Alastein de Systolie

Nom : Alastein de Systolie, l'Enfant en la Tour ou le Jeune Dragon.
Âge : 13 ans.
Sexe : Mâle.
Race : Humain.

Alignement : Neutre.
Métier : Comte d'Ydril, baronnet d'Aphel et écuyer.
Classe d'arme : Corps à corps.
Particularité : Le comte possède un singe apprivoisé, Xéno.

Équipement :
Celui qu'on surnomme parfois "l'enfant en la tour" du fait de ses nombreuses années de réclusion entre Ydril et Soltariel, règne sur de nombreux domaines et châteaux. Les terres du nouveau seigneur d'Ydril s'étendent de la pointe du cap du Dragon à l'extrême sud de la Péninsule, jusqu'à Aphel, la Cité du Lac. Mais il serait fastidieux de faire ici la liste de toutes les possessions des Systolies. À une exception toutefois. La Tanière du Grand Ver, comme on surnomme le castel des Systolies à Ydril est une puissante forteresse accolée à la mer et qui recèle son lot de surprises. Son oncle lui a aussi fait don d'une étrange chevalière, dont on prétend qu'elle vient d'Estrevent... D'aucuns prétendent qu'elle est le réceptacle d'un étrange pouvoir. D'autres qu'il s'agit d'une simple babiole, sans grand autre intérêt que son rubis, encadré par deux petites émeraudes.

Physique :
L'adolescent qui prétend régner sur Ydril à les traits tout à fait communs de ses compatriotes suderons ; pour preuve, il a tout l'air d'une jeune régnicole. Traçons son portrait en quelques coups de pinceau : Une épaisse chevelure blonde en boucle, qui tire sur le roux et lui tombe sur les épaules en encadrant un visage agréable, glabre et lisse. Ses lèvres sont fines et il a la particularité d'avoir les yeux pâles, ce qui lui confère un regard troublant... Sous les pourpoints de soie et de velours que le jeune gandin, plutôt grand pour son âge, affectionne volontiers, l'exercice des armes n'a pas été sans lui fournir un maintien et un port altier. À charge pour lui de continuer à s'entrainer. Ne devra-t-il pas, un jour, répondre à l'appel du roy à la tête de son ban ? Ou marcher au secours d'un vassal en détresse ? Peut-être châtier un ambitieux félon. Qui sait ? Une chose est sûre, il est appelé à un grand avenir et nombreux seront ceux qui tenteront d'assoir leur influence sur lui.

Mental :
Que dire ? Le damoiseau fut balloté entre les cour d'Ydril, Soltariel et Sybrondil. Cette enfance passée dans tant de lieux différents, avec de nouvelles personnes à chaque fois, à forgé son caractère et sa solitude. Alastein y a apprit l'humilité devant ses pairs et les disputes et les bagarres avec les autres jeunes de son âge ont exacerbé sa hargne et sa volonté devant l'adversité. Car en dépit de son rang, on l'a toujours traité en paria à la cour ducale ; lui l'otage, le vaincu, le neveu du félon. En est naturellement découlé une certaine rancœur à l'égard de ses parents de la branche de Marcalm qu'il considère à bien juste raison comme des usurpateurs. Ainsi qu'une méfiance accrue à l'égard des étrangers, quels qu'ils soient. L'adolescent est instruit et ses maîtres se sont montrés de qualité à Soltariel comme à Sybrondil et à Aphel. Malgré son jeune âge, sa sapience détonne vis à vis d'une noblesse plus tapageuse et bataillarde que docte. Pour autant, le gandin a grandit bercé au son des chants de geste et de chevalerie. Il est parfois d'un caractère impulsif. À treize printemps, Alastein a soif d'aventures et sa mélancolie est déjà connue de tous ses sujets. Cela se comprend, quand on a passé tant d'années enfermé !

La garde partagée entre sa tante, à Soltariel et l'un de ses plus puissants vassaux, à Ydril, est à l'image des enjeux éclos dans le sud depuis la chute du précédent duc, Asdrubal. Pour lors, l'adolescent partage sa vie entre les deux cours et chacun des partis tente d'accroître son influence sur le jeune comte afin de mieux pouvoir le contrôler par la suite. Arichis d'Anoszia tente de jouer la fibre paternelle face à sa tante, la duchesse Kahina. Mais le jeune comte n'est pas forcément dupe. Lui-même ne connait vraiment ni l'un ni l'autre et ne fait réellement confiance qu'à la poignée de fidèles qui l'entourent au château. De vieux serviteurs qui l'ont connus tout petit et ont servis ses parents avant lui. Son arrivée à la tête de la baronnie s'est pour l'instant accompagnée d'une certaine stabilité, saluée par le peuple et par la noblesse. Et pour cause ! En Ydril, petits et grands aspirent tous à retrouver la paix qui régnait, naguère, lors du règne de Kalgar de Systolie. Qui de mieux pour la leur redonnée que son fils lui-même ?


Histoire :

Le sang est né du sang. La chair est née de la chair,
Deux enfants issus du même ventre le même jour,
Le dragon se lamente dans son repaire,
Deux nouveaux nés, orphelins dans leurs atours.

Ainsi commence l'histoire d'Alastein de Systolie, dans les larmes et le sang.

Le rejeton était d'une race illustre : ses ancêtres avant lui avaient régné sur l'Ydril et l'Aphel et d'aussi loin que l'on s'en souvienne, les seigneurs du Dragon avaient toujours marqués de leur empreinte l'histoire du Sud.

Las, sa naissance fut le premier de ses malheurs : elle couta la vie à sa mère et les deux enfançons, dont le père avaient déjà trouvé la mort quelques mois plus tôt dans des circonstances pour le moins occultes, se retrouvèrent à la fois orphelins de père et de mère.
On les confia à une nourrice, Barsabée, qui prit soins d'eux et leur inculqua les secrets de la terre nourricière, écoutant les oiseaux qui sifflent dans les arbres et apprenant à leur répondre. On leur apprit à tous deux que la vie dans les montagnes, sur la mer et dans les forêts participait au même règne : celui des Cinq. Enfin, l'on décida d'apprendre à Alastein les valeurs de la chevalerie. Mais las, trois fois hélas : l'orage s'annonçait...
De leurs terres de Marcalm, la parenté des deux enfants briguait le trône d'Écume, au dessus des flots déchainés. Diogène de Systolie s'arrogea la régence du comté. On les isola tous les deux en le castel du Dragon, à Ydril et ils y acquirent le surnom des "Enfants en la Tour" par le petit peuple. Les confier à d'autres ou à un vassal quelconque aurait pu nuire à l'autorité des nouveaux maîtres d'Ydril. Là, entre les épais murs de pierre du donjon, les journées puis les mois se succédèrent dans la peur et dans l'angoisse. Les supprimeraient-on tous deux pour s'arroger le trône de façon définitive ? On ne les en sortis que pour les présenté à la duchesse Inès quand, dans leur appétit sans limite, Diogène et ses fils tentèrent de s'emparer des terres d'Aphel. Lesquelles, se trouvaient sur le domaine de Sybrondil, dont la baronne n'entendait point lâcher le plus petit arpent !

Les enfants furent placés en pagerie à Soltariel par la duchesse, comme garants de la fidélité de leur parent Diogène, qui régnait à présent entièrement sur l'Ydril. Les partisans de la duchesse affirmèrent que c'était là une protection avisée face aux visées de parents trop gourmands. Il y a du vrai et du faux dans cette affirmation, puisque le "malecomte" tenta de se débarrasser des deux jumeaux en envoyant deux sicaires, dissimulés sous les traits d'émissaires. Il n'en fallait pas plus pour déclencher une guerre.

De ces événements naquit une chanson bien triste qu'on se chuchote encore de bouche en bouche, dans les tavernes et les halls de châteaux. Celle qui vit s'affronter le Dragon et le Soleil Blanc pour deux héritiers et la chute brutale des Systolie, face à la fureur de Soltariel et de sa Dame.

Dans la capitale du duché, sur les berges ensoleillées du Tyrion, les enfants avaient valeurs d'otages dans une prison dorée. Et le petit Ydrilote en fit les frais bien assez tôt ! En cette cour étrange où se croisaient mages et mercenaires de tout acabit, marchands assoiffés et courtisanes illustres, Alastein faisait figure de tâche, de prisonnier et d'otage... Combien de fois les autres pages lui tombèrent-ils dessus ? Et combien de fois revint-il, tout couvert de bleus et de bosses, sur lesquels sa sœur passait baumes et onguents ? Tout cela s'avéra, d'une certaine façon, assez salutaire : le jeune gandin apprit les vertus de l'humilité et la pugnacité. Mais à quel prix ? Au Soltaar, Alastein apprit à courir et à nager, à sauter, puis à monter à cheval et bientôt, à dix ans révolus, l'art du blason n'eut plus de secret pour le jeune page qu'il était.

À ses douze ans enfin, alors que la duchesse Inès était trépassée et que sa parente, Margot régnait sur le trône du Soltaar en compagnie du duc Asdrubal, un gentilhomme de fortune, Maciste, parent des jumeaux obtint leur libération après s'être emparé de la baronnie de Sybrondil par un coup de palais. On accueillit dès lors les enfants et leurs proches à la cour de la baronnie et en l'an I du règne de Bohémond l'enfant Roy, Maciste fit route vers l'Ydril pour rendre leurs terres à ses protégés.

Après des années d'errance, Alastein monta enfin sur le trône d'Ydril, où il fut placé sous les gardes alternées du vicomte Arichis d'Anoszia, l'un de ses plus puissants vassaux et de sa tante, la princesse et duchesse Kahina d'Ys, à Soltariel.

HRP

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Re-bienvenue :D

C'est pas grand chose, mais il serait bien de rajouter le cadre HRP.

Oh le boulet ! :O

Merci   

Il n'y avait rien d'autre à ajouter donc :


Je t'épargne les liens

Code:

[Métier & Classe] : Comte d'Ydril, baronnet d'Aphel et écuyer

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Neutre