Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ]
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Brynhild Odomar
Nain
Nombre de messages : 135 Âge : 29 Date d'inscription : 31/05/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 102 ans Taille : 1m50 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Mar 2 Juin 2015 - 21:40
Possessions & Equipements :
Double hache:
Mon arme principale est une hache à double tranchant. Elle fut forgée par des maitres nains. Le manche est en bois, recouvert de lamelles de cuir, ce qui me permet de mieux la faire tournoyer.
Diverses Haches:
Je possède également un lot de cinq hachettes de bois, bronze et d'acier, également forgées par les nains, que j'utilise comme armes de jet et en cas de combat rapproché.
Apparence :
Taille :Un p’tit 5pied
Couleur des yeux : Bleu
La génétique est une chose fort importante. De génération en génération, des traits persistent a apparaître sur chaque nouveaux nés d’une même famille. Ainsi je suis plutôt grande. Un mètre cinquante est une taille élevée dans la race naine. Je dépassais mon père de dix bons centimètres et ma mère de vingt. Cette taille me permet de voyager aisément sans trop de moqueries, humaine ou elfique, bien que ce soit rare à Lante. Mais cette stature à l’avantage de me permettre de courir vite et de voyager loin en peu de temps. Elle me permet également de voir plus facilement par dessus une foule de nains.
J’ai hérité de la chevelure blonde de ma mère. J’aime les tresser sur le dessus afin de ne pas être dérangée par ceux ci lors d’un combat. De plus, elle tend à rappeler les tresses que mon père se faisait à la barbe. Je possède aussi les yeux bleus de ma mère, bien que mon regard soit celui de mon père. Un regard sévère, dur et froid accentué par des yeux aussi clairs que l’acier des nains. Mon visage est commun aux membres de ma famille paternelle. Des traits fins, mais comme taillés dans la froideur de la roche. Je possède aussi un front large, un nez long et fin ainsi qu'une bouche aux lèvres charnues.
Outre ma cicatrice au dos, je vois tout le temps mes deux marques sur le visage, l’une sur le menton, coté droit et l'autre sur la joue, juste sous mon œil droit. Je les ai obtenu durant le Voile, il y a 8 ans. Ce n’est cependant que la partie visible de l’iceberg. Mon corps entier est couvert de cicatrices. Mes trophées de guerre comme je les appelle. Au cours de mes péripéties, je me fis tatouer des lignes noires sur le visage, ainsi que quelques symboles nains. Avant de partir en expédition, je me recouvre le visage de peintures bleues, symbole de courage au combat.
Physiquement, je dirai que je suis costaud. Des épaules larges, des hanches épaisses et des seins généreux sans trop l’être. Juste ce qu’il faut pour ne pas être gênant sous mon armure. En parlant d’armure, je porte souvent une armure de cuir réhaussée de plaques d'acier, m'octroyant un juste compromis entre défense, souplesse et légèreté. C'est également sur mon armure que je suspend mes hachettes de combat.
Personnalité :
Odomar, l’ancêtre célèbre fondateur de notre famille, un nain têtu, bourru, mais courageux et plein de sagesse dans ces vieux jours. J’ai hérité du côté têtu, ou bien est-ce la fougue de jeunesse qui parle ? Les autres individus me laissent indifférente ; non pas que je n’aime pas mes proches, c'est juste qu'autrui m’indiffère. Je ne fais preuve de curiosité qu’envers les faits historiques, récits de batailles, tout ce qui n’est pas vivant à vrai dire. Les nains ont la réputation d’être méfiants, et bien je ne déroge pas à cette règle. J'accorde une importance capitale à l’honneur et respecte les traditions que l’on m’a inculqué depuis ma plus tendre enfance. Une parole est une parole. Estime et amitié sont des mots allant de paire dans mon clan. Gagne mon estime et mon amitié te sera acquise. Mon honnêteté me valut plusieurs embrouilles. J’appris donc à mes dépends que dire la vérité ne se faisait qu’avec parcimonie. Il arrive parfois que je sois solitaire. Lunatique et également un mot qui me caractérise. Loin d’être parfaite, j’avoue sans complexes mes défauts. Tantôt brutale et terre à terre, tantôt pessimiste.
Je suis pourtant une bonne vivante, aimant la nourriture, appréciant la bière et fumant le tabac.
Histoire
Plic... Plic... Plic... Une goutte... Deux gouttes... Trois gouttes... Comme une douce mélodie. Un air des plus apaisants. Bien que les nains étaient un peuple vivant sous les montagnes, le délicat son de l’eau était tout aussi beau dans les grottes que sur les feuilles d’arbre. Créant une symphonie naturelle faisant s’exprimer la pierre ou la verdure. Plic... Plic... Plic... Le son régulier d'un orage battant la campagne de ses éclairs et martelant les arbres de furieuses bourrasques. Plic... Plic... Plic... Cette grotte m'offrait un confortable écrin pour me reposer en attendant la fin de l'averse. Trois jours. C'est ce qu'il me reste à parcourir afin de rejoindre Lante. Mais avant cela, un feu, des victuailles et quelques heures de sommeil ne seraient pas un luxe. Voilà déjà quinze jours que je déambule dans les plaines et les forêts pour rentrer chez moi. Plic... Plic... Plic... Chez moi... Ce mot, pourquoi est-il aussi lourd de sens ? Ou tout du moins, pourquoi a-t-il autant de sens dans toutes les cultures ? Plic... Plic... Plic... Mère, si seulement tu avais vécu plus longtemps... Plic... Plic... Plic...
Père me fit plusieurs fois le récit de ma naissance. Deux enfants pour le prix d’un, voilà qui devait être honnête. Tel un habit d’apparat, le destin me vêtit du rôle de l’ainée. Je naquis que de quelques centimètres et grammes de plus que mon frère, mais la vélocité de mes cris firent penser à mon père que je fusse le mâle. Brunhilde, c’est ainsi qu’il me nomma. Le Loup cuirassé était en faite une femelle. Brunhilde devint Brynhild, la Louve Cuirassée. Le fils prodigue fut baptisé Leif, le fils descendant. Cela faisait des années que Sigmar du clan des Odomar de la lignée d'Odomar et son épouse Frideborg essayaient de concevoir une descendance pour cette grande lignée de guerriers. Et voilà enfin le fils tant attendu.
La fête fut des plus majestueuses pour célébrer la naissance d’enfants. On dressa de nombreuses tables dans la cours de la maison. Des mets succulent et par centaines furent déposés aux convives. Musique, et autres festivités jamais assez couteuses pour fêter l’évènement.
Un corps trop frêle pour se battre, une constitution faible, une santé défaillante. Des milliers de termes pourraient être employés pour parler de l’état de mon jumeau. Cet être qui avait germé à mes côtés dans le ventre de notre mère. Celui avec qui je partageais nourriture et espace. Une vie commune qui ne pouvait être altérée dans l’avenir. Et pourtant, j’étais la valide. Pouvant me mouvoir à ma guise dans la ville de Lante. Il fallut que ce soit ce fils tant espéré qui soit malade, handicapé même.
Plic… Plic… Plic… Je m’étais assoupie, mais il pleut encore et le jour ne pointe pas encore le bout de son nez. Je vais m’accorder encore un peu de sommeil. Plic… Plic… Plic… Je me rappelle des caresses que ma mère me faisait sur la tête pour m’endormir les soirs d’orages comme celui là. Douces, délicates, presque aériennes sur ma chevelure blonde. Plic… Plic… Plic… Maman…
Un fils handicapé ne pouvant atteindre les espérances de son père fut le premier malheur de la famille des Odomar. Il fallut que cela se poursuive. L’été de mes 7ans, mère tomba gravement malade. Alitée, affaiblie et souffrante, je pris progressivement son rôle dans la maisonnée. Il fallait bien s’occupé de Leif. Mère ne cessait de me dire que bientôt elle pourrait marcher et qu’elle pourrait se rendre utile. Mais les mois défilaient sous nos yeux et ses joues se creusaient, ses muscles devenaient moins vigoureux. Ce fut vite un corps sans vie. Elle mourut durant l’hiver. Elle n’avait pas souffert. Son trépas était survenu dans son sommeil. Il devint éternel. J’avais 8 ans et j’étais désormais orpheline.
Plic… Plic… Plic… Ma cicatrice me démange ce soir… Le mauvais temps va sans doute perdurer quelques jours encore. Ce picotement fréquent que me fait subir mon dos. Une déchirure. La déchirure de mon corps d’enfant vers celui d’adulte. Une mue progressive, beaucoup plus lente que celle des hommes, et pourtant si radicale. L’on découvre la vie sous un autre angle, une nécessité de grandir pour remplacer ceux qui nous quitte, même trop tôt. Plic… Plic… Plic… Si seulement…
Si seulement j’avais choisis la voie la plus simple, celle de la gardienne de foyer, faire naitre et protéger ma progéniture des danger extérieur. J’aurais voulu apprendre tout ce que ma mère pouvait m’enseigner. M’occuper d’enfants, tenir ma maison et autres taches féminines incombant à la maitresse des lieux… Mais le temps n’est plus aux regrets. Je ne pourrais jamais revenir en arrière.
Cet accident fut le prix à payer pour devenir une naine guerrière. Une naine libre de ses choix et de ses regrets. Bien que désespérément seul sur une route si masculine chez les autres factions. Certains étaient impressionné par mes actions et mes idées, pendant que d’autres me blâmait d’être ainsi, insoumise et inébranlable. Les humains et les elfes avaient certainement plus à apprendre de nains que l’inverse. Plic… Plic… Plic… Mon corps restera malheureusement celui d’une naine avec ses contraintes et ses qualités. Plus souple, plus légère, plus rapide, plus délicate et patiente... Mais les problèmes féminins n’aidaient guère à la tâche que je m’étais imposée. Entrainement chaque jour. Se battre, se défendre, courir, ramper, sauter. Autant d’actions répétées à l‘infini pour obtenir l’ultime mouvement d’une lame transperçant la chair. Hache, épée, espadon, arc. Toutes sortes d’armes manipulées durant des heures. L’essence de la guerre et du combat coulant dans le sang de génération en génération. Mon corps en venant a exécuter les mouvements sans aucune réflexion, tel une action naturel, tout comme un muscle se contractant. Plic… Plic… Plic… Bryn, la Louve cuirassée… Un nom qu'il me faudrait mériter. Plic… Plic… Plic… « Bryn, plus à droite ! Accélère ! Bouge plus rapidement ! Lève les bras! Tu faiblis mémère! »
Plic… Plic… Plic… Les jours qui se succédèrent furent les mêmes. Immanquablement semblables. Réveil, déjeuner, entrainement, diner, repos. Combien d’années ce sont-elles écoulées sans que je puisse compter les jours ? Puis vint l’inverse. Alitée je comptais les jours qui se suivait inlassablement. Plic… Plic… Plic… Avais-je faillis à ma tâche ? Non, mais le ressentiment qui en découlait s'en approchait. Ce stupide accident m’arrachait mes rêves Plic… Plic… Plic… Marquée au fer rouge d’un signe que je ne peux voir. Une balafre me traversant le dos. J’ai encore moi même moult questions à son sujet. Comment mon frère avait-il bien pu être derrière moi ? Tout c’était passé si vite. Je me souviens uniquement d'une chute. J'étais tombé du balcon et la hache de mon père qui était accrocher au pilier me déchira la chair. Je n’étais pas si jeune pourtant, avec son frère je m’étais relâchée, ne m’attendant pas à ce qu’un accident survienne aussi rapidement. Plic… Plic… Plic… J’avais repris rapidement l’entrainement malgré tout, rejoignant a nouveau les rangs de mon père, pour qu’il soit fière de la naine que je suis, me battant pour nos convictions et la survit de notre peuple. Reprenant ma mission, combattre notre ennemis jusqu’à la mort. La mort n’est rien, si ce n’est le commencement d’une autre chose. Hache, épée, espadon, arc, … la symphonie des lames se heurtant les unes contre les autres au mépris du danger. Inlassablement les mêmes mouvements, m’usant les mains et les muscles dans ses répétitions devenue trop naturelle au fils des ans.
Le repos de mon corps m’avait été bénéfique contrairement à ce que je pensais et l’expérience de cette accident m’apprit a me méfier encore plus, travaillant mon acuité auditive et visuelle dans mon lit. J’étais désormais plus que prête à faire couler le sang de mon ennemis.
Plic… Plic… Plic… Le même son que mon sang sur le pavé, il y a huit ans. Plic… Plic… Plic… Une éclipse des plus étranges, tant par sa durée que par son impact sur la vie. Quatre-vingt un jours de nuit profonde qui mena à la destruction de la cité naine. La migration des réfugiés nains me fit prendre ma décision de partir. Trop de populace. Mon père et moi-même allions être réquisitionnés afin de protéger les défenses en cas d’attaque. Les nains n’étaient pas vraiment aimés et les ennemis pouvaient être nombreux en cette période de troubles. Notre capitale détruite et des milliers de nains à la dérive venant chercher une nouvelle vie. Certains virent un présage de fin du monde et se livrèrent au saccage des villages et villes. Blessée dans l’exercice de mes fonctions. De nouveau alitée durant des enneades. J’en vins à croire que j’étais maudite. Plic… Plic… Plic… Voir autre chose a été mon but. Je devais prendre mon envol et suivre un autre chemin que celui que mon père avait tracé à mes dépends. Je fit l'exact opposé de ce qu’il espérait de moi. Plic… Plic… Plic…
Plic… Plic… Plic… Le jour se lève enfin. Je vais pouvoir quitter cette grotte. Il est temps de me mettre en route pour rentrer.
Mais que vais-je bien pouvoir dire à mon frère ? Prendra-t-il bien le fait que j’ai rejoins un groupe d’aventuriers pour voir du pays ? Que je voulais changer d’air ? Que j’ai vu plus de choses que jamais il ne verrait dans sa vie. Ou encore ce que j’ai fait…
MAJ
Mon très cher Père,
Bons nombres d'années se sont écoulées depuis le retour fracassant de ta fille prodigue, père. Moi, qui avait représenté toute la fierté d'un père privé du fils espéré, mais aussi la déception de ce chef de clan en partant à l'aventure sitôt ses classes finies. Tout cela pour réapparaitre un soir de pluie sans connaître le sort qui allait m'être réservée, prête à en accepter les conséquences. Je n'aurai jamais cru à un tel accueil. Dans ta réserve habituelle, mais ayant une ride en moins, comme si le poids qui te pesait sur le front depuis tant d'années s'était enfin levé. Sans même m'en rendre compte, ma place n'avait jamais été prise, elle m'avait attendu dans l'expectation d'un retour fracassant.
Comme une fleur que l'on arrosses et que l'on nourrit, j'ai peu à peu pousser à tes côtés, comprenant désormais mon enfance difficile. Sans doute avons-nous manqué de communication, cependant le temps à été rattrapé. Nous nous ressemblions bien plus que je ne l'aurais cru et t'avoir à mes côtés durant ses années fût une bénédiction des dieux. Je suis devenue une meilleure guerrière, une naine sage et tempéré, une Thane à l'écoute de son clan et respecter dans la société naine. Tu m'as guidé dans la bonne voie, me prodiguant les conseils que seuls l'âge et l'expérience peuvent donner.
Nous avons regardé se lever l'aube d'une nouvelle ère pour notre peuple avec Hardrek Poing-de-Fer. Nous avons combattu ensemble, boutant les créatures s'opposant à l'avancé de notre Zagazorn. Nous avons participé à la réouverture de notre royaume vers l'extérieur, à la redécouverte de notre propre culture. Nous nous sommes exalté des nouvelles voies terrestres dans les neiges, mais aussi des souterraines. Nous avons répandu notre sang sur le col des Hardis. La tristesse nous a envahit à la mort d'Hardrek, ton ami de jeunesse, ton bouclier à la guerre. Malgré ton grand âge, tu as fais ta dernière mission afin de saluer ton roi. Nous avons applaudit l'arrivée de cycles de progrès avec l'élection d'Harald.
Tu as pu entendre parler des splendeurs de Kirgan et de sa reconquête, sans pouvoir y aller. Ton dernier voyage t'a emporté vers nos ancêtres, où je te sais trôner auprès des grands de notre royaume. J'espère que tu me vois père, affronter ce monde nouveau et ancien à la fois. Peut-être me suivra-tu dans la multitude d'aventure qui se prépare. A travers les nouveaux accords extérieurs ou dans les tréfonds de Kirgan.
Tu es né libre, tu as grandi guerrier, tu as vécu en brave et tu es mort en sage. Repose en paix mon père.
Ta fille, Brynhild
HRP:
Dernière édition par Brynhild Odomar le Mar 30 Juin 2020 - 11:14, édité 9 fois
Guzandrakka
Ancien
Nombre de messages : 2426 Âge : 33 Date d'inscription : 07/05/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Jeu 4 Juin 2015 - 18:38
Après modification et précision sur le prochain rp demandé en off, tu es validé ! Fiche sympa à lire, tu as bien assimilé les bases du BG nain, je te souhaite maintenant un bon Rp parmi nous
Code:
[Métier] : Aventurière
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Corps à Corps/Défensif
[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Guzandrakka
Ancien
Nombre de messages : 2426 Âge : 33 Date d'inscription : 07/05/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Sam 13 Mai 2017 - 16:01
Ancienne fiche:
Nom/Prénom : Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée. Âge/Date de naissance : 34ans, née un matin d’automne. Sexe : Féminin Race : Nain Faction : Les cités Naines Particularité : Bryn possède une cicatrice sur tout le dos. Celle ci provient d’une maladresse de son jumeau durant un entrainement pendant l’enfance.
Alignement : Chaotique neutre Métier : Aventurier Classe d'arme : Corps à corps / Défensif
Équipement :
Spoiler:
Mon arme principale est une hache à double tranchant. Elle fut forgée par des maitres nains. Le manche est en bois, recouvert de lamelles de cuir, ce qui me permet de mieux la faire tournoyer.
Spoiler:
Je possède également un lot de cinq hachettes de bois, bronze et d'acier, également forgées par les nains, que j'utilise comme armes de jet et en cas de combat rapproché.
Description physique :
Spoiler:
La génétique est une chose fort importante. De génération en génération, des traits persistent a apparaître sur chaque nouveaux nés d’une même famille. Ainsi je suis plutôt grande. Un mètre cinquante est une taille élevée dans la race naine. Je dépassais mon père de dix bons centimètres et ma mère de vingt. Cette taille me permet de voyager aisément sans trop de moqueries, humaine ou elfique, bien que ce soit rare à Lante. Mais cette stature à l’avantage de me permettre de courir vite et de voyager loin en peu de temps. Elle me permet également de voir plus facilement par dessus une foule de nains.
J’ai hérité de la chevelure blonde de ma mère. J’aime les tresser sur le dessus afin de ne pas être dérangée par ceux ci lors d’un combat. De plus, elle tend à rappeler les tresses que mon père se faisait à la barbe. Je possède aussi les yeux bleus de ma mère, bien que mon regard soit celui de mon père. Un regard sévère, dur et froid accentué par des yeux aussi clairs que l’acier des nains. Mon visage est commun aux membres de ma famille paternelle. Des traits fins, mais comme taillés dans la froideur de la roche. Je possède aussi un front large, un nez long et fin ainsi qu'une bouche aux lèvres charnues.
Outre ma cicatrice au dos, je vois tout le temps mes deux marques sur le visage, l’une sur le menton, coté droit et l'autre sur la joue, juste sous mon œil droit. Je les ai obtenu durant le Voile, il y a 8 ans. Ce n’est cependant que la partie visible de l’iceberg. Mon corps entier est couvert de cicatrices. Mes trophées de guerre comme je les appelle. Au cours de mes péripéties, je me fis tatouer des lignes noires sur le visage, ainsi que quelques symboles nains. Avant de partir en expédition, je me recouvre le visage de peintures bleues, symbole de courage au combat.
Physiquement, je dirai que je suis costaud. Des épaules larges, des hanches épaisses et des seins généreux sans trop l’être. Juste ce qu’il faut pour ne pas être gênant sous mon armure. En parlant d’armure, je porte souvent une armure de cuir réhaussée de plaques d'acier, m'octroyant un juste compromis entre défense, souplesse et légèreté. C'est également sur mon armure que je suspend mes hhachettes de combat.
Description mentale : Odomar, l’ancêtre célèbre fondateur de notre famille, un homme têtu, bourru, mais courageux et plein de sagesse dans ces vieux jours. J’ai hérité du côté têtu, ou bien est-ce la fougue de jeunesse qui parle ? Les autres individus me laissent indifférente ; non pas que je n’aime pas mes proches, c'est juste qu'autrui m’indiffère. Je ne fais preuve de curiosité qu’envers les faits historiques, récits de batailles, tout ce qui n’est pas vivant à vrai dire. Les nains ont la réputation d’être méfiants, et bien je ne déroge pas à cette règle. J'accorde une importance capitale à l’honneur et respecte les traditions que l’on m’a inculqué depuis ma plus tendre enfance. Une parole est une parole. Estime et amitié sont des mots allant de paire dans mon clan. Gagne mon estime et mon amitié te sera acquise. Mon honnêteté me valut plusieurs embrouilles. J’appris donc à mes dépends que dire la vérité ne se faisait qu’avec parcimonie. Il arrive parfois que je sois solitaire. Lunatique et également un mot qui me caractérise. Loin d’être parfaite, j’avoue sans complexes mes défauts. Tantôt brutale et terre à terre, tantôt pessimiste.
Je suis pourtant une bonne vivante, aimant la nourriture, appréciant la bière et fumant le tabac.
Histoire : Plic... Plic... Plic... Une goutte... Deux gouttes... Trois gouttes... Comme une douce mélodie. Un air des plus apaisants. Plic... Plic... Plic... Le son régulier d'un orage battant la campagne de ses éclairs et martelant les arbres de furieuses bourrasques. Plic... Plic... Plic... Cette grotte m'offrait un confortable écrin pour me reposer en attendant la fin de l'averse. Trois jours. C'est ce qu'il me reste à parcourir afin de rejoindre Lante. Mais avant cela, un feu, des victuailles et quelques heures de sommeil ne seraient pas un luxe. Voilà déjà quinze jours que je déambule dans les plaines et les forêts pour rentrer chez moi. Plic... Plic... Plic... Chez moi... Ce mot, pourquoi est-il aussi lourd de sens ? Ou tout du moins, pourquoi a-t-il autant de sens dans toutes les cultures ? Plic... Plic... Plic... Mère, si seulement tu avais vécu plus longtemps... Plic... Plic... Plic...
Père me fit plusieurs fois le récit de ma naissance. Deux enfants pour le prix d’un, voilà qui devait être honnête. Tel un habit d’apparat, le destin me vêtit du rôle de l’ainée. Je naquis que de quelques centimètres et grammes de plus que mon frère, mais la vélocité de mes cris firent penser à mon père que je fusse le mâle. Brunhilde, c’est ainsi qu’il me nomma. Le Loup cuirassé était en faite une femelle. Brunhilde devint Brynhild, la Louve Cuirassée. Le fils prodigue fut baptisé Leif, le fils descendant. Cela faisait des années que Sigmar du clan des Odomar de la lignée d'Odomar et son épouse Frideborg essayaient de concevoir une descendance pour cette grande lignée de guerriers. Et voilà enfin le fils tant attendu.
La fête fut des plus majestueuses pour célébrer la naissance d’enfants. On dressa de nombreuses tables dans la cours de la maison. Des mets succulent et par centaines furent déposés aux convives. Musique, et autres festivités
Un corps trop frêle pour se battre, une constitution faible, une santé défaillante. Des milliers de termes pourraient être employés pour parler de l’état de mon jumeau. Cet être qui avait germé à mes côtés dans le ventre de notre mère. Celui avec qui je partageais nourriture et espace. Une vie commune qui ne pouvait être altérée dans l’avenir. Et pourtant, j’étais la valide. Pouvant me mouvoir à ma guise dans la ville de Lante. Il fallut que ce soit ce fils tant espéré qui soit malade, handicapé même.
Plic… Plic… Plic… Je m’étais assoupie, mais il pleut encore et le jour ne pointe pas encore le bout de son nez. Je vais m’accorder encore un peu de sommeil. Plic… Plic… Plic… Je me rappelle des caresses que ma mère me faisait sur la tête pour m’endormir les soirs d’orages comme celui là. Douces, délicates, presque aériennes sur ma chevelure blonde. Plic… Plic… Plic… Maman…
Un fils handicapé ne pouvant atteindre les espérances de son père fut le premier malheur de la famille des Odomar. Il fallut que cela se poursuive. L’été de mes 7ans, mère tomba gravement malade. Alitée, affaiblie et souffrante, je pris progressivement son rôle dans la maisonnée. Il fallait bien s’occupé de Leif. Mère ne cessait de me dire que bientôt elle pourrait marcher et qu’elle pourrait se rendre utile. Mais les mois défilaient sous nos yeux et ses joues se creusaient, ses muscles devenaient moins vigoureux. Ce fut vite un corps sans vie. Elle mourut durant l’hiver. Elle n’avait pas souffert. Son trépas était survenu dans son sommeil. Il devint éternel. J’avais 8 ans et j’étais désormais orpheline.
Plic… Plic… Plic… Ma cicatrice me démange ce soir… Le mauvais temps va sans doute perdurer quelques jours encore. Ce picotement fréquent que me fait subir mon dos. Une déchirure. La déchirure de mon corps d’enfant vers celui d’adulte. Plic… Plic… Plic… Si seulement…
Si seulement j’avais su rester à ma place. J’aurais voulu apprendre tout ce que ma mère pouvait m’enseigner. M’occuper d’enfants, tenir ma maison et autres taches féminines... Mais le temps n’est plus aux regrets. Je ne pourrais jamais revenir en arrière.
Cet accident fut le prix à payer pour devenir une femme d’esprit. Plic… Plic… Plic… Mon corps restera malheureusement celui d’une femme avec ses contraintes et ses qualités. Plus souple, plus légère, plus rapide, plus délicate et patiente... Mais les problèmes féminins n’aidaient guère à la tâche que je m’étais imposée. Entrainement chaque jour. Se battre, se défendre, courir, ramper, sauter. Autant d’actions répétées à l‘infini pour obtenir l’ultime mouvement d’une lame transperçant la chair. Hache, épée, espadon, arc. Toutes sortes d’armes manipulées durant des heures. L’essence de la guerre et du combat coulant dans le sang de génération en génération. Plic… Plic… Plic… Bryn, la Louve cuirassée… Un nom qu'il me faudrait mériter. Plic… Plic… Plic… « Bryn, plus à droite ! Accélère ! Bouge plus rapidement ! »
Plic… Plic… Plic… Les jours qui se succédèrent furent les mêmes. Immanquablement semblables. Réveil, déjeuner, entrainement, diner, repos. Combien d’années ce sont-elles écoulées sans que je puisse compter les jours ? Puis vint l’inverse. Alitée je comptais les jours qui se suivait inlassablement. Plic… Plic… Plic… Avais-je faillis à ma tâche ? Non, mais le ressentiment qui en découlait s'en approchait. Ce stupide accident m’arrachait mes rêves Plic… Plic… Plic… Marquée au fer rouge d’un signe que je ne peux voir. Une balafre me traversant le dos. J’ai encore moi même moult questions à son sujet. Comment mon frère avait-il bien pu être derrière moi ? Tout c’était passé si vite. Je me souviens uniquement d'une chute. J'étais tombé du balcon et la hache de mon père qui était accrocher au pilier me déchira la chair.
Plic… Plic… Plic… Le même son que mon sang sur le pavé, il y a huit ans. Plic… Plic… Plic… Une éclipse des plus étranges, tant par sa durée que par son impact sur la vie. Quatre-vingt un jours de nuit profonde qui mena à la destruction de la cité naine. La migration des réfugiés nains me fit prendre ma décision de partir. Trop de populace. Mon père et moi-même allions être réquisitionnés afin de protéger les défenses en cas d’attaque. Les nains n’étaient pas vraiment aimés et les ennemis pouvaient être nombreux en cette période de troubles. Notre capitale détruite et des milliers de nains à la dérive venant chercher une nouvelle vie. Certains virent un présage de fin du monde et se livrèrent au saccage des villages et villes. Blessée dans l’exercice de mes fonctions. De nouveau alitée durant des enneades. J’en vins à croire que j’étais maudite. Plic… Plic… Plic… Voir autre chose a été mon but. Je devais prendre mon envol et suivre un autre chemin que celui que mon père avait tracé à mes dépends. Je fit l'exact opposé de ce qu’il espérait de moi. Plic… Plic… Plic…
Plic… Plic… Plic… Le jour se lève enfin. Je vais pouvoir quitter cette grotte. Il est temps de me mettre en route pour rentrer.
Mais que vais-je bien pouvoir dire à mon frère ? Prendra-t-il bien le fait que j’ai rejoins un groupe d’aventuriers pour voir du pays ? Que je voulais changer d’air ? Que j’ai vu plus de choses que jamais il ne verrait dans sa vie. Ou encore ce que j’ai fait…
(HRP : Je compte faire un premier post seul en expliquant a mon frère ce qu’il sait passé dans plus de détails et commencer à rp après cette événement.)
Fiche remis au présentoir pour modification.
Guzandrakka
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Lun 22 Mai 2017 - 14:27
Modifications validées !
Code:
[Métier] : Aventurière
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Corps à Corps/Défensif
[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Naukhel
Ancien
Nombre de messages : 759 Âge : 34 Date d'inscription : 29/10/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 927 ans Taille : 2m13 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Mer 3 Juil 2019 - 19:06
Fiche remise en présentoir pour mise-à-jour.
D'un point de vue histoire, une ellipse, de l'an 12 à 16, a été jouée il y a peu sur plusieurs mois IRL. Je t'invite à lire le résumé des événements d'ellipse au Zagazorn et à contacter les joueurs nains, afin de placer ton personnage par rapport à ces événements.
Sinon, d'un point de vue confort de lecture (de manière générale mais aussi pour le/les potentiels correcteurs/trices ), merci d'utiliser le code des fiches du forum, que tu trouveras ici.
Le staff reste à disposition pour toute question, que ce soit par MP ou sur le Discord. Dis-nous dès que c'est bon
Ancienne fiche:
La Louvecuirassée
Âge : 84 ans Race : Naine Faction : Cité Naine Particularité : Bryn possède une cicatrice sur tout le dos. Celle ci provient d’une maladresse de son jumeau durant un entrainement pendant l’enfance. Alignement : Chaotique Neutre Métier : Aventurière Classe d'Arme : Corps à corps / Défensif
Brynhild Odomar
Caractère
Odomar, l’ancêtre célèbre fondateur de notre famille, un nain têtu, bourru, mais courageux et plein de sagesse dans ces vieux jours. J’ai hérité du côté têtu, ou bien est-ce la fougue de jeunesse qui parle ? Les autres individus me laissent indifférente ; non pas que je n’aime pas mes proches, c'est juste qu'autrui m’indiffère. Je ne fais preuve de curiosité qu’envers les faits historiques, récits de batailles, tout ce qui n’est pas vivant à vrai dire. Les nains ont la réputation d’être méfiants, et bien je ne déroge pas à cette règle. J'accorde une importance capitale à l’honneur et respecte les traditions que l’on m’a inculqué depuis ma plus tendre enfance. Une parole est une parole. Estime et amitié sont des mots allant de paire dans mon clan. Gagne mon estime et mon amitié te sera acquise. Mon honnêteté me valut plusieurs embrouilles. J’appris donc à mes dépends que dire la vérité ne se faisait qu’avec parcimonie. Il arrive parfois que je sois solitaire. Lunatique et également un mot qui me caractérise. Loin d’être parfaite, j’avoue sans complexes mes défauts. Tantôt brutale et terre à terre, tantôt pessimiste.
Je suis pourtant une bonne vivante, aimant la nourriture, appréciant la bière et fumant le tabac.
Physique et Equipements
Equipements
Double hache:
Mon arme principale est une hache à double tranchant. Elle fut forgée par des maitres nains. Le manche est en bois, recouvert de lamelles de cuir, ce qui me permet de mieux la faire tournoyer.
Diverses Haches:
Je possède également un lot de cinq hachettes de bois, bronze et d'acier, également forgées par les nains, que j'utilise comme armes de jet et en cas de combat rapproché.
Physique
La génétique est une chose fort importante. De génération en génération, des traits persistent a apparaître sur chaque nouveaux nés d’une même famille. Ainsi je suis plutôt grande. Un mètre cinquante est une taille élevée dans la race naine. Je dépassais mon père de dix bons centimètres et ma mère de vingt. Cette taille me permet de voyager aisément sans trop de moqueries, humaine ou elfique, bien que ce soit rare à Lante. Mais cette stature à l’avantage de me permettre de courir vite et de voyager loin en peu de temps. Elle me permet également de voir plus facilement par dessus une foule de nains.
J’ai hérité de la chevelure blonde de ma mère. J’aime les tresser sur le dessus afin de ne pas être dérangée par ceux ci lors d’un combat. De plus, elle tend à rappeler les tresses que mon père se faisait à la barbe. Je possède aussi les yeux bleus de ma mère, bien que mon regard soit celui de mon père. Un regard sévère, dur et froid accentué par des yeux aussi clairs que l’acier des nains. Mon visage est commun aux membres de ma famille paternelle. Des traits fins, mais comme taillés dans la froideur de la roche. Je possède aussi un front large, un nez long et fin ainsi qu'une bouche aux lèvres charnues.
Outre ma cicatrice au dos, je vois tout le temps mes deux marques sur le visage, l’une sur le menton, coté droit et l'autre sur la joue, juste sous mon œil droit. Je les ai obtenu durant le Voile, il y a 8 ans. Ce n’est cependant que la partie visible de l’iceberg. Mon corps entier est couvert de cicatrices. Mes trophées de guerre comme je les appelle. Au cours de mes péripéties, je me fis tatouer des lignes noires sur le visage, ainsi que quelques symboles nains. Avant de partir en expédition, je me recouvre le visage de peintures bleues, symbole de courage au combat.
Physiquement, je dirai que je suis costaud. Des épaules larges, des hanches épaisses et des seins généreux sans trop l’être. Juste ce qu’il faut pour ne pas être gênant sous mon armure. En parlant d’armure, je porte souvent une armure de cuir réhaussée de plaques d'acier, m'octroyant un juste compromis entre défense, souplesse et légèreté. C'est également sur mon armure que je suspend mes hhachettes de combat.
Histoire
Plic... Plic... Plic... Une goutte... Deux gouttes... Trois gouttes... Comme une douce mélodie. Un air des plus apaisants. Bien que les nains étaient un peuple vivant sous les montagnes, le délicat son de l’eau était tout aussi beau dans les grottes que sur les feuilles d’arbre. Créant une symphonie naturelle faisant s’exprimer la pierre ou la verdure. Plic... Plic... Plic... Le son régulier d'un orage battant la campagne de ses éclairs et martelant les arbres de furieuses bourrasques. Plic... Plic... Plic... Cette grotte m'offrait un confortable écrin pour me reposer en attendant la fin de l'averse. Trois jours. C'est ce qu'il me reste à parcourir afin de rejoindre Lante. Mais avant cela, un feu, des victuailles et quelques heures de sommeil ne seraient pas un luxe. Voilà déjà quinze jours que je déambule dans les plaines et les forêts pour rentrer chez moi. Plic... Plic... Plic... Chez moi... Ce mot, pourquoi est-il aussi lourd de sens ? Ou tout du moins, pourquoi a-t-il autant de sens dans toutes les cultures ? Plic... Plic... Plic... Mère, si seulement tu avais vécu plus longtemps... Plic... Plic... Plic...
Père me fit plusieurs fois le récit de ma naissance. Deux enfants pour le prix d’un, voilà qui devait être honnête. Tel un habit d’apparat, le destin me vêtit du rôle de l’ainée. Je naquis que de quelques centimètres et grammes de plus que mon frère, mais la vélocité de mes cris firent penser à mon père que je fusse le mâle. Brunhilde, c’est ainsi qu’il me nomma. Le Loup cuirassé était en faite une femelle. Brunhilde devint Brynhild, la Louve Cuirassée. Le fils prodigue fut baptisé Leif, le fils descendant. Cela faisait des années que Sigmar du clan des Odomar de la lignée d'Odomar et son épouse Frideborg essayaient de concevoir une descendance pour cette grande lignée de guerriers. Et voilà enfin le fils tant attendu.
La fête fut des plus majestueuses pour célébrer la naissance d’enfants. On dressa de nombreuses tables dans la cours de la maison. Des mets succulent et par centaines furent déposés aux convives. Musique, et autres festivités jamais assez couteuses pour fêter l’évènement.
Un corps trop frêle pour se battre, une constitution faible, une santé défaillante. Des milliers de termes pourraient être employés pour parler de l’état de mon jumeau. Cet être qui avait germé à mes côtés dans le ventre de notre mère. Celui avec qui je partageais nourriture et espace. Une vie commune qui ne pouvait être altérée dans l’avenir. Et pourtant, j’étais la valide. Pouvant me mouvoir à ma guise dans la ville de Lante. Il fallut que ce soit ce fils tant espéré qui soit malade, handicapé même.
Plic… Plic… Plic… Je m’étais assoupie, mais il pleut encore et le jour ne pointe pas encore le bout de son nez. Je vais m’accorder encore un peu de sommeil. Plic… Plic… Plic… Je me rappelle des caresses que ma mère me faisait sur la tête pour m’endormir les soirs d’orages comme celui là. Douces, délicates, presque aériennes sur ma chevelure blonde. Plic… Plic… Plic… Maman…
Un fils handicapé ne pouvant atteindre les espérances de son père fut le premier malheur de la famille des Odomar. Il fallut que cela se poursuive. L’été de mes 7ans, mère tomba gravement malade. Alitée, affaiblie et souffrante, je pris progressivement son rôle dans la maisonnée. Il fallait bien s’occupé de Leif. Mère ne cessait de me dire que bientôt elle pourrait marcher et qu’elle pourrait se rendre utile. Mais les mois défilaient sous nos yeux et ses joues se creusaient, ses muscles devenaient moins vigoureux. Ce fut vite un corps sans vie. Elle mourut durant l’hiver. Elle n’avait pas souffert. Son trépas était survenu dans son sommeil. Il devint éternel. J’avais 8 ans et j’étais désormais orpheline.
Plic… Plic… Plic… Ma cicatrice me démange ce soir… Le mauvais temps va sans doute perdurer quelques jours encore. Ce picotement fréquent que me fait subir mon dos. Une déchirure. La déchirure de mon corps d’enfant vers celui d’adulte. Une mue progressive, beaucoup plus lente que celle des hommes, et pourtant si radicale. L’on découvre la vie sous un autre angle, une nécessité de grandir pour remplacer ceux qui nous quitte, même trop tôt. Plic… Plic… Plic… Si seulement…
Si seulement j’avais choisis la voie la plus simple, celle de la gardienne de foyer, faire naitre et protéger ma progéniture des danger extérieur. J’aurais voulu apprendre tout ce que ma mère pouvait m’enseigner. M’occuper d’enfants, tenir ma maison et autres taches féminines incombant à la maitresse des lieux… Mais le temps n’est plus aux regrets. Je ne pourrais jamais revenir en arrière.
Cet accident fut le prix à payer pour devenir une naine guerrière. Une naine libre de ses choix et de ses regrets. Bien que désespérément seul sur une route si masculine chez les autres factions. Certains étaient impressionné par mes actions et mes idées, pendant que d’autres me blâmait d’être ainsi, insoumise et inébranlable. Les humains et les elfes avaient certainement plus à apprendre de nains que l’inverse. Plic… Plic… Plic… Mon corps restera malheureusement celui d’une naine avec ses contraintes et ses qualités. Plus souple, plus légère, plus rapide, plus délicate et patiente... Mais les problèmes féminins n’aidaient guère à la tâche que je m’étais imposée. Entrainement chaque jour. Se battre, se défendre, courir, ramper, sauter. Autant d’actions répétées à l‘infini pour obtenir l’ultime mouvement d’une lame transperçant la chair. Hache, épée, espadon, arc. Toutes sortes d’armes manipulées durant des heures. L’essence de la guerre et du combat coulant dans le sang de génération en génération. Mon corps en venant a exécuter les mouvements sans aucune réflexion, tel une action naturel, tout comme un muscle se contractant. Plic… Plic… Plic… Bryn, la Louve cuirassée… Un nom qu'il me faudrait mériter. Plic… Plic… Plic… « Bryn, plus à droite ! Accélère ! Bouge plus rapidement ! Lève les bras! Tu faiblis mémère! »
Plic… Plic… Plic… Les jours qui se succédèrent furent les mêmes. Immanquablement semblables. Réveil, déjeuner, entrainement, diner, repos. Combien d’années ce sont-elles écoulées sans que je puisse compter les jours ? Puis vint l’inverse. Alitée je comptais les jours qui se suivait inlassablement. Plic… Plic… Plic… Avais-je faillis à ma tâche ? Non, mais le ressentiment qui en découlait s'en approchait. Ce stupide accident m’arrachait mes rêves Plic… Plic… Plic… Marquée au fer rouge d’un signe que je ne peux voir. Une balafre me traversant le dos. J’ai encore moi même moult questions à son sujet. Comment mon frère avait-il bien pu être derrière moi ? Tout c’était passé si vite. Je me souviens uniquement d'une chute. J'étais tombé du balcon et la hache de mon père qui était accrocher au pilier me déchira la chair. Je n’étais pas si jeune pourtant, avec son frère je m’étais relâchée, ne m’attendant pas à ce qu’un accident survienne aussi rapidement. Plic… Plic… Plic… J’avais repris rapidement l’entrainement malgré tout, rejoignant a nouveau les rangs de mon père, pour qu’il soit fière de la naine que je suis, me battant pour nos convictions et la survit de notre peuple. Reprenant ma mission, combattre notre ennemis jusqu’à la mort. La mort n’est rien, si ce n’est le commencement d’une autre chose. Hache, épée, espadon, arc, … la symphonie des lames se heurtant les unes contre les autres au mépris du danger. Inlassablement les mêmes mouvements, m’usant les mains et les muscles dans ses répétitions devenue trop naturelle au fils des ans.
Le repos de mon corps m’avait été bénéfique contrairement à ce que je pensais et l’expérience de cette accident m’apprit a me méfier encore plus, travaillant mon acuité auditive et visuelle dans mon lit. J’étais désormais plus que prête à faire couler le sang de mon ennemis.
Plic… Plic… Plic… Le même son que mon sang sur le pavé, il y a huit ans. Plic… Plic… Plic… Une éclipse des plus étranges, tant par sa durée que par son impact sur la vie. Quatre-vingt un jours de nuit profonde qui mena à la destruction de la cité naine. La migration des réfugiés nains me fit prendre ma décision de partir. Trop de populace. Mon père et moi-même allions être réquisitionnés afin de protéger les défenses en cas d’attaque. Les nains n’étaient pas vraiment aimés et les ennemis pouvaient être nombreux en cette période de troubles. Notre capitale détruite et des milliers de nains à la dérive venant chercher une nouvelle vie. Certains virent un présage de fin du monde et se livrèrent au saccage des villages et villes. Blessée dans l’exercice de mes fonctions. De nouveau alitée durant des enneades. J’en vins à croire que j’étais maudite. Plic… Plic… Plic… Voir autre chose a été mon but. Je devais prendre mon envol et suivre un autre chemin que celui que mon père avait tracé à mes dépends. Je fit l'exact opposé de ce qu’il espérait de moi. Plic… Plic… Plic…
Plic… Plic… Plic… Le jour se lève enfin. Je vais pouvoir quitter cette grotte. Il est temps de me mettre en route pour rentrer.
Mais que vais-je bien pouvoir dire à mon frère ? Prendra-t-il bien le fait que j’ai rejoins un groupe d’aventuriers pour voir du pays ? Que je voulais changer d’air ? Que j’ai vu plus de choses que jamais il ne verrait dans sa vie. Ou encore ce que j’ai fait…
Comment trouves-tu le forum ? : Bien développé Comment as-tu connu le forum ? : Google Crédit avatar et signature : : Jamga
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Brynhild Odomar
Nain
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Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Mer 10 Juil 2019 - 19:55
Bon eh bien, il me semble être à jour!
Artiön Laergûl
Modérateur
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Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Jeu 11 Juil 2019 - 14:28
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Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Dim 28 Juin 2020 - 13:19
Fiche remise en Présentoir pour mise à jour.
Ancienne fiche:
Possessions & Equipements :
Double hache:
Mon arme principale est une hache à double tranchant. Elle fut forgée par des maitres nains. Le manche est en bois, recouvert de lamelles de cuir, ce qui me permet de mieux la faire tournoyer.
Diverses Haches:
Je possède également un lot de cinq hachettes de bois, bronze et d'acier, également forgées par les nains, que j'utilise comme armes de jet et en cas de combat rapproché.
Apparence :
Taille :Un p’tit 5pied
Couleur des yeux : Bleu
La génétique est une chose fort importante. De génération en génération, des traits persistent a apparaître sur chaque nouveaux nés d’une même famille. Ainsi je suis plutôt grande. Un mètre cinquante est une taille élevée dans la race naine. Je dépassais mon père de dix bons centimètres et ma mère de vingt. Cette taille me permet de voyager aisément sans trop de moqueries, humaine ou elfique, bien que ce soit rare à Lante. Mais cette stature à l’avantage de me permettre de courir vite et de voyager loin en peu de temps. Elle me permet également de voir plus facilement par dessus une foule de nains.
J’ai hérité de la chevelure blonde de ma mère. J’aime les tresser sur le dessus afin de ne pas être dérangée par ceux ci lors d’un combat. De plus, elle tend à rappeler les tresses que mon père se faisait à la barbe. Je possède aussi les yeux bleus de ma mère, bien que mon regard soit celui de mon père. Un regard sévère, dur et froid accentué par des yeux aussi clairs que l’acier des nains. Mon visage est commun aux membres de ma famille paternelle. Des traits fins, mais comme taillés dans la froideur de la roche. Je possède aussi un front large, un nez long et fin ainsi qu'une bouche aux lèvres charnues.
Outre ma cicatrice au dos, je vois tout le temps mes deux marques sur le visage, l’une sur le menton, coté droit et l'autre sur la joue, juste sous mon œil droit. Je les ai obtenu durant le Voile, il y a 8 ans. Ce n’est cependant que la partie visible de l’iceberg. Mon corps entier est couvert de cicatrices. Mes trophées de guerre comme je les appelle. Au cours de mes péripéties, je me fis tatouer des lignes noires sur le visage, ainsi que quelques symboles nains. Avant de partir en expédition, je me recouvre le visage de peintures bleues, symbole de courage au combat.
Physiquement, je dirai que je suis costaud. Des épaules larges, des hanches épaisses et des seins généreux sans trop l’être. Juste ce qu’il faut pour ne pas être gênant sous mon armure. En parlant d’armure, je porte souvent une armure de cuir réhaussée de plaques d'acier, m'octroyant un juste compromis entre défense, souplesse et légèreté. C'est également sur mon armure que je suspend mes hachettes de combat.
Personnalité :
Odomar, l’ancêtre célèbre fondateur de notre famille, un nain têtu, bourru, mais courageux et plein de sagesse dans ces vieux jours. J’ai hérité du côté têtu, ou bien est-ce la fougue de jeunesse qui parle ? Les autres individus me laissent indifférente ; non pas que je n’aime pas mes proches, c'est juste qu'autrui m’indiffère. Je ne fais preuve de curiosité qu’envers les faits historiques, récits de batailles, tout ce qui n’est pas vivant à vrai dire. Les nains ont la réputation d’être méfiants, et bien je ne déroge pas à cette règle. J'accorde une importance capitale à l’honneur et respecte les traditions que l’on m’a inculqué depuis ma plus tendre enfance. Une parole est une parole. Estime et amitié sont des mots allant de paire dans mon clan. Gagne mon estime et mon amitié te sera acquise. Mon honnêteté me valut plusieurs embrouilles. J’appris donc à mes dépends que dire la vérité ne se faisait qu’avec parcimonie. Il arrive parfois que je sois solitaire. Lunatique et également un mot qui me caractérise. Loin d’être parfaite, j’avoue sans complexes mes défauts. Tantôt brutale et terre à terre, tantôt pessimiste.
Je suis pourtant une bonne vivante, aimant la nourriture, appréciant la bière et fumant le tabac.
Histoire
Plic... Plic... Plic... Une goutte... Deux gouttes... Trois gouttes... Comme une douce mélodie. Un air des plus apaisants. Bien que les nains étaient un peuple vivant sous les montagnes, le délicat son de l’eau était tout aussi beau dans les grottes que sur les feuilles d’arbre. Créant une symphonie naturelle faisant s’exprimer la pierre ou la verdure. Plic... Plic... Plic... Le son régulier d'un orage battant la campagne de ses éclairs et martelant les arbres de furieuses bourrasques. Plic... Plic... Plic... Cette grotte m'offrait un confortable écrin pour me reposer en attendant la fin de l'averse. Trois jours. C'est ce qu'il me reste à parcourir afin de rejoindre Lante. Mais avant cela, un feu, des victuailles et quelques heures de sommeil ne seraient pas un luxe. Voilà déjà quinze jours que je déambule dans les plaines et les forêts pour rentrer chez moi. Plic... Plic... Plic... Chez moi... Ce mot, pourquoi est-il aussi lourd de sens ? Ou tout du moins, pourquoi a-t-il autant de sens dans toutes les cultures ? Plic... Plic... Plic... Mère, si seulement tu avais vécu plus longtemps... Plic... Plic... Plic...
Père me fit plusieurs fois le récit de ma naissance. Deux enfants pour le prix d’un, voilà qui devait être honnête. Tel un habit d’apparat, le destin me vêtit du rôle de l’ainée. Je naquis que de quelques centimètres et grammes de plus que mon frère, mais la vélocité de mes cris firent penser à mon père que je fusse le mâle. Brunhilde, c’est ainsi qu’il me nomma. Le Loup cuirassé était en faite une femelle. Brunhilde devint Brynhild, la Louve Cuirassée. Le fils prodigue fut baptisé Leif, le fils descendant. Cela faisait des années que Sigmar du clan des Odomar de la lignée d'Odomar et son épouse Frideborg essayaient de concevoir une descendance pour cette grande lignée de guerriers. Et voilà enfin le fils tant attendu.
La fête fut des plus majestueuses pour célébrer la naissance d’enfants. On dressa de nombreuses tables dans la cours de la maison. Des mets succulent et par centaines furent déposés aux convives. Musique, et autres festivités jamais assez couteuses pour fêter l’évènement.
Un corps trop frêle pour se battre, une constitution faible, une santé défaillante. Des milliers de termes pourraient être employés pour parler de l’état de mon jumeau. Cet être qui avait germé à mes côtés dans le ventre de notre mère. Celui avec qui je partageais nourriture et espace. Une vie commune qui ne pouvait être altérée dans l’avenir. Et pourtant, j’étais la valide. Pouvant me mouvoir à ma guise dans la ville de Lante. Il fallut que ce soit ce fils tant espéré qui soit malade, handicapé même.
Plic… Plic… Plic… Je m’étais assoupie, mais il pleut encore et le jour ne pointe pas encore le bout de son nez. Je vais m’accorder encore un peu de sommeil. Plic… Plic… Plic… Je me rappelle des caresses que ma mère me faisait sur la tête pour m’endormir les soirs d’orages comme celui là. Douces, délicates, presque aériennes sur ma chevelure blonde. Plic… Plic… Plic… Maman…
Un fils handicapé ne pouvant atteindre les espérances de son père fut le premier malheur de la famille des Odomar. Il fallut que cela se poursuive. L’été de mes 7ans, mère tomba gravement malade. Alitée, affaiblie et souffrante, je pris progressivement son rôle dans la maisonnée. Il fallait bien s’occupé de Leif. Mère ne cessait de me dire que bientôt elle pourrait marcher et qu’elle pourrait se rendre utile. Mais les mois défilaient sous nos yeux et ses joues se creusaient, ses muscles devenaient moins vigoureux. Ce fut vite un corps sans vie. Elle mourut durant l’hiver. Elle n’avait pas souffert. Son trépas était survenu dans son sommeil. Il devint éternel. J’avais 8 ans et j’étais désormais orpheline.
Plic… Plic… Plic… Ma cicatrice me démange ce soir… Le mauvais temps va sans doute perdurer quelques jours encore. Ce picotement fréquent que me fait subir mon dos. Une déchirure. La déchirure de mon corps d’enfant vers celui d’adulte. Une mue progressive, beaucoup plus lente que celle des hommes, et pourtant si radicale. L’on découvre la vie sous un autre angle, une nécessité de grandir pour remplacer ceux qui nous quitte, même trop tôt. Plic… Plic… Plic… Si seulement…
Si seulement j’avais choisis la voie la plus simple, celle de la gardienne de foyer, faire naitre et protéger ma progéniture des danger extérieur. J’aurais voulu apprendre tout ce que ma mère pouvait m’enseigner. M’occuper d’enfants, tenir ma maison et autres taches féminines incombant à la maitresse des lieux… Mais le temps n’est plus aux regrets. Je ne pourrais jamais revenir en arrière.
Cet accident fut le prix à payer pour devenir une naine guerrière. Une naine libre de ses choix et de ses regrets. Bien que désespérément seul sur une route si masculine chez les autres factions. Certains étaient impressionné par mes actions et mes idées, pendant que d’autres me blâmait d’être ainsi, insoumise et inébranlable. Les humains et les elfes avaient certainement plus à apprendre de nains que l’inverse. Plic… Plic… Plic… Mon corps restera malheureusement celui d’une naine avec ses contraintes et ses qualités. Plus souple, plus légère, plus rapide, plus délicate et patiente... Mais les problèmes féminins n’aidaient guère à la tâche que je m’étais imposée. Entrainement chaque jour. Se battre, se défendre, courir, ramper, sauter. Autant d’actions répétées à l‘infini pour obtenir l’ultime mouvement d’une lame transperçant la chair. Hache, épée, espadon, arc. Toutes sortes d’armes manipulées durant des heures. L’essence de la guerre et du combat coulant dans le sang de génération en génération. Mon corps en venant a exécuter les mouvements sans aucune réflexion, tel une action naturel, tout comme un muscle se contractant. Plic… Plic… Plic… Bryn, la Louve cuirassée… Un nom qu'il me faudrait mériter. Plic… Plic… Plic… « Bryn, plus à droite ! Accélère ! Bouge plus rapidement ! Lève les bras! Tu faiblis mémère! »
Plic… Plic… Plic… Les jours qui se succédèrent furent les mêmes. Immanquablement semblables. Réveil, déjeuner, entrainement, diner, repos. Combien d’années ce sont-elles écoulées sans que je puisse compter les jours ? Puis vint l’inverse. Alitée je comptais les jours qui se suivait inlassablement. Plic… Plic… Plic… Avais-je faillis à ma tâche ? Non, mais le ressentiment qui en découlait s'en approchait. Ce stupide accident m’arrachait mes rêves Plic… Plic… Plic… Marquée au fer rouge d’un signe que je ne peux voir. Une balafre me traversant le dos. J’ai encore moi même moult questions à son sujet. Comment mon frère avait-il bien pu être derrière moi ? Tout c’était passé si vite. Je me souviens uniquement d'une chute. J'étais tombé du balcon et la hache de mon père qui était accrocher au pilier me déchira la chair. Je n’étais pas si jeune pourtant, avec son frère je m’étais relâchée, ne m’attendant pas à ce qu’un accident survienne aussi rapidement. Plic… Plic… Plic… J’avais repris rapidement l’entrainement malgré tout, rejoignant a nouveau les rangs de mon père, pour qu’il soit fière de la naine que je suis, me battant pour nos convictions et la survit de notre peuple. Reprenant ma mission, combattre notre ennemis jusqu’à la mort. La mort n’est rien, si ce n’est le commencement d’une autre chose. Hache, épée, espadon, arc, … la symphonie des lames se heurtant les unes contre les autres au mépris du danger. Inlassablement les mêmes mouvements, m’usant les mains et les muscles dans ses répétitions devenue trop naturelle au fils des ans.
Le repos de mon corps m’avait été bénéfique contrairement à ce que je pensais et l’expérience de cette accident m’apprit a me méfier encore plus, travaillant mon acuité auditive et visuelle dans mon lit. J’étais désormais plus que prête à faire couler le sang de mon ennemis.
Plic… Plic… Plic… Le même son que mon sang sur le pavé, il y a huit ans. Plic… Plic… Plic… Une éclipse des plus étranges, tant par sa durée que par son impact sur la vie. Quatre-vingt un jours de nuit profonde qui mena à la destruction de la cité naine. La migration des réfugiés nains me fit prendre ma décision de partir. Trop de populace. Mon père et moi-même allions être réquisitionnés afin de protéger les défenses en cas d’attaque. Les nains n’étaient pas vraiment aimés et les ennemis pouvaient être nombreux en cette période de troubles. Notre capitale détruite et des milliers de nains à la dérive venant chercher une nouvelle vie. Certains virent un présage de fin du monde et se livrèrent au saccage des villages et villes. Blessée dans l’exercice de mes fonctions. De nouveau alitée durant des enneades. J’en vins à croire que j’étais maudite. Plic… Plic… Plic… Voir autre chose a été mon but. Je devais prendre mon envol et suivre un autre chemin que celui que mon père avait tracé à mes dépends. Je fit l'exact opposé de ce qu’il espérait de moi. Plic… Plic… Plic…
Plic… Plic… Plic… Le jour se lève enfin. Je vais pouvoir quitter cette grotte. Il est temps de me mettre en route pour rentrer.
Mais que vais-je bien pouvoir dire à mon frère ? Prendra-t-il bien le fait que j’ai rejoins un groupe d’aventuriers pour voir du pays ? Que je voulais changer d’air ? Que j’ai vu plus de choses que jamais il ne verrait dans sa vie. Ou encore ce que j’ai fait…
MAJ
Bien des choses s’étaient passés depuis le retour de la fille prodigue. Sans s’en rendre compte, elle avait été enrôlé de nouveau dans l’armée au côté de son père, Sigmar Odomar, Thane du clan. En deux en trois mouvements, la naine s’était retrouvé propulser dans un traque des peaux vertes. Elle ignorait comment les choses avaient pu évoluer de cette manière mais c’était le cas. Des peaux vertes… Ceci eut raisons des dernières forces du Thane. La naine qui était en quelques sortes son apprentis. Il était de savoir commun qu’elle prendrait sa place quand il ne se sentirait plus la force de diriger. Et l’heure de la retraite sonna quelques peu en avance. Le dragon l’avait meurtrit plus qu’il ne le désirait et il ne sentait plus sa fringuance de jeunesse. Bien qu’elle eut le titre, l’ancien Thane restait en arrière plan prodiguant ses conseils que seul l’âge et l’expérience pouvaient donner.
Brynhild devint Thane en même temps que le royaume se reconstruisit. Un air de fraicheur soufflait sur le Zagazorn. Un renouveau qui était bel et bien encré dans le coeur de Hardrek Poing-de-Fer. Il comptait sur l’aide de touts ses Thanes pour encadrés la réouverture des frontières aux Longues-Jambes, ainsi que la transition vers les nouveaux cultes. Il fallait aider son propre clan à se relever, pleurer ses morts, panser ses blessés et grandir vers l’avenir prometteur que le roi leur proposait.
La Thane était désormais prête a relever de nouveaux défis.
HRP:
Brynhild Odomar
Nain
Nombre de messages : 135 Âge : 29 Date d'inscription : 31/05/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 102 ans Taille : 1m50 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Mar 30 Juin 2020 - 11:15
Bon je pense avoir fait quelques choses de cohérent.
Merci beaucoup!
Guzandrakka
Ancien
Nombre de messages : 2426 Âge : 33 Date d'inscription : 07/05/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ] Mer 1 Juil 2020 - 14:09
MAJ de la fiche sympa, re-bienvenue parmi nous
N'hésite pas à modifier l'âge de ton personnage qui à dépassé le siècle maintenant !
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Sujet: Re: Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ]
Brynhild du clan Odomar, dite Bryn Odomar, la Louve cuirassée [MAJ]