Le printemps faisait jaillir la vie sur le chemin d’Hasseroi, les fleurs sortaient du sol pour ensevelir les plaines, les monts, les champs, de lilas, de roses, de violettes. Ce temps printanier rendait la Baronnie d’Oësgard magnifique, comme elle n’aurait jamais pu l’être dorénavant, souillée par les pas et les cris de viles gredins dont seules coutumes n’est que la guerre, le sang et les meurtres. Un autre monde, qui se séparait, entre forêt, neiges, désert et plaines. La vie n’était que plus belle quand on l’admirait à sa juste valeur, comme ici. Il ne restait plus qu’à s’imaginer un chant qui berçait nos oreilles d’une douceur inouïe dont rare la connaisse, un chant … elfique à en croire les paroles. Un superbe chant elfique même dont l’Aduram, voisine d’Oësgard la rebelle connaissait. Mais, au bout de quelques temps, ce chant s’intensifia, bravant foule et délicatesse, un gros tambour, rythmait un pas de troupe, que dis-je une armée qui se dirigeait vers cette vile. Des elfes à la peau noire qui traversaient armes aux poings cette région, pillant, dévastant, violant, cette pauvre peuplade. Le temps du désespoir était-il réellement arrivé, où n’était-ce qu’une guerre sainte qui en révélerait bien d’autre.
Le bruit de chevaux aux galops sur cette route qui rejoignait Hasseroi et Serramire était de plus belle avec ce « Yah » qui décrivait un homme pressé. Pourtant, ils étaient trois, un enfant, un homme et une femme, dont le seul objectif était de rejoindre Thaar sans problème, voir plus si les choses le permettait. L’homme ressemblait à un chevalier à son équipement. Un heaume qui lui servait à protéger sa tête des coups ennemis, Rien de spécial n’était à clarifier sur ce casque, il était pour le peu banal. Par contre, ce magnifique tabard dont la fourche grise était posé en son centre en disait énormément sur ce personnage, dont l’estime ne dépassait pas un paysan pour un roi, à l’inverse, elle dépassait le roi pour un paysan. A vrai dire, l’équipement basique pour un chevalier, les deux autres, étaient vêtus simplement. Décidant de passer par les bois, la petite troupe décida de passer par les terres afin d’éviter de croiser ces elfes noirs, vulgairement baptîser « Drow ». ces derniers coupèrent alors à travers la dernière route qui menait à la cîme d’un des monts d’or, afin de pouvoir voir la suite de la route et situé à peu près les drows s’il étaient loin.
« Je pense qu’il est temps de faire une petite pause, arrêtons-nous ici une petite heure. » Indiqua la jeune femme en tournant la bride de son bel étalon noir vers le bas-côté afin de pouvoir s’y reposer une petite heure. Arrivant à bon point, la jeune femme enroûla la bride autour d’un arbre fortement, comme le fit les deux autres.
Se décontractant paisiblement, Grégoire, chevalier errant dont l’écusson est la fourche, fit craquer tout ses os painiblement. Un jeune chien à peine âgé de quelques mois se vit sortir de la sacoche de l’étalon de la jeune femme, Entité, ce chien s’appelait Entité, sa maîtresse s’appelait Hélène et l’enfant s’appelait Charles d’Auchel. Ce chiot était en fait, le chien qu’avait recueilli Grégoire, Jindanor et Hélène lorsqu’ils se sont rencontrés près de la baronnie d’Alonna au sud d’Andelheim. Le jeune grupe se mit sur l’herbe en se reposant un peu, le jeune enfant s’amusa avec le chien, au bout d’un certain temps. Les chevaux s’ébranlèrent de peur et le chiot se mit à couiner en se bloquant sous la jambe de l’enfant . Grégoire, surprit interrogea ses camarades du regard et chercha de l’œil un éventuel indice.
Johann
Ancien
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Sujet: Re: Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann] Mar 11 Aoû 2015 - 20:20
La guerre déchirait cette région qui n'avait connu la paix depuis des années, on aurait presque cru qu'en fait ce mot avait été rayé du vocabulaire des gens qui pouvaient y vivre car quand ce n'était pas les hommes qui s'entredéchiraient ou qui allaient embêter leurs voisins elfiques pour des raisons aussi puériles que les ressources qu'ils avaient déjà - et dont il voulait plus - ou simplement montrer qui avait la plus grosse en la posant sur le champs de bataille, et bien c'était les Elfes sombres qui s'en mêlaient. Elle s'était toujours méfié de ces créatures, elles étaient fourbes et viles pour la plupart et ne servaient que leur propre intérêt - ce qui en passant ne les différenciait au final pas tant que ça du genre humain, à l'apparence près - et qui avaient vu en cette terre dévastée de nouveaux territoires à conquérir et la possibilité d'ouvrir un second front chez les elfes tant que les humains se laisseraient marché sur les pieds. Ah, elle était bien loin l'union de toutes les terres de la péninsule sois la couronne de Trystan, ou les troupes humaines se seraient rassemblaient, peu importe leur blason en une seule et grande armée pour renvoyer les sombres d’où ils venaient. Non, ils n'avaient pas rencontré de résistance notables et agissaient en conquérants.
Mais que diable pouvait-elle donc faire ici ? Apporter la paix n'était pas dans ses envies car aucun ne le ferait pas le dialogue, et bien entendu, la diplomatie n'était pas vraiment dans sa manière d'être, tout comme l'amabilité d'ailleurs. Mais pour une fois il n'avait pas été bien compliqué de choisir un "camps", non pas qu'elle s'appliquerait à participer activement au conflit, ce qui n'allait pas de paire avec la nature de sa compagne, mais plutôt à "alléger" les souffrances de ceux qui ne combattaient pas en distribuant des remèdes "maisons" qui n'avaient rien d'habituel, le tout sous l'influence de cette même compagne qui avait certainement encore une sorte d'idée derrière la tête qu'elle ne lui laissait pas entrevoir clairement avec quelque chose comme "travailler l'ouverture et la tolérance", sauf que l'on ne pouvait pas être beaucoup plus clair !
La bête avait atterrit voilà quelques heures dans les monts d'or, un peu avant le lever du soleil, interrompant le voyage qui se faisait essentiellement de nuit et dans des régions peu peuplées pour éviter d'attirer trop l'attention. Le reste de la journée de la liée bipède était souvent occupé à dormir ou explorer la région, et pour ce cas là, elles avaient trouvé refuge dans un enfoncement rocheux quasiment inaccessible à pied et offrant un abris sûr pour la créature. Et c'est d'ailleurs non loin de ce dernier que les voyageurs avaient trouvé refuge le temps de se reposer, et le bruit qu'ils faisaient n'avait pas manqué de réveiller la créature d'or qui sommeillait à l'intérieur et dont l'odeur finit par remonter au museau des animaux de la petite troupe. Si c'était volontaire de sa part ? Oh, il n'y avait aucun doute ! Tout celà pour forcer son "humaine" à se montrer ! La bonne blague ! Et le mécontentement pouvait se lire sur le visage de cette dernière, ce n'était pas le moment de jouer au jeu du chat et de la souris ! Et quand la créature à écaille avait une idée en tête... A croire que ce trait de caractère lui était venu à force de fréquencer son "humaine" !
Ce fut une femme qui se révéla d'entre les rochers en surplomb du petit groupe, les mains bien en évidence comme pour signaler qu'elle ne venait pas pour se battre, sans pour autant les éloigner de trop de la lame batarde qu'elle portait à la ceinture. Ses cheveux roux, auxquels le soleil emmenait quelques reflés dorés étaient attachés en queue de cheval à l'aide de ce qui semblait être une corde laissant ainsi apparaitre ses oreilles fines et légèrement pointues. Une elfe ? Non, sa tenue d'origine humaine contrastait avec ce fait, le plastron d'acier n'avait rien de la facture elfique, ses bottes et jambières étaient typiquement celles d'un cavalier de l'armée humaine d’antan, d'avant ces guerres civiles, et qui semblaient un peu déparailler avec le reste. Peut-être du pillage de cadavre ? Pourtant elles semblaient faites sur mesure ! Quant à la garde de l'épée, elle semblait avoir connu des jours meilleurs malgré un cuir changé. Elle laissait transparaitre une épée assez ancienne qui pouvait très bien être une lame émoussée qui se briserait au premier échange s'il s'agissait d'une arme classique.
Néanmoins la femme gardait une certaine assurance, mais également une nonchalance digne des plus grands je-m’en-foutistes. Comme si elle n'était pas là par pur plaisir et qu'elle n'attendait que de repartir d'ou elle venait !
"La roche renvoi des échos dans toute la vallée, vous feriez mieux de calmer vos bestioles avant d'attirer tous les pilleurs et autres individus du genre de la région. Les sombres n'ont pas encore ratissé ce secteur, mais leurs premières patrouilles ne sont qu'à une demi-journée de marche." Enfin... Au moins elle les aidait ! Mais à la voir il était sûr que ce n'était pas l'amabilité qui devait l'étouffer celle là ! Le problème était que sa présence n'avait rien eut pour rassurer les bêtes, les chevaux passaient encore, ces bêtes étaient faciles à rassurer si on s'en donnait la peine. Mais tout ce qui touchait de près ou de loin à des clébards. Elle n'aimait pas les clébards ! "Vous devriez calmer vos montures avant qu'elles ne s'enfuient." conclu-t-elle en les désignant du menton.
Se présenter ? Leur dire au moins qu'elle venait en ami ? Enfin... Et bonjour ? C'était pas dur non ? Ca lui aurait arraché la langue peut-être à celle-là ? Visiblement la leçon était difficile !
Louve Noire
Humain
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Sujet: Re: Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann] Ven 14 Aoû 2015 - 9:14
Je suis en route vers Serramire dans ma quête de suivre le chemin de mon maitre et servir mon épée aux services d’un seigneur. Je ne sais pas encore….mais je vais offrir la bas mon service à un homme ou une femme digne d’intérêt. Du moins, digne de mon intérêt personnel ! Je pourrais prouver ma valeur dans la guerre de Oesgard mais c’est un meilleur moyen de me faire tuer facilement. Je sais me battre mais la guerre dépasse mon imagination. Dans mon inconscience, je ne suis pas prête à me battre dans une guerre…Pas pour l’instant.
Je voyage en route de Serramire…puis dans mon voyage je pose mon regard sur les fameux monts d’Or…»
Lyarra marche dans la route qui mène à Serramire, apprécie avec joie la nature sauvage de ces lieux. Son regard se pose sur les monts d’or, fasciné de voir l’imposante montagne qui marque sa domination sur les races mortels. Ainsi, la guerrière admire les œuvres des dieux de façonner le monde de cette façon, d’agrandir une montagne et de faire les océans. Dans sa tête, Miradelphia est un immense continent mais les autres régions du monde inexploité l’intrigue encore plus…cependant, sa curiosité ne pourra pas amener la jeune femme dans des contrés inexplorés….Peut être un jour.
Pour le moment, la femme reste planté devant la montagne et décide de la visiter. Lyarra franchit en premier lieux les arbres recouvrant bien son manteau en fourrure autour d’elle. Ses mains s’agrippent sur les roches escarpées, monte sur les rocher avec difficulté pour voir ensuite les premières hauteurs. Malgré le froid, elle sent son corps bruler de mille feux, mais la curiosité encourage Lyarra de dépasser ses limites. Ainsi, la guerrière ne cesse de monter en altitude, affrontant les obstacles dangereux. Après les bonnes heures d’efforts, elle s’arrête devant un mini plateau décoré par quelque arbre. Ainsi, elle avance, aperçoit un magnifique panorama avec cette océan de pins qui recouvre les vallées montagnards.
Ainsi, elle regarde le paysage au loin pour ensuite poser son regard sur une famille qui font halte dans la montagne, de l’autre côté, une rousse qui descend de ses escarpements. Les deux individus portent deux armures, ainsi, elle a affaire à deux guerriers. Intéressants pour la jeune guerrière. Son regard se pose ensuite sur les animaux qui rompt le silence de ce petit sanctuaire.
Puis, la belle rousse accompagne ce vacarme par ses paroles agressive. Vive le silence ! Agacée par ce bruit, Lyarra décide de rompre ce vacarme par une mélodie. La guerrière sort une flute en bois, façonné par ses mains. Le becque sur sa lèvre pulpeuse, le souffle traverse le creux, les mains bouchent les trous désigner et une douce chanson raisonne dans toute la montagne. Le rythme musical accompagne avec douceur le souffle du vent pour former ensemble une douce symphonie Ainsi, la mélodie détends l’atmosphère...voir les animaux.
Grégoire de Rimbert
Humain
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Sujet: Re: Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann] Ven 14 Aoû 2015 - 15:55
La vue de cette femme en haut de cette endroit fut tout de même surprenant, cette femme était un ou deux mètres au-dessus de leur tête et puis elle pouvait risquer gros à tomber de cet endroit. Pourtant, d’où venait-elle et comment avait-elle atteint une grotte n’effleurait pas les lèvres de ses humains. Elle mit ses mains en évidence pour prouver qu’elle n’était pas là pour guerroyer, c’est ce qui arrangeait bien le chevalier, devoir combattre une femme n’était pas dans ses objectifs, même si cette dernière ressemblait à une semi-elfe. L’allure de cette femme faisait légèrement sourire le chevalier, la femme était assez attirante par sa beauté, malgré cela, rien n’émoustillait ce grand gaillard. C’était plutôt le jeune homme, qui, en plein dans les hormones fixait cette demoiselle.
"La roche renvoi des échos dans toute la vallée, vous feriez mieux de calmer vos bestioles avant d'attirer tous les pilleurs et autres individus du genre de la région. Les sombres n'ont pas encore ratissé ce secteur, mais leurs premières patrouilles ne sont qu'à une demi-journée de marche." même si c’était une aide, le ton employait était assez rabaissant pour Hélène qui réfléchit un court instant, mais en resta tout de même là. Par contre, le son de cette flûte gêna tout de même la rousse, la sensation d’être encore plus méprisée. C’est vrai, avec ce son de flûte c’est comme si ça disait, fermer vos gueules. Mais comme cette bonne femme l’a dit, il faut se taire, les drows ne sont pas loin.
« Ne vous inquiètez pas douce damoiselle, je m’occupe des chevaux ! Je n’étais pas au courant de l’arrivée des drows dans ce secteur, merci du renseignement ! » répondit Grégoire gentiment en faisant une légère révérence.
Après cela, le jeune chevalier se mit en marche et tenta tant bien, que mal a calmé ces bêtes en tirant sur les brides. Pourtant l’un chevaux ne daignait pas se taire, et Grégoire dû les déplacés pour que le plus têtu des trois renoncent à ce bruitage incessant. Grégoire rattacha accompagnait de son ecuyer les chevaux pour dire qu’il ne se sauve pas. Pendant ce temps, Hélène, à son tour, s’avançait à grand pas près de cette dame qui s’amusait à se foutre d’elle, elle la relooka alors rapidement. Puis, lui dit.
« éviter de faire du bruit s’il vous plaît, Les drows ne sont pas loin et nous n’avons pas envie de les voir déboulés ici. » prononça Hélène avec son air de méchante. Après avoir attaché les chevaux, Grégoire s’avança vers cette dame, puis s’arrêta juste en dessous d’elle pour lui dire. « Mais, dites-moi, comment avez-vous fait pour monter là-haut ? »
Johann
Ancien
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Sujet: Re: Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann] Ven 14 Aoû 2015 - 18:29
Voulaient-ils vraiment mourir ? Car elle était en droit de se poser cette question, ils devaient avoir de sérieuses pulsions suicidaires pour ainsi réagir ! Au moins l'homme en armure pris le conseil sérieusement et se hâta à calmer les bêtes par la force. La force pour faire taire la peur, celà ne marchait qu'un temps avec les chevaux. La douceur était bien plus efficace car une fois rassurées les bêtes seraient légèrement plus difficiles à effrayer puisqu'elles avaient vaincu cette peur une fois. Ce qui ne manqua d'ailleurs pas de faire soupirer l'ancienne cavalière... Les chevaux étaient des bêtes très intelligentes, et l'on pouvait leur faire faire tout ce que l'on voulait une fois la relation de confiance établie, même quand ils étaient trop vieux pour réussir. A y repenser, la nostalgie s'installa quelque peu, prenant la direction de sa vieille jument qui l'avait suivie jusqu'au bout du monde sans broncher, sans rien demander et ficèle jusqu'au bout. Cette brave bête avait été plus fidèle et plus respectueuse que presque n'importe quel être humain.
La question se posa de nouveau avec la flutiste qui n'hésita pas à leur jouer son petit air pour bien confirmer qu'un attroupement avait lieu ici même ! Ah c'était beau... Non en fait elle perdait son temps ici, clairement ! Autant repartir d’où elle venait sans demander son reste avant que les pillards ne viennent pas là, même si jamais ils n'y arriveraient pas avant son départ prévu. Elle aurait du les laisser se débrouiller dès le début ! Après tout pourquoi aider un peuple qui vous avait rejeté en tout premier lieu hein ? Elle ne leur devait rien ! Mais ce n'était certainement pas l'avis de la dragonne qui dans le duel mental qui l'opposait à son "humaine" gagnait quasiment toujours, après tout, ne dit-on pas que la raison finit toujours par l'emporter ? Surtout face aux vieilles rancunes !
Elle finit par s'accroupir sur son promontoire en regarda la femme rousse qui accompagnait l'homme en armure faire le nécessaire auprès de l'humaine qui s'approchait en jouant de son objet, puis son regard se posa dans celui du jeune humain qui la dévisageait avec insistance, son regard d'or se plongeant dans le quelconque du gamin, comme pour le forcer à le détourner de gêne. Ce petit jeu, c'est à dire celui de gêner le pauvre garçon fut interrompu par l'humain en armure, qui s'était approché pour se placer juste en dessous d'elle. Comment elle était monté là haut ? Et bien c'était une bonne question ! En volant bien entendu, comment voulait-il qu'elle soit arrivé par là ?
"Par les airs, c'est toujours plus simple." lâcha-t-elle, comme si elle se moquait ouvertement de lui. "Ou alors peut-être comme n'importe quel être bipède normalement constitué ?" Le ton n'était absolument pas moqueur, juste... Atrocement neutre. Certainement que cette dernière disposait d'une corde dans son attirail de voyage qu'elle devait avoir laissé là ou elle campait.
Elle finit par se relever et de disparaitre dans le relief juste derrière elle, faisant juste assez de bruit pour que l'on sache qu'elle était encore présente. Elle ne mis que peu de temps à revenir avec une corde partiellement lovée sous le bras, l'autre bout certainement accroché au quelque part lui ayant certainement permis de monter la première fois, si cette théorie était celle retenue par l'humain en face d'elle.
"Je ne sais pas dans quelle direction vous comptez aller, mais vous devriez être prudent quant aux chemins que vous emprunterez, la montagne réserve souvent trop de surprises. J'ai cru voir des éboulis si vous allez en direction des Terres d'Oesgard." Elle désigna du menton la direction des dites terres. "Mais ils n'aiment pas trop les déserteurs ou ceux qui fuient le combat par là bas. Vous devriez faire attention et éviter de vous faire trop connaitre, si vous apparteniez à une des armées qui ont essayé de combattre les elfes sombres."
Après tout, pourquoi un homme en armure qui ne pouvait être qu'un soldat se baladait-il ainsi avec une femme et un gamin dans le trou du cul du monde ? De plus l'homme avait un accent d'une région proche - contrairement la "semi-elfe" qui avait un accent étrange allant vers celle du centre péninsulaire avec pointe d'accent plus "elfique" - donc entre le mercenaire et le soldat il n'y avait que peu de chance de se tromper. Peut-être que son blason étrange représentait l’emblème de son ancien régiment. D'ailleurs son regard était porté dessus quand elle avait prononcé ces mots.
L'autre humaine ? La flutiste ? Elle l'avait laissé en prise avec la femme qui accompagnait le chevalier. Après tout, elle était bien là pour faire "ami-ami" non ? Alors pourquoi ne pas laisser venir et tout simplement attendre que ça passe ? Ce qui est vrai était vraiment tout l'opposé de la définition de "faire ami-ami" !
Louve Noire
Humain
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Sujet: Re: Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann] Dim 23 Aoû 2015 - 13:14
Assise sur son rocher, Lyarra continue de jouer sa douce mélodie, peu préoccuper de ses confrères. Pour dire, elle s’en fout royalement, la guerrière est dans une transe musicale en jouant avec sa flute. Dans cette mélodie mélodieuse, douce et jouissive ! Une étrangère rompt la ritournelle par un ton sec, strident, voir désagréable !
Pour un petit moment, la jeune femme n’a pas envie de répondre à sa méchanceté. Les elfes noirs ? Ils ne risqueront pas à venir au Mont d’or, il y a trop d’humain en patrouille. Puis, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ? Pourquoi se soucier de chaque instant quand la mort va venir un jour ou l’autre nous chercher… Pour beaucoup, elle peut paraitre conne dans cette pensée, mais Lyarra adopte une philosophie que la mort va venir dans n’importe quel moment. Alors, à ses yeux, la jeune femme ne se prend pas la tête de paniquer par un ennemi proche. De toute façon, la jeune femme a vue des morts, tuer quelque drow pillards ou des profiteurs humains…Puis peut être la flute va permettre d’attirer des combattants, une occasion d’améliorer son combat.
Un long soupire s’échappe de ses lèvres et fixe la jeune femme, rivé sur ses yeux.
"Parlez d’un ton cassant est ce nécessaire ? Quoi les Drow sont ici…Je le sais fort bien mais ils ne prendront pas le risque de venir jusqu’au mont, l’ascension est dangereuse et un fort humain est à côté. Ils ne prendront pas le risque de venir….Les pillards si, c’est plus dans leurs domaines.
Peut-être que je fais ça pour tuer quelque pillards…un attrape pillard peut être ? Mhhhh….Oh et merde je n’ai pas d’ordre à recevoir.je fais ce que je veux…Si vous avez tant peur…partez d’ici….et m’interrompez pas dans ma mélodie."
Après sa parole, la jeune femme se lève et avance en direction de son interlocutrice. Elle adresse un dernier regard avant de descendre en bas. Peu à peu, elle s’approche du groupe d’en bas pour rejoindre une autre rousse et un homme en armure…Obligé de passer par là pour aller dans la grande route qui mène à Serramire….Sauf si…
Grégoire de Rimbert
Humain
Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 30/06/2014
Sujet: Re: Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann] Ven 18 Sep 2015 - 22:06
Grégoire savait très bien la route pour Hasseroi, pourtant il écouta attentivement, histoire de ne pas couper cette personne dans ses belles paroles. Il est vrai que le chevalier avait fuit, comme l’armée restante en quelque sorte, il ne pouvait faire que cela. Fuir ou mourir, telle est la question dont les réponses des vivants sont parfois source de grandes discussions. Dans toute sa bonté, l’humain sourit à toucher ses oreilles. Il avait fait ses deux quêtes pour le Marquis et il était plutôt fierté pour cette réussite. Les quelques éboulis qui le séparaient n’engendrerait pas grande perte de temps entre lui et Hasseroi, Il s’était tout bonnement présenté à Aymeric avec deux personnes pour préparer son aventure.
Cette femme fixa l’emblème du jeune chevalier et il ne put réagir que simplement en le touchant simplement, Est-il choquant à ce point de voir un chevalier avec un écusson de ce type ? Après tout ce n’est qu’une fourche, c’est ce qui est dans le cœur qui doit être vu, pas l’extérieur Pensa le blondinet.
« à vrai dire, j’ai déjà fait le chemin une fois, je me suis d’ailleurs perdu plusieurs fois. Dit-il d’un air plaisantin. Enfin, je ne me perdrai plus … ou du moins je l’espère. Oh, vous fixez mon écusson ? à vrai dire, je l’ai choisi pour me représenter, je suis un chevalier paysan et j’ai décidé de me battre pour eux. »
La rousse pendant ce temps, commençait à se chamailler avec cette flûtiste malhonnête et désagréable. Bien qu’elle le soit aussi, comme à son habitude, Hélène prit les grands chevaux assez facilement et fixa cette personne étonnée Mais pour qui se prend cette mégère à me parler comme ça ? Je vais lui claquer ma main dans sa tronche elle fera moins la maligne dans deux secondes.
« Vous allez me parler autrement, je vous demande juste de baisser d’un ton, maintenant si vous voulez régler ça autrement pas de problème ! » Hurla-t-elle comme à son habitude.
Quand son maître expliqua la fourche le jeune écuyer sourit puis se tourna vers Hélène qu’il ne connaissait que depuis très peu. Il savait depuis quelques jours qu’elle avait un tempéremant très dur parfois et aujourd’hui en était encore la preuve. Le jeune humain se rapprocha des deux femmes qui étaient prêtes à en découdre en toute neutralité.
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Sujet: Re: Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann]
Les monts d'or tremblèrent sous ses pas. [Lyarra et Johann]