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| La quantité se mesure. La qualité s’apprécie | Lyarra Courevent | |
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Azénor d'Anoszia
Humain
Nombre de messages : 362 Âge : 32 Date d'inscription : 16/03/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 19 ans (né en 980) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: La quantité se mesure. La qualité s’apprécie | Lyarra Courevent Mer 21 Oct 2015 - 12:53 | |
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Flashback An 4 du 11eme Cycle (Ellipse) ~
Si la vie à Diantra était relativement paisible, la jeune et fougueuse Azénor la trouvait plutôt ennuyeuse voir pénible. Loin de ses repères méridionaux, de ce climat chaud qui l'avait vu naître et découvrir le monde, la fillette se plaignait de la lenteur des jours et de la maussade atmosphère de la capitale en Péninsule. Son occupation favorite consistait à épier les petites princesses, qu'elle prenait plaisir à chasser dans tout le palais sans jamais vraiment pouvoir les côtoyer. Mais son temps étant surtout consacré à sa rigoureuse éducation de Dame en devenir, ce qui n'avait pour résultante que d’excéder la jeunette qui faisait preuve d'un caractère bien affirmé pour son âge. La demeure royale n'était guère lieu de rencontre et Azénor, qui brûlait déjà de découvrir le monde, se languissait de ne pas trouver acolyte à la hauteur de ses espérances. Oui, il y avait son imposante fratrie, qu'elle chérissait de toute son âme, mais en son fort intérieur, l'enfant avait besoin d'élargir son entourage.
Par bonheur, cette attente s'était vue comblée par la rencontre avec la descendante d'un mercenaire de passage en la cité, une demoiselle farouche prénommée Lyarra. Elle n'avait que quelques années de plus que la petite Anozsia, quasiment rien pour les deux jeunes qui très vite finirent par devenir inséparables. On ne pouvait plus croiser l'une sans que l'autre ne la suive comme une ombre ou la précède pour préparer un énième coup. Aussi puissante était devenue leur amitié, aussi brève était la présence de Lyarra à Diantra. En effet, son retour en Oesgard était plus qu’imminent et cela ne manqua pas de renforcer la complicité des deux galopines qui avait trouvé en l'autre une sœur de cœur au statut irremplaçable. Le moment des séparations fut lourd de tristesse, chacune promettant à l'autre de promptes retrouvailles, leur chagrin mutuel laissant un vide dans leur quotidien devenu réciproque.
Les jours, les énnéades, les mois sans Lyarra à ses côtés semblèrent d'infinis gouffres de souffrance et de solitude pour Azénor qui n'aspirait qu'à retrouver sa comparse. Certes elles entretenaient une relation épistolaire suivie et exaltée, mais ces nouvelles écrites ne valaient en rien le ravissement de la présence de la jeune et déjà vagabonde, souvent peu disponible de part ses moult déplacements et la rigueur de son train de vie. Leur attachement demeura intact. La moindre missive en provenance de Serramire faisait exploser la petite fleur d'une joie sans égal. Aussi telle ne fut pas sa surprise quant à l'aube du jour célébrant la 13eme année de sa naissance, son tant aimé père lui annonça, non sans déjà connaître l’allégresse qui emplirait son rejeton, de rassembler prestement ses effets car sous peu ils quitteraient Diantra pour partir vers le Nord. Non sans en savoir plus, Azénor sentait au fond d'elle que ce serait l'occasion rêvée de revoir sa Lyarra adorée.
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| | | Louve Noire
Humain
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| Sujet: Re: La quantité se mesure. La qualité s’apprécie | Lyarra Courevent Ven 30 Oct 2015 - 22:32 | |
| « A Oesgard, cet été est une sale période, le vent froid qui vous congèle les os. La peur au ventre de ne pas survivre au climat rude de l’hivers. Un élément perturbateur vous fait basculer la vie en trépas. Puis la journée est plus courte, la nuit est susceptible d’attirer les bandits ,ainsi,la peur de la mort est constante pour la populace.
Néanmoins, mon cœur se réchauffe. Ma sœur de cœur arrive. Elle va m’oublier l’hivers lugubre du nord. Son cœur de Diantre ira chauffer mon cœur froid du Nord.» Le château de la ville se dresse devant la petite adolescente de quinze ans. Lyarra est assise sur une caisse, en tailleurs. Sa tenue en cuirs noirs accompagné par sa longue cape en fourrure protège le froid d’Oesgard qui tente de geler son corps. Le vent balaye sa longue chevelure ébène, ses yeux bleus fixent la grande porte du château.
Les citoyens fixèrent la demoiselle, marmonnant des entendue envers la jeune femme. Que fait-elle ? Pourquoi assise en tailleur ? Pour un arc à côté d’elle. La jeune femme ne prend pas la peine d’écouter, elle trouve cela inutile, c’est une perte de temps à ses yeux. Sa pensée se tourne sur le rythme de son cœur, elle bat rapidement, saccadé. L’attente est longue, horrible et son maitre mets du temps à venir. Il sait que la jeune femme veut une chose, retrouver sa sœur de cœur.
Puis une main se pose sur l’épaule de la jeune fille, son regard rivé sur le siens. Un regard froid, colérique, mécontentent de l’attente que son maitre fait subir à sa jeune élève. Boudeuse, elle retire sa main de son épaule et dit d’un ton exaspéré.
« Cela fait des heures que je l’attends ! Arrêtes de boire dans ta taverne pour te réchauffer et commencer ta « mission » de protection sachant clairement que tu vas glander et dormir ! Oh que tu m’énerves !»
Le maitre rit, ébouriffe son épaisse chevelure d’un air taquin. Sans attendre, il avance en direction de la porte du château, le regard rivé sur les gardes et se présente. Lyarra reste en arrière. Le vieux loup prend une altitude guerrière, fier avant d’énoncer sa venue.
« Je suis Edouard Marchehurlant, dit le vieux loup, le seigneur Anoszia m’a fait appel pour accompagner et protéger sa fille, mademoiselle Azénor Anoszia. »
Les gardes ouvrent la porte du château, le vieux loup avance tâtonnant le fourreau de son épée. La jeune fille suit son maitre d’un pas de loups, arc en main. Le couple suit le grand maitre du château, Les lumières des torchent illuminent ses vieilles pierres du château, un château rustique. Puis, le guide montre dans les grands escaliers à laquelle le petit couple se dirige vers les grandes salles des invités. Porte ouverte, la jeune femme étire ses bras laissant voir la courbure féminine qui ne cesse de se développer.
Gardant son calme, la jeune femme sent son cœur suivre le même rythme, l’excitation est à son comble. Non, elle ne peut pas rester calme. L’attente est trop longue. Les souvenirs de ses séjours à Diantra à ses côtés sont un pur bonheur. Puis, les bruits de pas retentissent et de plus en plus proche. Ainsi, une jeune fille se dresse devant le couple. Lyarra se retourne, regarde et s’élance vers Azénor rompant radicalement la convention des nobles. L’attente est trop longue pour rester sur de telle futilité.
« Azénor ! te revoir est une grande joie et heureuse que ton père te laisse la liberté d’être avec nous ! Ma belle demoiselle d’honneur
Dernière édition par Lyarra Courevent le Ven 27 Nov 2015 - 21:42, édité 2 fois |
| | | Azénor d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: La quantité se mesure. La qualité s’apprécie | Lyarra Courevent Lun 23 Nov 2015 - 9:42 | |
| - Spoiler:
Du coup j'ai laissé longtemps le sujet ouvert sans réponse et je n'ai point pensé à te corriger mais... C'est en été !:p On peut cependant admettre que même dans le nord ce soit une saison pourrie, selon l'appréciation quoi. Bref, mes excuses quant au temps d'attente ma belle !
Pris de court peu avant le dit départ, Arichis n'avait pu donner suite à sa proposition d'accompagner sa fille, d'importantes affaires devenues plutôt urgentes le retenant à Diantra. Pour d'évidentes raisons de sécurité et surtout par respect pour ses valeurs résolument tournées vers la famille, il aurait préféré qu'Azénor reste en la capitale avec lui et le restant de la fratrie Anozsia. Cependant il savait la signification de la promesse qu'il avait faite à son enfant, devenue radieuse et plus qu'impatience à l'idée de cette escapade. Il avait mandé une raisonnable escorte afin de se rassurer et de permettre l'accomplissement de cette vadrouille en de bonnes conditions. Il ne s'écoula même pas une énnéade avant que le groupuscule ne prenne la route à dos de coursiers filant comme le vent vers ces terres que la petite ne connaissais que le nom, entendu dans les comptines ayant bercé son enfance.
Sa garde rapprochée s'étant déjà rendu en Oësgard, ils surent éviter les itinéraires délicats, quitte à chevaucher une demi-journée de plus. Ainsi le trajet se fit sans encombre notable, même si les 7 jours de voyage parure une éternité à Azénor qui brûlait de nervosité à l'approche de leur lieu de chute. Le temps se fit nettement moins clément, malgré la saison d'été qui réchauffait les terres péninsulaires, aussi quand ils passèrent le sud des Monts Corbeaux, la différence se fit plus que notable. Pire encore lorsque les vénérables Monts d'Or de l’extrême Nord des territoires humains se dressèrent devant eux, ultime passage vers la Sgardie, on eut dit que l'hiver frappait déjà aux malheureuses portes de ses habitants.
Aussi malgré l'air frisquet et les tumultueux vents qui venaient les frapper, le cœur d'Azénor se réchauffait de l'intérieur, songeant aux retrouvailles qu'elle allait vivre sous peu. Enfin, ils aperçurent au loin un très modeste édifice, à l'écart de la ville d'Amblère qu'ils venaient à peine de traverser. On distinguait au loin un comité d'accueil grandissant, tandis que la compagnie se lançait dans une dernière chevauchée. Bien qu'épuisé, le groupe faisait preuve d'une joie palpable et communicative, des huées exaltées et rieuses se mélaient à des sifflements dignes d'une grande victoire. La cohorte posa pied à terre dans une même cacophonie.Les hauts dignitaires d'Arichis se confondaient déjà en salutations cérémonieuses, offrant avec soulagement la bride de leur montures éreintées. La Fleur de Velmone s'était déjà faite repérer par celle à qui elle venait rendre visite, sans surprise elle détala sans s'inquiéter des convenances en direction de sa sœur de cœur qui lui souhaitait la bienvenue.
« Lya ! Ma Lya ! » Hurlait-elle les larmes aux yeux, tout sourire pourtant, en se jetant dans les bras de son acolyte. « Tu m'a tellement manqué. T’étreindre à nouveau fait d'aujourd'hui le plus beau jour de mon existence... » La petite était un peu trop émue pour continuer à parler, elle réfugia sa tête contre l'épaule de Lyarra et étouffa un hoquet.
Dernière édition par Azénor d’Anoszia le Mer 2 Déc 2015 - 11:05, édité 1 fois |
| | | Louve Noire
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| Sujet: Re: La quantité se mesure. La qualité s’apprécie | Lyarra Courevent Lun 30 Nov 2015 - 8:26 | |
| Lyarra saisit au vol sa belle protégée, ses joues virant au pourpre, touchées par l'amour d'Azénor. Délicatement, ses bras entourèrent son amie, piégée par la tendresse qu'elle portait à sa sœur de cœur. Rien au monde ne pouvait estomper tout l'amour qu'elle lui portait
D’un geste maitrisé, sa main venait caresser la chevelure de sa belle, puis, elle repoussait délicatement son étreinte. Le doigt de Lyarra soulevait le petit menton de la noble, retirant avec douceur ses larmes qui perler au joue. D’un instinct maternel, L’adolescente déposa un baiser sur son front, voulant la rassurer.
« Ma joie est plus grande de sentir la chaleur de ma sœur entre mes bras. Tu m’as réellement manqué, te voir me semble tout droit sortie d’un rêve. » disait-elle d’une voix joyeuse « Tu commences à devenir une belle femme, tu dois attirer la convoitise des hommes maintenant. Par les dieux que tu as changés. »
Quant au vieux loup, il resta à l’écart, son regard était rivé sur la petite enfant. Il ne souciait pas de la petite noble, préférant de se reposer ou dormir. Ce mercenaire avait une confiance aveugle pour sa fille adoptive, elle était sa fille adoptive et acquis tous les savoirs de son maitre pour se protéger.
Pendant ce temps, Lyarra venait joindre la main d’Azénor, l’attirant à l’extérieur de la pièce. Rapide, la jeune femme empruntait les nombreux couloirs du château pour se retrouver à l’extérieur de la grande bâtisse. Elle croisa son valeureux cheval : Harold. Sur l’animal, un sac ne demandait qu’â être utiliser.
« Faudra retirer tes vêtements et que tu enfiles ça…Ça risque d’être un peu grand mais mieux pour faire nos escapades. J’ai une idée de monter une petite montagne. Et si tu as le courage…On ira chasser. Qu’est que tu en dis ? » portant son gros sac sur épaule.
Sans perdre le temps, Lyarra mena son amie dans une chambre. Discrètement, dans un silence profond, Elles longèrent les couloirs tels que des voleuses en quête d’or. Puis, elle entrouvrit une porte et voit deux couples en train de se faire plaisir. Son regard se tourna vers Azénor pour faire signe de ne pas faire du bruit. Les deux dames avançaient et rentra dans une chambre vide.
« Allez faut que tu enfiles ça et on file faire notre escapade. Et personne ne te regardera ne t’en fais pas, je surveillerais la porte. »
En l’attendant, L’adolescente profitait pour fouiller la chambre, désireuse de connaitre les secrets du locataire. Ouvrant la porte d’une commode, elle trouva un étrange objet, une peau de boyau à la forme de Vessie. L’objet mystérieux relevait au soleil du jour, Lyarra se retenait de rire.
« Oh Oh oh ! Nous avons un objet très intéressant. Ma petite Zeze tu connaitra ça dans les temps qui suivent. »
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| | | Azénor d'Anoszia
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| Sujet: Re: La quantité se mesure. La qualité s’apprécie | Lyarra Courevent Mar 15 Mar 2016 - 11:26 | |
| - Spoiler:
Tu me pardonnes ? *.*
A peine était-elle arrivée en ces terres inconnues ayant abrité la venue au monde de celle que la petite considérait comme membre à part entière de sa fratrie, que déjà la furie Lyarra l'emportait vers de nouvelles péripéties qui -elle en était déjà certaine-, ne manqueraient pas d'alimenter leurs souvenirs communs. Cette fugace pensée lui tira les joues vers le ciel, tant elle savait que les moments en compagnie de son amie lui étaient précieux et le seraient à jamais. Au pas de course, elle atteignirent une cour extérieure où se trouvait la monture de Lyarra, qui toujours aussi prestement retira le paquetage qu'il portait sur son échine. L'adolescente en sorti un tas de fripes odorantes et ternies par la saleté, en proposant à Azénor de les revêtir dans l'optique de s'aventurer au dehors.
« Tu n'es pas sérieuse Lya ! » S'offusqua la petite noble, s'amusant avec délice de jouer les princesses en terre modeste. « Effectivement, j'aurais l'air d'une carpe perdue dans un filet dans tes atours, mais je préfère ne pas salir ma toilette, Père serait fou de rage si je rentrais d'ici toute crottée. »
Les deux filles retournèrent dans la bâtisse en quête d'appartements libres afin de se préparer quant au départ pour la montagne. Le castel était petit mais accueillait moult invités en cette saison, aussi elles mirent un certain temps à trouver une cellule libre. Celle-ci était à l'image du reste de la demeure, rustique mais convenable, la pièce ne contenait quelques rangements taillés dans de lourds bois et un lit tout aussi massif. Cela contrastait avec l’opulence de Diantra et pire encore, des terres du Sud qui croulaient sous l'ornementation... Azénor entreprit de retirer sa tunique de voyage, ne s'inquiétant guère de la présence de Lyarra et de la pudeur qu'elle aurait pu exprimer. Elle enfila sans sourciller les braies et la chemise qui lui tombaient bien trop bas et bien trop large pour sa frêle carrure. « On dirait un petit garçon habillé avec les défroques de ses aînés ! » Ria la petite fleur de Velmonè en agitant ses bras dissimulés. Mais son acolyte avait plus l'air amusée par autre chose, en fouillant dans le mobilier elle avait mis la main sur « un objet très intéressant », l'Anoszia ne put réprimer sa curiosité enfantine et s'approcha de la commode ouverte.
« Qu'est-ce donc ? » Questionna t-elle en saisissant la chose du bout des doigts. C'était plutôt léger, quelque peu rugueux mais sinon doux au toucher. « Je n'ai guère envie de connaître ce truc, c'est dégoûtant ! » La petite le laissa tomber par terre et voyant son amie se poiler à s'en tordre par terre, elle devina elle tombée dans le piège mutin que Lyarra lui avait tendu. Parfois sa maturité la faisait jouer des tours à Azénor, qui, tout juste sortie de l'enfance, avait l'innocence de son age comme protection. « Tu es incorrigible, Lya. Bon allons, Je suis prête à partir ! »
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| | | Louve Noire
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| Sujet: Re: La quantité se mesure. La qualité s’apprécie | Lyarra Courevent Ven 6 Mai 2016 - 12:06 | |
| La surprise d’azénor fit rire Lyarra. Azénor était innocente, la petite guerrière avait perdue depuis longtemps l’innocence. Sa blague n’était pas glamour, ni Néérite et pour certain noble, c’était humiliant. Néanmoins, Azénor était loin d’être la petite fille frivole, superficiel et fleur bleue comme beaucoup de fille issue des bien née. Elle était bien différente ! De ce fait, Lyarra appréciait Azénor.
« Tu es prêtes, tant mieux. Je vais te faire découvrir mon monde, on va chasser et se balader dans la forêt d’Oesgard. Ce n’est pas dangereux, mais, tu devras suivre mes conseils ! » dit-elle en levant le doigt pour bien accentuer la dernière phrase.
Sa main se joignit à celui d’Azénor, l’entraînant dans sa marche. Elles prirent différents couloirs pour arriver devant la cours et se dirigea vers son cheval attaché à un poteau. Elle fit signe à Azénor de monter en première. Et, en parfaite gentleman, elle l’aida à se hisser sur la monture. Peu de temps après, Lyarra monta l’animale comme une véritable Amazone, ses pieds s’enfoncèrent dans l’étriers et ses mains joignit les rênes en serrant Azénor avec ses bras. Azénor ne risquerait pas de tomber ce qui rassure Lyarra.
« En route, Mademoiselle »
Rapidement, l’animal trotta dans la cours et se dirigeant dans les grandes rues de la ville. Les citadins évitaient le passage du cheval, Lyarra adoptait une posture fière, voire provocante. Certains, personnes regardaient les deux femmes avec surprise en raison de l’attirail du cheval : Arc, arbalète et épée à une main) Les deux femmes ne passaient pas inaperçut. En atteignant la grande muraille, elle sortit de la ville pour se diriger dans la profondeur de la forêt d’Amblère.
Lyarra se sentait bien dans la forêt, elle permit de s’isoler du genre humain et renaitre de nouveau. Elle était quelquefois sociale, parfois, elle demeurait très solitaire. Au cours du voyage, elle évita une partie de la forêt, un souvenir pesant la hanta de nouveau, la jeune guerrière ne voulait plus revoir les images torturées qui la hanter depuis quelque temps. Sa main tremblait légèrement, témoignant d’un traumatisme récent.
Il fallait quelque minute pour que Lyarra se dirigea dans une maison d’une guérisseuse, elle usa de sa magie pour soigner les blessures et les maladies étranges. Plusieurs fois, son père et sa guilde firent appel à la guérisseuse. Son talent sauva nombreux hommes d'armes dont la chance de survie s'approcha de Zéro. La guérisseuse entretena une belle relation avec Lyarra, parfois, la jeune adolescente se montrait utile dans ses taches quotidienne.
Elle descendit de son animal, aidant Azénor à descendre. La guérisseuse accueillit les deux jeunes filles en exprimant un sourire radieux malgré son nez crochu et ses rides de la quarantaine.
« Bien le bonjour mes petites dames. Tu emmènes ton amie dans la forêt ! Fais gaffe petite Lyarra..Elle n’est pas habituée.
« Ne vous en faites pas, Lissandra »
« Toute façon, c’est ta responsabilité » fit elle d’un geste de la main pour appuyer sa parole « N’hésites pas à te réfugier avec la petite demoiselle, je vous préparerais une Tisane »
« Merci ! » dit-elle en sortant son attirail de chasse.
Son cheval se fut attaché à un poteau, les armes furent déposés sur le sol. Lyarra prit son arc et des flèches, puis, elle tendit une petite arbalète adaptée pour Azénor. La petite guerrière n’hésitait pas à montrer l'utilisation de l'arbalète, accompagné par quelques conseils.
« Bon, belle chasseuse, je t’explique ! tu prendras ce petit arbalète, il est léger et simple à recharger. Tu dois tirer la corde et mettre le carreau dedans. Tu vises et tu tires. C'est très simple! Deux règles ! tu ne t’éloignes pas de moi ! ne vise pas l’arme sur moi ! Voilà ! Allez, on y va !»
Puis, les deux filles partirent en chasse.
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