le calme d'un soir d'été [Elia Courevent] (FINI)

Karfias, deuxième mois d'été
An 17 du XIe Cycle

Eänwen comme à son habitude s'était levée avant le soleil avait mis à cuire la brioche pour ses client en attendant que ceux ci se lèvent et que le cuisto prenne le relais. Elle continue sa routine en se lavant le visage à l'eau froide puis en enfilant sa tenue de pêche. Aujourd'hui elle ne partait pas au large mais juste suffisamment loin pour attraper de quoi cuisiner pour le repas du midi et du soir.

La pêche ne fut pas aussi bonne qu'elle l'avait espéré. Elle devrait s'aventurer entre les roches pour espérer compléter le tout avec des coquillages.

Les roches et coraux avaient des chances d’abîmer la barque qu'elle utilisait. Bien que l'auberge marche extrêmement bien elle ne voulait pas risquer de perdre de l'argent dans des réparations. C'est en plongeant pour récupérer des coquillages accroché à des roches qu'elle aperçut quelque chose briller au fond de l'eau. Habituellement elle se serait arrêté et serait aller chercher cet objet mais elle était pressée par le temps et ne voulait pas risquer que le poisson tourne.

Demain elle prendrait le temps d'aller le chercher. Pas grand monde ne venait dans ce coin là même les amateurs de crabes n'y mettaient pas les pieds. Elle repartit sur son embarcation persuadé que ce trésor n'aurait pas disparu.

Elle revint sur le rivage retrouva son âne vida sa récolte dans les paniers prévus à cet effet et repartit vers l’auberge. Elle s’arrêta en chemin prendre des légumes et quelques fruits de saison à une ferme voisine.

A son arrivé l’Auberge était calme les tables du petit déjeuner vidée quelques clients bavardaient et les cuisines attendaient les vivres. Elle s’empressa de leur donner.

La journée battait son plein et Eänwen, étendait les draps de lin au vent. Des clients la saluèrent avant de reprendre la route vers Thaar. L’auberge s’était vidée, personne n’était arrivé pour l’instant. La maîtresse de maison libéra ses employés à moins qu’une armée ne déboule et veuille dormir absolument dans son auberge, la soirée sera calme, très calme.

Le soleil se couchait doucement. La rouquine allumait les quelques bougie et la cheminée de la salle commune. Les murs en pierre, le plafond bas, le mobilier en bois dépareillé et les peaux de bêtes diverses dessus, donnaient à son auberge une ambiance chaleureuse. Elle sourit en contemplant son oeuvre, sa réussite, son auberge.

On frappa à la porte et une jeune femme accompagnée de garde entrèrent.

"Bonsoir, et bienvenus ! Que puis je faire pour vous ?”

Sa voix et son visage étaient illuminés d’un sourire. Elle avait troqué sa tenue de pêche pour une robe en lin vert sapin et des bottines de cuir confortable. Ses cheveux étaient tressés en deux tresses collées.

Ça fait longtemps que je ne suis pas partie à Naelis. Dans peu de temps, une grosse fête va avoir lieu dans la capitale du Royaume, plus précisément dans le temple d’Arcam. Je ne peux pas me retenir de participer à cet énorme évènement. Là-bas, il y a tout un tas d’artiste, de saltimbanque, de groupe de chant qui se joins dans cet évènement. Dans ce lieu de rassemblement, le peuple est à la fête, oubliant les soucis de la vie jusqu’à créer une osmose dans le peuple. Dans cet endroit, je risque peut-être de retrouver cette danseuse quand j’ai découvert pour la première fois Naelis, créer de nouvelle rencontre jusqu’à peut-être trouver des collaborations pour mes éventuels travaux.

Je regarde à travers la fenêtre de la voiture le paysage. Joshua chevauche sur son cheval auprès de ma garde personnelle que Maralina m’a confié. Comme toujours, mère de cœur se soucis de moi et de ma propre sécurité. C’est touchant, ces derniers temps, elle est très soucieuse. J’ose espérer que la situation politique va se calmer….

Je vois au loin une auberge. J’appelle le chef de la petite garde.

« Sawad ! j’aimerais qu’on se repose pour aujourd’hui dans cette auberge. Pourrait-on s’arrêter ? »

Aussitôt demander ! Aussitôt fait ! La garde se dirige vers l’auberge, descendant du cheval pour venir m’ouvrir la porte. Il me tend la main, je la réceptionne, descendant de la voiture. Je lui adresse un fabuleux sourire. Il me fait signe qu’il s’occupe des chevaux et qu’il laisse Joshua m’emmener. Joshua saisit mon bras, je me laisse entrainer par lui. Il ouvre la porte de l’auberge, on entre à l’intérieur. Rapidement, mes yeux parcourent l’ensemble de la grande pièce. L’endroit est accueillant, simple, sans floriture et très chaleureux. Un chouette endroit pour se détendre, se reposer. J’ai une sensation de retrouver les bons moments que j’avais passé auprès de ma véritable mère dans la péninsule.

"Bonsoir, et bienvenus ! Que puis je faire pour vous ?” dit-elle la magnifique aubergiste qui nous attendait.

Je me détache de Joshua, je m’approche de la belle aubergiste. Je regarde la longue chevelure, le joli visage et les yeux de la belle demoiselle. Je me mis à sourire, m’exclamant au passage.

« Bonsoir, chère madame, je souhaite passer une agréable soirée dans votre belle auberge et permettre à ses charmants messieurs de se reposer. » désignant du doigt et la garde qui vient tout juste d’arriver. « Vous savez, ils font un travail difficile d’assurer ma sécurité ! Est-ce possible de les choyer, pour moi ? » souris-je

Puis, mon attention s’attarde de nouveau sur le visage de la belle demoiselle. Elle est bonnement magnifique avec sa robe simple qui moule bien son corps. Je la regarde avec attention, m’imaginant de la dessiner avec ma plume. A cette idée, je souris.

« Je ne sais pas si vous savez, belle demoiselle. Mais, vous avec une magnifique chevelure qui met en valeur votre visage fin. Je paris que beaucoup d’artistes voudront vous croquez dans leurs ateliers. Je m’appelle Elia Courevent, jeune artiste en herbe et jeune magienne en herbe. » étirant un sourire amusé.

Elle n'avait pas effacé son sourire de son visage. Non Eänwen souriait par politesse, et peut être un peu par décontenancement. Il n'était pas rare qu'elle soit complimenté sur ses traits, ses courbes ou ses cheveux, mais il était rare que ce soit fait par une jeune femme qui n'avait pas l'air saoule et qui plus est était suffisamment importante pour avoir gardes et esclaves.

Elle s'était sentie mise à nue par l'observation appuyée de cette nouvelle cliente. Elle n'aimait pas tellement cela mais elle ne se sentait pas pour autant en danger. C'est pour ces raisons qu'elle s'inclina dans une révérence maladroite.

"Eh bien Madame Elia Courevent, toutes les chambres sont libres cette nuit mais je ne peux vous en proposer que quatre. Malheureusement il y a eu un léger accident dans l'une d'entre elle."

Elle avait parlé en marchant vers le petit bar situé à l'entrée de l'auberge ou se trouvait les clefs et le registre.

"Si ces messieurs n'ont rien contre partager une chambre avec deux lits simples alors nous avons un arrangement."

D'un geste de la main elle les invita à la suivre à l'étage où se trouvent les chambres des clients. Elle continua son chemin tout n parlant suffisamment fort pour être entendu par tous.

"La première chambre est celle avec les deux lits simples"

Elle poussa la porte qui laissait apparaître la fameuse chambre. Pas très grande avec des lits en bois et des draps en lin des oreillers pas très épais. La deuxième chambre était tout à fait similaire sauf qu'elle contenait un lit double.

"La troisième est, je pense madame, celle qui vous conviendra le mieux. Si les draps ne vous conviennent pas je peux les changer pour un linge plus délicat. Vous avez également dans cette chambre une baignoire que vous pouvez utiliser à votre convenance."

La chambre était plus grande que les autres avec du mobilier plus travaillé et des peaux de bêtes au sol. Il y avait a disposition plus de bougies que dans les autres pièce. Elle présenta la dernière qui était exactement la même que la deuxième.

"Et bien faites comme chez vous en n'oubliant pas que ce n'est pas le cas. je vous attendrez en bas avec du vin et le repas de ce soir si celà vous convient N'hésitez pas à m'appeler en cas de besoin, Je suis Eänwen Riba mais si vous ne vous en souvenez pas Hé fera l'affaire "

Elle rit puis s'inclina et repartit préparer la salle pour le repas à venir.

Je me laisse guider par l’aubergiste avant de la voir partir s’occuper de la cuisine. La garde, libre pour ce soir, s’occupe à se détendre dans la chambre. Je leur adresse un sourire convivial, faisant signe de penser une journée pour eux. Les gardes en profitèrent de cette grâce pour penser à eux même. Cependant, je sais que l’un d’entre eux s’assure de ma sécurité.

Je regarde Joshua un moment, penchant ma tête sur le côté. Il semble bien gêné. Je tire délicatement sur la manche de sa tunique. Il se met à me regarder, me questionnant du regard.

« Il y a peu de place. Dors avec moi ? »
« Non, Elia… C’est bien gentil mais la garde. »
« Je n’écoute pas les avis des gens. Tu es mon ami, tu n’es pas mon esclave. Ne l’oublie pas. »
« Je sais bien…Mais c’est toi. Je veux dire. »

Je le regarde, posant mon index sur le nez de Joshua, étirant un sourire franchement amusé. Je vois que Joshua a peur d’être auprès de moi dans le lit. Je ne pensais aussi réserver. Je pose mon doigt sur son torse musclé, gardant mon amusement au fond de moi.

« Je comprends…mais, tu ne vas pas dormir par terre. Cela, ne me dérange pas que tu dormes auprès de moi dans le même lit. »
« Enfin. T’en es sur ? »
« Oui. Quoi ? Qu’est qu’il te pose soucis ? Tu as bien fait l’amour à une femme ? En quoi cela te gêne de dormir avec ton amie ? »
« Non, non. C’est juste bizarre. »

Il détourne légèrement du regard, surement gêner. Tout, je l’invite juste à dormir. J’évite juste qu’il dort par terre. C’est la moindre des choses. Vous ne trouvez pas. Il détourne légèrement du regard. Je pousse un soupire avant de claquer légèrement sa joue

« Joshua, tu vas être avec moi dans mes voyages. Sii, on ne peut pas dormir enssemble. ça devient grave. Et oublies les mauvais conseils des autres personnes avec qui tu traînes. »

« C’est sûr, mais, la rumeurs dit que je te fais l’amour. »

Je comprends mieux sa réaction. Le palais de Maralina remplie de commères, des fausses rumeurs. Les intrigues des petites cours sont fatigantes. Joshua ne doit pas aimer que les rumeurs peuvent entacher ma réputation ou m’affecter. Je me mets à sourire, hausser les épaules.

« Laisse ces rumeurs. Ils sont stupide…Ils ont besoin d’histoire pour nourrir leurs journées. Notre seule relation compte. Le reste, tu l'oublies. » je lui ouvre la porte « je descend, tu fais ce que tu veux. »

Je descends de la marche avant de revenir en bas de l’auberge. J’accroche ma longue chevelure avec la lanière de mon bracelet, laissant quelque mèche tomber en avant. Délicatement, je vois la porte ouverte qui mène vers la cuisine. Puis, je rentre légèrement la porte en regardant la jeune aubergiste s’attelant dans la préparation.

« Dites, pourrais-je vous accompagner dans votre préparation. Je sais très bien que ce ne sont pas les clients qui doivent faire le repas. Mais, j’aime cuisiner. J'y retrouve un peu de mon enfance. »

« Dites, pourrais-je vous accompagner dans votre préparation. Je sais très bien que ce ne sont pas les clients qui doivent faire le repas. Mais, j’aime cuisiner. J'y retrouve un peu de mon enfance. »

Eänwen sursauta elle n'avait pas entendu arriver sa cliente entre le fait e chantonner et le bruit du feu crépitant. Elle se tourna en souriant vers Elia. Sa voix été douce et bienveillante.

"Malheureusement vous arrivez après la bataille, mon cuisinier à tout préparé cet après midi je n'avait qu'à faire réchauffer le tout. Mais vous pouvez approcher si cela vous fait plaisir. Habituellement je vous aurez interdit l'accès à la cuisine et au comptoir, mais ce soir il n' y a que vous et moi alors ce sera notre secret"

Elle lui fit un clin d'oeuil complice. La jeunesse de Eänwen en faisait d'elle quelqu'un de confiant. Elle ne s'était jamais fait avoir par qui que ce soit et c'était surement pour cette raison qu'elle se méfiait peu de la noble qui avait choisit son auberge pour passer la nuit. Elle était fière de son établissement c'était sûr, mais en comparaison de demeures de nobles elle devait paraître bien modeste voir presque miteuse, alors elle essayait de compenser par la qualité du service.

Elle souleva la rosse marmite et la mis sur la table de travail. Ce devait avoir quelque chose d'étonnant de voir une femme à l'apparence presque frêle soulever une marmite aussi grosse sans difficultés.

"Je... Je repensais à ce que vous m'avez dit tout à l'heure... Vous le pensiez vraiment ? C'est à dire que vous êtes si belle, pardonnez mon comportement si celui ci est inapproprié mais comment une jeune femme aussi belle peut elle trouver une pauvre aubergiste comme moi jolie ? "

Elle avait été beaucoup moins sûre d'elle, sa voix était chevrotante et elle n'avait pas regardé une seule fois l'apprentie mage-artiste dans les yeux. Les joues rouges et les mains crispées pour éviter les tremblement elle servait les assiettes une à une.

Je la regardais faire. La jeune femme était très indépendante, agréable à voir. Je m’installais contre la commode. Je la voyais déposer la grosse marmite sur la table. J’en déduisis que sortir les couverts étaient le moment importun. Alors, lorsque je vis les couverts, j’en saisis avec soin. Les couverts devaient avoir une grande valeur pour cette femme. Je déposais l’ensemble des couverts sur la table. Puis, je la vois servir les assiettes.

« Oui, je le pense vraiment » répondis-je.

Je caressais la table avec les doigts observants les joues cramoisis de la jeune femme. Elle était mignonne. Elle était innocente. Oui, elle ne ressemblait pas à ces garces de la haute société ou au bas peuple. Les garces n’avaient pas de classe sociale. Non, cette jeune femme me semblait si simple.

« Merci pour le compliment. Mais qu’est-ce la beauté ? Beaucoup de fille de la « bonne société » sont laide par leur personnalité ou elle cache la laideur par du subterfuge. Non, j’ai ma vision de la beauté. »

Je mis mon doigt sur le menton, étirant un sourire sincère.

« La joie. La joie de vivre vous caractérise dès que je vous ai vue. Et, la simplicité. Puis, en tant qu’artiste, votre visage est doux et la chevelure met en valeur votre teinte. Vous êtes simples, mais, vous ne vous négligez pas. Vous avez votre personnalité. C’est ça qui vous rend belle »

J’en profitait pour l’aider à préparer la table dans la pièce centrale. Je faisais en sorte d’être la plus utile que possible et de la soutenir dans la moindre de ses actions, tendant de deviner ses propres penser.

« Je retourne la question. Quel est votre vision de la beauté ? »

J’étais curieuse de savoir. Peut-être, elle avait une vision très différente par rapport à son vécue. Après tout, la beauté était suggestive, les nuances varient d’une individue à un autre. J’étais curieuse de savoir tout ceci. Puis, pour tenter de la rassurer. Je lui raconter une petite histoire.

« Vous savez, je suis « noble » par chance, mais, je suis comme vous. Là, où je suis née, au nord de la péninsule, mon seul signe de richesse était un livre de conte. J’étais éduqué par une prêtresse néérite, par une mère guerrière voyageuse avant d’être réaccueillit par une Princesse Marchande. » je regardais ses réactions, gardant toujours cette petite joie à l’intérieur « A la différence de beaucoup des gens de ma « société », je sais faire la part des choses, je ne suis pas enfermé dans ma cage dorée. Je dais d’où je viens »

Elle essayait de l'aider mais était plus encombrante qu'autre chose. Cette noble était décidément pas du tout en rapport avec l'image que l'aubergiste avait des gens de ce rang social. Elle l'aidait à mettre le couvert sur la table de la cuisine alors que la table de réception est de l'autre côté, ce qui fit sourire en coin la rouquine.

Elle l'écoutait parler. Eänwen ne s'était jamais posé la question de qu'est ce qui fait que quelqu'un ou quelque chose est beau.On a pas le temps de s'étendre sur ce genre de pensée quand on a un commerce à faire tourner. Elle fronçait ses sourcils en réfléchissant mais non aucune explications ne lui venait elle ne savait pas ce qu'elle trouvait beau et surtout pourquoi.

Elle sortait le pain du four à pain pendant que la jeune fille expliquait d'où elle venait.

"Vous savez, je suis « noble » par chance, mais, je suis comme vous. Là, où je suis née, au nord de la péninsule, mon seul signe de richesse était un livre de conte. J’étais éduqué par une prêtresse néérite, par une mère guerrière voyageuse avant d’être recueillit par une Princesse Marchande. A la différence de beaucoup des gens de ma « société », je sais faire la part des choses, je ne suis pas enfermé dans ma cage dorée. Je dais d’où je viens"

La pêcheuse lui répondait tout en glissant et empilant les assiettes pleine sur un plateau.

"Je comprends votre singularité maintenant. Il n'empêche que mon éducation me pousse à vous considérer comme noble en priorité et en cela faire preuve de toute la bienséance que je connais, comme par exemple ne pas vous laisser faire le service dans mon propre établissement."

Elle lui avait fait un clin d'oeuil en attrapant les couverts et en les mettant sur le même plateau que les assiettes.

"En revanche, vous inviter à poursuivre cette conversation près du feu, me semble tout à fait acceptable malgré mon statut de simple aubergiste."

Elle avait continué de s'activer en offrant son plus beau sourire à la jeune femme. Elle portait le plateau à deux mains et poussa de ses hanches la porte qui menait au comptoir puis à la salle commune. Puis elle dressa la table tout en continuant la conversation.

"Quand a ce qu'est ma vision de la beauté... Jusqu'à aujourd'hui je ne m'étais jamais posée la question. Je trouve le choses ou les gens beaux ou belles et c'est tout. Je ne cherche pas tellement à comprendre pourquoi. Je sais juste si cela me plait ou non. "

Elle se dirigea en bas de l'escalier ou elle fit sonner une petite cloche annonçant que le repas était prêt et servit. Avant de chercher le contact visuel avec Elia.

Spoiler:

Pendant que la jeune demoiselle mit à sonner le clocher. Je répondais du regard à la belle aubergiste avant d’entendre les bruits de pas jusqu’à voir tout le groupe arriver. En premier, Mascide descendit en premier de l’escalier, adressant un léger regard à la pêcheuse. Il avait toujours l’habitude d’être distant, aux aguets. Il était normal qui se méfia de l’aubergiste. Mais, je devinai qu’il ne la voyait pas un réel danger. Joshua le suivait de prêt. Il me souriait, je lui rendis le sourire. Puis, les autres membres de ma garde suivaient. On était tous en bas. Je sentais dans leurs regards qu'ils avaient une faim de loup.

Je m’approchais du chef de ma garde personnel. Je pis la main de Mascide, l’invitant de s’asseoir. Je lui tirais la chaise. Il me regarda d’un air interloqué. Ce Zurthan n'était pas habitué de voir la fille de son employeuse de la traiter avec tendresse. Pourtant, il le méritait. Peut être que Maralina était beaucoup plus stoic. Oui, elle accordait peu de confiance, restant froide avec ses sujets. Pour ma part, j'étais plutôt accentuate, enlevant cette hiérarchie.

« Jeune maîtresse, ce serait plutôt moi d’être galant. Vous êtes mon employeur. » disait-il Mascide avec son accent typique Zurthan.

« Oui, justement, tu fais ton travail. Alors, laisses moi te remercier et de prendre soins de vous mes messieurs. » Je posais mon regard sur l’ensemble du groupe invitant d’un geste à trouver leur place. Rapidement ils s’installèrent.

« He bien, jeune maitresse, je ne m’attendais pas d’être bien traité. »

Je me penchais vers lui, lui adressant un regard complice

« C’est sûr, mais le voyage est plus agréable, non ? »

Il se mit à sourire. Je tournais autour de la table, attrapant le siège vide. De là, je viens chercher du regard la belle rousse. D’un geste amical, je l’invitais à s’asseoir.

« Je sais que votre statut vous oblige de me servir. Mais, vous avez travaillé comme ces messieurs. Moi, j’ai posé mon joli popotin dans une calèche. JE n’ai rien fait. A mon tour, de servir. Oublions, pour cette soirée, la hiérarchie. Soyons égaux. »

Oublions cette fois-ci la hierarchie. Vivions et mangeons avec convivialité.

Eänwen regardait avec tendresse la fille de Princesse Marchande. Cette jeune femme était attendrissante, elle voulait faire oublié son statut par tous les moyens, c'était à la fois adorable et foncièrement maladroit.

Vouloir faire oublier son statut était également remettre en question celui des autres personnes présentes. Ces personnes qui n'existent socialement que si quelqu'un au dessus existe. Ces personne qui vivent pour être au service de personne importante et leur enlever ceci correspond à leur enlever leur raison d'exister. Mais elle comprenait ce besoin d'être autre chose que la noblesse. D'être juste elle même sans titre et toutes les fioritures qui vont avec. Alors elle lui souriait.

"J'accepte votre invitation à me joindre à vous pour le repas mais je refuse que qui que ce soit d'autre que moi effectue le service ce soir. Prenez place madame. J'arrive avec du bon vin et mes couverts. "

Eänwen avait filé rapidement en cuisine se servant une assiette et revenant en passant par le bar prenant un pichet de vin qu'elle avait préalablement préparé, et vint s'installer au côté de l'homme qui avait l'air le plus jeune(Joshua). Puis elle se releva versant une goûte de vin dans chacun des verres sur la table.

"Alors ce soir au menu nous avons une soupe de poisson et ses coquillages accompagné de miches de pains pétries et enfournées à la force de mes bras"

Elle fit jouer ses muscles en riant.

"Ainsi que du vin de euuuh je sais plus d'où il vient exactement mais mes dernier clients en étaient fort ravi j’espère qu'il sera aussi capable chatouiller vos papilles. "

Elle salua avant de retourner s'asseoir à sa place.

"Sur ce je vous souhaite un bon repas."

Elia se plia à la volonté de l’aubergiste. Dans ce cas, elle se laissa choyer par cette dernière. Elia sentit le bon repas de l’aubergiste avec le vin qui va avec. Ce qui était certains, elle mourrait de faim et d’impatience de déguster ce plat. Elle constata que sa garde aussi avait une faim de loup. L’odeur des plats mijotés était une arme redoutable pour envouter les clients.Une fois le repas servis, Elia se retint de rire de voir sa garde en train de manger à leur faim. Par les dieux, l’aubergiste était une ensorceleuse de gouts.

Elia saisit délicatement sa cuillère, effleurant avec douceur la soupe avant de déguster la fameuse soupe. Elle se mit à sourire, appréciant la soupe. La soupe n’était pas aussi parfaite que celle du cuisinier du palais. Mais, elle ne pouvait pas dire que la soupe était mauvaise. Elle n’était pas parfaite mais bonne. La jeune femme regarda un moment l’aubergiste. Et si, elle trouvait un moyen de l’aider ? Elle avait tout pour plaire et son service était impeccable avec peu de moyen. Et si, elle lui offrait une occasion d’évoluer. Elle faisait partie de ces gens qui chercher à réussir…Pas une feignante.

Joshua semblait apprécier la soupe, il s’en resservit de nouveau. La garde se parla, s’échangèrent et se taquinèrent. Les gardes du corps en profitaient pour titiller Joshua et la belle aubergiste. Un des gardes en profita pour en remettre une couche.

« He bien, je me demande pourquoi les hommes ne vous font pas la cours. » regardant Joshua avec un petit sourire.
Elia resta silencieux, buvant son vin. Puis, elle se mit à intervenir.

« Arrêtez de l’embêter. Ce n’est pas plaisant. Ça fait très mort de faim. » disait-elle d’un ton lassant. Visiblement, c’était bien une chose qu’elle ne supportait pas. Combien de fois, les jeunes garçons la courtisaient par rapport à son lien avec Maralina ? Beaucoup. « D’ailleurs messieurs, je pense que je vais rester un peu ici, faire un petit tour à Geresh. Je pense que Temple d’arcam, j’irais une autre fois. »

« Pourquoi, madame ? Ce n’était pas le but du voyage ? »demanda Mascide.
« Si, mais je change d’avis. J’avais surtout envie de partir de Thaar. »

Elia se mit à regarder l’aubergiste. Elle lui adressa un sourire

« Parlez-moi de vous ? Depuis quand, vous gérez l’auberge ? »

« He bien, je me demande pourquoi les hommes ne vous font pas la cours. »

"Oh mais ils me font la cour, là n'est pas le problème. C'est qu'aucun d'entre eux n'était intéressant. Je me débrouille seule depuis longtemps je n'ai pas besoin d'homme qui cherche à régir ma vie."

Elle avait dit ça sur un ton léger mais ferme. Elle était souriante. et rougissait légèrement lorsque il y avait des contacts involontaires entre elle et Jushua. Elle avait appris son nom au cours du dîner et le trouvait particulièrement beau garçon. Elle n'avait jamais pris le temps de s’intéresser à un homme; Mais peut être était ce le vin et l'ambiance détendu du repas qui lui avait fait réaliser que cet homme lui plaisait. Cette idée la fit rougir de plus belle. Elia sans s'en rendre compte venait de la sauver de ses propres pensées.

« Parlez-moi de vous ? Depuis quand, vous gérez l’auberge ? »

Elle regardait la jeune noble en souriant.

"Je devais être un peu plus jeune que vous je pense. J'ai grandi ici c'est une maison que mes parents ont hérité cette bâtisse de la part d'un marchand très aisé qui s'était pris d'affection pour eux. Ils avaient un gros commerce de pêche. J'ai donc grandi entre ici et un bateau. Quand j'ai eu 16 ans j'ai perdu mes parents et mes frères dans un naufrage et de maladie."

Elle soupira son coeur était un peu gros sa famille lui manquait quand même beaucoup. Puis elle reprit sourire aux lèvres.

"Je me suis retrouvé à tenir à bout de ras le commerce de pêche seule. J'étais beaucoup moins efficace et j'allais finir par m’endetter. Puis un soir un homme est venu me demander le gite le temps d'une nuit j'ai également partager mon couvert avec lui. Il m'a laissé une grosse somme d'argent et de cette rencontre est née l'idée de l'auberge qui est aujourd'hui devenu l'établissement que vous connaissez"

Elle souriait. Elle se leva et trébucha sur le pied de son tabouret qui la fit tomber sur Jushua.

Elle était un peu attristée pour les parents de l’aubergiste. Au final, la jeune femme s’en doutait un peu. Cette douleur lui était familière.
Puis….
La situation était un brin génante. La garde ne mit pas longtemps à rire en voyant la gêne de Joshua de voir la pauvre aubergiste tomber sur le pauvre serviteur d’Elia. La garde se mit à rire. Elia se contenta de sourire, captant la gêne de Joshua. Peut être pas, Elia savait depuis un moment que Joshua aimait la compagnie des femmes. Notamment, elle était aux courantes de sa relation un peu intime avec sa tendre Misha. Elia était déjà au courant de leur amitié intime. En même temps, Elia lui permettait d’aller voir Misha pendant son apprentissage dans l’atelier de son maitre d’art. Misha était juste à côté de la maison du maitre. Enfin, en ce moment, Joshua ne se cachait plus trop son intérêt pour la chaire. Elle s’étonna encore qu’il soit hyper réservé avec elle.

Enfin, Elia se tait. Joshua avait peut-être une occasion de se bien voir, d’être un parfait gentilhomme et tenter de charmer la belle rouquine. Il demanderait une nouvelle fois l’autorisation d’Elia en connaissant déjà la réponse de cette dernière. Elle lui donnera une nouvelle fois la liberté de faire ce dont il avait envie. Puis, au fond, Joshua voyait là une occasion en or de tenter quelque chose. Il comprit en apercevant le regard d’Elia qu’elle était au courant de son idée de charmer la jeune femme. Elia haussa les épaules. Il était libre avec elle. Mais, est ce qu’il arrivera à faire charmer cette demoiselle ? Ça, elle ne savait rien.

« Vous allez bien demoiselle ? Vous n’avez rien de casser ? » il la rattrapa d’un geste, se mettant debout pour éviter de voir la belle rouquine tomber lamentablement par terre. Il la remit sur pied, inspectant que la jeune femme ne ce n’était pas blesser.

« un tabouret est traitre, oui. Tant que vous n’avez rien de casser. Asseyez vous. Voulez vous un petit verre de vin ? »

Eänwen fut aidé par le jeune homme qui la troublait tant elle l'écouta un instant et s'assis puis se releva d'un bon le percutant presque.

"Je, je suis désolée pardon, ce n'est vraiment pas mon habitude de tomber sur les gens. "
“Oh, ça arrive. Ne vous en faites pas! Ca arrive à tout le monde d’être très maladroit. Vous savez…”
“Je confirme les dire de mon cher Joshua” renchérit Elia.

Elle était rouge pivoine elle attrapa la carafe qui était vide en baissant la tête. Elle marcha vite en direction des cuisines. Tout en marchant elle lança dans une voix un peu confuse.

"Je vais remplir le vin cette tournée est pour moi"

Elle profita du brouhaha des acclamations des gardes provoqué par son annonce, pour soupirer. Elle passa la porte de la cuisine et la ferma derrière elle. Elle posa ses mains sur la table de la cuisine tentant de reprendre ses esprits elle ne savait pas le temps qu’elle prenait mais elle le prenait pour revenir plus professionnelle que jamais. Le vin avait fait tourné sa tête un peu trop. On frappa à la porte délicatement. Elle lâcha un "entrez" fébrile sans avoir changer de position.

“Vous voyez, vous n’êtes pas seule à être parfaitement maladroite. J’ai réussi à me tâcher mon chemisier. Il faut le faire.”

Elle se tourna vers lui alors qu'il plantait son regard dans le sien. Elle sentit son coeur louper un battement. Serait elle entrain de vivre son premier coup de coeur ?

” vous aurez un truc pour atténuer la tâche? Vous savez, en tant que serviteur. il faut que je sois bien présentable. Même, si je sais qu’Elia est une bonne amie.”

Elle hocha de la tête positivement. et attrapa une éponge de mer humide puis s'approcha de Joshua et commença à tapoter. elle tremblait beaucoup trop pour faire quelque chose de correct.

"Je dois t'.. enfin vous enlever votre chemise pour la nettoyer correctement".

Il acquiesça alors elle lui enleva sa chemise montant sur la pointe des pieds pour y arriver. Elle la posa sur la table en évitant soigneusement de détailler le torse du jeune homme. Elle frottait sa tâche et une mèche de cheveux vint lui tomber sur le visage. Joshua qui avait appuyé son bassin sur la table de la cuisine replaça la mèche de cheveux derrière l'oreille d'Eänwen elle frissonna. Il lui souriait elle lui rendit le sourire. Et lui tendit la chemise qu'il remit. Elle rempli la cruche de vin.

"Mademoiselle Riba ? "

Il était tout près d'elle vraiment tout près ce qui la troublait énormément. Il lui pris une main qu'il porta à sa bouche en plongeant son regard dans celui de la jeune aubergiste.

"Merci"

Il avait soufflé ce simple mot qui la fit frissonner entièrement Puis il lâcha sa main et repartit en salle. Elle respira un bon coup avant de le suivre sa mèche rebelle étant revenu sur son visage. qui était à peine moins rouge que quand elle était parti elle versa du vin dans chacun des gobelet de la table y compris le sien.

Pendant que la belle aubergiste était dans la cuisine. Joshua la regardait droit partir à l’intérieur de la pièce. Puis, son attention se porta sur son amie Elia. Tout les deux se regardèrent droit dans les yeux. La garde ne connaissait pas vraiment la relation étroite que les deux jeunes gens se partagèrent. Joshua se demanda si c’était le bon moment de tenter quelque chose. Par un petit coup de regard d’Elia, il comprit que c’était le moment d’agir. Joshua se dirigea dans la cuisine. Elia choppa son avant-bras. Surpris, il se demanda ce que faisait Elia.

Elia trempa un bout de pain dans le reste de la soupe pour venir tacher son chemiser. Elia fixa de nouveau les yeux de Joshua. Ils n’avaient pas besoin de mot pour se comprendre. Par un simple coup de regard, il connaissait la pensée de l’un et de l’autre. La complicité était très fusionnelle. Parfois, ils se demandaient si leur relation n’était un peu plus complexe, voir intime. Pourtant, leur relation remplie d’ambiguïté était marquée par des barrières : il était esclave, un serviteur, un bon ami de longue date. De plus, Ilan rentrait aussi dans l’équation de l’ambiguïté. Il complétait assez bien la jeune fille, pourtant, Ilan ne la connaissait pas vraiment. Si, elle lui avait partagée avec facilité un vécue. Son jeune amoureux ne connaissait pas du tout la complexité d’Elia. Il était trop humain, trop enclin à pardonner. Elia avait une philosophie différente, ne pardonnant en aucun cas les criminels et n’aura aucun scrupule de les enterrer six pieds sous terre. Ce qui était dérangeant car la fille n’avait pas de remord…n’avait pas de sentiment de dégout. Non, elle ne ressentait rien pour certaines catégories de personne. Ilan ne la comprendrait pas. Joshua connaissait déjà ces traits sombre. De ce fait, les deux avaient une relation bien à eux. Elia était reconnaissant d’avoir un fidèle compagnon de route, un incroyable serviteur qui l’aider à enlever des soucis pour se concentrer sur l’essentiel : son Art. Quant à Joshua, il était bien reconnaissant de son amie de lui donner beaucoup de liberté en tant qu’esclave, de rendre son statut d’esclave poreux. Il était libre de faire ce qu’il voulait. Rester néanmoins, il aimait beaucoup d’être son serviteur.

Ils se regardèrent un long moment. Elle lui adressa un sourire complice. Il se dirigea dans la cuisine. Pendant que les deux personnes étaient dans la cuisine. Elia croisa le regard de sa garde, buvant son vin. Elle sentit l’interrogation de ces hommes. Ça fait un bon moment que la rumeur circulait entre Elia et Joshua. Ils devaient se demander si la jeune femme était une fille avec des mœurs bien légère. En soit, ça ne les étonnerait pas, Maralina était la Princesse marchande de la chaire, réputée pour sa beauté et sa sensualité. La fille adoptive avait peut-être pris la même chose. Elia le sentait, s’amusa des rumeurs et s’en ficha.

Revenu de la cuisine, elle revit Eanwen. La petite artiste remarqua les troubles de l’aubergiste. Elle ria à l’intérieur. Quant à Joshua, elle devina expressément qu’il avait une occasion en or avec la belle rousse. He bien, il a toujours du succès. Puis, une autre pensée l’assaille. Par les Dieux, il va peut être le faire A cette idée, elle était un peu jalouse de ne pas être à la place de la rouquine. Elle aimerait connaitre le fait de faire l’amour. L’artiste ne connaissait pas encore ce plaisir. Pourtant, autour d’elle, les gens de son âge avait déjà fait leur première fois. Au fond d’elle, elle désirait Joshua et c’était réciproque. Mais, l’amour pour Ilan l’empêchait de le faire. Le respect de Joshua pour Elia l’empêchait également et pour ilan. Bon sang, je l’envie….. Enfin, Elia était contente pour lui. Joshua levait la tête en guise de fierté pour taquiner sa belle amie. Elia étira un petit sourire en coin, montrant la sortie. Il devina la pensée d’Elia.

Quand, la belle aubergiste finissait de servir. Joshua en profita de s’approcher de la belle rousse, l’invitant de se promener dehors.
« Dites moi, chère Eanwen » prononçant avec douceur, récitant bien son nom « J’aimerais vous connaitre d’avantage. Venez marcher dehors avec moi. » termina-t-il à voix basse.

La rouquine se maudissait mentalement.

* Mais reprend toi ma vieille! C'est pas possible d'être sotte comme ça! Il est serviteur d'une noble ne te méprend pas sur la nature de leur relation il est clair qu'ils sont proches! N'attends rien de personne ! Voyons ressaisi toi Eänwen ! Tu es une femme forte indépendante et responsable*

Par force d'auto persuasion elle avait retrouvé une teinte normale. Qui vira au cramoisie une nouvelle fois quand le responsable de son trouble prononça son nom. Elle alla chercher toute les forces qu'elle possédait pour ne pas céder à l'invitation.

"Et bien je suis très flattée par votre invitation Joshua. Cependant pour des raison évidente je ne peux m'absenter de mon établissement la nuit notamment quand on reçoit une jeune noble comme votre maîtresse."

Dans un effort surhumain elle l'avait regardé dans les yeux en souriant. Son coeur battait si fort qu’elle avait peur que les gens autour l'entende. Elle inspira pour se donner une contenance.

"Cette dernière a émis son envie de rester, si son séjour se prolonge en ces modestes lieux nous auront le temps de faire connaissance je vous rassure."

Elle balaya la salle des yeux observa les visages les sourires les réactions. Ils l'avaient tous percé à jour pour sûr. Le trouble se lisait dans chacun de ses gestes c'était pour elle la première fois qu'elle se trouvait dans une telle situation. Jamais un homme ou une femme n'avait provoqué un tel émoi en elle. Elle expliquait celà par l'abus de vin. Son regard vint se poser de nouveau sur Joshua détaillant chacun de ses traits. Plus tôt elle avait évoqué le fondement de la beauté avec Elia et Par Arcam Joshua était une expression de la beauté aux yeux de la pêcheuse.

"Prenez place je vous en prie"

Elle le vouvoyait au même titre que n'importe quel client. Elle avait du mal à comprendre l'idée que des hommes et femmes ne méritent pas le respect à cause d'un statut social. Elle s'assit cette fois ci près d'Elia cherchant à calmer les frisson qui parcouraient son corps et faisaient battre son coeur. Elle s'adressa à la jeune femme.

"Dites moi chère Elia, que pensez vous de mon établissement artistiquement parlant ? C'est la première fois qu'une artiste entre entre ces murs et votre avis m’intéresse"

Joshua semblait peiner de se faire rembarrer sur le coup. Son visage restait souriant, agréable et ne montrer pas la petite pointe de frustration. Cependant, Joshua sentit le sourire amusée d’Elia. La petite coquine semblait bien se marrer de lui et de son tempérament. Quand, il s’installa de nouveau. Il put voir le sourire amusée, suivit du regard malicieux d’Elia. Elia savourait du manque de bol de son ami Joshua. Il avait perdue la bataille.

Lorsque la jeune rouquine prit place à coté d’Elia. La jeune femme porta une petite attention à Joshua. Par les dieux, ce n’était pas bon tout ça. Aujourd’hui, les deux jeunes gens étaient en train de s’amuser à qui charmera le plus la belle rouquine. Aujourd’hui, la pauvre aubergiste devenait le champ de bataille entre deux amis. Joshua la mettait aux défis par son regard. Elle accepta le défi avec la plus grande ardeur. « Tu ne vas pas arriver, mon p’tit Joshua » pensa-t-elle « Je vais réussir et je vais te le prouver » pensa le jeune homme.

Cependant, Elia détourna avec grâce du regard de Joshua, portant son attention sur la jeune fille. Elle savait pour l’aubergiste était a coté d’elle. C’était pour éviter que Joshua la face succomber. Elia regarda l’ensemble de l’auberge

« Une auberge rustique et agréable. Tout simplement. Ce n’est pas comme certaines tavernes de Thaar où la décoration est très imaginative. Mais, cet endroit est accueillant car il est chaleureux » Elle figea son attention sur les yeux de la jeune fille. « Et cette chaleur, c’est vous mademoiselle que vous l’apporter. »

Puis, elle détourna son regard. Elle était faussement gênée mais elle jouait bien le rôle de la femme un peu réservée. En faites, elle voulait voir une nouvelle fois un angle d’attaque pour faire fondre la petite rousse. Si, un homme arrive à faire tomber une femme. Qui sait, une femme pouvait faire pareil.

Ha, vous pensez qu’elle aime les femmes ? Non, elle n’aime pas les femmes ! Mais ! vous la connaissez, elle est une taquine. Elle est en rivalité avec son cher ami.

« Mais…Par les dieux, je ne comprends pas ! Je ne comprends vraiment pas pourquoi les artistes ne viennent pas vous voir. Mais même vous madame ! Vous ne voyez-vous pas ! L’établissement rayonne par vous et vous seule ! » puis, elle glisse sa main sur une mèche de cheveux « cette chevelure rare faut la mettre en valeur. Vous ne vous rendez pas compte que vous avez un autre talent. Vous seriez une parfaite muse, madame. Vous êtes bien une personne que j’aimerais réellement dessiner. » s’exclama-t-elle sous la fougue d’ARcam. Puis, elle porta son attention sur Joshua. Elle secoua négativement la tête, saississant la main de la belle rousse. « Par ARcam ! Vous refusez la demande d’un homme, de mon serviteur par rapport à moi ! Je suis bien heureuse par l’attention que vous me portez ! Mais….Mais ! promenez-vous avec lui ! Je lui casse les pieds de penser à lui car il est toujours là à me choyer comme sa princesse ! Alalala….Sérieusement, si il n’était pas mon serviteur, il serait déjà mon homme de ma vie. »

Par les dieux, Elia prenait son pied, s’amusant comme une petite fofolette. Quant à Joshua, il la regarda avec effarement ! Non, elle n’a pas osé faire ça !

Eänwen regardait Elia et seulement Elia. Elle cherchait à oublier les regards et sourire pleins de sous entendu de la garde qui se faisat des commentaires qu'elle n'écoutait pas. Elle se concentrait sur ses mouvement ses yeux sa bouche ses mains. Elle n'écoutait que d'une oreille ce qu'elle disait se concentrant sur le fait qu'il fallait qu'elle mette de l'ordre dans sa tête mais le vin rendait la tâche plus difficile qu'elle ne le pensait. Alors qu'Elia jouait avec une des mèches de cheveux roux, Eänwen bu son verre de vin d'une traite.

*Perdue pour perdue*

"promenez-vous avec lui ! Je lui casse les pieds de penser à lui car il est toujours là à me choyer comme sa princesse ! Alalala….Sérieusement, si il n’était pas mon serviteur, il serait déjà mon homme de ma vie."

L'aubergiste faillit recracher le vin à la figure de la jeune noble. Ainsi elle ne s'était pas trompé sur la nature de la relation des deux jeunes gens. La tension entre eux était aussi palpable que leur complicité. afin c'est ce que pensait avoir compris Eänwen. Son coeur s'était serré et son visage s'était assombri l'espace d'une demi seconde puis elle se reprit en souriant.

"Mademoiselle Courevent. Les artistes ne courent pas autour d'ici. Je ne pense pas être une muse comme vous le dite mais si cela vous fait plaisir de tirer mon portrait, rien ne pourrait me faire plus plaisir que de vous céder de mon temps pour faire de vous une femme heureuse. Non pas que je veuille faire concurrence à Joshua dans ce domaine."

Elle avait lancé un regard au jeune homme furtivement puis c'était levé. L'alcool lui était monté à la tête. elle mis un certain temps à tenir droite quand elle fut sure de son nouvel équilibre elle ramassa les assiettes et les couverts, mais laissa les gobelets. Elle emmena le tous dans la cuisine. Puis revint dans la salle pour finir de débarrasser. Sa main frôla par inadvertance la main du jeune homme en ramassant son assiette,elle s'arrêta une seconde, la seconde que pris son frisson pour parcourir son corps. Elle continua sa tâche et emmena le tout dans la cuisine.

Elle fit tout tomber avant d'arriver à mettre le tout dans le bac à vaisselle le fracas avait du s'entendre dans la salle d'à côté.

Elle se maudit en marmonnant

"Non Mais Eänwen il va falloir arrêter de boire avec les clients ça devient n'importe quoi. Soit professionnelle un peu ! "

Le fracas raisonna dans la pièce. Toutes les têtes se dirigèrent vers la cuisine. Joshua resta debout, Elia fixa Joshua avec un sourire. Joshua se mit à regarder sa meilleure amie, réalisant la stratégie fourbe de sa meilleure amie. Oui, la jeune femme avait fait ainsi pour offrir l’opportunité à son ami de parler avec la belle aubergiste. Joshua étira un sourire en coin. La jeune adolescente se retint de rire. Les deux étaient fusionnel et terriblement complice.

Joshua se dirige de la porte de la cuisine, avant d’ouvrir délicatement la porte. La belle aubergiste s’énerva contre elle-même sous le regard peiné de ce dernier. Le jeune homme s’approcha du lieu de l’incident, l’aidant à ramasser les couverts.

« Vous savez…j’ai sentis en vous le désarroi avec la réaction de ma meilleure amie. Pour être honnêter, elle a fait ça pour moi. Nous deux, on est vraiment des meilleurs amis. On s’entend très bien. Alors, quand elle a vue le regard que nous nous échangions. Pour elia, elle voyait une occasion en or de créer une situation ou nous soyons là à cette instant. » il hocha la tête « la maline a tout pensée sachant pertinemment que vous allez être ici et me mettre aussi dans un drôle d’état. »

Il ramassa tous les morceaux qu’il pouvait. Il le déposa sur la table.

« Elle a crée cette situation pour nous forcer à nous parler. Alors, acceptons ce cadeau. Apprenons-nous à mieux nous connaitre. » Il profita pour lui verser une carafe d’eau qu’il avait vue quelque part dans la pièce. De là, il lui donna un verre d’eau.

Eänwen n'avait rien dit laissant parler le jeune homme. Ecoutant ce qu'il disait. Comprenant qu'on se jouait de son trouble. Deux choix s'offraient à elle. Elle pouvait mettre fin au jeu ou entrer dans la danse.

Il lui proposa un verre d'eau. Elle le prit et prit un temps fou à le boire. Le liquide glissait lentement dans sa gorge comme les pensées coulaient dans sa tête. Le vin et la proximité du jeune homme ne l'aidait pas a mettre au clair ses réflexions. Elle était vraiment tiraillée entre l'idée de mettre fin à cet étrange jeu entre une noble et son amant ou à se laisser aller pour la première fois à un jeu qu'elle ne s'était jamais autorisé jusque là.

le jeu en valait il la chandelle ? Il n'y avait qu'une seule façon de le découvrir c'était de jouer. Elle ne connaissait ni les régles ni les technique de ce jeu mais à 20 ans passé il était peut être temps de s'y essayer.

elle vida la dernière goutte de son verre le posant derrière elle non pas sans risquer de tomber de la table sur laquelle elle s'appuyait. Elle se reprit facilement et en regagnant l'équilibre elle glissa jusqu'à Joshua qui était appuyé sur la même table. Leurs cuisses se frôlaient au travers des tissus elle rougissait de plus belle mais affichait un regard déterminé. Elle tourna lentement sa tête en direction du jeuen homme de façon à ce que leurs visages soient proches. Elle ne savait où poser ses deux grands yeux verts d'eau. Alors ils changeaient continuellement de cible passant d'un des yeux marrons envoûtants à l'autre puis s'arrêtaient de temps à autre sur les lèvres du jeune homme.

"Vous savez déjà tout ce qu'l y a à savoir à mon propos. Je ne suis pas quelqu'un de très intéressant... Et je ne voudrais pas me mettre entre madame Elia et son amant. "

Elle avait susurré ces mots sans trop savoir si elle les croyaient ou elle les disaient pour le provoquer. Une chose était sure elle avait envie que le jeune homme pose ses lèvres sur les siennes. Elle se demandait quelle sensations pouvait bien créer ce genre d'échange entre deux être. De nombreux couples venaient passer leur lune de miel elle était donc familière avec la théorie mais n'avait encore jamais eu la chance de pratiquer.

Joshua la regarda d’un air surpris sur le coup ne s’attendant pas de voir la rousse si entreprenante et de croire qu’Elia était son amante. Loin de là, ils étaient tout les deux les meilleurs amis sans franchir cette limite. Pourtant, les occasions ne manquaient pas mais la jeune femme était pudique. Elle était encore vierge…Lui, il ne l’était plus grâce à une femme d’une certaine expérience !

« Elle est déjà avec quelqu’un…Sous son apparence, elle est beaucoup plus timide que vous. » sourit-il.

Les yeux de la belle rouquine s’attardèrent sur les lèvres de Joshua. Il ne fallait pas être idiot pour comprendre le désir de la belle. D’une certaine manière, Joshua désirait aussi cette belle aubergiste, à la chevelure de feu et de ses regards captivants. Puis, les lèvres de la jeune fille était charnue, se retenant de le gouter.

« Intéressant, oui…vous l’êtes. Pour moi, vous êtes mystérieuse…Pour elle…Je vous laisserais découvrir. » termina-t-il.

Sa main caressa lentement sa joue, s’amusant de découvrir ses rougeurs. Elle était séduisante. Il découvrit une femme timide, pourtant, elle était déterminée d’aller plus loin. Elle était allé beaucoup plus loin que l’homme puisse imaginer. Joshua ne s’attendait pas de voir la patronne de l’auberge de lui tendre la perche…Mais, il ne se plaignait pas. Il était juste surpris.

Ses yeux marrons fixèrent les yeux verts de la belle. Puis, dans un élan de confiance, il alla chercher les lèvres de l’aubergiste, sa main se glissa sur le dos de la jeune femme caressant son dos avec douceur. Il maitrisa son geste pour ne pas brusquer l’aubergiste. Pourtant, il ne se retenu pas d’embrasser, d’approfondir le baiser.

« je suis surpris….je ne pensais pas de vous voir. Si entreprenante. » souria-t-il avant de terminer le baiser.

Le contact des doigts la brûlait, pas comme l'aurais fait une braise ou une flamme nous c'était une chaleur qui éveillait des sensations nouvelles dans tout son corps. Elle fut parcouru d'un frisson ne pouvant plus détacher son regard de celui du jeune homme. Plus il se rapprochait plus le coeur d'Eänwen s'emballait. leurs souffles se mélangèrent sa respiration était courte les lèvres de Joshua vinrent frôler les siennes puis le baiser se fi plus intense.
Elle avait fermé les yeux fermé elle ressentit plus intensément chacun des contacts entre eux, n'osant absolument pas bouger. Les frissons suivaient le trajet de la main du jeune homme dans le dos. La chaleur dégagée par le corps de la jeune femme se fit plus grande. quand le jeune homme se détacha d'elle elle soupira. Battant des cils comme pour se forcer à revenir à la réalité. C'est la voix du jeune homme qui la sorti de cet état presque irréel.

"je suis surpris….je ne pensais pas de vous voir. Si entreprenante."

Il clos le baiser et se recule pour de bon coupant le contact et la danse de leurs souffles. Les émotions de la rouquine dansaient elles un tango endiablés. elle ne releva pas tout de suite ce qu'il avait dit. Une fois son souffle repris elle fronça légèrement les sourcils.

*entreprenante ? Il me trouve entreprenante ? Il va pensé que je suis une prostitué bientôt, mais non qu'est ce que tu dis Eänwen voyon tu es une femme forte et indépendante il n 'y a aucune raison qu'il te prenne pour une prostituée ! Bon peut être explique lui*

Aprés son débat avec elle même elle se plongea de nouveau dans le regard de Joshua cherchant un signe quelque chose qu'elle était incapable d'interpréter ne connaissant pas le jeune homme.

"Joshua... Eh bien euh... ceci était mon premier baiser..."

Aussitôt sa phrase fini elle détourna le regard. Elle chercha le verre pour boire de nouveau un peu d'eau. Elle acressa ses lèvre du bout de la langue, elles goûtaient encore celles du jeune homme. Elle rougie de plus belle et fini par se servir le verre d'eau et en boire une gorgée.

Joshua sourit, se retenant de rire. Il était un peu surpris de voir une femme de son âge de ne pas connaitre pour la première fois un baisé. Il revoit la même expression lorsqu’Elia partagea son aventure avec Ilan. De ce coté-là, Eanwen et Elia se ressemblaient. Lorsqu’il la vit boire une gorgée d’eau. Joshua ne put se retenir de caresser la joue de la belle rousse avec sa main, puis, son doigt parcourt la silhouette de la belle aubergiste. Par Arcam, le jeune homme ne pouvait contenir son désir. Son regard brulant parcourt une nouvelle fois la silhouette féminine. Elle était belle. Puis, il découvrit rarement une femme presque aussi parfaite. Plus, précisément, il découvrit pour la première fois la beauté d’une femme avec la chevelure de feu. Ici, à Thaar, une femme rousse était rare….

La jeune aubergiste lui paraissait très exotique pour ce thaari. Délicatement, il vient délicatement entourée sa taille jusqu’à l’attirer contre lui. Il sourit. Son regard se posa sur le cou découvert de la jeune femme. Il en profita pour sentir sa peau, gouter sa peau avec ses baiser jusqu’à revenir gouter ses lèvres.

« He bien…Si c’est la première fois pour vous. C’est la première fois que j’embrasse une magnifique femme à la chevelure de feu. Vous savez, j’en vois rarement. Vous êtes exotiques. » dit-il en souriant de manière très amicale.

Une nouvelle fois, il revient l’embrasser avec plus de fougue. Il colla son front sur le sien. Il se demanda sincèrement si la jeune femme était prête à franchir un nouveau cap. Il préféra attendre par respect pour la demoiselle. Il saisisse délicatement sa main pour venir le poser sur son torse, l’invitant à dévoiler son torse.

Il ne disait rien, ne brusqua pas. Mais, il était sur d’une chose, son envie d’elle était palpable. Et, c’était très difficile de contenir son ami intime qui commencer à être au garde à vous.

La jeune femme se laissait porter par les mouvement et les mots du jeune. Le vin ralentissait grandement ses réflexions qui pourtant partaient dans tous les sens.

Est ce que ce qu'elle faisait était bien ? Est ce que c'était trop ? Est ce que ce n'était pas assez ? Et la langue qu'est ce qu'elle devait en faire de sa langue ? Et ses mains qu'est ce qu'elle devait faire de ses mains ?

Des questions qui restaient sans réponses. Et les caresses du jeune homme se faisaient plus présentes qu'elles l'empêchaient de luter avec sa raison. Elle soupira lorsque les lèvres du jeune homme parcouraient son cou. Elle laisserait aller son instinct ils ne l'avait jamais trahi jusqu'à présent.

"He bien…Si c’est la première fois pour vous. C’est la première fois que j’embrasse une magnifique femme à la chevelure de feu. Vous savez, j’en vois rarement. Vous êtes exotique."

Elle se mordillait la lèvre inférieure les joues rougies de plaisir de désir et par la gêne de tant de compliment. Il l'embrassa fougueusement. Leurs langues dansaient à présent une valse langoureuse. Les jambes de la rouquine tremblaient. Elle usa du peu(entre l'alcool et la situation) de force dans ses bras pour se hisser sur la table/plan de travail. Elle attira Joshua en face d'elle reposant à nouveau son front sur le sien.

"Je sais pas si c'est le vin ou juste la situation mais j'ai atrocement chaud..."

Elle avait soufflé ça dans un soupir distrait en s’éventant. Elle tremblait de tout son être. Le garçon lui faisait un effet monstrueux pire que l'alcool d'orange des parents d'Anselin. Elle avait chaud n'avait plus de force et tremblait, mais elle se sentait bien terriblement bien. Comme si tout le poids produit par sa charge de travail s'envolait soudain. Alors de cette soudaine liberté des ailes lui poussèrent et dans un élan elle embrassa de nouveau le garçon passant une main dans son dos jusqu'à ses cheveux où elle y glissa délicatement ses doigts. L'autre main s'étant posée sur la hanche du beau brun veillant à ce que son corps soit proche du sien.

Joshua se laissa faire docilement, se collant contre la demoiselle. Il répondit une nouvelle fois son baisé avec fouge, un peu plus langoureux. Délicatement, il revient à retirer avec délicatesse le chignon pour voir tomber sa longue chevelure de feu. A cette instant, le jeune homme pouvait comprendre la réflexion de son amie sur la beauté du corps. Tout de suite, il apercevait une magnifique femme qui pourrait être la muse de différent artiste. Sa muse était à lui à cet instant de la soirée.
Il resta lentement silencieux, mettant un doigt sur les lèvres de la jeune femme. Il était aux aguets du bruit en dehors de la cuisine. Elle entendit au loin la voix d’Elia en train d’annoncer qu’elle aller se coucher. Il entendit sa garde en train de se parler entre eux, se partageant la ronde à tour de rôle pour surveiller l’entrer. Aux vues de la chaleur de l’été, un garde annonça qui allait l’extérieur de l’auberge, en prenant une chaise au passage.

Il ne fallait pas être dupe, Joshua connaissait bien Elia et ses petites manipulations. Elle feintait sa fatigue en attendant le retour de son ami. Bien entendue, Elia avait tout préparé pour que Joshua aille embrasser la belle rouquine. Parfois, il s’imaginait très bien de voir sa fière amie devenir une réelle dévote d’Arcam pour jouer sur le cœur des gens. Était-ce là l’art d’un artiste ? Jouer sur les émotions.

« Les Dieux nous sourient, je crois. »

Par mesure de sécurité. Il se retira de l’emprise de la belle aubergiste, lui caressant la joue au passage.

« Mais…il nous faut une sécurité, vous ne trouvez pas ? »

Il prit une chaise, bloquant la porte. De là, il respirait à son aise avec l’assurance que personne ne pouvait rentrer dans la pièce. Il se retourna, fixant la demoiselle droite dans les yeux. Il sourit un peu gêner avant de reprendre l’assurance. Il avait appris à faire l’amour avec Misha, la serveuse un peu coquine de la taverne a coté de l’Atelier du professeur d’Elia dans les quartiers populaires de thaar. C’était un peu elle qui avait appris à bien faire l’amour. Aujourd’hui, il tentait de mettre en application les précieux conseils de Misha.

Lentement, il retira de nouveau sa chemise, dévoilant un corps qui commencer à se bâtir fur et à mesure de ses entrainements. Délicatement, avec habitude, il déposa sa chemise soigneusement sur la chaise. Il adressa un sourire complice à son amante d’une nuit. Délicatement, ses mains viennent saisir délicatement ses hanches pour venir se coller contre lui. Il en profita pour voler un baisé sur la jeune femme.

Délicatement, il vint délicatement défaire les lacets du haut de sa robe. Puis, de ses mains, il étira avec douceur pour découvrir les deux monts de la belle. Sa main recouvre une partie de sa poitrine. Il se mit à frissonner de pouvoir toucher la partie délicate d’une femme. A cet instant, il se mordit la lèvre inférieure regardant fiévreusement la femme qui était en fasse d’elle.

Tout d’un coup, il avait du mal à résister à l’envie de gouter son corps. Il la saisit par la taille, la soulevant avant de l’allonger sur le sol de la cuisine. Puis, il vint chercher les mains de la jeune femme, l’invitant à s’allonger sur le sol. Presque à quatre pattes, il contempla une nouvelle fois la jeune femme s’attardant sur ses yeux, le visage fin, suivit de ses lèvres avant de porter son attention sur sa poitrine dévoilée. Sa main caressa le visage, son doigt parcourra le cou avant de faire un cercle tout autour de sa poitrine.

Il sourit par l’envie que cette femme lui procure.

« Je ne sais pas si c’est l’alcool aussi…mais j’ai envie…terriblement envie de vous. Là, à cet instant. »

Ses cheveux lui tombaient sur les épaule dans de légères vaguelettes due aux tresses, sa robe lui tombaient sur les épaules et sa poitrine était maintenant apparente. Sa tête tournait et ses pensées allez plu vite qu'elles ne l'avaient fait jusqu'à présent. Le jeune homme revint vers elle, elle n'avait ni regardé se qu'il avait fait ni écouté ce qu'il avait dit.
Alors qu'il la soulevait elle accrochait ses bras autour de son cou ne le lâchant pas du regard comme si elle cherchait des réponse à ses questions au fond de ses yeux.

Pourquoi lui ? pourquoi maintenant ? Était ce le bon moment ? Allait elle avoir des problèmes ? Est ce que ça allait se savoir ? Etait ce convenable ? Qu'aurait dit ses parents ?

Alors que le froid de la pierre la ramenait dans l'instant présent la voix du jeune homme eu fini d'achever son cheminement de penser.

« Je ne sais pas si c’est l’alcool aussi…mais j’ai envie…terriblement envie de vous. Là, à cet instant. »

Elle aussi elle avait envie. Elle avait terriblement envie de quoi elle n'était pas bien sûre. N'ayant jamais gouter au plaisir de la chaire elle ne savait pas très bien si le feu qui brûlait dans son bas ventre était le désir qu'elle éprouvait pour le jeune homme ou une terrible envie d'aller au toilette.

Elle se mordit la lèvre inférieure d'une main caressa le visage du jeune homme cherchant à en imprégner ses rétines. Puis elle se souleva sur ses coudes.

'J.. Joshua je .. je suis désolée mais... Bon sang c'est compliqué... Je veux dire il y a ta maîtresse juste au dessus ce matin je n'avait encore jamais embrassé personne et ne connaissait pas ton existence... Puis là comme ça sur le sol de ma cuisine ? Non je ne peux pas... Ce ne serait vraiment pas raisonnable... Je suis désolée vraiment... Pourtant je sens que j'ai envie terriblement envie.... Mais pas maintenant pas comme ça pas ce soir."

Sa voix était tremblante et ferme elle regardait le jeune homme dans les yeux.

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