Godfroy de Saint-Aimé [Finie]

Nom/Prénom : Godfroy de Saint Aimé, dit « l'Effroyable »

Âge/Date de naissance : 40 ans ( 968 année du Xème cycle )

Sexe : Mâle

Race : Homme

Faction : Péninsule

Particularité :

Alignement : Loyal mauvais

Métier : Marquis de Sainte Berthilde, seigneur et prieur de Saint-Aimé, seigneur de la Toranne, seigneur d’Erignac.

Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :

Godfroy de Saint-Aimé, étant marquis de Sainte-Berthilde, dispose d’une multitude de biens, meubles et immeubles. Toutefois, n’étant pas homme à prendre particulièrement soin de son apparence, il néglige sa garde-robe. Il est généralement vêtu de pourpoints, la plupart sombres, et de pantalons de cuirs, agrémentés de bottes. C’est un homme simple s’il en est.

Spoiler:

Son armure, elle, est en revanche plus confectionnée. Imposante, elle est faite d’acier clair, d’un gris qui marque par sa luisance. Un plastron imposant, des épaulières lourdes et des gantelets étroits mais hauts, joints pas des coudières solides. Des cuissardes et des hautes bottes viennent clore le tout. Cette armure est agrémentée d’une cape courte verte, qui descend jusqu’au bas du dos. Sur ses épaules, la cape est accrochée aux épaules par des fils d'or, et le tout est recouvert d'une épaisse fourrure noire, de la même fourrure qui orne les pourtours de la cape émeraude. Le heaume est également très travaillé : haut, sa visière est triangulaire, et sur la cime du heaume, un fin voile céladon est attaché à une figurine dorée représentant un cerf cabrant.

Le canasson de Godfroy est également revêtu d’une armure de monture, protégeant sa gueule et son museau, son crâne, et ses flancs. Le marquis garde sans cesse son arme fétiche près de lui : une grande hache, dont le manche mesure un mètre vingt, et la lame, quarante centimètres en plus de diamètre en demi-cercle. L’autre côté du manche est orné d’un crochet d’acier, pour baisser un bouclier, ou briser un crâne. Maniant son arme à deux mains, ou à une mais au prix de grands efforts, Godfroy ne dispose pas de bouclier. Il dispose également d’une famille d’Angolas d’Istrios. ( CF : plus tard dans la fiche )

Spoiler:

Description physique :

Godfroy de Saint Aimé est un homme d’apparence rustre. Généralement le visage sale car rentrant de la chasse ou d’un entraînement, il ne soigne que peu son apparence dont il se fiche éperdument. Il accepte cependant de faire des efforts lors des occasions. Physiquement, Godfroy est un colosse. Il mesure un peu plus d’1m90, et est charpenté comme un bœuf. Grand et fort, il a été élevé à la rude. Il a de longs cheveux noirs qui descendent jusqu’à la base de sa nuque, lisses à la base, et ondulés sur la fin. Il a une barbe fournie, longue, ainsi qu’une moustache large qui rejoint sa barbe. Ses oreilles sont normales, bien formées, mais son nez est un peu gros ! Ses sourcils sont un peu larges, et il doit s’épiler pour éviter un mono-sourcil. Ses yeux sont gris anthracites.

Le front plutôt large du marquis rend son visage non laid à regarder, mais sa beauté reste totalement relative. Son menton un peu avancé est caché par son épaisse barbe, recouvrant sa large mâchoire. Ses bras sont larges, ses épaules également, et ses pectoraux sont bien dessinées. Affublé de grandes mains et de grands pieds, le marquis marche par de grandes enjambées.

Godfroy est également très velu : son torse est un vrai labyrinthe, et ne parlons pas de ses cuisses charpentées. D’une très grande force physique, il est cependant peu endurant. Il est en revanche étonnamment rapide et vif pour son poids : cent quarante kilos.

Description mentale :

Si Godfroy a l’air d’un colosse, il n’en est pas moins quelqu’un de plutôt sympathique. D’une voix bourrue, il aime vivre, boire, et manger, mais surtout rire. Il entretient et est loyal envers ceux qu’il apprécie et qui l’apprécient. Aimant les jeux et la compétition, il ne refusera jamais un défi – cela l’ayant façonné depuis sa naissance. Il a peu d’intérêt pour la lecture et la musique. Appréciant les démonstrations de force, il est adepte de la force brute, mais n’est pas pour autant une brute sans cervelle.

Bien que souvent soumis à ses sentiments, Godfroy est meilleur dirigeant qu’il n’est bonne personne. Il peut se montrer cruel, violent, sexiste et très dangereux. Toutefois c’est un très bon meneur d’hommes et un souverain avisé, écoutant souvent ses conseillers car sachant peu, et affectant savoir ce qu’on pense autour de lui. Il peut se montrer rusé, habile et conciliant, tout comme il peut être borné et têtu. Extrêmement orgueilleux, il ne supporte pas la moindre insulte ou parole déplacée, répondant violemment à toute insinuation malvenue.

Sage à l'encontre du pouvoir, il a pour habitude de prendre de nombreux conseils. Il ne tolère pas qu’on laisse son marquisat en reste, étant fier de sa patrie en tous points. Adepte de la justice expéditive, il n’est pas quelqu’un de juste, punissant sévèrement le parjure, le vol, le meurtre injustifié et l’insulte. Le marquis n’apprécie que très peu les chevaliers et leur idéal, qu’il estime égoïste et méprisable. Il considère que la guerre est une affaire de violence, où la victoire doit primer sur le reste, et non pas servir de lieu où une minorité va chercher à s’illustrer. Il reconnaît cependant leur valeur guerrière – lorsqu’il y en a une.


Capacités magiques :

Aucune

Histoire :

Spoiler:

Godfroy de Saint Aimé est le fils de Clotaire de Saint Aimé et de son épouse, Constance de Saintmont. Clotaire est le fils de Bartholomé de Saint Aimé, marquis de Sainte Berthilde, lui-même fils d’Aimé, premier nommé, dit le Saint. Lorsqu’Arsinoé d’Olyssea perdit ses titres, tous se séparèrent. Le titre de la baronnie d’Olyssea passa d’Arsinoé à Vaea, sœur d’Amaury d’Olyssea et tante d’Arsinoé, puis à Sigvald Östmar, arrière-petit-fils de Gunter d’Olyssea, arrière-grand-père de Vaea d’Olyssea. Le titre du marquisat alla, lui, au cousin d’Arsinoé d’Olyssea, à savoir Godfroy de Saint Aimé. Le père de ce dernier, Clotaire, et la mère d’Arsinoé, Rowena, étaient frères.

Cadet de Sébaste, Godfroy n’a pas été préparé au pouvoir, mais préparé à être un homme. Lorsque son frère mourut en 999 d'une maladie qu'on supposait être cardiaque, Godfroy n'était plus en âge d'apprendre. Initialement destiné au monastère et au prieuré familial, c’est par la force des mots et la virulence de ses protestations que le projet fut finalement abandonné. Pieux, Godfroy le fut un temps. Aujourd’hui, tout croyant qu’il est, il est exaspéré par la mystique et l’aspect solennel des cultes, qu’il trouve ennuyeux, et fort peu festif à son goût. Godfroy a toujours été un homme de la vie, appréciant la chair, la chasse, la boisson, la ripaille…Tout ce qui fait l’image d’un rustre du Nord. Souvent violent avec les siens, il ne l’était que parce qu’on l’était avec lui, et son corps se révéla très tôt être une belle charpente qu’on imaginait alors en première ligne. Godfroy passa de très nombreuses années à aller de château en château, rencontrant les nobles qui composaient l’organigramme de Sainte Berthilde, et à se tailler un nom d’homme fier et sympathique.

Lors de ses voyages dans le coeur du marquisat, Godfroy rencontra le châtelain d'Hardancour. Celui-ci, ami des Saint-Aimé, développa une certaine amitié avec le brave homme, à tel point que sans que ce dernier le sache, le château d'Hardancour envisagea la possibilité de le marier à sa fille. Ainsi, Clotaire et ce dernier convinrent d'un accord de mariage. Godfroy et Judith - car tel était son nom - s'étaient régulièrement rencontré lorsqu'il se trouvait à Hardancour, et si leur amitié n'était plus à faire, on ne pouvait dire si l'amour était présent. De quatre ans la cadette de Godfroy, Judith lui donna pourtant trois enfants. Jean, l'aîné, naquit en 989. Le benjamin Louis naquit l'an suivant, tandis qu'Éléonore naissait en 991. Godfroy éleva ses fils de manière stricte et responsable, mais sans jamais faire preuve d'inhumanité ou d'irrespect. Il aimait ses fils et sa fille, tous de la même manière. Il leur inculqua le sens du devoir. Quant aux parents, Judith ne fut jamais battue, mais les ébats entre mari et femme n'étaient pas toujours consentis.

Très sociable, Godfroy pourtant préférait la compagnie de ses chiens. Suite à un caprice, son père lui procura une famille d’Angolas, en échange de la promesse de les nourrir et de les entretenir, faute de quoi il les tuerait. Clotaire se procura les Angolas à Lourmel, en Serramire, où il les acheta le prix fort. On ne vit jamais, de mémoire d’homme, Godfroy s’occuper avec plus d’attention et d’amour que ces créatures-là. Il les dressa, les nourrit et leur accorda le plus grand soin qu’il put, et ce depuis qu’on les lui offrit, douze ans auparavant. Tous âgés de treize ans, nés de la même femelle et du même mâle, c’était une bonne race. Leur fourrure noire et blanche, très courte, finit par apparaître, et comme ils avaient été pris à peine nés, ils s’habituèrent à la présence et la figure autoritaire de Godfroy. Il les baptisa respectivement Strël, Glök, Ymïr et Söbek. Ces créatures nouèrent un lien si fort avec leur maître, qu’on finit par penser qu’il les commandait par la pensée, tant le lien entre les cinq était puissant.
 
La dernière décennie a été complexe pour Godfroy de Saint-Aimé. Lorsque le feu roy Trystan organisa le tournoi royal, il était admis que l'héritier légitime, Godfroy, allait recevoir le marquisat. Néanmoins, grande fut la stupeur lorsque le roy lui préféra Emma d'Erignac, la cousine de Godfroy, fille de son oncle Romus. Les Saint-Aimé turent leur consternation et leur colère, mais ils n'en furent pas moins profondément vexé.

Lors de la guerre de Sainte Berthilde ( ou guerre d'Atral ) qui opposa le comte d’Arétria, Anseric de la Rochepont, et la baronne d’Olyssea, Clélia, au marquisat, Godfroy demeura silencieux tout le long de la guerre, se gardant bien de choisir un côté. Il ne répondit à aucune lettre envoyée par sa cousine Arsinoé, ne se montrant qu’à la fin de la guerre, lorsque celle-ci fut perdue par Arétria et Olyssea. De nature prudente, Godfroy s’était bien gardé de prendre parti, sachant qu’il pouvait hériter si Arsinoé venait à mourir. Durant cette guerre, le fils aîné de Godefroy prénommé Jean mourut. De plus, la noblesse berthildoise n’aurait en aucun cas accepté le seigneur de Laraus comme marquis, sachant que la dynastie des Aimé n’était pas éteinte. A croire que son heure n’avait été que retardée, car Arsinoé morte à l’instar de son fils Bohémond, il héritait du marquisat, tandis que Vaea d’Olyssea récupérait le titre de baronne d’Olyssea. Quant au premier fils d’Arsinoé, Adrien, il ne pouvait prétendre aux titres du fait de son ascendance paternelle, un inconnu d’Ithri’vaan.

Les récents événements ayant secoué la Péninsule ne laissèrent en aucun cas Godfroy indifférent. S’il n’avait pas toujours cautionné les actions de la régente, elle restait néanmoins un membre de sa famille, qu’il estimait avoir été assassiné. Colérique, il s’était violemment emporté en apprenant la mort d’Arsinoé d’Olyssea et sa chute. Apprendre la présence de Bohémond à Sainte Berthilde le rassura, mais sa mort d’une pneumonie peu après laissa un vide. La certitude de la mort d'Arsinoé dans un naufrage, ainsi que celle supposée de son premier fils, Adrien, mena Sainte Berthilde à proclamer la mort de Bohémond Ier, en affirmant que celui au Sud était un autre enfant. Le royaume du Soltaar fut déclaré dénué de tout argument pouvant mener à le considérer comme royaume, et Soltariel comme sa capitale. De concert avec Arétria, et afin que Sainte Berthilde ne puisse être traitée de lâche pour être restée en arrière alors que les frontières étaient menacées par la pire engeance des temps, milles hommes furent envoyés auprès des Arétans. Une écrasante majorité des nobles berthildois soutenaient l’aversion de leur marquis pour cette terre qui s’était déclarée indépendante : l'Oëgard.

Jeune, Godfroy rêvait souvent de batailles et de guerres glorieuses, où il se voyait hache à la main à guerroyer. Pourtant, de grand guerrier, il n’était que guerrier, car il n’a connu que très peu de guerres, celles-ci étant essentiellement des affrontements contre les hommes. Brutal parmi icelles, il s’était démarqué par la violence qu’il prodiguait, du plaisir qu’il en retirait, et parfois du sadisme dont il faisait preuve en torturant des prisonniers. Il gagna plusieurs surnoms parmi les hommes, dont aucun n’osa remettre en question l’efficacité de ses méthodes, sinon l’éthique. On l’appela « l’Effroyable », et Godfroy fut grandement vexé d’entendre que c’était cela qu’on pensait de lui. Il œuvra longtemps – et œuvre toujours – pour effacer ce sobriquet, s’efforçant de ne laisser ses sentiments le guider, chose qui lui est très difficile.

Au début de la 5e énnéade du mois de Verimios,  Sainte Berthilde a fait le deuil de Bohémond. En effet, les Saint Aimé sont réputés hommes d’honneur, et ce depuis le premier d’entre eux, Aimé. Jouissant d’une bonne famille et d’une relative bonne réputation, Godfroy n’eut aucun mal à s’asseoir sur le trône à la mort de Bohémond, et il ne tarda pas à reprendre les affaires en main. Il fut soutenu dans sa démarche par les nobles berthildois, et approuvé par Alwin de Kalsburg, comte d’Arétria, par l’intermédiaire de ses fils. A l'origine régent de Bohémond pour le marquisat de Sainte Berthilde, la mort des deux fils d'Arsinoé eut pour effet de le mener sur le trône. Pour rien au monde il n’abandonna ni ses Angolas, ni ses coutumes festives, ce qui eut le mérite de faire lever plus d’un sourcil. Néanmoins, assurant être prêt à engager de nombreuses actions dans tous les domaines qui en nécessiteraient, les nobles de Sainte Berthilde s’apprêtent à engager des grandes réformes, sous le regard inquisiteur de leur nouveau marquis, Godfroy de Saint Aimé.

HRP

Compte autorisé par : Staff

Note : cette validation s'étend à l'arbre généalogique proposé.

Je t'épargne les liens habituels, tu connais le chemin

Code:

[Métier] : Marquis de Sainte-Berthilde

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Loyal Mauvais