Niklaus d'Altenberg
Humain
Nombre de messages : 476 Âge : 124 Date d'inscription : 20/03/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| |
Niklaus d'Altenberg
Humain
Nombre de messages : 476 Âge : 124 Date d'inscription : 20/03/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Correspondance entre Niklaus d'Altenberg et Godefroy de Saint-Aimé Ven 20 Mai 2016 - 23:57 | |
|
Maison AltenbergMonsieur Niklaus Anasis Termal D'Altenberg
Monastère de Vabart-sur-Garnaad, Arcamenel de la 2ièmeennéade de Verimios de la 9ième année du 11ème cycle, Votre Excellence, J’ai appris aujourd’hui l’annonce que vous avez faite à l’ensemble de la péninsule de votre soutien à Alcyne de Hautval. J’en ai naturellement été fort étonné après notre entrevue où vous sembliez déterminé à réétablir le pouvoir royal par vous même. Je ne m’exprimerai pas sur les droits d’Alcyne de Hautval à la Couronne, ce qui serait mal venu de ma part. J’ai également noté vos propos concernant la question du Bohémont sudiste et la position du duché du Soltariel. La position politique de la Ligue, pour le moment, comme je vous en faisait le rapport lors de notre entrevue, est celle d’une stricte neutralité en la matière. C’est également celle que je défends personnellement au sein du Conseil. Néanmoins, et à la lumière de vos propos, et cela malgré les conditions dans lesquelles nous nous sommes séparés, je tenais à vous écrire personnellement concernant la dernière partie de votre message public, concernant la libération du commerce des denrées agricoles. Il s’agit là d’une mesure dont je prends toute la mesure de la portée. Si votre embargo n’aurait su être fatal à la Ligue, il aurait néanmoins été une importante gêne durant l’hiver et un important facteur de dissension entre nos domaines. Je tiens donc à saluer la levée de l’embargo, que je considère, comme vous le proposez dans votre annonce, comme un signe important de bonne foi. Je le ferai savoir par voie publique sous peu. Il nous est donné la possibilité par vos actions de reprendre nos discussions je crois cette fois sous de meilleurs auspices. Je soutiendrai dès notre prochain Conseil la libération sans condition de vos prisonniers de guerre, je suis certain que la motion sera approuvée. J’espère que vous verrez également dans ce geste également un signe de notre propre bonne foi et de notre volonté d'apaisement. Ces différents applanis, j’espère que nous pourrons envisager plus sereinement la reprise de liens diplomatiques. Avec mes salutations respectueuses,
|
|
Godfroy de Saint-Aimé
Humain
Nombre de messages : 196 Âge : 29 Date d'inscription : 10/03/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 40 Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Correspondance entre Niklaus d'Altenberg et Godefroy de Saint-Aimé Sam 21 Mai 2016 - 10:09 | |
| 3ème énnéade de Karfias, en la 8ème année du XIème cycle, A l'attention de Niklaus d'Altenberg,
Nous comprenons fort bien votre surprise. Toutefois, comme nous l'avons dis, nous souhaitons unir le royaume plus que le désunir, et à présent nous savons qu'une écrasante majorité des seigneurs ne souhaite nullement la présence d'un roy fort - hormis le bon duc de Langehack, et nous-même, bien que cette même majorité se cache derrière cette fausse volonté. Leur véritable désir est d'être une roue du carrosse royal, et à ce titre, être le plus proche du pouvoir, comme celui-ci ne peut être incarné par nulle autre personne qu'Alcyne de Hautval.
Vous serez bien aise de constater également, que si des seigneurs croient au faux Bohémond du duché de Soltariel, aucun seigneur - je dis bien aucun - n'a prit pourtant la peine de s'assurer de la véracité de la mort d'Arsinoé d'Olyssea. Nulle demande pour voir le corps, ou pèlerinage pour se recueillir, ne nous est parvenue. Mais dès la nouvelle du naufrage du navire, les loups et autres charognards, forts heureux de l'absence d'une adulte difficilement manipulable, se sont rués sur l'illusion de ce qu'ils étaient sûrs de pouvoir contrôler : un enfant.
Nous ne laisserons en aucun cas Alcyne de Hautval en pâture aux rapaces : entendez par cela que le marquisat ne laissera ni sa mère, ni aucun autre seigneur de la Péninsule avoir l'ascendant politique sur la couronne. Cette dernière n'échoit pas par choix ; elle est un office, non un héritage. La couronne ne peut choisir à qui elle revient, et la complexité de la situation rend une nouvelle régence périlleuse. Toutefois, comme les seigneurs ne souhaitent que s'approcher du pouvoir, comme un parasite s'approche d'une lumière réconfortante, la plupart refuse cette évidence, et s’accommode d'être les facteurs de l'instabilité. J'ai voulu proposé une voie qui aurait assuré la présence de tous les seigneurs à la direction du royaume, en rétablissant la couronne, de plein droit, en proposant à tous les nobles, mêmes les plus haïs, les plus critiqués, les plus reclus, de reconstituer la couronne.
Et presque tous ont refusé. Nous n'apprécions guère ceux qui voilent leurs intérêts, ou leur soif de pouvoir, par de prétendues nobles intentions ou sentiments. Et si un homme, ou une femme, pense que je fais parti de ceux-là, alors qu'il relise mon second message adressé aux grands, ou se taise, car aujourd'hui, nul autre que moi ne peut prétendre avoir été un véritable défenseur de la couronne. Tous, à un instant ou un autre, au cours de l'an passé, se sont hissés contre la régence, ou contre le roi, ou contre la couronne même : il n'y a pas d'exception. Le marquisat de Sainte Berthilde et ses vassaux sont aujourd'hui fiers de montrer l'exemple d'une terre unie, prospère, en se fiant à la réalité et à la légitimité.
Comme vous le mentionnez, j'ai également autorisé les Guildes à reprendre leurs exportations. Je vous prierais également de ne point sous-estimer les néfastes conséquences que le maintien de l'embargo aurait eu sur les terres de ce qui se prétend être le duché du Médian. Je vous avais assuré la reprise des exportations en échange du retour des prisonniers du marquisat, ainsi que la libération et livraison de Philinte d'Odélian, gratuitement. Contre l'avis de mes conseillers, je me suis engagé à faire le premier pas. Je ne verrais, dans votre geste, qu'une parole tenue, à l'instar d'un gage d'honnêteté et de droiture. J'invite les vôtres à tenir cet engagement, à moins qu'au Médian, le prix d'un homme est plus important que la survie de milliers de roturiers.
Nous attendrons avec impatience les nouvelles nous parvenant de vos terres. Notre chancellerie vous est ouverte jusque là.
Godfroy de Saint-Aimé, marquis de Sainte Berthilde, seigneur de Saint-Aimé, de la Toranne, et d'Erignac.
|
|
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Correspondance entre Niklaus d'Altenberg et Godefroy de Saint-Aimé | |
| |
|