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 Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)

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Tibéria de Soltariel
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MessageSujet: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeJeu 18 Aoû 2016 - 23:12

Toute la journée avait été semblable à un rêve. Tibéria avait uni sa vie à Arichis d’Anoszia. Dire que lorsqu’elle était enfant, elle craquait pour les deux de ses fils. Elle ne pensait jamais se retrouver au bras du père. Pourtant, c’était bel et bien le cas. La cérémonie avait été fabuleuse à l’image du nouveau couple. Sybile avait été très rigoureuse dans la préparation et aucun détail n’avait été négligé. Tibéria était enchantée et tellement heureuse. Elle ne mariait pas cet homme par amour, mais c’était tout de même sa journée. Elle se sentait importante et admirée ce qui n’était pas arrivé souvent dans sa vie alors que sa sœur ainée lui faisait de l’ombre. Après la cérémonie, un grand bal avait été organisé et les gens y firent la fête pendant des heures. Ils avaient de quoi célébrer. Ils avaient devant eux le couple qui allait siéger sur le trône du soltar. Le soleil qui brillait au cou de la jeune Tibéria était lourd de responsabilités, mais était également signe d’espoir.

Tibéria avait dansé et dansé encore. Avec Arichis, bien entendu qui se révéla être un danseur étonnamment doué. Elle dansa également avec ses sœurs lorsque celle-ci n’était pas entourée par de jeunes prétendants. Durant toute la soirée, elle avait rayonné, parlant avec enthousiasme le regard brillant de joie. Néanmoins, à mesure que la soirée avançait, la jeune femme se faisait plus discrète. Alors qu’elle avait réussi à mettre de côté ses angoisses pendant la journée, la tombée de la nuit lui rappelait vivement ce qui était sur le point d’arriver. Évidemment, elle continuait de sourire, échangeant quelques mots quand elle en avait l’occasion, mais il aurait fallu être idiot pour ne pas remarquer qu’elle était de plus en plus distante. Bientôt, les invités commencèrent à prendre congé. Le bal était terminé et une nouvelle étape allait commencer.

Un petit groupe de serviteur et d’esclaves vinrent chercher Tibéria pour qu’elle aille se changer et se rafraichir avant d’aller rejoindre Arichis. À ce stade, Tibéria ne disait plus un mot, se contentant de simplement suivre le mouvement. On l’amena à sa chambre pour la dernière fois. Là-bas, sa coiffure fut défaite et sa robe ainsi que tous ses bijoux enlevés. On lui donna à la place une robe de nuit dont la jupe était fendue sur le côté et faite d’un tissu léger et vaporeux. Lorsqu’elle l’enfila, Tibéria réalisa qu’elle était en fait très transparent, beaucoup plus que sa pudeur le permettait. Heureusement, une robe de chambre avait été prévue pour éviter que la jeune femme ne se donne en spectacle devant tout le monde. Seul Arichis devait la voir dans sa tenue de nuit. Ses longs cheveux brossés, une dernière goutte de parfum et Tibéria était techniquement prête à aller rejoindre son époux. Dans sa tête, elle ne l’était pas du tout. Elle était même mortifiée à l’idée de sortir de cette chambre même si elle était assez présentable. Rien ne se voyait sur son visage, mais dans sa tête, elle était en train de hurler. Tibéria ne pouvait pas reculer. C’était son devoir de le faire.

Comme si on craignait qu’elle prenne ses jambes à son cou, Tibéria fut escortée jusqu'à son époux. Tous les deux ainsi que leurs témoins devaient se rendre jusqu’à la chambre nuptiale qui avait été aménagée pour eux. Tibéria osa à peine regarder son époux qui devait surement s’être préparé également pour être plus à son aise. Elle ne jeta pas le moindre coup d’œil aux témoins, essayant autant que possible d’ignorer leur existence. Ce qui la mortifiait le plus c’est qu’elle les connaissait tous et qu’elle serait amenée à les revoir souvent dans le futur. Tibéria marcha ou plutôt trotta aux côtés d’Arichis. Ce dernier avait de bonnes enjambées et la jeune femme avait parfois du mal à le suivre. Elle respirait à peine lorsqu’ils s’arrêtèrent devant la porte de la chambre. La porte fut ouverte et ils entrèrent tous les deux.

Évidemment, la première chose que Tibéria vit fut le rideau. Elle ne pouvait pas ignorer sa présence, il séparait une partie de la pièce du reste. On n’y voyait pas grand-chose au travers, mais on distinguait les ombres ce qui était déjà trop aux yeux de Tibéria. Un énorme lit trônait dans la pièce. Tibéria le regarda à peine, mais fut quand même stupéfaite par sa taille. Comme il s’apprêtait à être utilisé, on l’avait dépouillé de ses ornements et visiblement préparé pour l’occasion. En fait, toute la chambre avait été préparée. Outre le rideau, on l’avait décoré avec soin. Des chandelles et des lampes créaient une ambiance très romantique. Quelqu’un avait fait bruler de l’encens. L’odeur n’était pas désagréable, mais un peu prenante. Elle aurait volontiers ouvert une fenêtre pour laisser la pièce s’aérer. Là, Tibéria ne savait pas quoi faire. Elle ne regardait ni Arichis, ni le lit, ni le rideau, ni quoi que ce soit. Elle avait croisé ses bras sur sa poitrine et tenait les pans de sa robe de chambre si étroitement que ses jointures blanchissaient. En fait, elle cherchait désespérément une chose à laquelle s’accrocher tout en étant très consciente que l’homme qui allait partager sa vie était tout près d’elle… Très près d’elle, en fait.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeJeu 18 Aoû 2016 - 23:15

Arichis ne brillait pas de la même impatience que lors de son premier mariage pour la nuit de noces. Il n’était pas non plus indifférent, il était juste curieux. Il n’avait plus l’habitude d’être confronté à des femmes encore amatrice de la chose. Il n’avait connu qu’Hélène qui l’était à dire vrai. Alors il avait une certaine pression, Tibéria s’attendrait à ce qu’il la guide, qu’il lui fasse découvrir le plaisir de l’union des deux corps. La jeune femme était d’une beauté différente de sa sœur, si l’Anoszia devait lui attribuer un adjectif juste, cela aurait été mignonne. Durant ces ennéades, il ne l’avait que très peu vu et toujours avec des robes sophistiquées qui lui laissaient un large choix d’imagination pour ce qui se trouvait en dessous. Il était donc curieux de la découvrir, plus intimement. La femme qui lui donnerait des enfants. Car il devait avoir des enfants pour assoir le nom des Anoszia sur le duché, ses fils ne pouvaient hérités du duché au risque qu’une guerre sanglante éclate entre les différentes factions et les enfants des sœurs de Tibéria. Mais Arichis ne se sentait pas à être père de nouveau. Etre père était épuisant pour un Anoszia. Il s’en était à peine sorti avec ses enfants et en ce moment, n’avait pas l’impression d’avoir réussi. Oschide l’avait presque renié, Cornélia s’était presque suicidée et Azénor avait déserté le palais le lendemain du banquet.

La journée était finie. Il était temps de rendre le mariage effectif et plusieurs regards se tournèrent vers eux impatiemment. Ils allaient tous assisté à la cérémonie du coucher, attester de la validité des épousailles. Généralement, puis selon la richesse de la maisonnée, les témoins assistaient parfois directement au premier coït, sans rideau, il n’y avait pas d’intimité. Arichis était plus modéré, il était conscient de la nécessité d’une certaine intimité pour la femme, parfois même l’homme qui n’arrivait pas à se concentrer. Les filles du sud n’étaient pas aussi prudes qu’au nord, Sarina n’avait pas été timide, elle s’était déshabillée sans gêne derrière le rideau laissant l’assemblée deviner à travers les ombres ses formes et ses bruits avaient même gagnés le couleur et au-delà. Arichis avait congédié les nobles dès que la consommation ne pu plus être mise en doute. Il fera de même avec Tibéria. Peut-être même avant. La pauvre lui avait paru terrifiée la veille.

Il était temps. Les gens se levèrent en même temps que lui. Les sœurs de Tibéria allaient assister à cela. Il se demanda si elles avaient assisté à la même chose pour Margot et Asdrubal. D’autres en avaient vu des mariages, ses enfants notamment en ayant assisté aux mariages de plusieurs de leurs cousins. Tibéria fut conduite à l’écart, pour lui retirer la robe compliquée qu’elle portait. Arichis resta un moment dans la salle, trinquant avec ses hommes. Odoric lui tapota l’épaule et lui proposa de l’aider à retirer sa cuirasse. Il ne resta plus qu’en tunique, il se déshabillerait d’avantage dans la chambre. Escorté par sa suite, il se rendit devant ladite chambre avec Tibéria revenue à ses côtés. Elle portait une robe plus simple. L’ambiance était solennel, Tibéria ne parlait pas, bien que son expression était impassible, on pouvait sentir sa tension. Arichis souhaita la détendre mais se ravisa.

Ils entrèrent. Au centre de la pièce, il se tenait à côté d’elle silencieux. Il allait prendre les choses en mains. Il fit signe aux esclaves de tirer les rideaux, il eut le temps de voir le sourire de sa sœur en dernier et celle-ci remettre une boite à un esclave qui la lui donna avant de se retourner vers Tibéria.


« Ma dame, j’aimerais vous offrir ceci. »

Il ouvrit la boite et la laissa choir au sol dans un bruit sourd. Il en sortit un magnifique collier en or descendant jusqu’au bas de la poitrine et enroulé deux fois.

« Retournez-vous. »

Arichis attendit qu’elle le fasse pour dégager ses cheveux de son cou. Il posa sa main sur la naissance de celui-ci, caressa de son pouce. Elle était réellement tendue. Lentement, il attacha le collier, sa main experte laissait deviner qu’il n’était pas à son premier bijou offert à une femme. Les femmes adoraient les bijoux. Entretenir une femme était cher. Les nobles derrière le rideau devaient commencer à s’impatienter. Tout proche de son épouse, les mains posées sur ses épaules, il murmura à elle seule.

« Cela ne va pas être plaisant. » L’averti le patriarche.

Il lui refit face et lui attrapa la main pour l’attirer plus proche du lit. Elle donnait dos au rideau, et lui dos au lit. Il prit entre ses doigts les lacets de la robe pour la défaire. Murmurant toujours afin que personne mis à part elle ne l’entende.


« Fermez les yeux, imaginez que nous sommes dans une autre pièce, sans rideau, sans témoins. »

Il défit la robe. Elle portait en dessous une robe de nuit, plus légère et plus voyante. Tibéria avait des formes agréables, la proximité des deux époux aidant, Arichis s’emballait légèrement. Il enleva sa ceinture, et des murmures s’élevèrent de derrière les voiles. Il redressa la tête vers eux, ils virent la silhouette se turent.

« Ne faîtes pas attention, ils s’en iront bientôt. »

Le régent enleva sa tunique, la passant par-dessus sa tête. Il ne portait plus qu’une sorte de robe arrivant à mi-cuisse sous laquelle il était entièrement nu. La pauvre semblait tétanisée, elle lui fit presque de la peine. Elle avait respecté chacun de ses engagements auprès de lui, les fiançailles, le mariage, le pacte avec les soltaars. Il pouvait presque congédier les nobles présents. Mais à ce stade, cela signifierait qu’il y avait un problème. Des murmures à leur propos circuleraient. On dira que le vieux patriarche était impuissant, que la nouvelle duchesse était disgracieuse.

« Allons sur le lit. » Il chuchotait toujours.

Mais avant cela, il se pencha vers elle, très bas pour l’embrasser en posant ses mains sur ses hanches. Le baiser était délicat, il entrouvrit à peine les lèvres, les bougeant lentement avant de mêler sa langue à la sienne pour d’avantage d’engagement. Tibéria devait sentir qu’il s’investissait dans leur relation. Il se détacha d’elle et se redressa. Il était temps aux nobles de s’en aller. Il attira Tibéria vers le grand lit et l’invita à s’y allonger d’un signe de la main, elle ne semblait toujours pas sereine. Par-dessus, elle Arichis s’allongea, se tenant par les mains par-dessus-elle.


« Enroulez vos jambes autour de ma taille et simulez si vous le souhaiter. Ils s’en iront en pensant la consommation effective et verront les draps au lendemain. »
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeJeu 18 Aoû 2016 - 23:32

Tibéria était tellement tendue et elle se détestait pour cela. Elle se détestait de manquer de courage, de ne pas assumer pleinement son corps et le pouvoir de séduction que possédaient toutes les femmes. Elle était pudique et jusqu’à aujourd’hui, ça ne lui avait jamais causé de problèmes. Évidemment, elle n’avait jamais eu à se déshabiller devant un homme. Jusqu’à maintenant, Arichis n’avait jamais démontré un quelconque signe signifiant que Tibéria pouvait lui plaire outre les formules d’usage qu’elle avait entendu à de nombreuses reprises par tout un tas de gens. Ça n’avait donc rien de particulier, rien pour lui faire comprendre qu’elle était réellement belle et qu’elle pouvait séduire un homme. Le doute la paralysait. La peur de déplaire l’empêchait de pleinement s’épanouir. Elle resta immobile pendant que les nobles prenaient place. Même ses jeunes sœurs étaient là, apprenant à la dure qu’elles devront également passer par là un jour. À ce stade, Ari devait prendre les choses en main, sinon rien n’allait arriver.

Son époux attira son attention en lui disant qu’il avait quelque chose pour elle. Il avait déjà été très généreux pendant la remise des cadeaux. Elle se tourna vers lui pour le voir prendre une boîte de laquelle il tira un magnifique collier.

— Il est superbe. Souffla-t-elle d’une petite voix.

Arichis lui demanda de se retourner. Elle fronça les sourcils. Il voulait qu’elle le porte maintenant, mais ne risquait-elle pas de le briser? Tibéria lui obéit, dégageant ses longs cheveux de sa nuque pour lui permettre de lui mettre le bijou. Le collier tombait bien bas sur sa poitrine. C’était un magnifique travail d’orfèvrerie. Elle le caressa du bout des doigts, toujours tremblante. Son cœur voulait sortir de sa poitrine. Les mains du patriarche se posèrent sur ses épaules. Elles étaient si grandes et si fortes. Tibéria avait l’impression qu’il pourrait la briser d’une seule main s’il le voulait. Pourtant, ça ne lui faisait pas peur. Les gens voyaient chez Arichis un homme froid et distant, mais Tibéria le trouvait rassurant. Son assurance était contagieuse. Sa force permettait d’apaiser peu à peu la jeune femme. Ce n’était pas encore gagner, mais c’était un pas dans la bonne direction.

Le collier attaché à son cou, Arichis se pencha un peu plus vers elle et glissa à son oreille que ça n’allait pas être plaisant. Tibéria le savait. On lui avait dit que c’était douloureux. Elle acquiesça d’un signe de la tête, puis répondit sur le même ton de la confidence.

— Ce l’est déjà.

Les mots étaient sortis tout seuls, révélant le fond de sa pensée. La situation était hautement inconfortable pour Tibéria et Arichis n’était pas en cause. Se dévoiler devant son époux est une chose, se dévoiler devant la moitié des nobles d’Ydrill en est une autre. Il l’attira un peu plus vers le lit. Elle tournait maintenant le dos au rideau, mais faisait face au lit. Ari lui donna alors comme conseil de fermer les yeux et d’essayer de s’imaginer ailleurs, sans le rideau ni les nobles. Elle l’écouta, pensant à cette même scène, mais sans les éléments qui la dérangeaient. Ils étaient tous les deux dans cette grande chambre à l’ambiance feutrée. Ils étaient seuls, un peu nerveux peut-être. Son cœur palpitait et son corps frémissait au moindre contact, aussi léger soit-il. Arichis fit tomber la robe de chambre dévoilant sa tenue de nuit. Sa silhouette était très distincte dans le tissu vaporeux qui dévoilait également l’ombre subtile qui couronnait ses seins et s’étirait entre ses cuisses. Arichis défit sa ceinture et le bruit attira l’attention de l’assemblée qui commençait à s’impatienter. S’attendaient-ils à ce qu’Ari prenne violemment son épouse dès la porte fermée? Les murmures brisèrent le charme et Tibéria ouvrit brusquement les yeux, rappelée à la réalité. Il lui dit de ne pas faire attention et qu’ils allaient partir bientôt, mais ce n’était pas assez vite au goût de Tibéria.

Arichis achevait de se déshabiller. Il ne lui restait plus qu’une sorte de chemise qui lui tombait à la mi-cuisse. Elle ne voyait rien, mais Tibéria savait que l’homme était complètement nu en dessous. Il l’invita à rejoindre le lit, mais avant, il se pencha sur elle pour l’embrasser. Cette fois, le baiser était très différent de celui pendant le mariage. Il était plus appuyé tout en restant doux. La bouche de son époux s’ouvrit légèrement invitant Tibéria à l’imité. Elle ne faisait que suivre son instinct et ce dernier ne lui fit pas défaut. La langue d’Arichis vint rejoindre la sienne. Il n’y avait rien de dégoutant ou de révoltant. Au contraire, pour la première fois, elle sentait quelque chose de la part de son partenaire. Ce baiser lui fit comprendre qu’il faisait réellement un effort dans cette relation. Pour Tibéria, c’était une constatation extrêmement importante.

Le baiser rompu, Tibéria alla rejoindre le lit. Sa respiration était plus rapide que la normale, mais elle semblait malgré tout garder son calme. Tibéria pouvait autant s’extérioriser et être explosive que se montrer extrêmement calme et tout garder à l’intérieur. Elle s’étendit sur le lit et Arichis vint la rejoindre en se positionnant au-dessus d’elle. Sa silhouette massive la dominait entièrement. Il lui dit alors une remarque qui la surprit énormément. Il offrait la possibilité à Tibéria de simuler pour que les nobles pensent la consommation effective et qu’ils quittent la pièce laissant les amants dans leur intimité. Elle ne s’attendait pas à ça de la part d’Arichis et un faible sourire se dessina sur le visage de la vierge. Tibéria replia ses genoux et passa ses jambes autour de la taille de son amant. Puis, elle passa ses bras autour de ses épaules et elle l’attira à lui, ramenant son visage contre son cou. Peu importait s’il l’écrasait, elle voulait sentir sa présence contre elle, mais surtout, elle ne voulait pas qu’Arichis la regarde. Ça rendrait les choses plus faciles pour la suite des choses.

— Merci… mais non… Non… Prenez ce qui vous revient. S’ils doivent être ici, alors ainsi soit-il. Ils verront le sang. C’est ce que j’ai de plus précieux à vous offrir et vous êtes le seul qui peut l’avoir…

En parlant, une main timide, mais décidée relevait légèrement la tunique d’Arichis avant d’en faire de même avec sa propre robe. Son avis n’avait pas changé sur la question, mais elle était une femme de principes. Si c’était ainsi que les choses devaient se passer, alors elle le ferait. Elle n’aimait pas ça. C’était pour elle une expérience désagréable et elle avait peur. Toutefois, elle était prête à se tenir droite à faire honneur à Arichis. Elle savait qu’elle ne retirait aucun plaisir, pas cette fois. Néanmoins, les choses pourraient changer dès que les nobles seront partis et Tibéria aura l’impression d’avoir fait les choses correctement. Elle resserra un peu plus son étreinte autour de son amant, une main s’agrippant au vêtement alors que l’autre remontait sur sa nuque et s’enfonçait dans ses cheveux. Elle souffla ensuite à l’oreille du patriarche dans un murmure suppliant.

— Arichis…
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 0:12

Arichis s’attendait à avoir devant lui une poupée de chiffon mortifiée mais passé les premiers instants, Tibéria ne resta pas tétanisée. Elle fit comme il lui demanda et noua ses jambes autour de sa taille faisant descendre un peu sa robe sur ses cuisses. La duchesse passa ensuite ses bras autour de ses épaules pour l’attirer vers elle, dans son cou. Ses lèvres contre sa peau chaude apposèrent plusieurs baisers pendant qu’elle lui murmurait sa réponse. Elle ne souhaitait pas reporter le moment fatidique. Tibéria se trompait, sa virginité n’était pas ce qu’elle avait de plus précieux à lui offrir, sa main l’était car en l’épousant il devenait Duc de Soltariel.

Une main mal assurée tentait de lui remontait la tunique, le mettant très vite fesse à l’air. Tibéria fit de même avec la sienne mais Arichis ne pouvait rien voir ainsi lové dans son cou. Son genou et son coude le maintenait au dessus de son épouse, l’empêchant de l’écraser totalement de son poids tandis qu’une main plus habile que la sienne à elle caressait une cuisse offerte. Tibéria resserra son étreinte, flattant ses cheveux et s’agrippant à sa tunique. Elle lui murmura, aguicheuse, son prénom à l’oreille. Elle semblait croire être prête à l’accueillir en elle mais elle ne l’était pas. S’il le faisait dès maintenant alors qu’elle n’était pas encore humide cela serait d’un inconfort notable pour elle additionné à la douleur de la perte de son hymen. Puis Arichis lui n’était pas prêt, quelque chose le retenait.


« Si je vous prends maintenant, la douleur sera double. »

Il chuchotait toujours pour ne pas se faire entendre de d’autres personnes qu’elle. Il redressa la tête, s’échappant de son étreinte. Il se calla un peu plus entre ses cuisses. Son membre n’était pas encore en état et Arichis ne comprenait pas pourquoi, Tibéria pouvait le sentir contre elle et le deviner et le patriarche s’efforçait de ne rien faire paraitre sur son visage de son étonnement. Ce n’était encore jamais arrivé avant, ni avec Cynisca, ni avec Blanche ou Alanya plus récemment. Le problème ne venait pas de son épouse parfaitement désirable dans sa petite robe légère. Peut-être était ce lui qui devait fermer les yeux et s’imaginer seul ici avec elle. Ou alors c’était cette odeur d’encens prenante qui alourdissait l’atmosphère. Arichis commençait à sentir une pression sur ses épaules. Une pression de plus en plus lourde pendant qu’il était plongé dans les yeux noisette de sa femme. Sa femme. Sa duches… Il devenait pathétique.

Pourtant son visage, entrainé depuis des décennies à rester impassible devant les insultes, injures, compliments et flatteries s’efforçait d’afficher un sourire de circonstance. Mais il ne pouvait pas rester immobile ainsi encore quelques secondes. Bien que derrière le rideau, ils ne pouvaient rien deviner de ce qu’ils faisaient en détails ne voyant que les deux corps emmêlés l’un à l’autre, Tibéria face à lui pourrait trouver cet instant suspicieux. Allez Sibylle, fais les sortir pensa le régent en fixant la jeune femme.

De nouveau, il se pencha vers elle. L’embrassa rapidement, se redressa, puis l’embrassa de nouveau. Avec plus de passion. Elle était douce et sucrée. Elle sentait l’été et le soleil alors qu’Alanya était… Non penser à Alanya n’était pas la solution. La salope l’avait menacé chez elle, l’avait insulté dans sa fierté. Blanche. Peut-être que penser à la baronne d’Hautval l’aiderait. Elle lui avait promis qu’il pourrait la prendre dans tous les sens s’il réussissait à rétablir ses filles. Non pourquoi penser à une autre femme quand celle en-dessous de lui était une magnifique spécimen de ses terres. Le problème ne venait pas de la femme, mais de lui. La fatigue peut-être. Il aurait tellement préféré que Tibéria soit moins courageuse, comme il l’avait cru la veille pour qu’il puisse lui mettre cela sur le dos. En fait, il devait juste gagner du temps. Assez de temps pour que tous les nobles croient que le mariage est bel et bien consommé. Il activa donc son bassin, caressant l’intérieur de la cuisse de sa belle en espérant que cela puisse produire de l’effet.


« Allons-y lentement, tu n’es pas encore prête à me recevoir, le frottement contre tes parois interne sera douloureux si ce n’est pas lubrifié avant. »

Il ne mentait pas, c’était vrai mais comme dit, il gagnait du temps aux yeux de son épouse et face aux nobles. Il l’avait tutoyé comme il le faisait avec ses enfants pour tenter d’instaurer une sorte d’intimité moins formelle entre eux. Il en avait besoin. De derrière les rideaux, on pouvait voir deux corps bougeant en un rythme lent. Cela faisait déjà une dizaine de minutes qu’ils étaient à l’intérieur.

« Il me tarde de voir ce collier contre ta peau.. »

Arichis tentait de s’exciter en se confiant à la Soltarii. En vain, il ne pouvait s’empêcher de penser que les gens derrière eux savaient ce qui se passaient et qu’ils chuchotaient des moqueries à son encontre. Bien entendu c’était faux, ils n’avaient pas moyen. Finalement, le patriarche entendit un clap clap de derrière puis la voix de Sibylle invitant les gens à sortir en disant qu’ils avaient vu ce qu’ils étaient venu voir. Arichis sourit à Tibéria et se redressa. Cela les aidera à croire qu’il en avait fini. Ils diront surement que les ébats avaient été silencieux. Cela suffisait à Arichis. Il se redressa complètement, laissant Tibéria sur le lit pour aller à un meuble se servir une carafe de vin pendant que les dernières personnes sortaient. Encore une fois, il gagnait du temps face à son épouse.

Il était hors de question de donner des excuses à Tibéria. C’était elle qui n’était pas à l’aise face aux gens. Oui voilà c’était ça. Il attendit que la dernière personne sorte et que le son de la porte se fermant parvienne à ses oreilles pour retourner à sa femme.


« Plus que nous deux. » Sourit l’Anoszia en lui tendant une main pour qu’elle se redresse également et se mette debout face à lui.

Maintenant, il sera peut-être en mesure de la prendre correctement. Face à lui, il délassa sa dernière robe. Ils étaient seuls, plus aucune raison de ne pas se mettre nu l’un face à l’autre les retenait. Ses mains comme quinze minutes plus tôt se posèrent de nouveau sur ses épaules pour aider la robe à tomber au sol, lentement. Découvrant le corps de Tibéria progressivement. Il posa une main sur sa hanche, une autre sur le galbe de son sein caressant de son seul pouce l’auréole brune de sa promise. Il se sentait déjà mieux.


« Je ne suis pas déçu. » Taquina pour la première fois le Duc de Soltariel.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 22:59


Il fallait s’y attendre quelque part, Tibéria n’était pas une poupée de chiffon. Elle en donnait l’impression, mais dans les faits, lorsqu’elle se décidait à faire quelque chose, c’était difficile de la faire reculer. Elle avait pleinement conscience que son rôle allait l’amener à faire des choses qui n’étaient pas dans ses goûts. Il venait avec des responsabilités, des devoirs auxquels la jeune femme ne pouvait pas échapper. Ange lui avait répété à maintes reprises durant les derniers jours qu’elle n’avait plus à se laisser marcher sur les pieds et qu’elle pouvait maintenant imposer sa volonté. Elle était la duchesse, personne n’avait de pouvoirs sur elle, mais ce n’était pas aussi simple. Un dirigeant pensant de cette façon n’était qu’un despote n’ayant à cœur que ses propres intérêts. Chaque décision qu’elle prendrait allait avoir un impact parfois majeur sur la vie des gens. Là, ce n’était que le respect d’une vieille tradition. C’était un moment terriblement embarrassant, mais si elle n’était pas capable d’accomplir ça, elle aurait l’impression de déjà faillir à son titre.

Tibéria ne se sentait pas prête. Elle voulait simplement ne pas repousser inutilement ce moment plus longtemps. Elle voulait que les nobles quittent cette pièce au plus vite. Arichis commença à caresser l’une de ses cuisses dénudées. Le contact était chaud et agréable. Elle était habituée d’être massée par des esclaves, d’avoir des mains inconnues qui la touchent pour appliquer des huiles parfumées sur sa peau, mais les contacts n’étaient jamais ainsi. La jeune femme devait admettre qu’elle aimait les mains du patriarche et que de les sentir sur elle n’était pas désagréable. Elle sentait qu’elle pourrait rapidement y prendre goût et que ça ne serait pas une corvée.

Malgré qu’elle se soit offerte à lui, Arichis semblait repousser une fois de plus l’instant fatidique. Il la mit en garde en lui disant qu’elle n’était pas prête et que s’il la prenait maintenant, la douleur serait plus importante encore. Évidemment, Tibéria n’avait pas envie de souffrir inutilement, mais comme elle voulait que les témoins quittent la chambre au plus vite, elle était prête à la supporter. Son courage et son dévouement ne semblèrent pas impressionner Arichis. En fait, Tibéria avait de plus en plus l’impression que quelque chose n’allait pas. Il ne fallait pas oublier que sa chère tante lui avait offert une démonstration en chair et en os de ce à quoi sa nuit de noces et toutes les autres à venir pourraient avoir l’air et ce qu’elle vivait maintenant ne s’en rapprochait pas vraiment. Évidemment, Arichis ne disait rien. Son orgueil refusant probablement d’admettre le problème, mais Tibéria n’était pas sotte. Elle n’était surtout pas aveugle et son talent pour « lire » les gens lui était parfois bien utile quoiqu’elle n’ait jamais pensé s’en servir dans une situation pareille. Elle ne faisait même pas d’effort conscient pour ça. Sous ses mains, les muscles d’Arichis étaient tendus et ce n’était pas seulement dû à l’effort qu’il faisait pour ne pas l’écraser sous son poids. Puis, elle s’était attendue à ce que dès qu’elle lui donne la permission d’aller plus loin, Arichis saute sur l’occasion pour la prendre, ce qu’il n’avait pas fait. Au lieu de cela, il avait une fois encore tenté de gagner du temps. Le patriarche releva la tête pour la regarder. Tibéria faisait son possible pour garder un visage impassible, mais l’incompréhension se lisait dans ses yeux. Il l’embrassa une nouvelle fois très brièvement avant de se reprendre avec plus de passion, mais ça ne semblait pas régler son problème. Tibéria voulait lui demander si quelque chose n’allait pas, mais Arichis n’allait probablement pas apprécier la question. Elle connaissait suffisamment les hommes pour savoir que l’honneur était quelque chose de très important qu’il ne fallait pas remettre en doute.

Arichis lui répéta qu’elle n’était pas encore prête avec une explication très technique qui lui fit hausser les sourcils. En fait, deux choses l’avaient marqué dans ce qu’il venait de dire. Premièrement, il l’avait tutoyé, ce qu’il n’avait jamais fait jusqu’à maintenant. Ils étaient maintenant mariés et dans une position très délicate qui pouvait inciter à laisser tomber quelques barrières de langage, mais même Tibéria n’osait pas le faire avec le patriarche. Ensuite, ces mots lui rappelèrent une conversation avec sa tante. Elle lui avait expliqué qu’une femme était prête à recevoir un homme quand son… intimité devenait moite. Ça pouvait être provoqué de plusieurs façons comme par des caresses faites par son partenaire. Puis, quand elle était moite, l’homme pouvait venir en elle, mais il devait lui aussi être prêt. Pour un homme, ça se voyait quand son… membre… se dressait… Oh! Voilà le problème, Arichis n’était pas prêt lui aussi. Octavia avait également lâché un commentaire comme quoi son futur époux était vieux et qu’il pourrait avoir des problèmes à ce niveau bien que ça puisse arriver à tout âge. La pression est parfois difficile à supporter. Le problème ne venait peut-être pas d’elle finalement ce qui soulagea la jeune femme bien qu’elle aurait aimé pouvoir aider son époux.

— Il est magnifique. Lui assura-t-elle dans un murmure. Le seul moyen d’aider Arichis en fait, c’était que les nobles sortent. Donc, elle devait jouer le jeu de la simulation. En se demandant si elle ne serait peut-être pas mieux de faire un peu de bruit, elle entendit quelqu’un clapper des mains. C’était le signal; les témoins allaient partir. Le patriarche ne perdit pas de temps et quitta le lit en la laissant derrière pour aller se servir une coupe de vin alors que les dernières personnes quittaient la chambre. Tibéria soupira longuement, ne cachant pas son soulagement. Un poids énorme venait de tomber sur ses épaules, mais elle était toujours embarrassée. Elle savait que quelque chose n’était pas allé comme prévu. Chacun en était conscient, mais aucun d’eux ne voulait en parler.

Arichis revint vers elle et l’invita à se lever du lit avec un sourire. La jeune duchesse sourit en retour alors qu’elle se tenait face à lui.

— En effet… et j’en suis grandement soulagé…

Arichis s’attaqua sans plus attendre à sa robe de nuit, dévoilant peu à peu le corps de Tibéria. Il voyait ce qu’aucun homme n’avait vu. C’était intimidant, mais la lueur appréciatrice dans le regard du patriarche était réelle, donnant confiance à la jeune femme au point que celle-ci fit de même avec le patriarche en lui retirant avec son aide le dernier vêtement qui le couvrait. Tibéria rougit légèrement, surprise par sa propre témérité. Elle avait vu des hommes nus la veille, mais elle n’avait pas encore totalement surmonté sa gêne. Elle n’osait pas encore baisser les yeux et regarder… plus bas. Il pouvait toutefois sentir que son épouse était dans de meilleures dispositions, confirmant que ce n’était pas l’intimité avec lui qui la bloquait, mais cette histoire de témoins.

— Je ne suis pas déçu non plus. Taquina-t-elle en retour, à nouveau maîtresse d’elle-même.

Elle posa ses mains sur le torse dénudé de son époux. Tibéria s’était attendue à voir le corps d’un guerrier couvert de cicatrice. Elle ne savait pas pourquoi elle s’était faite, une image aussi romantique, mais elle n’était pas déçue par la réalité. Il était peut-être plus vieux, elle était encore solide. Il se tenait bien droit, assumant pleinement sa taille. Ses doigts, elle sentait son cœur battre. Ce constat la fit sourire. Découvrir le corps de l’autre était un petit plaisir et Tibéria se découvrait une curiosité toute nouvelle. Elle avait envie de le toucher. Maintenant qu’il n’y avait plus cette pression, elle voulait prendre son temps. Un pouce caressa le mamelon d’Arichis de la même manière qu’il venait de le faire avec elle. Ça l’avait chatouillé d’une agréable façon alors c’était peut-être la même chose pour lui. Tibéria finit par s’accrocher aux épaules d’Arichis sur lesquelles elle fit pression pour l’attirer vers lui. Elle voulait qu’il l’embrasse. Les baisers étaient agréables et elle en voulait encore.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 23:17

Arichis vit bien l’incompréhension dans les yeux de la duchesse. Mais il ne donna pas plus d’explications, ils en avaient pas besoin. Tibéria ne lui posa pas de questions non plus, ce qu’il apprécia. Il n’en avait pas besoin là tout de suite et cela n’aurait fait que le braquer devant toute la cour. En plus de jeter un froid dans le couple dès la nuit de noces. La duchesse comprenait sans doute ce qui se passait, Octavia avait du l’éduquer dans ce sens. Tibéria le lui avait confirmé la veille. Elle avait assisté à la copulation de quatre prostituées sous l’œil expert de la tante. Mais Arichis était expert dans le déni et repousser tout cela loin dans son esprit. S’ils n’en parlaient pas, le problème n’existait pas.

Lorsqu’ils furent enfin seul, Tibéria lui fit part de son soulagement. Lui aussi l’était, mais ne l’avouerait jamais. La robe de nuit qui laissait-elle, peu de place à l’imagination finit par échoir ne laissant que le corps nu de Tibéria avec ce bijou qu’il lui avait offert. Elle avait raison, il était magnifique. La Dame de Velmone l’aida à retirer sa tunique en retour, ils étaient à présent tous les deux presque aussi nu que le jour de leur naissance. La duchesse était plus à l’aise, cela se remarquait facilement mais elle était encore intimidée telle la pucelle qu’elle devait être. Sa façon de rougir était mignonne ce qui amusait son époux. Elle le taquina en retour, disant qu’elle n’était pas déçue. Là, il sourit.


« Le contraire m’aurait étonné. » Plaisanta-t-il même s’il était sérieux au fond.

Elle posa ses mains sur lui, découvrant son corps lentement. Il fut amusé une fois de plus lorsqu’elle vit qu’elle reproduisit le même mouvement que lui. Cela ne produisait pas le même effet, caresser un sein était pour l’homme excitant et pour la femme juste plaisant. Tibéria n’était plus tétanisée, elle était plus qu’une jeune fille lors de sa première fois. Elle s’accrocha à ses épaules et l’embrassa la position n’était pas plaisante, même désagréable lorsqu’elle durait trop longtemps et ce n’était pas le moment pour Arichis de se bloquer le dos. Alors il attrapa son épouse par la taille et la souleva afin qu’elle enroule ses jambes autour de ses hanches. Il la tenait présentement par les cuisses afin de se fatiguer moins vite. Ils étaient en position de s’embrasser correctement, à la même hauteur sans qu’il ait besoin de se pencher si bas. Il souriait entre deux baisers. Mêlant sa langue à la sienne, dansant à différents rythme. Elle était réceptive à ses baisers et le dévorait presque. Pour deux personnes obligeaient à s’accoupler, ils s’en sortaient bien. Avec Hélène, c’était différent, ils étaient jeunes et ce fût l’une de leur première fois et Arichis avait été excité pour la nuit dès qu’il avait posé les yeux sur elle. Il n’avait connu que peu de femmes. Mais Tibéria n’était pas décevante, un pur produit du sud comme dirait son frère Simèon.

Il marcha avec elle jusqu’au lit pour l’y déposer. Il était temps de réellement consommer leur mariage, ils avaient déjà assez attendu. Le consommer tout en montrant à Tibéria ce qu’un Dragon était capable de faire. Il la déposa doucement sur le lis et grimpa avec dessus pour reprendre la même position que tantôt. Il l’embrassa chastement cette fois-ci, très rapide. Il n’y avait plus besoin de la rassurer, ce n’était plus une enfant. Ses baisers descendirent dans son cou, elle était si petite en dessous de lui. Il avait presque peur de lui faire mal, la briser sous ses assauts. On pouvait d’ailleurs bien voir qu’il hésitait un peu, lui qui normalement était si assuré face aux dames. Le collier était magnifiquement disposé sur son corps, il le fixa un instant, contournant ses seins et descendant sur son ventre. Il embrassa un sein d’une main, en caressant un autre de l’autre puis descendit au ventre. Embrassant la peau tendre, conquérant ce territoire où aucun homme n’avait déposé de baiser ou même apposé les yeux. Elle était sienne.

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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 23:25


Tibéria aurait pu facilement être dégoûtée par Arichis. Après tout, il était nettement plus âgé qu’elle. Il n’avait plus tout à fait la même vigueur et la même fougue qu’un jeune homme de l’âge de Tibéria. Sa jeune sœur Paulla était même inquiète d’être aussi destinée à épouser un homme beaucoup plus vieux qu’elle. C’était peu probable que ça arrive, mais Tibéria comprenait son inquiétude. Néanmoins, c’était injuste de juger aussi rapidement quelqu’un à cause de son âge. Arichis n’avait peut-être pas 20 ans, mais il n’avait rien à envier aux jeunes hommes. Elle le trouvait séduisant. Le charme d’une personne ne dépend pas uniquement de son physique. Son caractère y est pour beaucoup et comme Arichis ne manquait pas d’assurance… De plus, Tibéria lui avait trouvé un côté humain. Il avait démontré qu’il n’était pas parfait et qu’il lui arrivait de ne pas avoir toujours le contrôle sur la situation. Bon, elle ne pourra jamais le lui faire remarquer sans qu’il s’énerve, mais l’important c’est qu’elle le savait.

La différence de taille entre les deux partenaires gênait Arichis. Elle le sentait. Se pencher autant pour atteindre son petit bout de femme ne devait pas être agréable. Tibéria n’y pouvait rien. Elle était née ainsi. Ses sœurs étaient toutes plus grandes qu’elle, Margot surpassant tout le monde. Tibéria n’avait jamais été gênée par sa grandeur et elle ne l’aurait probablement jamais été si elle n’avait pas épousé un homme plus grand que nature. Arichis était de loin une exception. Un homme comme lui ne se voyait pas souvent. Elle avait lu dans un traité que les elfes pouvaient atteindre facilement deux mètres et Arichis était pratiquement aussi grand qu’eux. En fait, il était même tout à fait plausible de croire que certains elfes étaient aussi grands que lui. Donc, pour pallier à cette différence, Arichis souleva Tibéria pour qu’elle puisse passer ses jambes autour de ses hanches et ainsi se retrouver à la même hauteur que lui. Le geste la surprit un peu et elle gloussa de rire, mais elle se prit rapidement au jeu et s’accrocha étroitement à lui. Comme Tibéria était non seulement petite, mais délicate, elle ne pesait pas bien lourd dans les bras de L’Anoszia. La duchesse savourait chacun des baisers en profitant pour apprendre. Elle se laissait guider, mais pris rapidement quelques initiatives. Elle n’était pas une experte, mais elle ne manquait pas de volonté. Pour deux personnes obligées de faire ce qu’ils faisaient, ils s’en sortaient effectivement très bien. Arichis aurait très bien pu ne pas s’en soucier plus qu’il ne le faut, prendre son dû et laisser Tibéria par la suite sachant que le mariage ne pourrait plus être contesté. Après tout, ce matin il s’était réveillé en tant que vicomte et cette nuit il allait s’endormir en tant que duc. Il voulait protéger ses acquis.

La séance de baisers s’éternisant, Arichis porta sa femme vers le lit. C’était inutile de repousser le moment plus longtemps. Tibéria savait très bien ce qui allait arriver. Elle avait un peu peur, c’est normal. Elle savait qu’elle allait probablement avoir un peu mal et personne n’aime éprouver de la douleur. En général, les gens essaient même d’éviter que ça arrive. Néanmoins, elle se sentait prête. Ce n’était pas comme tantôt quand les témoins étaient là. À ce moment, c’était comme si elle se résignait à son sort et avançait comme un condamné devant la potence. Là, elle avait confiance. Elle était curieuse et avait vraiment le désir de vivre cette expérience. Arichis allait la guider. Qu’il ne s’attende pas à des prouesses extraordinaires de sa part, mais avec le temps, qui sait quel genre d’amante elle pouvait devenir.

À nouveau étendu sur le lit, Arichis se plaça au-dessus d’elle comme pour la première fois. Elle le regardait dans les yeux, calme, un sourire flottant sur ses lèvres. Son cœur battait encore fort d’anticipation. Il l’embrassa, brièvement cette fois. Puis il descendit sur son cou et sa gorge. Ça chatouillait légèrement ce qui la fit se crisper brièvement. Ce n’était pas désagréable. Elle aurait aimé qu’il continue encore un peu au même endroit, mais Arichis continuait sa conquête, glissant sur ses clavicules jusqu’à atteindre sa poitrine soulignée par le collier. Elle trouvait un peu étrange la demande du patriarche de porter l’ornement dans un moment pareil alors qu’elle risquait de le briser, mais Octavia lui avait dit que certains hommes avaient parfois des désirs qui pouvaient paraître inusités. Peut-être qu’Arichis aimait voir ses femmes couvertes d’or. Elle devait admettre que ça ne lui déplaisait pas non plus. Elle ne quittait pas Arichis des yeux et la lueur appréciatrice qu’elle voyait dans son regard était bien réelle. Le bijou semblait avoir été fait spécialement pour elle et soulignait avec justesse ses attributs. En même temps. Tibéria percevait une légère hésitation dans les gestes de son époux. Il était très doux avec elle et faisait attention pour ne pas l’écraser. Il agissait comme s’il avait peur de la briser. La duchesse était peut-être délicate, elle n’était pas fragile comme du verre. Elle n’allait pas se rompre en morceau si l’Anoszia était un peu plus brusque avec elle. Tibéria glissa une main sur le côté de sa tête et enfouis ses doigts dans ses cheveux dans un petit signe d’encouragement. Elle lui dira s’il lui faisait vraiment mal. Tibéria savait se taire lorsqu’il le fallait, mais n’hésitait pas à dire le fond de sa pensée si c’était nécessaire. Arichis n’avait pas à se préoccuper de ça pour l’instant.

Les mains d’Arichis se posèrent sur ses seins alors qu’il continuait de déposer des baisers sur son corps, marquant un peu plus son territoire. Un soupir franchit les lèvres de la duchesse, première manifestation d’un plaisir naissant. Elle le sentait grandir en elle. Elle sentait cette étrange chaleur naître dans son ventre et s’enrouler autour de ses reins alors que les lèvres de son époux caressaient sa peau si fine et incroyablement sensible. Le simple contact de son souffle suffisait pour la faire frémir, faisant hérisser les petits poils sur son corps. Tibéria avait trouvé l’exubérance des prostitués de la veille parfaitement exagérée et indécente. Là, elle commençait à croire qu’il y avait possiblement un fond de vérité dans tout ça. Là, elle était au point où elle commençait à peut-être un peu trop analyser ce qui lui arrivait et à ne pas assez en profiter. C’était normal. Tout était nouveau pour elle, mais trop se poser de questions pouvait rapidement tout gâcher. Tibéria inspira donc profondément en essayant de se vider l’esprit pour profiter de l’instant et laisser son corps s’échauffer lentement sous les attentions d’Arichis.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 23:51

Elle ne pesait presque rien pour Arichis qui portait parfois des cerfs ou des petits sangliers. Tibéria gloussa lorsqu’il la souleva ce qui le fit sourire. Il n’était pas habitué à fréquenter des femmes aussi petites mais fallait dire que lui non plus n’était pas de taille normale, surpassant facilement toute une assemblée lorsqu’il faisait audience publique. Cela était parfois un avantage, comme pour intimider, ou un inconvénient comme sur le champ de bataille où il devenait une cible facile. Mais cette dernière année il avait apprit que les plus petites femmes cachaient parfois un caractère bien trempé comme Kahina qui avait tenté de l’écarter du pouvoir entrainant une guerre fratricide. Elle avait perdu son pari et Arichis aurait pu porter la guerre jusqu’à chez elle si son serment pour son mari alité ne l’avait pas empêché.

Bien plus à l’aise, Tibéria souriait et riait. Sa mine était plus gaie ce qui réconforta Arichis qui craignait toujours de ne pas être prêt au moment venu. Le régent était connu en péninsule pour sa richesse qui ne cessait d’accroitre bien qu’il avait essuyé un revers à Alonna pour l’acquisition des mines. Toutefois la discussion n’était pas close. L’or était la matière préférée du régent, son touché le réconfortait et couvrir ses femmes de cette matière l’excitait tout simplement. Il était de très bonne qualité, confectionné par des maitres artisans de l’orfèvrerie conçu spécialement sous les consignes de l’argentier. Il était donc assez solide pour ce genre de pratique. Ce qu’Arichis craignait ce n’était pas d’abimer le collier, mais de faire mal à son épouse sous des caresses appuyées. Tibéria lui caressa la joue puis enfui une main dans ses cheveux sur le côté pour l’encourager à continuer ses caresses buccales. Ce qu’il fit.

Lorsqu’il flatta ses seins un premier soupir sacré franchit les lèvres de la Soltarii. C’était rassurant car cela signifiait qu’il commençait à faire de l’effet mais comme tout à l’heure le souci ne venait pas de Tibéria. Il n’arrivait pas à se stimuler et porté une main à son entrejambe pour tenter de se donner de la tonicité signifierait l’aveu d’un problème. Non, il n’était pas le souci non plus. Le seul problème qu’il y avait, et ce n’était pas un, était qu’Arichis n’était pas encore pleinement engagé dans l’acte et que ses pensées étaient tournées vers d’autres horizons. Oui voilà, il pensait à comment ne pas faire mal à Tibéria au lieu d’y aller franchement, il pensait à ses nouveaux titres et au possible enfant qu’il aurait avec elle dont il souhaitait et ne souhaitait pas la naissance. Il devait cesser de penser à tout cela pour apprécier les baisers qu’il donnait à son ventre bien plat. Ses mains parcouraient ses flancs remontant jusqu’à son cou puis redescendaient vers sa poitrine en frôlant le collier.

Ses baisers descendirent jusqu’à la brune toison qui ne fut sans doute jamais entretenue jusque là. La peau y était particulièrement sensible et Arichis était attentif aux bruits de son épouse pour savoir où il devait accentuer ses caresses buccales et vers où il devait se rendre.


« Lorsque tu seras prête à m’accueillir, tu le sentira. »

En devenant moite. Limite Arichis craignait d’avantage le moment qu’elle alors qu’il n’allait pas être celui qu’on déchirait de l’intérieur. Et zut, le voilà qui pensait aux pédérastes d’esclaves et perdait de nouveau le peu de tonnant qu’il avait jusqu’à lors acquis.

Il n’allait pas s’en formaliser, cela viendra s’il cessait d’y penser. Ses lèvres contournèrent la fleur intacte de sa dame pour embrasser l’intérieur d’une cuisse, il lui leva la jambe en portant une main sous son genou et écarta légèrement sa jambe gauche vers sa droite à lui pour avoir un meilleur angle. Sa peau était tendre et n’avait pas énormément le goût de la sueur de la journée. Il la mordillait presque mais sans jamais laisser de trace de dents, titillant simplement la peau sous ses assauts répétées. Il traça son chemin jusqu’à la naissance de son mollet. Lorsqu’il y fut, il laissa la jambe retomber sur le matelas en plume d’oie. Enormément d’oie. Arichis se donna une gifle mentalement, ce n’était pas le moment de penser aux nombres d’oies qu’il faudrait pour remplir un lit aussi grand. Mais où pouvait-on trouver autant d’oies à la fois ?

Arichis se redressa pour couper court à ses interrogations silencieuses. Il remonta à la hauteur de Tibéria et encadra sa tête de ses mains. Les paumes posées de part et d’autre de son visage.


« Je ne te pensais pas si belle… » Si tendre. Confessa-t-il à mi-voix dans un sourire.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 0:16


Ah, les pensées… Celles qui tournent encore et encore dans la tête, détournant l’esprit de ce qu’il y a de plus important : l’instant présent. Un esprit tourmenté pouvait nous priver de sommeil et nous empêcher de nous concentrer. Il pouvait sérieusement nous nuire de multiples façons et nous faire passer à côté de beaucoup de choses. Arichis était tourmenté par ses propres idées, rencontrant un obstacle de taille dans l’accomplissement de son devoir conjugal. Étendue sous lui, Tibéria assistait à la scène, le regard légèrement embrumé par les multiples attentions de son nouvel époux. Ses sens s’éveillaient pour gouter pour la première fois aux douceurs du plaisir charnel et la faim se faisait de plus en plus grandissante. Néanmoins, ce n’était pas encore suffisamment intense pour que la jeune duchesse ne remarque pas le trouble qui retenait Arichis. Ce dernier ne s’arrêtait pas. Il continuait inlassablement sa descente vers l’intimité inviolée de Tibéria. Les yeux de cette dernière s’ouvrirent un peu plus devant cette dangereuse proximité. Personne n’avait été aussi près de cet endroit sacré. C’était intimidant. Pourtant, le désir que Tibéria éprouve pour qu’Ari la touche se fit plus violent. Son corps semblait savoir quelque chose qu’elle-même ne savait pas. C’était une sensation très étrange. Un autre soupir franchit ses lèvres. En fait, la jeune femme avait tendance à retenir son souffle avant d’expirer par petits coups. Elle n’y pouvait rien.

Arichis continua sa course pour embrasser l’intérieur de sa cuisse qu’il écarta légèrement pour y avoir un meilleur accès. Pour l’instant, Tibéria se faisait passive, mais elle avait également envie d’explorer le corps d’Arichis. Elle n’avait jamais eu accès à un corps masculin. Elle avait envie de le toucher, de le caresser et de l’embrasser. Elle ne voulait pas rester là à ne rien faire, ne faisant que subir sans donner en retour. Sa tante lui avait dit que le sexe était un moment d’échange. Les deux partenaires devaient y mettre du sien. C’était la clef pour que ce soit pleinement satisfaisant. Finalement, cette embarrassante rencontre avec sa tante allait peut-être leur rendre service à tous les deux et sauver la situation. Tibéria voyait bien que ça ne s’arrangeait pas du côté d’Arichis. Il avait toujours ce masque impassible de l’homme qui maîtrise la situation, mais dans la réalité, quelque chose lui échappait. Sa jeune épouse avait peut-être la solution à son problème…

Son époux laissa tomber sa jambe pour remonter vers son visage. Tibéria avait le teint légèrement rougi et les yeux brillants. Elle sourit au compliment d’Arichis. Comment faire autrement, c’était la première fois qu’il se montrait aussi loquace sur son apparence physique. En même temps, c’était aussi la première fois qu’il devait la regarder aussi attentivement. Ils n’avaient pas eu l’occasion de beaucoup discuter tous les deux. Ils étaient pratiquement des étrangers l’un pour l’autre, mais ils venaient de se marier. Ça les obligeait à apprendre à se connaître après coup sans savoir si leurs personnalités n’allaient pas se révéler totalement opposer d’une à l’autre ce qui aurait tôt fait de causer des ennuis. Tibéria n’avait pas encore démontré son tempérament fort, car Arichis ne s’était pas encore formellement opposé à elle. Le jour où ça arriverait, il y en a un qui risquait d’être surpris…

— Je suis heureuse si cette surprise se révèle agréable, Arichis…

Elle posa une main par-dessus celle d’Arichis, souriante. Un léger doute traversa son visage, comme si elle voulait dire quelque chose, mais n’osait pas. Finalement, elle déclara dans un murmure.

— J’aimerais… essayer quelque chose.

Tibéria rougit, ne sachant pas si c’était le moment idéal pour faire preuve d’initiative. En même temps, c’était sa nuit de noces, la première fois qu’elle couchait avec un homme et elle voulait en profiter. C’était aussi l’occasion d’aider subtilement Arichis à passer par-dessus ce qui l’empêchait de pleinement profiter du moment. La jeune femme se redressa, forçant son époux à faire de même. Elle posa une main sur son torse, le caressant brièvement.

— Je n’ai jamais vu un homme nu d’aussi près… je… je veux… toucher.

C’était le seul mot qui lui venait à l’esprit, mais en réalité, elle voulait bien plus que cela. Elle voulait toucher, caresser, explorer. Elle voulait apprendre, découvrir et connaître ce mystérieux corps à la fois différent et semblable au sien. Tibéria voulait s’amuser et prendre son temps. Ils avaient toute la nuit et, vu l’état d’Arichis, si elle ne tentait pas quelque chose, rien de plus n’arrivera. La jeune femme était déterminée à faire les choses dans les règles de l’art.

— Étends-toi sur le lit…

Tibéria s’était agenouillée sur le lit, attendant qu’Arichis s’installe confortablement à son tour. Elle se mordillait la lèvre, signe qu’elle était un peu nerveuse, mais surtout timide. Dès qu’il fut convenablement installé, Tibéria se rapprocha. Ses cheveux formaient une crinière ondulée qui lui donnait un air rebelle. Sa beauté se faisait moins sage et son regard brillait d’un éclat amusé. Avec le collier en or tombant entre ses seins nus, elle devait offrir un sacré spectacle à Arichis.

— Ferme les yeux… c’est trop gênant sinon…

Elle gloussa de rire alors qu’elle se penchait sur lui pour l’embrasser. Elle posa ses bras de chaque côté de sa tête alors que Tibéria s’appliquait à faire durer le baiser, prenant de plus en plus d’assurance dans l’acte.

— Garde les yeux fermés… Répéta-t-elle dans un murmure en effleurant les paupières closes de ses lèvres.

Pratiquement certaine qu’il allait lui obéir, Tibéria délaissa ses lèvres pour commencer son exploration. Elle commença par le regarder. Elle avait eu le temps de le faire un peu, mais là, elle pouvait prendre tout son temps. Elle s’attarda sur chaque petit détail, de la courbe douce de ses muscles jusqu’à la toison qui recouvrait son torse. Elle fit lentement glisser ses mains sur les épaules d’Arichis en appréciant toute la force. Elle avait eu une petite démonstration plus tôt, mais là, elle pouvait sentir leur puissance sous ses mains. Elle ramena ensuite ses mains sur sa poitrine où elle pouvait sentir le cœur battre. Elle sourit avant de se pencher dessus pour déposer un baiser sur la peau palpitante. À partir de ce moment, Tibéria entreprit de semer ici et là des baisers, laissant ses lèvres glisser sur l’épiderme. Elle ne savait pas si elle s’y prenait bien. Elle se fiait simplement à son instinct. Peu importe ce qui troublait Arichis, elle espérait que ce petit intermède allait l’aider. Elle faisait ça pour lui, mais c’était aussi l’occasion de satisfaire sa propre curiosité. À l’image de ce qu’avait fait Arichis plus tôt, ses baisers descendaient de plus en plus bas sur son ventre, démontrant toute sa témérité.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 0:27

La différence majeure entre ses différentes maitresses et la femme en dessous de lui n’était pas une caractéristique physique ou même mentale ni le lien de mariage qui les unissait. La différence était que Tibéria était sa duchesse et qu’il était en couple avec sa duchesse, ce qui signifiait qu’il y aurait un rapport de force à établir et Arichis ne la laissera jamais porter la culotte dans leur couple. Elle était plus jeune que lui, ne connaissait rien des requins qui dirigeaient la péninsule et Arichis ne se fera jamais dicter des ordres encore par le Trône du Soleil-Blanc. Un jeu de domination allait se mettre en place, et cela pas qu’au lit. Le régent ne réussissait pas à avoir une érection, il ne réussissait pas à accomplir son devoir conjugal. Ce qui était une faiblesse et le monde entier connaitra cette faiblesse si les draps n’étaient pas bientôt tachés de sang. Plus Arichis y pensait et moins performant il sera. Il devait cesser d’y revenir encore et encore pour se focaliser qu’il devait dépuceler.

Les yeux de Tibéria étaient brillant et son teint rouge. Arichis réussissait à lui procurer ce qu’elle n’arrivait pas à lui reproduire. Mais ce n’était pas de sa faute, il n’attendait pas d’elle à ce qu’elle le musèle et fasse une performance digne des catins des bas-fonds. Le patriarche était habitué à dominer les ébats, cela ne le dérangeait pas de mener d’autant plus que Tibéria n’avait aucune expérience.

Elle répondit être heureuse de plaire, cela se voyait d’ailleurs. Arichis aussi était heureux, heureux de pouvoir toujours produire le même effet auprès de ses dames. Il se demandait si ses enfants produisaient tous le même effet. Sysiphe semblait particulièrement doué avec Sarina, la baronne avait poussait des cris durant presque toute la nuit. Bon sang, ce n’était pas le moment de penser à ses rejetons.

Tibéria posa une main sur la sienne et murmura une demande timidement attisant la curiosité de son duc. Elle souhaitait le toucher, elle n’avait pas à demander pour cela. Elle pouvait se servir. Après tout, il était sien également. Lorsqu’elle lui révéla n’avoir jamais vu d’homme nu d’aussi près il fronça les sourcils, cela voulait dire qu’elle avait déjà vu un corps nu de loin. Son ordre murmuré le sortit de ses pensées, il pourra lui poser toutes ces questions plus tard. Etendu en dessous d’elle, la duchesse lui offrait une superbe vue sur son corps, son collier encadrant sa poitrine moins généreuse que celle de Blanche mais plus fourni que celle de Cynisca et Alanya. Arichis lui obéit.


« A vos ordres Duchesse. »

Répondit-il en fermant les yeux et souriant. Il nota l’assurance qui gagnait petit à petit son épouse lorsqu’elle l’embrassa. Elle faisait durer le baiser ce qui ne lui déplut pas, d’ailleurs il commençait à se sentir un peu plus en forme. Le baiser rompu, elle lui effleura ses paupières closes. Elle était douce et avenante, il n’avait aucune raison de se retenir avec elle. Aucune raison de ne pas être lui-même. Il garda les yeux fermés et se détendit prenant une inspiration appuyée et une expiration soupirante alors qu’elle faisait coulisser ses mains sur ses épaules pour en attester de la force. Puis ce fut au tour de son torse qui se soulevait au rythme de ses battements. Elle l’embrassa là puis là. Parcourant sa peau de milles et un baisers.

« Parfait… »

Encouragea l’Anoszia en posant les mains parfaitement à plat sur le lit pendant qu’elle descendait de plus en plus sans jamais s’approcher plus que de raison de grisonnante toison. Arichis vivait le moment et cela commençait à se voir, Tibéria qui était proche de son entrecuisse pouvait percevoir le membre grandir petit à petit. Pas encore assez, mais il était en bonne voie.

Il finit par ouvrir les yeux, désobéissant à sa femme. Il avait envie de reprendre le contrôle sur ce qui se passait mais ne souhaitait toujours pas la brusquer. Elle le lui avait avouée, elle souhaitait découvrir son corps et il la laisserait faire mais avant ça, il souhaitait la sentir contre lui, intensifié son désir pour elle. Il releva le menton du coup, détachant ses lippes sucrées de sa peau. La main du régent descendit sur l’épaule arrondie de sa belle et il l’attira vers lui afin qu’elle s’allonge de son petit corps sur lui, qu’elle sente chaque parcelle de son corps en contact avec le sien. Ses cheveux ondulés le caressaient et chatouillaient, il avait même plus chaud. Il passa une main sur le cou de Tibéria pour l’attirer vers ses lèvres et le dévora de baisers.


« J’offrirais ce monde à nos enfants… » Confessa le duc dont le désir palpitait contre la cuisse de son épouse.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 2:27

Tibéria apprécia particulièrement ce bref moment durant lequel elle eut le pouvoir sur Arichis. Elle savait trop bien que l’homme n’allait pas toujours se laisser dominer aussi facilement. C’était un dirigeant né. Il aimait avoir le contrôle. C’était sa soif de pouvoir qui l’avait amené jusqu’ici bien qu’il porte plus d’importance encore à sa famille. Ce n’était pas seulement sa position qu’il voulait assurer, mais celle de ses enfants. Il avait peut-être des airs froids et distants, mais c’était un homme aimant. Évidemment, il était trop fier pour le dire de vive voix, mais les gestes ne trompaient pas. C’était cet homme qui allait être le père de ses enfants. Tibéria s’estimait vraiment chanceuse.

La duchesse apprenait à découvrir le corps de son époux, son odeur, ses formes et les différentes textures qu’elle sentait sous ses doigts. Elle portait une attention toute particulière à ses réactions. Le sourire étirant ses lèvres lui indiquait qu’elle était sur la bonne voix. Elle aurait pu continuer longtemps encore son jeu de découvertes. En baissant les yeux, elle aperçut cette partie de l’anatomie qui trahissait son plaisir croissant. Sa taille non négligeable la surprit un peu. Elle avait eu le même choc la veille lorsqu’elle était avec sa tante. Elle n’avait rien dit, mais Octavia avait deviné sa question. Oui, ça rentrait, avait-elle dit crument. Elle subirait un certain inconfort au début, mais son corps allait rapidement s’y habituer et même en redemander. D’aussi près, il semblait plus gros que celui des prostitués. Tibéria détourna les yeux. Ce n’était pas le temps de s’inquiéter pour ça. Elle semblait avoir réussi à distraire Arichis de ce qui le tourmentait. La jeune femme devrait plutôt savourer cette petite victoire et ne pas se poser de questions inutiles. Tibéria se sentait désirée et ça lui donnait des ailes.

Malheureusement, chassez le naturel et il revient au galop; Arichis ne pouvait pas rester passif bien longtemps. Son désir d’être le mâle dominant et de montrer à Tibéria qui d’entre eux menait la danse était bien plus fort que tout. Il lui fit relever le menton et la jeune femme lui fit la moue en voyant qu’il avait désobéis à ses ordres. Son air boudeur fit rapidement place à un sourire alors que le patriarche l’attira contre lui. Tibéria s’étendit sur son corps, leur peau nue en contact l’une contre l’autre. Contrairement à Arichis, la jeune femme n’avait pas peur de l’écraser, mais elle fit quand même attention pour ne pas lui enfoncer les coudes dans le corps. Son époux profitait de ce regain de vitalité. Il attira un peu plus la belle à lui et déposa une multitude de baisers sur la tendre chair de son cou. Tibéria gloussa de plaisir et soupira alors qu’une vague de frisson se répandait dans son corps. Elle commençait à avoir vraiment chaud elle aussi. Elle ne savait pas si c’était à cause de la proximité d’Arichis ou pas, mais la température montait dangereusement. Il promit d’offrir le monde à leur enfant. Tibéria sourit, avant de le regarder dans les yeux. Son regard se faisait enjôleur et ses lèvres étaient rougies par les nombreux baisers qu’ils avaient échangés.

— Je l’espère bien…

Elle l’embrassa une fois encore et conclut le baiser en lui pinçant légèrement la lèvre inférieure entre ses dents. Tibéria imitait ce qu’elle avait vu la veille tout en se laissant guider par ses envies. Étrangement, tout ceci lui semblait très naturel. Elle n’avait pas besoin de se forcer à le faire, car elle le voulait vraiment. Elle voulait être l’amante d’Arichis d’Anoszia…

Le baiser rompu, elle plongea son visage contre le cou du patriarche. Ses lèvres dévorèrent de baiser sa peau légèrement salée. Le gout envahissait sa bouche, subtile, mais bien présent. Ses mains n’étaient pas en reste et caressaient le corps du géant, ses ongles glissant sur ses flancs. Elle sentait son membre redressé contre sa cuisse. Ce contact léger suffit à intensifier cette chaleur qui se faisait de plus en plus forte depuis un moment. Elle se redressa légèrement puis roula sur le lit en entrainant Arichis avec elle pour inverser les positions et qu’il retrouve sa place au-dessus d’elle. Tibéria ne dit rien. Elle le regarda dans les yeux en silence alors qu’une main continuait sa descente jusqu’à effleurer du bout de ses doigts la chair palpitante. Elle dut s’étirer un peu pour l’atteindre. Tibéria ne détournait même pas le regard. Elle voulait voir sa réaction et les différentes émotions traverser son visage. Arichis pouvait tellement être impassible parfois. Un sourire suffisait pour illuminer son visage, mais si elle le caressait à cet endroit, qu’est-ce qui se passait? Elle avait vu les prostitués faire de drôles de grimaces parfois, comme s’ils ne contrôlaient plus leur expression faciale. Est-ce que c’était la même chose pour l’Anoszia?
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 2:32

Arichis ne remarqua pas le regard de Tibéria pour sa vigueur retrouvée. De toute façon, elle avait dû être assez préparée pour ce qui allait suivre. Elle lui avait confié la veille ce que sa tante avait préparé pour elle, le régent n’aurait jamais osé faire la même chose à ses filles mais à son tour, il devrait trouver un moyen d’en parler avec elles. A moins d’envoyer son épouse à sa place, ce qui serait plus logique. Tibéria ne sera plus vierge à ce moment là, mais ses filles prendraient peut-être la discussion mal si elle venait de la deuxième épouse de leur père. Arichis devra discuter avec elles de la place de Tibéria dans la famille de toute manière. Cornélia avait mal réagit le premier soir, attentant même à sa vie. Il fut sorti de ses pensées par l’air boudeur de sa belle qui agrandit son sourire. Elle était à croquer. Ses soupirs sous ses baisers l’encourageaient à continuer sur la même voie.

Son regard enjôleur ne laissait plus place au doute. Il lui plaisait. Arichis avait redouté déplaire. Il ne couchait qu’avec des femmes qu’il avait préalablement séduites, qui le choisissait tout autant qu’il les choisissait. Ravi de lui plaire, les manifestations physiques du patriarche étaient sans équivoque. Il se laissa embrasser, sa lèvre prisonnière des dents de sa dulcinée. Il lui retournerait bientôt la monnaie de sa pièce.

Tout comme lui plus tôt, elle se lança à la conquête de son cou dont le seul souhait été de déposer les armes. Arichis lui caressait le crâne en même temps, l’incitant à continuer de le réveiller de la sorte. La flatterie de ses ongles contre son épiderme lui redressait les poils des bras, ils en avaient plus pour longtemps avant qu’Arichis ne décide de prendre son dû. La virginité de la Duchesse de Soltariel.

Tibéria décida de changer les positions, incitant Arichis à l’aider à permuter leur agencement. De nouveau, il se retrouva au dessus d’elle. Son regard plongé dans les noisettes de son épouse. Aucun d’eux ne souhaitait briser ce contact visuel. Téméraire, Tibéria de Soltarii-Berontii descendit sa main jusqu’à l’entrejambe de son mari. Elle s’étira pour pouvoir l’attraper. Si elle ne le lâchait pas du regard, c’était pour noter chacune de ses réactions. Elle débuta ses cajoles lentement, intensifiant sa dureté au fur et à mesure. L’Anoszia ne pu rester de marbre, cela lui faisait du bien et cela se voyait. De prime, il souriait. De second, il se mordillait presque la lèvre en fronçant les sourcils.


« Tu as été bonne élève… » Chuchota-t-il en faisant référence à la leçon d’Octavia la veille.

Son membre fièrement dressé dans la petite main de sa femme, Arichis décida de l’aider afin de faciliter le passage de sa vigueur dans sa fleur. A son tour il descendit sa main en caressant son ventre au passage. Il déposa un baiser sur son nez, puis sa main descendu jusqu’à son intimité inviolée. Les lèvres du régent se posèrent sur un sein, le flattant de coup de langues et le tétant à sa pointe alors que la main inquisitrice caressait son pubis et sa toison. Puis, lentement, descendit jusqu’à ses lèvres intimes. Il lui prodigua les mêmes caresses qu’elle espérant la rendre assez moite pour pouvoir la posséder. Ses mignardises lui procurait à lui aussi du bon temps. L’étreinte de la main de sa belle sur son vît intensifiait son désir.

Bientôt, il se consumerait pour elle.

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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 16:05

Tibéria s’en rendit compte très rapidement : donner du plaisir était aussi excitant que d’en revoir. Voir les expressions changer sur le visage de l’Anoszia à mesure qu’elle appuyait ses caresses ne pouvait que l’inciter à en donner plus. Elle le regardait de ses grands yeux ourlés de longs cils noirs, notant chaque petit changement dans l’expression habituellement de marbre de son époux. Ce dernier supportait ce regard curieux, jouant le jeu de celui qui cèdera le premier. Sous ses doigts maladroits, la verge durcissait un peu plus à chaque caresse. Elle était fascinée tant par le phénomène que par la texture particulière de l’appendice. La peau était fine, douce, mais aussi un peu spongieuse. Elle ne pensait pas avoir déjà touché quoique ce soit du genre avant aujourd’hui. Les secondes s’égrainant, Tibéria prenait plus d’assurance dans ses mouvements pour le plus grand plaisir de son époux qui lui dit qu’elle a été une bonne élève. Il faisait référence à la leçon plutôt brutale, mais efficace de sa tante. En effet, elle avait appris beaucoup pendant cette heure passée en compagnie de sa tante et de prostitués. Elle avait été choquée qu’elle puisse avoir eu une idée pareille, mais Tibéria avait réellement appris quelque chose. Depuis le début de cet échange avec son époux, elle n’avait rien vu qu’il l’avait choqué. Ça se passait comme elle s’y attendait et, en plus, elle avait appris quelques trucs qui faisaient visiblement leurs effets sur l’Anoszia. Tibéria savait déjà qu’elle aurait une conversation à cœur ouvert avec ses sœurs lorsque viendra le moment de leur mariage et qu’elle éduquera éventuellement ses filles de la même façon. Parler de ce sujet, même si c’était terriblement embarrassant de prime abord permettait de démystifier la chose et rendait la première expérience beaucoup plus agréable. Jusqu’à maintenant, Tibéria était loin de se plaindre…

— Ne lui répétez surtout pas. Elle en serait trop contente… Souffla Tibéria avec un sourire en coin, répétant plus ou moins la même chose qu’Arichis lui avait dit la veille lorsqu’il avait déclaré que la présence d’Octavia leur était très importante, mais qu’elle ne devait surtout pas le savoir. Sa tante était effectivement une actrice très importante dans leur ascension sur le trône, mais elle la connaissait suffisamment pour savoir que la flatter pouvait s’avérer très dangereux. Tibéria allait quand même trouver l’occasion de la remercier éventuellement…

Au bout d’un moment, Arichis décida qu’il était temps d’en donner aussi. Tibéria sentit sa main glisser sur son ventre jusqu’à atteindre la courbe douce de son pubis. Son cœur fit quelques bonds dans sa poitrine. Elle baissa les yeux pour voir la bouche de son amant se refermer sur l’un de ses seins dont la pointe se durcit très rapidement. Elle soupira une nouvelle fois. L’homme prenait tout son temps, s’attardant pendant un moment dans sa toison soyeuse avant de finalement franchir le pas et d’atteindre la peau très délicate et humide de son anatomie intime. Tibéria se mordit la lèvre. Il lui était impossible de décrire exactement ce qu’elle ressentait, mais c’était vraiment agréable. Ella avait envie de dire que ça chatouillait, mais ce n’était pas vraiment le terme exact. Son corps réagit rapidement à cette nouvelle caresse. La fleur s’ouvrit un peu plus alors que le sang venait gorger les chairs sensibles. Elle était prête, mais Tibéria aimerait bien qu’il n’arrête pas, car les sensations qu’elle éprouvait au contact de ses doigts s’intensifiaient sensiblement. On lui avait dit que la première fois était assez douloureuse, voire désagréable, mais c’était tout le contraire qu’elle vivait présentement. Ses soupirs se faisaient plus insistants et elle ne pouvait rien faire pour se contrôler. Son visage s’empourprait un peu plus alors qu’elle découvrait quelque chose qu’elle n’avait jamais connus et qu’elle ne comprenait pas non plus. La nuit de noces était un moment de découvertes. Elle en apprenait autant sur le corps de son amant que sur le sien ainsi que les secrets bien gardés des portes closes des chambres à coucher. Sa main se referma plus étroitement sur le membre de son époux. Elle n’était plus capable de ce concentré sur sa tâche. Tout son corps voulait s’abandonner à ces nouvelles sensations. Elle tourna la tête de côté, haletant. Non, il ne devait surtout pas s’arrêter maintenant…
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 16:43

Ils ne diront rien à Octavia. La tante était comme lui, ce genre de personnes ne devait pas être trop flatté sans quoi, on en finirait pas d’en entendre parler. Arichis était plus que ravi de voir que ses caresses intimes produisaient l’effet espéré. Tibéria le flattait de la même manière. Il avait laissé tous ses soucis de côtés, il ne pensait plus à rien mis à part l’instant présent. La jeune femme en dessous de lui, sa femme, la duchesse du Soltaar. Il était dur et la prise resserrée de Tibéria sur son membre lorsqu’il lui prodigua quelques caresses plus basses ne fit qu’accentuer cela.

Il embrassa sa gorge offerte, chacun des seins dont la rondeur lui était amplement suffisante. La peau y était plus douce qu’ailleurs, la texture y était tendre et il ne fallait généralement que ça pour rendre Arichis le plus heureux des hommes. Il redressa sa tête alors que ses mains continuaient toujours leur labeur. Le visage de Tibéria était tourné vers le côté, haletante il entendait le bruit de son cœur au rythme accéléré. La prise de la duchesse sur son membre se fit encore plus étroite laissant à Arichis le plaisir d’un soupir. C’était le moment de passer à la suite. Il embrassa sa belle à la naissance de son cou, tout près de la mâchoire et lui ordonna.


« Regardes-moi. »

Arichis se consumait de l’intérieur, lui-même ne se sentait plus capable de continuer ce petit jeu plus longtemps. Il attendit qu’elle tourne son délicat minois vers lui pour l’embrasser à pleine bouche de nouveau. Le baiser fût long, il n’était plus délicat. Il était presque bestial. Dans cet échange de salive, il lui signifiait ô combien il la voulait et ô combien il la désirait. Sa main où un léger liquide féminin avait coulé fût retiré de l’entrecuisse devenu moite de la Berontii. Il lui caressa les lèvres avec lui avant de descendre de nouveau le long de son ventre pour attraper sa main à elle qui tenait sa virilité pour qu’elle la lâche. Il lui remonta ses deux mains le long de son corps, les attrapa et entremêla ses doigts aux siens.

« Veux-tu devenir ma femme Tibéria de Soltariel ? »

Murmura presque solennellement le duc comme si les nobles étaient toujours présents dans la pièce. Il attendit qu’elle lui réponde avant de rapprocher d’avantage son bassin du sien. Son membre frôlait son intimité indécemment. Lentement, il la pénétra superficiellement, rapidement arrêté par l’hymen. Le corps était conçu d’une drôle de façon. Il ne se souvenait plus exactement des réactions de sa première épouse à ce moment là, et souhaitait ne pas faire mal à Tibéria et être adapté à elle. Il l’embrassa une nouvelle fois, il devait lui faire oublier qu’il était si proche de la dépuceler. Il devait étouffer son cri si elle devait crier. Soudainement, d’un coup de bassin, il la prit. Son membre força sa paroi intime et il senti le liquide chaud coulé le long de son membre pour tacher les draps. Il l’embrassait toujours en espérant atténuer la douleur. Il devait avouer que pour lui, ce passage forcé dans l’étroitesse de sa fleur lui procurait une vague de plaisir indescriptible. Arichis savait qu’il ne devait pas rester immobile et que son simple baiser n’était pas suffisant.

Il décolla ses lèvres des siennes, lui sourit commença à aller et venir. Ses mains serraient les siennes. Ses yeux fixaient les siens. Son souffle se mêlait au sien.


« Tout va bien ? »

Arichis n’avait pas connu une telle étroitesse depuis des décennies. C’était agréable pour son membre d’être ainsi malmené, agréable d’avoir une telle femme en dessous de lui. Il avait eu la chance de ne pas être tombé sur la plus moche des sœurs Berontii, la future mère des prochains ducs du soltaar.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 22:50

Le corps de Tibéria s’enflammait sous les caresses intimes de son époux. Mille et une sensations aussi nouvelles qu’intenses la faisaient frissonner de la plus délicieuse des façons. En voyant les prostitués s’ébattre bruyamment, Tibéria s’était demandé s’ils n’avaient pas exagéré leur réaction, mais elle comprenait maintenant que c’était réellement délicieux. Trop timide encore pour se montrer aussi exubérante que les catins, Tibéria prenait garde à ne pas être trop bruyante bien qu’elle ait du mal à contrôler ses soupirs qui se faisaient de plus en plus insistants.

Le moment fatidique approchait. La jeune femme pouvait sentir Arichis dans sa main. Elle aura réussi à détourner son attention, mais elle savait que la suite ne serait peut-être pas aussi agréable que maintenant. Un baiser aussi délicat que le toucher d’un papillon fut déposé à la naissance de son cou. La voix rauque d’Arichis retentit alors lui demandant de la regarder. Tibéria ouvrit les yeux avant de tourner lentement la tête. Elle avait à peine plongé son regard dans celui de son époux que ce dernier s’empara de ses lèvres dans un baiser bestial. Elle ne s’attendait pas à autant de fougue. La surprise fut totale, mais pas mauvaise. Le baiser s’éternisa. Sans douceur, il manifestait le désir d’Arichis à son état pur. Il voulait la prendre, la faire sienne. Tibéria suivit tant bien que mal le baiser qui la laissa étourdie et le souffle court. Arichis retira doucement la main qui caressait son membre et la saisit ainsi que l’autre afin d’emmêler ses doigts au sien. La jeune duchesse resserra aussitôt son étreinte par réflexe comme si elle craignait que son homme ne l’abandonne à un moment aussi crucial. Sa voix s’éleva à nouveau dans un murmure pour une question qui fit sourire Tibéria.

— Oui, Arichis d’Anoszia… Je veux être votre femme…


Le patriarche approcha alors son bassin contre celui de sa jeune épouse. Elle put sentir sa virilité se presser contre son intimité. Elle se crispa légèrement, la crainte de la douleur se faisant plus forte. Elle sentit aussitôt un certain inconfort dû surtout à la taille de l’organe imposant dans les circonstances. Il se heurta rapidement à la délicate barrière qui gardait son intimité la plus secrète. L’Anoszia pressa un peu plus jusqu’à ce que la fine membrane de sa virginité se déchire. La douleur fut vive, mais très brève et lui fit monter les larmes aux yeux. Tibéria serra plus fort encore les mains de son époux dans la recherche de réconfort. Son cri fut étouffé par un baiser de la part d’Arichis. Elle aurait aimé qu’il s’arrête un instant, mais l’Anoszia n’avait pas terminé. D’un coup de bassin il fut entièrement en elle. Elle haleta, les yeux humides, mais aucune larme ne coula sur ses joues. À ce stade, c’était encore inconfortable, mais pas réellement douloureux. C’était étrange de le sentir en elle. Son époux resta immobile pendant un moment avant de commencer à se mouvoir. Les premiers coups de bassins furent douloureux, mais l’inconfort passa rapidement. Tibéria devait se détendre. Le pire était passé. Elle soupira, un peu tremblante. Elle regarda Arichis qui lui demandait si elle allait bien. L’inquiétude était perceptible dans son visage. Quand avait-il pris le pucelage d’une femme pour la dernière fois? Tibéria acquiesça d’un signe de la tête, voulant le rassurer.

— Oui… oui, ça va…

Elle retira une main pour caresser son visage avant de l’enlacer étroitement alors qu’il allait et venait en elle. Bientôt, de nouveaux soupirs se firent entendre…
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 22:51

Arichis jubilait à chaque moment où son amante lui confessait tout son désir éprouvé. Il avait posé une question, Tibéria y avait répondu avec le sourire provoquant la réciproque chez le maitre des lieux. D’ailleurs cette chambre n’était pas la leur. La suite d’Arichis se trouvait au dernier étage et avait une magnifique vue sur les jardins et la mer. Il avait décidé que la nuit de noces ne s’y passerait pas à cause des témoins qui devaient être présent. Le patriarche ne souhaitait pas raviver les souvenirs de leur mère à ses rejetons dont certains avaient très mal réagit au banquet. Cette chambre là était parfaite pour l’occasion et ils aménageront dans sa chambre à lui juste après.

Tibéria serra fort ses mains au moment où il déflora, il vit la douleur dans ses yeux mais espérait qu’elle ne se mettrait pas à pleurer. Il ne souhaitait pas la réconforter dans un moment comme celui la ou s’arrêter avant de libérer sa semence. Il apprécia l’effort qu’elle faisait pour ne pas céder à l’expression de sa douleur. Arichis la fixait tout en continuant ses va-et-vient, elle soupira tremblante avant de répondre à sa question. Elle allait bien.


« Tant mieux. »

Tibéria lâcha une de ses mains pour lui caresser le visage. L’Anoszia embrassa la paume à porter de bouche avant que son épouse l’attire vers elle. Il dû lâcher sa deuxième main pour pouvoir se maintenir au dessus d’elle sans l’écraser. Il la surplombait de toute sa hauteur, tout son corps était en dessous de lui et il n’y avait que sa tête qui dépassait. La Soltarii devint de plus en plus bruyante indiquant à Arichis qu’il commençait à lui faire de l’effet à présent que la douleur était dépassée.

« Tu n’auras plus jamais mal. » Lui promit le duc entre deux légers baisers.

Le régent avait du mal à se contenir, Tibéria était d’une étroitesse dangereuse pour Arichis qui commençait à coulisser de plus en plus facilement en elle grâce aux différentes sécrétions intimes. Le patriarche considérait le mariage comme sacré et en prenant Tibéria dans sa famille il se devait de veiller sur elle. Sa promesse n’était pas faite en l’air, de son vivant, il s’efforcerait comme pour tout autre Anoszia à ce que jamais elle ne soit blessée ou mise à mal.

La main d’Arichis se mit à lui caresser le flanc droit en descendant jusqu’à sa taille. Là il tenta de la soulever un petit peu, ce qui n’était pas bien difficile grâce à son poids plume. Il la souleva d’avantage jusqu’à pouvoir basculer en arrière. Elle était à présent au dessus de lui mais Arichis ne l’aurait jamais mise en position dominante de lui-même. Non, ceci avait seulement pour objectif d’être dans une position plus agréable car Arichis ne resta pas couché dos au matelas. Il se releva pour se mettre en position assise, son membre arrêté toujours en Tibéria qui était à présent également assise sur ses cuisses. De sa main, il lui indiqua de lâcher ou de nouer ses pieds dans son dos afin qu’elle soit en positon plus agréable.

Ainsi entremêlés, ils étaient quasiment à la même hauteur. Arichis reprit ses mouvements, c’était beaucoup plus fatiguant pour lui car il était celui qui était en dessous et que c’était normalement à la femme de s’activer mais Tibéria ne sachant probablement pas comment faire, il prit l’initiative. Pour la jeune femme, cette position était plus jouissive tandis que pour l’homme tout faisait l’affaire.

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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 22:58

La douleur était finalement passée et Tibéria retrouvait peu à peu les mêmes sensations qu’elle avait éprouvées avant l’intermède déplaisant. La jeune femme voyait bien dans le regard de son amant qu’il était soucieux de son bien-être. Il était conscient de la douleur qu’il avait provoquée et semblait même s’en excuser. Sa tante l’avait mise en garde contre ça. Elle lui avait dit que ce n’était pas tous les hommes qui portaient une attention particulière au plaisir ressenti par leur femme. Certains oubliaient même qu’ils avaient devant eux une jeune pucelle et les traitaient avec la même vigueur que s’ils avaient dans leur lit une femme expérimentée. L’inconfort était donc multiplié et la nuit de noces pouvait tourner au cauchemar pour la jeune mariée. Tibéria s’estimait donc très chanceuse d’avoir un homme comme Arichis pour l’initié aux plaisirs de la chair. Il lui promit même qu’elle n’aura plus jamais mal. La duchesse ne pouvait pas faire autrement que de se sentir en sécurité entre ses bras. Il la surplombait de toute sa taille. Arichis était si grand. Elle se sentait minuscule, mais pour la première fois, cette impression n’avait rien de négatif. C’était son homme et elle était convaincue qu’elle pourrait l’aimer, peu importe l’âge qu’il avait.

Les soupirs se firent plus insistants. Arichis se mouvait en elle avec de plus en plus d’aisance. Bien que ce soit agréable pour Tibéria, ce n’était pas encore tout à fait ça. Lors d’une première fois, c’est plus difficile pour une femme d’atteindre l’extase, l’épisode de douleur n’aidant pas. Il fallait un amant expérimenté et patient pour atteindre cet objectif ultime. Heureusement, c’était deux qualités que possédait Arichis. Sans difficulté aucune et sans jamais se séparer d’elle, Arichis inversa les positions en la faisant basculer. Un peu surprise, Tibéria ne savait plus quoi faire. Elle était assise sur ses cuisses, Ari face à elle et également redressé. De cette façon, ils étaient pratiquement à la même hauteur, ce que Tibéria apprécia particulièrement. La surprise passée, sourit tout en passant une main dans ses cheveux. Arichis reprit les mouvements et la sensation fut tout de suite plus intense. La duchesse s’agrippa à son amant, suivant d’abord le mouvement avant de prendre le relais, porté par son propre plaisir qui grandissait. Tibéria se montrait de plus en plus aventureuse. L’effroi des premiers instants avait rapidement été oublié. Accrochée aux épaules d’Arichis, ses ongles griffant la chair, la jeune femme ondulait lascivement son corps contre celui de son partenaire. Elle le sentait aller et venir en elle, chaque coup augmentant un peu plus cette puissante sensation qui grandissait en elle. Le temps passait, plus elle semblait sur le point de perdre le contrôle. Ce n’était plus des soupirs qui franchissaient ses lèvres carmin, mais des gémissements dont personne ne pourrait se méprendre sur la nature. Elle avait chaud, tellement chaud. Sa peau frissonnante se perlait de sueur. Ses pommettes étaient rougies par l’effort et son regard trahissait un désir intense pour l’Anoszia.

— Ari… chis…

Haletante, elle pouvait à peine articuler le nom de son époux. Ses mouvements devinrent plus saccadés et plus violents. Elle se souleva une fois, deux fois… Puis ce fut l’explosion. Elle laissa échapper un petit cri qui n’avait rien d’une plainte de douleur. Elle aurait voulu se contrôler et être plus discrète, mais c’était peine perdue. Ça l’avait pris totalement par surprise. C’était intense et délicieux. Quelque chose qui pouvait vite devenir une dépendance. Personne ne parlait jamais de ce genre de chose et ceux qui le faisaient utilisaient toujours des mots vulgaires. C’était vulgaire, terriblement déplacé et bestial… C’était pour ces raisons que c’était si bon.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 23:17

La principale différence entre Tibéria et Arichis résidait simplement dans l’expérience. On disait qu’une femme avait besoin d’un homme chevronné pour jouir mais la réciproque n’était pas vraie. Les hommes jouissaient plus facilement que les femmes et plus rapidement également. Toutefois avec l’expérience, ils savaient se retenir jusqu’à imploser à un moment donné. Pour le moment avec son épouse, il n’était pas encore proche de ce moment. Les bruits de leurs ébats s’intensifièrent, le son sortant de la bouche de Tibéria fonctionnait comme un stimulus pour l’Anoszia qui ne souhaitait qu’en entendre davantage. Il vit bien la surprise sur le visage de la Soltarii lorsqu’ils changèrent de position, elle devait croire qu’on ne faisait l’amour que dans une position civilisée et définie. Quoi que non, elle avait vu une orgie de quatre prostituées la veille. Elle ne devait pas être perdue.

Elle lui caressa ses cheveux en suivant le mouvement avant de s’agripper à lui et laisser Arichis se reposait un peu, ce n’était pas le moment d’avoir une crampe à la cuisse se disait-il en la regardant. Accrochée à lui comme un rapace sur sa proie, ses ongles griffaient sa peau sans qu’il ne s’en formalise un instant. Il aimait voir cette bestialité. Il aimait la savoir guidé uniquement par ses instincts les plus primaires. La peau de la dame ruisselait de la sueur du à l’effort, sa peau rougie à certains endroits et les flammes du plaisir brillaient dans ses yeux de biches. C’est elle à présent qui ondulait tout contre lui. Arichis était obligé de poser ses mains à plat contre le matelas pour se maintenir dans cette position sans trop se fatiguer. Il avait troqué l’endurance de la jeunesse contre l’expertise de l’âge mur. Les soupirs se changèrent en gémissement de plus en plus bruyant et expressifs. Arichis souriait en regardant la poitrine de sa belle bougée au rythme de Tibéria. Elle articula à peine son nom tandis qu’il sentit ses mouvements devenir plus violent. Cela faisait maintenant au moins une dizaine de minutes qu’ils étaient ainsi mais il ne pensait pas que Tibéria attendrait l’orgasme aussi rapidement. Le cri qu’elle poussa était sans équivoque, elle se souleva encore une fois avant de s’immobiliser laissant Arichis deviné toutes les milles et unes sensations qui devaient parcourir et électriser son corps.

L’Anoszia serra ses abdominaux pour se maintenir dans la position sans utiliser ses bras comme pilier et serra la jeune femme contre son torse, toujours en elle.


« Tu as été rapide… et bruyante. » Taquina l’Anoszia près de son oreille cachée par l’épaisse chevelure.

Mais ce n’était pas fini. Tibéria n’avait pas fini de découvrir les joies du mariage. Il serra un peu plus fort son épouse contre son torse, sentant sa poitrine s’écrasait sur la sienne et la souleva en même temps qu’il se redressait pour se mettre sur ses genoux. Là, il hésita mais décida finalement de la redéposer délicatement contre le lit alors qu’il la sentait encore haletante. Il se retira de son antre humide et à présent élargit et lui demanda.


« Retournes-toi… »

Il attendit qu’elle le fasse. Fixa un moment la jolie croupe offerte à ses yeux avant de se pencher vers elle. Il dégagea les cheveux de sa nuque pour l’y embrasser comme pour la réconforter face à son hésitation. Il sourit à lui-même et s’introduisit une nouvelle fois en elle sous un nouvel angle en se raccrochant à sa taille. A son tour à présent de se libérer.
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Tibéria de Soltariel
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 23:39


Tibéria se remettait à peine de cette première extase. Le corps frissonnant, elle tentait de reprendre le contrôle de ses sens. Elle n’était pas trop certaine de savoir ce qui venait de se passer même si on lui avait expliqué ce que c’était. On avait bien dit qu’il n’y avait pas vraiment de mots justes pour décrire la sensation. On lui avait simplement dit que c’était bon et qu’elle allait surement en redemander. Sur ce point, ils avaient raison. Elle comprenait aussi pourquoi les gens recherchaient ce genre de contacts et pourquoi ils allaient dans des endroits comme des maisons closes. Son opinion envers les prostitués n’avait pas changé, mais elle comprenait maintenant ce qui en retournait.

Contre le torse de son époux, son souffle et les battements de son cœur reprenaient un rythme plus normal. Arichis était toujours en elle. Elle comprit aussi qu’il n’avait pas… terminé. Enfin, c’était un constat fait au meilleur de ses connaissances en la matière. Autrement dit, elle n’en était pas certaine. L’Anoszia, d’humeur taquine, souffla à son oreille, lui faisant remarquer qu’elle avait été rapide et bruyante. La jeune femme qui avait déjà le feu aux joues vit son teint s’empourprer un peu plus. Comment pouvait-elle le savoir qu’elle avait été rapide? C’était sa première fois! Pour ce qui est d’être bruyante, elle s’était jurée en entendant les prostitués s’ébattant bruyamment la veille, qu’elle ne ferait pas autant de bruits. Autant dire que ce fut un échec cuisant pour Tibéria.

— Je… Je ne sais pas…


Du coup, elle se sentait terriblement embarrassée et elle se demandait maintenant si elle avait bien fait les choses. Étant toujours très exigeante envers elle-même, Tibéria supportait mal l’idée d’un échec. La pression qui l’avait quittée un peu plus tôt se faisait sentir à nouveau. Elle ne voulait pas déplaire à Arichis. Elle voulait se montrer à la hauteur de ses exigences. Tibéria soupira avant de se mordre la langue. Ce n’était pas le temps d’avoir un millier de choses en tête. Si elle commençait à trop réfléchir, elle allait ruiner le moment. Arichis n’en avait pas fini avec elle. Il lui demanda de se retourner. Tibéria le regarda, l’hésitation visible dans ses yeux. Néanmoins, elle obtempéra, ayant toujours en tête le désir de lui plaire. Il y avait aussi ce petit côté de sa personnalité qui s’éveillait tranquillement en elle, la femme affirmant sa sexualité et recherchant de nouvelles sensations. Tibéria avait cependant l’impression d’être beaucoup plus exposée de cette façon. Arichis s’agrippa fermement à ses hanches, la faisant glapir. Dans cette position, elle se sentait beaucoup plus dominée que lorsqu’Ari la surplombait de toute sa taille un peu plus tôt. À vrai dire, pour l’instant, la jeune femme n’était pas certaine que ça lui plaisait…
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Arichis d'Anoszia
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 23:52


Pour Arichis la position était agréable car la femme était alors plus étroite et il avait également une vision sur sa croupe et ses fesses dont il n’avait pas eu le loisir de contempler. Mais s’il avait eu un regard sur le visage de sa belle il aurait su que Tibéria n’appréciait pas d’être ainsi disposée. En attendant l’Anoszia se réjouissait. Il se réjouissait car il n’avait plus ce fardeau de faire jouir son épouse, Tibéria lui appartenait entièrement et il était autorisé à en disposer comme il le souhaitait. Elle glapit lorsqu’il l’attrapa et la pénétra ce qui le fit sourire alors que ses mouvements devenaient de plus en plus effrénés. Le lit grinçait sous les ébats du couple ducale de Soltariel.  Arichis dominait son épouse qui se laissait faire. Ses mains glissèrent de ses hanches vers son dos, elle était si petite face à lui elle avait l’air si fragile ainsi exposée. Le régent se pencha en avant, déposa un baiser dans le creux de ses épaules et demanda.

« As-tu une idée de nom ? Pour notre prochain enfant. »  

Ce n’était pas si désagréable, mais ce n’était pas ce que Tibéria préférait le plus. De son côté, Arichis semblait parfaitement détendu et heureux bien qu’il soit présentement très concentré sur sa tâche. Tibéria s’accrocha aux draps du lit alors qu’elle avait l’impression de se faire malmener de tous les choses. Elle devait simplement lâcher prise et profiter de l’instant en sachant que son époux semblait satisfait dans l’immédiat. La question qu’il posa alors la surprit. Non seulement parce que c’était un moment étrange pour la poser, mais parce que Tibéria n’y avait jamais réellement penser. Elle voulait des enfants, mais ce n’était jamais attardé à les prénommer. Tant qu’ils étaient vivant et bien portant, le nom n’avait que peu d’importance. Toutefois, il y avait bien une chose sur laquelle elle sera inflexible.

— Pas Asdrubal… Sinon, je n’y ai pas vraiment pensé… à vrai dire…

Difficile de tenir une conversation dans ses conditions…

Elle avait donné le nom de son défunt beau-frère. Arichis n’avait pas apprécié le personnage et sa condescendance envers lui, ni lui ni Thero de Briden qu’il narguerait bientôt de son nouveau titre en l’exilant de la cour où il siégeait. L’Anoszia n’oubliait pas, il n’oubliait jamais. Les mains du duc allèrent jusqu’aux épaules de Tibéria, s’agrippant à elles pour la relever afin qu’elle ne soit plus couchée.

« Il faudra y réfléchir… » Murmura-t-il plus à lui-même que pour elle.  

Tibéria avait surtout dit ce nom parce qu’elle le trouvait horrible pour un petit garçon. Elle n’avait pas tant connu le personnage. Elle savait surtout que sa sœur l’avait épousé pour légitimer son titre, rien de plus. Elle avait pourtant eu un enfant de lui.

Tibéria ferma les yeux alors qu’elle se relevait. Elle entendit Arichis murmurer, mais elle avait l’impression qu’il ne lui adressait pas vraiment la parole. Elle réfléchit un instant, essayant de se concentrer bien qu’elle en soit incapable.

— Enzo, peut-être… Leandro… Sofia… pour une fille..

Les coups de reins d’Arichis devinrent de plus en plus violents, il se sentait rapproché du moment de délivrance ultime. Tibéria ainsi relevée sur ses genoux était à bonne distance pour qu’il puisse délivrer des baisers sur la peau étincelante et tendre de son cou. Le régent ne mesurait pas la chance qu’il avait de vivre un moment comme celui-ci à son âge. Durant ces deux ennéades passées avec elle, il l’avait considérée comme acquise et n’avait fait presque aucun effort pour lui plaire plus que de raisons. Pourtant elle allait devenir la mère de ses enfants, des enfants dont il redoutait la naissance mais qui étaient pourtant nécessaire pour la continuation du nom d’Anoszia sur les landes soltaars.

« Sofiya. J’aime.. »  

Tibéria grimaça un peu quand les coups de reins de son époux se firent plus violents. Elle n’avait pas mal, mais elle pouvait le sentir s’enfoncer en elle, butant contre ses entrailles. Elle se mordit la lèvre. En effet, peu d’homme ne son âge pouvait se venter de vivre encore de telles moments. Pourtant, Arichis ne faisait pas vraiment son âge. Il était encore en pleine possession de ses moyens et tout laissait croire que ce serait encore ainsi pour un bon moment.

— D’accord, mais… mais je veux un fils… avant tout…

Impossible à contrôler, mais Tibéria espérait vraiment que le premier enfant qu’elle mettrait au monde soit un garçon. Bien qu’une fille puisse parfaitement avoir le titre, elle voulait que ce soit un fils pour la sauvegarde du nom. Tibéria tendit une main pour toucher Arichis. Elle saisit sa cuisse tendue par l’effort, caressant l’épiderme moite de sueur. Elle savait que la fin était proche.

Arichis également souhaitait un fils pour la pérennité du nom mais il ne cracherait pas sur une fille. Elles étaient plus douces, plus calmes et attentives que les garçons bien qu’en ce moment les siennes lui causaient plus de tracas. L’Anoszia sourit, embrassa de nouveau le cou tendu. Il savait que ce qu’il s’apprêtait à dire allait ravir son épouse.

« Si nous avons un fils, il s’appellera Tibérius. Tibérius d’Anoszia. Un Soltarii-Anoszia. »

En l’honneur du père qu’elle avait perdu très jeune. Arichis n’avait pas connu personnellement l’homme et ne savait pas comment il fût de son vivant mais la nomination d’après lui revêtait toute une symbolique. Le régent s’agrippait plus fermement à sa belle le moment approché. Tibéria tordit sa main en arrière pour pouvoir lui caresser une cuisse ce qui lui fit accélérer ses coups de butoirs les faisant tressauter tous les deux sur le lit.  

La proposition surprit Tibéria qui ouvrit brusquement les yeux. Elle ne pensait pas qu’Arichis proposerait le nom de son père comme une option, mais cela la ravissait. L’idée était excellente et le prénom allait bien avec le nom de famille. Évidemment, le visage de son père lui revint aussitôt en mémoire. Il n’était plus aussi précis qu’avant, mais elle se souvenait de son sourire, marque qu’il réservait principalement à ses filles.

— Oh oui…

Elle griffa la peau sous ses doigts alors que chaque coup de bassin de l’Anoszia la soulevait presque du lit. C’était très intense… et pas désagréable du tout.

Tibéria sembla ravi à entendre l’intonation de sa voix. Arichis sourit sachant qu’il venait de marquer un point alors qu’elle griffait la peau de sa cuisse lui arrachant par la même occasion un plus large sourire. Il ne pouvait plus se retenir à présent. Ses mains lâchèrent les épaules pour glisser le long du dos jusqu’à la naissance des fesses qu’il pinça légèrement avant de reprendre possession de ses seins durant quelques secondes, l’excitation de sa belle n’était pas redescendu visiblement. L’Anoszia força de son poids Tibéria à se coucher sur le ventre comme il l’avait par deux fois avec ses maitresses ces huit dernières ennéades. S’appuyant d’une main sur le lit, il donna un coup de reins puis un deuxième avant de libérer sa semence en elle dans un puissant râle la laissant deviner tout le plaisir qu’il avait prit durant l’échange. Il donna un troisième coup à sa femme à bout de souffle alors que les poils de son corps s’hérissaient grâce à cette intensité exprimée.

« Bien… » Murmura-t-il en s’affaissant à ses côtés, sortant son vit de sa fleur moite.

Les derniers coups de bassin de l’Anoszia arrachèrent des cris à Tibéria dont le visage contre les draps du lit les étouffa. Le râle que lâcha le patriarche ne laissait aucun doute sur le plaisir que lui avait procuré cet échange. Il s’étendit à ses côté, le souffle court, se retirant enfin d’elle. Tibéria resta immobile pendant un moment avant de se tourner vers son époux. Ça ne pouvait pas être plus légitime maintenant. Il était son époux pour le meilleur et pour le pire. Personne ne pouvait briser ce mariage maintenant qu’il était consommé. Elle le regarda un moment, un vague sourire aux lèvres. Elle n’avait pas jouit une seconde fois, mais ce n’était pas passé très loin..

— Alors… c’était… bien? Demanda-t-elle d’une petite voix, toujours couché sur le ventre, ses cheveux lui tombant à moitié sur le visage.

Il reprenait son souffle lentement en regardant le plafond. Il remarqua un lézard blanc juste au dessus d’eux. Il n’était pas rare d’en croiser en été dans la région mais les esclaves devaient normalement les tuer ou chasser. Arichis tourna son visage vers elle. Tibéria le fixait, à moitié cachée par ses cheveux d’ébène que l’Anoszia remit en place dans un geste tendre pour sa femme. Elle pouvait aisément remarquer qu’il n’était pas le même dans l’intimité, loin des regards des nobles. Il sourit en retour.

« Excellent… » Murmura-il en caressant le joli minois de son pouce.

Le sourire de Tibéria s’élargit un peu plus, rassurée par la réponse d’Arichis. Elle avait effectivement remarqué se changement de comportement. Pendant le peu de temps où ils s’étaient fréquentés tous les deux, Arichis lui était apparu comme un homme froid et distant. Il ne montrait jamais ses émotions sauf peut-être son mécontentement. Elle en avait conclu que c’était un homme dur qui se voulait maître de ses émotions. Là, il était tendre, presque adorable. Tibéria s’approcha de lui et s’accrocha à son bras, appuyant son menton contre son épaule. Elle suivit alors son regard vers le plafond où elle vit le lézard. D’autres femmes auraient peut-être hurlé de le voir là, mais Tibéria souffla simplement.

— J’avais l’habitude d’en attraper quand j’étais petite. Une fois, j’en avais glissé un dans ma robe… Le hurlement qu’à poussé ma femme de chambre quand est venu le temps de m’aider à me changer et que le lézard est tombé à ses pieds…
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeDim 21 Aoû 2016 - 0:14


La tête posée tout contre lui, ils étaient d’un coup plus intimes l’un envers l’autre que lors de la consommation de leur mariage pensa Arichis en appréciant le contact de ce menton contre son épaule qui lui faisait mal pourtant en s’enfonçant dans sa chair. Mais il ne ferait pas l’erreur de s’en plaindre au risque de passer pour un faible. L’anecdote qu’elle lui raconta ne le fit pas sourire. Pour tout dire, il trouvait cela sale et dégoûtant. Il se força à ne pas froncer les sourcils puis répondit simplement.

« Amusant. »

Tibéria haussa un sourcil, voyant bien qu’il n’était pas amusé par cette anecdote pittoresque de sa tendre enfance.

— Hum, tu… vous ne semblez guère convaincu.

Du coup, Tibéria ne savait plus si elle devait le vouvoyer ou le tutoyer…

— Je suis contente… Jusqu’à présent, tout semble aller comme prévu… J’ai même l’impression que c’est trop… facile… Je m’attendais à plus d’opposition…

Arichis posa une main sur son dos, caressant sa colonne vertébrale en descendant jusqu’à une fesse dont il effleura le galbe. Souriant face à l’hésitation de sa femme.

« Tu peux continuer à me tutoyer, ce n’est pas réservé uniquement à nos ébats. » S’amusa l’Anoszia en continuant de la caresser, appréciant le contact de la peau tendre de son postérieur rougie par ses coups de reins de tantôt.

« Plus d’oppositions? C'est-à-dire? » Peut-être s’imaginait-elle qu’il était un tout autre genre d’homme au pieu.

Tibéria sourit.

— D’accord.

La main de l’Anoszia parcourait son corps faisant frissonner la jeune femme. Elle-même osa tendre une main pour caresser son torse encore moite de sueur.

— Je faisais référence au mariage et à l’ascension au trône de Soltariel. Certains étaient contre, mais ils ne se sont pas montrés aussi virulents que je l’aurais imaginé… Surtout à cause de ma sœur. Ils auraient pu penser que j’étais sa copie conforme et que j’allais exercer le pouvoir de la même façon qu’elle. En fait… ils ont grogné un peu, mais n’ont pas tenté d’arrêter le mariage ni rien… Et voilà… nous sommes duc et duchesse de Soltariel. Nous allons bientôt renter à Soltariel et s’assoir sur le trône du Soltaar… Je me fais peut-être des idées, mais je m’attends à ce que quelque chose arrive… Je ne saurais dire quoi, mais quelque chose…

Elle marqua une petite pause.

— Mais j’ai peut-être trop d’imagination en fait…

Arichis lâcha la fesse de son épouse pour lui attraper la main qui était venue sur son torse. Il en porta les phalanges à sa bouche pour les embrasser. Il le faisait souvent. Les craintes de Tibéria étaient légitimes, pour le moment tout cela a été facile.

« Je suis ici chez moi. À présent chez nous. Ceux qui ont fait le déplacement jusqu’ici n’ont pris aucun risque, s’ils sont venus ce n’est pas pour nous contrarier, mais pour nous soutenir, se montrer à nos côtés pour espérer prétendre à de bons offices une fois que nous aurons rejoint Soltariel. De plus, grâce à moi nous avons le soutien politique et militaire d’Ydril et Ysari. »

Il embrassa une nouvelle fois les phalanges de la main qu’il tenait.

« Et grâce à toi, nous avons le soutien des principales familles du soltaar. Ceux qui voudront s’opposer à nous ne sont qu’une minorité et ne se risqueront pas à mécontenter la majorité. Le fait que tu ne sois pas comme Margot n’y est pas pour grand-chose. Margot avec Asdrubal ont mené une mauvaise politique à l’extérieur et les nobles ont pensé que les déloger de leur trône leur ouvrira la porte à de nouvelles richesses et prérogatives, mais ils se sont trompés. Aujourd’hui, tout le monde n’aspire qu’à la paix et éviter des violences mauvaises pour le commerce. »

Les paroles d’Arichis rassuraient la jeune femme même si le doute persistait. Ils étaient entourés de gens venus pour les soutenir. Ils avaient la majorité derrière eux. Les voix discordantes n’oseront pas s’élever, pas publiquement du mois. Toutefois, Tibéria savait qu’il ne fallait pas les négliger.

— Au sud, oui… Mais nos voisins du nord sont beaucoup plus turbulents. Je m’inquiète quand même avec ce que j’ai entendu.

Elle ferma les yeux et secoua la tête.

— Ce n’est pas le moment de parler de malheur… Ce fut une merveilleuse journée et j’espère que tu es aussi heureux que moi… Arichis d’Anoszia, Duc de Soltariel…

Tibéria faisait exprès pour faire rouler les mots sur sa langue et leur donner une intonation plus… sensuelle.

Le Nord n’était pas une menace selon Arichis qui ne prenait pas l’avertissement d’Oschide au sérieux. La façon dont Tibéria prononça les mots lui plut particulièrement, il sourit et attira tout le corps de sa femme contre lui. Ils seraient ainsi plus à l’aise. La Soltarii-Berontii faisait des efforts pour lui plaire, roulant même les mots pour le séduire et flatter son égo.

« Duc… » Répéta-t-il.

Il tourna la tête vers elle pour l’embrasser sur le front. Elle lui avait permis d’être duc, donc oui il était heureux. Il pouvait à présent narguer et écraser sous sa botte tous ceux qui s’étaient moqués de lui auparavant, ceux qui l’avaient méprisé du haut de leur statut.  

« Avec une telle femme dans mon lit, je ne peux que l’être... » Dit-il en retour.

Elle flattait son égo et ça fonctionnait. L’homme l’attira contre lui et Tibéria en profita pour se blottir confortablement contre son corps. Elle soupira longuement. On pouvait sentir son soulagement. Elle déposa un baiser sur la peau nue du duc.

— Tu me flattes… Attention, ça pourrait se retourner contre toi. Dit-elle visiblement d’humeur joueuse.

« Se retourner contre moi? J’aimerais bien voir ça. » Répondit-il sur le même ton en l’embrassant sur le front une nouvelle fois.

Tibéria se redressa sur un coude pour le regarder. Ses cheveux étaient totalement hors de contrôle. Elle qui était d’habitude toujours bien mise avait l’air d’une sauvageonne maintenant. Avec son petit air frondeur et le lourd collier d’or toujours à son cou, elle offrait un spectacle étonnant.

— Crois-moi… Je peux être exigeante.


Elle caressa du bout des doigts son torse, ses doigts s’emmêlant dans la toison grisonnante qui s’y trouvait.

— J’ai peut-être appris… un ou deux trucs de plus hier… hum… Y a-t-il quelque chose qui te plaît en particulier? Tu sais… hum?

Tibéria n’était pas encore suffisamment confortable encore pour dire les mots franchement, mais on saluait l’effort.

Ses cheveux mal coiffés et son allure mal soignée lui donnaient un air particulièrement attracteur que l’Anoszia affectionnait. Il se demandait quelles sortes d’exigences elle pouvait avoir. Puinée de sa fratrie, sa vie a longtemps été celle d’une petite princesse choyée. Tandis qu’elle lui caressait le torse, il passa sa main sur le collier qu’il lui avait offert.

« L’or te va si bien… » Dit-il en réponse à sa demande tout en souriant. Prenant le temps de réfléchir. Il était amusé par son envie d’être plus libérée avec lui tout en étant intimidée par son innocence. Il n’y avait pas de doutes pour Arichis que Tibéria se transformerait en femme maitresse de ses désirs et pleine d’assurance autant en privé qu’en public.

« Peut-être ce un ou deux trucs que tu as appris. Montre-moi. » Il souriait.
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Arichis d'Anoszia
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MessageSujet: Re: Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari)   Parce qu'il en faut un des deux qui a de l'expérience (Ari) I_icon_minitimeDim 21 Aoû 2016 - 0:45

Son commentaire sur le collier en or fit sourire Tibéria.

— Évidemment, je suis une fille du sud. L’or va mieux à notre teint doré que pour les filles du nord à la peau d’albâtre pour qui l’argent et les diamants sont ravissants.

Elle avait parlé comme s’il s’agissait d’un fait qu’on ne pouvait contredire. Arichis n’avait toutefois pas répondu clairement à sa question. Il insinua plutôt que c’était peut-être les trucs supplémentaires qu’elle avait appris la veille. Tibéria pinça les lèvres comme si elle envisageait réellement de lui faire une petite démonstration. Un rapide coup d’œil en direction de l’objet de sa convoitise, elle fronça les sourcils avant de sourire à nouveau en prenant un air charmant.

— Peut-être, mais d’un autre côté, ça serait dommage de tout révéler dès le premier soir. C’est peut-être mieux de garder quelques petites choses pour la prochaine fois…

Finalement, elle n’osait pas faire le saut. C’était peut-être un peu trop extrême pour un premier soir de toute façon. Tibéria regarda son époux tout en continuant de caresser son torse. Il avait l’air plutôt réveillé. Sa tante lui avait dit que vu son âge, dès qu’il aurait eu finit, il aurait roulé sur le côté avant de s’endormir en ronflant aussi fort qu’une corne de brume. Il était alerte, quoique la journée devait commencer à se faire sentir. Pour ce qui est des ronflements, Tibéria espérait vraiment qu’il ne soit pas si bruyant.

Bien qu’Arichis affectionne particulièrement l’or, sa pierre favorite restait le rubis à la couleur rouge pur qui était devenu à force la pierre de leur famille. Deux gros bijoux en avaient ornés son armure d’apparat lors du mariage. Tout comme Tibéria il l’avait remarqué que ce métal leur allait mieux à eux. Elle lui donna d’ailleurs l’idée d’offrir du diamant à Blanche pour leur prochaine rencontre, il était hors de question d’offrir quoi que ce soit à l’autre peste d’Alanya. L’Anoszia remarqua le coup d’œil de sa femme pour son membre rendormi, il sourit en lui caressant les cheveux tout en l’écoutant. Elle s’était ravisée.

« Il y a encore tant à découvrir. » Ce soir n’était que le début d’une longue série et Tibéria découvrira bientôt qu’il n’y avait aucune monotonie dans l’expression de leurs fantasmes et désirs.

« Mais ne te sens jamais forcée à aller à contresens de tes envies Tibéria d’Anoszia. » Reprit-il en savourant le nom prononcé.

Tibéria avait l’impression d’avoir vu beaucoup de chose la veille, mais Arichis semblait croire qu’il y en avait beaucoup encore. Tibéria commençait tout juste à apprivoiser la chose. Son seulement elle découvrait le corps d’un autre, mais elle en apprenait plus sur elle-même. Elle ne savait pas que son cou était aussi sensible aux caresses, ni comme d’autres parties de son anatomie qui sont trop nombreuses pour être nommé. Elle ne savait pas non plus qu’elle pouvait provoquer le désir chez un homme. Autant dire qu’elle y prenait goût. Il ne restait plus qu’à perfectionner cet art et ça lui sera certainement très utile dans l’avenir.

— Alors montre-moi… Je veux tout tout tout apprendre….

Elle lui fit un sourire charmant avec d’acquiescer d’un signe de tête.

— S’il y a quelque chose que je ne veux vraiment pas faire, je le dirais. En fait, tout à l’heure lorsque nous sommes entrés dans cette chambre avec tous ses témoins, j’avais vraiment envie de fuir à toute jambe, mais le sens du devoir me disais que je devais rester. Ça n’a pas été un moment agréable… Quand je pense que mes sœurs étaient là en plus… J’appréhende notre prochaine conversation.

Elle eut un petit rire et aperçue un pichet de vin posé sur un guéridon avec deux coupes.

— Je meurs de soif… Je te sers aussi?

« Je te montrerais, promis. » Sourit l’Anoszia.

Il n’était plus habitué à être devant des jouvencelles, ses dernières maitresses avaient toute eut plusieurs maris, voir des années de mariages. A y repenser, Arichis était homme de petite vertu à se choisir des maitresses parmi des femmes mariées. D’un autre côté, il avait tellement peu de temps à se consacrer qu’il prenait ce qu’il avait sous la main pour se détendre.

« Tes sœurs passeront par ce moment également. Nous y passons tous, parfois plusieurs fois. »

Songea-t-il en se demandant si Tibéria viendrait à se remarier s’il mourrait dans les années à venir.

« Je veux bien. »

— Je suppose que la prochaine fois sera moins pénible maintenant que je sais vraiment à quoi m’attendre. Si ça devais arriver, je vais m’arranger pour ne laisser planer aucun doute possible…

Tibéria savait qu’elle sera veuve jeune. Néanmoins, elle ne savait pas encore si elle allait se remarier. Tout dépend si la situation l’exige. Ça dépendra également de ses enfants. Si elle a des enfants d’Arichis, elle aurait peur qu’un nouvel époux puisse avoir envie de tasser les enfants pour y mettre sa propre progéniture qu’il aurait avec Tibéria. Pour l’instant, elle ne voulait pas penser à cette éventualité. Arichis était bien là, vivant et en bonne santé. Elle comptait le garder pour quelques années encore.

— D’accord…

Elle se leva du lit sans prendre la peine de se couvrir. Ils n’étaient que tous les deux, alors pourquoi se gêner. Après ce qu’ils venaient de faire, la pudeur n’avait plus vraiment raison d’être. Elle servit deux coupes puis revint vers le lit.

— Voilà.

Si ça devait arriver. Arichis préférait ne pas y penser également. Songer à la mort lui rappelait qu’il était loin de remplir ses objectifs dans cette vie. Devenir duc n’était qu’un commencement. Tibéria se leva pour aller leur servir le vin, il la suivit du regard s’attardant sur son déhanché et murmura un Dios Mia à peine audible dans le dialecte de sa terre. Il se redressa pour s’adosser contre le mur tout en étant toujours allongé sur le lit. Lorsqu’elle revint vers lui, il attrapa le verre et le porta à ses lèvres.

« Merci. »

Tibéria sourit puis repris place à ses côtés, buvant tranquillement son vin. Après un petit moment de silence, elle lui demanda.

- Ce n'est peut-être pas vraiment le moment pour parler de ce genre de chose, mais j'ai vraiment envie de mieux te connaître. J'ai discuté un peu avec Cécylia qui m'a avoué qu'elle était surprise par la tournure des évènements. Je lui ai assuré que je n'avais pas l'intention d'agir comme une mère pour eux, ils en ont eu une et ils sont tous grands maintenant... Néanmoins, je suis curieuse. Comment était-elle? Si tes filles lui ressemble même un tout petit peu, elle devait être très belle.

« Avez-vous déjà vu Blanche de Hautval, la duchesse du médian ? Hélène lui ressemblait, c’était une hautvaloise très fière et têtu. »

Blanche la lui rappelait, sans doute pour cela qu’ils étaient si proches. Arichis termina son vin, posa la coupe non loin de lui sur le matelas et attira Tibéria dans ses bras, afin qu’elle repose sa tête sur son épaule tout contre le mur.

« En présence de mes enfants, j’aimerais qu’on reprenne un vouvoiement formel. » Ses enfants ne le tutoyaient pas, il ne souhaitait pas qu’il prenne mal cette preuve d’intimité avec la Berontii.

Tibéria fronça les sourcils, essayant de se remémorer le visage.

- Sans doute qu'elle a déjà été invité à un réception donnée à la maison, mais j'y ai vu tellement de gens avec les années. Si je revois son visage, je vais sans doute la reconnaître. C'est toujours comme ça.

Elle termina sa coupe de vin puis s'installa contre Arichis, la tête posé sur son épaule. Elle était très bien.

- Oh, tu n'avais pas à me le demander. Je n'ai pas l'intention de te tutoyer ailleurs que dans cette chambre. Si je le fais, c'est que je suis très énervé au point d'en oublier mes bonnes manières.
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