Sujet: Par la voix de la diplomatie. ( PV Cleophas ) Jeu 8 Sep 2016 - 1:40
Favriüs, Jour 1, Enneade 1. 9 ème année du 11ème cycle.
La duchesse de Langehack n'avait pas vraiment le cœur a prendre la plume. Elle avait eut a enterrer ses enfants, morts avant d'avoir réellement pus vivre. Son époux était aux mains d'un etre belliqueux qui leur voulait la guerre, pourtant il fallait écrire. Justement pour cet époux qui lui causait tant de soucis. Langehack n'était pas la seule terre a subir les affres de diverses agitations, Soltariel avait eut a en faire les frais, ce qui avait entaché pour toujours le nom du duc de Langehack. Il n'était point la pour défendre les siens, alors c'était a son épouse qu'il incombait de le faire. Avec regrets et tristesse, elle ne pouvait plus rien pour son beau père, il était trop tard pour cela, néanmoins elle avait l'espoir que par le biais des mots et de la diplomatie, elle pusse obtenir le salut de la fratrie Anoszia.
Méliane reposa doucement sa plume, elle espérait avoir sue trouver les mots justes, malgré son cœur et son esprit encore embrumés de par le deuil de ses enfants. Qu'il était cruel qu'elle doive aussi se soucier de cela. Mais la était son devoir de duchesse .. Non, ce devoir la aurait du incombé a Oschide, mais trop occupé a courir après une chimère, il l'avait abandonné ... Elle inspire lourdement, lasse que pareilles pensées s'immiscent sans cesse en elle, ternissant l'amour qui l'unissait a son époux. Mais quand le deuil fait rage, il devient dure de taire la seule émotion suffisamment forte pour écraser la tristesse. La colère. Mais la colère est traîtresse et bien mauvaise conseillère. Alors elle l'étouffe, comme elle le fait depuis de nombreux jours déjà, c'est la le reflet d'une sagesse que Cleophas et le conseil auraient dus avoir. Son époux n'avait point causé la mort de ses enfants, ce n'était la que le résultat de ses actions, c'était injuste a l'image des enfants Anoszia punis pour des crimes qui n'étaient pas leurs. Elle n'avait pas pue se préserver de l'injustice qu'avait été la perte de ses enfants, mais elle les préserverait eux, Langehack se faisant leur terre d’accueil si besoin en venait a être. Une fois son sceau imposé puis l'encre sèche, elle roule doucement le vélin avant de quérir un messager pour le faire porter. Elle ignore que quand ses mots parviendront aux yeux du chancelier, elle aura eut a affronter une autre épreuve, un autre deuil ...