Franco di Celini [terminée]

Franco di Celini

Blason de la famille di Celini

Description du Personnage

Nom/Prénom : Franco di Celini
Âge/Date de naissance : 34 ans. Né en l’an 974 du 10ième cycle.
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Particularité : Il a une grande balafre allant de son omoplate gauche au bas de son dos sur le côté droit. Cette grande cicatrice date de son adolescence et reste encore très marquée.
Alignement : Loyal Neutre
Métier : Noble. Chef des Vrais-Soltaris, promis à la duchesse de Soltariel.

Classe d'arme : Corps à corps.
Franco maîtrise la plupart des armes à une main légères et c’est un expert en matière d’escrime. Son arme de prédilection est la rapière.
Ayant grandi dans une famille noble, il a été formé très tôt au maniement de l’épée. Il était très assidu à toutes les leçons qui lui ont été fournies par les plus grands experts du sud de la Péninsule.
Il a également appris à se protéger à l’aide d’un bouclier, mais il n’aime pas le manque d’agilité que lui impose ce dernier.

Équipement :
Franco est toujours habillé en la qualité d’une personne de son rang. Etant l’un des descendants d’une famille respectée de la noblesse Soltari, il se doit d’être toujours bien vêtu. Même lorsqu’il se retire dans des espaces plus personnels, Franco préfère être toujours bien apprêté.
Les couleurs de sa famille sont le rouge et le noir. Le noir étant beaucoup moins criard que le rouge, le jeune homme a pris l’habitude de se parer des couleurs de la nuit.
Etant un bretteur agile, Franco ne doit pas être alourdi par le poids d’une armure. Dès son plus jeune âge, il a donc opté pour une fine cotte de maille qu’il peut aisément dissimuler sous ses vêtements. Bien évidemment, il ne porte sa cotte de maille que si la situation le nécessite.
La plupart des vêtements de Franco sont épais et lui recouvrent l’ensemble de son corps. Tout d’abord, la bienséance veut qu’un noble ne soit pas dénudé à la première occasion. Mais il s’agit également d’un choix personnel. Pendant des années, le jeune homme a été complexé par son physique et notamment la cicatrice qui lui parcourt le dos. De ce fait, Franco est assez pudique et même dans un cadre intime, il ne se déshabille que très rarement.
Les atours épais et noirs que portent Franco sont relativement rares pour une terre ensoleillée comme celle de Soltariel.
Franco a toujours une épée accrochée à sa ceinture. Parfois une épée ornée qu’il a hérité de sa famille dont il se sert pour les parades et les cérémonies. En temps normal, il préfère avoir une rapière ou une épée légère a portée de main au cas où la situation le nécessiterait.

Description physique :
Franco est un homme grand (1m82) et à la carrure assez imposante (78 kg).
Il a la peau claire comparé à certains hommes du duché de Soltariel.
Ses cheveux sont noirs de jais et il les porte toujours très court.
Il a les yeux bleus clairs. Son regard est vif et perçant.
Physiquement, Franco est un homme assez musclé. Son métabolisme fait qu’il est d’un naturel à être assez fin. Dès son plus jeune âge, Franco a grandi rapidement et son poids n’avait pas suivi le rythme. Il s’est rapidement retrouvé à ressembler à une longue tige filiforme. Après des années de travail et d’entraînement, notamment à l’épée, ses bras et ses jambes se sont renforcées et il paraît aujourd’hui comme un homme d’une carrure beaucoup plus imposante que lors de sa jeunesse.

Description mentale :
Prudence, persévérance et pragmatisme.
Ce sont les trois mots qui décrivent le mieux Franco di Celini.
C’est tout d’abord un homme prudent car il ne fait aucun choix sans l’avoir murement réfléchi au préalable. De la même manière, il déteste à avoir à s’exprimer en public s’il n’est pas sûr de ce qu’il veut exprimer et de comment il veut le faire. Franco aime être le maître de sa propre destinée.
Franco est persévérant et ne lâche jamais rien. S’il n’obtient pas quelque chose un jour, il l’obtiendra le jour suivant. Pour lui, le hasard et la fatalité n’ont pas leur place dans la vie d’un individu. Chacun se construit la vie qu’il mérite.
Pour certains, le pragmatisme est un défaut. Pour Franco, il s’agit d’une qualité. Si quelque chose n’est pas à sa portée, il ne cherchera pas à l’atteindre. Chaque plan doit être soigneusement pensé, jusque dans les moindres détails. Mais il n’est pas qu’un stratège, Franco aime quand vient son tour de passer à l’action, c’est là qu’il se sent réellement utile.
Pour finir, sa vie a amené Franco à devenir méfiant et aigri. Le récent décès de sa femme ainsi que de son enfant ayant fortement contribué à accentuer ce trait de son caractère. En règle générale, il ne fait pas confiance aux étrangers. Il n’aime pas l’inconnu et est plutôt hostile à ce qu’il ne comprend pas. Mais c’est un homme fin et intelligent qui met tout en œuvre afin de ne pas se laisser dépasser par ce qui l’entoure.

Capacités magiques :
Franco n’a jamais été initié à la magie et n’a jamais spécialement cherché à l’être.
Il n’est pas non plus spécialement hostile à cette idée. Sa vie ne l’a simplement pas conduit sur le chemin des forces occultes.

Histoire du personnage

• Une enfance tourmentée

Franco a grandi au sein de la puissante famille di Celini au cœur de la ville de Soltariel.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser aujourd’hui, Franco à un grand frère du nom d’Angelo di Celini. C’est à lui qu’étaient destinées les possessions familiales. Son grand frère est de trois ans son aîné et lui en a fait voir de toutes les couleurs quand il était plus jeune.
Alors qu’Angelo devenait progressivement un homme, Franco se retrouvait toujours en retrait. Différence d’âge oblige, Franco était moins fort, moins vif et moins rusé que son frère. C’est dans cette période de sa vie que le jeune Franco a commencé à comprendre qu’il devrait se battre pour obtenir ce qu’il voulait.

Alors que les deux jeunes hommes arrivaient sur leur période d’adolescence, leurs passions commencèrent à diverger. Franco se passionna pour l’escrime tandis que son frère préférait tout ce qui était attrait aux bateaux. Leurs fortunés parents firent en sorte de permettre aux deux frères de pouvoir s’épanouir dans leurs passions. En plus des cours qu’ils suivaient prodigués par un précepteur, ils bénéficièrent, ensemble, de cours d’escrime et d’enseignements sur l’art de la navigation.

Avec les années, la compétition se fit de plus en plus grande entre les deux jeunes gens. Ils avaient désormais tous les deux atteint un niveau honorable à la maîtrise de l’épée et étaient partis naviguer en mer de nombreuses fois sur des cargos possédés par des amis de leur père.
Mais Angelo s’approchait de ses 18 ans et il aspirait progressivement à quitter le nid familial. Ses aspirations n’ayant pas été altérées avec les années, le jeune homme fourbissait des rêves loin des comptoirs de Soltariel. Un soir, lors d’un repas, Angelo se contenta de déclarer.
- Je vais devenir capitaine d’un navire.
Furieux, le père des deux jeunes gens invectiva l’aîné de ses deux fils toute la soirée en lui reprochant d’abandonner les affaires familiales.
Soucieux de ne pas laisser cette situation s’envenimer, Franco eut une idée pour barrer la route à son frère. Après tout, si Angelo partait sur les mers, ce serait à Franco de s’occuper des affaires familiales et il n’en avait pas non plus envie. Jaloux de son frère, Franco vit une opportunité de prouver à tout le monde que, cette fois, ce serait lui le meilleur.
Le lendemain matin, Franco se leva et fit une proposition avec assurance à son frère.
- Je veux t’affronter en duel. Nous ferons un duel d’escrime comme nous en faisons depuis tout petits. Si je gagne, tu dois rester et travailler avec notre père. Je pourrais avoir mon bateau et voguer là où bon me semble ! Si je perds, tu as le droit de partir. Ca va énerver notre père, mais je ferai en sorte de te remplacer …
Le jeune homme n’était pas vraiment sûr de lui. Angelo avait 18 ans et il n’en avait que 15. Malgré les efforts de Franco, son grand frère était toujours plus fort, plus vif et plus rusé que lui. Tout en affichant un sourire narquois, Angelo accepta sa proposition.
- Je te préviens, je ne vais pas t’épargner !

Le duel eut lieu l’après-midi même, à l’insu des parents des deux jeunes gens.
Franco était rapide et agile, mais Angelo était plus fort que lui et il ne pouvait pas faire grand-chose contre ça.
Le combat dura plusieurs minutes sans qu’aucun des deux jeunes gens ne parvint à toucher le corps de l’autre avec sa lame. Les estocs et les parades de multiplièrent dans tous les sens sans qu’un coup ne soit assez magistral pour mettre fin au combat. Franco perdait petit à petit l’avantage face à son frère car il s’essoufflait et fatiguait progressivement. Son instinct lui dit de tenter quelque chose qu’il n’avait pas fait jusqu’à maintenant. Il prit une grande inspiration et s’élança à toute vitesse sur son frère comme s’il voulait le plaquer au sol. Manque de chance, Angelo eut le temps de prévenir son attaque et il s’esquiva en se décalant légèrement sur le côté. Emporté par sa course, le jeune Franco se laissa déséquilibrer et manqua de tomber. C’est alors qu’il se mit à ressentir une douleur pire que ce qu’il aurait cru possible. Il avait l’impression qu’il venait d’être coupé en deux. Par réflexe, le jeune homme regarda son torse et vit qu’il n’avait rien. La douleur que ressentait le jeune Franco s’intensifia encore un peu plus, comme s’il était brûlé à vif. C’est alors qu’il comprit qu’il avait fait l’erreur de tourner le dos à son frère. Il venait de se faire lacérer le dos par son frangin. La vision de Franco se brouilla progressivement, il entendit au loin son frère lui parler un ton railleur
- Tu vois Franco, je suis toujours le meilleur.

Franco se réveilla quelques heures plus tard. Il avait été vu par une des servantes de la famille, gisant sur le sol de la cour. Un médecin avait été quémandé en urgence par la famille afin d’examiner le jeune homme. Sa blessure n’était que superficielle. Les lames d’escrime sont fines et tranchantes, mais l’attaque portée par Angelo n’avait pas pour but de le tuer. Encore chamboulé par les évènements, les premières paroles de Franco après son réveil furent à propos de son frangin.
- Où est Angelo ?
Ce fut sa mère qui s’enquit de lui répondre.
- Il est parti.


• Un nouveau départ

Suite au départ de son frère, Franco se retrouva à être le seul enfant dans la maison familiale. Dans un premier temps, il se referma sur lui-même car il était extrêmement frustré d’avoir échoué face à son frangin. Pour être sûr de ne plus jamais vivre une pareille expérience, le jeune homme se mit à faire tout ce qu’il entreprenait avec une volonté infaillible.

Franco continua les cours d’escrime. Ses parents engagèrent pour lui l’un des meilleurs bretteur de toute la Péninsule. Il commença également à s’intéresser aux affaires de son père.
Giuseppe di Celini était un homme respecté dans tout le Duché. Non seulement, il était le descendant d’une des familles les plus célèbres de Soltariel. Mais il était également intéressé à de nombreuses affaires commerciales et avait son mot à dire sur la plupart des échanges importants de marchandises réalisés en ville. Après tout, la richesse familiale était un atout indéniable pour avoir un poids sur l’économie local. Tout d’abord dans l’ombre de son père, le jeune homme apprenait progressivement les techniques de son paternel. L’art de la parole, de la négociation, du compromis … L’éloquence en règle générale est loin d’être un talent inné. Franco insistait pour assister à chaque réunion importante que son père avait avec ses amis hauts placés. Cela lui permettait non seulement d’apprendre en observant mais également de commencer à se faire connaître auprès des hommes importants de Soltariel.


• Une ascension fulgurante … avant de se brûler les ailes

Alors qu’il s’éloignait progressivement de sa vie passée d’adolescent gâté, le jeune di Celini se plongea de plus en plus dans le travail. A force de suivre son père, il se rendit rapidement compte que Giuseppe était un homme vieillissant et qu’il ne pouvait pas être partout où il devait être. Franco commença à le remplacer pendant les assemblées de marchands, mais également durant les discussions entre familles Soltaris influentes. C’est avec son expérience sur le terrain qu’il se rendit compte de l’erreur qu’il avait commis lorsqu’il était plus jeune face à son frère : Il avait manqué de patience.
Rapidement, Franco di Celini fit en sorte d’être connu des plus grands de la ville. Il était réputé pour être un homme sérieux, en qui l’on peut avoir confiance. Son calme à toute épreuve était déroutant pour ses détracteurs et plus il s’en rendait compte, plus il en jouait. Franco aiguisait ses armes les plus acérées dans le monde des affaires : Le calme, la persévérance et la patience.
Lorsque le Voile s’installa sur la Péninsule, la situation économique de Soltariel se dégrada. Franco en profita pour asseoir un peu plus la domination de sa famille dans les affaires de la ville. Alors que les marchands et les investisseurs les moins fortunés rencontraient de grandes difficultés à s’approvisionner. La famille di Celini se lança dans des manœuvres monopolistiques ou oligopolistiques en fonction des différents marchés concernés. Franco eut l’idée de réaliser des stocks de matières premières indispensables afin de pouvoir en réguler le cout par la suite. La pierre, le blé, le bois … Tant de denrées indispensables à la vie d’une ville dont le prix était désormais fixé par les plus puissants. Une fois le Voile terminé, la ville de Soltariel se remit progressivement à respirer et les affaires reprirent comme auparavant. Les grandes familles et notamment les di Celini s’étaient considérablement enrichis. Non seulement de manière fiduciaire ; mais également sur le plan de l’influence et des possessions en ville.

Les années passèrent et son père fit comprendre à Franco qu’il devait désormais aspirer à de nouvelles choses. Giuseppe di Celini était très fier de l’implication de son fils dans la perpétuation de l’influence de sa famille. Cependant, comme tout un chacun le sait, la pérennité d’une famille passe avant tout par sa descendance. Une fille de la famille di Pasi lui fut proposée. Son nom était Helena di Pasi. Une fille charmante et élégante mais sans grand intérêt sur le plan intellectuel. Elle avait été convenablement élevée pour épouser un noble. Helena était un peu plus jeune que Franco, qui avait 29 ans à cette époque. Tout en sachant que la famille di Pasi était une famille importante en ville, Franco ne réfléchit pas plus longtemps. Le mariage fut prononcé durant la 4ième année du 11ième cycle. Quelques mois après le mariage, Helena di Pasi tomba enceinte. Une vie de famille se profilait dans un avenir proche pour Franco. Cette nouvelle ne lui fit pas pour autant lever le pied sur son investissement dans le monde des affaires. Lorsqu’Helena approcha du terme de sa grossesse, les choses se compliquèrent. La jeune femme fut atteinte d’un mal inconnu qui la fit fortement maigrir. Jour après jour son anémie s’accentua. Alors qu’elle arriva vers environ 8 mois de gestation, elle fut prise de contractions. Le médecin familial fut quémandé. L’accouchement dura pendant plusieurs heures. Helena se vida progressivement de son sang. Une once d’humanité poussa Franco à faire demander les meilleurs médecins et apothicaires de la ville. Malgré ses efforts, le verdict fut sans appel, seul l’enfant pourrait survivre à cette épreuve. Helena décéda en couche, le jeune Matteo di Celini était fébrile mais fut sauvé.

Franco se retrouva seul pour élever son fils. Les médecins lui firent rapidement comprendre que la croissance de sa progéniture serait compliquée compte tenu de sa naissance avant le terme classique d’une grossesse. Matteo était plus petit que les nourrissons de son âge, plus maigre, plus fragile. Sa croissance se compliqua de mois en mois. La mère de Franco, Paola di Celini, l’accompagna pour s’occuper de son fils. Franco dépensa beaucoup d’argent pour trouver un moyen de guérir son fils du mal qui le touchait. Mais les cinq semblaient ligués contre lui et sa descendance, en l’an 6 du 11ième cycle, Matteo fut atteint d’une grave infection des poumons. Avec l’arrivée de l’hiver, le jeune garçon décéda après des ennéades de lutte contre la maladie.
Suite au décès de son fils, Franco se referma complètement sur lui-même. Il se mit à travailler sans ne plus pouvoir s’arrêter, oubliant parfois même de dormir la nuit. Sa famille proche essaya de le raisonner et de relativiser cette fatalité que lui avait imposé le destin. Franco ne voulut rien savoir. Il fit son deuil en s’isolant et en travaillant encore et toujours.


• En route vers l’apogée (Histoire récente)

Suite au décès du duc Maciste, les évènements s’accélérèrent à Soltariel. De nombreuses familles se déclarèrent intéressées par le trône vacant. D’un côté les Maldi, famille du duc Maciste, puis une jeune Soltariel-Berontii exilée en Estrévent se présenta en péninsule. Appuyée par le vieux dragon d’Ydril, Arichis d’Anoszia en personne, elle espérait accéder avec lui au trôle ducal. Ce vieil homme très influent dans le sud n’était guère apprécié par la famille di Celini. Tant de plus ou moins étrangers qui convoitaient le trône de cette ville qu’ils connaissaient si mal au final …
Les évènements firent beaucoup parler en ville, les familles influentes de Soltariel commencèrent à se réunir afin de veiller à ce que leurs intérêts soient bien défendus dans tout ce tumulte.
Tibéria et Arichis, ces noms se propageaient sur les lèvres de tous à travers le duché. Le fait que l’Ydrilote puisse accéder au trône ducal de Soltariel répudiait au plus haut point Franco. Que ce soit sur le plan économique comme politique, Ydril était une grande rivale de Soltariel dans le sud de la Péninsule. Lors d’une réunion de crier provoquée en raison des évènements en cours, Franco di Celini proposa quelque chose d’inédit à ses confrères nobles de Soltariel. Le duché devait être dirigé par des « Vrais-Soltaris ». Le nom du groupe de noble était tout trouvé …
Comme à son habitude, Franco travailla dur pour convaincre nombre des familles qu’il connaissait. Il avait beaucoup d’amis et de nombreuses relations mais parfois un soutien politique peut vite être perdu. Son charisme et ses talents d’orateur lors des réunions amenèrent le jeune noble à s’imposer comme le « chef » du groupe fraîchement formé.
Ce fut lors de la 6ième ennéade de Karfïas de la 9ième année que les « nouveaux ducs » arrivèrent en ville. Suite à de nombreuses manœuvres des grandes familles de Soltariel (di Pasi, Camarata & di Celini principalement) la ville se retrouva fortement agitée.
Tibéria de Soltariel se révéla être une jeune duchesse avisée car elle invita les principales familles protestataires à venir parlementer avec elle. Suite à cette invitation Franco provoqua une réunion d’urgence avec ses collègues membres des « Vrais-Soltaris ». Ne souhaitant pas se mettre en avant aussi tôt dans les relations avec la nouvelle duchesse, Franco essaya de convaincre l’un de ses collègues de se rendre au château pour parlementer. Paolo di Pasi, le doyen de la troupe s’imposa de lui-même. C’était un homme respecté, puissant et très aimé en ville. Di Pasi accepta de rencontrer Tibéria et de lui proposer les conditions des familles de Soltariel si elle voulait que la situation s’apaise en ville. Coup de chance, la convoi de di Pasi croisa celui du dragon Anoszia en ville, et stoppa sa fuite vers l’extérieur des murs. Arichis arrêté, Tibéria enfermée au château : Les Vrais-Soltaris étaient désormais en position de force. La jeune duchesse ne pouvant plus être influencée par l’Anoszia, c’était au tour des hommes de Soltariel de faire pencher la balance du pouvoir de leur côté.

Environ deux ennéades plus tard, Tibéria notifia aux Vrais-Soltaris qu’elle était prête pour les rencontrer. La réunion avait été préparée à l’avance par les grandes familles de Soltariel. Franco était plus prêt que jamais. Il savait ce qu’il voulait. Il comptait faire comprendre clairement à la duchesse qu’elle ne règnerait pas sans conditions. Elle devait avoir en tête qu’elle ne régnerait que parce que les vrais-soltaris l’autorisaient à le faire. Mais Franco avait un plan … Beaucoup plus ambitieux. Il attendrait de voir si le moment était opportun mais son but était clair : Il souhaitait diriger Soltariel. Même s’il pouvait contrôler une grande partie des échanges commerciaux de la ville actuellement, cela n’avait rien à voir avec le poids politique que pouvait avoir un duc. Et pour devenir duc, il devait épouser Tibéria.
L’entrevue fut fructueuse. Tibéria était une jeune femme isolée telle une proie au milieu d’un champ de bataille. Elle démontra tout de même un peu d’habileté et d’éloquence, mais la situation ne jouait pas en sa faveur. Franco n’eut pas besoin d’insister pour obtenir ce qu’il attendait : la jeune duchesse accepta de se marier avec lui. Elle l’amusa presque en lui affirmant qu’il ne sera qu’un « duc-consort ». Elle était encore bien naïve de croire que le fait de s’assoir sur le trône lui donnerait le pouvoir. Ce mariage serait complètement différent du premier mariage de Franco. La première fois il s’était marié pour sa descendance, cette fois-ci pour le pouvoir.
Suite à leur entrevue, Tibéria fut accompagnée par un membre des Vrai-Soltaris jusqu’à Diantra afin de rencontrer la Haute-Prêtresse de Néera fraîchement nommée et que son divorce avec le félon d’Ydril soit prononcé. Franco n’avait jamais été aussi proche de son but ultime et sa quête de pouvoir approchait de son terme.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Vert *_*
Comment as-tu connu le forum ? : En me perdant sur Google
Crédit avatar et signature : A voir avec Tibéria de Soltariel (Pas encore demandé)
Compte autorisé par : Irys d’Arosque

Je te ferais part à l'occasion d'un petit résumé des événements qui entourent la chute d'Arichis (enfin bientôt quoi!) Mais sinon les édits me conviennent, et te permettent aussi de mieux encore saisir la psyché du personnage.


J'tamponne et j'envoie ça au casse-pipe fissa!

Code:

[Métier] : Noble Suderon, Chef des Vrais-Soltarii, promis à la duchesse de Soltariel

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Loyal Neutre

Et cette petite route que tu connais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.