Départ du campement des Escorteurs [Solo ]

Le camps est en effervescence, les cavaliers courent de leurs tente à leurs montures, mais le tout dans un silence seulement briser par le souffle des actifs et les hennissements des chevaux, les souffles sont cristallisés dans l'air et le froid fait frisonner ceux qui restent inactif trop longtemps. C'est le grand jour, en ce septième jour de la première Ennéade l'assaut sur le Territoire des Sept-Monts est proche. Ssenmad quand a lui, est encore dans sa tente, sur sa paillasse, à fixer le plafond de tissus, savourant la quasi douleur du froid sur ses muscles, les yeux grand ouvert il se demande comment est ce que tout ça va se passer... Il va y avoir des morts, il le sait. Il ne sera pas en territoire connus et sa mission se déroulerait dans un endroit où, de ce qu'il avait comprit, les Sombre Engeances n'étaient pas très appréciée. Il s'assurerait de leur donner au moins une raison... Hé bien, d'avoir cette haine. Son habituel rictus déchira l'immobilité de son visage disgracieux et il se redressa lentement, sentant ses muscles se mettre en marche lentement mais sûrement. Il n'avait pas grand chose à faire, la plus grosse partit du travail avait été effectuée la veille, vérification de l'équipement, des animaux , qui étaient au passage, de superbe bête, et des quelques techniques.

Ssenmad s'équipa assez légèrement, deux arcs, une dizaine de carquois, un bouclier de poignet et son épée. C'était tout, les Gambison et les tenue étaient déjà brodée des emblèmes du quatrième ost. Tout était donc en place, la terreur allait bientôt prendre place, et au final, l'argent entrerait dans ses poches et c'était tout ce qui comptait. Il n'avait rien de personnel contre le Duché. Si, après tout,il pourrait, c'était un Sombre et là bas ils n'aimaient pas les Drows. Mais ce qui l’intéressait le plus actuellement, c'était l'argent. Et pour ça, il aurait retourner une montagne ou le ciel en entier, aurait cracher dans l’œil d'Uriz lui même s'il l'avait réellement fallut.

Il sortit de la tente et rejoignit finalement son cheval envoyant un de ses mercenaires de sexe féminin réveiller l'esclave chargée de surveiller ce qu'il se passait pour qu'elle soit mise au courant de leur départ sous peu, si elle souhaitait y assister ou pas. Une fois prêt de l'équidé il prit soin de lui, l'étrillant, vérifiant que la selle était correctement installer et commença à disposer ses carquois sur les sangles et les la selle, accrochant son arc court enroulé dans de la toile ciré pour le protéger du froid et de l'humidité de la nuit derrière sa selle, il installa l'arc long lui aussi dans le même état que son cousin plus court, le long de la selle, entre deux carquois, pour l'instant il n'en aurait pas besoin et le froid de la nuit était encore risqué pour les fragiles cordes. Chaque archer avait sur lui au moins deux jeux de cordes supplémentaire, on n'était jamais à l’abri.

La discipline sur ce point était extrêmement stricte, si un mercenaire spécialisé dans la cavalerie n'avait pas ses jeux de cordes neufs, confortablement installé dans de la toilé cirée eux aussi, il avait droit à une punition, fouet ou tabassage. C'était selon. Jetant un regard autour de lui, Ssenmad mit pied à l'étrier et bondit agilement en selle, son regard rouge observait ses hommes qui montaient à leurs tours sur leurs chevaux, un retardataire, qu'ils attendirent quelques instant puis les portes furent ouvertes et ils sortirent dans un silence aussi glacial que l'air ambiant, seulement brisé par le bruit des sabots des chevaux. Le briefing de leur mission avait été très bref, les explications aussi. Ils partaient foutre le bordel aux Sept-Monts, voler des bannières et des écussons et c'était tout pour cette première partie de mission. La seconde ne concernait que Ssenmad, et absolument pas ses cavaliers Drow.

Une fois à distance du camps, d'un YAH résonnant dans l'air matinal, Ssenmad lança le premier galop de la journée, le soleil naissant à l'horizon, il fonçait dans la direction des Sept-Monts, plein sud jusqu'au pont, et ensuite plein ouest. La journée promettait d'être longue, mais les onze cavaliers en avait l'habitude et leurs montures étaient très endurante. Des bêtes d'une qualité que le Sombre n'avait que rarement croisé, c'était un réel plaisir d'être sur ses bêtes de courses et de les chevauchées ainsi. Son rictus aux lèvres, il laissait sa monture calmer sa fougue, surveillant juste à ce qu'elle ne se fasse pas de mal.