Arnaud de Stern [Fini]

Identité

Nom/Prénom : Arnaud de Stern
Âge/Date de naissance : 25 ans / Naissance en l'an de grâce 984 du dixième cycle.
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule, toujours et à jamais dans mon coeur
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables : Petit-fils et héritier d'Arnoul de Stern.

Particularité : Arnaud est sujet à de fréquents troubles de la concentration depuis la blessure qu'il a reçue au crâne lors de la bataille de Nebelheim, en l'an 8.


Métier : Chevalier de Sternburg (Arétria)
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :
Il arbore avec fierté la chevalière de son grand-père gravée du sceau des Stern, le distinguant en sa qualité d'héritier de Sternburg.

Apparence : Arnaud a hérité des traits caractéristiques des Stern : sa longue chevelure d'un brun très clair, aux reflets presque roux, encercle un visage noble et arrogant à forte mâchoire et mangé d'une barbe virile, ainsi que d'une large balafre, souvenir d'une vieille faide ayant failli lui ôter l’œil gauche lorsqu'il avait douze ans ; le tout assis sur une carrure robuste, il représente le prototype du guerrier arétan. Ajoutons à cela une voix de stentor qui lui est utile sur le champ de bataille, et que l'on entend beaucoup aussi dans les banquets, par-dessus le brouhaha des conversations avinées ; vous avez face à vous l'Arétan authentique, plus vrai que nature.

• Taille : De haute stature, il mesure fièrement son mètre quatre-vingt-deux.
  
• Couleur des yeux : Ses yeux sont d'un marron sombre, presque noirs.
  

Personnalité : A Sternburg, on se souvient d'un garçon sage, instruit, mesuré. Il était encore bien jeune lorsque le sort fit de lui l'héritier présomptif de son seigneur de grand-père. Les plus anciens se remémorent encore le garçon larmoyant qui venait d'apprendre que son père, Robert de Stern, était mort lors d'une des nombreuses faides qui opposaient les familles de la malelande. En grandissant, il apprit à se montrer prudent, conscient de la responsabilité qu'il avait de perpétuer sa lignée ; les morts successives d'autres héritiers mâles potentiels ne firent qu'accentuer ce sens des responsabilités au fil du temps. Soucieux de l'intérêt de sa maison, on le voyait très protecteur de ses jeunes soeurs, Karla et Hilda, et il était apprécié aussi bien des gens de sa condition que des plus modestes - on lui prêtait d'ailleurs des liens étroits et réguliers avec une lingère du castel de Sternburg, Mégane la Lavandière.

Mais Amblère, s'il n'y a pas péri, l'a tout de même changé. Après Amblère, l'on commença dans son entourage à se questionner sur l'étrangeté de son comportement. Le jeune homme avait changé, et pas de la manière dont changent ceux qui ont connu la guerre trop tôt et y perdent le goût de vivre, non ; de ce côté-ci, il semble clair qu'Arnaud n'a rien perdu de son attrait pour les plaisirs de l'existence, que ce soient ceux de la table ou du lit. Mais ses pertes de mémoire passagères, ses migraines aussi violentes que soudaines et ses crises de colère, apparues après Amblère, ne disparaissent guère avec le temps. Si Arnaud était jusqu'alors calme et posé, Amblère l'a rendu taciturne.

Si l'on met de côté les errements de son esprit blessé, Arnaud est semblable à bon nombre de jeunes chevaliers arétans de belle naissance. Attaché aux traditions, peu enclin aux changements, il a cette tendance qu'ont nombre de jeunes hommes un peu sanguins à préférer suivre leur instinct plutôt que leur raison.

Capacités magiques :
Aucune.

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Histoire

Roderik de Wenden a écrit:

J'aimerais vous dire que votre petit-fils a été... courageux, qu'il s'est bien battu, comme l'on pense si souvent que c'est ce que les pères veulent entendre. En vérité, je n'étais pas à côté de lui à ce moment-là, car j'ai moi-même été blessé. Je ne sais que ce que l'on m'en a rapporté par la suite. Un méchant coup de masse d'armes lui a été infligé, à ce qu'on dit. Lorsque je l'ai vu sur son lit, inconscient, j'ai d'abord été frappé par ses brûlures, et ne saurais dire si elles sont le fait des flammes ou d'un mauvais sortilège noirelfique... mais les guérisseurs du Temple Néerite minimisent leur importance. Ils étaient préoccupés, en revanche, par la fracture du crâne... c'était bien le seul point qui semblait faire l'unanimité, puisque chacun d'eux pinaillait quant à la manière de l'opérer. J'ai finalement, sur le conseil de l'entourage de votre petit-fils, désigné un barbier qui, m'a-t-on dit, avait sa confiance. L'homme a fait de son mieux, mais je ne saurais dire si votre petit-fils récupérera, sire Arnoul. Ce que je sais, en revanche, c'est que lorsque nous l'avons laissé à Serramire, jugeant le voyage trop dangereux pour lui, il était encore vivant.

Roderik de Wenden à Arnoul de Stern, Arétria-la-ville, An VIII du onzième cycle, la 6ème ennéade de Verimios

Si le comte d'Arétria n'avait pas épargné le vieil Arnoul, il ne lui avait pas menti non plus. Arnaud était bien vivant, et vivant, contre toute attente, il devait le rester. A l'issue de longues ennéades où son esprit cavalait dans les méandres de la folie, encore coincé quelque part sur le champ de bataille où devait traîner un bout de sa cervelle, le jeune chevalier, dernier espoir d'une lignée décimée par une vieille et étrange malédiction, reprit brusquement conscience dans une infirmerie serramiroise. En le voyant les yeux révulsés, la bouche écumante de bave, les médecins y virent d'abord un fort mauvais signe, et l'on s'attendit à le voir calancher dans la minute, tel un dernier sursaut de vie avant l'ultime reddition.

Mais non. Arnaud survécut, pour le plus grand soulagement de son grand-père. Peut-être, finalement, la malédiction qui pesait sur leur famille avait-elle fini par lâcher prise. Le vieux seigneur de Stern avait vu, en huit décennies d'une vie bien remplie, les guerres, les épidémies et la Malenuit décimer ses cousins, ses frères et ses propres enfants. Ne lui restait désormais pour lui succéder, et pour perpétuer l'un des plus anciens et plus prestigieux noms de la malelande, que son petit-fils, blessé de guerre mais bien vivant. Sitôt qu'Arnaud fut capable de voyager, il rentra en Arétria pour achever sa convalescence, et l'on fêta à grand bruit son retour.

Amblère aurait dû être l'épreuve de sa vie, la principale qu'il lui faudrait subir ; parce qu'il avait survécu, il eut mérité de couler une existence paisible, et d'accomplir enfin son devoir sacré envers sa maison : prendre femme et faire pondre à cette dernière une armée de jeunes mâles Stern afin que leur espèce ne soit plus en voie de disparition.

Les choses se corsèrent avec Aliénor de Wenden.

L'affaire paraissait pourtant pliée d'avance. Le vieil Arnoul avait entamé les négociations avec Roderik de Wenden sitôt celui-ci devenu comte d'Arétria. C'est qu'avec son nouveau statut, la valeur de sa soeur célibataire prenait aussitôt une sacrée plus-value, et qu'il valait mieux aller vite avant que d'autres partis ne flairent la bonne affaire. Quoique rien n'ait été couché par écrit, Arnoul obtint du comte un accord oral, ce dont les Stern se contentèrent dans un premier temps. Malheureusement, le comte, appelé dans le sud du royaume pour prendre en charge la Chancellerie du roi, disparut en mer quelque temps plus tard. Bien décidé à ne pas lâcher le morceau et à marier son héritier à Aliénor, Arnoul décida de traiter directement avec la principale intéressée. La bougresse fut redoutablement compliquée à convaincre, ce dont Arnaud prit largement ombrage - était-ce donc si terrible pour elle d'imaginer partager sa couche ? Il n'était pas si moche ! - mais on finit par trouver un semblant d'accord.

Là, les choses traînassèrent encore, pour cause de guerres, comme cela arrive souvent. En Arétria, tout d'abord ; suite à la disparition du comte Roderik, l'épouse de celui-ci s'était jetée bêtement dans les griffes de son fieffé salopard de frère qui lorgnait sur le trône comtal. Il s'ensuivit une guerre de succession, et, fait cocasse, Aliénor de Wenden prit les armes pour défendre sa belle-soeur et l'enfant de cette dernière. Imaginez-vous donc, une femme en armure ! Arnaud, comme tout le monde, en rit d'abord. Puis, comme d'autres, prit conscience que l'armure avait sur certaines femmes un potentiel érotisant assez inattendu. Puis, enfin, reconnut qu'elle était loin d'être à chier comme cavalière et même comme combattante. Il ne l'avoua à personne, mais cela lui fit peur : si Dame Aliénor se plaisait à jouer les seigneurs guerriers, allait-on attendre de lui, une fois marié avec elle, qu'il jouât le rôle de la dame ?

La guerre civile arétane fut de courte durée, et vit la fuite du frère prétendant, la mort de la comtesse, et le comté échut alors à un bébé même pas âgé d'un mois, Karl de Wenden, le neveu de Dame Aliénor. Là, vous pensez bien, Arnaud se réjouit : il allait épouser la régente du comté, ce qui faisait immanquablement de lui un homme de premier plan en Arétria ; cette union se révélait décidément plus intéressante que jamais. Néanmoins, ses inquiétudes restaient bien réelles : Aliénor serait une donzelle difficile à dompter, et il allait avoir intérêt à s'affirmer vite fait.

Il ne se doutait pas que les choses s'envenimeraient aussi vite. Tout commençait pourtant sous les meilleures auspices : quoique leur mariage fut repoussé une énième fois à cause du départ en guerre des arétans dans le Médian, où l'on châtiait les ennemis du roi, Aliénor confia à Arnaud ni plus ni moins que le sénéchalat d'Arétria. Fort de son expérience oësgardienne, et parce qu'un homme qui fut blessé au combat est forcément un héros, il en tira prestige. Jusqu'à ce qu'il surprenne Dame Aliénor en train de faire les yeux doux à Louis de Saint-Aimé, un jeune blanc-bec hautain et précieux, promis au marquisat de Sainte-Berthilde, bellâtre ridicule et efféminé qu'Arnaud aurait volontiers remis à sa place. Au lieu de quoi il gifla sans cérémonie sa promise et la menaça d'une nouvelle guerre civile et du terrible courroux des Stern si elle osait l'humilier ainsi de nouveau ; normalement, ça aurait dû l'impressionner. Mais, entrée dans une colère noire, Aliénor le sermonna vertement et déclara les fiançailles rompues.

Envolée, la belle alliance que son grand-père Arnoul avait tant souhaitée et négociée ? Arnaud ne pouvait guère s'y résoudre. Quoi que fasse cette maudite jeune femme, il devrait laver l'affront. Elle serait sienne ou payerait aux Stern l'humiliation qu'elle leur avait faite.

HRP:

Pardon pour l'attente, j'ai pas eu le temps de me pencher sur ta fiche avant ! C'est tout bon, tu connais le chemin :3

Code:

[Métier] : Chevalier de Sternburg

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Loyale neutre