Mère, je t'aime ( pv: Mara)

6e jour de la 2e ennéade de Karfias an 17
Palais Irohivrah, Thaar

Le début de la soirée pointait le bout de son nez. Elle était de nouveau de retour dans le palais. Cependant, son réel état n’était pas un retour joyeux et productif. Non, elle se sentait effondré, totalement entravés par ses propres émotions. Cela fait six nuits que la jeune artiste n’arrivait tout simplement pas à dormir. Si, elle dormait, elle refaisait inlassablement le même cauchemar qui la ronger. Au fond de son propre cœur, l’artiste savait qu’on lui avait fait quelque chose, mais, c’était flou. Cette torture au plus profond de son âme n’était pas un cauchemar issu d’un coup à la tête ou un retour de sa magie. Elle savait que c’était bien plus profond. Une nouvelle fois, le souvenir de ce jour était flou, fragmenté et difficile à tout remettre en pièce. A chaque pensée, la douleur au crâne remonta. Elle se sentait brisé, cassée et avait du mal à imaginer de remonter la pente. Son manque de sommeil n’arrangeait pas à lui faire du bien. Elle se sentait fatiguée, dépressive, irrité et un besoin de s’isoler des gens se sentant incapable d’affronter le monde autour de soi son état était presque semblable aux femmes du Couvent de Missède qui ont été battue par leur maris ou violée.

Un serviteur tapa à sa porte, Elia l’invita a rentré. Il regarda de nouveau sa jeune maitresse avec un sourire compatissant avant d'annoncer que Mara souhaitait la voir. De base, c'était à Joshua de faire le rôle du serviteur. Mais, au retour, elle n'avait pas eu de nouvel de son meilleur ami. Elle sait juste qu'il était au cachot....Elle restait néanmoins soucieuse de son ami. Mais, il était au cachot pour un certains temps....Au moins, elle était certaines que son ami n'était pas mort. C'était mieux que rien..... Encore une nouvelle fois, Elia regrettait amèrement l'histoire à l'auberge.


Elle hocha la tête, connaissant les habitudes de Maralina. Ses deniers temps, Elia savait que sa mère était très occupée à gérer son empire et soucieuse de la situation à Sol’dorn. Maralina ne partagea pas ses soucis de travails, préférant de la mettre de côté pour sa protégée pour la mettre en sécurité. Elia sait que Maralina était dans le fond une « maman poule » à la différence de ce qu’on voyait à l’extérieur une femme froide et dangereuse. Puis, une autre raison, Maralina connaissait les jeux de la cour au sein de Thaar, Elia ne connaissait pas, ne souhaitait pas trop connaitre ce milieu. Être une future artiste en étant l’élève de la grandissime artiste de Thaar était simple et ça lui convenait. De plus, elle avait une petite fierté de recevoir une petite solde. Elia ne manquait de rien, mais, la solde témoignait de son travail au sein de l’atelier. La grande Artiste Célia Valendel exigeait beaucoup d’Elia, la poussant à aller plus loin dans ses techniques. L’artiste de Thaar était à la fois douce et dure, mais aimante.  Lors d’une discussion entre Maralina et Célia dans le grand salon, Elia avait entendue au loin le compliment sincère de son maitre en révélant à sa mère son réel talent dans le domaine de la peinture. Le maitre lui avoua qu’elle avait une personnalité, un talent dans sa technicité et pourrait possiblement d’égaliser certains artistes cotés et jouer dans le cours des grands.


« Bien…je me coiffe bien, je m’arrange et j’arrive. » disait-elle avant que la porte se ferma de nouveau.

Elle se coiffa, se regardant devant la coiffeuse. Elle était presque présentable, cependant, son visage témoignait réellement un visage fatigué et une peau si pale…. La robe d’un couleur violet et noir foncé affirmait son état d’être. D’habitude, la jeune fille portait des robes de couleur joyeux, festive et pleine de vie. Mais, aujourd’hui, elle était un petit oiseau brisé.  Certains et certaines domestiques s’efforçaient de rendre heureuse le petit oiseau, mais rien n’y faisait.  Elle sortit de sa coiffeuse, regardant au fond de sa chambre tout un tas de dessins qu’elle avait dessiner de manière frénétique, tentant d’expurger son cauchemar. Ces dessins étaient violents, tortueux et cauchemars. Sa chambre était généralement soignée, rangé. Aujourd’hui, une bataille avait eu lieu dans sa chambre.
La jeune femme sortie de la chambre avant de refermer derrière elle.

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Au fond de la table, elle voyait Maralina plongeait dans ses papier, tout en dégustant les plats délicieux du cuisinier du palais.  Une nouvelle fois, Elia trouva cette femme magnifique, remplie de prestance. Ses yeux étaient remplie d’admiration avec une certaine gêne. Elia faisait pale figure à coté de Maralina. Elia s’approcha de Maralina pour venir la prendre dans ses bras, ressentant de nouveau le contact maternel de sa mère de cœur. Puis, un petit baisé se déposa sur sa joue comme elle avait coutume de le faire. Aujourd’hui, elle avait un réel besoin de ressentir sa mère lorsqu’elle le serra dans ses bras. C’était à la fois remplie d’amour et d’une peur certaine… La torture qu’elle avait subit en voyant Maralina et ses enfants mourir de ses propres yeux l’avaient profondément marqué. Cette peur, elle le ressentit encore…L’idée de perdre sa mère était impensable.

Elle s’installa à côté d’elle, dans le coin de la table. Il ne fallut pas longtemps qu’on lui apporta la salade « des Délices de Vaanies ». Une salade remplie de laitue, de légumes frais accompagné par diverses charcuteries tels que le jambon cru de Geresh, le fois d’Ulda’ritz et les saucissons du fameux charcutier « Valandael ». Bien entendue, le repas était accompagné par le succulant pain du boulanger du palais. Son pain était garni de raisin sec. Elia avait généralement l’eau à la bouche. Mais, cette fois-ci, elle n’avait pas vraiment faim.

Elia détourna lentement la tête sur le balcon avant de porter son attention sur son plat. La nuit commençait à s’installer….Pour le coup, la jeune fille avait de nouveau peur de s’endormir, de réaffronter ces horribles rêves. Elle tentait de manger pour faire plaisir mais la jeune femme se sentait incapable de manger.


« Désolé… c’est un plat délicieux, j’aime…Mais, je n’arrive pas à manger. » fixant le serviteur soucieux envers la jeune maitresse.