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 Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius

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Andran Straggen
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MessageSujet: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeLun 5 Aoû 2019 - 14:43


Kÿrianos de la première ennéade,
1er de Karfias de l'An XVII du Onzième Cycle,
Sainte-Berthilde, Marquisat de Sainte-Berthilde,
Réunion des Marcheurs Austères.


Le premier jour de l'année était le jour parfait pour que les tous les Marcheurs Austères se réunissent. Ils profitaient de ce jour pour dresser les comptes et un rapport sur leur activité. L'An XVI fut une belle année, et, une nouvelle fois, l'Ordre peut se réjouir de quelques belles entrées d'argent. Mais, le passage à la nouvelle année n'était pas une raison pour se reposer sur ses lauriers. Le crime n'attendra pas que les chevaliers soient reposés pour reprendre ses activités malsaines. Et, en parlant de ça, des bandits de grand chemin semblent s'attaquer à des caravanes sur la route du Nord entre Olysséa et Sainte-Berthilde. Et, comme souvent, l'Ordre des Marcheurs Austères fut appelé à l'aide. Il restait à savoir qui devait y aller, et quel était le topo.

« Selon nos rapports, ils sont entre cinq et sept gaillards assez bien armés. Ça fait quelques jours qu'ils sont près d'Olysséa, il faudra se dépêcher avant qu'ils ne décampent. » énonça Sire Ormer Garan, le chevalier qui avait été contacté.

Ce chevalier était un véritable colosse et sa barbe lui donnait un air hargneux. Il avait une voix grave et rauque, comme s'il avait hurlé de colère sans discontinuer depuis deux ans. Un silence de plomb envahit la salle alors que tout le monde se regardait. Qui allait se dévouer pour chasser quelques bandits ? Qui allait mettre sa vie en danger pour la bonne cause ?

« Je veux bien mener la chasse, mais, y aller seul serait un suicide. » dit Sire Korm Prédeaux. Il était un chevalier qui avait le visage couvert de cicatrices, et l'un des plus âgés chevaliers de l'Ordre.
« Je serai avec toi, Korm. » s'empressa de dire le jeune Spahi Royce.
« J'en suis aussi. À nous trois, les bandits n'auront aucune chance. » ajouta Sire Hirlüin.
« Très bien. Partez dès maintenant, vous n'avez plus de temps à perdre. Au nom de l'Ordre et de la justice, vous devez arrêter ces criminels ! » conclut Markus Stansen, le Grand Maître de l'Ordre.

Sans attendre d'autres politesses, les trois chevaliers concernés se levèrent, et quittèrent la Chapelle d'Othar où les réunions avaient habituellement lieu. Pour espérer rattraper les bandits, ils ne s'encombrèrent que du strict minimum. Leur épée, leur fléau, leur bouclier, un casque, et des armures légères. Si les plastrons et les épaulières étaient en cuir bouilli, le casque, les brassards et les jambières étaient celles qui constituaient leur armure de plates complète. Avec tout cet attirail, ils ne se contenteront que du strict minimum pour faire du feu et dresser un campement, ainsi qu'une tenue de rechange et des provisions. Une fois prêts, les chevaliers scellèrent leurs destriers, attachant leurs sacs aux selles, quittèrent Sainte-Berthilde peu avant midi.

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

Elenwënas de la Première Ennéade,
6 de Karfias de l'An XVII du Onzième Cycle,
à la frontière entre Olysséa et Hautval,
vers la fin de l'après-midi.

Korm Prédeaux

Cela faisait déjà cinq jours que la chasse avait commencé. Ils avaient remonté la piste des bandits jusqu'à leur campement derrière un bois. Mais les bandits avaient décampé, comme prévu, et les chevaliers les avaient traqué jusqu'à Olysséa. Ils avaient gagné quelques jours sur les bandits, sans parvenir à les trouver. Nul doute qu'ils savaient que leur position était compromise, et ils redoublaient d'efforts pour éviter les chevaliers servants de la justice.

À Olysséa, les bandits avaient pris le risque de se reposer une nuit. La baronnie était rattachée au Marquisat de Sainte-Berthilde, et, même si les Marcheurs Austères n'étaient pas les plus connus ici, cela suffisait pour obtenir quelques informations. Les bandits, au nombre exact de six, avaient filé rapidement vers Hautval. Et, hélas, les chevaliers n'avaient pas réussi à les attraper avant qu'ils ne passent la frontière du Médian. Ils ralentirent l'allure alors qu'ils s'approchaient encore plus de la frontière.

« Qu'est-ce qu'on fait ? Je ne sais pas si on a le droit d'aller à Hautval. » commenta Hirluïn, qui stoppa leur avancée.
« Normalement, non. Mais on pourrait y aller ne serait-ce que pour faire part aux seigneurs qu'un groupe de bandits dangereux ont passés la frontière. » répondit Spahi.
« La route vers Hautval passe par le domaine Pengriffon, qui est le plus proche. Je ne connais pas trop l'endroit, mais rien ne nous empêche d'y passer pour prévenir le Seigneur… hum… Fabius je crois que c'est son nom. »
« Les bandits n'ont pas continué leur route vers Hautval. Ils ont quitté la route. Ils ne doivent plus être très loin et ils se doutent que nous ne sommes plus loin. » intervint Korm, qui était le guide et le pisteur du groupe depuis le début.
« La nuit approche à grand pas, nous n'aurons pas le temps de les trouver et les vaincre.  Ils vont sûrement se préparer à un assaut, et, ils auront sûrement trouver une colline ou une forêt pour se percher. »
« Hirluïn a raison. Les bandits vont contourner les cités et ils seront ralentis. Il nous suffira de guetter le Nord, Nord-Ouest du domaine pour les retrouver. »
« Et, de Pengriffon, on aura pas mal de liberté pour reprendre la route, même si le seigneur nous ignore. Nous ne devrions pas perdre de temps pour les alerter. »

Spahi Royce


Les chevaliers étaient d'accords et continuèrent la route vers Pengriffon. Le seigneur devait savoir qu'un groupe de six bandits avaient arpenté la route du Nord jusqu'ici, et que, maintenant, ils s'étaient installés sur son domaine. De plus, ces criminels étaient brutaux et impitoyables. Ils n'avaient pas hésité à tuer quelques paysans et à piller ses vêtements. Il fallait qu'ils soit livré à la justice, ou alors ils devaient mourir tout simplement. Et, après tous ces jours de traque, cela ferait sûrement du bien aux Marcheurs Austères de mettre fin à l'activité criminelle de ces odieux bandits.

Les trois chevaliers arrivèrent à la ville de Pengriffon au crépuscule. Ils confièrent leurs chevaux aux palefreniers et mandèrent une audience au seigneur du domaine. En attendant, les serviteurs eurent la sympathie de les installer dans la salle à manger, leur offrant une boisson chaude en cette journée assez fraiche. Un peu de détente et de chaleur pour leur corps engourdis par ce voyage épuisant. Ils n'avaient pas beaucoup dormi depuis leur départ. Ils burent leur boisson en silence, jusqu'à ce qu'un homme vint les chercher. Le Seigneur Fabius avait accepté de les recevoir, malgré l'heure assez tardive.

Avant de rencontrer le seigneur des lieux, les trois chevaliers des Marcheurs Austères prirent le temps de se laver rapidement et de se changer. À bas les armures et les protections des jambes et des bras, seule l'épée sera attachée à leur ceinture. Leurs tuniques n'étaient pas les plus belles qu'ils avaient, mais ils étaient présentables. Ils étaient en noir et rouge, couleurs symboles de leur Ordre de Chevaliers, et sur leur front étaient posés leurs diadèmes qui marquaient leur appartenance à l'Ordre des Marcheurs Austères. C'était une simple couronne en cuivre représentant un phénix au centre, ailes déployées. Cette visite avait beau ne pas être prévue, cela n'empêchait en rien d'être un minimum présentable.

Hirluïn Andreüs

Ils furent ensuite emmenés vers le seigneur de Pengriffon. Les trois chevaliers berthildois s'inclinèrent en même temps devant le maître des lieux. Humblement, Korm fit un pas en avant. Les quelques jours qui font leur voyage semblent désigner lui comme meneur du groupe. Il était le meilleur pisteur, et prenait les décisions depuis le début. Force est d'admettre que son âge, ses cicatrices et son charisme lui donnaient cet air de chef de guerre.

« Monseigneur, sachez tout d'abord que nous sommes désolés de vous déranger en ces heures si tardives. Je suis Sire Korm Prédeaux, chevalier de Sainte-Berthilde. Voici mes frères d'armes, Sires Hirluïn Andreüs et Spahi Royce. Nous sommes membres de l'Ordre des Marcheurs Austères et en son nom que nous avons été mandés pour chasser un groupe de bandits. Ce groupe a traversé la frontière et il foule votre domaine, et nous tenions à vous alerter. »
« Ces criminels fuient depuis Olysséa et sont coupables de nombreux crimes. Ils ont pillé plusieurs caravanes et ont tués plusieurs paysans sans oublier de voler leurs biens. Nous les avons traqué jusqu'ici, et ils se sont installés vers un bois au Nord de la ville. »
« Ils sont six bandits, et nous désirons mettre un terme à leur activité. Les marchands qui nous ont appelés les désirent morts ou vifs. Nous vous demandons humblement de nous loger pour la nuit. Dès demain, nous partirons les affronter au Nord. Ils ne peuvent plus nous échapper. »

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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeLun 5 Aoû 2019 - 21:45

J’aime beaucoup prendre des bains, d’ailleurs quand j’étais dans le sud, j’en prenais un par jour chez mon oncle et maintenant que je suis revenu dans mon domaine, je compte bien garder cette habitude. M’installer dans les appartements privés de mes parents a été difficile, d’un point de vue psychologique mais cela fait cinq jours que je me suis installé, je n’allais pas tout le temps dormir dans ma chambre d’enfant !

Je suis donc tranquillement dans mon bain, quand le sénéchal Jacques Beauregard, un homme âgé qui m’a connu tout petit, frappe doucement et à la porte et m’indique :

Trois chevaliers des Marcheurs Austères, sont venus vous demander l’hospitalité, comme l’avait voulu votre père, nous les avons reçu et offert du thé. Ils se sont baignés et souhaitent être entendu par votre seigneurie.


Je réfléchis un moment à ces paroles, les règles de l’hospitalité sont en effet une chose sacrée chez les Pengriffons, et cela quel que soit sa race ou sa religion, ce qui par le passé a pu causer de nombreux problèmes. Je me demande d’ailleurs si je ne devrais pas changer cette règle, par exemple interdire l’accès du château aux non-humains, qui après tout, ne sont pas des gens comme nous, mais je sais que mon père n’aurait pas apprécié, et je me contente donc de hocher la tête pour manifester mon accord à posteriori. Je vois le vieux serviteur être soulagé de ma décision, et me demande alors, d’un ton plein d’espoir :

Dois-je préparer la salle du trône ?

Je lève les yeux au ciel devant cette demande. Cette fameuse salle du trône n’est autre que la salle à manger que l’on débarrasse des bancs qui d’habitude l’encombrent et où l’on met au fond de la pièce la chaise en bois de feu mon père, qui est gravé contrairement au reste du mobilier. Bref, c’est loin d’être la référence en manière d’élégance et de décorum mais cette question cache en vérité, une autre question, de la part du vieil homme, est-ce que je suis prêt à reprendre le flambeau de mon père ?

Tout en sortant du bain, je réfléchis à ma propre question, et je pense que la réponse est oui, même si des aménagements sont à prévoir, notamment pour ma pratique de la magie qui doit reste secrète, le temps que je change la mentalité des paysans du coin (en espérant que ce soit possible). Je ne peux pas laisser les gens avec qui j’ai grandis à la merci d’un tyran qui n’aurais pour seule envie, de les accabler d’impôts ou autres pratiques peu ragoutante. Lorsque je commence à m’habiller j’ai déjà pris ma décision, et c’est donc avec le sourire que j’annonce à l’homme qui m’a vu en couche culotte :

Préparez tout, je vais les recevoir.

Je vois dans les yeux du chambellan de la gratitude et hochant la tête, se retire afin de répondre à mon ordre. Pour ma part, après m’être enfin vêtu d’un costume rouge et jaune au couleur de ma famille, car même si je préfère le noir, il s’agit d’une occasion officielle, où je dois en imposer le plus possible. Je mets enfin dans mon fourreau mon épée courte, dont je ne sais guère me servir, mais que je dois portant porter comme symbole de mon rang.

Une fois apprêté, je me dirige vers la grande salle où dix de mes soldats, sont alignés et forme une haie d’honneur. Je passe donc devant eux et m’assoit sur la chaise de mon père, que je remplis à peine, ma stature étant beaucoup plus fine que mon paternel, mais je n’ai pas le temps d’y penser car trois hommes font leur entrées, armés, habillés d’une tunique aux couleurs de la nuit et du sang et avec une espèce de couronne sur leurs fronts, ils en imposent.

Je les écoute raconter leur récit et je ne peux m’empêcher d’être impressionner, ces soldats vont attaquer une force deux fois plus importante ! J’essaye de me souvenir de ce que j’ai entendu de leur groupe, même si ce n’est pas grand-chose, de toute évidence, ils font régner la loi et la justice, ce qui est une bonne chose. Je voudrais bien avoir un tel ordre de chevalerie sur mes terres et je leur réponds donc en souriant :

C’est avec grand plaisir que je vous accueille dans ma modeste demeure et vous invite à diner à ma table.


Dans une cour plus importante cela aura été un grand honneur, mais depuis que je suis arrivé, je mange avec Jacques Beauregard et Perceval Gallick, le chef des gardes, alors je peux bien manger avec eux, çà ma changera, en plus j’ai mille et une questions à leur poser. Le repas est simple avec de l’hypocras en premier service, suivit d’un rôti de porc aux trois sauces, d’une galette de pois chiche et enfin d’un blanc-manger.

Les quantités sont généreuses car mon domaine est bien placé et plutôt riche, et la bonne humeur s’installant, je cherche à satisfaire ma curiosité envers mes invités :

Je suis revenu il y a peu du sud, et je ne crois pas connaître votre ordre, pouvez-vous m’indiquer ce qu’il en est ? De plus, j’aimerais vous accompagner avec quelques gardes, afin de vous aider, car même si vous êtes sans nulle doute des guerriers expérimentés, les bandits sont fourbes par nature.

Il y a une chose que je ne précise pas, mais si je veux que les gens du cru me respectent, il va falloir que je fasse autre chose que boire des coups à la taverne. Je dois également accomplir des hauts fais d’arme, et abattre ou aider à faire arrêter six bandits, pourrais tout à fait, en faire partie. Je souris donc à mes interlocuteurs, impatient de connaitre leurs réponses.
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeMar 6 Aoû 2019 - 20:41

Korm Prédeaux

Le Seigneur Fabius se montra courtois et chaleureux envers les chevaliers. Cela rassura Korm, qui craignait de tomber sur terrien soupe au lait. Le chevalier nordien savait que les bandits avaient aussi besoin de repos, et qu'ils avaient le temps de se reposer et de passer du temps avec le maître du domaine Pengriffon. Les criminels se terreront dans leur forêt pour se reposer et pouvoir espérer repartir tranquillement, même s'ils ne savaient peut-être pas que les Marcheurs Austères avaient changé de stratégie.

« Nous vous remercions humblement pour cette invitation, Monseigneur, et nous acceptons avec joie de manger à vos côtés. » répondit Korm en inclinant légèrement la tête.

Comme tout seigneur qui se respecte, la table est emplie de mets aussi délicieux que copieux. Cela faisait plusieurs jours qu'ils se contentaient de fruits et légumes secs avec une tranche de jambon fumé. Que des produits secs et qui se conservent bien, en fait. Pour une fois qu'ils avaient droit à de la viande fraiche et saucée, cela changeait. Mais, aussi gourmands et affamés étaient nos chevaliers, ce repas était trop copieux. Trop riche, hélas, pour des hommes qui avaient pour habitude de faire attention à leur alimentation et d'éviter les repas trop riches. Ils furent rapidement repus et ne se forcèrent pas plus à manger les délicieux plats proposés par le seigneur.

Rapidement, le seigneur vint à s'intéresser à eux et leur Ordre. Mais, si Korm était membre des Marcheurs Austères depuis quelques années, il n'était sûrement pas le mieux placé pour raconter leur histoire. Enfin, il y avait des chevaliers qui sauraient mieux raconter leurs exploits. L'Ordre aura bientôt vingt ans et son histoire empilent les parchemins sur lesquels sont écrits toutes les anecdotes possibles et imaginables. Des récits qui échappaient même à Korm, membre de l'Ordre depuis plus de dix ans déjà. Il comprit rapidement qu'il devait aller à l'essentiel, et laisser Fabius lui poser des questions s'il en avait.

Spahi Royce

« Pour sûr, notre Ordre n'est sûrement pas connu dans le Sud. Nous sommes Nordiens avant tout, même si le Médian a sûrement entendu parlé de nous, notamment Erac. » répondit Spahi, qui sentait bien que Fabius pouvait rester sans réponse pendant un long moment. « Nous sommes tous des chevaliers, et nous prenons les armes lorsque la justice l'exige. Nous avons pris part aux dernières guerres qui ont secoué le Royaume, et cela nous a valu une certaine réputation. »
« Nous aidons tous ceux qui en ont le besoin. Paysans, marchands, culte, seigneur, artisans… et nos missions sont vastes. Protection de convois, capture de bandits, médiation, protection des lieux de cultes… Rien ne nous arrête. Ceux qui le peuvent acceptent souvent de nous donner de l'argent, mais nous n'exigeons rien des plus humbles paysans. » surenchérit Korm, qui sourit face au ton passionné de son jeune frère d'armes.
« Notre Ordre est rattaché à Othar, le Dieu de la Guerre. De ce fait, nous servons autant le Culte que les Seigneurs. Les fidèles nous font souvent grâce de dons généreux car nous sommes pieux et nous apprécions les Dieux. Mais, nous ne sommes que rarement allé au delà du Marquisat de Sainte-Berthilde, ce qui représente déjà de nombreuses terres. » conclut Spahi avec un sourire chaleureux.

Ils avaient grosso modo résumé l'Ordre des Marcheurs Austères même s'il faudrait plus de temps pour raconter récits et autres anecdotes en tout genre. Du temps et un peu d'énergie aussi. Et, ils avaient encore du temps pour en reparler plus tard, car, à l'heure actuelle, ils étaient trop fatigués. De plus, ce n'était pas la raison de cette visite imprévue. Même si les bandits ne seront pas un danger jusqu'au lendemain, il ne fallait pas leur laisser trop de répit non plus. Et la proposition de Fabius de les accompagner était appréciable, même s'il n'était pas nécessaire de dépêcher de trop nombreux gardes. Les criminels tiendront à peine debout, et, quand bien même, les chevaliers de l'Ordre des Marcheurs Austères étaient surentrainés et ils avaient planifié leurs méthodes d'attaque.

Hirluïn Andreüs
« Pour ce qui est des bandits, si vous désirez nous accompagner, nous ne pouvons pas réellement refuser. Vous êtes sur vos terres, ici. Mais, aussi fourbes soient-ils, ils doivent être épuisés. Ils fuient depuis le Nord d'Olysséa à pied, et avec de nombreuses affaires qui ont plus ou moins de valeur. Nous n'imaginons pas quels efforts ils ont fourni pour réussir à atteindre votre domaine. »
« De ce que nous savons, ils ont deux archers, un colosse avec un énorme marteau, et trois guerriers qui sont plus “conventionnels”. Mais nous sommes bien équipés, et vous aussi, très probablement. J'ai une arbalète, et nous avions prévu d'abattre les archers avec. Mais, si vous souhaitez venir avec nous et quelques gardes, optez pour des bonshommes doués à l'arc. Il sera aisé pour mes frères d'achever le travail en chargeant sur les survivants. » ajouta Hirluïn, qui n'avait rien dit jusque là. « Mais il est inutile de sonner l'alerte dès ce soir. Les bandits vont se reposer dans leur forêt et attendre demain pour reprendre leur route. Ils ont dévié de la route et comptent passer par le nord de votre domaine, où il y a plusieurs bois. Et même s'ils ont repris la route de nuit, nous le verrons et nous pourrons les rattraper. Nous n'avons plus vraiment à nous en faire pour leur cas. »

C'était un plan de bataille basique pour une situation basique en somme. Avec des bandits, il ne fallait pas aller chercher bien loin. Ces gens là ne réfléchissaient pas à des plans de bataille élaborés. Ils se contentaient de se trouver une place forte et de se défendre face aux autorités. Mais, comme le disait Hirluïn, les bandits pouvaient attendre l'aube.

« Je dois avouer que nous n'en savons pas plus sur votre domaine que vous sur notre Ordre. Et, si nous connaissons votre nom grâce aux habitants, nous ne savons pas grand chose sur vous Monseigneur. Cela vous dérangerait de nous parler de vous, et du domaine Pengriffon ? » finit par demander Korm d'une voix polie.
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeMer 7 Aoû 2019 - 16:09

C’est fade, je sais maintenant pourquoi je n’ai guère d’appétit depuis que je suis arrivé dans mon domaine, la nourriture manque d’épice. C’est sans doute pour cela que les trois chevaliers ne mangent guère, alors que ce sont des solides gaillards. Moi-même j’ai du mal à terminer mon assiette et il va falloir que j’indique au maître coq d’acheter des épices qui viennent du sud pour relever un peu ses plats, car sinon, je vais devenir encore plus maigre que je le suis déjà.

Heureusement que mes invités répondent à mes questions, sinon ce repas aura été d’un ennui mortel. J’en apprends ainsi beaucoup plus sur leur ordre, notamment le fais qu’ils ont besoin de financement et qu’ils vénèrent Othar, le dieu de la guerre, alors que les gens du coin sont nombreux à la seule église du village dédié à Néera, la mère des Hommes. Toutefois, avoir une seconde église serait tout à fais indiquer, je demande donc aux chevaliers :

Votre ordre est vraiment intéressant, puis-je vous confier une missive à l’intention du Grand Maitre de votre ordre ? Je vais l’écrire ce soir et vous la donnerai demain matin, avant notre départ.

En effet, à la suite de la description des bandits qui ne semblent guère dangereux, je vais les accompagner, je leur précise donc :

Je vous accompagnerai donc avec trois de mes meilleurs archers et le chef de mes gardes Perceval Gallick. Ce sont tous des soldats compétents et que je mettrai sous vos ordres le temps de la traque, de manière à ce qu’ils ne se produisent aucun impair. Pour ma part, je serais en arrière garde pendant tout le combat car je risque de plus vous gêner qu’autre chose, mes capacités martiales étant, sans nulle doute, inférieures au vôtres.

Perceval Gallick:

Je souris en prononçant cette dernière phrase, car vu mes piètres qualités de combattant, être une gêne est vraiment un euphémisme ! La dernière fois que j’ai combattu des bandits, il y a quelques jours de cela, j’ai bien atteint ma cible, mais j’ai également lâché mon épée, j’ai donc besoin d’un sérieux entrainement avant de pouvoir être efficace. Je continu donc la discussion :

D‘ailleurs puisque l’on parle de moi, je suis arrivé il y a moins d’une semaine après une longue absence de huit ans, dans le sud. Je suis revenu à la suite de la mort de mes parents, pour reprendre le flambeau de la famille Pengriffon et je gère dorénavant cette petite ville d’un millier d’âme.


Je reprends mon souffle, avant de continuer :

Mon domaine est certes peu peuplé mais il est vaste et surtout de nombreux commerçants y font halte et grâce à des infrastructures de qualité, comme notre auberge et notre écurie, ce lieu à tout pour que les gens puissent se délasser. Ce passage nous permet d’avoir des devises et peut-être à l’avenir de nous développer, si le destin nous est favorable.

C’est vrai que je suis ambitieux, mais j’ai constaté que à Soltariel des gens qui vivent dans l’opulence grâce aux revenus généré par le commerce, alors pourquoi ne pas faire la même chose ici ? Mais je vois que l’heure avance et si je veux être au maximum de ma forme pour le combat qui s’annonce, je ne dois pas tarder à aller me coucher, en plus j’ai une lettre à écrire, j’indique donc à mes invités :

Si vous n’avez plus de questions, je vais laisser Jacques Beauregard, le sénéchal vous amener jusqu’à votre chambre. Je suis d’ailleurs désolé, mais nous ne disposons pas assez de chambre individuelle pour vous trois et vous aller devoir partager.

Sénéchal Jacques Beauregard:

Je les salue donc, et je prends le chemin de ma chambre où j’en profite pour rédiger ma lettre :

A l’attention du Grand Maitre des Marcheurs Austères,

Salutation,

J’ai eu la satisfaction de pouvoir héberger des membres de votre ordre qui m’ont fait forte impression. Ils m’ont indiqué que votre ordre était pour le moment installé uniquement dans le nord, mais j’aimerais vous proposez de mettre en place une antenne ici, sur le domaine de Pengriffon. Bien sûr, une partie de vos frais seront assuré par ma seigneurie et à terme une église dédiée à Othar, le dieu de la guerre pourra être érigé.

Je vais de mon côté demandé l’autorisation à mon seigneur-lige, la baronne Aclyne de Hautval, afin d’éviter tout malentendu. Que pensez-vous de ma proposition ?

Que les cinq dieux vous soient favorable

Fabius Pengriffon
Seigneur du domaine de Pengriffon


Une fois ma missive écrite, je la cachète avec le seau familial et je pars me coucher. Je me lève ensuite à l’aube, et après avoir mis mon armure de cuir ainsi que ma ceinture ou pend mon épée courte, je me dirige vers la grande salle, espérant que les chevaliers ont passé une bonne nuit.

Seau des Pengriffon:
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeJeu 8 Aoû 2019 - 13:39

Korm Prédeaux

La nuit commençait à s'installer, et le repas s'achevait. Même le seigneur ne terminait pas son assiette. Comme quoi, cela devait être trop riche pour lui aussi. Ou alors, il n'appréciait pas sa propre cuisine. Ou les deux ? Quoi qu'il en soit, ce n'est pas un sujet que les chevaliers osaient aborder. Une maladresse et les choses tourneraient différemment.

« Une lettre pour le Grand Maître ? Nous pouvons la lui donner, oui. Mais, le temps que nous rentrions, et qu'il discute avec ses proches de ce qu'il en est, il faudra attendre quelques ennéades avant d'obtenir une réponse. Si toutefois elle en nécessite une. »

Pour le coup, les trois chevaliers étaient assez surpris. Leur rencontre était toute fraiche et il voulait s'adresser directement au Grand Maître ? Nul doute que cela avait de l'importance pour lui, mais, même s'ils finiraient par le savoir, ni Hirluïn, ni Spahi, ni Korm ne cherchèrent à en savoir plus. Il avait le droit de garder le secret si tel était son désir.

« Gardez tout de même un garde près de vous, Monseigneur. Ou munissez-vous d'un bouclier, car on ne sait pas ce qu'il peut se passer, et une flèche se retrouve rapidement sur une cible inattendue. » répondit Korm avec un sourire bienveillant. Il valait mieux changer de sujet. « Pour le reste, les choses devraient se montrer faciles à gérer. »

Le seigneur raconta alors son arrivée toute fraiche dans son propre domaine. Il venait d'hériter du fief, et il était donc un jeune seigneur. Le début est souvent le plus difficile. Mais le chevalier n'était pas forcément le mieux placé pour donner des conseils à un seigneur. Il avait sûrement un entourage pour l'aider, et cela viendra avec le temps.
Spahi Royce

« Toutes nos condoléances pour vos parents. » s'inclina Spahi, d'une voix polie. « Vous avez un bon domaine. Il est bien placé, profitant de la route du Nord faisant jonction entre Olysséa et Hautval, et il est en effet bien entretenu. Il semble prospère. »

Mais, la fatigue s'emparait de tout le monde, et il était l'heure d'aller dormir. Demain sera le jour d'un combat qu'il ne faut pas trop prendre à la légère non plus. Certes les bandits étaient épuisés, mais ce n'est pas une raison pour les attaquer sans avoir pris une bonne nuit de sommeil. Les chevaliers se levèrent et inclinèrent la tête pour remercier leur hôte.

« Merci pour ce repas, Monseigneur. Il fut goûteux et agréable, quoi qu'un peu copieux. Nous ne sommes pas des grands mangeurs, parmi les Marcheurs Austères, et nous nous contentons de repas équilibrés. »
« Au-delà du repas, nous apprécions votre accueil chaleureux et cette petite conversation. Pour ce qui est du coucher, ne vous mettez pas martel en tête. Nous avons pour habitude de dormir dans une seule et même salle au sein de l'Ordre à Sainte-Berthilde. Seuls nos supérieurs ont leurs quartiers personnels. Bonne nuit à vous. »

Ils suivirent Jacques jusqu'aux chambres et en prirent une seule pour eux trois. Korm accepta gracieusement de dormir par terre tandis que les deux autres prendront chacun un lit. La nuit ne sera ni plus longue ni plus courte que les précédentes, mais, au moins, elle sera plus confortable. Un toit sur la tête, un lit pour deux des trois chevaliers, et un repas plus frais que d'ordinaire. Que demander de plus ? Les trois chevaliers éteignirent les dernières bougies et s'endormirent rapidement.


◊◊◊◊◊◊

Oglicos de la Première Ennéade,
7ème jour de Karfias de l'An XVII du Onzième Cycle,
Domaine Pengriffon, Baronnie de Hautval,
À l'aube.
Hirluïn Andreüs

Comme d'habitude, Korm réveilla ses deux frères d'armes à l'aube de cette nouvelle journée. Ils avaient tous passé une bonne nuit, et ils étaient prêts à en découdre. Ils se vêtirent de leurs vêtements et s'équipèrent de leurs armures. Ensuite, ils attachèrent leurs épées à leur ceinture et Sire Hirluïn s'empara de son arbalète. Une fois parés, ils rejoignirent la salle à manger, où le Seigneur Fabius les attendait déjà, lui aussi vêtu de son armure, avec une épée trottant à sa ceinture. Les chevaliers le saluèrent un à un en s'inclinant devant lui.

« Bien le bonjour, Monseigneur. Vous avez bien dormi ? Je suppose que c'est votre lettre pour Markus Stansen, le Grand Maître ? Si vous le permettez, je vais la ranger dans mon sac. »
« Nous ne devrions pas tarder. Vos gardes sont-ils prêts ? »
« Et vous, monseigneur, vous êtes prêt à vous battre ? Nous avons omis ce détail hier soir, mais, pour reconnaître les bandits, il faut localiser des hommes tout en noir avec des habits miteux et déchirés. Ni plus ni moins que des vagabonds, finalement. Le mieux sera d'observer avant d'attaquer. Nous serions déshonorés de faire une erreur. »

Il est généralement facile de reconnaître des bandits, mais cela n'empêche en rien d'être prudent. Une fois qu'ils seront morts ou capturés, tout le monde sera tranquille. Les trois chevaliers des Marcheurs Austères n'attendaient que l'heure du départ. Il était temps de mettre fin à cette longue traque qui durait depuis de trop nombreux jours.

« Nous ne pouvons y aller le ventre vide. Nous devrions manger un morceau avant de se mettre en chemin, ne pensez-vous pas ? Se battre le ventre vide est dangereux. »
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeVen 9 Aoû 2019 - 15:55

Je suis rassuré par les paroles du chevalier Hirluïn sur l’état des hommes que nous allons combattre, car tuer des brigands expérimentés allaient être difficile, mais des clochards, çà, c’est dans mes cordes, je peux même en tuer une dizaine, s’il le faut. Il faut dire que je me sens d’humeur guerrière aujourd’hui, ce qui me change de mon caractère habituel.

Je suis un peu calmé par mon invité le plus âgé, qui souhaite prendre un petit déjeuner. Heureusement j’avais déjà prévu le coup, et demandé la vieille à l’aubergiste du village, le gérant de l'établissement « Au repos du voyageur », de nous amener quelques collations. C’est ainsi que je vois arriver je vois une charmante jeune fille, à la fois grande et mince et possédants de magnifiques cheveux longs, s’approcher de nous avec deux gros paniers, puis s’incliner avant de dire :
Jasmine:

Le repas que vous avez commandé messire.

Je remercie Jasmine d’un signe de tête, et je la laisse mettre sur la table, les œufs, un peu de viande de porc cuite, des lentilles et quelques tranches de pain blanc. Le tout est agrémenté de lait frais et de thé venant des provinces du sud. Je me retourne donc vers les Marcheurs Austères pour leur annoncer :

Voilà de quoi contenter nos appétits, il s’agit d’un petit déjeuner typique de nos régions, simple mais consistant. Je vous prie, servez-vous comme je le fais, puis nous pourrons partir.

Je donne d’ailleurs l’exemple et tout en restant debout, met sur un bout de pain, un peu de viande et commence à manger, bientôt imité par Perceval et les trois autres hommes d’armes, équipé d’arc et d’épée courte identique à la mienne.

Le chef des gardes, pour donner suite aux recommandations des chevaliers, m’a également apporté un grand bouclier en bois ou l’on peut voir peint une tête de griffon. Cette protection est plutôt encombrante, mais je n’espère pas me battre avec, le but étant de juste d'éviter de me prendre par mégarde une flèche.

Après ce repas pris sur le pouce, nous descendons dans la cour, où je peux voir avec satisfaction que les palefreniers ont bien fais leurs travails et que les cheveux sont prêts à partir. Le seul point noir étant mon étalon qui se nomme Guerre qui m'attend au milieu de la cour, il est très agressif et me fait même peur car il mord quiconque passe à sa portée. D’habitude je ne le monte que pour les occasions officielles, et il ne me semble pas avoir donné l’ordre de l’apprêter, c'est sans doute un serviteur a voulu faire du zèle.

Maintenant qu’il est harnaché, je ne peux refuser de l’utiliser, où les habitants du village seront vite au courant que j’ai peur de mon propre cheval ! Je fais donc le tour avec précaution pendant que Guerre me regarde avec ses petits yeux vicieux, mais je commence à le connaitre et je me tiens hors de porté de ses sabots et de sa mâchoire. Je réussis à me hisser sur la selle sans trop de mal, surement grâce au fait que je sois en armure de cuir et pas en cotte de maille, car même si Perceval a insisté pour que j’en mette une, je n’ai pas la stature nécessaire pour la garder pendant tout une journée et en plus, je la trouve trop encombrante.

Une fois m’être assuré que tout le monde est monté, je me dirige vers les chevaliers et leur dit, d’un ton neutre :

Comme prévu, je vous laisse le commandement de l’expédition, à vous de nous dire par où nous devons aller, vers le nord ? J’aurais juste une dernière question avant notre départ, si les bandits se rendent, est-ce que nous devons les épargner ?

C’est en effet un point sensible, car normalement, je régis mes terres comme je l’entends pour la basse justice, c’est-à-dire les vols et autres larcins. Pour les meurtres et autres méfaits méritant la mort ou les travaux forcé à vie, c’est à mon seigneur-lige, le baron de Hautval de statuer. Toutefois, les hommes que nous traquons sont des fugitifs, déjà condamner, si j’en croie les marcheurs austères et ils ne dépendant pas à proprement parler de la justice du Médian.

Je suivrais donc les consignes que les chevaliers me donneront, même s’il faut passer tous ces bouseux au fil de l’épée, après tout, ce ne sont que des vagabonds venant du Nord, qui risquent de faire du mal, voir de blessés mes gens, alors que mon but est de justement les protéger contre les menaces.

Le château Pengriffon:
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeSam 10 Aoû 2019 - 19:33

Korm Prédeaux

Une jeune femme apporta le repas que, visiblement, le Seigneur Fabius avait prévu de prendre avant de partir en quête avec les trois chevaliers. Combattre le ventre vide n'était vraiment pas une bonne idée, même contre des bandits qui n'avaient sûrement pas pu se refaire un bel équipement. S'il y avait un quelconque effort physique à faire, un malaise pourrait rapidement prendre n'importe qui.

« Exactement ce que nous aimons ! Équilibré, simple, consistant. Nous faisons très attention à ne pas trop manger pour rester vigoureux. » répondit Korm avec un sourire aimable aux lèvres.

Spahi donna une pièce à la serveuse pour la remercier avant qu'elle ne fasse congédier par Fabius, et s'installa avec les autres chevaliers et gardes pour manger. Le repas se déroula dans un silence de plomb la plupart du temps. Comme mandé par les chevaliers, les trois soldats étaient doués à l'arc. S'ils ne loupaient par leur première flèche, le nombre de bandits restant sera de deux bonshommes, sauf s'ils ont des bonnes armures.

Une fois repus et prêts, le bataillon se dirigea vers la cour pour trouver les chevaux, tous prêts et sellés aussi. Tous montèrent sur leur monture respective. Korm prit le soin de ranger la lettre dans l'une de ses sacoches, pendant qu'Hirluïn empoigna l'arbalète qu'il avait confié au palefrenier pour qu'il puisse monter en selle. Le seigneur Pengriffon vint voir les chevaliers, leur offrant les rênes de cette expédition.

« Les bandits sont allés vers le Nord, près des forêts. Nous pensons qu'ils vont contourner la ville par le nord pour rejoindre Erac par la route ouest. Le nord de votre domaine est plus boisé, et il est aisé pour des gens comme eux de s'y cacher. » répondit Korm, qui était sûr de lui malgré le fait que rien ne prouvait qu'il avait raison.

Spahi Royce

« Epargnez ceux qui se rendent, nous ne sommes pas des assassins. Nous les trainerons devant la justice. Mais, tant qu'ils tiennent leurs armes, nous pouvons considérer qu'ils sont dangereux. » ajouta Spahi, qui aimait se montrer clément, même envers les criminels. « Néanmoins, s'ils meurent, cela ne compromet pas notre mission. »
« Mais, ce genre de canailles préfèrent mourir plutôt que de se rendre. Sinon, ils n'auraient pas parcouru des distances pareilles pour fuir trois chevaliers. Prenons la sortie qui donne sur la route d'Erac, et nous les trouverons au nord de votre château. »

Korm prit la tête du groupe, talonné par Spahi, Fabius et Perceval, le chef des gardes. Les trois gardes et Hirluïn fermaient la marche, eux qui auront pour but d'envoyer des volées. Le groupe fut emmené au nord du domaine, passant entre les divers bois qui jonchaient le terrain. Le groupe resta resserré et prudent, gardant un rythme lent pour préserver leur discrétion et ne pas se faire repérer de trop loin.

Puis, à force de détermination, tout le monde put apercevoir les bandits, qui venaient droit sur eux. Le talent de pisteur de Korm avait vu juste. Il y avait bien ce colosse qui dépassait tout le monde de deux-trois têtes. Le groupe était bien de six criminels, trois guerriers, deux archers, et le colosse qui devait être le chef. Ce dernier ne tarda pas à apercevoir les chevaliers et leurs nouveaux alliés.

« Archers, en position. À mon signal, faites feu. » ordonna Korm d'une voix sèche. « Les autres, alignons-nous ensemble. Nous chargerons dès que les archers auront fait feu. »

Le nordien qui menait l'expédition laissa les bandits avancer, s'assurant que c'était bien leur objectif. Il vérifia les derniers détails pour être sûr de ne pas tuer d'innocent. Une fois confiant et prêt, il ordonna d'un geste aux archers de faire feu. À peine Korm entendit le sifflement des flèches qu'il lança la charge, suivi par Spahi à sa droite et Perceval à sa gauche, sans savoir ce que Fabius faisait.

Hirluïn Andreüs

Deux étaient déjà tombés par les flèches des archers, dont l'un par le carreau de l'arbalète d'Hirluïn. Il s'agissait des deux archers bandits. Le plan se déroulait comme prévu. Spahi acheva le colosse touchée par l'une des flèches tandis que Korm et Perceval en tuèrent un autre chacun. Les attaques étaient d'une précision chirurgicale : un coup, un mort. Le dernier bandit complètement encerclé, chercha à attaquer dans le dos de Spahi, mais Hirluïn et un des gardes lui fichèrent un carreau et une flèche dans le dos. Le combat était terminé, et tout le monde se rassembla près des cadavres. Les Marcheurs Austères mirent pied à terre, vérifiant à nouveau qu'ils étaient bien leurs cibles.

« Personne n'est blessé ? Non ? Parfait. Il faudra rapidement brûler les cadavres pour éviter les épidémies. Ils étaient bien nos ennemis. » dit Korm en commençant à fouiller les cadavres. « D'après nos commanditaires, ils se sont emparés de plusieurs caravanes et n'ont gardé que l'or. Le rendre aux marchands suffiraient à leur faire comprendre que notre mission est un succès. »
« Une belle victoire, Monseigneur. Vos hommes sont disciplinés et n'ont pas loupé leur cible. A priori, vu l'équipement de nos ennemis, ils n'ont pas eu le temps de faire quelque chose d'important avec l'or qu'ils ont volé. » répondit Spahi, qui se mit à fouiller l'un des autres cadavres.
« Korm avait raison. Se sachant traqués par des chevaliers, ils ont essayé de détaler rapidement. Bon, au moins, nous n'aurons pas à nous encombrer de qui que ce soit. De toute façon, n'importe qui les aurait condamné à la pendaison. »
« C'est le grand qui avait tout l'or sur lui. Il a un coffret dans son sac. »
« Nous pouvons aller le donner aux marchands d'Olysséa. » dit Hirluïn avant de se retourner vers Fabius Pengriffon. « Mais, nous ne vous oublions pas, Seigneur Fabius. Si jamais vous voulez profiter de notre présence pour un problème que nous pourrions régler, vous pouvez toujours nous en faire part avant que nous ne repartions ? Hormis la lettre que vous nous avez confié ce matin, j'entends bien. » proposa-t-il humblement.
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeDim 11 Aoû 2019 - 11:35

Bon bah, la bataille est déjà terminée. Je savais que je n’allais pas servir à grand-chose, mais là j’atteins le niveau zéro de la nullité. Je devrais pourtant être content du résultat final, tous les bandits sont éliminés, mes troupes se sont bien conduites pendant la bataille, tuant même un des bandits grâce à leurs flèches et en blessant d’autres.

De mon côté, je n’ai même pas eu à lever le bouclier que j’avais emmené car aucun projectile n’a eu le temps de voler dans ma direction. J’avance donc, maintenant que tout danger est écarté et je vois Lorm commencé à fouiller à fouiller les cadavres. Alors que je m’apprêtais à lui dire que j’ai des gens pour faire ce genre de chose, notamment Jean, qui est à la fois le cantonnier et fossoyeur du village (il a un talent unique pour repérer des cadavres à distance), le chevalier a dut trouver ce qu’il cherchait car il arrête sa sinistre besogne et me montre un coffret avec surement de l’argent à l’intérieur.

Le marcheur austère nommé Spahi m’indique que mes hommes se sont bien battus, et je hoche la tête avant de prendre la parole :

Vous avez raison chevalier, mes hommes ont, encore une fois, justifié leurs réputations d’excellents archers. Je vais faire en sorte que les cadavres soient brûlés ce soir. Nous allons dès maintenant récupérer leurs armes avant qu’elles ne tombent en de mauvaises mains.

Mes hommes prennent les épées et autres lames ainsi que les arcs avant que des manants avec des idées séditieuses ne puissent les utiliser pour renverser l’ordre établis. Une fois ceci fait, je réfléchis à la singulière proposition du chef du groupe, car je me demande comment bien amener la chose, sans paraitre trop autoritaire. Finalement, je décide de faire preuve d’une franchise absolue et je leur indique :

Sans vouloir abuser de votre gentillesse, j’ai en effet une requête un peu spéciale. Il y a de cela quinze jours, une centaine d’habitants du nord ont été chassés pour une raison inconnue et obligées de s’installer sur mes terres.

Il s’agit principalement des membres d’une même famille de marchands avec beaucoup de femmes et d’enfants. Comme je manque de main d’œuvre, je suis prêt à les accueillir au sein de la communauté des Pengriffon, mais, malgré de fréquentes visites, je n’ai pas réussi à savoir la raison de leurs bannissements, ce qui m’empêche de mettre en place leur intégration, car je ne sais pas si je peux leur faire confiance.

Comme vous venez également du Nord, peut-être pouvez-vous m’accompagner afin de leur demander ce qu’il en est ? J’espère qu’ils vous reconnaitront et que nous saurons le fin mot de l’histoire. Leur campement fais de tente n'est qu'à une heure de cheval, ce qui ne vous retardera que peu.


J’espère vraiment que les membres de cette communauté de chevaliers que j’ai en face de moi vous accepter de me rendre ce service, car même si d’habitude, je n’ai que faire des conditions de vie du bas peuple, j'ai pu voir au cours de mon dernier déplacement, des enfants vivant sous des tentes, souffrant de mal nutrition et me regardant avec leurs yeux remplis de peur, ce qui m’a fait mal au cœur, je dois le reconnaitre.

Si la situation se débloque, je pourrais leur fournir à tous le bois nécessaire pour construire des logements décents et quelques terres agricoles pour subvenir à leur besoin, à charge ensuite de les faire fructifier. De plus, avoir des marchands seraient un atout pour mon fief et augmenterai la réputation d’hospitalité des Pengriffon, faisant de mon domaine, un lieu où les voyageurs viennent dépenser leur or.
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeLun 12 Aoû 2019 - 15:06

Korm Prédeaux

La proposition d'Hirluïn n'était visiblement pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Mais les Marcheurs Austères n'étaient jamais en reste quand il s'agissait d'aider les autres et cette proposition était aussi spontanée que sympathique. Et puis, pouvaient-ils ignorer la requête d'un seigneur terrien, qu'il soit modeste ou non ? Il en allait de leur réputation, et les Marcheurs Austères sont, certes, connus pour être des guerriers talentueux et brutaux, mais ils n'en sont pas moins des chevaliers au service des autres.

Malgré cela, la “mission” confiée par Fabius n'excitait pas vraiment Spahi, et encore moins Hirluïn. Il n'était pas sûr de pouvoir faire quelque chose. Habituellement, les Marcheurs Austères étaient appelés pour un problème qui nécessite des guerriers. Bandits, escorte, surveillance, quête sacrée… En l'espèce, Fabius leur demandait de dialoguer, de convaincre par les mots. Nul doute que certains chevaliers avaient beaucoup de charisme au sein de l'Ordre, comme Markus, Reold, Andran, ou même Spahi, mais ce jeu ne marchait que pour les nobles ou les bourgeois. Et surtout, rares étaient les occasions pour se servir de leur éloquence et de leur charisme.

« Nous vous suivrons, Monseigneur. Nous essaierons de vous aider, et j'espère que cela sera concluant. » dit finalement Korm, avec un demi-sourire.

Pourquoi Fabius ne faisait-il pas confiance à ces gens ? Que pouvaient-ils bien cacher ? De nombreuses questions pouvaient se poser, mais il n'existait qu'un seul moyen de connaître la réponse. Ce scénario semblait tout de même assez bizarre. Des Nordiens chassés de chez eux ? Marchands, qui plus est ? Seules les dettes pouvaient expliquer cela. Sauf s'ils mentaient.


Spahi Royce

« Le mieux serait de ne pas décliner votre identité, Monseigneur. Si jamais ils savent que vous êtes avec nous, ils auront sûrement plus de mal à délier leur langue. » préconisa Spahi. « S'ils ont déjà vu votre visage, nul doute que quelqu'un pourra vous prêter son casque pour vous cacher. Ils ne doivent absolument pas savoir que nous sommes venus les voir pour le Seigneur Pengriffon. »

Une fois les armes des bandits ramassées ainsi que toutes leurs affaires de valeur, les gardes rassemblèrent et brûlèrent les corps des bandits. Le groupe se mit ensuite en chemin vers le campement de fortune mis en place par les fameux nordiens. Après une longue marche à cheval, comme prévue par le seigneur du Domaine, ils purent apercevoir le campement miteux mis en place pour qu'ils survivent. Heureusement que les chevaliers avaient accepté d'intervenir, car, quelques jours de plus ainsi, et certains vont périr.

« Ouah… Je ne sais pas ce qu'il leur est arrivé, mais ça a du être terrible… » marmonna Hirluïn, alors que le campement était encore assez loin pour ne pas entendre leurs discussions.
« Vous avez bien fait de nous en parler, Monseigneur. Quelques jours de plus et la situation pourrait devenir intenable. » souffla Spahi.
« Restez en retrait, Monseigneur. Ils ne doivent pas savoir que vous êtes avec nous. »

Le groupe s'approcha du campement de fortune, Korm et Spahi ayant pris la tête devant tout le monde, pendant qu'Hirluïn camouflera le seigneur et ses gardes, afin qu'aucun des réfugiés ne fassent le rapprochement avec le domaine. Les deux passèrent en revue les gens qui composaient cette communauté aussi pauvre qu'affamée, remarquant qu'ils étaient plus nombreux qu'ils ne l'avaient imaginés. Comme convenu durant le voyage, c'est Spahi qui leur parlera. Il était altruiste, aimable et éloquent. Tout pour plaire à ses “réfugiés”, en somme. Le chevalier en question s'avança, laissant les autres derrière.


Hirluïn Andreüs
« Wat is hier aan de hand ? Wat is er met je gebeurd ? » demanda-t-il dans une langue du Nord qui marquait son accent un peu rugueux. Malgré cela, sa voix trahissait une certaine douceur et une certaine bienveillance. « Ik ben Ser Spahi Royce, ridder in de Orde van Strakke Wandelaars ! Voin varmasti auttaa sinua ! »

Traduction de dialectes germaniques (inspirés du Néerlandais et du Finnois) :

Spahi mit pied à terre et trifouilla dans son sac. Il en sortit une bourse d'or, dont il sortit trois pièces qu'il donna aux plus âgés pour qu'ils puissent acheter de quoi nourrir et soigner les plus marqués par la faim. Les autres du groupe se tinrent à distance, alors que Korm et Hirluïn s'approchèrent, se présentant à leur tour comme Chevalier de l'Ordre des Marcheurs Austères. Eux trois pouvaient mettre un terme à leur problème.

« Voimme auttaa sinua ja tiedät sen ! Het is onze plicht om de mensen te helpen. » insista Spahi, toujours sûr de lui, conserva son ton chaleureux, en exhibant son épée comme s'il cherchait à prouver son rang.

Traduction de dialectes germaniques (inspirés du Néerlandais et du Finnois) :

S'ils voulaient vivre, et espérer sauver leurs enfants, ils étaient obligés de leur parler. À quoi bon se cacher plus longtemps ? Que pouvaient-ils bien cacher de si important ou de si grave pour qu'ils soient tenaillés par la peur à l'idée d'en parler au Seigneur du domaine ? Spahi était déterminé à le savoir, tout comme les autres chevaliers qui l'avaient rejoint.
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeLun 12 Aoû 2019 - 21:19

Je suis soulagé quand les chevaliers acceptent de m’aider et nous arrivons ainsi au camp de fortune. Je remarque tout de suite que la situation c’est encore dégradé avec les chaleurs actuelles, les risques d’attraper une maladie ont grandement augmenté, j’en vois d’ailleurs plusieurs qui ont l’air d’aller très mal et les observations de mes compagnons d’armes vont dans le même sens.

A la demande de ces derniers, je reste en retrait et je vois un des Marcheurs Austères, que j'identifie comme le sir Spahi leur adresser la parole, dans un dialecte que je comprends très bien, grâce à mon enfance passé sur ces terres et mes années d’études à Soltariel. Il leur offre même trois pièces d’or, chose que je n’ai jamais pensé à faire, afin de les amadouer.

Je prends bonne note de cette technique pour approcher la populace sans qu’elle prenne peur, puis ils s’approchent tous les trois après que mes hommes ont caché leurs symboles de garde du comté de Pengriffon avec leurs capes mise devant eux et que Perceval m’a prêté son casque, de façon à rester anonyme.

Cette dernière action a deux conséquences, tout d’abord, une certaine nausée s’empare de moi, car son casque pu affreusement, il ne l’a sans doute jamais lavé, et d’autre part, je n’entends plus grand-chose de la conversation entre les guerriers et les réfugiés. Je mets donc pieds à terre et me rapproche doucement du groupe, certain de ne pas être reconnu car je n’ai jamais vu les personnes qui nous font face et mes vêtements sont beaucoup plus sombres que ceux porté lors de ma précédente visite.

Je peux ainsi entendre distinctement leurs réponses, en même qu’ils s’inclinent bien bas :

Kiitos hienoille herroille, että olette tulleet toistaiseksi auttamaan meitä.

Traduction de dialectes germaniques (inspirés du Néerlandais et du Finnois) :

Je vois que le chef se relève et regarde à gauche et à droite. Il est très prudent, comme s’il allait dire un grand secret, et indique aux guerriers :

Olemme kotoisin pienestä valtakunnasta pohjoisilla markkinoilla, ja sotapäällikkö syytti useita vuosia sen jälkeen, kun hän oli lainannut hänelle valtavia varoja lukuisten joukkojensa ylläpitämiseksi, syyttivät meitä suunnitelmasta häntä vastaan ja ajamaan meitä koteistamme.


Traduction de dialectes germaniques (inspirés du Néerlandais et du Finnois) :

Je vois que se dernier fond en larme et c’est un jeune homme qui lui ressemble beaucoup qui prend la parole :

Anteeksi isälleni, hän on viettänyt koko elämänsä palvellaan herraaan ja syytetty rikoksesta on vaikuttanut häneen syvästi. Voin taata teille, että emme koskaan pettäneet, mutta kun tämä huhu on yleistä, meitä on karkotettu ja siitä lähtien olemme asuneet maanpakolaisina, siirtyen alueelta toiselle.

Traduction de dialectes germaniques (inspirés du Néerlandais et du Finnois) :

Il se met alors à genoux et demande aux chevaliers :

Pyydän teitä, ettet sano mitään näiden maiden päällikölle, muuten hän kääntää meidät takaisin, kun taas jotkut perheeni jäsenistä ovat liian uupuneita muuttamaan uudelleen.


Traduction de dialectes germaniques (inspirés du Néerlandais et du Finnois):

Il reste le visage dans la poussière, représentant ainsi à lui seul, la misère des fugitifs.

Son histoire m’a touché, mais je manque d’expérience pour savoir si ce qu’il dit est vrais. Est-ce que certains des seigneurs du nord sont capables bannir les gens qu’ils sont censés protéger pour une histoire d’argent ? C’est là une question que j’aimerais beaucoup aborder avec les marcheurs austères qui devraient avoir un avis relativement neutre sur les coutumes de leur province.
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeMar 13 Aoû 2019 - 14:00

Korm Prédeaux

Les réfugiés ne cherchèrent pas à mentir et l'un d'eux sauta sur l'occasion pour raconter leur histoire. Spahi l'écouta avec attention, même si, rapidement, le sujet était sensible. Finalement, c'était une banalité sans nom, bien qu'il soit plus difficile à avaler pour les roturiers que pour ceux qui avaient le sang bleu. Les nobles sont préparés à ce genre de risque. Les roturiers sont généralement assez pauvres pour penser à cela, et, en soi, il est rare que les nobles s'en prennent à eux.

Le fils prit la parole à son tour pour continuer le récit, achevant l'histoire. Le seul point qui étonnait le chevalier, c'est que, d'ordinaire, les traîtres sont exécutés, et non exilés. Surtout si le seigneur en question est un seigneur de guerre. Dans le Nord, certains seigneurs étaient plus impitoyables qu'ailleurs, mais la trahison était sévèrement puni partout. Et ce genre de coups-bas avaient lieu partout.

«  Liegen zou in strijd zijn met mijn eed… Olemme uskollisia Othar. » répondit Spahi en baissant les yeux. Il ne peut mentir, mais il peut convaincre. Et il avait prêté serment d'aider le peuple au péril de sa vie s'il le faut. « Ik zal zien wat ik kan doen. »

Traduction:

Spahi Royce

Le jeune nordien s'éloigna du groupe et retrouva le sien. Il était troublé à l'idée de dire la vérité à Fabius, qui pouvait faire comme les autres en refusant de les accueillir au sein de son domaine. Néanmoins, ils ne pouvaient pas rester là à attendre que Néera leur apporte richesse et honneur. Spahi recouvra le parler commun pour s'adresser à Fabius, le but du dialogue en nordien étant simplement de prouver les origines nordiennes du chevalier.

« Ils ont été exclus de leur ancienne châtellerie. Si j'en crois leur dire, leur ancien seigneur a manœuvré pour les éloigner en les accusant de trahison. Depuis, ils ont tout perdu… or, honneur et personne ne souhaite les aider.  Nul doute qu'ils avaient de l'importance pour leur seigneur, si cette histoire est vraie… ce qui n'est pas dit… »
« Rien ne prouve qu'ils sont innocents, et vous aurez raison de vous poser la question, Monseigneur, mais rien ne vous force à rétablir leur statut antérieur. Ce ne serait pas la première famille à subir ce triste sort, et sûrement pas la dernière. Qui qu'il soit, tout seigneur cherche à évincer ceux qui pourraient leur faire de l'ombre sans vergogne. C'est le Jeu de la noblesse… et il n'a de pitié pour personne. » commenta Korm de sa voix grave.
« Nous ne pouvons les emmener. Dans le Nord, ces gens-là ne peuvent sûrement plus espérer vivre en paix avec leur réputation. Mais, les laisser là à leur sort serait totalement inhumain. Je pense que Korm a raison. Une maison et un peu de nourriture leur paraitront déjà très bien. » reprit Spahi qui semblait vouloir que Fabius les accueille au sein de son domaine.
« Ils ne peuvent plus recouvrer leur ancienne vie, de toute façon. Seule une vie de paysan s'offre à eux, je le crains. Cela dit, c'est toujours mieux qu'une vie de paria. Et, dans leur situation, je pense qu'ils sont prêts à tout pour sauver leurs enfants. » soutint Hirluïn.

Hirluïn Andreüs

Les trois Marcheurs Austères se regardèrent les uns les autres. Le discours qu'ils venaient d'avoir ne collait plus vraiment avec l'idéalisme qu'ils dégageaient jusqu'à maintenant. Mais, quelque soit leur rôle et leur idéal, ils restaient des hommes et des nobles pragmatiques : le monde nobiliaire était impitoyable et carnassier et il pullulait de crapules. N'importe qui peut se retrouver en danger n'importe quand. Et, dire cela à un seigneur fraichement monté à la tête de son domaine n'était pas des plus rassurants. Pourtant, il devait le savoir et s'y faire.

« Je ne veux pas vous accabler, Monseigneur, mais ces gens là risquent de mourir si personne ne les prend en charge. Ce qu'ils ont vécu est effroyable, et qu'ils soient coupables de trahison ou non, ils ne méritent pas de mourir de faim comme cela. »
« Très honnêtement, j'ai du mal à croire qu'ils soient des traîtres. En tant que roturier, ils n'auraient jamais pu espérer prendre la place de leur seigneur, même en complotant minutieusement pour. »
« Je suis d'accord avec Hirluïn. Leur seigneur était sûrement un lâche qui manque d'autorité ou d'intelligence pour espérer rester sur son siège autrement que par la violence. »

« Ou alors ledit seigneur les a chassé car ils ne payaient plus leurs dettes. Il est facile de supputer, mais on ne sait pas s'ils disent la vérité. Mais, je suis d'accord avec le fait qu'on ne peut les laisser là à attendre qu'ils ne meurent. »

Les chevaliers et leur Ordre ne pouvaient rien faire. Prendre les adolescents sous leur aile ? Et les plus âgés finiraient leurs jours seuls ? Impossible, et inhumain. La famille doit rester unie. D'un autre côté, cela les gênait de convaincre un seigneur qu'ils ne connaissent peu de prendre sous son aile des paysans exilés. C'était un coût qui engageait son domaine, et rien ne garantissait un gain futur.

« La décision vous appartient, Monseigneur. C'est à vous de décider en votre souffle et conscience. »
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeMer 14 Aoû 2019 - 21:57

Nous nous éloignons du groupe de réfugiés pour faire le point, et je vois que les Marcheurs Austères ont été sensibles aux arguments des parias. Ils me proposent en effet, de les accueillir, mais comme paysans, ce qui est une solution possible. Je les écoute donc jusqu'au bout, ne pouvant m’empêcher d’être surpris que ce genre de choses soient commun dans le nord et je leur dis carrément le fond de ma pensée :

Je ne me considère par comme quelqu’un de particulièrement naïf, mais il est du devoir de tout suzerain de protéger les personnes de son domaine, ce n’est qu’ensuite, qu’il peut recevoir une partie du travail des paysans qui l’habite, or ce seigneur de guerre a oublié ce contrat tacite entre la noblesse et la plèbe.

Je réfléchis un peu, avant de continuer sur ma lancé :

Si j’avais été à sa place, et qu’une personne ai décidé de comploter comme moi, je l’aurais fait exécuter mais jamais, je m’en serais pris à sa famille, il y a des femmes enceintes et de tout jeunes enfants paris eux, qui pourrais croire que ces derniers ont aider à une tentative de renversement ?

Avec tous les arguments que j’ai annoncé plus ceux que m’ont apporté les trois chevaliers, j’ai donc pris ma décision :

Je vais donc les accueillir sur mes terres et leur fournirai tout le nécessaire pour qu’ils puissent bâtir leurs propres maisons, en attendant, ils seront logés dans une ancienne grange à proximité du château pour éviter tout risque d’épidémie, et je demanderai aux prêtres de Néera, la mère des Hommes, de venir les visiter pour qu’ils ne manquent de rien.


Je m’arrête une seconde, sur le statut que vais devoir leur apporter, si je les traite comme des paysans, ils seront autonomes, mais je risque de me priver de connaissances et de savoir-faire dans le domaine du commerce, dont ma petite ville a bien besoin pour s’agrandir. A l’inverse, les considérer comme des marchands, serait prendre le risque que la nourriture vienne à manquer et je risque de créer un certain ressentiment envers la population, qui risque de mal prendre l’arrivé de parvenu. Je prends donc une solution intermédiaire :

Pendant un an, ils seront considérés comme de simples serfs, si je vois que les terres que je leurs confie prospères, ils pourront retrouver leur statut de marchand. Je les ferai surveiller de près par ma garde, et à la moindre incartade, qui me ferai douter de leur loyauté, ils resteront paysans sur plusieurs générations.


Cette dernière clause peut sembler dur, mais j’ai peut-être devant moi, des personnes prônant cette incongruité qui s’appelle la démocratie, comme on peut en voir dans certains pays ? J’ai étudié cette pensé pendant que j’étais à Soltariel, et cette théorie est complètement inepte, les serfs devraient tous savoir lire et écrire, mais surtout leurs dirigeants ne seraient pas formés ! Je suis né pour être un noble, gérant un domaine, le protéger et le faire fructifier, personne ne peut me remplacer, à part l’enfant que j’aurais, car je l’aurais lui aussi modeler pour qu’il puisse me succéder.

Mais je m’égare un peu et comme j’ai une dernière demande à faire aux chevaliers, je leur demande :

Il me reste encore une faveur, puis si vous le désirez, je vous escorterai jusqu’à la limite de mes terres, en vous disant au revoir. Pouvez-vous indiquez aux exilés, la décision que je viens de prendre ? Ils ont confiance en vous et vous croiront. Une fois installés dans le village, ils deviendront mes sujets et les choses seront plus faciles pour tout le monde.

Je crains en effet que si je leur annonce les différentes décision que j’ai prises, ils pensent à un piège et doutent de mes bonnes intentions.
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MessageSujet: Re: Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius   Quand une traque favorise la rencontre du seigneur de Pengriffon | Fabius I_icon_minitimeJeu 15 Aoû 2019 - 12:55

Korm Prédeaux



« Certains seigneurs sont plus cruels que d'autres, quelle que soit l'époque ou le lieu. C'est ainsi et je crains que nous ne pouvons rien contre le Noble Jeu. »

Fabius semblait dubitatif mais visiblement touché par cette situation d'une extrême détresse pour ces pauvres bougres. Finalement, il accepta de leur offrir un toit et une terre à exploiter pour qu'ils puissent au moins survivre. C'était un acte généreux et louable, pour des chevaliers qui aimaient protéger les plus humbles gens. Ils avaient accomplis leur devoir, une fois de plus.

« C'est tout à fait honorable de votre part, Monseigneur. Personnellement, je crois à leur innocence. »

Fabius leur expliqua ce qu'il comptait faire avec ces pauvres gens, et cela suffit à rassurer les chevaliers. Ils n'avaient pas demandé à ce qu'il les anoblisse, mais juste de les sauver, finalement. C'était chose faite, en vérité. Ces gens pouvaient maintenant espérer vivre quelques années de plus sans mourir de faim. Et leurs enfants ne mourraient ni par la maladie, ni par la famine. Pour ce qui est de leur seigneur, hélas, rien ne pouvait être fait car personne n'avait une preuve de ses mensonges.


Spahi Royce


À sa dernière faveur, les chevaliers se regardèrent. Qu'est-ce que cela pouvait bien changer ? Pas grand chose, en vérité. Alors pourquoi cela les dérangeait ? Tout ceci ne les concernait plus, désormais. Mais bon, ce n'était rien de plus qu'un service de bas-étage, dirons-nous. Spahi se dévoua et repartir voir les réfugiés pour leur annoncer la nouvelle. Le sourire aux lèvres, il s'accroupit, posant la main sur l'épaule d'un des enfants.

« Ik sprak met de heer Fabius. Hän suostuu tervetulleeski sinut maashansa, maar je blijft maar een tijdje boeren. Hiermee kunt u uw kinderen van de honger redden. »

Traduction :

Cela n'était pas beaucoup, mais c'était déjà ça. Et, comme le disait si bien Hirluïn, cela vaut toujours mieux qu'une vie de paria. Maintenant, ils pouvaient entrevoir un futur plus ou moins stable pour leur famille. Spahi retourna vers ses frères d'armes et le seigneur Fabius. Cette histoire semblait toucher son terme. Terme qui est relativement heureux et qui permettre à certains bonshommes de vivre un tant soit peu décemment.


Hirluïn Andreüs



« Cela n'est sûrement pas ce qu'ils espéraient de mieux, mais nul doute qu'ils sauront relativiser. »
« Je crois que, dans leur état, ils n'espéraient plus rien. L'offre Monseigneur Fabius est une aubaine. Dans tous les cas, nous n'avons plus à nous inquiéter. »
« Hirluïn a raison. Nous devons rentrer, désormais. Notre séjour a duré plus longtemps que prévu, et les marchands doivent être impatients de nous revoir. Vous pouvez nous accompagner jusqu'à vos frontières, Monseigneur, ou pas, c'est à vous de choisir. Votre compagnie nous est appréciable, et cela ne nous dérangera pas. »
« Nous remettrons votre lettre au Grand Maître, et recevrez votre réponse soit par pigeon, soit par coursier, soit par l'un de nos frères d'armes. Cela dépendra de l'importance du contenu et de la nécessité d'une réponse ou non. Vous n'attendrez pas plus de trois ennéades pour recevoir des réponses. En soi, c'est beaucoup, mais rien que le temps du voyage prend six jours. Ça rallonge les délais… »
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