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 Une dévotion de circonstance [Lucrétia]

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Lucrétia
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeLun 26 Aoû 2019 - 22:04


D’un mouvement simple, la haute-prêtresse se retrouva sur sa protégée. La jeune femme pouvait sentir la difficulté avec laquelle la blessée avait opéré ce mouvement. Lucrétia se redressa : sa tresse la gênait désormais. Rapidement, elle passa ses doigts dans sa coiffure et entreprit de dénouer son ruban. Quand ce fut chose faite, elle déposa l’épais tissu bleuté et soyeux sur le bord du lit et se concentra à nouveau sur Aerianna. Celle-ci continuait à trembler suite à l’action de sa magie. A ce stage, Lucrétia ne maintenait qu’à peine sa concentration pour canaliser la magie : celle-ci venait naturellement, comme le prolongement de son propre corps et comme connexion entre les deux êtres.

A cheval sur Aerianna, la prêtresse de Néera s’étira quelques instants avant de replonger à son contact. Le bras de l’héritière des Hiisi ne la touchait qu’à peine : l’effort devait avoir été douloureux. Lucrétia eut un peu de peine pour la jeune femme tandis qu’elle redéposait un baiser sur ses lèvres. Ses mains commencèrent à caresser le cou d’Aerianna avant de parcourir lentement sa poitrine bandée et pansée. Elle la massa consciencieusement pendant plusieurs dizaines de secondes, espérant déclencher chez elle un plaisir certain.

Son office fait, elle continua à caresser le corps de la jeune femme en s’attaquant désormais à ses épaules, puis à ses bras, ses avant-bras, ses mains. Chaque pression diffusait dans son corps des bribes d’énergie magique visant à l’activer. Quand elle finit par arriver aux doigts, elle commença à mordiller doucement son index, tout en reposant sa main disponible sur le ventre nu de la jeune femme.

Néanmoins … Lucrétia restait peu satisfaite pour l’instant. Qu’il s’agisse de l’état de fatigue de sa patiente ou d’un jeu de sa part, elle ressentait une part de frustration au fait qu’elle la laissait faire sans prendre sa part. C’était peut-être un jeu … peut être voulait-elle faire monter l’envie en elle, la rendre avide de ses attentions ? L’encourageait-elle à se montrer plus entreprenante ? Lucrétia ne savait pas, mais elle ne souhaitait pas briser cet être qui venait à peine de surmonter la mort … Peut-être fallait-il qu’elle s’arrête ? Non, elle était allée déjà trop loin et elle ressentait un profond désir de s’emparer du corps d’Aerianna et de se donner à elle … mais Lucrétia ne se rendrait pas sans opposer un peu de résistance. Il en allait de sa fierté de Scylléenne.

Elle redéposa un baiser sur ses lèvres et se redressa à nouveau. Elle prit un air faussement vexé et se mit à jouer avec ses boucles brunes. Elle passa la main sur la broche en or qui maintenait le haut de sa robe, la tapotant doucement avec ses ongles. Puis, elle posa un doigt sur les lèvres d’Aerianna avant de lui murmurer d’un ton impérieux :


« Je suis à vous princesse … mais pour ça, il faudra venir me prendre »

Ce faisant, elle diffusa cette fois-ci une onde magique plus forte dans le corps d’Aerianna, afin de lui donner un avant-goût de ce dont elle était capable, si elle la voulait vraiment…Fort heureusement, le doigt posé sur ses lèvres étouffa le gémissement caractéristique de la princesse. La réaction de surprise mêlée de plaisir d’Aerianna la fit sourire. Exactement l’effet recherché … Une danse s’effectuait toujours à deux …
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMar 27 Aoû 2019 - 15:06

J’avais un peu souffert de l’effort qui m’avait mené dans cette position et restai là à l’admirer alors qu’elle s’étirait. Il y avait encore des vêtements en trop, des vêtements que j’avais trouvés très charmants quelques minutes plus tôt mais qui m’empêchaient désormais de voir ce que je voulais voir, mais ses yeux étaient toujours aussi beaux et ses cheveux nouvellement libérés donnaient un nouveau tableau qui n’était pas des plus désagréables. Mon sourire était des plus béats et je ne pouvais faire autre chose que de réagir à chacune de ses caresses, prisonnière d’une situation si excitante avec laquelle j’avais perdu une majorité de mes interactions possibles. Je gémissais, je remuais, je me frustrais, mais je tombais surtout sous son charme, même si je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle jouait avec moi et profitait de chaque instant, simulant une frustration qu’elle n’aidait finalement pas à disparaître. Enfin, si j’avais été honnête j’aurais avoué que c’était ma prise d’initiatives qui avait tout gâché, mais c’était reconnaître un peu plus que je n’y étais prête ma propre faiblesse.

Et là, elle m’achevait, elle m’achevait avec des mots si bien trouvés, elle m’achevait en s’amusant de mes efforts vains.

Bien sûr que je voulais qu’elle soit à moi, bien sûr que je voulais être capable de la prendre, mais… L’effet fut immédiat, et si elle ne m’avait pas intimé le silence et si je n’avais pas résisté tant bien que mal j’aurais à coup sûr attiré la moitié des effectifs du palais dans un cri que je n’avais pas pour habitude de réfréner. Ça, j’en voulais plus, j’en voulais plus et c’était à elle de me le fournir, même si je savais que j’avais la capacité de tirer cette extase de ma propre magie, c’était à elle de le faire. Mais pour ça il fallait que je lui obéisse, et pour ça il fallait que mon corps lui réponde, il fallait que mes bras acceptent de soutenir leur propre poids, il fallait que j’arrive à gravir son corps de mes mains affaiblies, et que j’atteigne au moins cette broche qu’elle avait désignée comme un objectif. J’allais échouer, sûrement, mais j’allais essayer au moins.

« J’essaie. » Je murmurai, pas totalement défaite.

Tendant les bras je disposai mes mains sur chacune de ses fesses, l’une d’entre elles s’était faufilée sous le vêtement tandis que l’autre était restée dessus. Dans une longue ascension la deuxième s’aidait du vêtement pour s’agripper et monter petit à petit tandis que l’autre suivait sous le vêtement en caressant la peau douce de Lucrétia, s’arrêtant parfois, redescendant légèrement quand l’énergie tapait particulièrement juste, remontant alors que mon souffle se raccourcissait. Bientôt la main sous le vêtement redescendit, faute de prise, avant de retrouver la fesse qu’elle avait quittée puis la cuisse qu’elle avait explorée plus tôt, avant de remonter vers le ventre, sentant qu’elle ne pouvait pas retrouver l’intimité de la prêtresse, pas dans cette position. L’autre tenait bon, l’autre grimpait, l’autre essayait d’ignorer mon propre plaisir pour continuer, l’autre se rapprochait de l’épaule, un point d’ancrage important, un qui lui permettrait de se rapprocher de la broche, de l’objectif. Mais elle glissa contre la robe, vers le bas, cette fois, et bientôt ne put plus rien gravir, mon sourire s’était écarté un instant, et j’avais échoué.

J’avais échouée, et une moue s’affichait sur mon visage. Chaque tentative serait plus dure que la précédente, à chaque fois j’aurais moins d’énergie, et c’était insupportablement frustrant. Il y eut même une larme pour s’écouler de mon œil gauche, ça ne faisait aucun sens.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMar 27 Aoû 2019 - 21:33


Lucrétia sentait que la jeune femme répondait à ses attentes. Elle y était presque, mais elle était trop faible pour pouvoir remonter jusqu’à elle. La broche de sa robe était hors de portée. Une drôle de sensation montait en elle. Elle prenait du plaisir à voir Aerianna lui obéir, dépendante de la magie que la prêtresse faisait affluer en elle. Elle ne savait pas si c’était son côté scylléen qui refaisait surface ou un vice caché, mais elle appréciait de plus en plus le fait d’être en position de contrôle. C’était une sensation grisante que de maintenir le contrôle sur la jeune femme, de la sentir tenter de s’agripper à elle, et de voir le sentiment de honte et de frustration qui accompagnait son échec à répondre à ses attentes.

Sa moue désemparée et la larme qui coulait désormais sur sa joue gauche achevèrent de faire fondre Lucrétia. C’était délicieux. Cette femme était un véritable ange. Elle était attendrissante, mystérieuse, magnifique ! La jeune femme essuya la larme d’Aerianna avec son pouce et lui sourit d’un air peiné.


« Ce n’est pas grave … »

Le ton mélangeait à la fois une intonation rassurante et une pointe de déception. Juste assez pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas été capable de remplir les attentes de la prêtresse, mais assez pour lui faire comprendre que ce n’était pas sa faute. Lucrétia devait trouver autre chose, quelque chose de plus facile à atteindre et qui leur permettraient de mieux s’accorder.

La prêtresse se décida à faciliter les choses et se pencha sur Aerianna, la recouvrant presque. Sa main caressa les cheveux de la jeune femme avant de l’embrasser langoureusement. Puis, elle porta sa main jusqu’à sa broche et la tapota à nouveau avec ses ongles avant de reposer sa main sur la joue d’Aerianna.

« Je pense que ce que vous cherchez est ici, dit-elle, joueuse. »

Sa main valide attrapa délicatement les doigts de la princesse et les remontèrent le long de ses hanches et de sa poitrine recouverte du tissu bleu et soyeux avant de les placer sur la broche en or. Elle s’assura que ses doigts puissent défaire l’attache de la robe avant de lui renvoyer un sourire.

Toujours sur Aerianna et proche de son visage, elle saisit son autre main et l’autorisa à saisir doucement son sein droit au travers du tissu bleu de Geresh. Imperceptiblement, elle concentra une bonne partie des flux magiques au bout de sa poitrine. Une douce chaleur envahit Lucrétia à mesure qu’elle concentrait les flux et les préparait pour Aerianna. La douce chaleur des flux de la déesse devint une sensation excitante à mesure qu’elle les concentrait au bout de ses seins. Son corps se pencha un peu plus d’Aerianna.  

Il ne restait qu’à défaire la broche.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMer 28 Aoû 2019 - 9:02

Il n’y avait plus aucun doute qu’elle jouait avec moi et savait très bien ce qu’elle était en train de faire, et pour toute la frustration que je ressentais c’étaient le désir et l’excitation qui y répondaient. Qui y répondaient et qui me poussaient à continuer de bouger, à continuer de remuer, à continuer de profiter de ses attentions, du goût de ses lèvres, du goût de sa langue, et de toute cette excitation qui pulsait à travers mon corps à chaque fois qu’elle me touchait et trouvait une nouvelle façon de me procurer du plaisir. Mais la broche restait mon objectif et elle me taquina à nouveau en me la désignant une nouvelle fois et en y guidant mes doigts délicatement, veillant à ce qu’ils passent là où elle voulait que les prochaines caresses se trouvent. Mais elle jouait encore, et le message était on ne peut plus clair, j’avais échoué et si je réussissais cette fois ce n’était pas par moi-même, c’était elle qui m’y autorisait.

Il ne restait qu’à défaire la broche.

Et j’y parvins, avec plus d’aisance que je ne l’aurais fait des années auparavant, avec plus d’aisance que je ne l’aurais fait à cette époque où les vêtements étaient les objets des serviteurs, les objets des esclaves, ceux qu’on m’enfilait et que je n’avais aucune raison de vouloir les retirer, pas avant le soir, pas avant que les serviteurs et les esclaves soient à nouveau à mes côtés. Avec plus d’aisance mais après quelques instants un peu trop longs alors que je me laissais trop facilement déstabiliser par une deuxième main qui avait été si bien positionnée et qui restait en contact avec les formes marquées de la poitrine de la prêtresse. Quand l’attache ne fut plus un obstacle je profitai de la proximité de Lucrétia et de sa position pour dégager le tissu qui avait glissé sur ma peau. Si je n’hésitai pas à continuer toutes sortes de caresses alors que la main qui avait défait la broche se permettait une visite autour du cou et de l’épaule de la jeune femme, j’avais recouvré suffisamment de contrôle sur moi-même pour ne pas me précipiter et à la place diriger à nouveau mon autre main vers ses fesses.

Et là tout un monde s’offrait à moi, un nouveau monde, un monde que j’avais touché à travers ces vêtements, un monde qui serait mien avant que nos ébats ne se terminent. Je l’admirais un moment, un long moment. Elle était si belle, si merveilleuse, et elle s’amusait tant de ma perte de contrôle…

D’une poussée sur sa fesse je l’invitai à remonter relativement à moi, avant de lâcher son épaule et d’en caresser le sein nu en y posant la main et en le parcourant du pouce. La sensation de cette énergie qui m’emplissait était plus forte encore que toutes les autres et fit monter une excitation qui déboucherait éventuellement sur ce que j’aurais de plus en plus de mal à réprimer, et je ne trouvai aucune autre solution que de lui embrasser le deuxième à pleine bouche pour étouffer le prochain gémissement. Je ne manquai pas non plus d’en tracer le contour du mamelon de la langue, cherchant à lui procurer autant de plaisir qu’elle ne m’en avait procuré. Il y avait beaucoup à rattraper et comme à chaque nouvelle attention sa magie m’emplissait un peu plus je n’étais pas sûre que ce soit possible. En tout cas, ce nouveau cri qui s’était perdu sans trouver de moyen de quitter ma bouche allait dans ce sens.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMer 28 Aoû 2019 - 21:23


C’était parfait ! Aerianna ne devançait pas ses désirs, mais les suivaient à la perfection. Exactement ce que Lucrétia cherchait en cet instant. Du contrôle et un zeste d’obéissance … que la jeune femme lâche prise et qu’elle se laisse guider.

Lucrétia réprima un gémissement quand elle sentit les caresses de la jeune femme sur sa peau. Ses mouvements étaient doux, sensuels. Les caresses sur ses fesses ne faisaient que renforcer son bien être et sa volonté d’obtenir plus d’Aerianna. Lorsque la broche dorée tomba sur le lit, Lucrétia sentit le tissu quitter légèrement sa poitrine et s’échouer sur le corps de sa partenaire. Elle aurait frissonné si l’énergie magique qui était concentrée en elle ne lui tenait pas chaud à cet instant.

Les mains d’Aerianna saisirent l’occasion pour effleurer ses courbes avec une douceur certaine. Lucrétia commença à se contorsionner : enfin sa partenaire commençait à prendre plaisir à jouer avec ses formes dénudées. Elle sentit une délicieuse vague de plaisir monter en elle, à mesure que ses caresses épousaient ses formes.

Une pression d’Aerianna sur ses fesses lui fit comprendre que la demoiselle était prête à cueillir son présent. Lucrétia s’étira sur la jeune femme, mettant sa poitrine au niveau de son visage. Elle faillit laisser s’échapper un cri de satisfaction quand elle sentit son pouce parcourir son sein et effleurer son mamelon. La magie avait rendu cette zone particulièrement sensible et elle se mordit les lèvres, impuissante, tandis qu’elle réprimait l’expression de sa satisfaction.

Mais la princesse héritière lui donna le coup de grâce quand elle sentit ses lèvres s’emparer de l’aréole et de pincer son mamelon avec envie. La magie afflua immédiatement du sein de Lucrétia aux lèvres d’Aerianna. La sensation était tellement forte et magnifique que Lucrétia écarquilla les yeux et se fit violence pour ne pas crier de bonheur. Sa respiration était cependant très forte, mais le contrôle qu’elle avait sur sa propre anatomie lui permettait de ne pas s’emballer et de succomber à l’idée de dévorer entièrement la pauvre jeune femme sur le champ sous ses baisers et ses attentions.

La pression des lèvres d’Aerianna sur son mamelon et le roulement de sa langue sur sa peau ne faisait que l’exciter encore plus, à mesure que sa partenaire aspirait les flux magiques. Lucrétia se sentait partir, mais elle ne pouvait pas perdre le contrôle sur les flux et encore moins sur Aerianna. Toutefois, en cet instant, elle ne savait plus très bien qui avait pris le pas sur qui. Elle avait beau être sur sa partenaire, elle lui laissait le soin de faire valser ses sensations de plaisir.

Lucrétia sentait qu’elle transpirait. Concentrer la magie et tenir en respect la princesse marchande était un effort en soi. Tandis qu’Aerianna s’empressait à mordiller ses seins telle une enfant, la haute-prêtresse caressait ses cheveux avec soin, l’encourageant à continuer et à ne pas s’arrêter. Mais dans la bouche de la prêtresse, cela ne sonnait pas comme une invitation, mais bel et bien comme un ordre, une injonction impérieuse !


« Continue. » lui souffla-t-elle d’un ton qui ne souffrait d’aucun refus, mais qui était empreint d’une certaine bienveillance.

Elle utilisa sa main pour placer celles d’Aerianna sur ses fesses et son bassin. Le corps de la prêtresse réagissait avec plaisir aux massages de la princesse marchande, mais il lui en fallait plus. Elle voulait une obéissance complète, qu’elle s’abandonne complètement à ses soins. Lentement, mais sûrement elle augmenta la pression des flux magiques dans son sein occupé pour faire céder définitivement la volonté de sa partenaire.


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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 29 Aoû 2019 - 12:58


Et continuer était exactement ce que j’avais prévu de faire, sans qu’on n’ait à me l’ordonner, car plus que les mots c’étaient nos deux corps qui communiquaient entre eux. Son intervention avait au moins eu le mérite d’attirer mon attention et de me pousser à me rendre compte que le traitement que je réservais à sa poitrine était très loin d’être symétrique et qu’il fallait sûrement que je corrige ça, ce que je fis en même temps que mes bras partaient à l’aventure plus bas le long de son corps, guidés par ses mains. Je n’avais certainement pas fini d’absorber l’énergie qu’elle avait présenté à moi mais cette nouvelle orbe que je venais embrasser s’en trouvait encore plus chargée que la précédente. Mes mains elles se mirent en mouvement, caressantes, alors qu’elles récupéraient l’énergie et la douleur qui venaient avec. C’était tout si étrange, si nouveau, si particulier… Lucrétia, en trouvant cette façon de m’impliquer, avait réussi à me protéger d’un nouveau doute qui rejoignait une multitude d’autres…

Et si le doute était resté bien dissimulé, j’étais parfaitement consciente de l’effort de la prêtresse, et je ne pouvais que vouloir mieux le lui rendre.

Que je puisse encore être parfaitement consciente de quoi que ce soit semblait gêner ma partenaire, par contre, et par son fait, ma bouche et ma langue se faisaient porte d’entrée de plus en plus de cette énergie magnifique qui me menait de plus en plus proche du bout de l’extase. Je parvins tout juste – un petit miracle – à rester assez active de mes mains pour ne pas rompre l’excitation que j’avais essayé de faire monter chez elle, mais ce qu’elle désirait elle l’avait eu. Elle m’avait entièrement conquise et je continuai de fondre sous elle, prête à suivre la magie, prête à suivre ses ordres, prête à ne faire que ce qu’elle voudrait, car je n’étais plus qu’avidité et celle qui m’apportait tout ce plaisir devait être suivie à tout prix. Il n’y avait plus de place pour autre chose, et alors que je me perdais dans ce plaisir sans nouvelles directives je ne pouvais que suivre le dernier ordre donné. Il fallait que je continue, il ne fallait pas que je m’arrête.

Mais bientôt, alors que j’étais complètement submergée par toutes ces sensations merveilleuses, j’eus l’impression qu’il n’y avait plus d’énergie à absorber et à faire mienne dans ce sein que je travaillais de mes attentions. Je décollai mes lèvres, gémis assez fortement tout de même, et demandai à mi-voix comment je pouvais résoudre ce nouveau problème qui se posait. « Que voulez-vous de moi maintenant ? » Et puis, avec le ton le plus joueur possible dans ces conditions, un ton qui finalement partageait beaucoup plus de mon avidité qu’autre chose, je rajoutai un titre un peu hésitant à cette demande, trop embrouillée pour savoir ce que j’essayais de faire. « Princesse… » Sans attendre la réponse je plongeai à nouveau sur cette poitrine dans laquelle je retrouvai encore un peu de cette douleur exquise… Peut-être qu’elle faiblissait, peut-être qu’elle jouait, mais quoi qu’il se soit passé j’y étais attentive et il me fallait d’autres directives pour mieux la servir.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2019 - 8:37


Les paroles d’Aerianna résonnaient comme une victoire aux oreilles de la haute-prêtresse. « Princesse » … Ce mot la fit frissonner de plaisir. Elle se délectait de l’ascendant dont elle disposait désormais sur la vraie princesse. Elle n’avait plus aucune volonté, si ce n’est que celle de lui obéir, et cela plaisait à Lucrétia. La magie qui s’emparait du corps de l’héritière devait progressivement créer une véritable dépendance à ses flux, si bien que loin de pouvoir s’en détourner, Aerianna ne semblait qu’en vouloir plus. Le corps de Lucrétia était soumis à une forte pression, mais elle parvenait à garder le contrôle sur sa concentration de flux, tout en prenant un maximum de plaisir. Mais tout comme Aerianna, elle aspirait à plus. Maintenant qu’elle avait renversé la volonté de la jeune fille, elle pouvait expérimenter.

Lucrétia sentit la pression sur son sein droit diminuer. Aerianna avait à peine fini qu’elle s’emparait de l’autre. La haute-prêtresse réprima un cri de plaisir, visiblement surprise par cette initiative. Lucrétia la repoussa lentement, lui faisant comprendre qu’elle ne devait pas s’emparer des biens de la haute-prêtresse sans qu’elle ne lui en intime l’ordre. Elle posa un doigt sur la bouche d’Aerianna et continua le jeu étrange dans lequel elle se découvrait elle-même prendre un plaisir inédit.


« Ma servante doit apprendre à obéir. »

Lucrétia se redressa et souffla quelques instants pour reprendre sa respiration et entamer la suite. Elle évacua quelques instants la pression du souffle de la déesse dans son organisme tout en passant ses mains sur la poitrine bandée de la jeune femme pour la faire patienter. Il lui fallait reprendre un peu de contenance pour la suite. Elle secoua ses cheveux et les replaça derrière ses épaules. Ce n’était pas un bien grand bien si elle faisait attendre Aerianna. Les mouvements de la jeune femme sur le lit et sa respiration lui faisaient comprendre qu’elle était déjà en manque de ses attentions. C’était à la fois magnifique et terrible une telle affliction. Mais Lucrétia souffrait aussi … d’une autre manière certes, mais elle avait aussi terriblement envie de l’attention de cet être magnifique. Mais elle ne pouvait pas lui montrer la moindre faiblesse. Elle était sa maîtresse, ici et maintenant et elle sa servante ! Si ce petit jeu était nouveau pour la haute-prêtresse, elle restait toutefois consciente que devant elle se trouvait un être qui avait besoin d’attention et de soins.

Au vu du supplice que semblait vivre Aerianna, alors en manque de flux magiques, Lucrétia se dit qu’elle avait assez attendu. Elle méritait sa récompense pour avoir obéi. La jeune femme prit alors son sein gauche entre ses mains et murmura quelques paroles à la déesse pour y concentrer la magie comme auparavant. Elle sentit son sein se contracter et réagit à l’afflux de magie : c’était délicieux … mais cette attention n’était pas pour elle. Tout était pour Aerianna.

Quand elle sentit que la magie était fermement concentrée dans son corps, elle appuya délicatement sur son mamelon encore durci. Aussitôt, une petite perle de lait à la couleur crème teintée d’énergie dorée apparut sur le bout de son sein. Il y en avait probablement assez pour contenter Aerianna, même si Lucrétia n’avait jamais tenté l’expérience.  Satisfaite, elle se pencha sur Aerianna et porta le sein à ses lèvres tendit qu’elle lui prenait la tête de son autre main et lui caressait sa chevelure. Ses yeux se plantèrent dans ceux d’Aerianna : un regard plein d’amour et de compassion.

Elle l’embrassa sur le front et continua de lui caresser les cheveux pour la rassurer sur la suite.



« Tout ira bien. N’écoute que ma voix et fait moi confiance. »

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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2019 - 10:18

La remontrance allait m’affecter beaucoup plus que de raison, et s’il n’y allait pas avoir de larme cette fois, il y avait toujours cette frustration d’avoir échoué. Une frustration bizarrement en opposition avec le plaisir que Lucr… avec le plaisir que ma princesse devait réprimer pour se donner les moyens de me faire ce reproche. Elle était merveilleuse en cet instant là, à garder le contrôle, à me montrer l’exemple, comment il fallait que je me comporte pour qu’elle me juge satisfaisante. J’acceptai bien facilement qu’elle me repousse, j’acceptai bien facilement qu’elle me demande de me taire, j’acceptai bien facilement cette attente qu’elle allait m’imposer. Elle m’avait poussé loin et j’avais eu envie qu’elle passe cette limite qu’elle avait évité de franchir, mais si elle décidait qu’il fallait que je reste humble et que j’attende et obéisse en attendant la récompense j’étais prête à le faire, car ça venait d’elle, et qu’elle avait à cet instant là toute la confiance que je n’avais jamais eue.

Le fait que la magie s’en aille, le fait que tous ces points de contact que j’avais avec son corps ne généraient plus rien, le fait que j’étais comme insensibilisée à tout ce qui n’était pas cette magie, c’étaient autant de raisons de me sentir isolée, un peu seule, et de me désenivrer d’une expérience magnifique jusque là. Enfin, désenivrer était peut-être un mot un peu trop fort, alors que le désir et l’avidité étaient toujours là et que le manque s’exprimait de bien des façons, alors que je n’avais que recouvré partiellement la capacité de penser. La plupart des pensées restaient néanmoins toujours tournées vers ma princesse et ce qu’elle me réservait. Et ces pensées habillaient de bien belle manière l’image de cette déesse que j’avais devant les yeux. Je pouvais bien attendre tant que j’étais avec elle et que je savais que son attention était toute tournée vers moi.

Il n’y avait que curiosité en la regardant saisir son propre sein et incanter quelque chose que je n’étais pas sûre d’avoir déjà entendu.

L’attente avait duré, et elle avait été longue, et elle avait été dure, et plusieurs fois je dus résister à l’envie de remonter une main le long de son corps, ou même d’aller chercher des zones moins accessibles, comme celle qui se trouvait entre son bassin et mon ventre. Mais j’avais réussi à attendre, et j’avais été fière d’avoir réussi à lui obéir sans la décevoir une nouvelle fois. Ces émotions étaient si fortes que même en pleine possession de mes moyens et de ma conscience j’aurais sûrement dû me demander où s’arrêtait le jeu de rôle et où commençait la réalité. Où était la princesse qui n’acceptait pas qu’on se trompe, la princesse qui n’acceptait pas qu’on lui désobéisse, la princesse qui n’acceptait pas que le monde tourne pour quelqu’un d’autre qu’elle, la princesse qui voulait que tout le monde lui accorde son attention ? La réponse à cette question en général si importante ne l’était plus tant. Ou alors si, elle était importante, mais ce n’était pas la même réponse. Cette princesse n’était pas Aerianna Hiisi de Geresh, cette princesse était Lucrétia.

Et cette princesse avait un nouvel ordre, un nouvel ordre qui venait après qu’elle soit satisfaite d’elle-même.

Et si le nouvel ordre semblait si similaire à ce qui m’avait été interdit quelques longs instants plus tôt, il était en réalité vastement différent. J’embrassai ce que ma princesse me portait à la bouche et j’embrassai la nouveauté alors que Lucrétia m’y contraignit presque avec ces douces caresses sur la tête. Je ne compris pas tout au début, mais quand la première perle de lait vint heurter ma langue je sentis le concentré d’énergie magique se diffuser et apporter cette extase qui venait avec la douleur. La langue joueuse vint visiter le sein mais en évitant de venir cueillir les nouvelles perles et tout ce qui viendrait prendre leur place. Si ma princesse voulait me nourrir de ce qui aurait sûrement dû être un doux nectar mais m’excitait à travers ma particularité, je n’allais pas me mettre en travers de son chemin, et je n’allais surtout pas perdre cette totale confiance que j’avais en elle. Parce que perdre cette confiance revenait à la perdre, et que je n’en avais pas très envie.

Et une fois que j’avais réitéré ma confiance en elle, seule, ses mots ne purent que résonner comme la plus douce des mélodies.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2019 - 20:24


Sa petite expérience semblait avoir l’effet escompté. Non seulement, sa docile partenaire semblait encore plus excitée par le lait gorgé de flux magique, mais en plus, la sensation qui parcourait le sein de la prêtresse et lui faisait réprimer des gémissements de plaisir était divine. Elle sentait la langue d’Aerianna jouer avec son mamelon et caresser avec douceur la peau hâlée du sein tandis qu’elle se contorsionnait, frappée par des bribes de magie de plus en plus concentrées. Son regard d’onyx en disait long : il était à la fois attentif et totalement soumis à son bon vouloir. Il n’y avait plus d’Aerianna ni de Lucrétia, seulement une servante et sa maîtresse.

La maîtresse sourit et positionna les mains douces mais fragiles de la servante autour de son sein. Puis, elle positionna l’extrémité dans sa bouche et aida sa partenaire à presser avec le plus de soin possible son main gorgé de magie pour faire tomber dans sa gorge quelques perles de lait chargées de flux magiques. Aerianna enfin positionnée, Lucrétia la laissa travailler son sein comme elle le souhaitait. La sensation était incomparable : la blessée absorbait la magie comme une enfant et chaque seconde réveillait encore plus les sens de Lucrétia, submergée par la magie et par la jouissance de sentir les lèvres d’Aerianna s’affairer sur sa poitrine.

Lucrétia savourait cet instant. La confiance que lui avait accordée Aerianna était admirable, inédite, inattendue. Elle sentait qu’un lien se créait avec elle à mesure que la magie coulait entre leurs corps et que le nectar coulait dans la gorge d’Aerianna. Mais ce lien entre la maîtresse et sa servante n’était pas encore parfait. Il manquait quelque chose … quelque chose de symbolique, qui représentait leur lien en cet instant. Mais difficile de penser quand sa partenaire s’affairait à la faire monter dans les gammes.

Il lui fallait quelque chose pour symboliser ce lien … sa main droite caressait la cuisse d’Aerianna et tomba par hasard sur une idée. Elle réprima un gémissement de plaisir : sa servante venait de lui pincer le mamelon un peu trop fort pour et elle perdit le contrôle de sa respiration. Sa main saisit ce qui passait à sa portée : l’épais ruban bleu dont elle se servait habituellement pour lier ses cheveux en tresse. Instinctivement, alors qu’Aerianna était à nouveau affairée à lui pétrir la poitrine et à aspirer la moindre goutte de magie, elle stoppa le flux de magie et se redressa. Elle sentit, à mesure qu’elle retirait sa poitrine de la bouche de sa servante, que celle-ci tentait de la retenir et de s’y accrocher. Elle devait être devenue dépendante à ce nectar particulier.

Elle s’étira à nouveau. Son corps était plus douloureux et la chair de sa poitrine semblait avoir gonflé. La trop forte concentration de magie dans ses seins les avait rendus extrêmement sensibles. Elle les caressa : ce n’était pas véritablement pratique … mais terriblement excitant ... et fort heureusement temporaire. Elle regarda Aerianna, qui se retenait de gémir, privée de son présent. Brave petite …


« Ne bouge pas. »

Lucrétia souleva la tête d’Aerianna et enroula l’épais ruban bleu autour de son cou avant de le fermer avec un nœud simple. Si la maîtresse voulait assurer le contrôle sur sa servante, il fallait un contrat, même symbolique. Devant le regard incrédule de la jeune femme, elle parla d’une voix claire :

« Tant que ce ruban est autour de ton cou, tu es ma servante et je suis ta maîtresse. Dis-le … »

Afin d’aider Aerianna à prononcer ces mots, elle approcha lentement la main de son entrejambe et fit crépiter des étincelles magiques à mesure que la main descendait de son ventre vers son bassin, de son bassin vers son entrejambe. Elle s’arrêta avant de trop s’approcher de son intimité. Si elle voulait aller plus loin, elle allait devoir prononcer ces mots. Lucrétia plongea son regard dans celui d’Aerianna, espérant que sa confiance serait renouvelée.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeVen 30 Aoû 2019 - 22:02


Je continuais d’obéir sans aucune hésitation aux ordres que me donnait Lucrétia. Ils étaient si clairs, si logiques, si intéressants, car au bout de l’obéissance semblaient toujours se trouver des idées merveilleuses que je n’aurais pu avoir avec cette passivité qui me caractérisait parfois. Je pouvais obéir, je voulais obéir, c’était tellement plus simple d’obéir. Et dans ce contexte si particulier elle me guidait toujours, elle m’accompagnait dans chaque geste, comme si je ne pouvais faire sans une princesse pour m’expliquer comment faire. Ce n’était pas toujours vrai, mais à cet instant il n’y avait rien de plus vrai. Si je n’avais pas un ordre très précis je ne savais que faire, et il y avait un exemple concret sous nos yeux, alors que mes mains continuaient de parcourir sa peau de manière trop monotone et sans assez de créativité. Peut-être qu’elle s’en était rendu compte, et peut-être que ça ne comptait pas comme un échec alors qu’elle était consciente de ne pas avoir été assez précise dans ses directives ?

Mes mains qui agissaient de consort avec les siennes tiraient d’autres gouttes de lait doré, et à chaque fois que le liquide si précieux s’écoulait dans ma gorge je gémissais d’un gémissement étouffé par l’objet de toutes mes attentions, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que moi pour manipuler la précieuse source de plaisir qu’elle m’avait confiée. Elle continuait de m’amener au bout, elle continuait de me rapprocher de la jouissance la plus exquise, et je me rendais peu à peu compte que je faisais de même pour elle, me perdant dans l’excitation et allant parfois trop loin, malmenant parfois plus le sein que je tenais entre mes lèvres que je ne l’aurais voulu, la sentant se crisper, la sentant retenir les cris, les gémissements… Quand elle tenta de se retirer je m’agrippai à elle même s’il n’y avait plus d’énergie magique pour m’attirer, je tentais de la garder là, usant du peu de force que j’avais dans les bras, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il fallait que j’obéisse, que je devais obéir, moment où je laissai l’orbe s’enfuir et le corps se redresser.

Peut-être pour me donner envie, me narguer, elle allait se caresser sous mes yeux, et j’allais obéir de mon corps sans pourtant louper une goutte du spectacle, le regard rivé sur sa poitrine.

Le nouvel ordre tomba et j’obéis aussi vite qu’à tous les autres, me figeant totalement alors que je la laissais nouer autour de mon cou le ruban bleu. J’aurais bien apprécier qu’elle le noue plus fort, pour sentir encore mieux sa présence, mais il ne fallait pas que je bouge et je ne pouvais le lui demander sans bouger. Je souris en entendant la nouvelle demande alors qu’encore une fois la pause dans ses attentions me poussait à recouvrer une partie de ma lucidité. Ce qu’elle me promettait avec ses caresses pleines de magies qui se rapprochaient des zones les plus sensibles me faisait gémir à l’avance et je faillis répéter ses mots sans réfléchir un instant. Mais j’avais envie de jouer un peu et je me sentais légèrement rebelle, juste assez pour changer un mot de la formule, pas assez pour faire plus. J’espérais à moitié qu’elle soit mécontente, et pour le communiquer mon sourire se tordit légèrement pour devenir plus joueur.

« Tant que ce ruban est autour de mon cou, je suis ta servante et tu es ma princesse. »

J’attendais beaucoup de choses et si celle-ci n’était pas en haut de la liste elle y figurait, je pensai, alors que ma princesse venait m’embrasser. Je lui rendis autant que je le pus son baiser avant que quelques coups ne retentissent sur la porte. C’était Tadeo qui venait s’assurer que tout allait bien, et personne ne pouvait savoir s’il avait entendu cris ou gémissements. Heureusement il était encore assez neuf pour rester timide et ne pas oser entrer, et il était aussi très croyant, et il avait confiance en la prêtresse qui était derrière cette porte, aussi le ton qu’il allait utiliser exprimait plus de la bienveillante inquiétude qu’autre chose.

« Prêtresse Lucrétia ? Vous allez bien ? Besoin d’aide ? Ulk peut vous rejoindre si vous le souhaitez. »

Je m’étranglai à moitié avant de regarder les yeux émeraudes, curieuse de voir ce que ma princesse allait faire de l’intrusion dans le moment.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2019 - 20:10


Le regard de Lucrétia s’assombrit. La jeune femme venait de désobéir en utilisant un autre terme. Elle était cependant assez confiance dans sa maîtrise de l’Olyan pour ne pas s’être trompée. Aerianna avait tenté de jouer avec elle, d’être plus maligne. Sa servante allait le payer, elle ne s’en tirerait pas comme ça.

C’est alors qu’on toqua à la porte. Tadéo ! Le serviteur … Il était encore présent. Le cœur de la prêtresse s’emballa si fort, qu’elle sortit immédiatement du jeu dans lequel elle s’était enfermée avec l’héritière. Vite, il fallait réagir, trouver une solution, un subterfuge, n’importe quoi ! Elle n’eut pas le temps de regretter ce qu’elle venait de faire à Aerianna, ni de réfléchir à ses actes. Se redressant et plaçant maladroitement le haut de sa robe sur ses seins sans parvenir à rattacher la broche, elle sauta du lit et se dirigea vers la porte.

Prenant une grande inspiration, elle entrebâilla la porte et laissa sa tête sortir. Ses yeux se posèrent sur Tadéo, qui avait l’air plus que ravi de voir que la haute-prêtresse était toujours vivante. Le regard interrogateur, il attendait des instructions, un avis, un mot … n’importe quoi. Lucrétia bégaya … En dehors de son lien avec Aerianna, son air autoritaire semblait fondre comme neige au soleil, enseveli sous sa droiture et sa réserve de haute-prêtresse.

« Tout se passe bien. J’ai réussi à stabiliser son état, mais elle a encore besoin de repos. Je vais veiller sur elle en attendant son réveil … Si vous pouviez … hum … aller quérir mestre Gamelin au dispensaire. Dites-lui que j’ai besoin d’onguents pour les brûlures ainsi que de bandages. Il vous les fournira. Et veillez à ce que personne ne me dérange pendant que je pratique les soins. »

Le coup était splendide. Tadéo s’exécuta et la remercia. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’aller au dispensaire allait lui prendre un certain temps, mais qu’aussi … Ludwig ne travaillait pas aujourd’hui. Le pauvre Tadéo allait devoir le quérir dans une autre partie de la ville, à son domicile. Lucrétia avait calculé … il en aurait pour tout le reste de la matinée et ne reviendrait qu’après le déjeuner. Elle allait avoir la paix un moment. Son petit subterfuge réalisé, elle attendit que Tadéo parte et referma la porte … à clef cette fois, et s’essuya le front. Elle était en sueur et la peur d’être surprise l’avait chamboulée … et excitée à la fois ! Il y avait quelque chose de grisant et d’effrayant à l’idée d’être surprise …

Mais pour l’heure, il y avait plus important. Une affaire restait en suspens et elle ne pouvait s’y soustraire. La jeune femme revint sur le lit. Aerianna n’avait pas dit un mot. De toute façon, elle devait être trop faible pour dire quoi que ce soit. Lucrétia se remit sur elle et laissa choir le haut de sa robe, l’air contrit. Elle embrassa la jeune femme, pour lui signifier la reprise des ébats et avant qu’elle ait eu la possibilité de se remettre en route, la gifla, diffusant du même coup des étincelles de magie dans sa joue.


« Quand j’ordonne de répéter mot pour mot, ma servante se doit de répéter mot pour mot ! Ce genre d’écart n’est pas tolérable ! »

La voix de Lucrétia était maîtrisée, sereine, mais intérieurement, elle était plus qu’amusée. Elle retrouvait sa maîtrise des choses et surtout celle d’Aerianna. Elle n’avait pas giflé très fort, mais elle souhaitait qu’Aerianna se souvienne que lui désobéir, c’était encourir une punition. Pourtant … une petite voix en elle souhaitait que la jeune femme continue de tenter sa chance et de lui désobéir. C’était tellement grisant de la voir tester les limites de sa nouvelle condition. Lucrétia sentait que sa partenaire, malgré son lâcher-prise, conservait son esprit rebelle. Qu’elle la teste ! Qu’elle tente de lui résister ! Le jeu n’en serait que plus beau. Son esprit étant encore plus fort que ce que la prêtresse s’était imaginée : elle se remettrait de ses blessures en moins de deux.

« Ose me désobéir ! »

Un sourire taquin s’afficha sur le visage de Lucrétia. Elle avait encore assez d’énergie en réserve pour la faire complètement lâcher-prise. Elle se pencha sur l’héritière et commença à lui masser le ventre avec l’énergie magique. Lentement, elle descendit ses mains vers son entrejambe et entreprit de lui masser son intimité.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2019 - 21:34

Tout s’était arrêté d’un coup avec la voix du serviteur, et Lucrétia redevint Lucrétia alors que je redevenais la princesse que j’étais. Il n’y avait pas de différence concrète, c’était tout dans l’atmosphère alors que le temps s’était suspendu, et surtout parce que j’avais vu à son regard que le contrat n’était pas encore scellé. Il n’y eut plus aucun sourire alors qu’une seule peur venait m’envahir. Elle n’était plus en contact avec moi, elle était sortie du jeu, et Tadeo venait de lui offrir une porte de sortie. S’il y avait un seul moment où elle pouvait décider de mettre fin à tout ça c’était bien celui-ci. Et si un peu de rationalité aurait pu me convaincre que c’était impossible qu’elle s’en aille maintenant, l’irrationalité voulait qu’une porte de sortie était la meilleure des choses pour elle. N’étais-je pas une patiente parmi tant d’autres ? Tant d’autres qui n’avaient sûrement pas droit à ce genre de traitement, pour une raison que je ne pouvais sûrement pas même imaginer ?

Puis je l’avais écoutée éconduire Tadeo avec un sourire naissant aux lèvres et je l’avais regardée se battre contre son vêtement sans perdre une miette du spectacle.

Quand elle se tourna à nouveau vers moi, je compris qu’elle n’allait pas m’abandonner tout de suite, que ça continuerait, et qu’en plus Tadeo ne reviendrait pas avant longtemps. Il ferait même sûrement l’effort de prévenir tout le monde, et si Ulk savait qu’on ne requerrait pas sa présence, il disparaîtrait comme les autres, ne laissant autour de la chambre que des serviteurs qui n’étaient pas nécessairement doués de parole. Mais alors que cette idée me séduisait de plus en plus Lucrétia reprit place, laissant sa poitrine se dévoiler à nouveau et m’embrassant, un signal qui était des plus agréables, et parfaitement bien compris. La gifle, celle qui m’arracha un nouveau gémissement moins contraint, elle avait besoin d’une explication qui vint bien vite. Elle me confirmait ce que le précédent regard signifiait, elle me confirmait que ma désobéissance n’avait pas été ignorée, elle me confirmait que les règles n’avaient pas été placées là pour rien et que surtout elle veillerait à les faire appliquer. Elle était si merveilleuse, ma princesse.

Elle était aussi bien incompréhensible.

J’étais prête à répéter, mot pour mot, ce qui m’avait été demandé, pour corriger mon affront, mais j’avais été interrompue par un bien étrange ordre. Je restai pensive, me répétant dans la tête les trois mots lentement, jusqu’à ce que les massages reprennent et que je me remette à gémir doucement, sans pour autant me retenir. Les mots tournaient encore et je compris à ce moment là que je ne pouvais simplement pas obéir à ce dernier ordre. Je perdrais à tous les coups, soit parce que j’obéissais à cet ordre, soit parce qu’à l’inverse je ne le faisais pas. Je pouvais m’insurger, mais par expérience je savais que les serviteurs ne discutaient pas les ordres, par expérience je savais qu’ils ne faisaient qu’y obéir ou non, par expérience je savais que le seul à avoir discuté un ordre avait péri dans les flammes à Geresh, par expérience je savais que les princesses n’aimaient pas ça. Et la princesse qui voulait se faire appeler ma maitresse était peut-être de celles là ?

Au final, je décidai de ne pas obéir à ce dernier ordre en obéissant au précédent, alors que les yeux brillants rivés dans son regard je me laissais envahir par ses nouvelles attentions. Il manquait encore le plaisir de la chair alors que les mains remuaient contre mon entrejambe, il n’y avait que celui de la magie. Dans le moment je ne le remarquai qu’à peine, alors que la magie de la prêtresse suffisait amplement, mais elle aurait dû se trouver aux côtés d’autre chose, quelque chose de plus naturel, quelque chose aux terribles conséquences. Mais vraiment, dans le moment il n’y avait que plaisir, désir et avidité alors que la douleur que je ressentais aurait pu me rappeler une ennéade bien remplie des années plus tôt, une ennéade où des ustensiles et nouvelles sensations avaient été mêlées à ce genre de jeu. Ça aussi, c’était bien lointain de mon esprit qui se focalisait tellement sur les mains qu’il en oubliait presque les mots que je devais répéter.

« Tant que… ce ruban est autour… de mon cou, je suis ta… servante… et tu es… ma… maîtresse… »

Les mots avaient été répétés sans erreur cette fois, d’une voix hachée par des gémissements qui grandissaient en intensité, mais j’en étais presque rendue à prier Néera que j’avais bien compris ce dernier ordre et que j’étais bel et bien en train de lui désobéir tout en lui obéissant, ou l’inverse, je ne savais plus trop.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeDim 1 Sep 2019 - 22:36


« Bien … »

Satisfaite des paroles de la jeune femme, Lucrétia continua son office en faisant glisser ses mains de plus en plus délicatement vers son entrejambe. Massant avec envie l’intimité de l’héritière, elle continuait d’envoyer la magie dans son corps, mais son corps commençait à crier grâce. Elle transpirait de tout son corps et la manipulation magique lui pesait énormément.

Sa vision commença à se troubler. C’est à ce moment qu’elle sût qu’il fallait absolument qu’elle arrête de canaliser … au moins quelques minutes … juste le temps de reprendre son souffle. Si elle continuait ainsi, elle allait s’effondrer sur Aerianna et l’étouffer sous son propre poids. Sachant que la pauvre femme n’avait pas la force de se déplacer elle-même, la perspective était peu engageante.

Lucrétia retira ses mains, déçue de sa propre faiblesse. Si elle avait mieux dormi, si elle avait été dans de meilleures dispositions, peut-être qu’elle aurait pu tenir plus longtemps la canalisation des énergies magiques.


« Excuse-moi … Il faut … que je m’allonge … »

Lucrétia se désolidarisa du corps d’Aerianna et roula sur le côté. Une fois sur le dos, elle prit dans ses mains la main droite d’Aerianna, pour l’embrasser. La haute-prêtresse était épuisée. Trop de magie … trop d’effort à la maintenir sous contrôle et … et elle n’y arrivait plus tellement son corps était endolori. Le contrecoup la frappait sévèrement. Elle n’avait jamais utilisé la magie et maintenu sa concentration sur des périodes aussi longues. Son corps en sueur était complètement perclus de douleurs, qui allaient nécessiter une bonne période de repos.

Sa main gauche caressa le ruban bleu autour du cou d’Aerianna. Lucrétia n’était plus en état de bouger … du moins, pas tant qu’elle n’aurait pas repris un peu de forces et calmé sa respiration. Mais sa servante attendait ses ordres. Elle pouvait voir dans son regard qu'elle semblait paniquée à l'idée d'être à nouveau perdue sans la voix de sa maîtresse pour la guider. Lucrétia aimait ce regard ... Si elle avait été plus en forme, elle l'aurait complètement dévoré. Quelle frustration de sentir que son propre corps n'était pas capable de fournir plus alors que c'était elle qui devait guider sa servante !

Elle se mordilla à nouveau les lèvres. Le désir ne l'avait pas quitté. Que sa servante se rassure ... une fois rétablie, Lucrétia saurait l'amener dans des endroits inexplorés. Elle mordit le doigt d'Aerianna pour qu'elle reste attentive à ses paroles.


"Servante ... Fait moi plaisir ... C'est un ordre ..."


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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeLun 2 Sep 2019 - 20:19


La jouissance n’était plus bien loin, mais Néera avait décidé qu’il ne fallait pas trop se presser.

Je ne l’aurais pas répété à ma maîtresse, de peur de ne pas être en accord avec sa façon de voir le monde sur un sujet qui devait être si important pour elle, de peur que ce soit quelque chose qui ne tenait plus du jeu. Et puis, ce n’était pas si important, ce qui était important c’était que celle qui me gardait proche d’un orgasme libérateur depuis tant de temps n’était plus capable de finir son travail, ce qui était important c’était que la servante n’aurait plus d’ordres à suivre, ce qui était important c’était que je me devais de l’attendre. Elle s’allongea à mes côtés et je commençai à craindre que le jeu était fini, qu’elle nous avait fait gagner tant de temps avec mes serviteurs qui ne servirait à rien. Si nous étions toutes deux aussi faibles, elle par son épuisement et moi par ma convalescence, comment pouvions nous avancer ? De bien longues minutes s’annonçaient et j’étais déjà prête à bouder alors que cette question et toutes les autres menaçaient de prendre le dessus et de me désenivrer.

Mais ma princesse allait garder mon attention sur ce qui comptait vraiment en caressant le ruban bleu, me rappelant que j’étais toujours à son service, et surtout en me donnant cet ordre que j’avais réclamé du regard, après que sa morsure ne provoque un frisson particulièrement intéressant.

Seulement, pour obéir à son ordre il allait falloir que je me dépasse, et il me fallait une motivation supplémentaire, une qui par hasard m’apporterait le droit de garder cet état d’excitation sans les attentions de ma princesse. C’était tricher, mais si ça fonctionnait c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour lui obéir, et lui obéir était bien plus important que cet espèce de code d’honneur que j’avais créé de toute pièce au beau milieu de nos ébats. J’ouvris mon corps à la magie et la douleur revint, juste assez pour garder cet état dans lequel elle m’avait mis, et juste assez pour me donner la force d’avancer, alors que l’inconfort d’un effort dans un tel état de faiblesse était comme masqué. Juste assez aussi pour que des lignes bleues commencent à se tracer sous ma peau nue, dont le tracé était interrompu que par les bandages qui couvraient une partie de mon corps. Sous les bandes les plus fines on pouvait même les deviner.

Je commençai à déplacer mes jambes sur le trop grand lit pour que mon corps se retrouve perpendiculaire au sien et que ma tête se serve de sa poitrine comme d’un coussin, avant de tenter l’épreuve la plus complexe, celle de me retourner. Ma respiration se modula pour accompagner l’effort et une fois le tour fait je m’étais retrouvée la bouche sur le ventre de ma maîtresse et un bras coincé du mauvais côté de mon corps. Mais j’étais persévérante et bientôt tout fut réglé. Il ne me restait plus qu’à ramper pour atteindre la position que je cherchais à atteindre. Le déplacement était péniblement long alors que je ne pouvais même plus la regarder et comme seuls moments remarquables il n’y eut que le passage du premier bras au dessus de son corps et ce coup de genou que je faillis lui asséner dans le visage. Que nous nous en sortions toutes deux indemne était déjà un petit miracle en soit, et une fois une position convenable trouvée j’allais m’arrêter le plus possible de bouger.

Cela devait faire plusieurs poignées de secondes que la façon que j’avais d’obéir devait être évidente auprès de ma maîtresse, mais les derniers instants l’avaient confirmée mieux que quiconque n’aurait pu le faire alors que Lucrétia n’avait sûrement plus que mon postérieur diaphane parcouru de lignes bleutées dans son champ de vision. De quelques caresses à l’intérieur de ses cuisses je l’enjoignis à écarter légèrement les jambes pour me faire une place et une fois obéie je plongeai pour un baiser auquel vint bientôt s’ajouter une langue experte. Je m’arrêtai régulièrement pour lancer un gémissement alors que la douleur de la magie remplissait bien son rôle, mais ce n’était que de l’entretien, car la seule chose qui comptait était le son de la princesse de ce lit. Pour ce qui devait être la première fois je prenais le contrôle de son plaisir, profitant de sa faiblesse, mais attendant surtout qu’elle se sente à nouveau prête à se joindre à la danse.

J’avais un ordre et j’obéissais, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeLun 2 Sep 2019 - 23:09

Lucrétia ne put que céder quand elle sentit Aerianna entrer en elle, sans qu’elle n’oppose aucune résistance. La sensation était si intense qu’elle ne put que s’agripper aux draps et se contracter tandis que la jeune femme s’appliquait à l’emplir de plaisir. Elle écarquilla les yeux, son cœur s’accélérant et la sueur de son corps se faisant de plus en plus présente. C’était divin ! Mais elle en voulait plus, beaucoup plus.

Elle émit un gémissement sonore et se passa la main dans les cheveux, incapable de se maîtriser à mesure qu’Aerianna jouait avec elle. C’était à la fois frustrant et terriblement délicieux. Frustrant pour une raison très simple : même si sa servante obéissait à un ordre, la haute-prêtresse était désormais à sa merci. Mais dans son état, mieux valait accepter cette faiblesse passagère.

Ses jambes commençaient à retrouver leur force. Ne souhaitant pas perdre de temps et voulant profiter de l’occasion, elle replia ses cuisses et bloqua sans forcer la tête d’Aerianna contre son entrejambe. Impossible pour elle de s’échapper. Lucrétia regagnait petit à petit le contrôle, mais son esprit était complètement embrumé.

Lucrétia avait de plus en plus de mal à réfléchir clairement. Plus Aerianna remplissait sa tâche et plus l’esprit de Lucrétia avait du mal à se focaliser sur ce qu’elle devait faire. Peut être était-ce simplement le fait que la langue jouait avec son centre des plaisirs à un tel point qu’elle n’arrivait plus à penser ? Peut être était un effet de la magie qui semblait animer le corps d’Aerianna ? Sa maîtrise des flux magiques semblait très … brute … par rapport à celle de la haute-prêtresse et cette dernière pouvait sentir que la plupart des flux qu’elle canalisait finissait par se perdre dans son corps, créant une sensation à la fois agréable et grisante, qui embrumait son cerveau et l’empêchait de réfléchir correctement. Une magie canalisée de manière aussi brute ne pouvait rester sans conséquences … mais Lucrétia ne pouvait imaginer que c’était elle qui en ferait les frais.

Un nouveau coup de langue de sa servante et elle gémit de nouveau, plus fort cette fois. Lucrétia se sentit partir complètement et, dans un mouvement, parvint à retirer la ceinture en corde dorée qui retenait encore le bas de sa robe et s’en débarrassa, laissant à Aerianna le champ libre.

La prêtresse roula des yeux et se mordit les lèvres, incapable de se retenir. Les dernières parcelles de sa conscience partaient en lambeaux. Elle devenait totalement incapable d’articuler le moindre mot … et cela ne faisait qu’empirer à mesure que son intimité était assaillie par sa servante. Son cœur battait de plus en plus fort, ses gémissements s’amplifiaient, son corps était soumis à un véritable supplice et son esprit d’ordinaire concentré et appliqué n’était plus qu’un champ de coton moelleux.


« Je…euh…ah…. »

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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMar 3 Sep 2019 - 14:13

Je lui découvrais un goût nouveau, je lui découvrais une odeur nouvelle, je découvrais ma maîtresse d’une nouvelle façon. Une nouvelle façon qui ne me déplaisait pas le moins du monde alors que je contrôlais son plaisir à sa demande. Même lorsque ses cuisses s’étaient refermées sur moi j’avais continué de la servir sans jamais la pousser au-delà de sa limite, m’arrêtant parfois sans en avoir reçu l’ordre, laissant les minutes défiler en la gardant dans cet état d’excitation. Là où elle perdait toute lucidité je me laissais envahir par une magie que je connaissais et maîtrisais, là où elle devenait de plus en plus dépendante de moi j’avais de moins en moins besoin de ses attentions pour fonctionner, là où son corps remuait je gardais le mien comme figé, dans cet état de concentration extrême. Mais baisers n’étaient jamais innocents, ma langue était toujours aussi agile, mes mains qui la caressaient aussi remuantes… Il n’y avait qu’une chose qui comptait, vraiment.

Et elle répondait si bien à mes attentions, et si je n’étais pas consciente de toutes les raisons du fait qu’elle était si réceptive, ça me suffisait.

Mais la servante était légèrement frustrée d’emporter la maîtresse si loin qu’elle ne pouvait plus rien lui offrir d’autre que la disparition de cette robe. Elle était frustrée parce qu’elle n’était pas en pleine possession de ses moyens, elle était frustrée parce que ce qu’elle venait de décider ne servirait probablement à rien, elle était frustrée parce que tout aurait pu être encore mieux. Mais la servante n’était pas n’importe quelle servante, elle était une servante qui appréciait aussi d’être servie, et la servante qui n’était autre que moi allait faire preuve d’un peu plus d’initiative. Il n’y avait pas d’ordre contraire, en tout cas. Même s’il y en avait eu de toute façon je n’aurais pas changé de cap, car la princesse était soit trop fatiguée pour punir la rebelle dans l’instant, soit assez en forme pour la punir, et les deux voies étaient de bonnes voies. La langue continua son travail quelques instants et c’est à la mélodie de sa voix et de ses gémissement que je compris le moment être le bon.

« Si ma maîtresse veut que sa servante jouisse avec elle… » La demande n’était pas entière, la suggestion évidente, et je me mis en mouvement. Mon intimité isolée venait de passer de longues minutes à attendre au dessus de la maîtresse, remuant peu, n’ayant pas le succès attendu… Sa lente descente s’opéra dans une danse aussi lente alors que mes jambes s’écartaient peu à peu en ne supportant que de moins en moins bien mon poids. Bientôt il aurait été bien compliqué à la maîtresse d’éviter que ses lèvres n’entrent en contact avec les miennes, la faisant taire en même temps. Si elle avait suffisamment récupéré de forces pour user de sa magie, s’il lui restait de quoi finalement me faire complètement lâcher prise, j’aurais souhaité que ce soit maintenant qu’elle l’utilise, car je me rendis bien vite compte que l’insensibilité remarquée plusieurs fois au cours de nos ébats était réelle, et que seule la douleur pouvait y remédier. C’était dramatique, mais ce n’était pas le moment de pleurer sur mon sort, car les pires conséquences ne concernaient pas ma maîtresse, et elles ne concernaient qu’encore moins la servante.

La langue s’activa à nouveau et elle avait prévu de ne pas s’arrêter avant d’avoir poussé la maîtresse jusqu’à l’extase, et si ce n’était pas elle qui apportait la touche finale qu’il me manquait je le ferais en m’ouvrant à ma propre magie.

Il n’y avait que des ordres contraires qui pouvaient m’arrêter désormais, mais je n’étais pas sûre qu’elle soit capable d’en prononcer ne serait-ce qu’un seul.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMar 3 Sep 2019 - 17:50

Lucrétia n’arrivait plus à contrôler les réactions de son propre corps. Si jusqu’à présent, le rôle de maîtresse qu’elle endossait lui avait permis de garder le contrôle sur la situation et de plier sa servante à sa volonté, les rôles commençaient à s’inverser. La volonté de Lucrétia, qu’elle était parvenue à imposer à Aerianna, se dissolvait à mesure que la jeune femme paralysait son cerveau avec ses influx magiques et le travail expert de sa langue et de ses mains. Il fallait absolument qu’elle reprenne le contrôle avant d’être totalement soumise à la volonté d’Aerianna.

L’excitation cessa quelques instants. Aerianna semblait se repositionner. Lucrétia sentit son esprit émerger à nouveau de la gangue de coton dans lequel les influx magiques d’Aerianna la plongeaient. Vite, il fallait qu’elle tente quelque chose. N’importe quoi pour reprendre sa position dominante et la plier à ses désirs. Elle n’eut cependant pas le loisir de tenter quoi que se soit que ses lèvres entrèrent en contact avec quelque chose au goût salé et à la texture humide. Immédiatement, elle sentit Aerianna recommencer à tirailler son entrejambe tandis qu’un liquide moite commençait à remplir la bouche de la prêtresse. Elle réprima un cri, qui se mua en de furieux coups de langue contre l’intimité de la servante.

La sensation était nouvelle pour Lucrétia. Non seulement, elle découvrait l’intimité d’une femme et comment lui donner du plaisir, mais en plus, cette dernière savait maîtriser la magie avec assez d’expertise pour amplifier l’expérience. Mais ce n’était pas suffisant : il lui en fallait plus. Elle voulait tout de sa servante !

Les mains de Lucrétia agrippèrent les fesses d’Aerianna et les massèrent furieusement, rapprochant encore plus le bassin de la jeune femme de ses lèvres. Le toucher d’Aerianna à l’intérieur de son entrejambe la poussait à trouver un exutoire dans une action réciproque.

Les pensées emmêlées de Lucrétia parvinrent à s’accrocher à un détail anodin, mais qui au vu de la situation, ne faisait que renforcer sa frustration de ne pas pouvoir posséder entièrement Aerianna. Si sa robe gisait sur le lit, Lucrétia avait encore ses ballerines aux pieds. D’ordinaire, elle n’y aurait pas prêté attention, mais la sensation d’avoir encore une partie de son corps recouverte par quelque chose qui n’était pas Aerianna lui était de plus en plus insupportable.

Lucrétia gigota et tenta de se défaire de ses chaussures avec les pieds. Malheureusement, c’était impossible : les boucles les maintenaient fermement à ses pieds. Frustrée, la jeune femme gémit comme une enfant à qui on aurait refusé un caprice et serra les cuisses autour de la tête d'Aerianna pour lui faire comprendre à la fois son agacement, mais aussi son plaisir. C’était parfaitement idiot de se focaliser là-dessus, mais son cerveau était tellement en compote que la moindre petite contrariété prenait des airs de crises diplomatiques mêlées d'un plaisir coupable à se sentir ainsi frustrée de sa propre incapacité à faire les choses. Aerianna dut s’apercevoir de sa frustration, mais c’était à sa servante de prendre l’initiative de l’aider … ou de la laisser se débattre comme un lion en cage.

Ne sachant ce qu’Aerianna comptait faire, la jeune femme commença à retrouver assez d’énergie, due à son énervement, pour canaliser à nouveau. Profitant de l’occasion, elle commença à diffuser les flux dans l’entrejambe de sa servante, s’enfonçant toujours plus profondément. Si la demoiselle désirait plus, Lucrétia se sentait à nouveau capable de lui fournit tout ce qu’elle désirait. Afin de lui faire comprendre qu’elle était de retour dans la partie, elle déchargea une grande quantité de flux là où sa bouche palpait et mordillait le mieux les tissus de la jeune femme afin de voir sa réaction.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMar 3 Sep 2019 - 20:32

Si je n’avais pas eu la possibilité de faire de plus en plus appel à cette énergie qui me traversait le corps en me faisant profiter d’une terrible douleur, si je n’avais pas pu calquer la cadence de ses pulsations sur la cadence du mouvement de la langue de ma maîtresse, si je n’avais pas eu d’alternative à cette insensibilité, les larmes auraient envahi mon visage, les ténèbres seraient revenus, et tout se serait terminé dans les pleurs à l’instant où je m’étais rendue compte ne sentir aucun plaisir en réponse à ses attentions. Et même alors que nous avions trouvé quantité de solutions, j’étais terriblement frustrée et terriblement triste. Il n’y eut aucun impact sur ma volonté de servir, pourtant, et chacune des réactions de ma princesse me confirmait que je la servais bien, chacune des réactions de ma princesse me confirmait que j’étais une bonne servante. Bientôt je ne prêtai aucune attention à quoi que ce soit d’autre, c’était plus facile d’oublier le reste et de me concentrer sur elle, c’était plus facile et ça me permettait de me cacher dans notre jeu. Et pour vérifier que le jeu était toujours là, je me touchai le cou et le ruban.

Puis Lucrétia commença à se débattre, ou c’était ce que j’avais cru au départ, jusqu’à ce que ses cuisses se contractent en addition aux mouvements de ses jambes.

Il y avait un message, même si je n’avais aucune idée de ce qu’il était pour le moment, et je diminuai mon ouverture à la magie pour y voir plus clair, alors que seule la sensation de mon ruban m’empêchait de retomber dans les pensées négatives de plus tôt. Je me rendis alors compte que c’étaient ses chaussures qui devaient lui poser problème, alors qu’un pied venait essayer d’aider l’autre à s’en débarrasser. Naturellement, comme il n’y avait sûrement pas servante plus obéissante que je ne l’étais, je m’interrompis et essayai de replier une de ses jambes pour avoir accès à un de ses pieds. Pour me rendre la tâche plus compliquée ou me changer les idées, le doute était réel bien qu’absurde, ma maîtresse choisit ce moment pour apporter sa magie et finalement faire sentir son introduction dans mon corps, en envahissant mon entrejambe de toute cette énergie qui amenait un autre type de plaisir là où celui plus naturel devait se trouver, une énergie qui me faisait finalement prendre conscience d’à quel point elle avait rapproché mon bassin de ses lèvres, d’à quel point elle avait plaqué mon intimité contre sa bouche, et contre sa langue…

Un cri m’échappa, un que je n’avais pas retenu, un qui avait forcément alerté quelqu’un dans le palais…

J’avais levé la tête pour pouvoir regarder en direction de ses pieds mais je la replongeai pour l’enfouir à nouveau là où elle était enfouie, là où ma bouche ne criait pas, là où elle ne faisait que gémir quand c’était trop fort. Puis je luttai contre l’extase pour pouvoir obéir, alors que deux mains aveugles se saisissaient d’un pied et défaisaient comme ils le pouvaient la boucle de la chaussure avant de la jeter aussi loin qu’elles les pouvaient – pas très. Tout en caressant ses jambes je laissai mon énergie disparaître peu à peu pour qu’il n’y en ait plus qu’une et que je parvienne à me concentrer avant de faire exactement le même manège en m’occupant de la deuxième ballerine. La mission fut accomplie alors que le plus dur avait été de considérer la symétrie de l’objet par rapport à sa paire, et il n’y eut bientôt plus rien pour couvrir le corps de ma maîtresse qui s’offrait à moi. Une main resta là à chatouiller la plante du pied gauche tandis que l’autre venait accompagner ma langue et jouer avec l’intimité de la princesse.

Si j’avais pu garder un semblant de lucidité en m’occupant de celle qui partageait mon lit ses baisers et ses mordillements eurent bientôt raison de mon esprit et je ne fonctionnai bientôt plus qu’à l’instinct, dégageant ma bouche pour pousser un autre cri avant d’y retourner.

Je ne réalisais pas trop la chance que j’avais d’être tombée sur une prêtresse de Néera comme celle-ci, mais j’en profitais.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMer 4 Sep 2019 - 22:31

La sensation de frustration qu’elle avait au niveau des pieds s’estompait au fur et à mesure qu’Aerianna les libéraient. Lucrétia soupira d’aise : enfin, elle était complètement nue et pouvait sentir l’entièreté du corps de sa compagne et …

« Oh … »

Lucrétia frissonna de plaisir et émit un signal sonore fort plaisant quand elle sentit les doigts d’Aerianna lui chatouiller les pieds. La jeune femme ne savait même pas qu’elle était aussi sensible sur cette partie du corps : c’était une découverte à noter quelque part. Elle étira ses orteils et cambra les pieds, offrant à sa partenaire tout le loisir de continuer et l’encourageant en lui massant le postérieur. Puis, elle continua à s’intéresser à cette délicieuse entrejambe qui ne cessait de la narguer et continua à envoyer de nombreuses petites décharges dans cette zone sensible pour forcer Aerianna à réagir tandis que cette dernière continuait de faire monter le plaisir.

Elles passèrent toutes les deux quelques minutes dans cette position, à faire augmenter le plaisir jusqu’à la jouissance. Les gémissements étonnés de Lucrétia se mêlaient à ceux d’Aerianna. Fort heureusement, personne ne les entendait … Lucrétia avait beau porter au supplice la jeune femme, celle-ci témoignait d’une incroyable résistance et la prêtresse avait failli plusieurs fois succomber et perdre le contrôle de sa propre magie tellement la langue et les doigts d’Aerianna étaient experts.

Lucrétia songeait à récompenser sa servante pour ses efforts. Après tout, elle avait parfaitement obéit à ses désirs, sans trop les anticiper et sans rester à la traine. Tout ceci méritait une récompense … mais quoi. Une idée germa dans son esprit. Toujours concentré sur Aerianna, elle déploya le bras vers le bord du lit et agrippa la sangle de sa sacoche en cuir. Sa main saisit un objet dont elle se servait quotidiennement pour les préparations médicinales : un pilon de bois. Elle connaissait par cœur cet objet, de son poids à ses dimensions. Il conviendrait parfaitement.

Elle ramena l’objet contre sa poitrine, espérant qu’Aerianna ne le remarque pas et prépara l’objet en le mouillant suffisamment pour faciliter son projet. Puis, elle retira ses lèvres de celles d’Aerianna et plaça délicatement le pilon dessus. Lentement et continuant d’utiliser la magie pour la maintenir en état d’excitation, elle enfonça le pilon avec délicatesse, laissant l’intérieur d’Aerianna s’adapter à ce corps étranger. A mesure qu’elle procédait à cette tâche, elle murmurait des mots rassurants à la jeune femme, afin qu’elle ne s’inquiète pas et continue de lui faire confiance.

Lucrétia continua son office, faisant glisser le pilon en avant et en arrière au gré des flux magiques qu’elle envoyait et qui caressaient l’objet et le corps d’Aerianna. Il était temps de lui offrir sa récompense. Lucrétia repoussa délicatement Aerianna et la fit rouler sur le dos. Se repositionnant sur elle, Lucrétia planta son regard dans ses yeux et l’embrassa goulument. Puis, elle se redressa, sa main toujours posée sur le pilon qui s’immisçait à l’intérieur de la jeune femme et secoua ses boucles brunes en souriant.


« Ma servante est d’une efficacité remarquable … »

Elle tapota sur l’extrémité de l’objet et caressa le ruban sur le cou d’Aerianna … Elle était prête à approfondir leur lien. Elle se pencha et murmura à l’oreille valide d’Aerianna.


« Aerianna est un prénom bien trop noble pour une servante … Pourquoi pas Anna ? »


Lucrétia lui mordilla l’oreille et appuya sur le pilon tout en envoyant une décharge de flux à sa servante. Il fallait absolument que la haute-prêtresse fasse associer ce nouveau prénom de substitution à une vague de plaisir tant qu’elle portait son ruban. En plus, c’était un prénom typiquement péninsulaire … Il suffisait de couper les deux premières syllabes de son prénom et tout était joué.  

« Tant que tu portes ce ruban, tu seras Anna. »

Lucrétia envoya une nouvelle vague de magie dans le corps de la jeune femme et fit glisser l’objet en bois, plus fort cette fois-ci. Elle répéta sa phrase plusieurs fois et l’associa à chaque fois à l’acte. Quand elle pensa que la leçon était retenue, elle plongea son regard dans celui de sa servante. Elle canalisa cette fois une plus grande concentration de magie, qu’elle fit monter progressivement dans le corps de la jeune femme comme une cocotte en fonte, utilisant de manière répétée le glissement du pilon. Quand elle arriva au sommet de la canalisation elle murmura à l’oreille de sa partenaire transie d’énergie magique :

« Qui es-tu servante ? »
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 5 Sep 2019 - 19:05


Je la sentis remuer d’abord, d’un remuement qui n’avait rien à voir avec l’expression chaotique de son plaisir, celui de celle qui faisait quelque chose. Si je savais que quelque chose se tramait, je ne savais par contre pas quoi, et je ne pouvais que continuer mon affaire, continuant de m’attaquer aux pieds de ma maitresse et à tout le reste avec la même envie. J’aurais pu rester là une éternité, vraiment, ou en tout cas jusqu’à ce que l’une d’entre nous succombe à l’épuisement qui ne pouvait que venir nous cueillir, et si ma princesse semblait vouloir en finir relativement rapidement – par maladresse ou volontairement, je ne pouvais savoir – sans ordre contraire je m’amusais à la garder à la limite. J’étais prête à dépasser cette limite à l’instant où elle me l’ordonnerait ou dans l’idéal quand elle aurait raison de moi. Puis ses lèvres se retirèrent et je me mis à douter. C’était un autre genre de jeu, celui de frustrer jusqu’à ce que je cède, et je n’étais pas sûre de vouloir m’y adonner, mais si c’était ce qu’elle désirait je n’étais de toute façon personne pour m’en insurger.

Un peu plus de lucidité et j’aurais peut-être pu faire le lien entre son bras qui remuait et les lèvres qui se retiraient…

Je lâchai un gémissement en sentant le nouvel objet se poser contre mon intimité. Je n’eus pas besoin des paroles rassurantes de Lucrétia en sentant l’objet se glisser doucement en moi car la confiance n’avait pas disparu, mais les entendre m’excita un peu plus encore. Encore une fois ce n’était que l’énergie qu’elle insufflait à chacun de ses mouvements qui me permit de définir plus précisément la forme et le plaisir que l’objet pouvait me procurer. Le va et vient du jouet de ma maîtresse me poussa à arrêter de m’occuper d’elle alors que je me sentais me crisper autour. Elle choisit le moment pour me pousser et se dégager alors que l’instant d’après ses yeux émeraude retrouvaient mon regard d’ébène et que nos bouches se liaient dans un baiser langoureux lors duquel nos goûts se mélangeaient joyeusement et que l’objet glissant que je ne pouvais toujours pas voir reprenait le lent travail qu’il effectuait. Mes yeux grands ouverts ne pouvaient plus la quitter, alors que j’avais passé tant de temps loin de son visage et qu’ils essayaient de rattraper le temps perdu.

Elle était belle, surtout quand elle souriait comme ça…

Mais c’étaient ses nouveaux murmures qui allaient m’intriguer le plus et m’arracher un sourire alors que nos lèvres se séparaient. Ma maîtresse était jalouse de mon prénom, et elle voulait que j’en change, pour qu’il n’y ait plus de doute, pour renforcer ce lien, pour que ce soit encore plus évident pour toutes les deux que j’étais la servante, si le ruban ne suffisait pas. Anna n’allait provoquer aucune réaction, je n’avais pas d’avis sur la question et j’allais accepter bien facilement simplement parce que c’était elle, mais je ne pus rien répondre alors que l’objet m’arrachait dans une nouvelle pénétration un petit cri, réhaussé par cette oreille malmenée. Et sans crier gare la nouvelle phrase que ma princesse voulut graver dans mon esprit apparut. Je voulus la répéter, à chaque fois, comme elle m’avait faite répéter la précédente, mais jamais je ne pus aller au-delà de tant que alors qu’elle m’interrompait par d’autres décharges d’énergie provoquant d’autres cris dans ma bouche désormais libre. Ça allait plus vite, ça allait plus fort, et les cris montaient en intensité, dépassant même le plus bruyant que j’avais poussé jusqu’à maintenant.

Je sentis l’énergie monter à nouveau, petit à petit, comme pour me dévorer de l’intérieur avec les allées et venues de l’ustensile en bois pour les guider, et parvins à nouveau à me retenir en silence, sans jamais perdre ce regard aimant que j’adressai à celle qui me possédait presque entièrement, celle de qui j’avais perdu le contrôle du plaisir. La question vint, et je n’avais qu’une réponse à lui proposer, alors que je savais que c’était la clé vers une extase sur laquelle elle œuvrait depuis de très longues minutes.

« Je… suis… Anna… aaaah… »

Ce qui avait commencé comme une réponse soufflée devint un long cri, plus fort que tous les autres, un cri qui alerta sans aucun doute possible tout le palais, jusqu’à l’ancien eldéen argenté, et qui aurait même pu alerter Tadeo s’il avait traîné dans la tâche qu’on lui avait attribuée et qu’il venait à peine de quitter le palais. Mais heureusement, tous reconnaîtraient ce cri et personne ne viendrait déranger la prêtresse de Néera et sa protégée, certains rougiraient de gêne, d’autres souriraient d’amusement, et les derniers, ceux qui ne resteraient pas neutres, verraient leur main venir heurter leur front…

Mais dans l’instant, rien de tout ça n’avait d’importance. Le moment de la jouissance était arrivé, la limite avait été franchie, toute cette tension qui s’était accumulée se libèrerait, et Anna se demanderait seulement jusqu’à où sa maîtresse comptait faire durer le plaisir, juste avant d’y succomber alors que ses yeux se révulsaient et confirmaient à sa princesse qu’elle lui appartenait.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 5 Sep 2019 - 22:13


Les mots d’Anna étaient une véritable musique aux oreilles de Lucrétia. Enfin, la jeune femme avait cédé. Son corps et son esprit étaient à elle et à elle seule ! Que cette sensation était délicieuse, de savoir qu’il existait un être qui pouvait se donner corps et âme à elle, tout comme elle se donnait à la déesse. C’était aussi jouissif que de la sentir en elle.

Lucrétia ne lâcha cependant pas la pression. Sa main continuait de tourner et d’enfoncer le pilon dans la jeune femme. Il n’était pas question qu’elle ait un moment de répit. Elle vit ses yeux se révulser, sa volonté céder complètement. Satisfaite, elle l’embrassa à nouveau, voulant profiter de ce lâcher-prise pour continuer à la maintenir à son maximum. La saveur était étrange … un mélange de ses propres fluides et de ceux de sa servante. C’était nouveau pour la haute-prêtresse, mais au vu des circonstances, pas désagréable.

Elle caressa à nouveau le ruban autour de son cou puis sa joue et lui murmura :


« C’est bien … »

Elle continua ce petit jeu et maintint la pression magique sur la jeune femme pour qu’elle ne puisse lui échapper. Plus Anna s’étirait dans les aigus et plus Lucrétia prenait plaisir à la faire mouiller de plaisir. Quand elle sentit que l’esprit d’Anna était parti trop loin pour qu’elle puisse à nouveau s’en saisir, elle retira doucement le pilon et le plaça entre les mains de la jeune servante.

Elle s’allongea sur le flanc, caressant ses joues et lui pinçant le bout des seins pour attirer son attention. Qu’elle était belle, même sous ses bandages et ses blessures. L’espace d’un instant, elle se demanda comment était la véritable Aerianna Hiisi. Qui était véritablement cette personne avant d’être ainsi amochée ?

Elle s’approcha de son oreille et lui murmura avec tendresse les mots qui non seulement déclencheraient le plaisir dans son corps, mais l’obligeraient aussi à lui obéir.


« Ceci est un ordre Anna. Ta maîtresse t’ordonne de lui procurer une véritable extase. »

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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeVen 6 Sep 2019 - 19:09


Les forts gémissements devenus cris furent accompagnés de tremblements alors que je me crispais autour de ma maîtresse et bientôt tout mon corps signifiait mon plaisir. Mon plaisir et mon désir de plus, un désir que j’aurais dû réfréner alors qu’il n’aurait dû être question de moi à cet instant, alors que je ne pouvais plus la servir. Mais ma princesse étira mon plaisir autant qu’elle le jugea bon, autant qu’elle le jugea nécessaire, et il n’y avait plus la raison pour me diriger, qu’à cet instant là même le ruban autour du cou d’Anna n’existait pas, qu’il ne pouvait exister. Le compliment ne porta finalement qu’au moment où tout cessa, quand le corps étranger se retira, et quand je restai là allongée, les yeux fermés, un nouvel objet entre les mains, alors que ma maîtresse s’allongeait sur le côté. J’étais exténuée, alors que la fatigue de ma condition se mêlait avec la fatigue de ces longs ébats, alors que j’avais déjà du mal à récupérer de ce genre de libération quand je n’avais pas failli mourir la veille.

Mais l’ordre tomba, et il me faudrait lutter contre le sommeil plus longtemps encore.

Et tout serait plus compliqué, alors que ma maîtresse avait retrouvé une position qui ne me permettait pas de m’épanouir, pas assez en tout cas pour que je puisse lui obéir du mieux que je le pouvais. De façon tendancieuse je passai une langue sur l’objet de bois sur lequel mes fluides dont je commençais à connaître le goût avaient glissé pendant si longtemps, l’imprégnant presque. Elle continuait de me titiller, même après que mon corps ne soit plus vraiment réceptif, à la douleur comme aux tendres attentions, et je vins me blottir contre elle pour l’embrasser une nouvelle fois et caresser sa peau, sa poitrine, et même ces quelques surfaces scintillantes qui n’avaient d’une façon ou d’une autre pas piqué ma curiosité avant, alors que sa nudité était somme toute assez récente. Mais j’allais au final quand même m’écarter d’elle et rester sur le dos. Il fallait que je le lui demande, il fallait que je l’ose, et depuis que ma lucidité avait repris le dessus je ne m’en sentais pas capable. C’était à moi de lui obéir, pas à elle de m’obéir, et j’avais l’impression de trahir le ruban, de trahir Anna… Mais Anna ne se sentait pas trahie, et c’est elle qui décida de demander à la jeune femme de l’aider.

« Vous ne devriez pas rester en travers de votre lit, maîtresse. Et puis, vous allez avoir besoin d’un oreiller si vous voulez garder votre servante à l’œil. »

L’emplacement n’avait pas été choisi au hasard alors j’avais remarqué l’oreiller idéalement placé. Si elle s’allongeait comme je le souhaitais j’aurais un accès privilégié à une zone que j’avais déjà explorée plus tôt. C’était répétitif, non idéal, mais c’était un sacrifice à faire ou je n’avais simplement pas d’autre option que de renoncer à lui obéir. Elle obtempéra et je pris soin de garder une main pour la caresser alors qu’elle se déplaçait. Je n’eus qu’à très peu me déplacer et j’avais à nouveau la bouche au dessus de son entrejambe que j’embrassai doucement. Je relevai les yeux vers les siens en tendant un bras qui se saisit de sa poitrine, et je laissai l’objet de bois caresser son intimité doucement. Elle était déjà prête, elle n’était jamais vraiment redescendue depuis que je l’avais laissée libre alors que mes réactions et mes cris avaient dû préserver son excitation. Mais elle attendait plus, et je devais lui donner plus.

Je laissai le pilon à côté, sur le lit, à portée de ma main, et commençai à jouer avec l’intimité de ma belle maîtresse avec les doigts, osant entrer en elle à plusieurs reprises, lui arrachant quelques gémissements avant de porter les doigts à la bouche. Quand ils se refermèrent ensuite sur l’objet je l’amenais une dernière fois avant de le pousser doucement, délicatement, jusqu’à ce que comme le mien plus tôt, son intérieur se referme sur l’objet et en épouse la forme. Le mouvement répétitif se lança, et sans que je n’aie aucun mot à y associer il gagna en vitesse, en intensité, en force. Mon autre main continua quelques minutes de caresser son sein, puis de glisser sur l’autre, avant de revenir jusqu’à son entrejambe. L’index s’aventura autre part, plus bas, et entama le même mouvement que le jouet de bois pour apporter encore plus de plaisir, et ma bouche continuait de jouer avec la partie supérieure de son intimité qui restait intouchée par l’objet. C’était à son corps de décider si c’était assez, c’était à son corps de décider si la véritable extase était au bout de mes attentions, c’était à son corps de décider de beaucoup de chose en fin de compte…

Eventuellement, quand je l’aurais amenée au bout de l’extase, quand nous aurions consommé son plaisir jusqu’au bout, quand je retirerais l’objet de son intérieur, épuisée, de fatigue ma tête viendrait se poser sur son bas ventre et le sommeil me gagnerait.
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Lucrétia
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeVen 6 Sep 2019 - 21:23


Les caresses d’Anna étaient un véritable délice sur le corps de la jeune femme, qui ne pouvait plus se retenir d’exprimer son contentement. A mesure que les mains baladeuses de la servante imprimaient leurs marques sur son corps, Lucrétia se sentait de mieux en plus, de plus en plus désirée et désirable. Quand ses yeux croisèrent les siens, elle sur que sa partenaire était prête à ne plus la lâcher jusqu’à ce qu’elle atteigne la même extase. L’affaire était entendue !

Elle émit un petit cri de surprise quand elle sentit à nouveau les lèvres souples et douces d’Anna sur son entrejambe. Elle n’avait pas oublié cette sensation, mais c’était toujours aussi jouissif de la sentir ainsi contre elle. Le jeu dans lequel l’emmenait sa servante était sensiblement le même que celui qu’elle avait fait quelques minutes plus tôt. La seule différence était que maintenant, elle était aux premières loges pour recevoir ses attentions.

Lucrétia était déjà tellement excitée par les attentions que lui portait Anna qu’elle n’opposa aucune résistance quand elle sentit son entrejambe se refermer instinctivement sur le pilon que la jeune femme tentait d’introduire en elle. Elle ne pouvait pas s’y opposer : tout son corps le réclamait, titillé par des mains et une langue expertes. La pression du pilon, ainsi que le doigt d’Anna sur le petit bout de chair si facilement excité un peu plus haut la fit complètement craquer. Haletante, gémissante, elle se passa la main dans les cheveux et tenta vainement de s’agripper à sa servante. Malheureusement, cette dernière était trop loin et Lucrétia perdit complètement le contrôle, s’abandonnant à sa partenaire.

Les flux magiques qu’elle contrôlait avec grand peine s’emballèrent complètement, libérant une décharge certes inoffensive, mais parfaitement érogène dans le corps d’Anna, qui répondit à sa victoire en remplaçant son index par sa langue tandis que le pilon continuait son mouvement de va-et-vient. Lucrétia ne put que crier de plaisir, envahie par la sensation exaltante qui s’emparait d’elle. Une envie irrépressible de s’emparer du corps d’Anna et de lui rendre ce plaisir l’appelait, mais dans son état, complètement soumise à la volonté de sa servante et à ses soins, elle ne pouvait qu’exprimer son contentement et réprimer sa frustration de ne pouvoir lui rendre la pareille dans l’instant.

Lucrétia était à la fois trop fatiguée pour opposer la moindre résistance et le plaisir était tellement bien réparti qu’elle n’avait plus aucune échappatoire. Elle replia les jambes, afin de les resserrer autour de la jeune femme. Il était hors de question qu’elle s’arrête, hors de question qu’elle s’échappe. Pas maintenant. Pas si près du but.

Mais le coup de grâce arriva quand elle sentit l’index de la jeune femme caresser la plante de ses pieds enroulés autour d’elle tandis qu’elle s’affairait sur son entrejambe. Lucrétia venait tout juste de découvrir il y a quelques minutes cette zone sensible et si l’entrejambe restait une valeur sûre, la plante des pieds était une zone de faiblesse inédite chez elle. Elle craqua littéralement, ne pouvant réprimer un cri de plaisir, qui s’étira dans les aigus et les graves, tandis que l’index d’Anna l’effleurait.

Le souffle court, la respiration saccadée et le cœur battant, ses muscles se contractèrent une dernière fois avant que son esprit ne lâche complètement. Ses yeux se révulsèrent et la main qui tenait les cheveux d’Anna tomba sur le lit. Lucrétia était défaite, rincée. Elle abdiquait devant Anna … Cette dernière avait gagné … Avant de sombrer, elle crut s’entendre dire un « je t’aime » … mais son esprit était déjà parti.

Sa main parvint dans un dernier élan, à saisir le bout du ruban ... et à le dénouer. Lucrétia sombra, le ruban bleu dans sa main, libérant sa servante.

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Aerianna Hiisi
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Sep 2019 - 18:49

Anna entendit les mots qui lui avaient été adressés, mais elle n’eut même pas le temps d’agir qu’elle n’existait plus, le ruban s’en était allé. Ruban que j’allais récupérer pour le tenir fermement dans ma main, alors qu’il était devenu comme une porte vers tant de tendresse.

Que ce soient par ses décharges d’énergies ou par sa jouissance sous mes multiples attentions, une jouissance qui se matérialisa en de délicieux cris et de tout aussi délicieux tremblements, elle avait ravivé un désir qui resterait malheureusement inassouvi, alors que je n’avais vraiment aucun moyen de remplir ce besoin par moi-même, et qu’elle semblait avoir sombré un peu trop profondément. Elle avait tellement besoin de repos que je ne comptais pas la réveiller tout de suite, et même si j’avais essayé j’imaginais très bien le résultat. Le désir resterait inassouvi, donc, mais il m’avait presque réveillée, alors que j’avais été sur le point de sombrer comme elle l’avait fait. Ce n’était pas Anna qui tenta de se redresser pour remonter le long de la jeune femme, c’était bien la princesse de Geresh. Je l’embrassai doucement sur le bas-ventre, car si Anna était sa servante je restais consciente de toute la tendresse qui avait eu lieu, avant et après que ce ruban n’entre dans le jeu.

J’enjambai d’abord lentement son genou, mon entrejambe glissant contre lui alors qu’il ne pouvait plus créer de réaction érogène sans la magie de la déesse. Je remontai ensuite avant de m’aplatir sur le ventre à moitié sur le corps de la jeune femme et à moitié sur le lit, posant ma tête sur sa poitrine, tournée vers son sein, laissant mon souffle chaud le chatouiller régulièrement. J’étais bien, j’étais prête à m’endormir ici, et une main – celle qui ne resterait pas coincée et qui ne finirait pas engourdie – vint se poser sur la peau sous son sein droit. Je venais d’y remarquer une marque scintillante comme les autres, mais j’avais la certitude qu’elle n’avait jamais été là, et mon pouce décida que c’était l’endroit qui méritait le plus ses caresses. Des caresses qui cessèrent bien vite, car le dernier effort que j’avais fait pour trouver cette position idéale allait être le dernier effort tout court au moins jusqu’à mon réveil, quelques heures plus tard.

***

Quelques coups furent frappés à la porte et la voix de Tadeo s’éleva. « Prêtresse Lucrétia ? Mestre Gamelin ne travaillait pas mais j’ai réussi à le retrouver, et j’ai tout ce dont vous aviez besoin. » Il attendit, nerveusement, mais n’eut pas de réponse, alors que je murmurais son nom de façon interrogative, d’une voix encore toute ensommeillée. Je ne savais pas où j’étais, je savais simplement que c’était confortable, et je n’avais pas l’intention de lui répondre tout de suite. Mais lui s’impatienta devant le silence et tenta d’entrer, se heurtant à une porte qui ne s’ouvrirait pas sans clé, et la clé n’était pas de son côté de la porte. Il frappa plus fort, et un peu plus nerveux reprit la parole. « Prêtresse Lucrétia ? Je sais que je ne dois pas vous déranger pendant les soins mais je ne comprends pas, son état s’est empiré ? Pourquoi êtes vous encore enfermée là dedans ? Les soins durent depuis que je suis parti ? Dites moi que tout va bien… »

Prise de remords je lui répondis que tout allait bien, mais il ne sembla pas m’entendre à cause de la faiblesse de ma voix. Après un baiser déposé sur la peau de mon amante j’essayai de la secouer légèrement, sans savoir si elle avait entendu mon serviteur ou pas. « Il est venu nous empêcher de dormir, je vais avoir besoin de ton aide. » Je murmurai doucement.
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MessageSujet: Re: Une dévotion de circonstance [Lucrétia]   Une dévotion de circonstance [Lucrétia] - Page 2 I_icon_minitimeMar 10 Sep 2019 - 9:52


Lucrétia fut réveillée par les mots d’Aerianna. Elle grommela et repoussa lentement la jeune femme sur le côté, lui offrant l’oreiller en guise de support. Se frottant les yeux, elle bailla et s’assied sur le lit, l’esprit encore embrumé. Elle attrapa la robe et les chaussures et commença à se rhabiller. Tant pis pour le lit moelleux … elle dormirait bientôt dans le sien. La jeune femme réarrangea ses cheveux, mais laissa le ruban dans les mains d’Aerianna : un cadeau qu’elle pourrait conserver si d’aventure, elle souhaitait la revoir et repasser quelques heures avec elle.

Enfin prête, elle se leva et alla déverrouiller la porte pour rassurer Tadéo. Ce dernier avait à ses pieds les onguents dont elle avait besoin pour soulager les brûlures d’Aerianna. Elle lui sourit et tenta de le calmer.


« Ne vous inquiétez pas, elle va bien. J’ai dû la veiller quelques heures pour être sûre que son état n’empire pas et que les principales blessures ne se rouvrent pas. Elle dort pour l’instant, mais dans ses moments de lucidité, elle m’a confié ne pas vouloir qu’on touche à son oreille … Est-ce que vous savez pourquoi ? »

Elle ne laissa pas à Tadéo le temps de répondre qu’elle reprit :

« Mis à part son oreille, qui cicatrisera correctement, le reste de ses blessures profondes sont guéries. Elle est totalement hors de danger. En revanche pour ce qui est des brûlures, je vais vous laisser prendre le relais. Vous appliquerez ces baumes une fois par jour sur ses brûlures. La peau cicatrisera correctement, mais j’ai bien peur que cela lui laisse des marques. Si elle souhaite un jour réparer son oreille ou reconstituer la pigmentation de sa peau, n’hésitez pas à lui donner l’adresse du dispensaire … »

Ses explications terminée, Lucrétia se dit qu’elle ne pouvait décemment pas laisser en plan l’héritière qui lui avait donné tant de plaisir. Elle prit congé de Tadéo, lui expliquant qu’elle devait réveiller sa maîtresse pour lui expliquer la situation et referma la porte.

La haute-prêtresse revint vers le lit et s’assied. Elle caressa la joue d’Aerianna et déposa un baiser sur ses lèvres, avant de replacer le drap de soie sur son corps dénudé. Une pointe de tristesse l’envahit. Elle aurait souhaité rester auprès d’elle et la chérir jusqu’à sa guérison, mais elle ne pouvait plus retenir plus longtemps ses serviteurs.

« Princesse … C’est ici que nos chemins se séparent … »

Ses mains se perdirent sur la chevelure noire de l’héritière. Elle n’avait pas envie de partir, mais elle ne pouvait faire autrement. Sa main passa sur celle qui tenait le ruban bleu.

« Si jamais vous souhaitez me revoir pour soigner le reste de vos blessures, Tadéo sait où me trouver … Et si jamais vous désirez plus de moi … portez ce ruban autour de votre cou. »

Lucrétia déposa un dernier baiser sur les lèvres d’Aerianna et s’apprêta à se diriger vers la sortie.
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