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| Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] | |
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Auteur | Message |
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Naylia Sang-mêlé
Nombre de messages : 149 Âge : 34 Date d'inscription : 09/03/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mer 9 Avr 2008 - 12:15 | |
| La Douce s’éveilla, péniblement… Une souffrance languissante maintenait le moindre de ses muscles aussi raide que la roche sur laquelle reposait sa tête, tandis que sa bouche, pâteuse, tentait, mais en vain, de faire abstraction à ce gout amère et profondément abject qu’elle abritait. Ses yeux étaient maintenus fermés par sa seule volonté. Cependant, elle sentait là, face à elle, un souffle putride frapper sa nuque en une respiration rauque et rude.
Elle mit un certain temps à remettre ses idées en place. Un voile brumeux l’empêchait de discerner les faits avec clarté. Le sol, sous sa peau, était froid, et humide. Pourtant, elle se souvenait clairement s’être endormie au sein de la cité Drow, il y a de cela… Combien de temps..? Deux, trois heures… Peut être plus… La notion du temps lui échappait. Cependant, une chose était évidente : Le soleil n’était pas encore levé.
Il ne faisait là nul doute que l’on n’attendait qu’à ce que la demoiselle daigne ouvrir les yeux. Mais elle n’en fit rien… Pas immédiatement, en tous les cas, tandis qu’une douleur plus cuisante encore était l’œuvre des meurtrissures causées par une corde trop serrée autour de ses poignets, et de ses chevilles, qui maintenaient ses membres en une parfaite inutilité.
Finalement, cela sera un murmure grotesque, proche de son oreille, qui poussera Naylia à ouvrir les yeux, tandis qu’elle déposait bien malgré elle ses iris sur la personne qui prenait place à ses côtés. Bien que l’obscurité régnait en maître sur ce lieu, elle parvint tout de même, et à la perfection, à distinguer les traits grossiers de la créature qui avait l’audace, en cette situation, de lui adresser la moindre parole. Sa voix se voulait mielleuse, et chantante. Cependant, elle n’était que perfidie, fourberie.
- Ouvre, ouvre tes beaux yeux ma Douce, car je sais – oh oui, je le sais ! – que tu es éveillée…
La dite Douce aurait reconnu cette voix, aussi malsaine soit-elle, entre mille. L’on n’oubliait jamais ce genre de dialecte, ni même ce visage, que les ans n’avaient eu pour seul effet que d’enlaidir, là où d’autre aurait eu tendance à s’avantager. Cette proximité lui donnait mal au cœur, et il était certain que, si elle en avait eu l’occasion, elle aurait fort probablement arraché cette langue trop bien pendue. Néanmoins, il avait l’avantage, et malgré ses vains efforts pour délier les cordes, elle du se soumettre à l’idée qu’il conserverait cet avantage bien trop longtemps à son goût. Elle optera donc pour une simple réponse. Simple, mais fort peu chaleureuse.
- Lyme… Toujours au bon endroit, au bon moment… Que fais tu donc ici ? Il me semblait que le clan t’avait proscrit toute entrée en territoire Drow, afin de pallier à ta traitrise et à ta cupidité ? Cela est fort impressionnant de te voir aussi loin, seul, et toujours entier…
Naylia ne pu retenir un rire amer. Son ton était sarcastique, des plus hautain, et ne démontrant nulle note d’un quelconque respect envers celui qui l’avait sans nul doute emmenée ici, et la maintenait désormais sur sa prétendu domination.
- Il est vrai que ton père ne me le pardonnerait guère… Cependant, vois tu, celui ci aurait certes du mal à me faire quelconque sermon de l’endroit ou il repose désormais. Tu as délaissé ta propre famille pour venir t’aventurer en ces territoires, Naylia. A quoi donc t’attendais-tu ?
Lyme glissera sa main sur le visage de la Demoiselle, pour finir par jouer avec quelques unes de ses mèches, tirant une grimace à la jeune femme, qui encaissait en Silence la nouvelle. Cependant, elle ne semblait guère persuadée de la véracité des paroles du demi-drow, face à elle. Ainsi, elle ne démontrera nulle autre émotion, et ajoutera simplement.
- Idiot… Tu ignores beaucoup de choses… Cependant, sois certain que je t’arracherai moi-même le cœur, et le donnerai en offrande à tes deux chiens de gardes, avant que tu n’ai pu faire le moindre mouvement, envers moi-même, ou envers les miens.
Sa voix était redevenue sèche, et tranchante, installant un instant de Silence entre les deux jeunes gens. L’homme semblait soudainement peu sûr de lui, ce qui, inévitablement, tirera un sourire de satisfaction à la demoiselle : bien qu’elle fût en position de faiblesse, il continuait à la craindre… Quel lâche ! Suite à cette constatation, elle ajoutera, moqueuse, lui faisant ainsi part de ses déductions.
- … Bouh !
Et puis elle en viendra à rire, à rire comme jamais, tandis que l’être face à elle bouillait intérieurement, et autant l’avouer, extérieurement, cela n’était guère mieux, car, le voici qui en venait à attraper la dague qui reposait au niveau de la taille de la Douce. Il la prit fermement, et vint la déposer sur la gorge de cette dernière, se voulant menaçant. Cependant, sa main tremblait, et son geste était maladroit. Pour un Drow, cela était bien pitoyable…
- Tais-toi ! Tais-toi donc ou je te jure que tu le regretteras !
- Oh ? Vraiment ? Et bien, vas-y ! Enfonce cette lame, Lyme ! Enfonce là, et prouve-moi que tu n’es pas ce lâche que tu laisse paraître ! Vas-y ! Tu me fais honte… Je n’ai jamais compris comment mon père avait pu t’accepter parmi nous… Tu n’es qu’un bon à rien, et un traitre… Ami des humains, et traitre à son sang… Quelle ironie… Et ne fais donc pas cette tête ! Es tu donc persuadé que j’ignore que, durant la grossesse de ma Porteuse, et ce, jusqu’à sa mort, tu n’as cessé de la courtiser ? Oh, par pitié ! Laisse-moi rire ! As-tu pensé, le jour de son exécution, que ton geste pour la protéger serait des mieux placés ? Il ne t’a couté que la haine des autres, et ton rejet.
La jeune femme semblait beaucoup s’amuser à torturer mentalement la créature qui tentait de lui intimer une quelconque intimidation grâce à la propre lame de la Demoiselle, posée à même sa chaire. Cependant, de plus en plus, sa main tremblait, tandis qu’il tentait, malgré lui, de soutenir le regard de glace de sa victime, qui valait bien mille lames tranchantes. Se laisserait-il pour autant abattre ? Cela ne semblait guère être le cas. Bien au contraire, il semblait plus que jamais prêt à mettre fin aux jours de la jeune femme qui n’avait de cesse que de le tourmenter. Cependant, celle-ci semblait s’y attendre, et, malgré tout, souriait.
Finalement, il relèvera la lame. Non pour retirer toute menace. Simplement pour en dévier la trajectoire, et mieux l’enfoncer dans la poitrine de la demoiselle. Il ne la manquerait certes pas. Cependant, au moment ou le jeune homme élançait sa main, son geste fut arrêté net. Naylia, qui soutenait inlassablement le regard de Lyme, n’avait eu pour seule possibilité que d’observer impuissante une flèche s’enfoncer, droit dans le cœur de celui-ci, avant qu’il n’en vienne à s’effondrer sur le côté, laissant la lame retourner à sa propriétaire, celle-ci venant retomber sur sa poitrine, sans lui causer la moindre blessure.
Son « sauveur » viendra achever son travail en repoussant le corps du défunt de celui de Naylia, et viendra entamer les liens qui maintenaient cette dernière à même le sol, sans lui permettre le moindre mouvement, laissant tout le loisir à la Demoiselle d’entrevoir le jeune Drow ainsi mis en scène : il se voyait grand, fort bien sculpté, tandis que de longs cheveux retombaient sur son torse, nu. Ses traits étaient fins, durs, pourtant si doux lorsqu’ils se posaient sur la jeune femme. A bien y réfléchir, il ressemblait curieusement à la Douce.
- Nay’… Comment te portes-tu ? Père était inquiet, je te ramène chez nous…
Achevant de libérer la jeune femme, l’homme qui venait de prendre la parole aidera celle-ci à se relever, prenant mille précautions pour que le corps encore endoloris de la demi-drow ne souffre guère plus que de raison. Une fois debout, celle-ci prendra à son tour la parole, répondant calmement à son nouvel interlocuteur.
- Je vais bien, mon frère… Cependant, je ne peux rentrer… Et ne le ferai pas même si père lui-même venait nous chercher…
Sous le coup de la surprise, l’homme lâchera la Douce, celle-ci manquant ainsi de retomber au sol sous la douleur. Cependant, elle se maintiendra droite, effectuant quelques mouvements légers afin de se dégourdir les membres, et faire disparaître, peu à peu, cette douleur lancinante. Elle ne fera nul procès du geste de son frère, se contentant de soutenir fièrement son regard. Il ne tarderait pas à comprendre que sa décision était prise depuis déjà plusieurs années, et que nul ne lui ferai démordre de cela. Néanmoins, il insistera quelques instants.
- Je ne peux rester… Père est souffrant, et me fait réclamer… Il « nous » fait réclamer ! Naylia, ta vie est là bas, depuis toujours, tu le sais. Tu as accepté le rôle qui a été fait tien. Si père décède, tu as le devoir de succéder à ses devoirs. Tu en as fais le serment.
- Père se portera bien, d’ici peu, sois en certain. Je reviendrai en temps voulu et ne trahirai pas. Cependant, et en attendant, j’ai fort à faire, et ne peux me permettre de m’en aller de ces terres. Je te remercie de ton intervention, qui, je dois l’avouer, fut au parfait instant… Cependant, je ne reviendrai pas sur ma décision. Vas donc, et attends mon retour…
- Bien… Mais n’oublie pas ta promesse, Nay’… Si j’ai pu te protéger de Lyme, je ne pourrai rien pour toi si les nôtres se retournent contre ta propre personne… Et tu le sais.
- N’aie crainte. Je me ferais un malin plaisir à venir prendre la place de père lorsque le temps l’aura décidé ainsi… Mais pour le moment, dépêche-toi de t’en aller. Je m’occupe de nôtre ami… Je lui ai fais une promesse que je tiens à tenir…
Une sourire malsain et pourtant emplis de suffisance prendra place sur les lèvres de la Douce tandis qu’elle attrapait sa lame, qui désormais, ayant glissé à terre, gisait à même le sol. Finalement, elle se désintéressera de son frère, qui, sans plus de procès, effectuera un tour sur lui-même et reviendra sur ses pas, sans hâte, et, les mains vides.
Jusqu’alors, la jeune femme n’avait guère pris le temps d’examiner les lieux autour d’elle… Le marais… Quelle idée de l’avoir emmenée ici, en plein cœur du territoire Drow… Elle doutait fort que ces derniers apprécient la présence d’un traitre en ces lieux… Aussi, le défunt aurait certes du s’estimer heureux d’avoir eu l’honneur de mourir aussi simplement… Aussi rapidement… Bien trop rapidement au goût de la Douce… Finalement, penchée au dessus du corps inerte, elle crachera quelques paroles.
- Plus aucun intérêt…
Et puis elle se redressera, de désintéressant du cadavre, à son tour, revenant à ses observations… Son corps était toujours endoloris, cependant, beaucoup moins, et un peu de marche lui ferait le plus grand bien… Elle en vint à poser ses iris sur ses poignets, meurtris, puis sur ses bras, écorchés. Soupirant, elle haussera les sourcils, et enjambera le corps, cherchant avec attention le chemin approprié à son retour.
Dernière édition par Naylia le Jeu 24 Avr 2008 - 13:56, édité 1 fois |
| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mer 9 Avr 2008 - 14:47 | |
| Ancien Perso Joué : Ithil Galad
Mon voyage m’avait mené dans cet endroit aux odeurs nauséabondes, je ne sais plus comment je m’y suis retrouvé mais en tout cas, j’y suis. Mon voyage vers le pays drow était compromit, ou je me trouvais ? Je ne le savais pas, ces marécages étaient un vrai labyrinthe pour moi qui ne connaissait pas vraiment grand-chose au monde, je ne suis qu’un enfant à la découverte d’un monde dont je ne connais quasiment rien. J’ai passé ma vie dans un petit château entouré de bonnes qui se pliaient à mes caprices mais finalement j’avais décidé de quitter ce foyer si chaleureux pour l’aventure et les forêts. Je ne regrette point ce choix qui m’a complètement métamorphosé, je me repose sur moi-même à présent, me préparant à manger de mes mains, dormant à même le sol. Une révélation pour moi-même, je sais maintenant que je suis capable de vivre sans l’aide de personne.
Cela fait plus de trois jours que je suis tombé dans ces marécages et j’ai du apprendre à puiser de l’eau sous terre grâce à ma magie qui c’est considérablement amplifiée depuis mon départ, mes rencontres m’ont apprises beaucoup de choses sur cette magies qui m’étaient encore inconnue. Des choses que je ne comprenait pas ce sont éclaircis et d’autres ce sont encore plus obscurcies, des questions demeurent mais un jour j’en suis sur, je réussirais à trouver des solutions. Ce monde est vaste et je suis sur que des personnes seront en mesure de répondre à toutes mes questions si futiles soient elles !
Marchant toujours dans la même direction, j’aperçu quelque chose ce détacher du paysage figé des marais, cette chose n’était autre qu’une personne, enfin plutôt deux, l’une était portée par l’autre, intrigué et curieux de rencontrer quelqu’un dans un endroit aussi solitaire. De loin, je suivais ces silhouettes obscures, étaient ce des Drows ? Qui sait ! Finalement, quelques mètres plus loin, les deux personnes s’arrêtèrent et durant quelques minutes ils discutèrent, j’étais trop loin pour pouvoir entendre mais d’où je me trouvais, je pouvais voir une autre personne arriver du nord, celle-ci portait un arc et s’en servit dès que les deux autres personnes furent à porter. La personne qui se trouvait debout tomba, sous le choc, je m’aplatis au sol pour ne pas me faire remarquer, bizarrement le sol était dur et non boueux, de loin, je regardais la scène, toujours aucuns sons de la conversation ne me parvenait, mais, finalement, l’homme à l’arc partit laissant le mort et l’autre personne seule. Que ce passait il ? Je n’en savais rien, mais ma curiosité était trop grande et je me remis sur pied et descendit une petite colline, pour aller retrouver la personne qui semblait scruter l’horizon.
[HJ: Désolé de la maigre réponse mais je n'ai pas le temps, je me rattrape au prochain post ] |
| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mer 9 Avr 2008 - 15:37 | |
| …) Et puis elle se redressera, de désintéressant du cadavre, à son tour, revenant à ses observations… Son corps était toujours endoloris, cependant, beaucoup moins, et un peu de marche lui ferait le plus grand bien… Elle en vint à poser ses iris sur ses poignets, meurtris, puis sur ses bras, écorchés. Soupirant, elle haussera les sourcils, et enjambera le corps, cherchant avec attention le chemin approprié à son retour. (…
Cependant, après quelques instants, elle finira par abandonner ses observation, et marchera simplement vers le Nord, sans autres procès. Ses pas étaient lents, et ses iris guettaient sans cesse la moindre faille en ce sol humide. C’est que, en cet état, il ne lui en faudrait que peu pour qu’elle ne s’effondre à nouveau, à même le sol. Néanmoins, elle ne tombera nullement, et, peu à peu, ses mouvements se firent plus assurés, au même rythme que ses muscles cessaient de la torturer.
Soudainement, elle en vint à s’arrêter. Elle n’était plus seule… A dire vrai, l’avait-elle déjà été ? Non… Pas en cette nuit, en tous les cas… Tout d’abord Lyme, qui l’avait emmenée en ce lieu dit, puis son frère, qui l’avait aidé à se sortir de cette situation, et, désormais, cet être qui semblait l’observer avec une attention non dissimulée. Néanmoins, elle ne lui accordera pas immédiatement totale attention, tandis qu’elle refermait ses doigts sur sa lame. Elle ne rêvait ainsi donc que de cela… Parachever de se dégourdir… Serait-ce donc ce nouveau protagoniste qui en ferait les frais ? Allez savoir… Seule leur rencontre accorderait une réponse à cette question… Mais était-elle finalement simplement disposée à ce que s’effectue cette rencontre ?
La réponse aura tôt lieu d’être découverte, tandis que, premièrement, sa tête effectuait un léger mouvement sur le côté… Deuxièmement, la voici qui effectuait un demi tour sur elle-même, ses iris se braquant droit devant elle. C’est ainsi qu’elle pourra avec aisance observer l’être se mouvoir, en sa direction, il ne faisait nul doute. Cependant, la Douce n’effectuera pas le moindre mouvement en supplément, se contentant d’observer ce nouveau protagoniste s’approcher sans la moindre méfiance apparente.
Comme si elle cherchait à le dissuader d’approcher, elle finira par s’avancer à nouveau vers le cadavre du Drow, qui, quelques instants plus tôt, portait la demoiselle sous sa « domination ». Là, elle s’immobilisera une nouvelle fois, parfaitement muette, tandis que l’être semblait bien décidé à continuer son avancée.
Elle décidera alors d’étudier avec attention son probable futur interlocuteur… Si, toutefois, elle lui laissait l’occasion de s’exprimer… Peu à peu, sa silhouette se dessinait avec plus de précision… A cette distance, elle n’aurait certes pas donné son âme au Malin quant à ses origines… Il semblait humain, et pourtant, quelque chose n’allait pas… Au plus il s’approchait, et au plus cette impression s’accentuait… Son teint était pâle, ses iris, cependant, n’étaient ni bruns, ni bleu, ni verts, ni aucune de ces couleurs propres à l’espèce humaine… D’autre part, il semblait errer en ce lieu sans la moindre crainte…
En allant à ses propres déductions, elle finira par esquisser un sourire. Ainsi donc, cet être, également, était un demi-drow… Cette fois ci, elle était prête à en vendre son âme, et nul ne l’en ferait démordre. Loin de se détendre pour autant, elle l’attendra cependant plus docilement. Cependant, il était clair, aux yeux de la Douce, que ce nouveau venu avait plutôt intérêt à posséder du caractère et de l’assurance s’il ne tenait pas à ce que les présentations ne s’enveniment sans hâte. Elle n’était pas d’humeur aux douces paroles, et trouvait que cela sonnait particulièrement faux aux oreilles des Drows. Cela était une fâcheuse caractéristique des humains, cherchant à sympathiser.
Enfin, qu’importe… Il ne tarderait certainement pas à parvenir à sa rencontre, et la jeune femme murmurait quelques paroles incompréhensibles, plus pour elle-même, tandis qu’elle haussait légèrement les sourcils, retournant bien vite en son mutisme. Durant cette attente, la Douce ne trouvera certes rien d’autre à faire que de retirer la flèche du corps du demi-drow gisant à ses pieds, et entamera son étude. Une si belle flèche n’avait rien à faire en ce corps. Celui d’un traitre. Elle l’a rendrait, peut être, à son propriétaire, en heure et en temps voulu… Mais en attendant…
Essuyant la flèche sur un pan d’habit du cadavre, elle laissera le sang de ce dernier s’écouler désormais paisiblement, et portera la flèche ainsi nettoyée à sa taille, où elle la laisserait reposer jusqu’à son retour au sein de la cité. C’était, à dire vrai, l’endroit le plus sûr, car, bien sot celui qui tenterait de voler la Demoiselle.
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mer 9 Avr 2008 - 18:47 | |
| La distance que me séparé de cet inconnu était plus longue que prévu, moi qui penser pourvoir distinguer la personne mais non, la colline donnait un effet d’avancement plutôt conséquent. Plus je m’approchais, plus je distinguais cette silhouette, celle-ci était revenue sur ses pats à côté du corps sans vie. Avec surprise, je constatai que la peau de cet inconnu était sombre ! Comme celle des drows ! Mon sang bouillonna dans mes veines rien qu’à l’idée de rencontré l’un de mes frères, que lui dire, que faire ? Moi qui ai été élevé par des humains je ne savais rien des coutumes des drows … Je marchais un peu plus vite, mes pats étant dictés par ma personnalité de drow, enfin, enfin j’allais rencontrer un drow ! Quoi qu’il en soit, plus j’approchais plus je constatais que cet inconnu était une femme ! Et oui, ces cheveux, ces courbes, tous ces traits me mirent la puce à l’oreille.
Plus j’approchais, plus je sentais son regard perçant sur moi, elle devait me surveiller, c’est vrai que ma tactique d’approche était un peu brutale mais mon sang n’en pouvait plus. Etant à quelques mètres, je ralentis le pat, regardant à la fois la drow ainsi que le drow mort au sol, a bien y regarder, il avait dut être transpercé par une flèche, celle-ci ce trouvait attachée à la ceinture de l’inconnue qui avait survécue. Cette flèche devait appartenir à la personne qui était partie un peu plus tôt, mais que c’était il donc passé ici ? Des questions fusaient dans tout mon esprit mais très vite, je les fis taire pour me concentrer sur cette personne que je ne connaissais pas du tout, mon empressement pourrait causer ma perte, il fallait que je me calme et que j’étudie la situation. Elle portait des armes tranchantes ce qui voulait dire qu’elle savait se battre. Il fallait que je fasse donc attention à elle. Une main sur la crosse de mon sabre, je pris mon courage à deux mains et j’ouvris m’a bouche.
« Quel plaisir de rencontrer quelqu’un dans cet endroit, moi qui me croyais seul … »
Mon regard passa de ses yeux au corps sans vie de l’autre individu, apparemment, la flèche l’avait transpercé dans le dos, une mort pas vraiment digne d’un combattant, le sang coulait sur le sol mais celui-ci ne semblait pas capable d’absorber le liquide rouge.
« Qu’elle mort pitoyable, une flèche dans le dos »
Un dernier regard vers ce mort et je retourne toute mon attention sur la jeune drow devant moi.
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| | | Naylia Sang-mêlé
Nombre de messages : 149 Âge : 34 Date d'inscription : 09/03/2008
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Jeu 10 Avr 2008 - 7:24 | |
| Finalement, le nouveau venu parvenait enfin à sa rencontre, cessant son avancée. Le visage de la Douce était froid, impassible, et ne laissant transparaitre nulle émotion. Elle se tenait droite, fière, sans doute, et soutenait le regard de celui qu’elle avait visiblement admis comme étant un demi-drow. En conséquent, elle l’avait admis comme possédant le loisir de circuler en ces lieux avec pareille assurance. Cependant, elle restera à l’affut du moindre signe démontrant une quelconque faiblesse en cette dite assurance.
Quant à savoir si, aux yeux de cette Demoiselle et en cet instant, le nouveau protagoniste était des bienvenus, rien ne laissait transparaître réponse à cette question, et probablement devrait-il soustraire cette interrogation par lui-même. Cependant, sans doute était-ce là bon signe que la jeune femme semblait parfaitement calme, à ce stade de la rencontre… Peut être trop, même, tandis qu’il en venait désormais et sans plus de procès à prendre la parole, s’adressant inévitablement à la seule personne en ces lieux capable de lui apporter quelconque attention.
« Quel plaisir de rencontrer quelqu’un dans cet endroit, moi qui me croyais seul … »
Le regard de l’homme qui venait de prendre la parole oscillait entre le corps de la demoiselle, et celui du défunt. Il semblait étudier ce dernier, tout d’abord brièvement. Sans prendre grande note de ce fait, elle répondra simplement, d’une voix posée, douce, mais ne démontrant nulle point de sympathie. Cependant, il semblait qu’il avait acquis la décision de prendre les devants, et cela la satisfaisait… Mais pour combien de temps encore ?
« Se croire seul en un lieu si vaste est bien le plus sûr moyen de se faire tuer, soyez en certain. »
Elle désignera d’un bref signe de tête celui qui reposait désormais à ses pieds, tout comme si cela illustrait déjà fort bien la situation. Et en effet, quoi de mieux pour appuyer cette thèse ! Peut être ce vieux Lyme serait-il toujours en vie, s’il s’était montré un peu plus prudent… Ou peut être pas… Quoiqu’il en soit, la Douce en viendra à esquisser un faible sourire à ce songe, tandis que le nouveau venu semblait porter grand intérêt au défunt à ses pieds.
Néanmoins, en toute cette scène, il fut étrange que son nouvel interlocuteur n’ai guère fait de procès quant au décès de l’un de leurs. Il était évident que, de l’endroit ou la Demoiselle l’avait aperçu en train d’approcher, il n’avait certainement pas pu suivre tous les évènements, et, de surcroit, nullement entendre les échanges de conversation effectués ! Comment donc pouvait-il rester si calme, et accorder sa confiance à celle qui semblait au plus au point se contenter de la mort de celui qui gisait inerte à ses pieds, et qui achevait de se vider de son fluide vital ?
Néanmoins, et sans provoquer grande surprise au sein de la Douce, il reprendra la parole, ajoutant simplement ces quelques mots, qui, lâchés, auront pour seul effet que de faire hausser les sourcils de la jeune femme, qui fixait avec attention le demi-drow.
« Qu’elle mort pitoyable, une flèche dans le dos »
Effectivement, le mot était fort bien approprié… « Pitoyable »… Seule son utilisation fut maladroite : ce n’était certainement pas la façon dont il était mort, qui était « pitoyable », mais bel et bien la raison pour laquelle il fut mort… Et autant aller au bout des choses : le personnage en lui-même, avant – et après – son décès, n’était autre que des plus grotesques et « pitoyable ». Ainsi, suite à cette constatation, elle répondra simplement.
« Une mort digne de ce qu’il fut : un traitre, et un lâche. Quoi de plus naturel, en ce cas ? Auriez-vous souhaité que ce sot décède plus dignement ? Désirez-vous racheter sa mort ? »
Elle souriait doucement, tout en accentuant la fin de sa phrase. Son ton était calme, mielleux, voir un tant soit peu moqueur. Cependant, cela était dans sa nature, et s’en formaliser aurait été fort malhabile et pure perte de temps. Ainsi, cela sera un regard inquisiteur qui se portera sur le demi-drow, si iris de diamant se jouant des reflets de la lune.
Finalement, elle finira par effectuer quelques pas sur le côté. Autant l’avouer, ses membres la faisaient toujours souffrir. Cependant, elle ne semblera éprouver nul mal à se prêter à ce petit jeu, bien au contraire, entament un demi cercle autour du jeune Drow, délaissant à sa place, et désormais, le corps sans vie. Ainsi, elle ne pourra que mieux observer en ses moindres détails celui qui avait eut l’audace de venir s’adresser à elle sans la moindre gène ni la moindre retenue.
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| | | Andy Asa
Humain
Nombre de messages : 102 Âge : 35 Date d'inscription : 04/04/2008
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 11 Avr 2008 - 9:02 | |
| La drow qui se tenait devant moi restait impassible, ne laissant transparaître aucunes émotions ce qui m’empêchais quelque peut de voir à qui j’étais en train de parler, mais cette froideur me prouvait bien qu’il n’allait pas être facile de discuter avec elle malgré mon éducation humaine qui consiste à parler aux gens et non à s’affronter. Je sentais ses yeux me fixer, me jugeait elle rien qu’à mon apparence ? Bien que je sois un demi drow, ma peau n’est pas vraiment foncée, j’ai hérité ça de ma mère humaine et qui elle aussi avait le teint pâle. Mes bras croisés, je regardais mon interlocutrice qui enfin se décida à me répondre.
« Se croire seul en un lieu si vaste est bien le plus sûr moyen de se faire tuer, soyez en certain. »
Souriante, elle me montra le corps du défunt étalé sur le sol se vidant de son sang. Je ne connaissais pas cette région mais cet exemple me montrait bien que je n’étais pas vraiment en sécurité en ces lieux malsains. C’est vrai que cet endroit ne n’inspirait pas vraiment confiance mais maintenant, une fois la mort de ce drow, je ne me sentais plus à mes aises. Craignant que la personne avec son arc ne revienne, je fis appel à ma magie pour scruter les alentours, bien que ce sort soit faible de portée, il m’était très utile. Après une légère inspection, je découvrit que cet individu n’était plus la, il avait complètement disparu. Il avait du courir ou bien il savait se dissimuler magiquement enfin bref, je reviens à ma conversation avec l’inconnu.
« Les marais ne sont pas des endroits propices à des ballades nocturnes, mais vous avez raisons, me croire seul aurait put causer ma perte »
J’abordais un sourire forcé, ma bêtise aurait put me faire prendre une flèche en plein cœur si mon chemin avait croisé celui de l’inconnu à l’arc. Mais ma bonne étoile ma indiquait un tout autre chemin et un autre point de vue, quoi qu’il en soit, dorénavant, j’allais être plus concentré à ce qui m’entoure, laissant mes sens magiques me guider et me prévenir. Des créatures étaient déjà en train de grignoter le corps du défunt, ces marais étaient vraiment peuplé de créatures repoussantes, pour le moment, je n’étais tombé que sur des petites, j’espérais ne pas en croiser des grosses bien qu’elle ne pourrait pas me toucher.
Le mot pitoyable parut intéressée la personne en face de moi, avait il trouvait un quelconque indice sur le défunt ?
« Une mort digne de ce qu’il fut : un traître, et un lâche. Quoi de plus naturel, en ce cas ? Auriez-vous souhaité que ce sot décède plus dignement ? Désirez-vous racheter sa mort ? »
Touché, cette personne était donc quelqu’un de méprisable. Les mots de la demoiselle me firent aborder un léger sourire d’amusement sur mon visage pâle, il n’avait rien à faire de cette personne et encore moins de racheter sa mort. Il avait vécu et il était mort maintenant, ce qu’il avait fait ne m’intéressait nullement car il ne pourrait rien m’apporter.
« Les morts sont inutiles, ce qu’il a fait n’intéresse nullement, alors racheter sa mort ne m’est d’aucune utilité. De plus, d’après votre description, il méritait la mort, pourquoi ? Je ne sais pas et je n’en ais rien à faire, ce ne sont point mes affaires. »
La drow me laissa mieux voir le corps du défunt et elle commença à marcher, décrivant un demi cercle, me préparait elle un coup en traite ? Je ne le pensais pas non, sinon elle aurait eu d’autres occasions comme quand j’utilisais un sort. Non, elle se contentait juste de voir à qui elle avait à faire. Un petit sourire était dessiné sur son visage foncé. Finalement, je repris la parole avant elle.
« Suis-je en présence d’une Drow Mademoiselle ? »
La question me brûlait les lèvres, son physique était clairement celui d’un drow, j’avais lu ça dans un livre, je bouillonnais de questions mais je préférais ne rien dire, gardant le silence laissant la demoiselle me regardait sous tous les angles. |
| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 11 Avr 2008 - 12:19 | |
| Tandis qu’ils palabraient, les réactions du demi-drow variaient inévitablement : tantôt sûr de lui, tantôt craintif et réaliste face à ce qui l’entourait. Cependant, elle ne fit nulle remarque quant à ce fait. Il répondait, sans ciller, et cela la contentait amplement. Soudainement, en ce second état, il semblera clairement faire preuve d’une légère absence, dont l’origine n’échappera pas à la Douce, qui l’observera avec attention. Etait-il donc si nerveux que cela ?
Naylia portera ses iris vers la direction en laquelle toute l’attention du demi-drow était portée. Comprenant soudainement ce qu’il se passait, elle glissera discrètement ses doigts le long de la flèche reposant à sa taille. Ainsi, il redoutait que son frère ne lui réserve le même sort… Cela sera un bref sourire amusé qui glissera sur son visage tandis qu’elle affirmait calmement.
« Inutile de perdre de l’énergie en vaine recherches… Il ne reviendra pas… Et tant bien même il revenait, affirmer sa présence ne vous serait d’aucune aide… Cependant, je maintiens ce fait qui semble en mesure de vous rassurer quelque peu : il s’en est allé. »
Suite à cela, il en vint à affirmer son erreur, et Naylia se contentera d’hocher simplement la tête, n’ajoutant rien de plus. Elle continuait à étudier avec attention son interlocuteur, et nullement sur son simple physique, mais plutôt sur ses mouvements, ses réactions, et ce, jusqu’au plus petit geste maladroit. Rien ne lui échappait. Cet examen pouvait ainsi se montrer oppressant, voir étouffant. Mais que pouvait-il faire contre cela ?
Enchaînant, il continuait à répondre à la Douce, sans plus lui laisser la moindre occasion de s’exprimer. Cependant, elle n’en fit nul procès, jusqu’à ce que, enfin, il n’en vienne à lui poser la question qui semblait lui brûler les lèvres depuis le début de leur rencontre, et qui semblera quelque peu déconcerter la jeune femme, au-delà de l’amusement clairement démontré par son faible sourire.
« Suis-je en présence d’une Drow, Mademoiselle ? »
La dite Demoiselle haussera les sourcils suite à cette interrogation, des plus naïves et innocentes. Elle en viendra également à cesser son petit manège, s’immobilisant prestement, après avoir pris grand soin de se rapprocher du jeune homme, et de s’être placée en face de lui, de telle sorte qu’une douce odeur viendra éveiller ses sens, malgré l’atmosphère ambiant. Ainsi donc, ce jeune demi-drow ignorait parfaitement l’appartenance de la Douce à cette même race… Quelle ironie… D’où donc pouvait-il provenir, pour se montrer aussi ignorant ? Là se posait la question… Cependant, ces quelques paroles furent tout autres.
« Je m’étonne au plus au point de vous savoir toujours en vie tandis que vous ne semblez pas même en mesure d’affirmer l’appartenance d’un être à l’un des vôtres… A qui donc m’associeriez-vous en ce fait ? Un humain ? Un elfe ? Oh ! Un curieux mélange entre ces deux espèces peut être bien… »
A nouveau, cela sera un léger sourire moqueur qui se dessinera sur les lèvres de la Douce. Son visage était fin, sa silhouette dessinée à la perfection en courbes élégantes et attrayantes. Son teint, bien que plus clair que la normale des Drow, était tout de même sa claire appartenance et son lien de parenté avec cette espèce. Nul doute n’était envisageable.
« Je vous ai attentivement observé… Votre assurance en ce lieu… A moins que vous ignoriez parfaitement le lieu ou vous vous trouvez actuellement - cependant, permettez-moi d’en douter -, je suppose que vous n’être pas sans connaître vos origines… Et pourtant, vous semblez ignorer nombre de choses, et votre dite assurance semble posséder quelques failles et limites… Auriez-vous donc vécu jusqu’alors sous l’influence de votre parent humain ? Hmm… »
Bien que la Demoiselle s’adressait clairement à lui, elle semblait pourtant porter ses questions et réflexions à sa propre personne, n’attendant visiblement nulle réponse, car elle enchaînera simplement, tout en se détournant, et en effectuant quelques pas plus en avant, éloignant ainsi de son interlocuteur l’oppression provoquée par la proximité de la Douce.
« Peu importe, inutile de palabrer en ces lieux. Venez donc, si cela vous chante. »
Et une nouvelle fois, son ton était redevenu neutre, et impassible. S’il souhaitait la suivre et continuer cet échange, il aurait tout intérêt que son choix soit rapide, car elle ne semblait guère décidée à l’attendre. A dire vrai, elle semblait d’ores et déjà avoir fait totale abstraction de sa présence, tandis qu’elle reprenait sa route vers le nord. Probablement ne lui accorderait-elle pas plus d’importance s’il restait fermement sur place.
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 11 Avr 2008 - 13:07 | |
| Pourquoi cette impression de faiblesse, de crainte, mon assurance s’était volatilisée je ne sais ou, cette femme m’avait totalement mis dans le doute, mes paroles étaient maladroites et manquaient de tacts. Mes gestes trahissaient ma pensée, toute mon éducation avait pour ainsi dire disparut, envolé, serait ce ma crainte de perdre la vie ? Pourtant, jusqu’à présent, je n’avais jamais eu ce sentiment de faiblesse, peu être était ce à cause de la présence de ce cadavre à proximité de moi. Pour me « rassurer », mon interlocutrice m’assura que l’homme à l’arc qui avait transpercé de sa flèche le défunt ne reviendrait pas, pourquoi en était elle aussi sur ? Je n’en savais rien mais si j’avais put entendre les paroles qu’ils s’étaient échangés un peu plus tôt j’aurais eu un élément de réponse. Mon cœur s’apaisa et peu à peu je reprenais confiance en moi.
« Je m’étonne au plus au point de vous savoir toujours en vie tandis que vous ne semblez pas même en mesure d’affirmer l’appartenance d’un être à l’un des vôtres… A qui donc m’associeriez-vous en ce fait ? Un humain ? Un elfe ? Oh ! Un curieux mélange entre ces deux espèces peut être bien… »
Effectivement, ma question avait été très mal posé, je m’y été pris comme un homme sans éducations. Ma question été tout simplement pitoyable, comme si je traitais la personne qui été en face de moi, qu’est ce qui m’avait pris de dire pareille chose. Sa réponse me vint droit au cœur, son sourire moqueur me blessa mais ayant repris mes esprits, rien ne vint indiquer à la femme que j’avais été blessé par sa phrase. Je me contentais de la regarder, droit dans les yeux lui prouvant que je n’étais pas quelqu’un qui fuyais du regard les gens. Pendant qu’elle parlait, elle s’était rapprochée de moi, elle était maintenant à quelques centimètres de mon corps, de la, je pouvais sentir une odeur, son odeur, elle m’était particulière car moi-même je sentais cette odeur la bien que quelques notes variées entre elle et moi. Etait ce une caractéristique des drow ? Enfin bref, la drow continua à parler, cette fois ci s’était elle qui mené la danse. Elle me dit que ma soit disante confiance avait des limites, c’est vrai, j’avais eu un moment de faiblesse face à elle mais ce sera la première et la dernière fois, j’avais complètement reprit mes esprits. Elle lui demanda si il avait été éduqué par un humain, mais elle posa cette question sans grand intérêt, enfin, formulé et dite de la sorte ça me faisait cette effet. Sans plus tarder, elle partit en direction du nord, la ou je me dirigeais avant de l’avoir rencontrée, elle me proposa de la suivre si ça me plaisais, sans attendre de réponse, elle partie en marchant, ne se retournant pas pour savoir si je la suivais. Après une longue inspiration et expiration, je me mis moi aussi à marcher, elle devait se diriger vers une ville alors pourquoi ne pas la suivre. En quelques enjambée je l’avais rattrapée, laissant quelques mètres entre nous deux.
« Vous aviez raison, j’ai reçu une éducation humaine durant mon enfance, mais aujourd’hui, je suis à la recherche de mon père et de mes origines, je ne sais pas grand-chose voir rien du tout sur la culture Drow mais je suis curieux de nature. »
Une légère pose pour réfléchir à la suite de ma phrase et laissant mon interlocutrice assimiler ma phrase et je continu de plus belle.
« Ou nous dirigeons nous Mademoiselle ? »
La nuit se faisait de plus en plus noir, je n’étais pas fatigué mais boire un verre dans une taverne ne me déplaisait pas le moins du monde. |
| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Dim 13 Avr 2008 - 14:17 | |
| De temps à autre, un sourire effleurait les lèvres de la Douce. Son interlocuteur soutenait son regard, sans jamais ciller. Appréciant cet effort, elle lui accordera un moment de répit, jetant un œil autour d’elle, cependant, sans guère de réelle attention. Elle visait juste, sans jamais montrer la moindre marque de compassion, ni même la moindre marque de relâchement. Et elle n’en attendait pas moins de la part de son interlocuteur. Elle l’écoutait, et, bien que semblant distraite, elle enregistrait ses moindres paroles…
Ainsi, il venait bel et bien de sortir de son éducation humaine, et son « second côté » le portait à curiosité… A tel point, qu’il s’était rendu en territoire Drow… Quelle idée… Mais enfin. Peut importait, car, elle ne s’intéressait guère plus que cela à son passé humain. Finalement, il en vint à énoncer la quête de son père et de ses origines. Il était donc à ce point privé de toute trace de sa parentalité avec les drow ?
« Ou nous dirigeons nous Mademoiselle ? »
A cette question, la jeune femme cessera son avancée… Elle posera ses iris alentour, cherchant visiblement quelque chose, au sein de la pénombre des marais. Néanmoins, rien ne bougeait… Tout était si calme… Peut être trop, allez donc savoir. A dire vrai, était ce finalement cette question qui l’avait ainsi poussé à agir ? La réponse à sa question aura tôt lieu de se présenter, tandis qu’un faible bruit retentissait non loin. Sans même prendre garde au demi-drow, elle s’élancera en direction de ce bruit, disparaissant bien vite à la vue de son compagnon.
Les minutes passèrent, sans que rien ne se produise. Le Silence régnait à nouveau. Soudainement, un éclat de voix, puis voici la jeune femme qui revenait, maintenant fermement contre elle une autre silhouette, à laquelle elle semblait murmurer quelques mots. Il était difficile de distinguer quoi que ce soit pour une personne n’étant pas habituée à cette pénombre, cependant, les échanges étaient plus ou moins audibles. Finalement, elle parvint à distance raisonnable, et la scène se dessinait ainsi parfaitement aux yeux du jeune homme : Naylia, semblait quelque peu peiner à maintenir en place une silhouette masculine, à la peau plus ou moins sombre. L’un des bras de cette dernière était maintenu en son dos par la Douce, tirant une grimace au nouveau protagoniste. La voix de la Demoiselle parviendra aux oreilles du demi-drow, parfaitement audible.
« Il aurait effectivement été fort surprenant que tu ne te trouves en ces lieux tandis que Lyme ne s’y trouvait… Cesse donc de t’agiter ! »
Elle portera une pression sur l’arrière des genoux de l’homme afin de le pousser à s’agenouiller, en un nouveau gémissement. Par la suite, et tout en maintenant sa prise, tel un chasseur se jouant de sa proie, elle lèvera les yeux vers son précédent interlocuteur. Son visage était neutre, quoique, quelque peu amusé. Elle observait avec attention les réactions de ce jeune demi-drow. Elle ignorait s’il était capable de s’intégrer parfaitement en ces lieux, et en cette cité, et elle n’avait nullement l’envie de perdre son temps avec un drow trop longtemps corrompu par les humains. S’il répondait à ses attentes, elle l’aiderait. A l’inverse de cette situation, elle le laisserait sur place. Sans plus.
« Montres moi ce que tu vaux… »
Sur ce, elle se penchera à nouveau à l’oreille de sa proie, et lui murmurera quelques mots, inaudibles au jeune demi-drow, et relâchera sa prise, effectuant quelques pas sur le côté, dans le seul but de ne pouvoir que mieux observer la scène. L’homme, qui aurait eut le loisir ainsi de s’en prendre à la jeune femme qui l’avait jusque là maintenu immobile, n’en fit rien. Il semblait redouter quelque chose… Certainement après les quelques murmures qui lui furent adressés. Quoiqu’il en soit, il en vint à attraper une fine dague, et portera son attention sur Ithil. C’est à lui qu’il s’en prendrait, rapidement, malgré le manque de raison apparente.
Bien que la Douce semblait clairement livrer le demi-drow à cet être qui ne semblait désormais que quérir sa mort - afin de ne pouvoir que mieux s’en prendre à Naylia par la suite et se venger, d’un affront dont il était lui seul la cause - un coup d’œil en sa direction aurait suffit à constater qu’elle était prête à intervenir si son compagnon ne prenait pas rapidement le dessus. Son adversaire était frêle, et ses aptitudes au combat douteuses. Il n’aurait donc que peu de mal à répondre aux attentes de la Douce s’il le souhaitait. Là était la question : ce demi-drow était-il prêt à tuer pour sauver sa propre vie ou celle des siens ?
[Note Hors Jeu :
1° Tu peux tout aussi bien jouer les actions de ce dit demi-drow, et tu peux le tuer. Cependant, je le répète, il est fort peu habile au combat, mais craint tout particulièrement de mourir… Et cela lui donnera la force nécessaire… Prends en note ^^
2° Désolée, pas le temps de me relire xD]
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Lun 14 Avr 2008 - 17:49 | |
| Nous continuions de marcher vers le nord elle cette femme ne voulait pas répondre à ma question, c’était comme si je n’existais pas pour elle, je me contentais donc de la suivre, éveillant mes sens magiques pour détecter toutes traces de vie humaine ou non. Rien d’intéressant, pas beaucoup d’activités dans ce secteur, ce pourrait il que nous nous rapprochions d’une ville ? Ce qui pourrait expliquer le manque d’animaux dans les parages. Finalement, je sentis une présence étrangère dans les environs, ce n’était pas un animal mais une personne, la vision de lui était trouble, mais en tout cas, il nous épiait, au moment ou j’allais prévenir la drow, celle-ci s’élança dans la direction de cet individu, allait elle le tuer ? En tout cas, très vite elle ne fut plus dans mon champ de vision mais je la suivais magiquement. Les minutes passèrent pour elle revient, tenant fermement un drow, c’était une personne qui avait un peau beaucoup plus foncée que la mienne, celui-ci ne paraissait pas vraiment à ses aises, je pouvais lire dans ses yeux la peur de mourir. Qui était il donc ?
« Il aurait effectivement été fort surprenant que tu ne te trouves en ces lieux tandis que Lyme ne s’y trouvait… Cesse donc de t’agiter ! »
Qui étais se Lyme ? Le drow qui avait été assassiné un peu plus tôt ou son assassin ? Je penchais plutôt pour la première solution, le drow debout s’agitait pour essayer de s’enfuir des mains puissantes de la femme. Elle appuya sur les jambes de son prisonnier pour qu’il s’agenouille devant elle, montrant sa faiblesse, pitoyable … Je le regardais, son visage était crispé de terreur, qu’allait donc lui réserver la jeune femme ? Celle-ci me regardait, j’abordais un petit regard amusé et intrigué, c’était l’une des premières fois que je voyais un homme en train de trembler de peur en face d’une femme, ce spectacle me rendrais presque malade. J’avais presque envie de le tuer tellement il paraissait faible et impuissant, je ressentais des sensations, des sentiments qui m’étais encore inconnues, vouloir tuer quelqu’un … Mon sang me jouais des tours. La jeune femme s’adressa à moi et ces paroles me firent étrangement sourire.
« Montres moi ce que tu vaux… »
Elle se baissa pour parler au drow qui était à ses pieds, je ne pouvais rien entendre mais quand l’homme sortie sa fine dague du de ses manches, il me paraissait que les mots qui lui étaient destinés allaient être fort en conséquences. Mon adversaire se releva, il n’était pas bien grand, quasiment de même taille que moi, il n’était pas bien musclé, de carrure frêle même. La jeune femme se recula, voulant regarder le combat sous tous les angles, sûrement voulait elle me tester, voir si j’avais vraiment du sang drow dans mes veines, je devais donc affronter cette personne qui ne voulais que ma mort, un combat à mort, mon tout premier, c’était lui ou moi et je n’avais pas l’intention de perdre la vie de la sorte. Souriant à mon adversaire, j’empoignai la garde de mon sabre et je fis sortir la lame de son fourreau. La lame blanche grise apparu, une arme meurtrière, mon sang s’enflamma dans tous mon corps, une envie de sang me prenait. Mon adversaire se jeta sur mon, la lame de sa dague en avant, ses gestes étaient trop lents pour moi, un pas de côté pour éviter la lame et ma main libre qui s’abat sur le bras porteur de l’arme. Celui-ci perdit l’équilibre et il s’écroula au sol pitoyablement tel un verre de terre. Mais il ne s’avouait pas vaincu, il se releva vivement asseyant encore et toujours de me trancher mais à chaque fois il se retrouvait au sol. Je savais que je pouvais le tuer très facilement, il me suffisait de lui trancher la tête mais inconsciemment j’en voulais plus, je voulais qu’il souffre, qu’il se vide de son sang, qu’il voie sa mort approcher, qu’il comprenne qu’il allait mourir. Un sourire amusé naquit sur mon visage, encore un assaut frontal, d’un mouvement rapide et précis je lui coupai son avant bras gauche, la vue du sang me fis me lécher les lèvres de plaisir, mon adversaire tomba au sol, hurlant de douleur, mais il m’en fallait plus, beaucoup plus, tout en m’approchant de lui, je faisais tournoyer mon sabre dans les airs, prêt à trancher les membres inférieurs de cet être pathétique, mais, ma confiance me fit oublier qu’il n’allait pas se laisser faire, l’homme toujours à terre lança sa dague dans ma direction mais j’étais en meilleure forme que lui, j’évitai la lame sans grandes difficultés, mon adversaire se releva et me chargea. Tout aussi rapidement que lui, je fis quelques sauts en arrière, planta mon sabre dans le sol et posa violement la pomme de ma main sur le sol. J’allais utiliser ma magie pour lui montrer notre différence de niveau. La magie coula en moi, comme des vagues déferlantes sur la plage, pas besoin d’incantation, il me suffisait juste de penser à la marche à suivre. Un mur de terre dure s’éleva, il faisait plus de trois mètres, ne pouvant s’arrêter, le drow percuta l’édifice de plein fouet se fracturant le crâne au passage, il tomba au sol à moitié inconscient voir mort. Je me relevai et reprit mon sabre tout en m’approchant de ce drow faible.
« Ta faiblesse me donne envie de vomir, tu ne mérite même pas de mourir de ma lame. »
Une lueur d’espoir naquit dans les yeux du drow, mais celle-ci s’éteignit très vite quand l’acier froid de la lame lui transperça son cœur. Laissant mon sabre planté, je me retournai pour voir la jeune femme qui n’en avait pas loupé une miette. Avec un sourire diabolique, je me retournais vers elle, cette expression était toute nouvelle pour moi. Je venais de rencontrer mon côté drow.
« Le spectacle a été à votre goût mademoiselle ? » |
| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mar 15 Avr 2008 - 9:38 | |
| Tandis qu’elle revenait, prise en main, la Douce en vint à étudier attentivement l’expression du jeune demi-drow. Ce qu’elle y trouva l’amusa beaucoup : il semblait intrigué par la scène, voir même, et lui aussi, assez amusé par ce qu’il se tramait. C’est ainsi satisfaite qu’elle reportera son attention sur celui qui n’avait de cesse que de tenter de se soustraire à sa prise, et achèvera de venir se placer devant celui qui attendait son retour. Avant même qu’elle ne mette Ithil au défi, celui-ci semblait déjà prêt à s’élancer sur sa future proie… Elle reconnaissait bien là le caractère typique, qui, jusqu’alors, semblait avoir manqué à son compagnon. Cependant, bien trop de hâte, tandis que, volontairement, elle faisait trainer la chose.
Finalement, elle en vint à libérer celui qu’elle maintenait captif, après quelques mots à l’attention de chacun, et s’écarta. Sa main désormais posée sur sa lame indiquait clairement qu’elle ignorait parfaitement qui des deux allait prendre le dessus. Certes, elle connaissait fort bien les faiblesses de l’adversaire, mais ignorait si le demi-drow allait être en mesure de s’en prendre à un parfait inconnu, voir de tuer ce dit inconnu, dans le seul but de sauver sa vie, et de s’assurer le contentement de la Demoiselle.
Néanmoins, après quelques instants à peine, et tandis que le frêle combattant se jetait sur lui, Ithil semblait d’avantage modifier son attitude. Il se prenait au jeu, et était au plus haut point de son assurance. Elle ne s’attendait guère à cela, et épiait le moindre de ses mouvements, ne pouvant inévitablement pas s’empêcher de sourire. C’est ainsi qu’elle finira par laisser glisser son bras le long de son corps, délaissant ainsi sa lame. L’issu du combat ne faisait plus de doute. L’un ne faisait guère le poids face à l’autre ainsi « transformé ».
Sa lame était vive, meurtrière, tandis qu’il parait les coups, bien trop lents et maladroits, sans le moindre mal apparent. L’un avait force de son sang, l’autre la force de survivre. Bien que la seconde puisse faire le poids face à la première, il fut évident en cet instant, que ce fut loin d’être le cas. Le dit ami de Lyme n’avait pour le moins jamais reçu de réel entrainement au combat. A dire vrai, seuls les plus privilégiés pouvaient ainsi se venter de tenir tête lors d’un duel à quelconque adversaire. C’est ainsi que la Douce, lors de son enfance, fille du dirigeant et du meilleur combattant, avait reçu un entrainement des plus poussés.
Ithil, pour sa part, semblait manier la lame sans la moindre difficulté, et semblait également désireux de faire languir son adversaire au plus haut point, tandis que sa lame venait trancher l’un de ses membres, laissant échapper à la victime un cri rauque et guttural, ne démontrant nul autre que sa rage et sa douleur face à ce coup porté. Cependant, mieux valait perdre un bras que la vie. Face à ce fait, il en vint à se redresser malgré tout, prêt à reprendre le combat, et empêchant Ithil, qui semblait prêt à continuer son travail, d’achever sa besogne, et en vint une nouvelle fois à se jeter sur lui, tête basse.
A cet instant précis, la Douce ne put que relever le geste furtif du demi-drow à la vue du sang. A nouveau, elle sourit. Cette fois ci, plus aucun doute en son esprit : son côté drow n’avait pas était totalement enfouis pas les humains, et ne demandait qu’à pouvoir se manifester. Ainsi, elle se contentait de lui offrir moyen à s’évader. Se soustrayant à ces quelques songes, elle repportera rapidement son attention sur les deux combattants, tandis qu’Ithil venait de planter son sabre au sol, et se livrait à son adversaire le temps d’user de sa magie. En cet instant, elle portera toute son attention sur le dit adversaire, qui arrivait à toute allure, craignant probablement que son compagnon ne fût pas assez rapide. Cependant, elle s’apaisa bien vite tandis qu’elle le vit buter contre ce qui semblait être un simple mur de terre.
Par la suite, le demi-drow se relèvera, énonçant quelques mots à son adversaire désormais au bord de la mort. La Douce fit quelques pas en leur direction, sans plus, les bras croisés. La fin du combat s’annonçait, et elle ne doutait nullement de son issu. Comment en douter en ce sens ? Elle ne dira mot, se contentant, à nouveau, d’observer la manière dont il allait achever ce fait. Le délaisserait-il ainsi ? Non… Elle en doutait… Il avait soif de sang, son côté humain ayant totalement laissé place à sa partie Drow. De ce fait, en revanche, elle ne doutait point. Elle en vint ainsi à croiser le regard de l’ami de Lyme suppliant, tandis que celui-ci en venait à s’éteindre totalement, la lame de son adversaire plantée en son cœur.
Sans retirer sa lame, il en vint à se retourner vers la Douce, un étrange sourire au coin des lèvres. Celle-ci ne sembla tout d’abord pas s’intéresser à lui, tandis qu’elle en venait à s’agenouiller aux côtés de la victime. Doutait-elle de sa mort ? Certainement pas, celle-ci était inévitable… Mais que cherchait-elle alors, tandis qu’elle glissait ses doigts sur son cou ? La réponse fut rapide, alors qu’elle en vint à arracher un pendentif d’argent à son cou, sans le moindre ménagement. Elle l’étudiera, grimacera, et le jettera loin du corps sans vie.
« Le spectacle a été à votre goût mademoiselle ? »
A ces quelques mots, la Douce esquissera un sourire et se redressera, se retournant pour lui faire face. Elle ne se trouvait qu’à quelques centimètre à peine, et son regard semblait exprimer la plus parfaite satisfaction. Bien que mettant un certain temps à satisfaire réponse à sa demande, son expression était amplement suffisante. Cependant, elle énoncera tout de même quelques mots, distraite.
« A mon goût ? Certainement… Vous avez agit de manière remarquable… Je ne craignais que cette partie de vous soit à jamais enfouie sous votre éducation humaine… Les humains sont cupides, mais leur capacité à mettre fin à la vie d’autrui est quelque peu limitée… »
Elle grimacera légèrement puis s’écartera à nouveau. Sa voix était plus douce, plus posée. Finalement, elle en viendra à effectuer quelques pas sur le côté et éclatera de rire.
« Je pense que le troisième à du détaler comme un lapin… »
On ne le répète jamais assez, jamais deux sans trois… Elle songeait bel et bien que Ithil, pris par son combat, n’avait pas remarqué le troisième et dernier demi-drow qui les observait, tandis que son compagnon était mis à mal par le vainqueur actuel. Pour sa part, la Douce n’avait pu que l’observer face à son infinie discrétion, s’enfuir tandis que son ami se retrouvait à terre, une lame en plein cœur. Quel courage ! Mais enfin, qu’importe. La Nuit était à son apogée, et la route était encore longue, et elle souhaitait bel et bien retourner à la cité avant le levé du jour. Ainsi, elle se détournera une nouvelle fois vers Ithil, lui adressant quelques mots :
« Je suppose que vous possédez encore assez de force pour continuer notre route. »
Ceci semblait d’avantage une affirmation qu’une réelle question, tandis qu’elle attendait calmement qu’il n’en vienne à la rejoindre. Ceci donc à noter : elle l’attendait ! Elle semblait donc ainsi plus encline à voyager avec lui, que précédemment, et ne se souciait guère plus de ce qui venait de se produire à l’instant, délaissant sans plus de procès le second cadavre à son sort, quel qu’il soit.
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mer 16 Avr 2008 - 12:47 | |
| Avant de me répondre, la drow alla inspecter le corps du défunt, elle ne regardait pas ci celui-ci était encore vivant mais elle cherchait plutôt quelque chose, d’un geste vif, elle arracha un pendentif qui était attaché au cou de la victime, elle le détailla puis le lança avec dégoût au loin, il n’avait donc aucun intérêt pour la drow ici présente. J’étais à ses côtés, attendant qu’elle prenne la parole, elle se releva et se retrouva à quelques centimètres de moi, nous nous regardions dans les yeux, elle paraissait satisfaite de l’issue du combat. Je sentais encore et toujours mon corps, mon sang, tout mon être trembler d’excitation rien qu’à me souvenir de ce combat, ma toute première exécution, je n’avais encore jamais tué quelqu’un, ce n’était pas dans mes habitudes mais maintenant que j’y avais goûté, il allait être compliquer de m’en passer. C’était comme le tabac chez certaine personne, moi se serait le combat et le sang de mes victimes coulants sur le sol.
« A mon goût ? Certainement… Vous avez agit de manière remarquable… Je ne craignais que cette partie de vous soit à jamais enfouie sous votre éducation humaine… Les humains sont cupides, mais leur capacité à mettre fin à la vie d’autrui est quelque peu limitée… »
Un sourire passa sur ses lèvres, mon éducation, ils avaient tout fait pour renier mon coter drow, maintenant je m’en rendais compte, heureusement, j’ai eu la chance de tomber sur cette drow qui a sut réveiller en moi cette envie bestiale de meurtre et de sang. Je levai ma main ouverte vers les étoiles, comprenant enfin mes aptitudes et mes capacités, je fermai fermement mes doigts montrant que je venais enfin de comprendre ma vraie nature, celle d’un autre puissant et sans pitié.
« Je constate avec dégoût que mon éducation humaine comme vous dites m’a empêché de connaître ma nature profonde. »
La drow fit quelques pats puis éclata de rire, apparemment, il y avait aussi un troisième adversaire dans les environs mais celui-ci s’était enfuis de peur de mourir à son tour. Ces êtres étaient vraiment lâche, comment pouvait il s’assumait en temps que Drow, ne devait il pas être combatifs et non fuyard. J’avais honte pour lui et tous les autres, ils ne méritaient pas de vivre. La Drow décida de partir et s’adressa à moi encore une fois. Avec ironie elle me demanda si j’avais encore assez de force pour continuer la route, bizarrement, elle ne partit pas directement, elle l’attendait ! Le petit combat l’avait elle fait changé d’avis ? Avais je gagner un quelconque respect pour elle ? Pas question de la faire attendre en tout cas, je repris mon sabre qui était toujours planté dans le cadavre sans vie. Magiquement, je lavai la lame du sang infect de mon adversaire et je la remit dans son fourreau et je me précipitais pour aller aux côtés de la drow.
« Je suis Ithil Galad, je ne sais pas grand-chose des coutumes Drows mais je préfère discuter avec quelqu’un dont je connais le nom. »
Je fis une légère révérance comme on me l'avais appris quand j'étais petit, c'était une marque de respect de le faire à une femme. J'éspèrais juste qu'elle n'allait pas mal le prendre.
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| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mer 16 Avr 2008 - 13:58 | |
| Tandis qu’elle se trouvait à quelques centimètre à peine de lui, la Douce pu constater l’excitation de son compagnon face au geste qu’il venait d’accomplir. Il en désirait encore, cela ne faisait nul doute. Le bout de ses doigts glissera distraitement sur son torse, tandis qu’elle en viendra à susurrer, doucement.
« Je préfère cela… »
Puis elle enchaînera sur quelques autres paroles avant d’en venir à s’écarter, brisant tout contact, et tandis qu’elle se détournait, prêt à s’en aller. Mais la Douce l’attendait, patiente, et ne semblait guère plus hâtive que cela. Chose étrange, cela dit, car elle n’était certes pas du genre à s’attarder pour quelconque futilité. A nouveau, elle avait retrouvé une allure fière, et droite, tout comme à son habitude. Son visage était paisible, neutre, et parfaitement impassible. Mais là chose était bel et bien là : elle l’attendait. Cependant, craignant sans doute que la Demoiselle ne change d’avis, ou bien même qu’elle n’en vienne à s’impatienter, le jeune demi-drow récupèrera son arme, auquel il prit grand soin de retirer toute souillure, puis, se précipitera aux côtés de Naylia, qui choisira ainsi ce moment pour se mettre en marche, paisiblement.
« Je suis Ithil Galad, je ne sais pas grand-chose des coutumes Drows mais je préfère discuter avec quelqu’un dont je connais le nom. »
Désormais à ses côtés, Ithil en vint à se présenter à celle qui semblait désormais l’accepter sans plus de procès. Cela sera donc ainsi qu’elle en viendra à apprendre son nom, et son prénom. Néanmoins, et comme à son habitude, elle mettra un certain temps à répondre, tandis qu’il effectuait une révérence marquée en guise de respect. Haussant légèrement un sourcil, elle inclinera simplement la tête à son attention.
« Ne dévoile jamais ta nuque à un potentiel adversaire, si tu n’as pas à te soumettre devant lui… Et tant que tu n’oublies nullement, ni ne renie tes origines, tu n’as pas le moins du monde à te soumettre devant moi.»
Son ton était sec, pourtant, une légère pointe de douceur se laissait entrevoir par son amusement, et par le seul fait qu’elle avait abandonné le vouvoiement. Encore une fois, tout cela était dans sa nature, et se formaliser de son attitude serait peine perdue. Cependant, elle continuera plus calmement, en venant à se présenter à son tour… En partie, tout du moins. Son nom lui resterait inconnu.
« L’on me nomme Naylia. Quant aux coutumes que tu ignores, tu les apprendras bien vite… Avec… L’expérience… Certains te pardonneront tes erreurs, et tu n’en tireras rien de bon, tandis que d’autres te permettront d’avancer en te les soulignant, plus ou moins… chaleureusement. Il fut un temps ou nous, demi-drow, étions fort mal vus en ces terres. Les temps ont changés, certes, mais clamer haut et fort que l’on tient à cette partie de nous n’est pas des plus appréciés. Nombre d’entre nous se sont rendus du côté des humains, et résident à ce jour à leurs côtés… Soit, les humains ont ainsi fait abstraction à leur sang Drow face à leur rédemption, mais il en est de même pour notre part. Je n’aurai guère plus de pitié pour eux que pour un humain.»
Tout en marchant, elle énonçait ces faits, du plus calmement du monde, tel une banalité qu’il devait probablement connaître, s’il s’était quelque peu renseigné, tel qu’il le lui avait affirmé quelques instants plus tôt, lors de leur rencontre. La nuit en cet instant était fraiche, et la lune, désormais, venait jouer en reflets sur la peau dénudée de la Demoiselle et de son compagnon. Finalement, elle laissera le Silence s’installer une nouvelle fois entre les deux protagonistes, avant de reprendre la parole, ses iris venant se poser sur le demi-drow.
« J’aimerai savoir une chose… Tu as du résider en territoire humain durant toutes ces années… Comment donc en est tu venu à apprendre tes origines, et comment est tu arrivé en ces lieux ? »
Si la Douce était sceptique, elle n’en laissait rien paraître. A dire vrai, cela ne semblait nullement être le cas, mais, effectivement, comment, sans même connaître réellement les origines des drows, les eusses et coutumes, jusqu’au caractère même de ceux-ci, et si, durant tant d’années, on l’avait tenu à l’écart de cette partie même de sa personnalité, comment avait-il pu se rendre compte par lui-même de ce fait ? |
| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Mer 16 Avr 2008 - 16:06 | |
| Depuis qu’il avait rencontré Naylia, celle-ci prenait son temps pour me répondre et encore une fois, elle ne dérogea pas à la règle. Elle prit quelques secondes avant de me dire qu’il ne fallait que je ne montre jamais ma nuque à qui que se soit, montrant que je ne suis pas soumis, montrant ma fierté d’être un demi drow. Je n’allais pas oublier ces mots et me montrer aussi fort qu’un vrai drow. Je n’avais pas à me soumettre à la drow, je n’en avais nullement pas l’intention mais durant mon éducation, on m’avait apprit à respecter les femmes, mais, apparemment chez les drows, elles n’avaient pas besoin de ce traitement, elles étaient sûrement en tous points égales avec les hommes. Ce peuple me fascinait de plus en plus, cette drow était déjà plus que mystérieuse à mes yeux, chez les humains, il n’en avait jamais vu des pareilles, aussi froide et forte de caractère mais pouvant aussi être « chaleureuse ». Ma vision sur mon nouveau peuple changeait complètement maintenant.
« L’on me nomme Naylia. Quant aux coutumes que tu ignores, tu les apprendras bien vite… Avec… L’expérience… Certains te pardonneront tes erreurs, et tu n’en tireras rien de bon, tandis que d’autres te permettront d’avancer en te les soulignant, plus ou moins… chaleureusement. Il fut un temps ou nous, demi-drow, étions fort mal vus en ces terres. Les temps ont changés, certes, mais clamer haut et fort que l’on tient à cette partie de nous n’est pas des plus appréciés. Nombre d’entre nous se sont rendus du côté des humains, et résident à ce jour à leurs côtés… Soit, les humains ont ainsi fait abstraction à leur sang Drow face à leur rédemption, mais il en est de même pour notre part. Je n’aurai guère plus de pitié pour eux que pour un humain.»
Enfin un nom sur son visage sombre. Un petit sourire apparut sur mon visage, ce simple nom me faisait plaisir, c’était futile mais j’étais comme ça, appréciant les petites choses de la vie comme si elles étaient grosses. Elle m’apprit quelques petites choses qui pourraient mettre utiles plus tard quand je serais en présence de mes « frères de sang ». Comme ça, les demi drow avaient étaient méprisés il y a longtemps, il était arrivé au bon moment alors, si il était arrivé un peu plus tôt peu être qu’il n’aurait pas rencontré Naylia et que les Drow l’ais tué sans même savoir qui s’était. Enfin bref, maintenant j’allais aller dans une ville, peupler de personnes qui vont me juger constamment, c’était à moi de leur prouver se que je valais.
« J’aimerai savoir une chose… Tu as du résider en territoire humain durant toutes ces années… Comment donc en est tu venu à apprendre tes origines, et comment est tu arrivé en ces lieux ? »
Maintenant elle me posait des questions ? Elle m’attendait et maintenant elle me parlait. Elle devenait de plus en plus bavarde ou quoi. Enfin bref, je pris un tond sérieux pour lui répondre.
« Enchanté Naylia, je vais prendre en compte tous ce que tu m’as dis. Effectivement, j’ai vécu chez les humains durant mon enfance. Mes origines, ma mère ne me l’a jamais caché, c’était plutôt une fierté pour elle d’avoir eu un enfant d’un drow. Pour ce qui en est de mon arrivé ici, je m’ennuyais de cette vie, mon sang m’ordonnait de bouger, de revenir aux sources, la ou mon père avait vu le jour, rencontrer des gens comme moi. »
J’en voulais à ma mère maintenant de m’avoir retenu chez elle durant toutes ses années, m’empêchant de contrôler ce pouvoir si grand, j’étais énervé contre eux, ceux qui m’avaient bridé, refoulant toutes mes pulsions de drow.
« Je dois avouer que je ne suis pas déçu du voyage … Je … J’ai … J’ai enfin compris qui j’étais vraiment. »
Mon regard passa de la neutralité à l'envie, au désire.
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| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Jeu 17 Avr 2008 - 8:58 | |
| La Douce marchait à ses côtés, simplement. Etait-elle plus bavarde ? Plus amicale peut être ? Que pouvait-il finalement en savoir, et que pouvait-il ainsi affirmer ? Elle se contentait de poser des questions, lorsque cela lui convenait, et de répondre quand cela lui chantait. Certes, oui, sa petite démonstration l’avait sans doute rendue plus encline à s’exprimer, mais cela s’arrêtait. Ce n’était pas dans ses habitudes de faire la conversation, et la aussi, il pouvait s’en estimer heureux. Bien que, une nouvelle fois, il ne pouvait qu’ignorer tout cela.
Un nuage voilà la lune, et la pénombre vint à s’installer en maître sur les lieux. Avec un peu de chance, ironiquement parlant, il ne tarderait pas à se mettre à pleuvoir, ce qui serait, certes, peu confortable en marais, étant donné que le sol n’était déjà que fort peu praticable en certains endroits. Elle lèvera les yeux au ciel, laissera échapper un faible soupir après quelques instants, et laissera à nouveau ses iris retomber sur les alentours.
Ithil semblait à son écoute, et elle ne pouvait que l’approuver, tandis qu’il répondait, toujours aussi déterminé. De plus, bien qu’elle semblait ne porter nulle attention à ses palabres, il était à constater que, finalement, elle écoutait attentivement le moindre de ses dires, curieuse. Elle n’avait jamais rencontré pareille situation. Généralement, les drows élevés pas les humains en un âge aussi avancé, se complaisaient en cette situation, et y restaient le plus clair du temps. Les origines et leurs instincts naturels étaient refoulés. Voilà tout. Ainsi, revenir aux sources était plus que compliqué, voir irréalisable pour certains.
« Enchanté Naylia, je vais prendre en compte tous ce que tu m’as dis. Effectivement, j’ai vécu chez les humains durant mon enfance. Mes origines, ma mère ne me l’a jamais caché, c’était plutôt une fierté pour elle d’avoir eu un enfant d’un drow. Pour ce qui en est de mon arrivé ici, je m’ennuyais de cette vie, mon sang m’ordonnait de bouger, de revenir aux sources, la ou mon père avait vu le jour, rencontrer des gens comme moi. »
Elle haussera doucement les sourcils. Ainsi donc, il n’était pas sans connaître ses origines, voir même, sa mère en était fière ? Chose étrange en ce cas, qu’elle n’ai pas laissé son enfant suivre son instinct si cela lui plaisait à ce point… Mais enfin, qu’importe. Il reprit la parole, et elle n’eut pas le temps d’ajouter quelconque mot quant à ses premiers dires. Mais une nouvelle fois, cela n’avait guère d’importance. D'autre part, elle put également constater que le jeune demi-drow avait lui aussi délaissé le vouvoiement, et elle ne pu que s'en amuser.
« Je dois avouer que je ne suis pas déçu du voyage … Je … J’ai … J’ai enfin compris qui j’étais vraiment.
A ces quelques mots, la douce portera son regard sur son interlocuteur, et ne se verra guère surprise de constater l’attitude de ce dernier. Il se complaisait en ce nouvel état, et se soustrayait totalement à son côté humain. Il semblait désirer se maintenir en ce sentiment, et cela ne serait certes pas la Demoiselle qui l’en empêcherait. Un léger frisson parcourut son échine, et un vague sourire effleurera ses lèvres, tandis qu’elle détournait ses iris.
La Douce avançait, sans jamais sembler douter le moins du monde de l’endroit ou la mènerait ses pas. Chose étrange, étant donné que, quelques instants plus tôt, elle semblait tout à fait chercher la direction qui aurait été susceptible de la mener à la Cité. Cependant, en cet instant, elle se laissait guidée par son instinct, celui-ci même guidant ces pas. De là à savoir si cela était une source sur pour arriver au lieu désiré, ceci était une toute autre histoire. Et, de plus, à moins d’être des plus observateurs, le jeune demi-drow à ses côtés devait ignorer jusqu’au fait qu’elle avait pu chercher son chemin quelques temps plus tôt. Mais enfin, qu’importe, car elle semblait sûre d’elle, et jamais n’hésitait tandis qu’elle changeait de direction. Finalement, elle s’arrêtera et se postera devant son compagnon, le forçant ainsi à faire un arrêt brutal s’il ne tenait à se retrouver sur la Demoiselle.
« Et qui es tu donc ? »
A nouveau, ce sourire qui effleurait ses lèvres, tandis que sa voix, mielleuse, s’élevait en ces quelques mots. Cette question représentait-elle un piège ? Certes, pas le moins du monde, elle cherchait ainsi seulement à savoir la manière dont se considéré le demi-drow, et attendait sa réponse avec beaucoup d'impatience.
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 18 Avr 2008 - 8:15 | |
| Je parlais, je parlais et Naylia m’écoutait, ne disant rien, elle ne faisait que m’écouter et marcher à mes côtés, ou allions nous ? Je n’en avais aucunes idées, ces lieux m’étaient inconnus, peu être allais je rencontrer d’autre drow ! En tout cas, après avoir réfléchis, j’ai put comprendre que elle aussi était une demi drow, tout comme moi. Ca me fit bizarre car la différence entre nous deux était flagrante, elle avait la peau beaucoup plus foncée que la mienne et ces yeux n’était pas comme les miens. Ca devait dépendre de nos parents sûrement, les traits héréditaires étaient uniques alors c’était normal qu’ils ne se ressemblent pas au finale. Un nuage passa devant la lune, empêchant son éclat de nous montrer la route. Il n’allait pas tarder à pleuvoir car ces nuages étaient gris voir même noir ! J’espérais que la destination vers laquelle nous nous dirigions n’était pas trop loin car l’idée d’être trempé jusqu’aux os ne me plaisait pas vraiment.
Naylia me regardait, je fis mine de ne pas l’avoir remarqué, elle devait comprendre que je devenais vraiment un drow, délaissant mes préjugés humains pour devenirs celui dont ma mère m’avait empêché de devenirs. Brusquement, elle s’arrêta net devant moi, rapidement, je du moi aussi m’arrêter sinon j’allais la percuter de plein fouet. Elle me regardait droit dans les yeux, que me voulait elle ? Je n’avais pourtant rien fais de bien spéciale à l’instant. Finalement, elle ouvrit la bouche pour me parler.
« Et qui es tu donc ? »
Elle aborda un léger sourire et sa voie démontré qu’elle me taquinait un peut. Ca ne devait pas être un piège vu le ton de sa voie. Au moment ou elle parla, une goûte de pluie tomba sur ma main, j’eu juste le temps de lever ma tête pour voir le rester des innombrables goûtes tomber sur nous. Ce n’était pas une petite averse non, c’était une vraie déferlante ! Mon regard restait perdu dans les nuages noirs, au loin, je voyais la foudre tomber, quel spectacle … Je reposai mon regard sur Naylia et lui répondit.
« Je suis un Drow »
[ Désolé, c'est vraiment court @_@ ]
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| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 18 Avr 2008 - 11:42 | |
| [Hors Jeu : Pas grave, ‘vais essayer de faire avec ^^"]
Le demi-drow ne semblait pas même se rendre compte que la jeune femme pesait le moindre de ses mots, surveillait la moindre de ses réactions. Elle appréciait ce changement, mais n’était pas encore satisfaite, sans quoi son attitude serait tout autre, probablement. Plus provocatrice, plus charmeuse, et plus cruelle. Le temps viendrait, certainement, mais en attendant, elle le testait, jusqu’à ne plus entrevoir la moindre « indulgence humaine » en son regard. Elle les aimait avec une certaine dose d’assurance, sachant prendre les devant… Mais qu’importe, en ce temps, elle le prendrait sous son aile jusqu’à ce qu’il ne devienne parfaitement ce qu’il cherchait à devenir. Peut être…
« Je suis un Drow »
Ces quelques mots sonnaient comme un aboutissement, une finalité. Certes, sa question n’était pas un piège. Pourtant, cette réponse, beaucoup trop simple, ne semblait guère la contenter. A dire vrai, elle semblait bel et bien être déçue. Mais qu’attendait-elle, en ce cas ? Quoiqu’il en soit, elle replongera en un mutisme oppressant, après un simple murmure, destiné à nul autre qu’à sa propre personne. Ses iris restèrent un instant braqués sur son interlocuteurs, sombres, et ce, malgré leur clarté naturelle. Elle n’était qu’à quelques centimètres de lui, et son souffle se laissait percevoir, malgré le fracas assourdissant de la pluie martelant le sol. Il était calme, lent.
La pluie ruisselait sur son corps, et peu à peu, ses mèches venaient se plaquer contre sa chaire, n’ôtant là nul trait à son charme. Cependant, le temps ne semblait guère être la cause de ses songes. Comment une simple phrase avait-elle pu avoir autant d’impact ? Quoiqu’il en soit, au plus les secondes s’écoulaient, au plus la Douce redevenait parfaitement froide et impassible. Elle s’écartera de lui, effectuant un pas en arrière, pourtant, sans jamais abaisser les yeux. Sa tête effectuera un léger mouvement sur le côté, et enfin, la voici qui, a nouveau, se détournait.
Brusquement, elle ajoutera quelques mots, lui affirmant que l’endroit où ils se rendaient était encore assez éloigné, tout du moins, assez pour que la pluie ait raison d’eux. Cette phrase prononcée distinctement sonnait froide entre ses lèvres, tandis qu’elle répondait aux interrogations silencieuses de son compagnon, tout comme si elle avait eut l’occasion de lire en ses pensées, au moment où il s’interrogeait sur la proximité de leur lieu d’arrivée.
« Hâtons nous donc. »
Sans laisser la moindre place à quelconque réplique, elle se remettait en route, ne l’attendant guère plus que de raison, accélérant le pas de temps à autre. Le chemin qu’elle empruntait était réellement peu praticable, et il en était surprenant de ne jamais la voir trébucher face à l’allure qu’elle abordait désormais, et qu’elle semblait fermement décidée à maintenir. S’il ne tenait pas à se faire distancer, il aurait plutôt intérêt à ne pas tomber, également, ce qui, autant l’avouer, n’était vraiment pas chose aisée : le sol était détrempée, boueux, glissant et accidenté.
Un éclair retentit, et la voici seulement qui jetait un coup d’œil en sa direction, s’assurant qu’il parvenait à suivre le rythme. La lumière provoquée par ce phénomène vint un instant éclairer le visage de la Demoiselle. Malgré sa présente attitude, il était doux, et paisible. Ainsi donc, il était vraiment impossible de s’assurer de la réelle pensée de la Douce, et cela pouvait s’avérer fort pénible. Rester à ses côtés sans peiner et gagner sa confiance était une chose dont peu de personnes pouvaient se vanter. Certes, elle se complaisait au plus au point à se jouer des autres, mais qu’importe. |
| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 18 Avr 2008 - 12:40 | |
| Nous restions la, sans bouger à nous regarder, nos yeux clairs plongeants l’un dans l’autre. Encore un fois, je ne savais pas ci ma réponse était celle qu’elle attendait ou pas, cette Naylia n’était pas une personne facile à cerner, toujours à camoufler ses sentiments. Je ne l’a connaissais que depuis quelques minutes et depuis, en aucuns cas, je n’ai put la sonder, comprendre se qu’elle pensait, une arme qui pouvait être très utile pendant une joute verbale. Même la pluie torrentielle qui s’abattait sur eux ne lui faisait rien du tout, elle ne bronchait pas. J’étais en face d’elle, ne savant quoi dire, nous étions si proche que je pouvais sentir le souffle de sa respiration contre ma peau bien qu’elle soit mouillée. La pluie mouillait complètement ses vêtements de tissus les faisant ce coller sur sa peau, laissant apparaître ses courbes. Quand à mes vêtements, ils ne prenaient pas l’eau, ils étaient en cuire et cette matière prenait très difficilement l’eau, biensure la pluie passait et me donnait des frissons dans le dos. Les éclairs provoqués par la foudre éclairaient nos deux visages.
Finalement, elle fit un pat en arrière, toujours la tête haute tout en me regardant dans les yeux. Ni elle ni moi ne voulions montrer que nous étions faible. Comme si elle avait lut dans mes pensées, elle commença à marcher à vive allure. D’un pat assuré je la suivis mais très vite je me rendit compte que le sol était encore plus glissant qu’au début, très vite, je compris que je ne pourrais pas la suivre si je ne faisais rien alors, j’utilisai la magie pour solidifier la terre sous mes pieds pour prendre appuie. Naylia se débrouillait très bien alors je ne fit rien pour l’aider sinon elle n’aurait pas appréciée, elle avait sa propre fierté alors se faire aider par un inconnu. Je me contentais juste de la suivre, mes sens magique aux aguets, plus on marchaient, plus je sentais la présence d’autres personnes étant en groupe. Je posai ma main sur la garde de mon sabre, espérant que ce groupe indiquait que nous nous approchions d’une ville ou d’un abris.
[ Hum ... Je ne pouvais pas faire grand chose ... Je ne connais rien au pays drow ... Je vais devoir me remonter les manches ... ]
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| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 18 Avr 2008 - 13:37 | |
| Naylia ne put que constater que le demi-drow derrière elle s’en sortait plutôt bien, malgré qu’il ne fût nullement capable de la suivre sans user de sa magie, ce qui, finalement, n’était nul autre que perte d’énergie inutile… Mais enfin, cela était sans doute mieux que de le retrouver tête la première dans la vase… La Douce sourit doucement, et se détournera.
La pluie ne semblait nullement encline à se calmer, bien au contraire. Cependant, après quelques instants, la route devint plus praticable. A dire vrai, et à bien regarder au sol, l’on aurait eut l’impression que se dessinait un chemin plus souvent emprunté que celui suivit précédemment, la végétation était quasi inexistante pour cause de probable piétinement régulier. C’est donc ce chemin ci qu’elle finira par emprunter, ralentissant quelque peu l’allure.
L’orage s’intensifiait, et les éclaires zébraient le ciel sans le moindre répit. L’air était lourd, oppressant. Curieuse ironie, tandis qu’ils s’approchaient d’avantage de la cité. Cependant elle notera le geste de son compagnon. La jeune femme marquera un temps d’arrêt, tandis que ses doigts effleuraient doucement sa taille, à l’endroit même ou reposait sa lame. Visiblement, la situation ne lui avait pas échappée, et elle se remit en marche plus calmement. Cependant, avec le martellement de la pluie et l’orage qui grondait non loin, le moindre petit bruit serait passé en seconde plan. L’on pouvait même en venir à se demander comment elle-même avait pu se rendre compte de la présence de ce groupe, non loin.
En réalité, il n’y avait nul abri, ni même village aux alentour. Cela serait une drôle d’idée au sein d’un marais ! Calmement, elle viendra se poster à hauteur du demi-drow, et prendra sa lame en main, simplement. Elle ne semblait guère inquiète, malgré que la situation puisse très vite les dépasser. A y réfléchir, les chances pour que cela soit un groupe d’humain étaient bien faible. Bien que plus probables qu’un humain seul. Quant au fait qu’il puisse s’agir d’un groupe de Drow, cela était plus probable, et indiquerait certainement qu’ils n’auraient certes pas besoin d’user de leurs armes… Mais enfin, allez savoir, car si Ithil était capable de savoir qui prenait place en ces lieux, ce n’était nullement le cas de la Demoiselle.
Un vague coup d’œil en direction de son compagnon, et la voilà qui s’avançait, féline, louvoyant entre les obstacles, tout comme si le terrain ne lui posait nul problème. Elle guettait le moindre mouvement alentour, le moindre souffle, jusqu’à entrevoir quelques mouvement. Là, elle plissera les yeux. La pluie n’était guère la pour les aider, mais qu’importe, car les éclairs auraient tôt fait de les renseigner sur la présence de métal, et d’éclairer à leur yeux la peau des nouveau protagonistes.
[Hors Jeu: * Se meurt d'avoir posté un message aussi court x_x *]
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 18 Avr 2008 - 14:19 | |
| Nous continuions à marcher, en parallèle du groupe de personnes. J’étais encore trop loin pour les dénombre de plus, j’utilisais ma magie en même temps ce qui me rendait la tache encore plus compliqué. Je pouvais simplement savoir si ils bougeaient ou pas. Naylia me regarda et s’arrêta net, elle aussi venait de comprendre qu’il y avait du monde dans les parages. La pluie tombait de plus en plus fort et l’orage s’intensifiait, que pouvait donc faire un groupe sous la pluie sans bouger ? Des humains ou des Drows ? Je n’étais pas encore assez fort pour détecter la race des individus. Le sol devint plus dure, ce qui me permit de pouvoir arrêter d’utiliser ma magie pour me déplacer plus facilement et donc de pouvoir me concentrer sur le groupe inconnu. J’en dénombrais douze, non treize ! Il y en avait un qui faisait un tour de garde et il allait passer pas loin de nous.
Je n’eu pas le temps de prévenir Naylia qu’elle s’était déjà approché, discrètement, tel un chat chassant sa proie. Avec ce temps, cette pluie écrasante et le bruit de la foudre, on ne pouvait quasiment rien entendre. De plus, nous nous trouvions dans un endroit ou les sons étaient beaucoup plus résonants. Même si un homme avait hurlé à dix mètres de moi je ne l’aurais pas entendu. Le ciel ce déchirait, heureusement qu’il ne faisait pas souvent ce temps ou j’habitais avant sinon j’aurais très vite perdu la raison. Ne rien pouvoir entendre mis à part le grondement des éclairs et la pluie s’écrasante sur le sol, que c’est dérangent ! D’un regard circulaire, je vis Naylia prêt d’un petit buisson qui était mal en point à cause du vent. Elle regardait en direction du groupe qui devait ce trouver à une dizaine de mètre d’elle. Ce qu’elle ne savait pas et que ne pouvait pas non plus savoir, c’est que le patrouilleur était proche, très proche d’elle. Il lui suffisait de tourner la tête et … C’est se qu’il fit ! De la ou j’étais je vis sa surprise et surtout je le vis sortir son épée ! Sans même réfléchir, je frappai le sol de mon poing et utilisa ma magie. Des lianes ou plutôt des racines sortirent du sol et stoppèrent net l’homme, pendant ce temps je m’étais élancé vers lui, mon sabre sortit dans mes mains. La personne piégée lâcha son arme et commença à hurler, j’arrivai juste à temps pour lui trancher la gorge et l’empêcher de faire plus de bruits qu’il n’en faisait déjà. Heureusement, le bruit de la foudre camouflât ses cris.
Gardant mon sabre à la main je revins vers Naylia qui n’avait pas bougé depuis tous à l’heure, elle regardait avec beaucoup d’attention ce que faisait le groupe d’inconnu. D’après moi, ils n’étaient pas la pour discuter sous la pluie non, rien que ce que venait de tenter le défunt montrait qu’il n’était pas vraiment pacifique. Je plantai mon sabre dans le sol aux côtés de Naylia et la regardai. Celle-ci ne bougea pas, concentré sur ce qu’elle regardait. Elle n’avait donc pas vu l’a scène qui venait de ce passer ? Peu être était ce mieux ainsi finalement.
« Il y en a douze en tout … Il y a des humains en tout cas j’en suis sur. »
Il regarda en direction de l’homme mort sans tête. Il était toujours tenu par les racines, drôle de spectacle, un petit sourire me monta aux lèvres car aujourd’hui, il n’allait pas le seul à être tué. La question était la suivante
« Ils ne sont pas la pour boire le thé, que peuvent ils bien se dire et faire ? » |
| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 18 Avr 2008 - 14:52 | |
| Naylia n’avait pas à quémander que son compagnon ne se charge de dénombrer les créatures, car il semblait déjà s’afférer à cette tâche, tandis que la Douce, accroupie, étudiait avec grande attention la scène qui se déroulait devant ses yeux. Cette pluie, en cet instant, semblait quelque peu la déranger, mais elle se concentrera d’avantage sur les silhouettes dansantes devant ses yeux.
Sans détourner le regard du groupe, la jeune femme laissera un léger sourire effleurer ses lèvres, tandis qu’elle en vint à adresser un murmure à son compagnon, probablement pour le remercier. Certes, elle était froide, mais elle n’était tout de même pas sans manière et sans éducation, et, contrairement à ce qu’il songeait, la scène ne lui avait pas échappé le moins du monde… Tout du moins, à partir du moment où Ithil était intervenu, car, effectivement, elle n’avait pas pris garde à l’humain qui effectuait des allées et venues dans les parages. Cependant, malgré le bruit assourdissant, il semblait que le cri ne lui avait pas échappé, ni même le tranchant de la lame venant mettre à bas sa proie.
« Il y en a douze en tout … Il y a des humains en tout cas j’en suis sur. »
Cependant, elle restait immobile. Quelque chose la troublait… Selon lui, il y avait là douze personnes… Des humains ? Non… Cinq d’entre eux n’étaient pas humains… Elle en était sure, et elle fera part de sa constatation au demi-drow à ses côtés, conservant toujours ce calme, déconcertant. Un éclair, et voici qu’elle en vint à profiter pour étudier plus attentivement ceux-ci. Certes, la lune aurait pu se jouer de la Douce face à sa pâleur, mais elle était prête à affirmer que leur peau était bien trop claire, et leur mouvement trop malhabiles pour qu’ils ne fussent des drows.
« Vois-tu, les cinq postés à l’extrême droite du groupe… Ce ne sont pas des humains… Ce ne sont pas des Drows non plus… »
Elle ne poussera pas plus loin sa réflexion, songeant qu’il devait probablement avoir compris qu’il s’agissait là d’êtres croisés, des demi-drows, tout comme eux. Mais que pouvaient-ils bien faire ici ? Leur relation ne semblait nullement hostile envers les humains, et cela semblera quelque peu la déranger, tandis qu’elle en venait à se redresser. Tout comme lui, et face au fait qui venait de se produire, elle ne voyait nulle raison de se montrer amical envers ceux qui n’hésiteraient pas à les tuer s’ils en venaient à croiser leur route… Cependant, si ce n’était pas eux qui le faisaient, quelqu’un d’autre s’en chargerait… Or, cette idée ne lui plaisait guère, n’étant pas du genre à fuir devant un quelconque défi.
A présent, elle était droite, et, malgré cela, toujours hors de vue du groupe, de par le seul fait de la pluie, et de quelques obstacles les séparant. Cependant, elle maintenait fermement sa lame, et était bel et bien prête à s’en servir. Suite à cela, elle adressera quelques mots en réponse à Ithil, confirmant de ce fait qu’elle songeait tout comme lui.
« Bien… Je ne compte nullement rester là durant des heures, ni même faire un détour pour eux… On y va ? »
Et c’est qu’elle était sérieuse de surcroit… Et elle s’amusait ! Un sourire éclairait son visage, tandis qu’elle repoussait quelque mèche de celui-ci. Elle voulait jouer. Dommage qu’ils étaient si nombreux, la situation aurait pu être plus subtile et plus comique… Tel un chat, elle appréciait particulièrement de jouer avec sa souris, avant de la croquer. Mais enfin, elle n’en aurait surement pas l’occasion en cette situation, a moins de parvenir à les isoler. Tant pis.
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Ven 18 Avr 2008 - 16:22 | |
| « Vois-tu, les cinq postés à l’extrême droite du groupe… Ce ne sont pas des humains… Ce ne sont pas des Drows non plus… »
Naylia venait juste de me dire ça après qu’un éclair illumine les environs. Malheureusement, je n’avais pas eu le temps de regarder. Je dus attendre un autre éclair pour pouvoir constater que effectivement, les cinq personnes qui étaient à droite n’étaient ni humain, ni drow. C’était donc des demi drow tout comme Naylia et moi-même. Mais, d’après ce qu’elle lui avait dit la jeune drow, humain et drow ne s’entendaient pas ensemble, alors que faisaient ils en groupes dans des marais ? C’était complètement insensé.
« Des Demi drow et des humains … C’est quoi cette rigolade ? »
La drow se releva, elle avait sûrement envie de bouger, je ne la connaissais pas beaucoup mais d’après moi, c’était pour aller faire couler le sang de ces hommes. Maintenant elle tenait sa lame bien fermement, il y allait avoir de l’action, tous ce que j’espérais. Elle avait éveillé en moi ce goût si jouissif du combat, du sang et de la mort. Je lui en serais éternellement reconnaissant. Quoi qu’il en soit, elle était prête à ce lancer dans la bataille.
« Bien… Je ne compte nullement rester là durant des heures, ni même faire un détour pour eux… On y va ? »
Elle souriait ! Ils partaient ce battre et elle souriait ! Etrange non ? Le pire c’était que moi aussi un sourire illuminait mon visage d’ange. Que faire, ils étaient un peu trop nombreux à son goût et une partie de chasse l’aurait bien fait plaisir. Comment faire ? Je me relevais et, d’un geste leste et gracieux je retirai ma lame de la boue, la nettoyant au passage. De ma main libre, j’enlevai la mèche qui me bloquait la vue, elle pourrait être dérangeante dans quelques minutes. Quoi qu’il en soit, j’étais prêt, prêt à tuer et surtout à m’amuser ! Juste avant, je me retournai vers Naylia, un grand sourire lui étant adressé.
« A celui qui en tue le plus. »
Sans attendre sa réponse, je me lançai vers mes ennemis, je ne savais pas qui ils étaient, je ne savais pas ce qu’ils voulaient mais l’un d’eux avait essayé de tuer Naylia, juste cette raison me donnais envie de les tuer dans d’atroces souffrances. Je courais vers eux, mon épée pointée vers le bas comme on me l’avait apprit. A ma vue, les hommes furent surpris dans un premier temps, c’est vrai, un homme qui fonce vers vous une arme à la main, ce n’est pas banale. Tous dégainèrent leurs armes et se préparèrent à m’accueillir leurs lames en avant. Malheureusement pour eux, je n’étais pas aussi bête que ça pour les attaquer de front, j’avais une technique, je ne fonçai pas tête baissée comme un abrutit.
Dans ma même libre, une boule de feux se forma, surprise ! Et oui, ma magie n’était pas que terrestre mais je contrôlai aussi le feu. Bien qu’il pleuve des trombes d’eau, ma magie était plus puissante que l’eau. Sans leur dire quoi que ce soit, j’envoyai la boule au milieu du groupe. Tous se jetèrent au sol et ils avaient raison car quand la boule enflammée toucha le sol, celle-ci explosa, faiblement mais des flammes tombèrent sur un homme qui commença à brûler, celui-ci commença à crier et à courir dans tous les sens pour essayer d’éteindre les flammes mais ma lame trouva sa tête en premier son ventre. Je la retira et poussa l’homme qui s’écroula lamentablement sur le sol boueux. Je me retournai regardant les autres personnes restantes, quelques une fuyaient déjà apeurés par leurs adversaires. J’en pris deux en chasse. |
| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Sam 19 Avr 2008 - 15:05 | |
| « A celui qui en tue le plus. »
La Douce sourit à cette réflexion. Certainement ne se prêterait-elle pas à ce petit jeu, laissant son jeune compagnon s’élancer en direction du groupe. Comme toujours, cela sera un léger sourire qui effleurera ses lèvres, tandis qu’elle observait attentivement ses mouvements. Et puis, pendant ce temps, la Demoiselle restait immobile. Mais qu’attendait-elle donc pour le suivre ? Que le ciel ne vienne à lui tomber sur la tête ? Certainement pas, ce fait était déjà fort bien accomplit, tandis qu’elle se retrouvait d’ores et déjà trempée jusqu’aux os. Mais qu’importe.
C’est ainsi qu’elle aura pleinement l’occasion de l’observer s’élancer, arme en main, vers ceux qui semblaient au premier abord nul autre que des intrus en ces terres. Ces derniers, surpris, en vinrent à dégainer leurs armes, prestement, afin de cueillir leur assaillant comme il se devait… Mais Ithil leur réservait une toute autre surprise, et Naylia haussera un sourcil tandis qu’elle observera le phénomène se former peu à peu au creux de la paume de jeune demi-Drow.
Sans laisser la moindre chance à ses adversaires, elle étudiera attentivement le premier d’entre eux perdre la vie, et les autres partir en courant, affolés. Il était étrange que les demi-Drows eux mêmes aient fuit. Cependant, cela sera un sourire de satisfaction qui se dessinera sur ses lèvres tandis qu’elle observait trois d’entre eux se précipiter droit sur elle, ignorant jusqu’à sa présence. Ainsi donc, il ne restait plus que cinq Drows, et six Humains, deux ayant déjà périt sous la lame du demi-Drow.
Suite à ce rapide calcul, elle se placera sur le chemin des trois créatures. Deux autres protagonistes étaient pris en chasse par Ithil. Mais elle n’avait guère le temps de s’occuper de lui pour l’instant, et ne doutait nullement qu’il s’en tirerait probablement à merveille. C’est ainsi que ses iris se poseront sur ses futures et potentielles proies, qui, à la vue de la Douce, ralentiront leur course, allant jusqu’à s’arrêter. L’une d’elle pris la tête, s’avançant de quelques pas vers Naylia, qui n’avait pas esquissé le moindre mouvement. C’est alors une voix forte qui s’élèvera à son attention, en un simple mot, grotesque.
« Jolie… »
Il s’avancera vers la Demoiselle, qui se contentera de suivre ses mouvements, avec grande attention. Il était étrange de ne pas la voir réagir. Pourtant, ils ne semblèrent guère s’en préoccuper plus que cela, tandis que le premier parvenait à son contact, glissant une main sur la taille de la Douce. Encouragés par le simple fait qu’elle ne semblera se soustraire à ce mouvement, les deux autres vinrent rejoindre leur compagnon au près de Naylia.
Le premier, pitoyable, laissera ses mains baladeuses glisser sur la chaire dénudée de la jeune femme, redessinant ses courbes tel un loup affamé. Il semblait bien sûr que lui, quant au fait que celle ci ne désirait qu’à se laisser… faire ? Cependant, il était vrai qu’elle n’avait toujours pas repoussé celui ci qui en venait à porter sa main sur la nuque de la Demoiselle, pour tenter de porter son visage au sien en un brusque baiser. Mais son visage se figera avant d’atteindre celui de la Belle, en une expression de douleur. Elle esquissera un sourire, et repoussera simplement le demi-Drow, qui ira s’affaisser par terre, les mains crispées sur son ventre, qui, peu à peu, laissait là s’écouler un fluide si doux aux yeux de la jeune femme, qui portera sa lame à ses lèvres.
Finalement, ses iris se porteront sur les deux autres. Ils observaient le demi-Drow se vider de son sang, en une expression ébahit. La Douce reportera alors son attention sur celui-ci, comme cherchant à comprendre ce qui semblait temps les perturber. Puis, faisant mine de ne pas comprendre, elle se tournera une nouvelle fois sur les deux compères, et emmétra un léger signe interrogateur, se voulant naïf et enfantin :
« Hmm.. ? »
Ce simple mot aura pour effet de sortir ces deux là de leur torpeur, se retournant vers la Demoiselle qui venait d’énoncer ce simple mot, après qu’un léger sourire se soit dessiné sur son visage. Eux, ne souriaient pas. A dire vrai, loin de là même. Il tirèrent leurs lames, et s’avancèrent vers la demi-Drow, prête à lui bondir dessus, ensemble, et sans tarder. A ce fait, elle haussera à nouveau les sourcils, mécontente de ce simple geste de lâcheté. Deux contre une ? Bien…
Le premier s’élancera tentera d’attraper la jeune femme au cou, tandis que sa main, maintenant fermement sa lame, se portait en un geste vif vers sa poitrine. Mais elle évita le coup, et, bien qu’elle fut sujette à l’emprise du jeune Drow, elle ne tardera pas à s’en défaire par un geste vif de son genoux en son ventre, qui forcera l’assaillant à se courber, et, de ce fait, lâchera la Demoiselle, qui se verra déjà au prise avec le second. Celui ci était plus habile, et plus vif, et l’échange durera un instant. Cependant, très vite, la Demoiselle dut prendre le dessus, notant le second venir en renfort au premier.
C’est l’une des deux lames qui viendra mordre la chaire de la Demoiselle au niveau de sa taille. A ce simple fait, elle stoppera tout mouvement, et jettera un œil vers la plaie. Surpris, les deux demi-Drow s’étaient également arrêtés en leur élan. Naylia leur jettera un regard glacial, reprenant fermement sa lame en main.
« Bien… Le jeu est terminé. »
Sur ces mots, et au sein de la stupéfaction totale provoquée, elle enverra un coup de pied dans les côtes de l’un des deux, l’envoyant retomber plus loin, et lui coupant momentanément le souffle. L’un écarté, elle se concentrera sur le deuxième. Celui ci, ne faisant désormais pas plus attention à son compagnon au sol, s’intéressera également d’avantage à la Demoiselle. Ce n’étaient pas de simples humains, et leur endurance, ainsi que leur force, était bien plus forte à ceux ci. Cependant, ils restaient bien plus faibles que ceux élevés parmi les Drows, et la Douce ne tardera pas à lui enfoncer sa dague en plein cœur, le délaissant là sans plus procès à son sort, tandis que le second, rétablit, revenait d’ores et déjà à la charge. La tâche sembla cette fois ci plus aisée, et la Douce en vint à bloquer le demi-Drow entre un tronc et elle même. Cela aurait pu être une situation fort plaisante, si elle n’avait pas tenue une lame, et sa vie, entre ses mains.
« Que faites vous ici ? »
Il tentait, mais en vain, de se soustraire à la prise que Naylia maintenait sur son cou, et resserait d’avantage à chaque seconde s’écoulant. Cependant, il ne daignait répondre, et autant le dire, elle commençait quelque peu à s’impatienter. Aussi, conservant un ton des plus calmes, elle insistera.
« Que faites vous ici, toi, et ces humains ? »
Mais il ne répondra pas, continuant inlassablement à se débattre face à cette prise qui, peu à peu, l’empêchait de respirer. Las, elle finira par lui réserver le même sort qu’à son compagnon, sa lame venant sans la moindre pitié rencontrer son cœur en un sifflement funeste. Ainsi, il ne restait plus que deux des cinq demi-Drow, et une jeune femme plutôt remontée.
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| | | Andy Asa
Humain
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Sam 19 Avr 2008 - 16:15 | |
| Je pouvais compter trois groupes qui c’étaient formés, un qui comportait trois membres et qui se dirigeait vers Naylia, elle allait être contente, un petit sourire se dessina sur mon visage complètement trempé par la pluie qui tombait toujours autant. L’autre groupe comportait plus de monde déjà, sept personnes rien que ça ! Ceux-ci partaient à l’opposait de moi qui me dirigeait vers le dernier groupe comportant deux personnes, c’était des demi drow et je voulais les affronter car celui que j’avais tué il y a quelques heures avait vraiment été pathétique et je n’avais pas peut montrer l’étendu de mes connaissances dans l’art de l’escrime. Je courais pour les rattraper, finalement, ce ne fut pas moi qui les rattraper mais eux qui s’arrêtèrent avec un sourire diabolique aux lèvres, que préparaient ils donc ? Je m’arrêtais donc à quelques mètres donc d’eux, nous nous fixions des yeux, tous un sourire aux lèvres, content de pouvoir nous affronter dans un combat a mort. Plus je les regardais, plus je pouvais constater que ces deux personnes se ressemblaient comme deux goûtes d’eau, même yeux, même couleur de peau, même visage. L’un deux dégaina son sabre et s’avança d’un pat vers moi. L’autre quand à lui recula et planta son propre sabre dans le sol boueux. Ca allait donc être un combat à la loyale.
Pas besoin de ce parler, seul nos actions allaient montrer notre caractère, notre vie, notre envie de tuer, celui qui était le plus déterminé et le plus puissant aller gagner. A mon tour je fis un pat en avant et sortis mon sabre de son fourreau protecteur. La lame blanche fit son apparition devant mes adversaires, prête à trancher tous ce qui passerait devant elle. Le drow en face de moi n’attendit pas plus, il me chargea tout en criant, le sol était glissant et, au moment ou il allait prendre appuie pour sauter vers moi, il glissa pitoyablement, tomba tête la première dans la boue. Je ne perdis pas mon temps, je me dépêcher pour me mettre à ses côtés, lame tendu vers le ciel, prête à transpercer, achever mon adversaire trop maladroit. Mais ça ne ce passa pas de la sorte. L’autre drow ne me laissa pas le temps de transpercer son coéquipier, il fonça sur mon et voulu me trancher la gorge. Il ne put que me faire une entaille sur ma joue car, je m’étais jeté en avant pour éviter la lame meurtrière.
Pas le temps de me laisser aller, il continuait à me charger, je me releva vite et para sa première attaque, j’étais complètement trempé, et je sentait la boue couler dans mes vêtements. Pourquoi je sentais tous ce qui m’arrivait ? Normalement, j’étais tellement concentré que je ne sentais que mon corps fatiguer. Pas le temps de m’interroger car maintenant ils s’attaquaient à moi à deux, ils étaient parfaitement synchronisé sur leurs attaques mais le sol glissant les gênaient grandement alors que moi grâce à ma magie je me déplaçais convenablement. Je ne cherchais même pas à parer leurs attaques de ma lame non, je me contentais simplement d’esquiver, sautant, roulant, me baissant, j’étais dans un état d’apaisement totale, savourent complètement le combat. Après plusieurs secondes, j’avais compris leurs techniques et je savais très précisément comment et quand attaquer. J’attendis le dernier moment, attendant la dernière seconde, celle-ci me permettant de voir le chemin de la victoire. D’un seul, d’un seul coups oui j’allais les tuer, ne leurs laissant aucunes chances de s’en sortir.
Je comptais combien de temps il me restait et enfin le décompte arriva à zéro. Mes deux adversaires retirèrent leurs épées, préparant le prochain assaut contre moi mais ça allait être le dernier malheureusement pour eux. C’est à ce moment que je jeta mon sabre au sol, celui-ci ce planta profondément dedans. Je créai deux boules de feux dans mes mains, celle-ci étant un peu moins puissantes que la dernière. Magiquement, je me propulsai vers mes deux adversaires, les mains en avant. Les deux coups furent portés aux ventres, les boules enflammèrent les vêtements, puis la peau des deux demi drow qui tombèrent ensemble au sol, ils étaient en train de mourir brûler, plus rien ne pouvait les sauver. Je les laissais crier de douleur et j’allais déplanter ma lame du sol. Maintenant que mes deux adversaires étaient morts, j’allais pouvoir chasser les autres et voir où en était Naylia.
Je commençai donc à courir en sens inverse, sabre en main, je n’avais plus assez de force pour utiliser la magie maintenant, les boules de feux me demandant un trop gros sacrifice de mon énergie. Je scrutais les environs à la recherche de mes ennemis mais je ne voyais que Naylia qui venait apparemment d’en finir avec ses trois adversaires. J’arrivais à ses côtés, ils étaient tous mort mais bizarrement, ils n’étaient pas très éloignés les uns des autres. Je regardai donc la demie drow en face de moi, je remarquai qu’elle avait une blessure au ventre mais apparemment, elle avait déjà cicatrisée. Ma blessure au visage elle continuait à faire couler mon sang, l’entaille avait été plutôt profonde, j’avais faillit y passer sur ce coups la. Avec un sourire triomphale je m’approchai d’elle et vint me placer à ses côtés regardant les cadavres morts, elle avait aussi fait un jolie boulot, mais je n’en avais pas douté un seule seconde.
« Plus que sept à… »
Malheureusement, je ne pus finir ma phrase car, droit devant moi arrivaient à grande vitesse un volée de flèche meurtrière. Je ne les vis qu’au dernier moment et je ne pus que lever mon sabre pour parer une seule flèche, une seule sur deux car la deuxième vint s’enfoncer dans ma chair, dans mon corps, dans mon bras gauche. Bizarrement, je ne criai pas non, je regardais juste la blessure et mon sang couler, je comprenais maintenant l’importance de ne jamais quitter son adversaire des yeux, je venais d’apprendre la leçon de force malheureusement. Craignant une nouvelle volée de flèche, je me déplaçai de quelques centimètres vers Naylia qui elle était devant un rocher, avait elle vu la scène ? |
| | | Naylia Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Comme la nuit paraît longue à la douleur qui (...) [Achevé] Sam 19 Avr 2008 - 22:20 | |
| [Hors Jeu : Il y en avait 13… Tu as tué l’humain de garde : 12, puis celui qui voulait s’en prendre à Naylia : 11, elle même qui a tué trois demi-Drows : 8, puis les deux que tu as tué : 6… Le dernier groupe n’est constitué que de 6 humains, pas 7 :p]
Naylia observait autour d’elle, sa main glissant distraitement sur la plaie reposant au niveau de sa taille. La pluie se mêlait à son sang, et nettoyait par la même l’entaille de toute souillure. Ce n’était que superficiel, et elle ne semblait désormais guère plus que cela s’en préoccuper, tandis que ses iris allaient et venaient alentour. Cinq des treize étaient en cet instant mis à bas. Deux humains furent tués par Ithil, et trois demi-Drows par la Demoiselle.
L’issu du combat entre Ithil et ses deux proies lui était alors inconnue, cependant, quelque chose la dérangeait : il en manquait un certain nombre, or, il était plus que hors de question que de laisser l’un d’entre eux sortir de ces terres vivant. Elle balaiera les lieux d’un vague coup d’œil, silencieuse, et à l’affut du moindre bruit, autre que celui de la pluie, ou bien même, de l’orage. Mais elle ne les apercevait pas, et en vit à décider à se lancer à leur poursuite. Cependant, au moment même où elle s’apprêtait à se mettre en chasse, une silhouette familière vint à se dessiner. Sans attendre, elle cessera tout mouvement pour se concentrer sur ce nouvel arrivant. Celui-ci, rapidement, en viendra à examiner les cadavres qui prenaient place autour de la Douce, celle-ci même qui semblait d’avantage s’intéresser à la plaie qui barrait le visage de son compagnon. Son index y glissera, doucement, tandis qu’elle fronçait légèrement les sourcils. Puis elle retirera sa main, et détournera ses iris, sans le moindre commentaire.
Le demi-Drow en viendra à se placer aux côtés de la Demoiselle, un sourire prenant place sur ses lèvres. Il semblait se complaire en cette situation, malgré les quelques inconvénients survenus. Mais enfin, qu’importe, car elle se contentera de répondre calmement à son sourire, tandis qu’il en venait à tenter de commencer une phrase. Mais celle ci ne fut jamais achevée, et la Demoiselle n’eut pas le temps de corriger son erreur, car voici que des flèches filaient en leur direction.
Bien entendu, la scène ne lui avait pas échappé, mais elle se trouvait fort heureusement quelque peu en retrait, et plus ou moins à l’abris face aux obstacles naturels du paysage. C’est ainsi qu’elle observera l’archer tirer ses flèches, et l’une d’elle se planter au sein de la chaire de son compagnon. Instinctivement, tandis qu’il venait la rejoindre, et sans même lui accorder le moindre regard, elle se placera devant lui, guettant le moment idéal pour s’élancer sur ceux qui désormais choisissez la facilité, en tentant de mettre fin aux jours de leurs adversaires à distance. Cependant, ce moment semblera tarder…
La Douce n’avait nullement le temps de s’enquérir de l’état du demi-Drow qui l’accompagnait - ni même le loisir de se délecter du sang qui s’échappait en fins filets de la plaie ouverte -, si elle souhaitait un tant soit peu lui éviter de se prendre une seconde volée de flèche. Mais les archers n’attendaient qu’un mouvement, un seul, pour tirer.
Naylia poussera Ithil à s’accroupir, lui intimant silencieusement de s’occuper de sa plaie, tandis qu’elle en venait à se redresser, et s’élançait, féline, en un passage plus à sa gauche, qui lui permettrait de contourner les intrus. Et c’est ce qu’elle fit, prenant grand soin de ne point se retrouver nez à nez avec l’un des six adversaire qui risquait de se retrouver nez à nez avec elle. Sa cible principale, pour le moment, en tout cas, n’était autre que les seuls membres en possessions d’arcs et de flèches.
Et cela sera vers eux, qu’elle louvoyait, Silencieuse, telle une Ombre parmi tant. Devant elle, se dressaient deux humains, sans plus. Chose étrange, il fallait l’avouer, mais elle n’avait guère le temps d’y réfléchir. Elle savait fort bien en quoi elle s’était lancée, et n’avait plus qu’à laisser les choses suivre leur cours. C’est ainsi qu’elle en viendra à surprendre les deux archers qui, loin de se douter de sa venue, avaient laissé leurs armes pendre à leur taille. Le combat ne fut pas bien long, et, très vite, deux corps reposèrent à ses pieds.
Cependant, tandis qu’elle achevait son travail avec le second, quelque chose, quelqu’un, plutôt, vint à la tirer en arrière. A dire vrai, deux humains tentaient en cet instant de maîtriser la Louve, haineuse. Un homme, pour un bras. Il en fallait ainsi bel et bien deux pour maintenir la Tigresse en place. Et, à bien observer, cela même ne semblait guère suffire : un coup de coude dans la poitrine, un mouvement vif, et voici une profonde entaille qui venait se dessiner dans la chaire de l’humain, qui venait de lâcher sa proie. Mais elle n’eut pas le temps d’aller au bout de son travail, qu’un autre vint prendre la relève, attrapant fermement son poignet pour lui faire lâcher sa lame. Chose qui ne se passera point, tandis qu’elle réservait second coup, pour le second homme. Certes, ils la tenaient, mais étaient fort loin de la maintenir en place.
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