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| Un secret se tait | Aldir & Alicia | |
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Auteur | Message |
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Aldir de Rochefouchart
Humain
Nombre de messages : 57 Âge : 50 Date d'inscription : 10/10/2021
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 21 ans Taille : 1m75 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Un secret se tait | Aldir & Alicia Mar 20 Juin 2023 - 10:00 | |
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Des soins ciblés, des cures, pourquoi pas ?
- Et un voyage en Estrevent. Eux pouvaient connaître un prêtre de Néera avec un peu de sang elfique ou une histoire du genre. Qu'importe, vous trouverez.
Puis l'essentiel n'est pas là. La femme du prêtre est la première à sembler avoir de la compassion pour Alicia et lui offrir à boire. Sans doute pourra-t-elle aussi l'aider pour sa toilette. Il vaut mieux, cela fait des heures qu'elle lutte contre la douleur. Sa robe doit avoir perdu de sa fraîcheur, et la noble aussi. Aldir, lui, trouvera facilement de quoi se laver. Suffit d'un abreuvoir, puis il n'est pas pudique. Et accessoirement, le peu d'activité ne risque pas de le faire transpirer. De longues heures de souffrance pour qu'enfin elle s'endorme. Aldir continue à assimiler cela à de la torture. Il s'est permis de fermer l'oeil deux petites heures de son côté, quand Ylasse s'est réveillé de son côté. Il était hors de question qu'il sombre le premier dans le sommeil. Et quand, enfin, le prêtre signale qu'on peut déplacer Alicia dans un lit, Aldir se fend d'un peu amical :
- Il était temps...
Et il n'attend pas l'aide d'Ylasse pour porter Alicia, avec délicatesse. Des blessés, il en a déjà transporté. Sa forme physique est excellente et il sait se montrer respectueux et prudent. Alicia ne s'accroche même pas à son cou, prise par le sommeil. Elle ignorera sans doute que c'est Aldir qui l'a portée. Et une fois installée plus que précautionneusement dans son lit, il sort, attend que Natik le retrouve et s'en va faire un footing. Il doit s'entretenir et le moment est parfait pour ça. Au retour, il s'occupe de son cheval, qu'il fait boire, puis il prend de l'eau au puits, le ramène à l'intérieur, pour quand Alicia voudra faire sa toilette. A la bonne franquette, certes, mais au moins y-a-t-il songé. Puis il se lave, à son tour, au puits et s'installe avec sa chienne, devant la porte. Les frimas de la montagne, il s'en moque. Il dormait en forêt, et si ça manque d'arbre, le dehors, il le supporte. Mieux qu'être enfermé dans un temple pourri perdu au milieu de nulle part ou dans une pièce avec une noble qui souffre et un idiot taiseux. Et après un sommeil de deux heures à nouveau, il se réveille là où Natik dort encore, et prend son arc. Il tire une flèche au loin puis se déplace en courant, en tirant cinq autres flèches vers la première, plantée dans le sol. Quatre d'entre elles tombent à une dizaine de centimètre, la cinquième à un demi-mètre de la cible.
- Honteux...
maugrée-t-il mais il revient vers la maison après avoir récupéré ses flèches en voyant que le rebouteux y repasse. Et il comprend rapidement qu'ils en ont presque fini avec les soins. Il observe en réparant ses flèches et acquiesce quand il la voit tenir sans douleur. Sans surprise, elle n'a ni force ni équilibre, mais ses jambes semblent plus droites. Tiens, c'est la première fois qu'il la voit sourire. Il n'aura pas pour la cause un regard amical pour le rebouteux, mais ce dernier ne mourra pas de suite.
- Vous allez d'abord vous rafraîchir, dame de Terresang, et votre garde aussi. Parce que, et pardonnez moi de le dire franchement, cela fait plusieurs journées que vous n'avez plus fait de toilette. Vous, vous avez souffert et l'autre...
Il va éviter de parler de l'autre. Et il ferme les volets pour lui permettre de retrouver une certaine intimité.
- J'ai ramené de l'eau pour votre usage à vous, Ylasse est assez grand pour sortir de l'eau du puits seul. Faites au mieux, je vous attends de l'autre côté de la porte. Et c'est valable pour l'un comme pour l'autre, si votre odeur agresse la truffe de Natik, je l'autorise à vous bouffer. Quand vous avez fini, dame, criez et je viens vous chercher.
Il récupère son cheval une fois sorti, l'attache non loin de cette maison où se trouve Alicia, puis attend patiemment. Les chevaux avec lesquels les fugueurs sont arrivés, il ne s'en est pas chargé. Il n'aidera Ylasse en rien. Et si au village ils ne s'en sont pas occupés, et il se demande pourquoi ils l'auraient fait vu qu'ils savent torturer une dame sans s'en vouloir, alors des chevaux, vous pensez bien..., Ylasse sera dans la merde. C'est qu'Aldir a prévu d'emmener Alicia sur son cheval à lui, car elle n'a pas encore stabilité et équilibre, et il n'attendra pas Ylasse et ses deux chevaux pour faire le chemin du retour. Mais bon, faut déjà qu'Alicia finisse sa toilette.
- Je suis prêt de mon côté !
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| | | Alicia de Terresang
Humain
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| Sujet: Re: Un secret se tait | Aldir & Alicia Sam 8 Juil 2023 - 20:15 | |
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Pas un sourire. Pas un encouragement. Pas un signe de réjouissance de la part d'Aldir. Seulement une requête exprimée de façon si franche qu'elle en est déplacée. Je ne cache pas ma réaction assez outrée tandis que je le dévisage sans ciller. Il y avait des façons bien plus polies de me le faire comprendre. Je me demande soudain comment j'ai pu avoir un début d'intérêt autre qu'amical pour lui. Son comportement dans le Temple était déjà malvenu mais, à présent, cela dépasse tout ce que j'aurai pu imaginer de la part d'un chevalier. Qu'il soit plus attiré par la solitude et le combat que par la conversation et les beaux mots, soit... Mais il connaît comme chaque noble les bases de la bienséance et on dirait qu'il les piétine ouvertement.
Tandis que l'éraçon sort, mon regard croise celui d'Ylasse. Celui-ci se contente d'hocher la tête dans ma direction avec un air non réjouit mais soulagé et satisfait. Même s'il n'a rien dit, il n'était pas au mieux pendant mes soins et il n'a pas quitté mon chevet jusqu'à présent, à part à de brefs moments, tout en gardant un œil sur Aldir par crainte qu'il ne découvre quelque chose d'autre qu'il ne devrait pas. Une fois seule, je reste assise sans bouger, le regard dans le vide. Les émotions se bousculent en moi... La peur de la douleur n'est plus que résiduelle. L'angoisse de l'échec se dissipe seulement. Je suis à la fois épuisée et satisfaite mais aussi mortifiée et honteuse... Là où je ne devrais ressentir que de la joie et du soulagement, je suis habitée par des émotions dont je ne veux pas... et je me dis que j'aurais peut-être dû congédier Aldir avant mon départ. Nous n'en serions pas là aujourd'hui... Il n'y aurait pas une personne de plus au courant de mes soins et connaissant cet endroit reculé qui n'est autre que le théâtre d'un culte proscrit. Mais je le voulais auprès de moi... C'était une erreur... Je ne peux plus mêler personne à tout ce qui est en lien avec le Karamstra désormais.
Après quelques minutes d'introspection qui me mènent à cette conclusion, j'attire la bassine à moi. Seule, je me lève et j'ôte cette robe de coton qui ne m'a pas quittée depuis mon arrivée. Munie d'un savon et d'un linge humide, je me lave avec soin, m'asseyant parfois lorsque mon équilibre ou ma force me fait défaut. Une fois propre, je m'approche de la chaise où repose la tenue que je portais trois jours plus tôt. J'enfile d'abord la sous-robe avant de passer la couche finale. Je chausse mes souliers qui me semblent soudain plus confortables qu'autrefois... Plus utiles aussi pour la stabilisation de ma marche. Puis je prends ma cape pour la passer sur mes épaules et, prenant appui sur le mur, je vais jusqu'à la porte. Dehors, le soleil me semble malgré tout plus radieux aujourd'hui. Les trois chevaux sont prêts, de même que mes gardes du corps. Le prêtre est là aussi, avec celle que je pense être son épouse. Alors qu'il ne se tient qu'à quelques pas de la porte, il se tourne vers moi mais ne vient pas vers moi pour m'aider. Nos regardent se soutiennent et je finis par comprendre ce qu'il attend de moi. Je m'avance alors hors de la maisonnette. Puis vient le moment où je dois me détacher du mur qui me sert d'appui... Et, après une hésitation, je me lance. A mon rythme, les bras légèrement écartés afin de m'aider à rester debout, je fais un pas, puis deux. Je ne suis pas très stable mais j'y parviens. Je m'arrête alors que je sens que je risque de tomber. Je prends le temps de retrouver mon équilibre avant de faire un pas de plus. Ainsi, je rejoins l'homme qui m'a soignée qui, malgré son air rude, semble satisfait. Et c'était ce qu'il fallait que j'obtienne de lui...
-C'est bien. Continue comme ça, essaie de moins t'appuyer sur tes cannes, marche aussi souvent que tu le peux, et tu finiras par retrouver toute ta mobilité.
J'ai l'impression qu'une autre phrase lui traverse l'esprit mais qu'il ne la prononce pas, volontairement. Je n'en montre rien et me contente de le remercier, semblant véritablement reconnaissance pour ce qu'il a fait pour moi alors que, quelque part, j'en suis aussi choquée et je me sens impure d'avoir laissé cette magie me toucher... Mais la Mère Supérieure m'a assurée que cela ne serait pas le cas. Je ne peux que lui faire confiance. Je me tourne alors vers mon escorte. Il ne nous reste plus qu'à retourner à l'auberge afin de retrouver ma suite. Je vais devoir affronter Magdeleine et ses questions... C'est à elle que ma guérison va être le plus difficile à cacher.
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| | | Aldir de Rochefouchart
Humain
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| Sujet: Re: Un secret se tait | Aldir & Alicia Mar 11 Juil 2023 - 9:26 | |
| La démarche d'Alicia n'est pas assurée, mais quels progrès par rapport à "avant". Bon, le fait qu'elle se déplace vers le rebouteux l'énerve, aussi s'assure-t-il, histoire de ne pas montrer ses ressentiments, que la selle d'Alicia est bien fixée. Mais quelque chose ne lui plaît pas du tout.
- Hey, le prêtre, là ! Celle que tu tutoies, c'est une Dame. Que tu t'imagines qu'elle te soit redevable ne t'autorise pas à la tutoyer. Encore une marque d'irrespect comme celle-ci et tu pourras tester tes... talents sur toi.
Puis plus pour lui-même qu'autre chose.
- J'en reviens pas que je sois limité à menacer, encore.
Son sang froid a clairement tiédi. Natik s'est mise à grogner quand il a porté ses mains à ses couteaux.
- Cela risque de poser problème pour notre retour. Aldir. Aldir de Rochefouchart. N'oubliez pas mon visage, car si nous nous recroisons, c'est le dernier que vous verrez.
Volte-face et un sourire carnassier pour Ylasse. Apparemment, Aldir a choisi sur qui passer ses nerfs s'il ne retrouve pas son calme. Et cette fois, le néerite a intérêt à se faire tout petit, car le jeune chevalier a un peu trop subi ces derniers jours. Mais il retrouve le sourire en se tournant vers Alicia. Il mène son cheval à elle, la soulève par la taille comme si elle ne pesait rien et l'assied sur la selle.
- Un pied dans chaque étrier, cela vous aidera pour l'équilibre. Tenez-vous droite comme si vous étiez à une table ducale et laissez-vous porter, simplement. Cela rendra votre voyage moins agréable. Et si votre monture semble vous échapper, montrez-lui qui est le maître. Il suffit d'être ferme, se faire obéir d'un cheval déjà dressé est moins compliqué que se faire obéir d'un chien, pas vrai Natik ?
Un regard en arrière pour le prêtre rebouteux à qui il adresse un sourire mauvais puis il se positionne aux côtés d'Alicia, laissant Ylasse ouvrir la marche. Hors de question qu'il court un quelconque danger pour ces deux-là. Pendant le trajet, il continue d'indiquer la marche à suivre à Alicia pour dompter sa monture. Il n'est pas un maître cavalier, mais il a le sentiment de retrouver un peu d'utilité. Et plus il s'éloigne, plus il se détend. C'est pour ça qu'il se permet une confidence.
- Je ne suis pas le plus brillant de la famille, mais j'ai de l'instinct. Et même si je me réjouis que vous alliez mieux et que les progrès soient spectaculaires, je ne peux éteindre cette alarme qui résonne dans ma tête. Quelque chose pue dans ce village, tout mon corps se hérisse en y songeant. Et vous avez déjà été pervertie. Vous avez trahi, vous avez menti, vous continuez à envisager de mentir. Ca, passe encore, cela fait partie du boulot de diplomate, il faut savoir manipuler les faits à son avantage. Mais vous accordez votre confiance à des gens qui n'en sont pas dignes. Pas une fois votre chevalier n'a levé le petit doigt pour atténuer votre douleur ou améliorer votre confort. Il est juste resté là, comme pour vous surveiller et me surveiller aussi. Ce village devrait être détruit avec ses habitants et votre Ylasse soumis à la torture pour qu'il dévoile qui il est vraiment. Mais je sais que vous refuserez. Vous pouvez choisir qui vous nuit. Mais je reste profondément vexé que vous ne m'ayez pas donné votre confiance. J'aurais tu mon inconfort si vous m'aviez dit que vous étiez prête à payer un prix exorbitant pour vos jambes. Possible que je l'aurais même compris. Mais vous ne m'avez même pas offert cette chance. Et pire que tout, vous avez trahi une amie, une dame qui prendrait une flèche pour vous sans hésiter, et sans être formée pour. Je parle de Magdeleine. Moi je la prendrai parce que je le dois, ce qui est très différent.
Le retour sera plus rapide que l'aller, sans doute parce que grâce aux conseils de l'eraçon et aux douleurs disparues Alicia puisse avancer plus vite sur sa monture. Arrivé à l'auberge, il voit Magdeleine sortir, imaginant sans peine les tortures mentales qu'elle a subi en n'étant informée de rien. Il récupère les cannes de marche d'Alicia, la soulève par la taille pour lui permettre de descendre et lui sert "d'appui" le temps qu'elle mette ses cannes. Il s'adresse ensuite à Magdeleine.
- Je vous laisse discuter avec votre "chevalier". Mais si ses explications ne vous convainquent pas et que vous souhaitez qu'il soit puni, je suis tout à fait dispo à lui faire mal, voire très mal, voire à l'occire si telle est votre volonté. Mes bras sont vôtres. Quant à votre maîtresse, et même si l'idée de lui donner une fessée qu'elle aurait dû recevoir plus petite me paraît utile, je crains que la décence et la différence de rang me l'interdisent, mais sachez que je serais prêt à le faire.
Ce qui en dit long sur ses sentiments.
- Je me considère en congé jusqu'à demain. J'ai faim, je n'ai plus envie d'entendre ou de parler de tout ceci. Je vais grailler, nourrir ma seule alliée, Natik, puis dormir. Que vos nuits soient douces, mesdames.
Et il entre, sentiment d'une mission accomplie. Un échec, mais dont il a pu lisser les effets. Mais un échec de plus dans sa liste.
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| | | Alicia de Terresang
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 19 ans (5-2-4 1:XI) Taille : 1m56 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Un secret se tait | Aldir & Alicia Sam 5 Aoû 2023 - 14:27 | |
| J'adresse à Aldir un regard outré. Puisqu'il ignore qu'il ne s'adresse pas à un véritable prêtre, comment peut-il se permettre de lui parler de la sorte ? Il n'a de cesse de le menacer et voilà qu'il l'insulte presque. Tout cela parce qu'il a tutoyé l'une de ses ouailles ? N'a-t-il jamais vu un religieux agir de manière paternelle ? Il n'y a rien d'irrespectueux à cela ! Le vieil homme ne dit rien et se contente de me fixer avant de me confier quelques mots, plus bas, profitant de tourner le dos au chevalier qui se tient encore à distance.
-Et tâchez de mieux vous entourer.
Cette remarque, je sais qu'elle est motivée par ce que la secte projette pour moi. Je comprends donc que la présence d'Aldir pourrait contrarier leurs plans, ce qu'il ne faut en aucun cas... Alors je le salue poliment, lui répondant comme si je réagissais aux conseils données plus tôt.
-Je vous remercie pour votre aide. Je suivrais vos recommandations.
Le sourire que m'adresse le chevalier n'obtient que de la gène en retour. Depuis son arrivée dans ce village, il menace tout le monde, me crie dessus, critique tout le monde y compris moi... et voilà qu'il se montre prévenant, presque charmant, alors qu'il me guide jusqu'à ma monture et me prodigue des conseils. Je suis surprise lorsqu'il me soulève et m'installe sur la selle comme si je ne pesais pas plus lourde qu'une plume. Nous nous mettons bien vite en marche et je regrette aussitôt l'absence des cordages qui me maintenaient sur mon cheval à l'aller... Je ne me sens pas du tout à mon aise. Fort heureusement, cet hongre est paisible obéissant. Il se contente de suivre l'un de ses compagnons sans broncher et ralentit de lui-même lorsque j'ai un peu peur après un chaos qui l'a fait déraper.
J'écoute Aldir me faire une nouvelle fois la leçon, ne pouvant m'empêcher de penser qu'il juge sans rien savoir. Il semble même de pas m'avoir écoutée lorsque j'ai déclaré que ce n'était pas le manque de confiance qui m'avait faire laisser Magdeleine derrière tout cela. Il la définit même comme mon amie alors qu'elle ne peut l'être... Nous a-t-il bien observées ? Nous a-t-il déjà vu partager une quelconque complicité ? Non. Car nous avons toujours su conserver nos places respectives. C'est peut-être triste mais tel est la réalité. Pour ma part, je me contente de garder le silence. Je ne peux lui apporter aucune réponse et encore moins le corriger dans ses erreurs. Il ne doit rien savoir. Alors, qu'il me croit fausse si cela lui chante. Au moins ne regrettera-t-il pas de quitter mon service lorsque nous serons revenus à Odélian.
Les heures s'écoulent et nous rejoignons finalement l'auberge. Magdeleine est déjà là, comme si elle avait passé ses journées postée ici à nous attendre. Elle dévisage Aldir devant ses propos. Elle jette un regard à Ylasse puis choisit de l'ignorer pour reporter son attention sur moi. Je suis totalement fourbue après une telle chevauchée et j'ai grand besoin de son aide pour retrouver ma chambre. Comme je l'avais imaginé, elle ne me pose pas la moindre question. Elle m'aide à me déshabillée, à me laver -bien mieux encore que je n'étais parvenue à le faire moi-même- puis me rhabille, m'apporte un repas chaud et me couche. Je n'avais pas eu autant besoin de son aide depuis bien longtemps mais j'ai l'impression que plus aucun de mes muscles ne souhaitent me répondre... Demain, nous devrons faire le voyage de retour. Notre petit arrêt dans notre voyage nous a laissé le temps de laisser croire que nous avons atteint Alonna, sommes restés puis repartis. Je devrais peut-être faire traîner un peu le trajet de retour... Mais, si je l'ignore encore, mes courbatures de demain m'y aideront bien.
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