Aléric de Beaufoy -[Terminée]

Identité

Nom/Prénom : Aléric de Beaufoy
Âge/Date de naissance : 35 ans - 984:X
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Langue parlée : Péninsulaire (Patois du nord)
Alignement : Loyal Bon
Liens notables :
Gautier de Vendeuvre - seigneur lige
Messire Adalbert - Autrefois mentor
Roham de Granterre - écuyer

Spoiler:

Roland de Beaufoy - demi frère

Particularité :
- un "accident'' lors d'un tournois aura fait du chevalier habile et souple un combattant aux mouvement sparfois raides et douloureux. S'il garde son titre et sera prêt à mettre sa vie en jeux par devoir, cette faiblesse l'aura forcé à trouver un autre rôle dans la seigneurie de Vendeuvre.

Métier : Chevalier - Maitres des bêtes au château de Vendeuvre
Classe d'arme : Corps à corps / Défensif

Possessions & Équipements :
Hormis la rente qui lui est due en temps que chevalier lige, le chevalier ne possède en réalité que peux de bien. Il a une maisons au sein du bourg de Vendeuvre mais, tenue par un intendant, il n'y  met en réalité que rarement les pieds préférant une chambre au château. Là bah parmi les étalons seigneuriaux est aussi logé son propre cheval, un hongre à la robe rouan nommé Célérité, ainsi qu'un faucon de chasse.

Spoiler:

Comme tout chevalier on lui fit sur mesure un arsenal complet comprenant armure , heaume, lame et écu ainsi que des éperons d'apparat. Cependant, depuis l'accident il n'a que rarement portée son armure et son heaume, remisés précieusement dans sa demeure personnelle et ne concervant son épée avec lui que pour l'apparat.

Spoiler:

Apparence :

• Taille :1m70
  
• Couleur des yeux :marron
  
• Couleur des cheveux/pilosité : Brun grisonnant
  

Aléric est un homme du nord. De ce fait, les marquis du Sud le trouveraient certainement grand tandis que les Wandrais nordiques ne le qualifieraient sans doute pas plus que dans la moyenne. De bonne stature, il se tient souvent très droit, tel que la noblesse l'exige.
Son visage sans rides mais surmonté d'un débuts de blanchiment a ses tempes lui donnent tout à fait son âge. Plutôt bel homme, il n'est pas rare qu'il en attire l'attention d'une dame ou deux, bien qu'il n'ait jamais semblé leur porter plus d'attention que la politesse de base.


Personnalité :
Aléric porte probablement en lui l'enseignement typique de la chevalier. Noble de cœur il est prompt à aider et surtout accomplir son devoir. Cependant cette noblesse l'en fait parfois paraitre presque rigide. Il lui serait difficile de déroger à une loi même dans un but louable, à moins que cette loi ne lui soit particulièrement immorale. Il est plutôt apprécié des gens de la seigneurie pour cela car l'on sait pouvoir compter sur sa franchise.
Plutôt discret, il a apprit où était sa place, ni plus ni moins. Il ne cherchera jamais plus haut, mais il ne se laissera jamais non plus rabaisser à tord.

Capacités magiques :
-

Histoire

Aléric de Beaufoy aurait tout eut pour trouver une place fort confortable dans la société péninsulaire. Après tout, il est le premier fils né de Beaufoy. Il était un enfant en parfaite santé, destiné à la même force qu'on louait tant lorsque son père fut jeune. Mais il y avait un détail pour entraver cet avenir brillant. Il aura simplement suffit naitre du mauvais coté des draps.

Jaques de Beaufoy et son épouse avaient peine à concevoir, aussi cette dernière dû accepter d’accueillir en son foyer cet enfant d'une autre. Elle ne l'aima jamais, et du haut de ses toute jeunes années, Aléric ne lui connu jamais plus qu'un air pincé lorsqu'il s'adressait à elle. Pourtant, il devait lui reconnaitre que l'amour mis de coté, elle l'éleva en digne membre de la ligné de Beaufoy. Jusqu'à ses six ans environs, il eut droit à une éducation similaire à celle de n'importe quel petit noble. Lettres, histoire géographie, quelques chiffres et bien sûr religion, il fut éduqué avec soin.

Mais ce temps de paix étrange, presque surnaturelle pour celui que les gens les plus malavisés surnommaient ''bâtard'' ne dura pas. Lorsqu'il eut sept ans, Madeleine de Beaufoy tomba enfin enceinte et les sages-femmes furent formelles : il s'agirait d'un garçon.
Trop jeune, il ne le compris pas de suite, mais la présence de ce nourrisson allait bouleverser tout son petit monde. D'enfant unique, chose fragile, précieuse malgré ses tares, il devint certes l'ainé, mais le second en importance. Roland était l'enfant tant attendu, celui qui, né en bonne et due forme, allait enfin hériter des titres et des terres qu'on rechignait grandement imaginer aux mains de son bâtard de demi-frère.

Plutôt que de risquer la querelle et la jalousie fratricide, Jaques de Beaufoy décida de ne pas totalement retirer le pain de la bouche de son premier né. Alors, s'il ne fit pas de lui son héritier, il pris tout de même la peine de lui trouver un rôle à la mesure de la partie noble de son sang. Âgé de dix ans il l'envoya comme page à la cours de leur suzerain : Béranger de Vendeuvre.
Là, les choses se gâtèrent un peu. Roland n'avait jamais été désagréable avec lui, et si Dame Madeleine se trouvait fort peu mécontente de le voir quitter son foyer, elle n'ont plus n'avait jamais témoigné d'agressivité à son égard. Il ne le saurait même que des années plus tard, mais elle se trouva de nombreuses fois  -en apparence sans raison- à s'agacer d'une servante ou d'un page qu'elle avait plus tôt surpris médire au sujet du fils de son mari.
Mais à la cour des Vendeuvres, personne ne prêtait d'attention aux railleries des pages quand à un de leur camarades. Certaines étaient bon enfant mais d'autres, bien moins.
C'est à cet époque qu'il attira l'attention du chevalier lige de la seigneurie : Messire Adalbert. Lui non plus n'était pas d'ascendance noble. Peut être fût-ce la raison pour laquelle plutôt que de sévèrement réprimander le bâtard qui un jour d'agacement avait rivé son point dans la figure d'un agaçant camarade, au point de lui briser le nez, il demanda la permission d'en faire son écuyer.

Messire Adalbert fut un maitre exigeant et strict. La quelconque pitié qu'il put avoir pour le gamin n'entra en tout cas jamais en compte dans sa manière d'enseigner et d'élever le garçon et ce dernier ne fut jamais ménagé. Il n'en fut pas moins un maitre attentif et juste, dont la rigueur n'eut pour seul et unique but que la formation de son apprenti du mieux qu'il le pouvait. Aussi malgré le rythme épuisant qui modela désormais son quotidien, Aléric ne manqua de rien et fut proprement éduqué. Aux lettres et aux chiffres de sa jeunesses s'ajouta l'entrainement martial et physique qui convenait. En même temps qu'il apprit à se battre, il apprit aussi à entretenir seul ses possession, devenant très rapidement responsable de leur état. D'un même temps, apprenant à monter à cheval et à chasser, on l'éduqua à prendre soins des bêtes qui le servaient, et à les voir bien autrement que de simples outils.

C'est a cet époque, au cours d'un combat d'entrainement entre les jeunes nobles du château qu'Aléric fit la rencontre de l'héritier mâle de la seigneurie : Gautier de Vendeuvre. Ensembles les deux jeunes gens débutèrent par simplement s'entrainer, mais au fil du temps une véritable amitié finit par se construire et, si Nééra le voulait, durer.

995:X
Il eut 14 ans lorsqu'il vécu le premier vrai drame de sa vie. A vrai dire, cette nuit là tout se passa si vite que des années durant, il eut presque l'impression de ne pas vraiment avoir vécu les terribles évènements de la nuit des milles lames.
En temps que membre d'une famille tierce, et bâtard qui plus est, il n'était pas vraiment de ceux désirés dans la Grand Salle de Banquet. De toute façon, ce soir là, il était de corvée. Il venait de récurer l'entièreté de l'écurie, bêtes et matériel compris et se trouvais passablement sur les rotules. Même des années plus tard, il se souvenait encore de son errance dans les murs du château en quête d'un morceau de fromage à chipper près des cuisines. Plans qui furent automatiquement réduits à néant lorsque le fracas des armes avait retentit, suivit de la cloche, puis de son maitre le saisissant par le col pour le ficher de force dans une salle renforcé, un couteau rivé dans ses mains et l'ordre soudain de protéger le jeune seigneur d'un danger dont il n'avait aucune idée.

La mort du seigneur de Vendeuvre porta un coup profond au jeune Aléric. Pour une fois, il ne voyait pas la justice et les lois du monde triompher. Il n'y avait aucune justice à la mort d'un homme bon et apprécié du peuple. Ce fut une rude leçon pour le chevalier en devenir.
Sa vie en fut d'autant plus bouleversé que son mentor devint régent. Cela n'aida certainement pas à se faire apprécier de ceux qui le trouvaient déjà bien trop heureux pour un fils illégitime. Quoi qu'il en soit, le jeune écuyer gagna une toute petite place dans le monde clos des nobles et, si cela ne changea pas foncièrement sa vie qui se résumait à un rude entrainement couplé à une routine des plus drastiques, il bénéficia parfois de l'influence de son mentor, bien que ce dernier veilla à ce que l'adolescent ne se retrouve pas à se complaire dans le moindre privilège. A son avis, Aléric eut même l'impression que la rigueur de son mentor redoubla.

Il n'apprécia d'ailleurs pas plus que le nouveau seigneur de Vendeuvre des méthodes de son régent vis à vis des présumés responsable de la nuit des milles lame et cela aboutit parfois à quelques querelles poussées par la fougue de la fin de l'adolescence.

Malgré tout à vingt ans vint le sacre attendu depuis treize ans :

Toute une nuit il veilla, a genoux devant l'effigie de Nééra de la chapelle du château seigneurial. Son mentor était à ses cotés, mais aucun mot ne sortit de sa bouche durant toute la nuit de prière. Puis, à la première lueur de l'aube, lorsqu'enfin il put se relever, il y eut une nouvelle cérémonie en l'honneur de la Damedieu, à laquelle il assista aux premier rang, vêtus des couleurs de son seigneur.
Enfin, Ses genoux étaient raides lorsqu'il s'agenouilla une dernière fois devant Gautier afin de lui prêter serment et de devenir chevalier lige de sa lignée.

Après des années de bon et loyaux service, proche de son seigneur mais toujours quelque peu dans l'ombre, Aléric avait finit par devenir un homme discret mais respecté en Vendeuvre. Il accomplissait son devoir sans jamais trop en faire et avec une droiture appréciée des petites gens. Même le Voile aussi effrayant fut-il et les milliers de rumeurs qui se mirent à courir ne le détournèrent pas de ses tâches. Sans doute même y trouva-t-il une monotonie réconfortante alors que le monde changeait bien trop vite.

En l'an 14, comme du coutume il représentait pour la troisième fois son ami et seigneur en tournois de chevalerie. Mais cette fois là, mal lui en prit.

Son cheval d'habitude placide semblait étrange ce jours là, comme si l'animal sentait dores et déjà le drame arriver. Les combats à l'épée et au bouclier se déroulèrent sans accroc et il en gagna autant qu'il en perdit. Ce fut quand les joutes furent lancées que tout bascula. Le premier adversaire qu'il affronta su prendre sa défaite avec philosophie. Au second, il sentit son cheval s'emballer un peu plus à chaque échange et fut rapidement dépassé malgré l'avantage qu'il parvint à prendre. Mais au troisième accrochage, la lance de joute de son adversaire ne chercha pas seulement à briser la sienne mais bien à le faire chuter. Atteint au visage, il bascula en arrière et pris de panique, son cheval cabra achevant de le faire brutalement chuter. Du reste il n'a que bien peu de souvenir et ne repris véritablement connaissance que quelques heures plus tard, aux coté d'un prêtre de Nééra et de sa famille qu'on avait rapidement prévenue.

Depuis quelques années, Roland son demi frère était d'ailleurs devenu officiellement le patriarche de la famille, leur père commun vieillissant assez pour laisser a la jeunesse les rênes de la famille. Aléric fut étonné de le revoir si préoccupé de son état alors que tant d'années étaient passées et que l'enfant était désormais un homme en droit de le voir comme une potentielle menace. Ils avaient certes entretenue une certaine correspondance, mais ce fut la première foi qu'il se revoyaient adultes l'un et l'autre. L'occasion de se débarrasser du premier né gênant était fort belle et, incapable de ne serait-ce que tenir debout, il ne présentait que bien peu de travail pour le faire disparaitre. Pourtant le de Beaufoy conservait dans son sang parfait l'honneur et la noblesse de la famille et il fit tout ce qu'il pouvait avec l'aide de leur seigneur pour rendre au chevalier sa mobilité brutalement perdue. Comme rattrapant une enfance qu'ils n'avaient pas vraiment partagé, un lien fort se créa à ce moment là entre les deux demi-frères alors qu'Aléric blessé et dans un état qui le pétrissait d'humiliation vécu un temps dans la propriété où il était né.

Finalement à force de temps et d'effort, aidé par la magie de quelques néérites il parvint à se rétablir assez pour retrouver une vie normale et rentrer auprès de son seigneur. Malgré tout, la célérité qui faisait de lui un combattant habile n'était définitivement plus.
Persuadé depuis le premier jours qu'il ne s'agissait pas d'un accident, le fait était là et il eut beau communiquer ses doutes à son ami, cela n'y changerait rien. Désespéré, il ne considéra devoir son salut qu'au seigneur de Vendeuvre qui plutôt que de le renvoyer, puisqu'il se trouvait quasiment incapable d'honorer son serment, lui offrit la possibilité d'occuper la place de maitre des bêtes en son château. Ainsi Aléric ne recommençait-il pas totalement de zéro. D'ailleurs, il conservait toujours son titre, puisque seul la mort ou la félonie pouvait le lui retirer et en cela, on le considérait toujours avec un certain respect au sein de la seigneurie.

HRP:

Code:

[Métier] : Chevalier lige

[Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Loyal Bon

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