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| [Au travers de la brume] De nouveau, l'horizon (Caleb) | |
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Nombre de messages : 1686 Âge : 824 Date d'inscription : 14/01/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Eternel. Taille : Infinie. Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: [Au travers de la brume] De nouveau, l'horizon (Caleb) Mar 10 Oct 2023 - 19:18 | |
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Troisième ennéade de Favrius an 21 du XIe Cycle Lieu inconnu des pirates
La proue finit enfin par percer cette épaisse nappe de brouillard, les vents gonflent de nouveau les voiles. Les voiles et les cœurs. Car bientôt, on retrouve le bleu du ciel. On jubile, on exulte. Les regards se portent verts l’arrière pour découvrir cette nappe de brume immobile et immuable dont on s’est enfin extirpés. Le bâtiment file sur les flots, glisse sur la mer, reprenant une allure ô combien appréciée des marins. Cependant, le froid saisissant qui règne rappelle les mécans à une réalité implacable : où ont-ils bien pu atterrir ?
Des regards inquiets se portent sur des horizons inconnus. Des paysages qu’aucun de ces Hommes n’a jamais vus. Là, au fond, on jurerait apercevoir une côte. Un littoral sauvage, des forêts inviolées. Et pourtant, à bien y regarder, des formes urbaines se dessinent à un endroit en particulier. Un îlot qui se détache de la place, où une main a bâti tours et murs. Les mécans sont estomaqués, sidérés au point que leur souffle leur échappe. Ils se regardent, partagés entre l’excitation et l’inquiétude face à l’inconnu.
_________________ Ombre fugace Maître de ton destin -Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/ |
| | | Caleb "Le Rokvenha"
Humain
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| Sujet: Re: [Au travers de la brume] De nouveau, l'horizon (Caleb) Mer 11 Oct 2023 - 10:04 | |
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Sur le pont du boutre la clameur des marins montait à mesure que le ciel bleu se dévoilait au-dessus de leurs têtes. Les cœurs et les Souffles des mécans se réchauffèrent en un instant quand les rayons du soleil vinrent caresser leurs visages. Ils avaient réussi, ils l’avaient fait, le “Second Souffle” venait de traverser l’épais brouillard, ils avaient l’impression de revivre après avoir vécu une courte mort, une traversée qu’ils pensaient éternelle. La joie était de courte durée car la réalité les rappela subitement. Le froid glacial de l’air fit frissonner leurs échines et alors qu’ils finirent de s’étreindre, la vigie hurla du haut de son poste. “TERRE EN VUE !” Ces quelques mots qui d’habitude pouvaient être une bénédiction pour les marins, eurent cette fois-ci l’effet inverse. Tout l’équipage se rua alors en direction de la proue pour observer l’horizon et les visages se décomposèrent peu à peu. Devant eux s’étendait une bande de terre encore tout juste discernable. Les regards des mécans balayèrent la ligne d’horizon à la recherche de quelques signes reconnaissables et connus afin de déterminer si ces côtes étaient bien connues même de leurs légendes.Au milieu de l’attroupement quelques murmures déconcertés se firent entendre, on pouvait y voir au loin un semblant de civilisation, de hauts murs et de grandes tours, peut-être une cité portuaire dans laquelle amarrer, mais, le pouvaient-ils sans danger ? Le Rokvenha au devant des siens fut le premier à guetter devant lui, le regard plissé. Instinctivement il releva son visage vers le ciel à la recherche de quelque chose qu’il ne trouva pas. Le Flambeau n’était visible que de nuit et au vue de l’astre solaire, ils en étaient encore bien loin. Ne voulant tout de même pas céder à l’angoisse face à l’inconnu et se réjouir néanmoins d’avoir survécu à la grande brume, le capitaine se retourna vers sa seconde et lui glissa quelques directives à l’oreille. La sang-mêlé opina et frappa lourdement dans ses mains avant d’énoncer les ordres. “Allez les gars ! On s’remet au travail ! Baissez moi la grand-voile, réduisez l’allure et cap vers ces murs. Gardez les yeux bien ouverts !” Un cri poussé à l’unisson résonna sur le pont du navire et tous les Souffles s’y trouvant se remirent alors en activités. Dans le même instant, Croqueuse, Rocaille ainsi que Cureton et un dernier marin se dirigèrent vers la cabine du capitaine. Le petit groupe de marins poussa alors la porte et y pénétra. Dos à eux, debout et penché devant son bureau se tenait le Rokvenha plongé dans ce qui semblait être des cartes. Sans même se retourner l’homme s’adressa à eux d’une voix calme.
“Vous savez où on s’trouve ?” La question paraissait anodine, mais importante, tous se regardèrent et aucun n’osa prendre la parole. Caleb se retourna alors et porta son regard inquisiteur sur ses officiers. “‘lors ? L’un d’vous sait où on navigue ?” Sa voix sembla trahir une perte de patience palpable et devant le silence des siens le capitaine expira sèchement.
“On a vogué vers l’Sud-Ouest, bien vrai ? L’Brume s’trouvait dans ces eaux-là.” Il désigna de son index un endroit éloigné de toutes terres sur le coin en bas à gauche de sa carte. “L’seules terres qui s’trouvent dans l’coin, c’est… Méca et l’pointe d’la Péninsule.” Tapant de son index sur les localisation citées, enfin, il renifla en se redressant et croisa les bras sur son torse. Les convoqués hochèrent la tête devant l’évidence des propos, mais aucun son ne sorti de leurs bouches. Le Rokvenha siffla entre ses dents et reprit alors. “... J’reconnais aucun point connus d’terres d’Ydril, ni ceux d’Méca… Alors j’vous le r’demande l’un d’vous sait où on est ?”
Le silence pesa lourdement dans la petite cabine étroite et ce fut Croqueuse qui s’avança pour prendre la parole. “Naye, l’Rok’... Comme tu l’as dis, on devrait se repérer l’long des côtes que ce soit les terres d’Ydril ou d’Méca mais aucun des gars ne reconnaît l’coin.” Avant même qu’elle puisse poursuivre son explication, un autre marin prit la parole. “J’pense pas qu’on ait fait demi-tour dans la Brume, Rok’...” Ces quelques mots firent se crisper le capitaine qui plongea un regard froid vers lui. L’homme se tassa sur lui-même. “... ‘lors si on a pas fait d’mi-tour et qu’on est ni à Méca, ni en Péninsule…” Lui-même ne croyait pas à ces propres paroles, se pinçant l’arête du nez. “... Par l’Mère des Mers…” Les officiers le regardèrent de nouveau et Rocaille quitta son silence. “On n’peut pas faire demi-tour dans la brume, d’toute façon… Les vivres vont nous manquer si on doit y repasser une dizaine d’jours dedans… On a pas l’choix, on doit approcher et r’faire l’plein.” Enfin, Caleb releva la tête et opina aux propos de son Quartier-Maître, il n’avait pas le choix que d’aller accoster, s’il lui était possible de le faire. Se retrouvant ainsi coincé, le capitaine grimaça devant pareille situation et congédia les marins hors de sa cabine. Encore penché sur son bureau, le regard toujours pointé sur les cartes, il essayait de comprendre, se torturant l’esprit devant sa propre incompréhension. Où avait-il atterri ? Il n’en savait rien, une étrange sensation s’empara de son cœur, celle de l’excitation et de la peur. Le capitaine se sentait pris entre deux eaux, celle d’avoir potentiellement découvert quelque chose qui pourrait lui être fatal ou non. Le boutre continua alors de voguer à une allure basse, laissant alors le temps à l’équipage d’observer les environs et aux possibles inconnus de le repérer sans être surpris. L’ambiance était tendue sur le pont du navire à mesure qu’il se dirigea vers l’unique trace de civilisation décelée. l’horizon.
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| | | Caleb "Le Rokvenha"
Humain
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| Sujet: Re: [Au travers de la brume] De nouveau, l'horizon (Caleb) Mar 17 Oct 2023 - 13:55 | |
| Le boutre avançait tranquillement, poursuivant son approche en direction des terres. Devant lui, quelques voiles se dessinèrent sur la surface des eaux, mais rapidement, elles disparurent aussitôt dès lors que les mécans arrivèrent à une certaine distance. Sur le pont, l’ambiance était quelque peu tendue. Les marins poursuivaient leurs activités, mais leurs regards se portaient bien souvent vers les environs, semblant guetter les moindres mouvements. Peu à peu, un ordre discret remonta de l’un à l’autre, cherchant à ne pas faire céder l’équipage à une quelconque panique ou du moins le faire paraître à quiconque pourrait les observer. L’ordre venait du capitaine lui-même et aucun ne chercha à le discuter, car chacun semblait penser de la même manière. Un à un, les marins retournèrent alors dans la cale, l’air de rien, revenant par la suite sur le pont après quelques instants. Rien n’avait l’air d’avoir changé, du moins, si on n’y prêtait peu d’attention. C’est après quelques instants et lorsque les rayons du soleil vinrent refléter son éclat par endroit que l’on put y déceler les agissements des pirates. Tous s’étaient armés ou avaient déposé leurs armes à portée de main, parés à s’en saisir en cas de danger. Alors le boutre continua ainsi lentement, d’autres bateaux plus petits continuèrent d’opérer un demi-tour devant lui semblant le fuir, quand subitement, en provenance encore une fois de la vigie, un cri retentit de plus belle. “NAVIRE EN APPROCHE DROIT D’VANT !” Les marins relevèrent alors la tête et virent les voiles gonflées de deux bâtiments qui s’approchèrent d’eux dans une allure tout aussi paisible que la leur, visiblement pas pressé d’aller à leur rencontre.
Caleb sortit alors de sa cabine à la suite des cris de la vigie et porta lui aussi son regard en direction de la proue. Traversant le pont, il fit signe à ses hommes de patienter de sa main levée, cherchant à les rassurer de ce simple geste. Sitôt arrivé, il fut rejoint par Croqueuse qui se plaça à ses côtés. “Tu r’connais l’pavillon ou quoi qu’ce soit… ? Ça semble pas péninsulaire.” Demanda la jeune femme qui n’eut qu’un mouvement de tête négatif en guise de réponse. “T’veux qu’on fasse quoi ? On a pas pu bien voir les quelques navires qu’on prit la fuite devant nous et ceux-là ont l’air bien plus habités qu’les autres, on s’prépare à… - A rien, Croqueuse, à rien… Si c’navires là v’lez nous faire l’peau, ils s’raient déjà sur nous, r’garde leurs voiles.” La jeune femme reporta alors son attention sur les deux navires et remarqua qu’une seule voile avait été déployée, signe que les visiteurs restreignaient aussi leur allure pour venir à leur rencontre, elle sourit alors et opina avant de s’éloigner. Après quelques minutes paraissant interminables, les deux navires arrivèrent à bonne distance l’un de l’autre et leurs occupants pouvaient s’observer. Toujours au niveau de la proue, Caleb et Croqueuse furent les premiers à porter leurs regards sur ces personnes et tous les deux eurent la même réaction. Leurs yeux s’écarquillèrent et ils semblèrent manquer un instant d’air au point de sentir leur Souffle les quitter une fraction de seconde. Devant eux, aussi sur le pont de leurs navires se tenaient des Elfes. Caleb n’en avait jamais vu de la sorte, uniquement des sang-mêlé comme sa Seconde, mais cette fois-ci, il posa son regard sur de vrais elfes, bien plus grands que lui -et que Rocaille- à l'allure noble et gracieuse dans des armures impeccables. Le même sentiment s’empara du reste de l’équipage quand tous virent à leur tour ces étrangers mystérieux.
Cherchant à ne pas céder à la panique, Caleb tourna la tête vers le Cureton et son Mage, les deux individus censés être les plus instruits de tout le navire et leur glissa. “... des Elfes ? L’un d’vous sait où y’en a ent’ l’Eris et l’Olienne ?” La réponse que lui rétorqua le mage encapuchonné fit le frissonner davantage. i “Aucun, l’Rok… Y’en a pas.” Restant alors silencieux, le Rokvenha sembla faire fonctionner ses méninges à plein régime, cherchant alors où se trouvaient les Elfes géographiquement, puis la réalité le frappa, loin à l’Est de l’autre côté de Miradelphia. Son regard se porta sur la surface de la mer et là aussi la réalité sembla le percuter de plein fouet, cette eau, sur laquelle de la glace naviguait, se pourrait-il que ce soit la Mer Nordique “L’Eloignée” comme il l’a nommé à titre personnel. Il fut alors sorti de ses pensées par des paroles bien étranges, dites dans une langue inconnue. Devant lui, à quelques mètres, se trouvait un Elfe imposant semblant dépasser aisément Rocaille, comme le reste des marins, en armure. Ce dernier sembla essayer de parler en direction de Caleb, mais aucun mot ne sembla trouver un vrai sens dans ses oreilles. A son tour le Capitaine s’essaya, levant les mains de quelques centimètres en signe d’apaisement pour montrer qu’il n’était pas armé.
“Doucement, doucement… On t’veut pas d’mal l’Elfe… J’capte rien à c’que tu m’dis et j’pense qu’toi non plus.” Il vit que l’Elfe pencha à son tour la tête en l’écoutant. Dans la même occasion, son regard se porta sur les armes et équipements elfiques et il remarqua que le second navire entama le tour de son boutre, lui aussi observant à l’intérieur. Les deux interlocuteurs se fixèrent alors quelques secondes en silence avant de le briser à tour de rôle. “On est perdu… Per…dus.” Il essaya d’mimer quelque chose dont lui-même n’aurait pas compris le sens. “On vient d’là-bas” Il désigna alors la Brume, après tout, les Elfes ne devaient pas découvrir cette chose là à peine maintenant, peut-être avaient ils même l’habitude de récupérer des marins égarés comme eux ? La vaine tentative de communication continua ainsi quelques minutes, le Rokvenha agitait ses bras pour essayer de mimer ses propos de manière maladroite. Pendant ce temps, sur le navire, les marins tendus devant la situation commencèrent doucement à s'agiter, se préparant à toute réaction hostile de la part des Elfes.
Puis un second Elfe approcha du premier, tous les deux chuchotèrent et celui qui semblait être en charge opina finalement avant de laisser place au second. Ce dernier s'avança alors sur le pont de son navire et à la surprise de tous s'exprima en Olyan, la langue des marchands et des marins. "Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?" demanda-t-il simplement aux mécans. Un rire joyeux résonna à la proue et le Capitaine pointa alors de son index le traducteur. "Ahah ! 'fin !" Il reprit alors parlant lentement pour être sûr d'être bien comprit de l'Elfe. "J'suis l'Rokvenha, Cap'taine du Second Souffle. " Il montra l'équipage derrière lui en pivotant. "Nous aut' on est d'Méca... Et vous aut' 'lors ? Car j'ai pas l'souv'nir d'avoir eu vent d'présence d'Elfes en Eris ou Olyenne..." Il porta son regard sur la cité portuaire derrière les longues oreilles, la désignant du menton. "Vous vous cachez ici ?" Sa voix n'était teintée d'aucune insolence, mais même s'il avait pu imaginer avoir réalisé l'impensable il ne voulait se résoudre à y croire, du moins, pas sans avoir eu des réponses concrètes.
L’Elfe face à lui plissa les yeux, perturbé par l’accent et les mots mâchés du corsaire. Il leva alors la main en guise d’attente et reprit alors d’une voix calme. « J’ai du mal à vous comprendre, mais je vais faire de mon mieux. » Dit-il simplement, avant de pivoter sur lui-même pour désigner la côte et la cité derrière lui. « Vous êtes proches d’Holimion et … » Il sembla chercher un instant ses mots. « Ce sont les côtes elfiques que vous approchez. » Finalement, il reporta son attention sur Caleb, attendant visiblement à devoir traduire encore difficilement les prochains propos.
Le Rokvenha manqua de s'étouffer en entendant les propos de l'Elfe, tout comme sa Seconde. "J'crois qu'j'ai pas tout bien saisi..." Il pointa la ville derrière les navires elfique et reprit "Ça... là-bas c'est Holimion... et ces eaux là... ça vous appartient ?" Il ne laissa pas répondre ayant bien entendu la première fois, mais il sembla encaisser la nouvelle difficilement, il pivota et fixa un des marins. « Sors-moi une carte..." l'homme en question s'en alla au pas de course et disparu. Le Rokvenha reporta finalement son attention sur l'Elfe. "Crois moi l'Elfe... on comptait pas s'pointer dans vos eaux... Mais j'pense qu'tu croiras pas à not' histoire ... car j'ai moi même du mal à y croire." Il ria et au même instant le marin revint et tendit une carte à son capitaine qui la déplia et la regarda attentivement. Aucune des cartes qu'il possédait ne portait la mention des terres elfiques et de la mer Nordique, alors il la replia dans un geste vif et colérique et reporta son regard sur l'Elfe et reprit aussitôt. "... nous on a traversé l'Brume dans l'Eris... t'connais l'Eris ? Une Brume tout comme celle-là" Il désigne celle derrière eux.
Durant tout ce temps, le traducteur elfe effectuait son travail auprès de son supérieur, rapportant les propos de Caleb. Après un silence où les deux longues oreilles discutaient à voix basse, celui qui parlait l’Olyan se redressa après quelques hochements de tête. « Dans quel état est votre navire ? » Son regard cherchant à avoir des réponses par lui-même et ne remarquant rien de plus que la coque noircie à l’odeur forte, il reporta son attention sur les mécans. Ses iris balayèrent le pont lentement là encore à la recherche de quelques détails frappants, tout en observant il questionna le capitaine. « Et votre équipage ? » Caleb sourit alors en entendant le questionnement de l’Elfe et pivota à son tour vers son Quartier-Maître, et lui glissa quelques mots. A leur tour, les deux hommes échangèrent à voix basse et le Rokvenha se redressa finalement. « L’navire a rien… D’moins rien à signaler pour l’heure, mais faudrait p’t’êt’ qu’mes gars y fassent l’tour d’la coque et pour nous aut’… On sort d’dix jours d’errance en pleine mer, on a plus d’viv’ et on pourra pas r’partir comme ça dans l’brume … » Il leva les mains comme désolé devant sa réponse et offrit un sourire avenant à l’Elfe.
Le Rokvenha ne savait pas à quoi s’attendre en demandant de manière si subtile aux elfes pour quelques ressources. Après tout rien ne les obligeaient à le faire ni à les forcer à retourner dans la brume pour y mourir loin de leurs eaux. L’Elfe reprit alors sa traduction pour son supérieur et ce dernier beugla alors quelques ordres en elfiques aux siens. Finalement, le traducteur, d’un geste de la main invita Caleb. « Venez, nous allons vous escorter jusqu’au port. » Un large sourire se dessina sur le visage du corsaire et de ceux ayant entendu la proposition, aussitôt Croqueuse se retourna et ordonna de suivre à petite allure les navires elfiques.
Durant la courte traversée, Caleb n’en revenait toujours pas. Il s’approchait des terres elfiques et était probablement l’un des premiers mécans à le faire, du moins, il n’avait jamais eu vent de pareille prouesse chez les siens. In prit l’air à grande respiration comme si ce même air en question avait quelque chose de différent que celui qu’il avait toujours connu. Satisfait et fier il fixait la côte qui se rapprochait doucement.
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