Lynn [Voleuse] [Validé]

Nom/Prénom : Gwendòlynn, ça devrai suffir, pas beoin de nom
Âge : 21 ans
Sexe : Féminin
Race : Mi humaine mi elfe
Particularité : //

Alignement : Neutre
Métier : Voleuse
Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Quelques fin petits poignards, cinq pour être précise et des aiguilles empoisonnées.

Description physique : Lynn a un visage doux et sucré qui cache une forte personnalité, ses traits sont fins et son visage ressemble en tous points à celui d’un elfe, la seule différence avec eux c’est qu’elle n’a pas d’oreilles pointues. Elle a de beaux yeux d’un bleu foncé traversé de temps à autre par des vagues de brume noire qui éclairent son visage, sa peau et douce et légèrement hâlé, sa bouche est fine et pulpeuse, attirante et assez claire qui ressemble à un fruit gorgé de soleil. Elle porte sur le visage un tatouage étrange aux arabesques magiques qui se colore d’un dégradé du blanc pur à un rose foncé.

Dans ses cheveux bruns et ondulés, Gwendòlynn porte souvent des plumes ou des perles qui donnent une touche d’originalité à ses tenues généralement sobres. Seuls ses bijoux sont un peu travaillés car la surcharge c’est toujours moche… La jeune femme a un corps plutôt mince et élancé, elle n’est pas spécialement grande mais la finesse de son corps lui donne cette impression de grandeur. Sa poitrine n’est pas si généreuse que le laisse deviner ses décolletés plongeants mais elle n’est pas non plus atrophiée : juste dans la norme.

Ses jambes sont longues et fines mais pas jusqu’à sembler maigres et sont de toute façon cachées par ses robes trainantes qu’elle porte le jour ou ses combinaisons moulantes qu’elle utilise pour se déplacer avec plus d’adresse, d’agilité et de souplesse. Sa démarche est régulière et presque féline, il semble qu’elle se déplace dans l’eau tellement son pas est fluide et léger, mais non, en principe nous sommes bien sur la terre ferme de la côte.
Description mentale : Lynn est une jeune fille très curieuse qui ira fouiner dans tout ce qui l’intéresse, que ce soit secret ou non. Elle peut aller jusqu’à voler les registres où les informations recherchées sont écrites. Tout peut attirer son attention, des commérages de rue aux affaires confidentielles dont seule une poignée d’hommes est au courant. Généralement cette poignée d’hommes en question livre très vite ses secret quand on met en jeux leur vie, aussi insignifiante soit-elle.

Elle est aussi enjouée, telle une enfant de huit ans Lynn garde presque constamment le sourire et ne s’émoie pas pour rien. Si vous êtes triste d’avoir perdu un être cher et que vous êtes sont ami elle compatira, mais n’éprouvera pas de pitié pour vous. Certains y voient là une qualité, d’autre un défaut, tout dépend du point de vue et Lynn n’a pas d’avis la dessus, de toute façon, si vous ne l’aimez pas comme elle est tant pis pour vous, elle n’est pas née pour vous plaire.

Gwendòlynn est espiègle au possible, tout en elle reflète la malice, elle est vive d’esprit et comprend très vite de plus, il est presque impossible de la mettre en colère, elle agit toujours avec calme et garde son sang froid tout en humiliant son adversaire par les mots. Sa langue est aussi acérée qu’une lame et elle s’en sert du mieux qu’elle peut, tirant profit de son vocabulaire riche et fleuri à toutes les occasions qui se présentent.

Même si elle aime se battre, Gwen n’est pas rancunière, vous aurez put avoir l’insultée elle ne se vengera pas. Elle vous épingle les tripes au mur tout de suite. Elle n’est pas sadique du tout et préfère achever ses ennemis sans les faire souffrir d’une manière ou d’une autre ce qui intrigue un bon nombre de guerriers, tous aussi violents que cruel. Totalement idiot pour la plupart aussi. Elle ne fais que protéger sa vie et ne va pas insulter les gens pour le seul plaisir de les battre après. Surtout qu’il n’est pas sûr qu’elle les batte.

Son activité favorite étant le vol elle y consacre une grande partie de son temps, usant parfois de ses charmes naturels pour se faire offrir quelque chose elle préfère toutefois l’acquérir illégalement et privilégie la nuit pour voler. Elle est très silencieuse et discrète quand elle le veut mais peut aussi attirer tous les regards sur elle. Sa personnalité étant plutôt aléatoire je ne peux décrire que ça, désolée si c’es trop court.

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Comment trouves-tu le forum ? : Il est super beau ^^
Comment as-tu connu le forum ? : éè top secreet *sort*

Histoire : J’Nil fut le premier à sauter sur le pont du navire elfique, il n’eut pas le temps d’adresser un coup d’œil prétentieux à ses camarades dont certains étaient déjà dans l’eau. Les ennemis attaquèrent. Tous ceux qui l’avaient rejoint et qui ne s’attendait pas à avoir des problèmes à couler le navire adverse tombèrent, certains pour toujours d’autres pour seulement un temps, si on ne les jetait pas par-dessus bords.

J’Nil fut plus rapide que ses compagnons pour comprendre ce qu’il se passait et dégaina son sabre, il n’était pas précieux, pas joli, aussi simple que possible mais il avait plus d’importance à ses yeux que tout le reste. Le temps de s’extasier devant son arme fut court, un elfe qui venait de tuer tous ses adversaires fonça sur lui, il se déplaçait avec une souplesse étonnante que son armure lourde ne laissait pas prévoir.

L’humain bloqua une attaque in extremis et enchaîna avec une série de bottes osées mais toujours parées par l’elfe. Il n’y avait aucune faille dans la garde des deux adversaires mais l’homme à l’armure fatiguait, il avait déjà combattu plusieurs intrus. Une lame acérée se glissa juste dans un défaut de l’armure et passa de l’autre côté, traversant la cuisse de l’elfe qui s’écroula, un flot de sang jaillissant de son armure du côté droit.

J’Nil enleva délicatement le heaume de son adversaire pour voir à quoi ressemblait celui qu’il avait combattu. Là, il resta bouche bée, de longs cheveux bruns encadraient le visage angélique d’une femme qui lui souriait tristement, ses yeux noirs semblaient à une mer sans fond et une vague en déborda, coula comme une perle le long de sa joue et alla s’écraser contre le bois du bateau. J’Nil n’écouta à ce moment que son cœur et il emporta la jeune elfe dans son navire, le navire pirate où il avait passé toute sa vie.

Malgré ses connaissances très restreintes en matière de médecine, il comprit qu’il fallait désinfecter la plaie, ce qu’il fit avec de l’eau salée puis stopper l’hémorragie avec un linge. Il déchira son drap et le trempa dans l’océan avant de serrer le plus fort qu’il pouvait. Il changea le bandage une fois par semaine dans le plus grand secret, ne vivant plus que pour sauver Lawren puisque tel était son nom.

Au bout d’un mois, cela fut fait, elle recommença même à marcher, la nuit, pendant que les autres dormaient. Elle aimait l’homme qui l’avait sauvée même s’il était humain et elle savait que ses sentiments étaient partagés. Bref, tout aurait put se dérouler merveilleusement bien si Lawren n’était pas tombée enceinte.

Elle accoucha un beau jour d’été, une fille, qu’elle nomma Gwendòlynn dans un dernier souffle avant de rendre l’âme. J’Nil reporta tout l’amour qu’il avait pour elle sur sa fille, mais il ne pouvait plus rien cacher au capitaine. Il se décida à lui parler le lendemain, mais les pleurs d’un nourrisson étaient un bruit bien reconnaissable et le commandant arriva plutôt vite, le regard chargé d’une tristesse qu’on ne lui connaissait pas.

Il avait remarqué depuis longtemps Lawren mais n’avait fait aucun commentaire. Il compatissait vraiment avec J’Nil et lui promit de ne rien tenter contre sa fille, il pouvait la garder sur ce navire autant de temps qu’il le voudrait, seulement, il ne fallait pas cacher cela aux autres.
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« Hey Lynn, tu viens ? On s’ennuie sans toi ! »
La petite fille d’à peine sept ans se leva, le sourire aux lèvres, un sourire qui aurait fait fondre n’importe quel homme et qui allait s’embellir encore par la suite. Elle marcha vers le groupe de marins qui l’avait interpellée et s’assit parmi eux. Elle savait parfaitement ce qu’ils attendaient d’elle et commença son histoire, improvisant au fur et à mesure sans se reprendre, les marins étaient captivés et elle profita de leur inconscience de ce qui se déroulait autour d’eux pour leur piquer leurs poignards et sabres de combats.

Son histoire s’acheva dans un tonnerre d’applaudissements et de sourires béats, puis quelqu’un lança.

« Bon, maintenant, passons aux choses sérieuses, pour commencer tu vas me rendre mon sabre Lynn ainsi que ceux de ses messieurs, tu peux garder celui que tu cache dans ta botte, il devrait être adapté à ta taille.

Gwendòlynn fit ce qu’il avait demandait en jetant au passage un sourire éclatant d’innocence à ses compagnons dépouillés. Puis elle se mit en place, toute lueur d’amusement avait déserté ses yeux bruns traversés par des vagues de brume noire. Ce fut elle qui attaqua en premier, son père para toutes ses attaques comme à son habitude et essaya de la mettre en difficulté pour l’obliger à virevolter dans tous les sens pour esquiver ou bloquer ses attaques.

Gwen ne connaissait pas grand-chose mais se battait avec la souplesse d’un félin et la rapidité d’un serpent, ses gestes semblaient flous mais n’étaient jamais ajustés comme elle l’aurait voulu et J’Nil continuait inlassablement à les parer avec autant d’adresse. Il semblait qu’aucun des deux adversaires ne se fatiguait jamais mais la voix claire de la petite fille résonna ensuite dans le silence de mort qui régnait sur le pont.

« Assez ! »

Son père lui jeta un regard noir et lui répondit sans la moindre trace d’essoufflement dans la voix.

« Tu t’avoue vaincue ? Tu ne pourras pas faire cela devant un véritable ennemi ! »

« Tu n’es pas un véritable ennemi, C’pas ma faute. »

« Tu n’as pas comprit ce que je voulais dire, je vais donc te le faire comprendre un peu plus clairement. Tu reviens te battre sinon je te balance par-dessus bord. »

Un bâillement bruyant et insolent fut le seul écho à sa phrase et sa fille se détourna de lui essayant de le mettre à bout juste pour voir l’effet que ça faisait. Elle esquissa un pas et se retrouva une lame sous la gorge, appuyant de plus en plus sur sa jugulaire. Message enregistré : Ne plus JAMAIS se moquer des gens comme son père. Lynn réfléchit une seconde et demi et décida de balancer son pied dans les parties sensibles de son père, elle sentit la pression sur sa gorge diminuer et se retourna illico presto pour être face à J’Nil, celui-ci était accroupi sur le pont et lui jeta un regard mauvais, tout en étant fier d’elle, Gwendòlynn saurait se défendre si on l’attaquait.

Trois années passèrent ainsi pendant lesquelles Gwen se perfectionna jusqu’à devenir presque imbattable au sabre.

La bataille durait depuis une demi-heure, la jeune hybride savait parfaitement qu’elle pouvait gagner, elle ignora la douleur lancinante qui était apparue depuis un mois dans ses poumons et qui grandissait de jour en jours, J’Nil vieillissait et avait de plus en plus de mal à parer les coups de sa fille, elle allait gagner, il avait baissé sa garde juste un instant et elle s’infiltra dans cette brèche, sachant qu’elle allait stopper son élan juste avant de lui trancher la gorge. En effet, la lame ne fit que se poser sur le cou du pirate. La jeune fille afficha un sourire triomphant et tomba à genoux. Ses poumons lui semblaient s’arracher de son corps, elle fut prise d’une quinte de toux qui lui fit venir les larmes aux yeux. Après avoir cessé de tousser, elle retira sa main de devant sa bouche et la regarda, horrifiée.

Sa main était couverte de sang.

Tout l’équipage la dévisageait, les regards passant de sa main à elle qui s’efforçait de leur sourire, mais ce ne fut qu’un sourire forcé et maladif qui étira ses lèvres.

« Il faut accoster sur le continent, il n’y a que là que nous pourrons sauver Lynn ! »

La décision était prise, il fallait emmener la petite fille à une guérisseuse, par chance le capitaine en connaissait une, il ne pouvait pas prétendre qu’elle était son amie, ce genre de créature ne s’attache à personne mais il savait qu’elle accepterai de s’occuper de sa protégée s’il lui offrait une bonne somme… qu’il ne possédait pas. Il se débrouillerai, tant pis.

Ils accostèrent donc sur une plage et « empruntèrent » un chariot où ils allongèrent la petite fille qui ne bougeait que pour tousser, du sang maculait ses mains, épais et visqueux mais surtout d’un rouge si foncé qu’il semblait noir.

Ils finirent par arriver dans la ville recherché, la maison de la guérisseuse ne fut pas dure à trouver et ils y entrèrent sans frapper, déposant Lynn sur la grande table vide de la pièce. Une femme qui semblait avoir connu des millions de choses leur faisait face, une aura de puissance et de force se dégageait d’elle et elle n’eut pas besoin d’articuler un mot pour leur faire comprendre qu’ils devaient sortir en lui laissant Gwendòlynn.

Ils attendirent une nuit entière sur le pas de la porte puis celle-ci s’entrouvrit sur la femme, ils l’avaient vue hier mais son visage était transformé : malgré les rides innombrables qui le sillonnait, elle semblait jeune et ses yeux rieurs exprimaient le même bonheur que ceux de Lynn. Habituellement. Celle était toujours allongée sur la table et immobile mais sa respiration n’était plus sifflante et elle avait reprit des couleurs.

La vieille femme adressa un sourire au capitaine puis tendit la main vers lui, réclamant son dû. J’Nil comprit très vite qu’elle ne pourrait pas l’avoir et lui adressa ces paroles :

« Votre récompense et de garder ma fille le temps que vous voudrez. »

Il savait parfaitement que cela ferait plaisir à la femme qui semblait âgée d’un siècle tout en ayant la fraicheur d’une petite fille. Celle-ci lui jeta un regard entendu et referma la porte sur elle.
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Gwendòlynn se baladait dans la rue, attirant tous les regards, ceux des hommes la suivaient plus longtemps, ils furent deux ou trois à l’accoster et roulant des mécaniques mais elle les envoyait tous paître ailleurs de la même façon. Elle allait à la foire du village, An’, la guérisseuse, lui avait promit de lui acheter ce qu’elle voudrait et elle comptait bien trouver un bijou qui lui plaisait. Elle laissa tous ses sens s’affiner son nouveau "pouvoir" découvert chez An’ l’amusait beaucoup, en fait, ça n'était qu'un vestige de son metissage elfique ! Un bruit de coups répétés sur du métal attira son attention et Gwen se dirigea vers un forgeron.

Un morceau de fer chauffé à blanc l’intriguait, elle ne devinait pas ce que c’était, elle en approcha donc ses doigts et les posa dessus. Elle poussa un cri de surprise et retira vivement ses doigts. An', connaisant la curiosité sans faille de la jeune fille lui avait donné un onguent contre ce genre de chose, Lyn l'appliqua sur ses doigts et la douleur disparut, il y avait maintenant une nouvelle peau sur ses doigts, mais totalement dépourvue d'empreintes digitales. Après cette expérience bizarre, la jeune fille partit dans le coin des orfèvres et trouva deux magnifiques bijoux, une bague magnifique mais dont le prit était horrifiant et un collier à accrocher à une robe. Elle glissa discrètement la bague dans sa poche et demanda au marchand de lui réserver le collier.

Elle repartit gaiement vers la maison de la guérisseuse tout en serrant la bague dans sa poche et en s'imaginant déjà avec. Elle ouvrit la porte de bois et se laissa un court moment étourdir par les senteurs exquises qui régnaient en ces lieux. Des herbes coupées un court moment au paravent ajoutaient un peu d'odeur lourde qui contrastait superbement avec les effluves fraîches qui se dégageaient des fleurs et plantes médicinales.

Après ce court instant, elle se dirigea vers un coin sombre de la pièce, sachant qu'An' s'y trouvait, son odeur de sous-bois après la pluie ne pouvait tromper l'odorat affiné de Lynn. Comme à son habitude, elle n'articula pas un mot, la vieille femme non plus. Pourtant elle se leva, se rinça les mains dans un bac rempli d'eau prévu à cet effet et ouvrit la porte puis se laissa précéder par la jeune fille.

Pendant le trajet, la vieille femme glissa sa main frêle et ridée dans la poche de la robe de Gwendòlynn et un sourire étira son visage. Elle inspecta la bague sous tous ses aspects puis la glissa au doigt de la jeune fille qui s'empourpra, elle ne pouvait rien cacher à An' qui savait parfaitement comment elle avait acquis ce bijou.

Pourtant, le marchand ne remarqua pas qu'elle portait sa bague et lui vendit le collier avec le sourire des gens qui ont fait une bonne affaire. Gwen attacha le magnifique collier à sa robe et pris le miroir posé sur l'étalage du marchand, le collier ressortait superbement avec sa peau d'ivoire et la bague ajoutait une touche de beauté subtile à cet ensemble.

Elle retourna chez elle, elle ne se sentait pas coupable d'avoir volé la bague, le marchand pouvait très bien vivre sans tandis qu'elle, même si elle ne mourait pas, serait hantée par le souvenir de cette bague magnifique qu'elle n'avait pas sût prendre. Bref, en gros, Lynn était fière d'elle ! Fière d'avoir pris quelque chose sans l'accord de son propriétaire sans qu'il ne s'en soit aperçu.

Cependant, malgré les occupations qui remplissaient sa journée, tout était répétitif, de plus, elle n'avait pas touché à son sabre depuis cinq ans ! Le goût du risque lui manquait ainsi que tous les pirates qu'elle considérait comme sa famille. Elle décida d'en parler à An' qui fut compréhensive.

Elle lui donna son sabre, six petits couteaux tranchants et un arc. Lynn ne comprenait pas pourquoi elle lui avait donné un arc sans flèches mais un coup d'œil en direction de la vieille femme capta la lueur malicieuse dans son regard et seul un sourire complice vint éclairer le visage de l'hybride.

Le lendemain, dès l'aube, Lynn s'élança sur les chemins tortueux qui menaient jusqu'à la mer, elle n'avait pas beaucoup de chance de trouver l'équipage là mais où aller sinon ? En réalité, elle avait un plan, elle comptait monter sur un bateau de marchands qui partait et attendre de se faire attaquer par des pirates.

Le jeune elfe savait parfaitement à quoi devait ressembler le navire sur lequel elle voyagerai, elle connaissait parfaitement le genre de bateau pillé par les pirates qu'était l'équipage de L'Aile Blanche, le navire devait être grand, imposant, lourd et lent.

Elle était perdue dans ses pensées, suivant un chemins plus ou moins marqué lorsque des bruits de sabots se firent entendre, elle se retourna et, sans hésiter, tira sur la corde de son arc, sans aucune flèche encochée, sachant qu'il y en aurait une plantée dans l'arbre à cinq centimètres du visage d'un des deux hommes derrière elle.

Lynn resta immobile, comme figée, d'une parce qu'elle ne s'était jamais servie d'un arc et que sa prouesse l'époustouflait, de deux parce qu'elle attendait que ce soit les cavaliers qui viennent à sa rencontre et non le contraire. Ils vinrent vers elle au petit trot, le sourire qui étirait leurs lèvres quelques instants plus tôt était encore plus grand et donnait à leur visage un aspect de pomme coupée en deux.

Le plus grands des deux descendit de cheval et baisa la main de Gwen qui la retira vivement, elle avait remarqué les épées qui pendaient à la ceinture des deux cavaliers et savaient que s'ils se battaient, ses chances étaient très minimes, elle se garda donc de les injurier mais ne comptait pas se laisser faire quand même.

L'homme devant elle sortit son épée et, délicatement, entreprit de fendre la partie rigide de sa robe. Lynn jeta l'arme à terre d'un coup de coude ajusté mais une lueur de peur brillait dans ses yeux, elle ne tenta plus aucun geste, tâchant de masquer son effroi elle recula d'un pas.

« Tss... Tu ne devrai pas vouloir nous résister, il faut nous comprendre, tu es la plus belle créature que nous ayons rencontré pendant notre voyage et nous aimerions en profiter un peu. »

Lynn leur jeta un regard haineux et empoigna son sabre, même si elle savait que son acte était dérisoire elle se sentait plus en sécurité ainsi. Les deux hommes prirent leurs armes aussi, l'un alla chercher son épée dans les feuilles qui tapissaient le sol de la forêt, l'autre la tira de son fourreau avec un chuintement aigu et cristallin.

La jeune hybride se mit en position de combat, elle évalua rapidement sa situation et celle de ses adversaires. Elle pouvait avoir l'avantage, elle le savait.
Sans un bruit, Gwendòlynn attaqua, elle se déplaçait comme un félin, tous sens en alerte, elle espérait juste de ne pas se faire éclater une lèvre ou des dents : elle détestait le goût du sang, il lui rappelait trop de mauvais souvenir. La première résistance qu'elle rencontra fut le plus petit des deux cavalier, il se prépara à contrer l'attaque du sabre de Lynn mais contre toute attente celle-ci se servit d'un des petits poignards offerts pas An' et le lui planta dans la nuque.

L'attaque n'avait pas duré une minute.

Il restait donc le plus grand, elle ne pouvait plus ruser de cette façon et à cette distance son arc lui était totalement inutile. Elle prit donc son sabre à deux mains et s'avança vers lui, elle virevoltait dans tous les sens, cherchant une faille dans la garde de son adversaire, seulement, il n'y en avait aucune.

Lynn parvenait presque à anticiper les actions de l'homme devant elle et dans un dernier espoir de gagner sa lame s'abattit. La jugulaire, tant pis pour lui, il mourût avant de toucher le sol, un flot pourpre jaillissant de sa plaie béante, aspergeant la jeune fille. Elle reprit son poignard et monta sur un des chevaux sans maître, elle tiendrait l'autre par la bride et le trajet lui serai bien plus rapide ainsi.

Le reste de chemin se déroula sans incident notable. Juste avant d'entrer dans le port mouvementé Lynn revêtit sa combinaison de cuir, bien plus pratique et plus souple. Elle regrettait d'avoir gardé sa robe, elle aurait été bien plus à l'aise avec les autres habits emmenés. Elle sauta du dos du cheval et les attacha, elle ne reviendrait pas les chercher, ils seront au premier venu.

Elle parcouru le quai à grandes enjambées, cherchant un bateau qui correspondait à ses critères. Elle en trouva bientôt un et se glissa dedans comme une ombre. Elle prit place dans la cale, au milieu des cordes, là où il faisait trop sombre pour qu'on la découvre. Elle s'endormit, fatiguée après ce long voyage.

Lorsqu'elle se réveilla, elle sentait le roulis de la mer qui faisait balancer le navire, elle se sentait bien, Gwendòlynn ferma les yeux et s'imagina au milieu des vagues... Elle fut tirée de sa torpeur par la cale qui s'ouvrait. Un homme descendit. Il s'approcha d'elle qui s'enfonça sans un bruit plus loin contre la paroi de bois.

Elle eut bien fait, l'homme venait chercher une corde.

Elle dormit peu à partir de ce moment là, toujours sur ses gardes mais elle ne put rien faire quand tout l'équipage descendit à la cale pendant une tempête, ils auraient du rester sur le pont mais beaucoup tenaient plus à leur vie qu'à celle du bateau et étaient inconscient qu'ils avaient plus de chances de mourir s'ils restaient enfermés ici.

Lynn fut découverte par un marin qui vint littéralement s'écraser contre elle, le bateau avait penché et il avait glissé. La jeune ange eut le souffle coupé et tomba sur le sol dur de la cale, évanouie. Elle avait mal à la tête pour deux raisons, premièrement, il n'est jamais conseillé de se frapper la tête contre du bois, même sans le faire exprès et deuxièmement elle n'avait pas vu le soleil depuis deux semaines et celui-ci frappait fort à ce moment. Puis il y eut un déclic, elle était à l'air libre et donc plus en sécurité.

Elle se leva d'un bond et chancela un moment puis fit face aux marins stupéfaits qui pensaient qu'elle n'avait aucune chance de vivre vut le choc. Par reflexe, elle porta la main à son sabre qui n'était plus là. Pas fous, les marins lui avaient confisqué toutes ses armes. Si à ce moment là un regard avait put tuer, tout l'équipage serait étendu raide mort. Mais ça n'était pas le cas...

Avant qu'elle ne trouve un quelconque moyen de récupérer son arc, son sabre et ses poignards, en haut du grand mât, au niveau de la vigie quelqu'un hurla.

« DES PIRATES !!! »

Celui qui semblait être le capitaine se retourna vers Gwen et lui dit avec une agitation évidente dans la voix.

« J'espère que tu sais te servir des armes que l'ont t'a pris. Elles sont dans ma cabine, normalement elle est ouverte, va les chercher, et vite ! »

L'ange ne se le fit pas dire de fois et s'élança avec souplesse vers la cabine du capitaine, sautant par dessus les marins ou les obstacles qui se trouvaient sur son chemin. Elle récupéra son bien et soupira de soulagement, elle se sentait bien mieux ainsi.

Elle retourna sur le pont du navire et constata avec émerveillement que c'était L'Aile Blanche qui allait les attaquer. Lynn prit son élan et sauta sur le bateau qui allait les accrocher. Lorsqu'elle fut sur le pont, personne ne la reconnut, et oui, il fallait s'attendre à ça aussi.

Les marins avancèrent, menaçants, ils étaient trop, elle chercha son père des yeux, sans le trouver et décida de dégainer son sabre histoire d'avoir une chance de survivre. Elle s'élança vers les pirates, sa vitesse était surprenante et pourtant elle n'était pas à sa meilleure forme.

Avant qu'elle n’ait eut le temps de désarmer un seul homme une voix retentit, comme portée par le vent.

« Lynn ! »

L'interpellée stoppa son élan et rengaina son arme pour se retourner vers le capitaine. Il avait vieilli depuis leur dernière rencontre et ses traits habituellement chaleureux et avenants étaient tout le contraire de ce qu'ils avaient étés autrefois, ils laissaient deviner une tristesse immense qui l'avait envahi.

« Capitaine, où est mon père ? »

L'équipage qui avait fait beaucoup de bruit lorsqu'il avait retrouvé sa protégée s'était tu. Un silence pesant régnait maintenant l’Aile Blanche. Devinant ce qui se passait les yeux de Lynn s’embuèrent. Elle courut dans la pièce où son père avait l’habitude de passer plusieurs heures par jour et pleura autant qu’elle le pouvait, déversant toutes les larmes qui n’avaient pas coulé pendant les seize années où elle ne l’avait pas vu.

Elle resta ainsi, seule avec son chagrin, pendant plusieurs heures, coupée du monde, elle ne voyait rien, ne sentait rien, ne goûtait rien, ne touchait rien et n’entendait rien. Elle aurait pu rester comme ça longtemps, Lynn n’avait aucune notion du temps et ne voulait pas en avoir.

Elle resta ainsi cinq jours. Ses larmes furent enfin taries et elle reprit peu à peu contact avec le monde extérieur. Elle sorti de la salle de l’ancre les yeux rougis mais le sourire aux lèvres, elle avait tourné une page. La jeune fille commença par embrasser les marins, ses compagnons lui avaient manqué. Puis, elle se dirigea d’un pas décidé vers le capitaine qui la couvait des yeux.

« J’aimerai repartir sur la terre ferme, la mer me rappelle trop de souvenirs douloureux pour que je puisse y vivre en paix pendant le restant de mes jours. »

Gwendòlynn n’attendait aucune réponse et se détourna pour revenir vers ses compagnons, dans leur regard, elle capta une lueur qu’elle n’avait pas aperçut depuis bien longtemps. Un sourire malicieux éclaira son visage et elle se mit à raconter, les mots couraient d’eux-mêmes sur sa langue, elle ne les pensait qu’au dernier moment, une touche de suspens dans la voix.

Son histoire s’acheva une fois de plus dans un tonnerre d’applaudissements qu’elle jugeait un peu exagérés pour une fois. Les marins, eux, trouvaient que c’était bien peu par rapport au talent de narratrice de Lynn. La jeune fille partit dormir dans un recoin sombre de la cale à l’abri des rayons de soleil qui perçaient au niveau des cloisons de bois.

Les cinq jours entre le monde vivant et la mort partirent dans son sommeil et elle ne se réveilla qu’au bout d’une semaine lorsque le capitaine la secoua, lui signalant qu’ils étaient arrivés à destination. Gwendòlynn se leva et, d’un pas maladroit monta les escaliers qui menaient au pont.

Elle découvrit un port beaucoup plus agité que le précédent qu’elle avait vu. Des centaines d’humains, d’elfes et d’anges entraient et sortaient des bateaux, Lynn ne remarqua pas qu’il n’y avait pas de nains : elle n’en avait jamais rencontré de toute façon ! Les elfes lui étaient inconnus aussi, à part elle même elle n'en avait jamais rencontré. La jeune fille, intriguée s’approcha de l’un d’eux et eu la mauvaise idée de lui tirer les oreilles pour voir comment elles étaient faites.

Celui laissa immédiatement tomber sa charge et dégaina son sabre, court et effilé. Lynn eut un mince sourire et fit signe à l’elfe de rengainer son arme, il n’allait tout de même pas attaquer une femme. Mais l’autre ne semblait pas de cet avis. Il lui jeta un regard froid et Gwendòlynn sorti son arme aussi, convaincue de le battre à la première attaque.

Cela s’avéra plus compliqué. Pour la première fois, Lynn trouvait que son adversaire était rapide, un peu trop rapide à son goût, elle avait beaucoup de peine à contrer toutes ses attaques et n’avait pas une seconde pour détecter une brèche dans la garde de son adversaire. De toute façon, il n’y en avait aucune.

Elle n’abandonnait pas mais commençait à s’essouffler, tandis que son ennemi ne montrait aucun signe de fatigue. Finalement, ce fut deux gardes qui les séparèrent, Lynn ne se débattit pas quand les bras puissants de l’homme se refermèrent sur elle. Elle lui en était presque reconnaissante : elle ne voulait pas perdre et n’avait aucune chance de gagner, comme ça au moins le combat fut clos.

Cependant, on lui supprima ses armes ainsi qu’à l’elfe et on les jeta aux cachots. Ensemble. La prison était miteuse, humide et la jeune femme se mit dans un coin, loin de l’elfe, à réfléchir comment sortir d’ici. Elle finit par trouver, mais cette idée lui déplaisait beaucoup, surtout si son plan foirait. Elle n’avait qu’à se faire passer pour une prostituée et séduire le premier homme susceptible de la faire sortir en lui promettant toutes sortes de choses. Qu’elle ne ferait évidemment pas.

Seul problème, personne ne venait les voir, leur nourriture était descendue dans un seau mais personne n’y touchait... Elle risquait de devoir attendre comme ça longtemps, jusqu’à ce que l’elfe ai lui aussi une idée, sans aucun doute beaucoup plus intelligente et moins risquée de celle de Gwendòlynn : il demandait de rencontrer un personnage important et un garde rentrerait sûrement dans le cachot pour essayer de le faire taire. Il lui briserait les cervicales et sortirait, ni vu ni connu, de plus, Gwen pouvait sortir aussi. Elle récupéra ses armes mais constata que son sabre avait été emporté par quelqu'un, tant pis...

C’est ainsi qu’ils firent et la jeune femme retrouva enfin l’air libre tout comme son compagnon. Ne sachant que faire Lynn commença à voler des objets en tous genre pour les revendre ensuite à des marchands, elle gagne plutôt bien sa vie pour l’instant…

Citation :

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^ Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

bienvenue et j'aime bien ta fiche ^^

bienvenue!

excellente fiche!

Bienvenue !

Superbe fiche !