[Recensement armée Elfe] Nouvelle dispute au fort

*C'est pas vrai, ça recommence!*

Rima-Marcil Eregcül, commandant des armées du Sud, quitta sa fenêtre et sortit en courrant de son bureau. Il courrait comme un fou à travers les couloirs, cherchant à atteindre le plus vite possible les aires d'entraînement où un attroupement s'était formé. Il savait ce qu'il allait trouver, et cela commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Depuis quelques temps ça n'arrêtait pas, des disputes éclatant presque tous les jours maintenant. Les jeunes recrues et les soldats étaient tous sur les nerfs, si bien que la moindre étincelle les faisaient partir au quart de tour. Ne se rendaient-ils donc pas compte des dissensions qu'ils créaient ainsi ? Ils divisaient l'armée alors qu'elle se devait d'être soudée! Ces idiots, il allait falloir remettre les pendules à l'heure.

Fine-Lame arriva enfin dans la cour et s'approcha de l'attroupement. Les soldats en le voyant s'écartèrent pour le laisser passer, lui permettant de se rendre au centre du cercle de spectateurs et de trouver les instigateurs de cette nouvelle dispute. Deux jeunes soldats ne devant pas avoir plus de cent trente ans chacun. Se tenait l'un en face de l'autre, du sang maculant le coin de leurs bouches. Le commandant fulmina et hurla :

"Qu'est-ce que c'est que ce cirque?"

Aussitôt les soldats se mirent au garde-à-vous. Fine-Lame se mit entre les deux soldats et les regarda tour à tour.

"-Je peux savoir ce qui vous prend ?
-C'est à cause de...
-Je ne veux pas savoir qui est la cause de tout ceci! Je veux savoir pourquoi vous agissez comme des humains! Vous vous rendez compte de ce que vous faites? Nous sommes en guerre et tout ce que vous trouvez à faire c'est vous battre entre vous!
-En guerre? Laissez-moi rire!"

Le commandant se tourna vers celui qui avait parlé. Un sergent qui devait bien avoir deux cents ans minimum.

"-Je vous demande pardon sergent?
-Je dis que tout ceci est une blague commandant! Cela fait bientôt presqu'un an que nous nous préparons pour la guerre, et pourtant rien n'a été fait. Les Drows nous ont empoisonné, massacrés, et nous n'avons rien fait pour répondre à cela. Nous restons ici, tranquillement à nous entraîner tandis que l'ennemi prépare sa nouvelle action. C'est ça la guerre commandant? Laisser l'ennemi nous frapper pendant que nous nous terrons dans le fort?"

Combien de fois avait-il entendu cela? Beaucoup trop souvent à son goût. Le pire était qu'il avait raison, mais Fine-Lame était pieds et poings liés. Il ne pouvait ordonner un départ vers les Terres Stériles sans l'accord de la famille royale. Avec un soupir, il répondit :

"-Nous n'y pouvons rien, sergent. Si ça ne tenait qu'à moi, il y a longtemps que nous aurions marché sur les Drows au lieu de les laisser se préparer à notre venue. Mais malheureusement je ne peux rien faire qu'attendre qu'on veuille bien nous laisser y aller. C'est au prince Anàrion et à la princesse Illydrill que reviennent la décision de nous autoriser à attaquer. Sans leur accord, nous ne pouvons rien faire.
-Pas étonnant que tout le monde déserte en ce cas.
-Sergent...
-Vous le savez aussi bien que nous! Si tant des nôtres sont partis c'est parce qu'ils en ont assez de cette inactivité. Nos morts réclament justice!
-Justice ou vengeance?
-En quoi est-ce différent? Leurs familles réclament vengeance, tout comme nous! Combien de familles doit-on les laisser détruire pour qu'on nous autorise enfin à bouger? Nous vous respectons tous commandant, surtout après le carnage orchestré par Div'Arght, mais donnez-nous une raison de rester. Pourquoi n'irions-nous pas faire justice nous-même?
-Parce que vous mourriez sans rien avoir accomplit.
-Qu'en savez-vous? Qui vous dit que nous ne réussirons pas?
-Parce que vous ne savez pas à qui vous avez affaire.
-Mais vous si. Menez-nous là-bas. Désertons tous ensemble, et allons marcher sur les Sombres."

Ils n'attendaient que cela, il le voyait bien. Tous n'attendaient que cet ordre qui leur permettrait d'assouvir leur soif de vengeance et de sang. Partout où il posait son regard, il voyait la même chose : l'espoir qu'il accepte de faire cela. Un seul regard différait des autres : celui d'Hélios qui avait assisté à la scène de plus loin. Il attendait lui aussi sa réponse, mais il lisait dans ses yeux qu'il le suivrait quoi qu'il fasse. Peu importe ce qu'il choisissait, il respecterait son choix, et le suivrait où qu'il aille.

Les épaules du commandant s'affaissèrent en même temps qu'il lâchait un profond soupir. Il était temps d'en finir une bonne fois pour toute avec ceci.

"-Très bien.
-Alors vous...
-Non. Je ne le ferais pas. Et vous allez m'écouter, tous autant que vous êtes. Il est vrai que nous avons été attaqués, empoisonnés, massacrés, et que nous ne pouvons laisser ces crimes impunis. Mais ce n'est pas pour autant que nous devons faire justice seuls. Réflechissez, nous n'avons aucune chance, même si nous y allons tous ensemble. Et ne me dites pas qu'il aurait fallut partir plus tôt parce que ça n'aurait rien changé. Nous n'étions pas prêts. Aujourd'hui nous le sommes, mais à cause d'imprudents et d'impatients, nous ne sommes plus assez nombreux pour tenir tête aux Sombres. Si nous voulons les vaincre, il nous faudra de l'aide. Depuis que je suis revenu je tiens à l'oeil le Puy d'Elda, me renseignant sur ses activités. Tebryn a à ses cotés des hommes de valeur, des guerriers, des stratèges et le Gardien du dieu de la Guerre en personne. Malgré notre puissance et notre nombre, nous ne pouvons les défaire seuls. Il nous faut l'aide de toute la Communauté, des nains, des humains et des armées indépendantes. Alors quand nous serons tous prêts, à ce moment-là nous marcherons enfin sur les Drows. Je ne sais pas combien de temps cela prendra, peut-être des mois encore, le temps d'organiser toutes nos armées ensemble, aussi je vous le dis, nous ne pouvons nous permettre de nous diviser. Il nous faut être soudés, maintenant plus que jamais, car sinon, c'est la mort et la défaite qui nous attendent, et rien ni personne ne pourra plus venger nos morts.
Soldats, je vous le demande, êtes-vous toujours décidés à partir tenter de rendre justice vous-même, afin d'assouvir votre soif de vengeance et mourir sans rien accomplir? Ou bien vous montrerez-vous patients, et m'accompagnerez le moment venu sur les champs de la victoire?"


(Ceci est un topic de recensement, pour savoir qui est encore présent dans l'armée. Il n'est pas nécessaire de faire 50 lignes, cela peut faire une ou deux lignes seulement, juste pour dire si vous restez dans l'armée (ou l'intégrez pour ceux que je ne connais pas encore) ou si vous préférez déserter (lâcheurs :p). En ce qui concernera les grades et les promotions, veuillez me mp ceux que ça concerne ou intéresse! )

[Je profite de pouvoir me connecter pour répondre rapidement ^^']


Eth, enfin, le Capitaine d'Infanterie Eldreda, avait écouté son vieil ami d'une oreille distraite. Après plus de 1200 ans au sein de l'Armée Elfique, il avait vu son lot de désertions et de conflits entre les soldats et était arrivé a la solution suivante : laisser les soldats se taper dessus et ne les arrêter qu'en cas de danger pour la vie de l'un d'eux. Car en réalité de pareilles altercations permettaient aux soldats qui se battaient de relacher la pression autant que ceux qui les encourageaient en réduisant au minimum les blesser. De plus les soldats utilisaient ce qu'ils avaient appris en entrainement, et celui qui se faisait battre se donnait a fond dans les entrainements qui suivaient.

Eth fit un signe de la tête a Rima-Marcil, lui faisant savoir qu'il pouvait compter sur lui comme s'était le cas depuis de très nombreuses années maintenant.



[Ps: A ceux avec qui j'ai des sujets en cours j'y répondrai dans la semaine étant donné que je devrais retrouver une connection internet plus régulière.]

Edwin était arrivé il y a peu dans le campement, il y avait retrouvé son ancien chef qu'il avait immédiatement réintégré dans l'armée elfique. Il se retrouvait à nouveau à la tête d'une vingtaine d'hommes, un contingent qu'il aimait. Il les contrôlait assez facilement et il lui obéissait docilement. Il avait du cependant prouver son adresse au tir et au combat, ces hommes avait fini par ce dire que ce pourrait être un bon chef. Lorsque la bagarre éclata, il prévint ses hommes que s'ils rentraient dans le cercle c'était pour stopper la rixe et non pour l'amplifier. Aucun ne bougea, quand le général arriva ils s'inclinèrent tous et Edwin se leva de sa chaise faites de bois et de tissu. Le discours remit les hommes à leurs places et aucun maintenant ne partiraient sans l'ordre du général. Edwin en ferait de même, il salua le général quand il partit reprit par ses hommes, les drows allaient subir la colère des peuples du bien! et il serait de la parti

Hélios n’avait pas bougée, n’avait rien tentée pour les séparer et pire… elle avait laissé rima s’en mêler pour une fois. Bien sur elle avait attendu la réponse mais pas avec autant d’impatience et de nervosité que les hommes présent. Les tentions, l’envie de se battre, de se venger, de faire couler le sang comme d’autre l’ont fait couler… voila la pire chose qui pouvait envahir le fort. Mais Rima trouva les mots, calma le jeu et un peu piquée au vif Hélios s’approcha du Commandant et d’une voix noble et a l’accent elfique se fit entendre.

« Ne mêle pas trop les humains a se genre de scène, sinon tu vas finir par me vexer… je suis l’être le plus humain en se lieux n’oublie pas. »

Comment aurait’ il pu l’oublier de toute façon ?

« Mais humain ou elfe, j’ai choisit de me joindre l’étendard des elfes pour le moment. »

Un fin sourire amusé, signifiant que le chevalier ne comptait pas partir de suite… c’était toujours agréable à savoir non ?

* Des humains au fort ? Tiens ... Je ne les avez pas remarqués en arrivant. Remarque, je ne suis là que depuis peu de temps. D'ailleurs beaucoup de choses ont changés par ici. L'impatience se lit sur les jeunes visages comme sur les plus anciens, de même la nervosité créée des tensions à chaque instant. Tout différent est une braise prête à enflammer la forêt. *

Soudain l'agitation non loin me coupe dans mes réflexions. Une bagarre éclate. Mouvements de foules de part et d'autres. Rassemblement.
Elle dura juste assez pour voir les lèvres s'ouvrir sous les coups de poings et laisser s'échapper un filet de sang car le Commandant Rima-marcil intervint rapidement.

Inutile de s'immiscer dans cette démonstration de charisme, il est bien plus en symbiose avec les discours que ne l'est Valandil qui, volontairement s'est écarté de la scène. Il remarqua la présence d'une elfe, hautaine à première vue, importante au sein de l'armée probablement mais également d'une beauté agréable à regarder. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le seul visage inconnu, beaucoup de jeunes soldats sont arrivés entre temps et beaucoup de choses ont dû se passer durant son absence.
Une petite remise à niveau s'imposait donc.