Kalgar de Systolie, Comte d'Ydril [ Lilianna ]

Nom/Prénom : Kalgar de Systolie
Âge : 39 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Pas de particularités pariculières ; à voir dans la fiche

Alignement : Neutre
Métier : Comte d'Ydril
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : Tout ce qui se trouve en ses terres. Plus personnellement, armes et armure de la famille. Le comte n'aime pas vraiment les habits d'apparat, et portera plus volontiers des habits simples, résistants et rembourrés au niveau des plaques d'armure. Même en temps normal, il porte une cuirasse ouvragée qui lui couvre le torse, le cou, les épaules et l'entrejambe, ainsi que des gantelets d'armes. Les protections métalliques qu'il a aux genoux ne sont pas tant pour la protection que pour porter des coups assez peu orthodoxes. Son heaume est accroché à sa ceinture, ainsi que l'épée bâtarde familiale. Cette lame n'est pas aussi ciselée que les autres lames, mais son efficacité n'en est pas moindre, bien au contraire. Cependant, le comte aime aussi se battre avec une multitude d'autres armes, tels les marteaux de guerre, les espadons ou les haches.

Description physique : La première fois que l'on voit le comte, un mot vient immédiatement à l'esprit : massif. Tel un roc, où viendraient s'écraser les puissantes vagues d'une mer déchainée. Et sûrement tout aussi stable. Le baron est doté d'une carrure impressionnante : grand et large, il peut faire penser à un grizzly tellement l'ensemble est imposant. Son visage est rude, et ses traits sont assez marqués. On le verra toujours arborant une barbe très peu fournie, comme une barbe de trois jours. Ses cheveux sont coupés courts, et sont bruns foncés ; ils n'ont rien de bien spécial, juste taillés comme cela de façon martiale. Ses yeux sont si marrons qu'ils paraissent noirs, pratiquement de la même couleur que ses pupilles ; quand il plonge son regard dans le vôtre, on ne dirait pas qu'il cherche à sonder les tréfonds de votre âme ; non, il semblerait plus qu'il jauge la personne en face de lui, dans la possibilité de l'imminence d'un combat.


Description mentale : Calme et posé, le comte donne l'impression de se contrôler en permanence. Le visage souvent neutre, on sent qu'il s'agit d'une personne réfléchie, qui ne prend pas ses décisions à la légère ; ce qui est normal, quand on est quelqu'un de son improtance. Ferme et autoritaire – sans être injuste pour autant -, le comte aime que la hiérachie soit respectée, ainsi que l'ordre et la discipline. Il sait qui il est, quel est son statut, et ce qu'il représente. Aussi, il sera bien évidemment beaucoup plus enclin à respecter ses pairs nobles que les simples gens du commun. Il ne les méprise pas, mais les considère surtout comme de simples ouvriers, des gens qui sont là pour travailler, et qui lui doivent respect et obéissance. Aux moindres signes d'insubordination ou d'insoumission, et c'est comme si le comte en prenait ombrage personnellement. De tels incidents arrivent rarement, et il n'hésite pas à les réprimander ostensiblement : rien de tel qu'un exemple en place publique pour rappeler qui est le chef. Que les petites gens sachent rester à leur place, et tout le monde ira bien.

Le comte Kalgar est d'un abord visiblement méfiant à l'égard de tous les gens qu'il rencontre, sans exceptions. Mais ceux qui ont son respect, son estime, voire sa confiance peuvent se considérer comme les privilégiés qui peuvent entretenir des relations étendues et profondes avec lui.

Histoire :

Le jeune Kalgar naquit dans le comté d'Ydril, au sein de la famille régente. N'étant pas le descendant direct de la familler au pouvoir, il n'y accéda pas directement. Son père était un noble puissant d'Ydril, et c'était un homme comblé. Car Kalgar naquit vigoureux ; il était destiné à devenir l'ainé parmi trois enfants.
Les premières années de son enfance ne sont qu'un flou sans grand intérêt, où la vie s'écoula douillettement durant ces temps. Il fut instruit, apprit les lettres, les mathématiques, l'astronomie, la théologie, l'histoire, l'escrime... Toutes ces matières qui font d'un héritier un futur noble digne de ce nom. Son père était particulièrement fier de son fils ; bien qu'il ne fusse pas particulièrement doué pour l'élévation de l'esprit, le développement de son corps et de sa volonté permettaient de deviner un futur meneur d'hommes doublé d'un solide combattant. Jusqu'à ses quatorze ans, l'éducation de l'enfant était surtout tournée vers les arts de l'esprit. C'est aussi à cette période que Kalgar grandit entouré des descendants des conseillers de son père; eux aussi destinés à prendre la suite de leurs parents ; tous ces enfants grandirent donc dans le respect mutuel, teinté d'obéissance et de soumission du côté des futurs conseillers. Certes, ils étaient enfants ; mais il n'y a pas d'âge pour apprendre la loyauté et la dévotion à son supérieur naturel. Dès son plus jeune âge, Kalgar apprit à donner des ordres, à se faire respecter. Et à être obéi.

A l'aube de se quatorzième année, son père décida de laisser la formation intellectuelle plus de côté, et de mettre en avant la culture du corps et la maitrise des armes et des différentes formes de combat. Son maître d'armes fut un vétéran elfe, vouant une haine sans merci aux Drows. Son enseignement fut de qualité, et le futur comte ne cessait de démontrer ses prouesses physiques et sa dextérité... Cependant, le maître d'armes se montrait sans cesse plus exigeant, plus déterminé, plus difficile dans ses enseignements. Son père aimait à assister aux séances d'entrainement de son fils, et y participait aussi souvant que son emploi du temps le lui permettait, sous le regard acéré de l'elfe. Le jeune noble commença d'ailleurs à vraiment développer sa personnalité ; cet âge là est propice aux découvertes intra-personnelles, et son maître d'armes fut un précieux confident, qui n'hésitait pas à recadrer par la force le jeune homme quand il le fallait, qui voulait sans cesse tester les limites de sa force et de son habileté au combat. Aussi bonne soit-elle, elle ne pouvait, pour le moment, dépasser la maîtrise du guerrier qui le formait.
Les années s'écoulèrent dans le fracas de l'acier contre l'acier, et il n'y eut pas vraient d'épisodes notables ; si ce ne sont quelques moments d'égarement sentimentaux avec quelques servantes aguicheuses, propices aux découvertes du corps et de ses multiples possiblités.
Vers son vingtième printemps, le jeune noble était fin prêt à régner ; en théorie seulement. La fouge de la jeunesse, bien que maîtrisée dans sa plus grande partie, restait présente. C'est ce moment là que son père choisit afin d'apporter le ciment de toute l'éducation dispensée : l'expérience. Tant que sa vigueur le lui permit, il emmena son fils jour et nuit avec lui, que ce fut durant de sanglants combats, ou de longue joutes verbales entre lui et ses conseillers.

Le jeune noble aima particulièrement ces années où il put enfin consacrer quelques temps à ses sports favoris : la joute, et la chasse. Très vite, il fut apprécié et profondément respecté de ses hommes, autant de par sa force et son courage que sa fermeté et sa volonté. Il n'était ni injuste ni cruel, mais exactement le reflet de l'éducation équilibrée de son père, qu'il aimait profondément.
Vers sa trentième année, son père, alors vieillissant, décida de lui passer les rènes du pouvoir. Progressivement, cela s'entend : le futur comte remplaçait alors de plus en plus souvent son paternel dans les différentes responsabilités à sa charge, jusqu'à le remplacer totalement. La transition se fit sans encombres, et autant hommes d'armes que paysans le reconnurent immédiatement comme légitime. Entouré de conseiller compétents et loyaux, son règne s'annonçait déjà sous les meilleurs auspices.
Il y eut bien quelques dissensions avec de menus vassaux. La brutalité avec laquelle le noble mis à mal autant les duellistes que les vassaux eux-mêmes en combats singuliers lui apposa une image et une réputation respectable, sinon imposante.

C'est à la mort de son cousin, ancien comte d'Ydril, que Kalgar fut alors désigné comme étant l'héritier légitime. Ses derniers faits d'armes laissaient espérer le meilleur en ces temps troubles où les Drows se font de plus en plus présents et problématiques. La gestion du comté lui revint donc ; il accepta, et chargea ses conseillers de gérer ce nouveau territoire, plus vaste, plus riche, plus complexe. Actuellement, le comte aime toujours autant les arts de la guerre, et continue de s'entrainer quotidiennement – sans oublier pour autant ses responsabilités politiques et économiques, qu'il supervise et gère d'une main de fer.


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