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| [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave | |
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Auteur | Message |
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Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans (né en 972) Taille : Niveau Magique : Avatar
| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mar 12 Mai 2009 - 22:24 | |
| Sans prendre la peine de lui répondre, Katalina entreprit de se mettre sur pied. Ce fut délicat, elle sentait toujours le monde se dérober par moment, roulant sous elle, même si le repas lui avait fait beaucoup de bien. Elle n’avait plus qu’une hâte, désormais, c’était de se jeter dans l’eau chaude, de surmonter la souffrance qui déferlerait par vague de sa poitrine jusque dans chaque parcelle de son corps, et enfin pouvoir profiter de l’eau chaude. S’aidant un premier du temps du mur, elle se força très rapidement à tenir sur ses jambes sans aide, remettant en place le chiffon qui lui servait de robe afin de cacher ce qui pouvait l’être. La provocation du drow n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd, elle évitait juste de le montrer, le seul indice trahissant son malaise restait la façon dont elle fixait le reste de ses victuailles. Fallait-il qu’il lise en elle comme un livre ouvert ? Bien sur qu’elle allait s’évertuer à enlever toute la crasse qu’il avait si intelligemment su déposer sur sa peau, et il n’avait qu’une vague idée de l’étendue du désastre. Car si elle avait oublié certains détails de sa longue déchéance, elle se rappelait chacun de ses attouchements, de chacun de ses baisers malsains, et il allait lui falloir plus d’un bain pour se sentir enfin « propre ». Haussant néanmoins les épaules, elle s’efforça à se donner une contenance.
« Je me lave encore comme je l’entends… »
Elle ne sut comment conclure cette petite révolte, et préféra laisser revenir le silence avant de faire un faux pas. Elle était censée avoir le droit de l’insulter, de le rabaisser, tant que ce ne serait qu’à l’oral. C’était étrange, mais elle s’était rapidement rendue compte que cette autorisation lui permettait de se raccrocher à quelque chose, d’affronter les événements avec plus de force. Bien sur, elle savait pertinemment que ce sentiment s’envolerait au retour des sévices physiques, elle en avait déjà fait l’expérience. Mais elle refusait de se projeter ainsi dans le futur. Une esclave n’en avait pas, elle avait juste à se préoccuper de l’horreur du présent.
« Je suis prête… »
Ne pas commettre l’erreur de paraître lui donner un ordre, c’était tout ce qui lui importait. Elle avait retenu avec peine le « je vous suis » qui lui était monté aux lèvres, ne sachant quel effet il aurait eu sur « Nhil » et ne voulant surtout pas retourner dans sa cave. Elle avait désormais l’espoir de ne plus y remettre les pieds, et espérait de tout son cœur que celui là au moins ne vole pas en éclat. Prenant les devants, le drow ouvrit la porte et attendit de la voir sortir avant de la refermer derrière elle et de lui montrer le chemin. Marchant dans un premier temps d’un pas légèrement trop rapide pour la pauvre esclave, il adapta son pas à sa condition et l’amena à la salle d’eau. Katalina avait l’impression de la redécouvrir après des années sans y avoir mis les pieds, mais cela ne l’empêcha pas de se ruer à l’eau dès qu’il l’eut laissé seule. Comme prévu, elle ne put retenir un cri et des larmes, sa poitrine jusqu’alors relativement apaisée de nouveau en feu, mais pas seulement. Toutes les égratignures qu’elle pouvait avoir récolté étaient comme des petites dagues qu’on lui enfonçait désormais sans vergogne.
Se forçant à mettre de côté la douleur, elle entreprit de se récurer le plus consciencieusement possible, boudant ainsi les conseils d’un drow qui n’avait de toute façon pas son mot à dire. Bientôt, elle sentit son corps se détendre à mesure qu’elle progressait, et rapidement elle fut plongée dans une sorte de béatitude bien heureuse, due à la chaleur et à la fatigue. Sombrer dans l’inconscience à la suite d’une chute n’était pas le meilleur moyen qu’elle avait expérimenté pour se reposer. Une fois son corps débarrassé de ses excréments, de la sueur et de la crasse, elle s’attaqua à ses cheveux. Et ce fut à ce moment précis qu’un bruit attira son attention, le bruit d’une porte que l’on ouvrait. Refusant de se retourner, elle continua à s’occuper d’elle-même. |
| | | Ranaghar Medel'hel
Drow
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mer 13 Mai 2009 - 13:43 | |
| Après une petite révolte sans envergure, elle m’annonce enfin être prête pour prendre son bain. Sa démarche est peu assurée mais quoi de plus normal vu l’état dans lequel je l’ai mise ? Je la guide à travers un couloir menant à la tribune qu’elle connait… Cette nouvelle partie de la maison est celle réservée aux chambres d’amis, du temps de mon père, elle était régulièrement occupée, depuis que je l’ai tué, que je dirige cette maison, elles ne sont occupés que lorsque ma sœur se trouve un compagnon pour quelques jours. C’était là la grande différence entre lui et moi, au niveau des relations, autrefois sympathique avec plusieurs nobles familles, lui partageait ma sœur à ses amis… Moi, j’avais décidé de tuer des enfants afin de démontrer qu’un changement avait eu lieu et que ma sœur ne leur était plus offerte. Mais revenons au présent, à ma noble esclave et à son bain.
Nous entrons enfin dans la salle de bain et je la laisse à ses affaires, comme promit. Je me doute qu’elle s’est ruée dans l’eau alors que j’étais à peine sorti, mais qu’importe, pour l’heure ça n’était pas mes affaires… Pour l’heure. Je n’ai pas oublié son mensonge sur Merwyn, et le fait qu’elle ait tenté de se moquer de moi, et comme je l’ai prévenu, le mensonge comme la révolte physique implique une punition… Et celle-ci, elle ne sera pas prête de l’oublier. Il y a trois jours, alors qu’elle avait encore la force de me résister, j’ai entamé quelques choses… Il est peut-être temps de reprendre où j’en suis resté et de prolonger jusqu’à… Oh et puis, je verrais quand j’y serais.
Je lui laisse de longues minutes pour entamer son bain, installer dans la salle de séjour, se laver des impuretés qui peuvent être enlevée et me dégoutent… Ainsi j’aurais le champ libre et rien pour me faire reculer, et ses piètres tentatives ne pourront pas m’arrêter cette fois ci. Puis quand j’estime que je lui ai laissé une longueur d’avance suffisante, je me lève et me dirige dans le plus grand des silences vers la porte de la salle, une porte me sépare d’elle et il me faut préparer ce qui doit l’être pour que tout se déroule comme je le désire. Cela implique ma nudité, car j’imagine qu’elle sera encore dans l’eau, en train de profiter de la chaleur de la source et je n’ai pas l’intention de la rejoindre encore vêtu d’une tenue qui ne coute pas rien. Sur le palier de la porte, je me déshabille totalement, je serais désarmé mais ma seule force physique saura mettre un terme à une éventuelle résistance. Je prends mes vêtements avec moi, laissant mes bottes au dehors, et j’ouvre la porte… Je regrette qu’elle fasse du bruit, car moi je n’en fais pas. Je pénètre la pièce, refermant et verrouillant la porte le plus silencieusement possible derrière moi avant de poser délicatement mes vêtements contre le mur.
Elle a entendu, je le sais, elle ne peut l’avoir ignoré, mais elle ne se retourne pas, continuant son office. Je ne comprends pas vraiment mais qu’importe, cela ne me fera pas changer mes plans, je la désire, désire la posséder mais j’aimerais tant qu’elle y prenne du plaisir… Ainsi le dégoût en serait total et ma victoire complète. Je m’avance, mes pas lents ne sont pas entendus, j’use de mes talents, de cette capacité à me mouvoir dans le plus grand des silences jusqu’à arriver au niveau de l’eau. Là, mes mouvements se font plus rapides mais avec mesure, pas un faux pas ne doit être fait. Alors que je m’approche, je la vois tourner la tête, elle me découvre torse nu, découvre les cicatrices, les vestiges des coups de fouets et des mauvais traitements infligés par mon père… Bien qu’il ne défigure pas ce corps, ils sont bien là. Elle déglutit, elle vient de comprendre et je la vois se tendre, elle veut s’échapper, fuir ma présence mais c’est déjà trop tard… Beaucoup trop tard.
J’approche encore quand elle amorce une fuite, une tentative bien vaine mais c’était bien tenté. Je me montre plus rapide, plus vif et la supériorité physique joue en ma faveur, de même que notre état à tout les deux. Je finis par la rattraper, passant un bras autour de sa taille, la main sur son ventre, je la stoppe dans sa fuite et la ramène, la plaquant contre moi alors que mon second bras passe au niveau du torse, bloquant un bras contre son flanc alors que la main s’empare d’un sein, la massant doucement. Ma tête passe sur son épaule et je dépose un baiser dans son cou avant de lui murmurer.
- Maintenant tu es mienne… Tu vas vraiment m’appartenir.
Je continue de lui caresser un sein alors que mon autre main descend de son ventre vers son intimité, la pénétrant de la même façon que la fois précédente. Je reprends les mêmes caresses, je veux l’amener à un plaisir, un plaisir dégoutant certes, mais je veux forcer son corps pendant que son esprit lui refusera tout cela. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mer 13 Mai 2009 - 14:35 | |
| Ainsi, « Nhil » ne lui laissait même pas le loisir de terminer son bain, il venait troubler son repos alors qu’il était presque achevé. Fallait-il qu’elle soit à ce point belle et désirable ? Elle ne prit même pas la peine de se retourner, elle savait très bien qui venait et n’avait aucune envie de se confronter à lui une nouvelle fois, pas alors qu’elle était nue et vulnérable. Ne pouvant pour autant pas jouer l’indifférente indéfiniment, elle tourna sa tête dans sa direction, laissant à son pervers regard la seule vue de son dos rougi et meurtri. Et puis, tout s’enchaîna très vite, et sans qu’elle ne comprenne vraiment comment, elle se retrouva de nouveau prise au piège dans ses mains perverses. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne perdit pas de temps. Coupant court aux préliminaires, il laissa parler sa perfidie, s’attaquant à des trésors qui ne lui étaient nullement réservés.
« Lâchez-moi ! Vous ne me posséderez jamais, jamais ! »
Pâle réplique de la fougue qu’elle avait mise en jeu pour se défaire de son étreinte, elle ne ménagea tout de même pas ses efforts, cherchant par tout les moyens à se défaire de ses malsaines caresses. Dire qu’elle venait tout juste de se laver. Une nouvelle fois, le cynisme de la situation la frappait de plein fouet, alors qu’elle avait l’impression que chaque mouvement des doigts du drow laissait une marque indélébile sur sa douce peau offerte malgré elle.
Et puis une main vint s’attaquer à sa poitrine déjà mise à mal. Ses caresses, qu’il voulait sans doute agréables, ne faisaient que tendre et détendre une peau fendue par la lame d’un poignard et rongée par la morsure impitoyable du sel. Quand il commença, elle laissa aller sa tête en arrière, hurlant de douleur. Le choc de son crâne contre l’épaule ferme et assurée de « Nhil » la laissait légèrement étourdie, ses pieds remuaient comme ils le pouvaient dans l’eau alors qu’elle ne touchait même plus le sol. Elle ne sentait presque pas ses attouchements ignobles, tout son être se tendait aux rythmes des vagues qui déferlaient de sa poitrine jusqu’à la pointe du plus fin de ses cheveux.
Pressée contre le corps du drow, sa tête oscillait en permanence, ses joues frappant la peau tendue par l’effort, une fois à droite, une fois à gauche, à chacune de ses tentatives de se soustraire à son funeste sort. Sa mâchoire crispée s’ouvrait et se refermait convulsivement, cherchant à saisir la première chose qui passerait à sa portée.
« Non ! … Arrêtez ! … Ne me… touchez pas ! »
Son monde ne se limitait plus qu’à la bulle de souffrance qui l’entourait, ses yeux s’était fermé dès la première seconde, autant à cause de la douleur que dans une vaine tentative de fuir la réalité. Dans un ultime reflexe, sa main libre qui s’était crispée sur le bras du drow s’éleva, approximativement en direction de son visage. La première tentative fut un misérable échec, ses ongles ripèrent sur la peau sombre, en prélevant un peu au passage, sans attendre les yeux abhorrés. Qu’à cela ne tienne, elle n’était de toute façon plus en état de raisonner, aussi sa main se crispa-t-elle sur la nuque de son bourreau. Heureusement pour lui, elle ne parvint pas à y enfoncer ses ongles, et vu la position inconfortable de son épaule, cette rébellion là ne risquait pas de durer. |
| | | Ranaghar Medel'hel
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mer 13 Mai 2009 - 15:23 | |
| Comme je m’en doutais, elle résiste mais ça n’est pas pour me déplaire, bien au contraire, cela m’encourage même à continuer, à aller bien plus loin, toujours plus. Des protestations, une tentative futile de fuite… Que j’aime quand la panique s’empare d’une victime, qu’elle ne réfléchit plus, ne pense plus à rien, tentant d’user de l’énergie du désespoir pour s’enfuir, pour échapper à la réalité oppressante et douloureuse. Mais tout cela est bien idiot, mais qu’est ce que je peux adorer ce comportement !
« Lâchez-moi ! Vous ne me posséderez jamais, jamais ! »
A ses mots je ne réponds sur l’instant que par un ricanement, oui cela me fait bien rire, croire qu’elle peut encore échapper à cela… Croire qu’elle est encore libre, libre de choisir à qui elle appartient, libre de décider si je la possèderais ou non. Illusion, fruit d’un rêve instantané, le souhait de se réveiller dans les bras de son amant, à l’abri dans l’enceinte de sa demeure à Serramire… Mais ce temps est révolu depuis que le brouillard a recouvert ton convoi, depuis que je suis entré dans ta vie, cette existence paisible et douce où les choix et décisions n’appartenaient qu’à toi s’est éteinte quand tu as croisé mon regard. Lorsque je caresse sa poitrine, j’entends son hurlement de douleur, non pas de panique, de terreur mais bien de la douleur. Je m’interroge un instant avant de me souvenir de la marque que j’ai laissé sur elle, encore trop récente pour ne plus rien représenter. Cette marque va contrarier mon dessein actuel, je veux qu’elle prenne du plaisir, pas qu’elle souffre le martyr.
« Non ! … Arrêtez ! … Ne me… touchez pas ! »
Encore une fois, crois-tu vraiment avoir le choix ? Penses-tu sincèrement avoir la moindre influence sur le déroulement des évènements ? Le seul choix que tu as, c’est d’accepter ou non l’acte, la suite. Tu peux te tendre, refuser et te débattre, ainsi tu n’auras qu’un viol et aucun plaisir mais cela ne m’arrêtera pas, et tu le sais. Tu peux aussi m’accepter comme partenaire, accepter ce que je peux t’offrir et le plaisir qui en découlera… C’est alors que tu tente une attaque de ton bras libre, attaquant à l’aveuglette mon visage, mes yeux ? Tu atteints ma joue, y enfonçant tes ongles et m’y griffant mais tu ne me stopperas plus avec ça, non, c’est maintenant trop tard. Mais je ne vais pas te punir, au contraire, je vais me montrer bon et soulager ta douleur.
Je cesse de masser sa poitrine, passant mon bras un peu en dessous du cou, me saisissant du second bras tout en continuant de bloquer le premier et la force à l’abaisser, retirant sa main de ma nuque. De cette façon, je peux l’empêcher d’en user tout en la plaquant contre moi. Au bas ventre, je continue mes caresses, allant plus loin dans son intimité, avec toujours cette douceur qui pourrait paraître étrange, pour l’heure mon optique reste qu’elle me cède, si je n’y parviens pas… J’aurais la réponse à son choix, je saurais si elle me veut comme partenaire ou bien comme violeur, à mon sens, le résultat sera le même… Mais pour elle, c’était radicalement différent. Je lui soufflais à nouveau.
- Détends-toi Katalina… De toute façon, j’irais au bout, alors prends du plaisir au lieu de résister inutilement. Cesse de te débattre et tu verras, je me saurais être un partenaire doux, je te le promets.
Fais ton choix Katalina, celui qui décidera de la suite des évènements. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mer 13 Mai 2009 - 16:01 | |
| Se détendre ? Se laisser aller ? Le prendre comme partenaire ? Katalina hésitait entre rire ou pleurer. Elle savait « Nhil » cruel, manipulateur et sadique, elle l’ignorait idiot. Comment, par Néera, aurait-elle pu se détendre ? Il l’avait agressée, marquée, arrachée à sa vie. Il avait tué sous ses yeux des amis, des compagnons de route. Il l’avait frappée, affamée, menacée, et il tentait désormais de la violer. Et il voulait qu’elle se détende ! Désormais totalement immobilisée, elle n’en continuait pas moins de se cabrer, pas de plaisir non, mais afin d’échapper à ses doigts fouineurs. Elle le frapper aussi avec l’arrière de son crâne, avec de moins en moins de force mais toujours avec cette même envie : qu’il la lâche.
Car elle ne se détendrait pas, jamais. Elle ne l’accepterait pas comme amant, pas même si c’était la seule chose qui lui permettait de vivre. Et comment vivre, d’ailleurs, après une telle ignominie ? Comment supporter ce ventre qu’elle lui aurait volontairement offert ? Comment supporter ce corps qu’elle lui aurait cédé. Non, plutôt mourir, plutôt le sentir prendre par la force qu’elle ne lui céderait jamais d’elle-même.
« Gardez vos promesses ! »
Elle n’avait jamais parlé comme ça à personne, un mélange de haine et de mépris, teinté d’une légère panique et d’une faiblesse certaine. Sa respiration rauque n’entachait en rien ses paroles, elle leur ajoutait juste une touche étrange.
« Je vous le redis… Je ne serais jamais à vous ! Et ce quoi que vous me fassiez ! Posez vos sales pattes sur moi si ça vous chante ! »
Ses déclarations étaient teintées de légères pauses, alors qu’elle essayait toujours de s’enfuir loin de son violeur, mais elle concentrait la majeure partie de son attention sur elles. Elle lâcha un cri de douleur, encore une fois, ses gesticulations convulsives n’aidaient pas « Nhil », qui ne pouvait faire autrement que lui faire mal quand elle bougeait trop.
« Allez-y, violez moi, animal en rut ! Parce que c’est le seul moyen que vous aurez d’obtenir quelque chose de ma personne, me l’arracher ! Vous êtes pitoyable ! »
Finalement, le drow avait ce qu’il voulait, sa poupée se laissait totalement aller. Mais elle n’empruntait pas la direction qu’il aurait souhaité lui voir prendre. Elle lâchait la bride à sa colère, à ce sentiment d’injustice qui ne la quittait pas depuis qu’elle avait échoué entre ses mains. C’était un soulagement indescriptible, la seule chose qui lui permettait de supporter les sévices actuels, la seule chose qui lui évitait de sombrer dans la panique et la folie.
« Vous me ferez peut être récurer votre sol, nettoyez vos latrines ou que sais-je encore, mais vous n’aurez jamais aucun droit sur mon corps ! Vous n’êtes et ne serez jamais un amant digne de moi ! Juste un porc, rien que ça. »
Laissant échapper un nouveau cri, elle ponctua sa déclaration d’un nouveau coup de tête, légèrement plus violent que les autres. |
| | | Ranaghar Medel'hel
Drow
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mer 13 Mai 2009 - 19:13 | |
| [Aux âmes vraiment sensible et juvéniles... Passées ce message, le rouge est vraiment justifié maintenant XD]
Elle profite bien de son droit, la petite poupée… Tant de haine, de violence, c’est si doux à entendre, une mélodie au timbre unique mais si agréable. C’est la preuve de ma victoire, l’une des preuves en tout cas. Cette résistance que je vais ignorer, cette combattivité misérable et vaine face à ma volonté implacable, son corps et si faible qu’il ne peut soutenir le discours de la belle. Ses coups de tête étaient inutiles, tout juste bon à lui faire du mal à elle et satisfaire mes envies de la voir briser. Je réfléchis juste à la meilleure façon de lui faire apprécier ce moment, enfin, façon de parler, car je ne pense pas qu’elle apprécie ce qu’elle subit, pas du tout même.
Allez, il est temps de passer à l’acte, elle a choisit sa voie, l’a même demandé de vive voix… « Allez-y, violez moi, animal en rut ! », on peut difficilement être plus explicite n’est ce pas ? Alors je vais satisfaire sa demande puisqu’elle est dite avec tant d’ardeur. Je lui glisse quelques mots, les derniers avant qu’elle ne subisse mes assauts, et bien plus encore au vue de ce que j’ai en tête… Plus qu’un viol, je vais lui offrir une vraie torture.
- C’est si gentiment demandé…
La réaction est alors très rapide, ma main quitte son intimité, et je viens la placer à plat sur son ventre. Immédiatement après, je retire mon bras, libérant ses bras certes, mais je passe ma main dans sa nuque, appuie avec force pour la faire se courber en avant. Ma main sur son ventre me permet de la maintenir en place, l’empêchant d’avancer ou d’essayer de s’abaisser pour se dégager. Avec mes jambes, j’écarte les siennes, m’ouvrant ainsi la voie pour son trésor le plus intime… Tu ne m’appartiendras jamais, c’est vrai, mais ce corps aura été mien pendant le temps qui va suivre. Sans la moindre hésitation, je la pénètre soudainement jusqu’à la garde, ne faisant pas fit de quelconque délicatesse, elle n’en a pas envie, je ne vais pas lui en donner. Immédiatement, je me mets en mouvement, un rythme rapide, brutal… Je doute qu’aucun de ses partenaires n’y ait mis autant de violence jusqu’à maintenant. Ses cris de douleur ont remplacé la rage, c’est une mélodie encore plus satisfaisante à mes oreilles. Mais si je devais de contenter de cela, ça ne serait ni original, ni à la hauteur de mon style, c’est pourquoi, en pleine labeur, je décide de ralentir la cadence, me penchant pour lui mettre la tête sous l’eau avant de reprendre un rythme accru, la maintenant immergé alors qu’elle se débat, maintenant bien plus pour respirer que pour échapper au viol. Après une minute, je l’attrape par les cheveux et la tire à peine pour qu’elle respire et je reprends, la forçant à demeurer dans cette position très inconfortable. Régulièrement, je replonge sa tête une minute dans l’eau sans pour autant ralentir ou adoucir la pénétration… Elle a voulu un viol, je vais lui en offrir un digne d’elle.
Après de longues minutes passés à nous satisfaire tout deux de la sorte, je me retire, sans pour autant avoir joui, pas encore. Je la contourne, la tenant et la tirant par les cheveux jusqu’au rebord avant de la jeter avec violence sur la pierre dure et froide. Je la retourne, la mettant sur le dos et me place au dessus d’elle après lui avoir écarté les jambes. De mes mains, je me saisis de ses poignets que je regroupe sur son ventre et retient d’une main, l’autre tenant Katalina aux hanches. Je la pénètre alors à nouveau, usant de la même violence, mais autant que le viol en lui-même, la douleur vient des glissements à chaque pénétration, la faisant bouger, certes peu, sur la pierre. Elle découvre alors un nouveau regard, celui du monstre que je garde en moi. Vide de toutes retenues, il est perçant, pesant et horrible. Cette bête la viole sans le moindre répit, sans jamais calmer le rythme et ce encore de longues minutes qui ont sans doute dû durer une éternité pour Katalina. Finalement, il finit par se vider en elle, se retire mais continue de la maintenant, restant entre ses jambes, la fixant froidement.
Ca n’est pas encore finit, il reste encore une chose à faire pour terminer de désoler cette misérable humaine, un passage qu’aucun homme n’a du emprunter, du moins je l’espère, ça n’en sera que plus douloureux pour elle. Je reprends rapidement de la vigueur et avec force, je la retourne sur le ventre, plaquant sa poitrine contre la pierre… Elle a voulu jouer ? Elle va souffrir, plus que jamais dans sa vie, elle va souffrir. La tenant toujours de l’autre main par les hanches, je la pénètre par le dernier de ses trésors qu’elle avait su conserver de ma folie, sans la moindre préparation, sans la moindre douceur, je lui arrache de nouveaux cris de douleurs affreux, des larmes… Maintenant elle n’est plus agressive, elle demande ma clémence, ma pitié, elle demande à ce que j’arrête mais je ne l’écoute pas, je ne veux plus l’écouter… Je veux la briser. Sa poitrine frotte contre la pierre, réanimant encore d’avantage la douleur de la marque s’ajoutant à mon rythme toujours aussi rude. Elle découvre sans doute un nouveau seuil de douleur… Découvre que même ce qu’elle avait éprouvé de pire pouvait être surpassé. Je finis par me libérer une nouvelle fois dans ses entrailles, me retirant avant de me relever, la laissant à terre et ne lui accordant pas un regard, je me dirige vers une serviette, m’essuyant rapidement avant de me l’attacher à la taille. Je reprends mon tas de vêtements ainsi que ce qui lui sert d’habit ici, j’ai décidé de pousser plus loin ma cruauté et c’est nue qu’elle me servira jusqu’à ce qu’elle se fasse pardonner.
Enfin, je daigne la regarder et prononce ces mots d’un ton tranchant, aussi vif qu’une flamme brûlant les chairs.
- Dépêche-toi de te lever, je te ramène à ta chambre. Si dans une minute tu n’es pas debout et prête, tu subiras ce traitement toute la nuit.
Pur sadisme… Je sais que c’est physiquement impossible pour elle d’exécuter l’ordre, mais je ne veux que lui donner une once d’espoir, une chance qui n’a ce nom que parce qu’on ne peut définir ce que je fais. Mon intention est de prolongé le viol toute la nuit, la contraindre à subir mes assauts jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. Je suis habitué à ce genre d’exercices, à devoir assurer physiquement toute une partie de la nuit, et je vais lui en faire profiter, contre son gré. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mer 13 Mai 2009 - 22:22 | |
| Il arrive un moment où la littérature doit renoncer à décrire avec exactitude les événements, où les mots ne suffisent plus à retranscrire l’horreur d’une situation, et où ce serait manquer de respect aux victimes de ne serait-ce que penser tenter l’impossible. Il arrive un moment où l’écrivain ne peut que poser sa plume, où sa tâche devient plus grande que lui. Quels mots, quelles expressions, quelles métaphores pourraient rester fidèle à l’immonde vérité qui frappa Katalina durant son long supplice ? Quelles enluminures mettrait en relief la Souffrance qui l’enserra de ses bras mesquins et serra, serra, jusqu’à l’étouffement ? Les mots sont à l’image des mortels qui les ont inventés : imparfaits, limités et impuissants face à ces visions. Quel vélin pourrait supporter le poids écrasant d’une telle tentative, si quelqu’un parvenait à l’exploit d’expliquer avec justesse et objectivité les sentiments de Katalina, alors qu’elle se débattait sous l’eau, sentant peu à peu ses poumons se vider de leur air et son ventre se faire visiter sans vergogne ? Il y a de la folie partout, chez toute chose capable de penser. L’amour est une folie, l’amitié aussi, la confiance ne repose sur rien de tangible et peut toujours être remise en question, pourtant certains s’y accrochent sans jamais douter. Le monde lui-même semble parfois fou, quand s’abattent sur les plaines les vents violents d’un orage d’été, quand naissent entre ciel et mer les tornades qui ravageront les terres et pourfendront les vivants. Mais c’est toujours chez les êtres se réclamant « pensants » que germent et s’épanouissent les pires abominations. C’est de leurs esprits que jaillissent les horreurs, c’est leurs mains qui les perpétuent et c’est leur âme qui s’en réjouit. Etendue au sol, Katalina ne faisait aucun obstacle à ses pleurs. Les larmes naissaient à l’extrémité de ses yeux, glissaient lentement le long de ses joues et se perdaient sur la roche dure et sale. Mais si elle savait que, comme tout le reste, les traces humides striant sa peau s’effaceraient bien vite, elle avait l’horrible impression que les stigmates ravageant désormais son âme mettraient des années à s’effacer… S’ils s’effaçaient un jour, bien entendu. Finalement, « Nhil » avait atteint son but, après le corps, l’esprit était la dernière chose qu’il lui fallait conquérir. Comprenant qu’il n’y parviendrait pas, il s’était conduit en dominant, et avait tout balayé d’un revers de main. Pleure, pleure ce que tu as perdu, pleure ce qu’il t’a volé sans sourciller. Mais, quand viendra le temps de se relever, n’oublie jamais qu’il te reste au moins une lutte à mener, et que tu n’auras le droit de t’allonger et de te reposer que quand elle sera menée à son terme. Continue à vivre, Katalina, sans jamais cesser de préserver ce qui fait de toi l’être que tu es, ce qui te différenciera à jamais de ce monstre. Scelle ton cœur, loin de ses attaques, et quand tu le pourras, tu lui rendras sa liberté… Symbole écrasant… d’une victoire insensée.
Dernière édition par Katalina Noblegriffon le Jeu 14 Mai 2009 - 23:43, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Jeu 14 Mai 2009 - 14:55 | |
| Katalina, la redoutable négociante et une femme si forte chez les siens, je la découvre bien misérable en ma demeure. Elle a voulu me défier, m’a traité comme n’importe lequel de ces hommes avec qui elle bataille dans son quotidien pour ses affaires. Elle découvre une forme de folie, l’une de celle dont les limites ne peuvent être imaginé tant elles sont éloignés de ce que l’on rencontre naturellement, ma folie. Je n’ai pourtant qu’entre ouvert la porte de cette cage intérieure, celle enfermant l’affreuse monstruosité que je renferme, elle n’a pas subit le pire, n’a pas connu les grandes douleurs que j’ai apprit à faire naître, surtout chez les femmes. Mais ce viol la marquera sans doute autant que la marque qu’elle est condamnée à porter. Elle ne m’oubliera pas, je suis devenu au fond un croque-mitaine, l’un des monstres aux yeux de sang qui se tapit dans l’obscurité, sous le lit ou dans un placard, et dans ses cauchemars, elle reverra mes traits déformés de manière hideuse pour ressembler à la manière dont elle me voit.
Elle ne bouge plus, sanglote pitoyablement au sol. Je crois que cette fois, je lui ai donné le coup de grâce… La simple menace du viol deviendra maintenant un moyen de la mettre à genoux, et pourtant, la nuit ne fait que commencer. Conformément à ma promesse, j’attends une minute, voir si elle est capable de se relever, ce qui me surprendrait je dois bien l’avouer, mais il n’en est rien, elle ne cherche plus à se battre, elle vient d’abandonner le combat de façon définitive, ma victoire sur son corps et complète et son mental en sera affecté, forcément. Je repose les vêtements, finalement, il n’y en aura pas besoin et je m’approche d’elle. Le ton toujours froid, supérieur et sec, je m’adresse une nouvelle fois à elle.- La minute est passée, esclave.Je me baisse et l’attrape par les cheveux, la forçant à se lever et la dirige sans la moindre délicatesse vers la porte. Quand ses jambes cèdent et qu’elle retombe à genoux, je dois changer de stratégie et décide de la porter sur mon épaule, comme un sac. Avant de prendre le chemin de sa chambre, c’est son dû, mais cette nuit, elle n’y sera pas tranquille. Le viol reprend une bonne partie de la nuit durant laquelle je ne lui laisse en répit que le temps pour moi de reprendre de la vigueur. Elle n’est épargnée en aucune façon et je décide de ne lui offrir aucun plaisir comme elle l’a voulu et je ne me retire que lorsque je suis moi-même satisfait, la laissant à un repos qui sera éprouvant, j’espère ponctuer de nombreux cauchemars. -Jour Cinq- Après la dure soirée et nuit qu’elle avait passé, je sais qu’elle ne sera apte à rien, dormira sans doute une bonne partie de la journée et j’ai besoin de l’avoir un peu plus en forme afin de l’interroger, sur Merwyn entre autre. Elle recevra un déjeuner et un diner, sans être le festin de la veille, j’ai pris la décision de lui donner des repas convenable… Le monstre était à nouveau endormi, je peux bien faire preuve d’un minimum de bonté. Mais le serviteur à qui j’ai confié la tâche d’amener le repas devait lui dire que c’était en récompense du plaisir qu’elle m’avait offert la nuit dernière. Ce n’est pas grand-chose, mais je veux qu’il le dise. J’ai profité de cette journée pour continuer mes affaires, rendre visite à Ssins’dael Kor’Elggur.-Jour Six- On approche de la fin, le jour du départ car cette détention ne devait pas trop durer, juste le temps d’inquiéter ses proches et surtout, faire mon office, son éducation et l’occasion d’une première action. Dans quelques jours, d’après mon programme, je dois me mettre en route vers Dross pour y organiser au mieux un échange. Avant cela, je dois résoudre quelques mystères à propos de Katalina, c’est pourquoi à l’heure du déjeuner, c’est moi qui lui apporte son repas, bien sûr, son regard se détourne du mien, un mouvement de recul quand j’approche du lit pour poser le plateau sur la table de chevet. Elle est toujours nue sous ses draps, je ne lui rendrais une tenue que lorsque nous partirons du Puy, je veux lui enlever définitivement sa dignité de grande dame. Je m’installe sur la chaise et entame la discussion, mon ton se veut doux, agréable et de la sympathie s’en dégagerait pour une personne extérieure, mais pour elle, se doit être la source d’une nouvelle colère… Arborer un tel ton après le viol, elle ne doit pas comprendre. - Bonjour Katalina… J’espère que tu as bien profité de ta journée d’hier… Faire autant d’exercices qu’une drow alors que les humains sont de si piètres partenaires… Tu n’aurais pas du sauter les étapes, j’espère au moins que ça t’a plu.Provocation, j’attends une nouvelle révolte, je veux qu’elle me donne une nouvelle occasion de la violenter, pour m’amuser.- Aujourd’hui, nous allons discuter tout les deux, et c’est un ordre donc un refus sera sujet à punition, tout comme le mensonge, bien entendu, et crois moi, je connais des petits trucs bien plus douloureux qu’un viol, alors fais attention.Elle est prévenue, je verrais bien comment elle réagira. - Nous allons tout d’abord aborder un premier sujet… Revenons sur Merwyn, c’est la façon dont tu m’as appelé lors d’une hallucination, j'ai laissé passer le mensonge et les aneries l'autre jour car il n'était pas dans mes plans de t'interroger. Qui est-il, et quelle est ta relation avec lui ? Je veux t’avertir, j’ai déjà des informations mais je veux l'entendre de ta bouche, donc je saurais si tu me dis la vérité ou bien si c’est un mensonge.C’est un petit coup de bluff… Je connais bien entendu les nobles les plus importants, me doutant que dans notre cas, elle m’a confondu avec Merwyn de Serramire, le Duc… Mais je voulais en avoir confirmation. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Ven 15 Mai 2009 - 18:24 | |
| La jeune femme était nue sous ses draps, certes… Mais ce qu’il était important de noter, c’était qu’elle s’en était emmitouflée et qu’elle s’était recroquevillée dans un coin de la chambre. Affaissée, son dos soutenu par un des murs formant l’angle, son épaule et sa tête par l’autre, ses jambes ramenées contre elle, on aurait dit qu’elle cherchait à se fondre dans le paysage, et c’était peut être le cas, au fond. Ne plus bouger, attendre que le monde l’ai oublié, prier pour que le drow ne revienne jamais, c’était tout ce dont Katalina pouvait avoir envie.
Elle était déjà à moitié inconsciente quand « Nhil » l’avait littéralement traînée dans sa chambre, et elle n’avait pas cherché à bouger quand il s’en était allé. Elle s’était contentée de sombrer dans un mélange de sommeil et d’inconscience, et pour la première fois depuis qu’on l’avait amené au Puy, aucun cauchemar n’était venu troubler son repos. Elle ignorait leur signification, même si elle avait une identité de l’identité symbolique du cobra. Lui et son bourreau possédaient des yeux étrangement similaires - elle les avait d’abord cru identiques, mais il existait quelques variations - mais pour une raison qu’elle ne comprenait pas, sa présence dans ses songes ne la dérangeait pas… Sans qu’elle ai de l’affection pour le reptile, elle trouvait sa présence rassurante. Après tout, il jouait le rôle du guide, lui indiquait les directions et parfois la marche à suivre. Dès lors, elle ne pouvait croire qu’il « représentait » Nhil durant ses phases de sommeil.
Les rares fois où elle était consciente, son corps la torturait, lui rappelant au passage ce qu’il avait subit par sa faute. Certaines images revenaient sans cesse, et elle avait parfois l’impression d’étouffer, comme lorsqu’il s’était amusé à la maintenir en apnée. Ca avait été, et de loin, le pire moment de la « séance », car elle avait cru mourir autant de fois qu’il s’était amusé à répéter l’opération. Elle sentait encore le liquide s’insinuait dans sa gorge quand elle ne pouvait plus retenir un cri de souffrance, ses poumons en feu car manquant d’air… Tout cela, elle le revivait, à chacun de ses réveils. Rapidement, elle s’était laissée tombée à bas du lit, avait tiré les draps contre elle, puis s’était traînée dans un des angles de la pièce pour ne plus y bouger. Deux fois, un humain lui avait apporté de quoi manger, précisant bien la raison.
« Pour avoir servi avec dévouement mon maître… »
La première fois, elle s’était contentée de boire quelques verres d’eau - le minimum pour ne pas avoir soif, voir moins - et avait boudé le reste. Elle ne voulait plus rien avaler qui puisse provenir des cuisines d’un monstre, c’était tout simplement au dessus de ses forces. Ne se laissant pas troubler quand il le découvrit, le serviteur se contenta de remplacer un plateau plein par un autre, sans remettre en question les ordres qu’il avait reçu. Et de nouveau…
« Pour avoir servi avec dévouement mon maître… »
Pas une fois il ne lui avait fait grâce du silence, le rompant toujours de la même façon. La première fois avait été comme un coup de poing, la suivante avait été une légère gifle destinée à s’assurer qu’elle n’oublie pas. Elle n’était pas dupe, l’homme n’avait pas eu cette idée tout seul, il s’agissait d’un ordre venant de son maître, un rappel pour sa nouvelle esclave. Une précaution inutile au possible, Katalina n’avait pas besoin d’une provocation puérile d’un fou rassasié pour se remémorer ce qu’elle avait subit. Il le savait surement, mais cela l’amusait tout aussi surement. Le pire était qu’il ne pouvait même pas voir sa réaction, à moins que… L’observait-il ? C’était tout à fait probable, il aurait très bien pu y avoir un jeu de passages secrets dans une telle demeure, pour ce qu’elle en savait, avec des postes d’observations de choix pour être au courant de tout ce qu’il s’y passait. Elle ne put s’empêcher de jeter des coups d’œil paniqué autour d’elle, et ne se sentit vraiment tranquille que quand le sommeil la reprit avec lui.
Sommeil qui ne prit faim qu’à son arrivée. « Nhil »… Toujours égal à lui-même, méprisant dans sa douceur, joueur dans sa gentillesse, jamais vraiment le même mais toujours voulant faire mal, à tout prix. Sursautant faiblement, elle se recroquevilla encore un peu plus, ne levant pas son regard vers lui. Sans vraiment s’en soucier, il alla poser son fardeau - un troisième plateau auquel elle ne toucherait pas – et recommença à distiller son poison.
« Taisez-vous… »
Ses paroles trouvaient un étrange écho dans les douleurs qui parcouraient son corps, et elle avait l’impression que ses oreilles se mettraient à saigner s’il continuait. Ne pas pleurer, c’était la promesse qu’elle s’était faite au début de ce cauchemar. Depuis, elle y avait manqué à de nombreuses reprises, mais il subsistait toujours le désir d’y être fidèle. Elle se mordit donc à la place sa lèvre inférieure, sentant ses membres vibrer au rythme des tremblements convulsifs qui l’agitaient.
« TAISEZ-VOUS ! »
Elle plaqua ses mains sur ses oreilles, cherchant à fuir des paroles qui la rongeaient de l’intérieur. Si elle n’avait pas été dans un si piteuse état, alors peut être aurait-elle eu l’air ridicule, à se comporter ainsi comme une enfant ne voulant pas entendre une punition. Mais alors qu’il la surplombait de toute sa supériorité physique, jouissant du privilège d’être mâle et drow quand elle n’était qu’humaine et femme, la situation tendait plus vers le tragique.
« Le seul Merwyn que je connaisse est le duc de Serramire… Vous croyez vraiment que je vais me permettre de l’appeler par son prénom ?! »
Sa voix tendait vers les aigus. Passant ses bras autour de ses genoux, elle évitait de regarder ne serait-ce que les pieds de son tortionnaire, ne sachant pas comment elle réagirait si jamais son regard finissait par se poser sur lui. Elle n’avait nullement besoin de jouer un rôle afin de protéger Merwyn, il lui avait épargné cela en la plongeant dans cet état... Elle semblait vraiment terrifiée, et si elle avait été en meilleure forme, cela aurait pu vouloir dire qu’elle avait peur qu’il la frappe pour obtenir un renseignement qu’elle ne possédait pas. Tournant la tête vers le mur, jusqu’à ce que son nez vienne s’y frotter, elle tentait toujours de retenir ses larmes. Quand donc ce cauchemar se terminerait-il ? Quand pourrait-elle enfin se reposer ? Jamais, peut être. Tout dépendait de « Nhil », de combien de temps il allait mettre pour la tuer. Tout dépendait de lui, encore et toujours. |
| | | Ranaghar Medel'hel
Drow
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Dim 17 Mai 2009 - 16:59 | |
| Me taire ? Mes mots sont-ils si douloureux qu’elle a fini par admettre leurs forces ? Il y a quelques jours, elle serait restée indifférente à ce petit jeu, aujourd’hui elle réclame que j’arrête, elle tente de fuir mais elle ne peut plus s’échapper, j’ai brisé les derniers remparts, seul son cœur, qui ne m’intéresse pas, n’est pas accessible, et je ne tenterais pas de violer ce sanctuaire… Je n’en ai ni le temps, ni l’utilité mais je vais par contre le forcer à me laisser entrevoir certaines choses.
Je m’approche d’elle et m’accroupit, écoutant ses idioties sur Merwyn… Bien sûr qu’elle connait le Duc, et bien évidemment, si elle n’était pas intime, elle n’aurait pas prononcé son nom de façon si familière dans un moment où elle voulait du réconfort, de l’aide. Elle me prend pour un idiot, tente encore de me mentir mais je ne laisse pas passer, pas cette fois. Aujourd’hui, je désire connaître, je désire creuser cette piste jusqu’à ce qu’elle me dise tout ce que je veux savoir.
Je me saisis de son menton et la force à me regarder droit dans les yeux, ce regard qui l’effraie, qu’elle veut fuir à tout prix. Il est temps de lui faire comprendre que l’espoir résidant dans ma stupidité est vain, que je sais déjà tout, mais que j’attends d’elle la vérité.
- Katalina… Le viol n’a-t-il pas suffit pour punir ton mensonge ? Dois je encore souiller et ravager ton pauvre corps, fouiller tes entrailles pour que tu cesses de couvrir ce duc, pour que tu cesses de me cacher tes sentiments ? Tu l’as appelé, quand tu avais besoin d’aide, quand tu voulais le réconfort de quelqu’un… Il t’est intime, tu ne peux pas me le cacher alors pourquoi le défendre encore ? Combien de viol dois-tu subir… Dois-je même en venir à te louer à des drows, qu’importe leur nombre pour voir combien de temps ton souhait de le préserver tiendra ?
La menace était sérieuse, passé le cap du viol, je n’ai maintenant plus aucun remord… Je peux bien l’offrir une nuit à une dizaine de drow, plus violent et costaud les uns que les autres, cela ne me fait rien, du moment qu’il ne la tue pas, son état n’est plus mon souci. Elle est idiote, je ne la comprends pas. Pourquoi couvrir un homme qui lui est en sûreté quand on est dans son état, dans sa situation ? L’amour est une folie, une folie dont je profite, que j’exploite comme n’importe quelle faiblesse humaine.
- Tu vas tout me dire sur vous deux, tout sans omettre le moindre détail, sans quoi, tu verras que le viol d’il y a deux jours étaient un vrai plaisir comparé à ce que les miens peuvent faire. Alors parle, car lui se fiche de cet effort que tu fournis… Il doit déjà avoir trouvé une courtisane pour combler son manque, son appétit sexuel et oublier les soucis, ton absence. Alors pourquoi te soucier encore de le couvrir ?
Je veux entamer ses défenses, lui faire comprendre que plus elle résiste, plus j’irais loin et que mon imagination, mes possibilités sont quasiment sans limite. Je veux lui poser une dernière question… Mais une décisive qui amènera à réflexion.
- Dis-moi Katalina… Même si je t’apprends qu’un jour, même lointain, je te rendrais au tien… Veux tu que j’abrège ta souffrance ? Veux tu que je mette un terme à la douleur, à tout ceci ? Je peux le faire, tu ne sentirais rien… Si tu veux mourir, demande le moi. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Lun 18 Mai 2009 - 23:07 | |
| Et de nouveau, il posa sa main sur elle. Oh, cette fois-ci, ce n’était trois fois rien, juste ses doigts dégoutants agrippant sa mâchoire et la forçant à soutenir son regard. Une goute d’eau dans l’océan de ses supplices, mais cela restait trop, bien trop pour elle. Sans réfléchir aux conséquences, ses mains partirent se saisir de ses poignets et tirèrent, sans résultat. Qu’elle détestait être femme, en ces moments où il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle ! Qu’elle aurait aimé être un de ces hommes sans cervelle, tout en muscles, elle aurait ainsi pu lui retourner ses sévices, et elle l’aurait fait avec plaisir. Rien que de sentir la peau du sombre contre la sienne lui donnait envie de mourir, et elle avait du mal à respirer.
« Lâchez… moi… »
Merwyn, pourquoi n’arrêtait-il pas de parler de lui ? Ne comprenait-il pas qu’elle ne voulait pas en parler ? Qu’elle ne voulait pas risquer de se voir utiliser contre lui, que pire que les viols, se savoir réduite à l’état d’une arme que l’on agite devant ses amis était une chose qu’elle ne souhaitait absolument pas ressentir ? Bien sur que si, il l’avait compris, et il continuait son jeu malsain, avec plaisir et cruauté. Ce n’était plus de la haine qu’elle ressentait désormais, c’était bien au-delà. Si elle l’avait pu, elle se serait ruée sur lui et l’aurait tué, à coup de dents s’il l’avait fallu. Voulait-elle mourir ? Non, elle voulait juste qu’il meurt.
« Merwyn de… Serramire… est mon… suzerain. Je lui ai… à peine parlé… »
C’était idiot, elle le savait, surtout si « Nhil » avait fait l’effort d’écouter les rumeurs qui couraient en Serramire. Quoi que… Il n’en avait peut être pas eu l’occasion, après tout, on ne capturait pas Katalina Noblegriffon sans un minimum de préparation et de discrétion. Elle n’avait même pas eu le temps de s’habituer à sa nouvelle chambre qu’elle en était déjà arrachée, et qui plus est, la nouvelle de son installation n’avait pas du quitter la capitale. Il avait dit savoir, mais il ne le pouvait pas, c’était impossible. Telle une litanie, elle se répétait cette unique phrase en boucle, alors qu’elle tentait toujours de le faire lâcher prise. « C’est impossible, il ne sait pas. ». Comprenant qu’elle n’arriverait à rien sans rien, elle ferma les yeux et enfonça ses ongles dans la chair abhorrée, y traçant ses sillons.
« Lâchez… moi… »
Toujours étouffée, la voix n’en restait pas moins haineuse. Elle savait ce qu’il lui avait fait, et savait qu’il n’attendait qu’un prétexte pour recommencer. Il puait la luxure, avec sa sœur, avec elle… Ca ne devait pas le déranger d’inviter d’autres mâles en ruts pour profiter de sa précieuse poupée, dans une magnifique orgie qui la laisserait surement au bord de la mort. Rien que d’imaginer ces procs souiller son être toute une nuit la révulsait, mais elle devait se résigner : cela finirait par arriver. « Nhilé » ne résisterait pas longtemps à la tentation…
Ca devait arrêter, et avec un peu de chance, elle mourrait pendant cette abomination. D’un côté, ça l’arrangerait peut être, car en créature de Néera qu’elle était, elle n’arriverait jamais à lui demander de la tuer directement… Privée de toutes portes de sortie autre que la mort, on devait quand même lui donner un coup de pouce pour qu’elle ose l’emprunter. Pitoyable.
La peau sous ses ongles et le sang sur le bout de ses doigts seraient son unique réponse, elle n’en avait pas de meilleur. Elle ne savait plus à quoi vivre servait, mais elle avait peur de la mort. |
| | | Ranaghar Medel'hel
Drow
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mar 19 Mai 2009 - 20:32 | |
| Encore des mensonges ? Curieux comportement qu’elle m’offre, tant et si bien qu’elle parvient à me surprendre et ce coup ci, je ne parviens pas à le cacher, pas totalement. Un viol aussi douloureux n’a pas suffit à la dissuader de tenir sa langue, elle en redemande ?
Je ne veux pas la partager, sauf en cas extrême où vraiment, elle me résisterait à excès dans le délai que je me suis donné, mais je compte bien ne pas en venir à une telle extrémité, alors cela va recommencer, ça n’est pas contre mon propre plaisir que de reprendre le viol et continuer de profiter de son corps… La luxure n’est pas mon domaine favori mais je me plais à savourer ces moments, même si le viol est bien moins plaisant… La partenaire ne nous gratifie d’aucune attention et douceur, elle se contente de crier et tenter de se débattre tant qu’elle en a les forces, rien de plus.
C’est décider, la nuit pour elle sera encore éprouvante, elle va devoir me subir, mes assauts, ma violence sans la moindre retenue, sans un désir de la préserver. Bien sûr qu’elle y survivra, à la limite, elle va peiner à marcher, aura une douleur pendant les prochains jours et de nouveau cette sensation d’être souillée, sale... Mais n’est ce pas là le but de la manœuvre ? Nul besoin de continuer ainsi le questionnement, elle n’est pas encore prête à me répondre… Je compte sur sa raison et son instinct de survie pour m’aider… Son Merwyn, ce secret mérite t’il vraiment qu’elle subisse mes assauts répétés ? Mérite t’il qu’elle termine entre les pattes de mâles que je trouverais sans peine, qui n’auront pas une once d’hésitation à en faire un réceptacle à leurs sauvageries bestiales ? Je ne crois pas, et elle s’en rendra compte je l’espère avant que j’en vienne à cette extrémité.- Bon… A ce que je vois, la petite idiote n’est pas encore prête à devenir raisonnable. Soit, tu as choisi ce que tu désirais, puisses tu ne pas le regretter.Sans ménagement, je me redresse, l’attrapant par les cheveux et tirant, la poussant à se relever et je l’amène jusqu’au lit où je la jette sans la moindre délicatesse, plus elle aura mal, plus elle acceptera de coopérer ensuite.- Je vais te donner cette nuit un aperçu infime de ce que les drows que je te trouverais pour partenaires te feront si tu ne me parle pas, si tu continues de me mentir en sachant ce à quoi ça peut conduire.Rapidement, je me débarrasse de mes vêtements et la même scène reprend. Le viol de Katalina, rythmé cette fois par des étranglements, des gifles où je ne retiens rien… Plus qu’un viol une nouvelle fois, je veux la violenter, la battre pour marquer son corps d’une douleur. Comme la première fois, je n’épargne aucune voie et ceci dure une bonne partie de la nuit, comme il y a à peine deux jours. Je me retire de cette chambre vers le milieu de la nuit, un peu de repos pour moi avant de reprendre l’interrogatoire… Un peu de repos et l’espoir de la voir devenir sage, raisonnable, auquel cas, je sortirais demain à la recherche de brute pour ce dont j’ai besoin.-Jour Sept- Je lui ai laissé à peine six heures pour se remettre, je viens à peine lever, une robe de chambre élégante couvrant ma nudité, une dague dans une main. Je la retrouve dans son coin… Décidément, elle semble l’affectionner plus que son lit… Vu que son lit est le théâtre des viols, ça peut se comprendre mais qu’importe, le temps de la pitié et des gentillesses est définitivement révolu.- Alors, la nuit a été bonne ?Il y a quelque chose de malsain, plus de cette sympathie joué, je m’amuse de tout ceci, mais cette fois, elle découvre chaque jour plus le monstre, et ça n’est pas fini. Je m’approche et comme hier, l’attrape sans un mot de plus par les cheveux, la tirant et la ramenant sur le lit, m’installe sur elle, écartant ses jambes pour glisser les miennes et ainsi éviter un mauvais coup. La dague passe sous sa gorge, elle peut la sentir.- Bon, ne perdons pas notre temps à bavarder et introduire le sujet… Si encore une fois tu me mens, je te violerais encore, là maintenant pour te préparer au cauchemar que je te réserve pour cette nuit… Et quand ils en auront fini avec toi, je te tuerais, je te dépècerais et te réduirais en lambeau de chair, sauf ta belle petite gueule d’ange pour que ce cher Merwyn te reconnaisse. Si tu veux douter de ma capacité à le faire, alors continue de me prendre pour un imbécile… Mais je te le jure, la prochaine fois que tes yeux croiseront les siens, ta tête ne reposera plus sur rien.Le monstre a parlé… Le cran au dessus de la cruauté dont je peux faire preuve… On tombe dans l’immonde, dans la sauvagerie. Tentera-t-elle encore de faire la maligne ou va-t-elle devenir raisonnable ?- Alors parle… C’est là ta dernière chance de peut-être le retrouver vivante et en un seul morceau… Mais tu vas devoir parler. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Sam 23 Mai 2009 - 19:31 | |
| Si la première fois avait été horrible, indescriptible et ô combien douloureuse, la deuxième dépassait l’imaginable. Le seul réconfort que Katalina tirait de cette… « séance » était qu’elle ne s’était pas produite dans les bains. Pour une raison obscure, elle ne se sentait plus capable de s’immerger dans de l’eau. Encore quelque chose qu’elle garderait à jamais de son séjour au Puy, mais au fond ce n’était pas vraiment gênant, vu ce qui lui arrivait à chaque fois qu’elle s’aventurait dans la salle d’eau et le rythme auquel elle s’affaiblissait. Pour ce qu’elle en savait, elle mourrait peut être avant qu’un bain soit utile…
Dès qu’elle eut récupéré assez de force pour, elle se laissa tomber à bas du lit et se traina péniblement dans son coin. Finalement, elle ne profitait pas du luxe que lui avait offert « Nhil », loin de là, seulement de la liberté dont il lui avait fait grâce. Elle n’imaginait même pas vivre ce qu’elle subissait avec un collier et des chaînes l’enserrant et l’empêchant de bouger convenablement. Pour ce qu’elle s’en rappelait, c’était la seule bonté qu’il lui avait faite, la seule chose qui n’allait pas dans le sens de sa destruction physique ou mentale. Et il avait beau s’être rattrapé en horreur par la suite, elle n’arrivait pas à comprendre ce qui l’y avait poussé. C’était une fausse note dans la partition immonde qu’il jouait pour elle, et elle avait le sentiment qu’il lui cachait quelque chose… mais quoi ?
Katalina ne ferma pas l’œil, durant ses six heures de « répits ». Elle n’avait pas pu, incapable de se laisser aller à dormir, redoutant les cauchemars qui ne manqueraient pas de la traumatiser. Immobile, les bras passés autour de genoux qu’elle serrait contre elle, elle se contenta de pleurer et d’attendre, attendre qu’il revienne, qu’il la questionne de nouveau et… Et quoi ? Se sentait-elle la force de lui tenir tête à nouveau ? Pour être tout à fait honnête avec elle-même, elle en doutait. Elle en doutait fortement, même, quand la douleur pulsait et la paralysait, avant de se retirer et de la laisser seule avec ses larmes. Chaque nouveau mouvement était une torture, et même si elle évitait au maximum de bouger, elle y était parfois contrainte… malheureusement.
Et puis, la lumière fut. Sauf qu’à l’inverse des récits comptant la genèse du monde, elle ne fut pas accueillit avec joie mais plutôt avec un léger couinement apeuré. Voilà où en était arrivée la noble atypique de Serramire, à couiner misérablement et à se cacher les yeux au moindre rayon de lumière, ou la déchéance la plus complète en à peine un mot. Un chef d’œuvre dans l’art de détruire une personne, dont « Nhil » pouvait être fier. D’ailleurs, il le savait, c’était flagrant, et il en profitait pour se jouer encore un peu de sa victime. Bien sur que non, que la nuit n’avait pas été bonne ! Et pour ce qu’elle en savait, on pouvait très bien être en pleine journée. Depuis combien de temps n’avait-elle pas contemplé le soleil ? Depuis combien de temps jouait-il avec sa notion du temps ? Elle ne voulait pas répondre, et de toute façon il ne lui en laissa pas le temps. Epuisée, elle ne put de nouveau que subir ses mauvais traitements, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire il était déjà en position de la violer une nouvelle fois. Le métal froid d’une dague vint appuyer sur sa peau meurtrie, et l’espace d’un instant, elle fut prise d’une furieuse envie de se redresser afin de se trancher elle-même la gorge.
S’en suivit un flot constant et terriblement évocateur de menaces toutes plus horribles les unes que les autres. On pourrait se dire, et avec raison, que mourir n’a plus d’importance quand on a atteint un certain stade, mais Katalina ne voulait pas trépasser. Elle voulait croire, folle qu’elle était, qu’il restait encore une issue ; que, peut être, Néera finirait par la prendre en pitié. Elle n’était tout simplement pas prête à rejoindre le Royaume de Tari… Et c’était sa plus grande faiblesse.
« Arrêtez ! Je vous en supplie ! Je vais… Je vais… Je vais parler, mais éloignez vous ! »
Trahir, elle le pouvait, elle y était obligée, et pour éviter de subir de nouveaux assauts, elle le ferait. Mais pas comme ça, pas comme une chienne, soumise à son bon vouloir. Pas par fierté, non, car en cet instant elle n’en avait plus du tout. Mais le sentir ainsi entre ses jambes l’empêchait de réfléchir. Elle savait juste qu’elle devait parler, mais quel était la question ? |
| | | Ranaghar Medel'hel
Drow
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| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Dim 24 Mai 2009 - 8:59 | |
| Va-t-elle enfin se décider à devenir raisonnable et me parler sans me mentir ? J’accède à sa demande, sa petite condition et je m’écarte non sans gratifier l’une de ses cuisses d’une nouvelle caresse avant de retourner prendre place sur la chaise que j’ai laissé dans un coin de la pièce. Je la regarde un instant, nue et offerte alors qu’elle s’arrange déjà pour reprendre un peu de pudeur sous mes yeux… Effort inutile mais qu’importe, elle peut bien le faire, quoiqu’il arrive, au moindre mensonge, à la moindre bêtise, elle me sentira à nouveau en elle.
Je joue de ma lame entre mes mains en la fixant de ce regard non plus monstrueux mais curieux… J’ai hâte d’entendre ses réponses, savoir si mes idées sont les bonnes ou non. Mais il va falloir être méthodique, du moins, y aller par étape au lieu de lui demander tout d’un coup. Je sais maintenant précisément qui est Merwyn dans son esprit, donc je peux sans mal faire la suite.
- Dis-moi, Katalina… Que ressens-tu pour ton suzerain, quels sont tes sentiments ? Réponds-moi franchement, d’accord ?
Au fond, ce n’est même pas un désir malsain d’agir contre elle, elle a attisé ma curiosité et désormais, je dois la satisfaire, je dois savoir ce qu’il en est. J’ai assez joué avec elle, je l’ai mise dans ces conditions qui font qu’elle se souviendra toujours de moi, de ce passage entre mes mains si délicates. Elle éprouvera toujours la crainte de me revoir, chaque fois qu’elle verra un sombre, elle verra naître une haine, un désir meurtrier car j’aurais fait ressortir ce penchant chez elle. Son séjour est bientôt terminé… Je finis ça, cette curiosité et ces questions et ensuite, il sera temps de mettre en place la fin de cette histoire. Je lui laisse amplement le temps de répondre avant de poser une seconde question.
- Et lui… Sais-tu ce qu’il éprouve, si tes sentiments sont réciproques ? Pense tu qu’il sera prêt à t’acheter si je lui proposais de le faire ou bien t’abandonnera t’il à ton sort ?
La dernière question a son importance pour la suite… Initialement, c’est la maison de Katalina qui devra payer, mais si je peux jouer avec un duc… Oh, ceci peut-être vraiment plaisant et bon pour moi, le but n’était il pas de tester les talents mais aussi faire naître ce bourgeon de peur, de crainte à mon égard. Il y a chez les drows des tas d’enfants qui veulent devenir un grand guerrier et un héros, une fierté… Moi j’ai toujours rêvé de devenir une peur, que l’évocation de mon nom, une pensée puisse faire frémir. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
Nombre de messages : 4141 Âge : 34 Date d'inscription : 09/03/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans (né en 972) Taille : Niveau Magique : Avatar
| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Lun 25 Mai 2009 - 20:04 | |
| Que ressentait-elle pour Merwyn ? La question, en un sens, était amusante, car elle n’était pas sure d’en posséder la réponse. Il y avait tant de possibilités qu’elle s’y perdait parfois, et le fait d’avoir forcé sa porte et de s’être installée dans son château n’était pas une promesse en soit. Elle l’aimait, certes oui, mais assez pour passer le restant de sa vie avec lui ? C’était ça, la question sans réponse, et pour ce qu’elle en savait elle en aurait peut être déjà trouvée une s’il n’était pas intervenu dans sa vie, s’il ne l’avait pas chamboulé sans remord ni regret. Mais pour l’heure, elle jouit de son intimité retrouvée. Se draper du tissu sur lequel elle a été violée est dérangeant, cela lui donnerait même la nausée si un regard pervers ne la déshabillait pas au même moment. Elle ne tenta pas de rendre un aspect convenable à sa chevelure, cet aspect de sa personne était dans un état catastrophique depuis assez longtemps pour qu’elle se soit résolue.
Mais son état physique n’avait rien avoir avec la dépression qui menaçait de la submerger. Car elle avait franchi la limite de non retour, elle allait parler car plus jamais elle ne voulait le « sentir en elle ». Plus jamais elle ne voulait avoir l’impression d’être réduite à un simple objet de plaisir que l’on peut maltraiter à loisir - maltraiter devait faire parti du jeu, au vu des prestations de « Nhil ». Plutôt mourir, et elle était d’ailleurs résolue à faire quelque chose de stupide et de mortel s’il essayait de recommencer. Mais en attendant, elle devait parler. Sauf que comment décrire une relation à peine naissante ? Elle n’avait pas eu beaucoup de temps à passer avec son duc, quelques baisers échangés, des caresses timides, mais rien de plus. Autant faire simple, elle n’avait pas envie de s’étendre sur la chose. Le drow avait l’essentiel, libre à lui d’en tirer les conclusions qui s’imposaient. Elle ne le croyait pas, quand il parlait de la vendre, il s’agissait encore d’un nouveau jeu cruel et sans grande utilité. Non, s’il devait s’intéresser à Merwyn, se serrait pour le capturer, et il avait surement la meilleure arme pour ça… Elle. Mais elle avait fait ce qu’elle avait pu, avait résisté aussi longtemps que possible, pour finalement craquer misérablement…
« Nous sommes amants. »
C’était des mots étranges à prononcer, qui contrastaient avec sa situation actuelle. Doux, agréable à l’oreille, alors que ses yeux et son corps ne lui livraient que des messages négatifs. Certes, elle n’avait jamais eu l’occasion de jouir de ses caresses, devant se contenter de quelques attentions plus… « sages »… Mais ils étaient tout de même amants, en un sens. Cela la réconforta et lui fit mal en même temps, car c’était des mots qu’elle aurait voulu garder pour elle. Elle détourna ses yeux du drow, cherchant à fuir l’éclat de satisfaction qui avait du s’allumer dans son regard. Ne pas pleurer, elle se l’était promis, ne pas pleurer. Ne pas… Oh, et puis, à quoi bon ? Quoi de plus normal que de pleurer alors qu’on vient de perdre la dernière chose qui comptait vraiment ? A quoi bon maintenir l’illusion que l’on est forte quand tout s’écroule et qu’il ne reste rien à quoi se raccrocher ? « Nhil » avait obtenu tout ce qu’il voulait et plus encore… Mais, pour une raison obscure, elle ne pleura pas.
Elle emporterait cette certitude dans la tombe, celle d’avoir lutter autant que possible sur un point au moins. Elle retiendrait ses larmes autant qu’elle le pourrait, et s’il lui arriverait de céder, ce serait pour mieux se relever plus tard.
Au moins ça, sinon rien. |
| | | Ranaghar Medel'hel
Drow
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 857 Taille : Niveau Magique : Maître.
| Sujet: Re: [Demeure de Nhilantar] Le Loup et l'Esclave Mer 27 Mai 2009 - 11:40 | |
| Enfin elle se montre raisonnable et cesse sa révolte sans sens contre moi. Ce que j’apprends ne m’étonne pas et je ne laisse entrevoir aucune satisfaction devant cette réponse, à vrai dire, la seule chose qui me plait, c’est le fait même qu’elle est répondue, elle qui semblait si attacher à ce « secret » qui finit par céder devant l’horreur et la douleur, comprenant que cela continuerait si elle résistait encore, s’entêtant sur la mauvaise voie. Sans un mot, pas un regard posé sur elle, je me dirige vers la porte et sèchement, je ne lui adresse que quelques mots.- Nous partirons demain.Rien, absolument rien sur sa coopération, pas un mot, pas un sourire… La trahison à sa promesse, elle en attendait sans doute des commentaires, un rire peut-être une moquerie de ma part, pour la rabaisser, mais rien ne vient et je continue le jeu qui veut que je demeure imprévisible, dont l’attitude ne peut être lu. Au fond, ma seule logique est celle-ci, celle qui veut que je ne réponde jamais à l’attente, sauf quand j’y ai un intérêt, comme avec Ssin qui n’attendait que ma reddition. Enfin… Qu’importe.
Je sors et la laisse profiter de sa dernière journée ainsi que sa dernière nuit chez moi, au Puy d’Elda.-Huitième et dernier jour- Je rentre dans la chambre très tôt le matin, sans prévenir et je la retrouve encore dans son coin, couvert par ses draps. Je suis déjà tout habillé, prêt pour un voyage imminent et je lui jette à ses pieds une tenue convenable pour une cavalière, propre et je n’ai cette fois pas oublie les sous-vêtements, il est temps de lui rendre un peu de dignité.- Allez, enfile ça rapidement ou bien tu seras nue pendant tout le voyage.Je reste volontairement face à elle, pas un sourire, rien n’indique que j’y prends plaisir… Revoilà la créature froide et fermée qui l’a enlevé, je veux qu’elle fasse vite… La route est longue et rendez vous était déjà pris avec Jonathan, le maître de la Dross… Bientôt cette histoire sera terminée, je pourrais travailler sur autre chose.
Elle enfile sa tenue sans un mot, sans un regard vers moi et lorsqu’elle est prête, je m’approche pour l’attraper par le bras et la trainer au dehors. Lorsque la porte, c’est le début d’un nouveau voyage, le dernier normalement, si l’autre n’est pas idiot, qu’elle fera avec moi. |
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