Métier : Gestionnaire des affaires de la Princesse de Sel.
Particularité(s) et personnalité : Mihai est issue d'une famille influente d'Ashaï, qui a fait fortune en investissant dans l'immobilier de la cité portuaire. Malheureusement, la jeune femme se retrouva orpheline très tôt, avant même sa puberté. Brahem El'Angharad, l'oncle de Shaheem et ami de la famille Unora, lui offrit dès lors un foyer et une éducation, veillant à son héritage avec la même dévotion que ses propres affaires. Si bien que lorsqu'elle fut en âge de gérer elle-même son patrimoine, elle décida de léguer ses possessions au Prince-Marchand qui était devenu un second père pour elle. Brahem n'avait guère fait de distinction entre ses deux pupilles, aussi les fillettes grandirent ensemble, comme des égales. Leurs jeux d'enfants laissèrent bientôt place à des préoccupations d'adultes, mais une profonde relation les unies malgré tout ; entre amour et sororité, Mihai est rapidement devenu l'amante de cette sœur d'une autre mère. Elle règne aujourd'hui sans pitié et sans partage sur son cœur, et même si Shaheem a toujours eu l'esprit revêche, n'hésite pas à pratiquer la terre-brûlée, écartant de sa concubine toutes les prétendantes et autres courtisanes. Profondément jalouse, la rouquine mène la vie dure à qui s'intéresse de trop près à la Princesse de Sel.
Du point de vue des affaires, Mihai est au cœur de l'empire de Sel. Elle est le bras droit de Shaheem, et sous-traite la plupart des affaires courantes avant d'en faire bilan, ou de les présenter à la Princesse. Elle s'assure du bon fonctionnement des marais salants, mais également entretien le réseau d'information par lequel elle déniche les commerces à racheter. Basée la plupart du temps à Ashaï, sa ville natale, elle rend toutefois visite à son amante quand cela est nécessaire. Elle lui est parfaitement fidèle, et œuvre pour le bien de ses négoces sans se poser de question. La confiance que Shaheem lui voue est en partie du à leur affection, mais surtout parce qu'elle est tout à fait consciente des capacités de son amie, qui a reçu une parfaite éducation aux responsabilités à ses côtés. Elle est une extension de son pouvoir, et une partie indispensable au bien-être de ses gens. Finalement, la Princesse de Sel fonctionne comme une hydre à deux têtes, n'ayant guère besoin de trop aiguillonner sa commensale pour s'assurer d'un travail bien fait. Malgré tout, cette relation de confiance mutuelle ne prévaut pas sur la hiérarchie, Shaheem demeurant une Princesse-Marchande orgueilleuse.
Particularité(s) et personnalité : La Princesse de Sel n'a jamais su son nom de famille, et pourtant Archibald a toujours fait parti des murs de la maison El'Angharad. Il est entré très jeune au service de Brahem, son oncle, et a gravit les échelons petit à petit jusqu'à devenir le commandant de sa garde personnelle. Il a gagné avec les années le respect de ses pairs, mais aussi de ses employeurs. C'est un homme simple, discret sur sa vie personnelle, qui s'applique dans son travail. Il s'adapte rapidement aux demandes parfois farfelues de ses commanditeurs, et tâche de veiller à leur sécurité à tout instant. Lorsque Shaheem a hérité de son oncle et de sa tante, Archibald s'est de suite proposé pour la servir ; n'y voyant aucune objection, elle le nomma sur le champs chef de sa garde. Depuis, il a charge l'entretien et les affectations de la quarantaine d'hommes d'armes au service de la Princesse. Il s'assure des relais entre les différentes équipes, de leur entrainement et du maintien de leur niveau tout au long de leur service pour la famille El'Angharad. Archibald est un homme droit, qui choisit avec soin l'entourage proche de Shaheem. Elle lui reproche souvent son inquiétude maladive, mais au fond s'en contente bien.
La renommée de la famille Angharad s'est écrit dans l'or blanc. Passant la porte des Gardiennes, au Sud-Est de la cité d'Ashaï, les eaux saûmatres de l'embouchure ont créé il y a des millénaires de cela un bassin parfait pour la collecte de sel. Ces marais à la merci des grandes marées profitent d'un large réseau de canaux, qui emplissent d'eau salée les vasières. Ces bassins permettent peu à peu la formation de cristaux, richesse suprême pour la conservation de la plupart des aliments. Pour qui n'est pas des environs, les réservoirs à sel sont un drôle de spectacle ; arborant des couleurs rosées, les paludiers tamisent avec attention cette bouillasse stagnante.
On ne saurait dire avec exactitude l'étendue des marais que possède la Princesse de Sel, mais elles sont bien suffisante pour avoir fait de ses aïeux des Princes-Marchands renommés, malgré la concurrence de quelques sauniers sur la côte de Sel, au sud d'Ys. Tirant leur épingle du jeu par une exploitation raisonnée de la terre comme des travailleurs, les seigneurs Asharites permettent l'émulation de la ville. En effet, outre les paludiers, chargés de ramasser le précieux sésames, on employait aussi des femmes pour le lavage des cristaux, des transporteurs qui menant leurs charettes à bras mettaient à l'abris dans l'entrepôt les lourds sacs de jute, des gardes pour la surveillance des hommes et du matériel, des négoces etc. C'était toute une chaîne qui s'était établi au fil des ans, et tous les habitants d'Ashaï profitaient des retombées économiques. Les tavernes et auberges étaient toujours pleines, les marchands se ravissaient des visiteurs venus commercer avec la Princesse, même les maraîchers qui devaient nourir tout ce petit monde jouissait de l'animation des marais.
Mais travailler au sel, comme disait les paludiers, n'était pas une tâche facile ; hautement physique, éreintante sous le soleil de plomb des portes du désert, le sel rongeait les pieds et les chevilles, usait le dos et fatiguait le corps entier. Si beaucoup venaient en quête d'un avenir certain pour leurs proches, sûrs d'être payés convenablement, une majorité ne tenait que quelques années au mieux. Quand bien même les efforts de la Princesse de Sel, le vivier d'hommes et de femmes étaient en renouvellement perpétuel, attestant de la rigueur du métier. Les familles les plus aisées, avides de quelques pièces, n'hésitaient pas à y envoyer des esclaves ; pour sa part, Shaheem n'y avait recourt qu'en cas de besoin.
Outre son activité de saliculture, une part conséquente des possessions de Shaheem sont des commerces ou des habitations qu'elle loue. Repris de l'affaire familiale de son âme-soeur Mihai, elle a pour habitude de racheter biens et dette de braves travailleurs de Thaar et d'Ashaï. Ce faisant, elle propose à chacun de devenir leur bailleur : elle échelonne leur dette, en récupérant une rente majorée qui lui sert, principalement, à acquérir toujours plus de bien. Ses intérêts pour l'immobilier ne se portent pas uniquement sur la pierre, mais sur l'emplacement de chaque affaire, ses occupants et leur fond de commerce. Ainsi, elle est toujours plus encline à offrir son aide opportune à quelques artisans, ou bourgeois déchus, sachant pertinemment comment faire fructifier leurs ventes.
Ce petit jeu d'achat-vente lui permet d'avoir la main-mise indirectement sur une trentaine de commerce en tout genre, et un réseau d'informations tout aussi étayé. La Princesse de Sel jouit non seulement d'un apport régulier d'argent, mais surtout via quelques faveurs, peut arranger les demandes les plus pressantes de certains de ses commensaux. Elle aime à se considérer mécène de causes perdues, offrant à ceux qui pourraient tomber dans la misère une seconde chance.
Pour la suite, il est important de comprendre ce qu'implique les différents statuts de jeu. Un sujet abandonné sera considéré comme ayant eu lieu, mais n'ira pas au-delà de ce qui a été écrit. Tout écrit pourra être pris en compte dans l'histoire personnelle de Shaheem, ou pour des événements plus globaux.
La diplomatie des étuves., le 1er jour de la troisième énnéade, de l'an 21 du XIème cycle - Ozkun le Magnifique. Statut : Terminé Invitée par le ventripotent et truculent Intendant des pavés, Shaheem se retrouve aux Cavevapeurs à parler affaire, et surtout de l'avenir des Milles-Caves...
Sus à la racaille., le 4ème jour de la troisième énnéade, de l'an 21 du XIème cycle - Viliam. Statut : Terminé Shaheem sort de ses appartements Thaaris pour se rendre sur les lieux d'une prochaine affaire. Il s'agit d'une belle bâtisse, non loin du marché de la capitale, un lieu idéal où investir. Toutefois, ses plans se retrouvent boulversés par l'appartition d'un homme de l'Aile Blanche. Craignant une attaque, ils se retrouvent finalement à discuter et passer un étrange accord.
Toutes nos condoléances., le 9ème jour de la troisième énnéade, de l'an 21 du XIème cycle - Adonia et Héracle Ypsilantis. Statut : Terminé Archibald annonce à Shaheem qu'il a trouvé le maitre-mage qu'elle lui avait demandé après son entrevue étrange, quelques jours plus tôt, avec Viliam. Elle apprend que malheureusement, ce dernier est déjà au service des Ypsilantis, et profite donc de l'occasion pour rentre une petite visite de courtoisie à ses commensaux... 2. Verimios, an 21 du XIème Cycle
Les affaires sont le sel de la vie., le 1er jour de la première énnéade, de l'an 21 du XIème cycle - Solo. Statut : Terminé Shaheem revient à Ashaï comme tous les mois pour faire le point sur son commerce avec ses plus proches conseillers. Profitant de cette entrevue, elle leur expose son nouveau projet et leur demande leur concours pour parvenir à ses fins.
Jouer au loup et à l'agneau., le 6ème jour de la première énnéade, de l'an 21 du XIème cycle - Maralina Irohivrah. Statut : En cours De retour dans ses pénates Thaaries après un court séjour à Ashaï, la Princesse de Sel s'attèle à une nouvelle tâche : contacter la Princesse de la chair, Maralina. Pour cela, elle lui propose un rendez-vous loin du froid de l'hiver, dans la chaleur épaisse et les volutes de fumée des Cave Vapeurs.
L'irradiante épistole, le 3ème jour de la troisième énnéade, de l'an 21 du XIème cycle - Ozkûn le Magnifique. Statut : Terminé Une missive parvient aux appartements de la Princesse de Sel et les nouvelles sont plutôt bonnes : Marzaban, l'ancien maitre des Mille-Cave est mort. Son fidèle second, le truculent Ozkûn annonce sa reprise officiellement de l'affaire. Une occasion rêvée pour revoir son ami, et discuter de l'avenir de manière plus concrète.
Nous verrons bien., le 4ème jour de la quatrième énnéade, de l'an 21 du XIème cycle - Viliam, Azralith et Adonia Ypsilantis. Statut : En cours Après un mois sans nouvelles, Viliam de l'Aile Blanche tient parole, et tente de rentrer en contact avec la Princesse de Sel. Le rendez-vous est fixé : elle irait une journée entière à ses côtés dans la basse-ville. Si Shaheem ne trépigne pas d'impatience, elle n'en reste pas moins convaincue que cette petite expérience pourrait être bien plus bénéfique qu'aucun n'aurait cru...
Sujet: Journal de Shaheem Misara El'Angharad 
Jeu 14 Mar 2024 - 12:35
