La Lice

Je vis la lance se diriger vers mon casque, au dernier moment, je réussi à dévier l'attaque, le coup se reportant au cimier. Mais, mon adversaire eut quand même un point. C'était un point de trop et il ne fallait pas que je me laisse abattre. Me remettant en place, chuchotant quelques mots à l'oreille de Sleipnir, je me tins prête à un nouvel assaut, mon nouveau coup en tête...

Le signal fut lancé.

[HRP: Illin > Lance croisée
Tarja > Frappe au casque

Jet de chute réussi pour Illin : 6
Pas de jet pour Tarja]

Et les voila reparti pour un tour...
Fondant sur son adversaire, bien décidé à ne pas manquer son coup cette fois, il eut un instant de frayeur, un instant avant l'impact quand il vit la pauvresse lever la lance, définissant clairement son objectif... Sa tête. Changeant de stratégie, il dévia le coup, sentant la douleur frapper son cimier, manquant de le faire chuter avant qu'il ne retrouve une tenue convenable sur son monture.

Elle avait osé ! Et l'arbitre en rajouta quand il annonça le score.

La Dame d'Hietala marque un point ! Le Sieur d'Illin et Dame d'Hietala sont à égalité !

Et le signal et il fut lancé... Mais il n'était plus de retenu dans les manières du mervalois... Que Néera, cette Déesse qui avait désigné son adversaire comme champion, lui en soit témoin, il ne se laisserait pas mettre à terre par une femme... Qui plus est, une sylvaine ! Ca serait le grand déshonneur !

Je fonçais, plaçant mon arme en direction de son casque, qu'il dévia de la même façon que j'avais dévié la sienne. Un point partout, ce que l'arbitre ne manqua pas de dire. Je me replaçais pour le dernier assaut, je redoutais le dernier coup, sentant la colère monter chez mon adversaire par son comportement, qui était moins calme que lors de son arrivée. Le signal fut donné.

[HRP Illin > Frappe en travers
Tarja > Frappe à l'écu

Jet de chute loupé pour Illin: 2
Jet de chute loupé pour Tarja: 3]

Un déshonneur en vaut un autre... C'est ce qui du traverser la tête du mervalois quand il engagea sa lance pour la placer sur la trajectoire de la sylvaine. Le déshonneur d'avoir vaincu lâchement contre celui d'avoir été battu par une femme et une elfe... Le choix avait été vite vu.

Ainsi, le public avait été frappé de stupeur devant ces manières abjectes... Mais il fut soulagé par la suite, en un sens. Un coup à l'écu efficace en réplique avait déséquilibré un chevalier mal habile, trop assuré par la réussite de sa méthode, et si l'elfe fut fauchée et entrainée au sol avec violence, le sort du mervalois en fut identique alors qu'il prenait un bain de poussière sous les hués des tribunes.

L'arbitre, sans faire plus attention à la désapprobation des spectateurs qui ne manquèrent pas de lancer quelques projectiles appela au calme tout d'abord avant d'annoncer la suite.

Nous avons une double chute ! Chevaliers, préparez-vous à l'assaut au sol, la première touche l'emporte !

Et la perspective d'une telle réjouissance fit oublier au public sa manifestation déplaisante... Car c'était un spectacle jusqu'alors inédit à ce tournoi qui pourrait s'offrir à eux.

Le Chevalier de Merval, humilié de toutes les façons possible alla auprès de son écuyer, récupérer l'épée à la lame émoussée et le bouclier avant d'approcher le centre de la lice où le rejoignait la sylvaine... Il avait eu écho de sa réputation et de ses qualités de maître d'arme de Diantra, et ne donnait guère peu de chance à sa propre expérience sur ce terrain.
Le signal fut donné et le combat commença.

[HRP:
Jet d'Illin : 5
Jet de Tarja : 11

Victoire de Tarja]

Et c'est le mervalois qui ouvrit immédiatement les hostilités alors que les premiers coups amenait à de nouvelles acclamations, avant que chacun et chacune ne retienne son souffle. Il tentât diverses attaques, variant les directions, la vitesse et la vélocité de chacun, la force... Mais l'elfe ne semblait guère avoir de difficulté à parer et contrer chacun de ses coups.
Les maladresses étaient nombreuses, mais sa chance était dans le harcèlement qui n'offrait guère d'occasion de riposter... Mais bien vite, sous la chaleur printanière, les douleurs consécutives aux précédents assauts, ses attaque se firent moins virulentes, moins puissantes...

C'était là la chance de l'elfe de reprendre l'avantage dans ce combat.

Je m'y attendais et m'étais préparée à un coup de ce genre.. Alors que je portais mon coup en direction de l'écu de mon adversaire, bien décidée à rester correcte je fus littéralement fauchée et envoyée au sol. Mais mon coup avait porté ses fruits et je ne fus pas seule à tomber au sol. Alors que le public avait hué mon adversaire suite au coup peu honorable qu'il m'avait fait, il changea tout de suite de comportement lorsque l'arbitre annonça le premier évènement de cette sorte pendant le tournoi :

Nous avons une double chute ! Chevaliers, préparez-vous à l'assaut au sol, la première touche l'emporte !

J'étais alors, tout comme mon adversaire, partie chercher mes armes, mon épée que j'avais eu lorsque je m'entraînais chez les Aigles, au début, une épée que j'avais manié bien des fois, et qui, pour l'entraînement avait été émoussée. Une épée elfique, une des meilleures que j'ai pu avoir entre les mains, la lame était belle, je la prit en main. Non, ce n'était pas une arme ordinaire. Je pris aussi mon bouclier, aussi magnifique que l'épée et me préparait au combat. J'avais moins l'habitude des joutes que du combat à l'épée, et mon expérience au sol était meilleure. J'avais aussi plus d'années d'expérience que mon adversaire n'en aura jamais. Mais, ne connaissant en rien sa force dans ce genre de combat, il ne fallait pas crier la victoire trop vite. Le signal fut donné et le combat commença.

Mon adversaire avait commencé et, malgré que je pouvais aisément bloquer et contrer ses coups, qu'il asséna de plusieurs façon différentes, je n'arrivais pas à en placer une, je n'étais pas totalement remise du coup qui m'avait fait tomber de Sleipnir en plus.. Mais il continuait et continuait mais, ses coups finirent par être moins puissant, il faiblissait. Je le laissais encore continuer, cherchant la faille qui sera parfaite pour lui faire comprendre qu'il ne se battait pas contre n'importe qui... Là ! Un coup que je repoussais avec mon bouclier et, écartant son propre bouclier avec mon pied, je lançais ma lame en direction de ses côtes...

Une faille offerte et voila le coup retentissant contre le métal de l'armure, annonçant la fin du combat...
Dans un soudain souci d'être un minimum honorable, le chevalier de Merval ne se lança pas dans plus d'échange... Mais ne manqua pas d'un petit commentaire murmuré que nous ne mettrons pas ici...

Il était déshonoré, bafoué et humilié... Par sa faute... Par la faute de la pauvresse elfique élue de Néera ! Nul doute également qu'à son retour, son seigneur ne manquerait pas de lui faire regretter ses actes et l'image qu'il avait offert de Merval.

Le glas tomba enfin quand l'arbitre annonçait le résultat que le mervalois redoutait.

La Dame d'Hietala est déclarée vainqueur !

Quelle pire prestation aurait-il pu offrir...? Cumul d'erreurs qui coûterait bien plus cher qu'une défaite, c'était certain. Il se retira, honteux et portant bien moins de fierté qu'à son arrivée en lice.
Quand l'elfe fut retiré après avoir salué la foule, l'arbitre appela les deux derniers candidats de la journée.

Les Sieurs de Prademont et d'Adamantine sont appelés sur le terrain de joute !

Les dernières cendres de la missive du Gras s’envolèrent au-dessus du brasero, effacant l’unique trace des ordres du comte. Le jeune Prademont, les sourcils froncés, semblait déterminer à accomplir la mission que le comte lui confiait. Des mots simples et clairs, une chose simple à faire, le jeune odélian souffla d’un coup, achevant sa concentration. Il se saisit de son heaume et monta sur la selle de Caillou, son destrier odélian à la robe grise, couleur assez rare chez cette race équine pour être signalé.

***************************

Le jeune Prademont fut accueilli sous un concert de hourras, rougissant légèrement sous son heaume. Empli de fierté devant cet accueil bienveillant, il fit aller son destrier au petit trot, se permettant un bref salut à la cour avant de baisser la tête devant les tribunes. Il se remémorait les mots du Gras.

Foutez moi ce malotru par terre !

A vos ordres Monseigneur ! Les Prademont n’ont jamais manqué à leur devoir et ce n’est pas le dernier de la lignée qui ferait mentir cet adage !

[HRP : Cléante > Frappe à l'écu
Arnhild > Frappe à l'écu

Jet de chute réussi pour Cléante : 10
Jet de chute réussi pour Arnhild : 8]

Et voila les deux adversaires lancés, déterminés alors que le public retenait son souffle dans l'attente de l'impact... Et les deux frappèrent les écus, brisant les lances avec fracas, mais tout deux tinrent bons sur leurs selles, pour le plus grand plaisir des gens amassés dans les tribunes.

L'arbitre annonca alors le score.

Le Sieur de Prademont marque deux points ! Le Sieur d'Adamantine marque deux points !

Tout restait encore à jouer et quand les deux furent en place, le signal annonça le début du second assaut.

Le jeune Cléante serrait sa main autour de sa lance et l'abattit sur l'écu de son adversaire et recevant son coup au même endroit. Il parvint à garder l'équilibre, serrant ses jambes sur sa selle. L'arbitre confirma l'égalité alors qu'il atteignait le bout de la lice, il jeta le moignon de lance vers la foule, créant une petite bousculade que les gardes de la ville calmèrent rapidement. Il se saisit d'une autre, tendue par un écuyer, puis il se mit en place. Le signal du second assaut fut donné, et il éperonna Caillou, déterminé à faire choir le chevalier d'Adamantine pour le plus grand bonheur de son suzerain.

[HRP : Cléante > Frappe au casque
Arnhild > Frappe au casque

Jet de chute réussi pour Cléante : 8
Jet de chute réussi pour Arnhild : 11]

Et les revoilà lancés pour ce second assaut… Et pour la plus grande surprise et le grand bonheur des spectateurs, les deux chevaliers avaient le même objectif ! Les têtes subirent un éprouvant choc, mais la volonté semblait les maintenir en selle… Offrant à tous le suspens pour un troisième et ultime assaut.
Le score tomba alors.

Le Sieur de Prademont marque trois points ! Le Sieur d’Adamantine marque trois points ! Nous avons une égalité à cinq points partout !

Et le troisième assaut fut lancé ! Serait-il le dernier ? Ou aurait-on droit à un nouvel engagement sur quatre assauts ? Ou bien même encore, un assaut à l’épée ? Tous gardaient leur souffle quand les deux chevaliers se lancèrent.

L'impact allait être terrible, il allait lui montrer ce que pouvait faire un chevalier d'Odélian. Il prit une profonde inspiration, toisa son objectif et lança son bras vers le casque de son adversaire. Il ne vit pas la lance adverse se précipiter vers le sien, et sa tête partie en arrière alors qu'il recevait le choc. Il se courba sur sa selle, tenta de ne plus voir les chandelles qui dansaient devant ses yeux. Par Néera, ce chevalier avait de la suite dans les idées, les mêmes que le chevalier d'Odélian. Il lâcha sa lance et se saisit d'une nouvelle alors qu'il secouait la tête pour retrouver tous ses esprits. L'arbitre donna le signal du troisième assaut et Cléante éperonna Caillou, sus à l'ennemi!

[HRP : Cléante > Lance croisée
Arnhild > Esquive

Pas de jet pour Cléante
Pas de jet pour Arnhild]

Et quand tout le monde attendait la finalité de l’engagement… Nos deux chevaliers nous offraient un nouveau rebondissement… Esquive de l’un, lance croisée inutile pour l’autre… Et les voila ne se départageant pas, pour le plus grand plaisir finalement, de tout le public qui voyait là le spectacle clôturant la deuxième journée s’étendre encore.

Aucun point n’est marqué lors de cet assaut ! Le score est toujours de cinq partout ! Chevaliers, préparez vous à un nouvel assaut !

Et le signal fut donné pour une nouvelle manche… Dernière, ou non ?

Cléante avait encore la vision troublée par le précédent impact et avait l'impression de chanceler sur sa selle à mesure qu'il s'approchait du chevalier d'Adamantine. Il ne pouvait porter de coup décisif alors qu'il était dans cet état, il voulu contrer une attaque imaginaire, et balaya maladroitement le vide devant lui. Le chevalier d'Adamantine esquiva le coup approximatif et l'arbitre annonça un quatrième tour. Il revint à sa place au trot, recouvrant enfin ses esprits, alors que la douleur se faisait seulement ressentir. Il se souvint alors de la missive du Gras et se résolut à lui offrir la victoire. L'ultime assaut commenca enfin ...

[HRP : Cléante > Frappe en travers
Arnhild > Frappe à l’écu

Jet de chute réussi pour Cléante : 11
Jet de chute loupé pour Arnhild : 9]

Et voila le quatrième assaut… Pour ce qui s’avère le plus bel engagement de cette seconde journée. Les deux chevaliers lancés voulaient en découdre… Et Cléante eut sur cet ultime engagement un comportement qui en d’autre circonstances auraient été vraiment hué… Mais aux termes de l’assaut, le public était trop enthousiaste pour ça…
La lance sur la trajectoire de chevalier d’Adamantine la faucha alors que son coup à l’écu ne fit pas même trembler le chevalier du Nord. C’était la fin de cet engagement et de cette journée… Et cela se conclut sous un tonnerre d’applaudissement, tant pour l’un que pour l’autre… Un remerciement digne de la performance offerte à leurs yeux.
Ils s’arrêtèrent pour entendre la décision finale, sans équivoque.

Nous concluons cette seconde journée par une victoire de Sieur de Prademont ! Mes félicitations néanmoins à Sieur d’Adamantine !

Et à cela, le public en tribunes reprit ses applaudissements de plus belle.

Les mots de Sa Grasouillerie semblaient se dessinait devant ses yeux, il devait le mettre au sol … Les coups l’avaient éprouvés, la sueur commencait à perler devant ses yeux. Il devait choisir un coup, vite ! Il ne regardait plus vraiment son adversaire, pestant contre son inexpérience et tenta un coup au corps. Le maladroit visa mal et mit sa lance en travers. Le chevalier d’Adamantine fut projetté dans la terre battue sans autre forme de procès. La foule explosa de joie, même si une frappe aussi fourbe était d’ordinaire hué. La foule ne voyait que le spectacle qu’il avait offert face à son adversaire, et se régaler encore des échanges qu’ils avaient livrer. Prit dans la liesse, Cléante leva le moignon de sa lance et un mouvement de foule débuta et s’intensifia alors qu’il lançait ce trophée vers les gueux. Il se tourna vers le chevalier d’Adamantine et s’inclina avec un profond respect. Ils avaient livrés une belle joute, mais il devait remplir sa mission, coûte que coûte, son honneur passerait après son devoir. Il salua les tribunes, dont celles d’Odélian qui avait exhulté en oubliant la retenue de mise en pareil occasion. Qu’importe, Odélian serait présent pour les quarts de finale et ça, c’est bon !

Et ainsi s’acheva le second tour… Enfin, presque !

Alors que le chevalier d’Adamantine se relevait et se retirait déçu, remontons le temps, retournons là où il s’était suspendu, se courbant pour nous faire profiter de tout les autres affrontements. Nous revoilà au terme du premier affrontement de la journée, le Taureau du Sud remportait son combat et bientôt furent appelés les deux chevaliers suivants.

Les seigneurs de Sylande et de Valis sont appelés sur le terrain de joute!

La journée de la veille avait été riche en péripéties et surtout en quiproquos. Il n'avait pas été facile de convaincre Astéride qu'Anaïs était de l'histoire ancienne et que le baiser n'avait été qu'un baiser d'adieu, auquel il n'avait fait que répondre, sans rien éprouver de l'exaltation qui le gagnait quand il embrassait la jeune sœur du roi. Ils avaient fini par se réconcilier et même se retrouver à la faveur de la nuit, pour quelques heures. Ensuite, le chevalier s'était reposé, bien qu'il n'ai pas forcément besoin de beaucoup de sommeil. Il avait peu dormi, mais l'excitation de la joute le tenait formidablement bien éveillé. Il allait devoir faire mieux que la veille, ça avait été moins une.

Et là, il affrontait le jeune chevalier de Langehack, encore inconnu, la veille et qui avait brillamment gagné contre son adversaire, faisant un coup d'éclats dont on se souviendrait longtemps. Se faire défaire par un débutant avait quelque chose de rageant et Ciaran espérait que cela ne serait pas son cas. Il avait envie de gagner... Comme tous ceux qui participaient... Mais dans ce genre de tournoi, il fallait savoir se montrer digne, en cas de défaite...

Le baron cocu de Hetalia fut le premier à jouter, fier et droit sur son étalon. C'était mieux ainsi, se redresser, ne pas montrer sa honte. Voilà une attitude digne d'un homme de son rang.

Et il remporta la victoire.

Puis, furent appelés Langehack et Erac.

Il était temps de se lancer sur la Lice. Ciaran rabattit la visière de son heaume, non sans avoir adressé un regard à Astéride et serré l'étole entre ses doigts pour la ranger dans son gantelet. Il donna un coup avec les étriers et l'étalon partit au galop, à la rencontre de son homologue.

[HRP
De Lysande > Frappe à l'écu
De Valis > Frappe à l'écu

Jet de chute loupé pour de Lysandre : 5
Jet de chute réussi pour de Valis : 7]

Et bien, nous y voila enfin !

Les devins l’avaient annoncé, avant que le temps ne soit courbé par quelques mages soucieux de garder le suspens, Erac contre Langehack… L’affiche de la journée, que dis-je, du Tournoi ! Une finale avant l’heure, un choc de titan qui affolait les foules, faisait pleuvoir les paris de tout bord. Non, vraiment, c’était là la promesse d’un spectacle sensationnel…
Les deux adversaires étaient désormais en lice, se jaugeant avant que le signal ne soit lancé… Et tous retinrent leurs souffles, dans les tribunes populaires comme noble… De grands engagements avaient eu lieu jusqu’à lors dans cette journée, c’était un sacré défi qu’avait les deux chevaliers pour être digne des prévisions des charla… des devins et des diseuses de bonnes aventures itinérantes.

Et se fut le choc !

…

Oui, c’est à peu près la réaction qu’eut l’ensemble de la foule quand, dès le premier coup, le chevalier langecin vacilla avant de s’effondrer au sol et manger la poussière alors que le champion d’Erac se maintenait, non sans peine sur sa selle.
La foule applaudit bien sûr, mais certains ne manquèrent pas cette occasion pour aller copieusement démolir quelques uns de ces charlatans qui avaient prédit la rencontre de l’année.
La décision fut sans appel, et on annonça tout de suite.

Le Sieur de Valis est déclaré vainqueur !

Et c'est sûr la sortie des deux chevaliers, que ce conclut ce retour en arrière, et la seconde journée de ce tournoi...


Une nuit passa, à festoyer ou a pleurer les victoires et les défaites... Dans la sobriété ou l'allégresse... Et quand l'aube pointa son nez, la vie reprit, déjà certains trouvaient place pour pouvoir assister à cette nouvelle journée... La troisième des cinq, qui allait déterminer ceux qui prétendraient à la demi-finale.
Quand la matinée fut déjà bien avancée, qu'était rempli les tribunes, populaire comme noble, ce fut la présence du Roi qui lança le début de la journée.

Le Taureau du Sud allait s'opposer au Champion du Roi, tout du moins, celui de sa soeur, pour le premier engagement.

Majesté ! Mesdames, Messieurs ! Bonnes gens ! Aujourd'hui se dérouleront les engagements comptant pour le Troisième tour du Grand Tournoi Royal !

Cette première annonce amena la clameur d'un public enthousiaste, espérant assister à d'aussi beau engagement qu'il put y en avoir la veille, et bien vite furent appeler en lice les deux concurrents.

La première rencontre opposera le Sieur de Hetalia au Sieur de Valis !

Deux journées, deux victoires.

Difficile pour la première, étonnamment facile pour la seconde. Il avait désarçonné le jeune chevalier de Langehack en une passe et de façon brutale, étonné lui-même d'avoir ainsi remporté la victoire face au jeune chevalier prodige qui avait fait sensation la veille. D'abord étonné, puis ravi : pour lui, le tournoi continuait, prouvant ainsi qu'il n'avait pas volé sa réputation d'excellent jouteur. Bien que la chance jouait également dans ce genre de compétitions et que les meilleurs pouvaient perdre à tout moment. J'avais donc passé une bonne nuit cette fois, prenant conscience qu'une deuxième nuit de folie avec Astéride risquait de m'être préjudiciable. Mais je comptais bien me rattraper dés la fin du tournoi.

Mon nom fut annoncé par le hérault et je rentrai sur la lice sous les hourra de la foule. J'aperçus le baron d'Ysari, Harnyll de Hetalia... J'admirais son parcours et sa force de caractère... Humilié publiquement par sa jeune épouse écervelée, il avait remporté une victoire éclatante le jour même et le lendemain, faisant oublier son humiliation et s'attirant la passion des foules.

Je le redoutais, je devais l'avouer.

Et je frémissais d'excitation à l'idée de croiser la lance contre lui. Il me salua et je fis de même, avant de rabattre ma visière. Dans mon gantelet, encore une fois, l'étoffe d'Astéride, qui m'avait portée chance jusque maintenant. Je talonnai alors ma monture, déterminé à continuer le tournoi demain.

[HRP
Harnyll > Lance Croisée
Ciaran > Frappe à l’écu

Pas de jet pour Harnyll
Pas de jet pour Ciaran]

Et les deux chevaliers se lancèrent, débutant les hostilités de ce troisième tour !
Bien vite arriva le moment du contact alors que De Valis tentait une frappe, visant l’écu de son adversaire, ce dernier préféra une manœuvre défensive, déviant le coup du Chevalier d’Erac dans le vide d’une lance croisée.
Quand les deux opposants arrivèrent en bout de lice, il fut annoncé :

Aucun point n’est marqué lors de cet assaut !

Et bien vite fut signalé le second.