La Lice

Une nouvelle fois, le choc frappa surtout le paladin de Néera. Ce dernier, bousculé par la violence du coup infligé par un Aetius bouillant d’angoisse comme d’enthousiasme, ne put contenir la brutalité de la lance et vida ses étriers. Projetée de sa monture, l’elfe alla percuter la poussière de la lice avec toute la lourdeur de son armure qui, quoiqu’elfique, n’en était pas moins sujette de la cruelle loi de la gravité. Droit sur son destrier, victorieux, Aetius embrassa de son regard limité par le casque monstrueux qu’il portait le spectacle qu’offrait le seigneur paladin. Il ne pouvait distinguer les traits affables et réguliers de la femme, mais l’apparence de son accoutrement, forgé dans le pur style des forgerons d’Anaëh, donnait un aperçu des origines du vaincu. Les Hommes avaient vaincu, du moins symboliquement, les elfes, et ce malgré les faveurs qu’ils tenaient, en ce jour, de Néera et le déshonneur dont s’était couvert le précédent chevalier qui avait affronté le paladin.

Repensant soudainement à cette situation, il commença à faire un tour de la lice où il cria à la foule, ce juge cruel, qu’il était Aetius d’Ivrey, le chevalier au Kerkand, le Désargenté. Et nul autre.

Et ainsi, le tournoi avancait, inexorable et déjà, l'heure du dernier engagement avait sonné. Olysséa, dont le représentant s'était économisé pendant les deux premiers jours, allait rencontrer le jeune Cléante de Prademont, représentant d'Odélian et vainqueur du Libertin au tour précédent. L'arbitre appela les concurrents.

Les seigneurs de Prademont et de Kwiller sont appelés sur le terrain de joute.

L'olysséen entra sur son destrier noir comme la suie, ne rencontra pas la même ovation que les autres, puisque personne ne l'avait jamais vu jouter. La foule préférait voir ce qu'il valait avant de l'encenser, Le jeune Prademont fit son entrée et bientôt le signal du premier assaut fut donné. Il fallait frappé fort pour ce premier assaut et Carl de Kwiller était déterminé a prouver sa valeur et à faire choir son jeune adversaire.

Troisième jour, et le jeune Cléante était toujours en course. Le Gras suzerain du chevalier lui avait transmis les félicitations royales, ce qui ne manqua pas de faire gonfler sa poitrine d'une fierté qu'il dissimulait mal. Il entra peu de temps après son adversaire sur le champ d'honneur, saluant la foule et les tribunes comme les coutumes l'exigeait. Il était concentré, déterminé à porter haut les couleurs d'Odélian. Il se mit en place au petit trot et se saisit de la lance que son écuyer lui tendait. Il souffla, chassant le trac qui lui tenaillait les entrailles, puis l'arbitre donna le signal de l'assaut, et il éperonna sa monture, l'impact était à suivre ...

[HRP: Kwiller -> frappe à l'écu
Cléante -> Lance croisée

Pas de jet pour Cléante
Jet reussi pour Kwiller : 9]

L'olysséen toisait sa proie sans vergogne, fondant sur elle comme un faucon sur un lapin détalant ventre à terre. Il visait l'écu de Prademont, prêt à mettre toute sa force dans le coup. Il lança son bras, mais soudain, il jugea la trajectoire de l'arme de son adversaire. Elle décrivit un arc ascendant et vint heurter sa propre lance, manquant de le déstabiliser. Il serra les jambes autour des flancs de son cheval et pesta silencieusement devant la manoeuvre réussie de son adversaire. Il fallait absolument faire mieux au prochain assaut, le second est souvent le plus déterminant. L'arbitre annonça le résultat.

Aucun point n'est marqué pendant cet assaut!

Les deux chevaliers étaient en place, le signal fut donné ...

La première chevauchée fut intense. Cléante observait son adversaire alors qu'il s'en approchait à toute vitesse. Il visait droit et il ne semblait pas infléchir sa lance à un seul instant. Il en était sur, il frappait l'écu! Prademont eut le temps de faire admirer sa dextérité à la lance et vint parer l'attaque trop mal préparé de l'olysséen, visiblement trop impatient de prouver sa valeur. L'arbitre annonça le résultat, aucun point d'inscrit, certes, mais Cléante prenait un petit avantage psychologique en dominant le premier assaut. Le signal du deuxième assaut fut alors donné, cette fois-ci, il frapperait.

[hrp: Cléante -> frappe à l'écu
Kwiller -> frappe au casque

Pas de jet pour Cléante
Jet loupé pour Kwiller : 4]

De Kwiller était toujours impatient de prouver son talent et cette fois il préféra viser haut. Jusqu'ici bien en place sur sa selle, il ouvrit une brèche béante dans sa défense pour pouvoir atteindre le heaume adverse. Grand mal lui en fit, lorsque la lance odélianne vint se briser sur son torse en armure et qu'il bascula en arrière, pour aller goûter le goût de la terre battue diantraise. La foule salua la nouvelle victoire du jeune odélian alors que l'arbitre annonçait le résultat, et le dernier participant des demi finales.

Le Sieur de Prademont est déclaré vainqueur!

Cléante serra les doigts autour de la poignée de son écu alors que le futur impact se faisait imminent. Il chercha à déceler l'attaque de son adversaire, observant la trajectoire de sa pointe, comme le lui avait appris son père. Elle se redressait, lentement mais surement. Il visait haut, visiblement, mieux valait rester compact et assuré un frappe à l'écu. Soudain, il aperçut la brèche, et y engouffra son bras, poussant avec toute sa force.

Sa lance explosa littéralement au moment de l'impact, et l'olysséen bascula dans la poussière. Le concert de hourras qui salua la nouvelle victoire du jeune Prademont fut retentissante, et une nouvelle fois, il salua la foule en levant le moignon de lance victorieuse, en l'accompagnant d'un cri rempli d'allégresse. Trois engagements, trois adversaires vaincus, il fallait compter sur le jeune Cléante!!

Le soleil brillait au-dessus de Diantra, une bise légère venait rafraîchir l'air pour que les conditions soient idéales. Ca sentait bon l'été! La liesse populaire avait gagné la ville, et les abords du terrain de joute était noirs de monde. Les demi finales! Les quatre champions du Royaume, qui avait défait leurs adversaires, avec force, ruse, honneur et courage. Les biens surnommés, Harnyll le Taureau du Sud qui allait rencontrer le Mentor, Grégoire de Mélau, qui dans un style, certes peu impressionnant, mais toujours efficace, avait su se hisser jusqu'au dernier carré, gagnant le respect des puristes. Le second engagement opposerait Aetius le Désargenté -à la livrée aussi penaude que l'Ivrey elle-même, mais qui trouvé une certaine sympathie aux yeux des gueux- à la Péninsule d'Odélian, Cléante de Prademont, double référence à son nez, qu'il avait long, et à sa lance, tous deux tendus vers l'avant, prêt à pourfendre son adversaire en son sein. Mais écoutons plutôt l'appel mélodieux de l'arbitre.

Les seigneurs de Hetalia et de Mélau sont appelés sur le terrain de joute!

Les trompettes sonnèrent et les spectateurs commencèrent déjà à beugler comme des bêtes. Le public était chaud!

Quatrième jour du tournoi, le jour des demi-finales. La tension était à son comble, les organismes des concurrents fatiguaient d’avoir jouté jour après jour. Seuls quatre chevaliers restant en lice. Comme à son habitude, le baron d’Ysari allait ouvrir les hostilités.

Grégoire de Mérau, son adversaire du jour, restait pour lui une inconnue dans l’équation complexe de la joute. Chevalier mercenaire au service d’un obscur seigneur de Scylla, il n’en avait pas moins fait forte impression durant les trois premières journées. La surprise de leur moitié de tableau somme toute.

[HRP: Harnyll -> frappe au cimier
Gregoire-> frappe à l'écu

Jet de chute réussi pour Harnyll -> 12
Jet de chute réussi pour Grégoire-> 8]

Les deux chevaliers s'élancèrent l'un vers l'autre, levant leur lance avec calme et précision. Le public retint son souffle alors que les deux concurrents avaient touchés leur cible. Le cimier de Mélau se sortit pas indemne puisqu'il s'échoua dans la terre battue, au pied de son ancien porteur. L'arbitre annonça le score sans trembler.

Le Sieur de Mélau marque deux points! Le Sieur de Hetalia marque un point!

Le deuxième assaut était maintenant imminent...

Harnyll visa le cimier de son adversaire, ne sachant pas trop à quoi s'attendre de la part de Grégoire de Mélau. Il n'est jamais facile de lutter contre un inconnu, la surprise en joute étant l'élément essentiel pour vaincre. Or justement le baron fut surpris de voir la lance adverse s'écraser sur son écu. Il ne s'attendait pas vraiment à cela.

Bon, ce n'était que le premier assaut, deux autres viendraient encore pour départager les deux hommes qui cherchaient à s'ouvrir la porte de la grande finale. Faisant volter son cheval, le baron d'Ysari s'élança de nouveau.

[Hrp: Harnyll -> frappe au casque
Grégoire -> Lance croisée

La frappe au casque devient une frappe au cimier à cause de la lance croisée.
Pas de jet pour Harnyll
Jet réussi pour Grégoire: 10]

Les deux chevaliers s'élancèrent, et une nouvelle fois, l'attaque de l'ysarois fut haute.La foule suvit la trajectoire des lances et un murmure approbateur parcourut l'assemblée lorsque le Mentor prouvait, une nouvelle fois, sa vista en parant l'attaque d'Harnyll. Pourtant le coup du baron toucha le haut du heaume et l'arbitre se chargea d'annoncer la décision des juges.

Le Sieur de Hetalia marque un point! Les chevaliers sont à égalité, deux points contre deux!

La pugnacité du Taurillon l'avait fait recollé au score, et désormais la décision se ferait au troisième assaut.

[hrp: Harnyll -> frappe à l'écu
Grégoire -> frappe au casque

Pas de jet pour Harnyll
Jet loupé pour Grégoire : 1 (ouille)]

L'ultime assaut s'engagea. Le silence s'était fait autour de la lice, chacun priant silencieusement pour la victoire de son favori. Le regard de certains parieurs frisait, alors qu'il sentait déjà l'argent remplir leurs fontes. Mélau visait haut, Hetalia était plus ramassé sur sa selle. Le choc fut terrible et le seigneur de Mélau s'écroula au contact de la lance ysaroise. Le public exulta, saluant une nouvelle charge dévastatrice du Taureau du Sud. L'arbitre fit son office.

Le seigneur de Hetalia est déclaré vainqueur et est qualifié pour la Grande Finale!

Encore une fois, la foule cria sa joie de voir le baron si décrié et humilié se hisser jusqu'à la finale. Une revanche sur le sort et sur sa petite écervelé de femme. Personne ne sembla remarquer tout de suite que l'adversaire du baron d'Ysari restait au sol ... Encore une blessure ...

Lorsque qu'Harnyll vit que son adversaire visait haut, il sut que la porte de la grande finale venait de s'ouvrir devant lui. Le coup au casque de Gregoire ne porta pas, dévié qu'il fut par la frappe à l'écu du Taureau qui se rua dans sa défense grande ouverte et le frappa en plein au milieu de son écu. Le choc fut horrible et le champion de Scylla se retrouva brutalement projeté au sol par l'impact, le tout sous les cris d'enthousiasme de la foule. Rien ne satisfaisait autant la plèbe qu'un duel se terminant aussi violemment.

Ainsi donc Harnyll devenait le premier finaliste, Cléante et Aetius allaient ensuite pouvoir s'affronter afin d'obtenir le deuxième ticket. Il ne restait plus qu'une joute avant de, peut être, se confronter enfin au mystérieux chevalier noir. Le Taureau du Sud continuait donc son chemin, au grand bonheur de la foule, qui se rua une fois encore sur le tronçon de lance qu'Harnyll leur lança. Mais le baron constata soudain que la foule se taisait... hors bien sur ceux qui se bagarraient pour récupérer son trophée... que se passait-il ?

Merde !

Grégoire de Mélau gisait toujours au sol et ne bougeait plus. Sautant à bas de sa selle et ôtant son casque, le baron d’Ysari se précipita. Il savait à quel point les blessures en joute pouvaient se révéler grave, ayant lui-même faillit y passer lors d’un tournoi à Arcani. Pourvu que l’évanouissement de Grégoire ne soit du qu’au choc, et non pas à ses blessures.

S’approchant, Harnyll pâlit en constatant que l’armure était déformée au niveau des côtes, signe de la violence de son coup. Un homme que le baron ne reconnut pas s’approcha et enleva le casque du blessé pour vérifier s’il allait bien… mais… mais…

Ce visage…

Arthur de Melasinir ! Le dernier héritier de sa lignée. C’était impossible, Arthur était mort lors du siège de Diantra… enfin… oui, pour un mort, il était bien vivant. Pas étonnant que Grégoire de Mélau fut un inconnu, il n’avait jamais existé.

Autour du baron, des murmures s’élevèrent, car de fait Arthur n’était pas un chevalier et n’aurait pas du participer au tournoi. Se retournant, Harnyll fusilla les présents du regard pour les faire taire. Chevalier ou pas, Arthur avait fait preuve de courage et d’honneur !

C’est dans une ambiance grave, de murmures parcourant les tribunes que s’achevait la première rencontre de la journée… La supercherie eut tôt fait d’être connu…
On envoya des jeunes gens récupérés le casque et la lance que le chevalier de Melasinir avait laissé là. Il fallait reprendre le tournoi au plus vite, laisser derrière la blessure et la révélation pour dévoiler la seconde demi-finale qui désignerait l’adversaire du Taureau du Sud.

Les Seigneurs d’Ivrey et de Prademont sont appelés sur le terrain de joute !

Le Désargenté affrontait la Péninsule d’Odelian… Cela nous promettait une nouvelle rencontre mouvementée.

Alors qu’on en était au placement des deux adversaires, et tandis que Cléante prenait sa place au bout de la lice, le Désargenté se dirigea du héraut d’Odélian assez près pour qu’il puisse entendre ses paroles ainsi que la foule la plus proche. Une fois à portée de voix, il arrêta sa monture, s’accorda quelques secondes de silence et cria tant pour son fougueux adversaire comme pour les tribunes et la plèbe les mots qui suivent.

« Messer Cléante, j’aimerais savoir. Combattrez-vous comme vous le fîtes avec le libertin d’Adamantine, en usant de rouerie et de félonie, ou m’affronterez-vous comme un chevalier honorable ? Sachez que si je suis pauvre en sol, c’est par indifférence des basses choses ; mais mon honneur, messer, je le garde au plus près de moi et crains toujours de le dégrader ou de le perdre, car il est mon bien le plus précieux. »

Sur ces mots, il se retourna et fit trotter son destrier vers l’autre extrémité de la lice. La manœuvre était pure provocation, mais le chevalier au Kerkand semblait souhaiter un combat dans les règles de l’art et pour l’honneur des deux participants. A moins que ce n’était qu’un ignoble moyen de titiller la fierté de son fougueux adversaire. Une fois placé, et alors que Cléante s’élança, il suivit son exemple, fonçant sans plus rien espérer qu’une digne attitude de la part de son ennemi.

Odélian était toujours représenté dans le Grand Tournoi, l'occasion de faire parler encore et toujours du Gras, de ses terres et des odélians. Le jeune noble du nord d'Odélian mit son casque juste avant d'entrer sur le terrain de joute, savourant l'accueil avec une fierté non dissimulé. Il salua la foule de la main, souriant devant le nombre de gens hurlant des encouragements. La Péninsule d'Odélian, disait-on, soit, les gueux ont besoin de pseudonymes pour se souvenir des concurrents, de plus ce sobriquet taquin sans être vulgaire était amusant. Il alla se placer puis nota que son adversaire se rapprochait, il tendit l'oreille en l'observant. Les mots du Désargenté était clairement fait pour déstabiliser, de plus Cléante n'avait aucun compte à rendre. Il se contenta de lancer à son adversaire avant de refermer sa visière.

Nous allons jouter avec nos lances, nul besoin d'y mêler les mots! Je risquerai d'être déclaré vainqueur bien avant vous

Il baissa sa visière et se détourna prêt à donner le premier assaut. Le signal fut donné et il éperonna sa monture.

[HRP
Aetius > Frappe à l’écu
Cléante > Frappe à l’écu

Jet de chute réussi pour Aetius : 9
Jet de chute réussi pour Cléante : 8]

Après quelques mots glissés à son adversaire, et une fois en place… Les deux chevaliers s’élancèrent débutant sous la liesse réanimée des tribunes.
Les deux opposants choisirent l’écu comme cible, et après un choc lourd, aucun des deux ne tomba, ne cédant rien, pas même une impression de faiblesse à l’autre…

Le Sieur d’Ivrey marque deux points ! Le Sieur de Prademont marque deux points !

Et bien vite, quand ils furent en place, le second assaut fut lancé.

Le choc fut à la hauteur des demi-finalistes et de la part de Cléante, nul fourberie pour cette première lance. Deux belles frappes à l’écu, reçu par les chevaliers comme des hommes, vinrent éclater sur les adversaires, qui ne bronchèrent pas un instant. Aetius aurait pu penser à ses paroles accusatrices à l’encontre de la Péninsule, mais il n’avait d’yeux qu’à cette joute critique. Le sommet se rapprochait. Au dessus de lui, la gloire luisait comme un soleil, aveuglant. Son esprit, comme frappé de cécité, ne pouvait penser à rien d’autre qu’à cette échéance fatale, aux coups qu’il recevrait et qu’il prendrait. Sa main trembla un instant, puis s’arrêta, puis frémit de nouveau. Sous son casque de monstre, mi-Kerkand mi-aigle, il laissait tourner doucement sa tête sur son cou, tendant péniblement de faire disparaître la curieuse sensation qui lui parcourait l’échine, lancinante.

Rouvrant soudainement les yeux, il se plaça de nouveau, aspira et expira lentement et se jeta à la conquête de la lice, priant sa main de ne pas faiblir, son destrier de ne pas trébucher, sa lance de ne pas tanguer. Un seul moment d’égarement, une seule erreur, aussi minime soit-elle, et il mordrait la poussière diantraise pour la première et la dernière fois lors de ce tournoi royal.

Cléante dut encaisser le choc en serrant les dents. La force qu'avait mis Aetius dans son coup était effarante. Le Désargenté n'avait pas volé sa place, et même si son attitude, à la limite de l'insolence, était déplorable, Cléante reconnut qu'il avait là un adversaire de valeur. Il fit rouler son épaule sous l'armure, tentant de faire disparaître l'engourdissement qui y courait après l'impact. Il se saisit d'une nouvelle lance, toisant le chevalier qui lui faisait face en respirant bien à fond. Le signal fut donné et les chevaux se ruèrent l'un vers l'autre. Cléante baissa sa lance, prêt à en découdre, et à atteindre la finale du Grand Tournoi, pour la gloire du Nord.