[Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )

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Arichis d'Anoszia
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MessageSujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )   [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 15:51

Il avait désormais un air boudeur qui le rendait tout a fait adorable. " Oh parce que vous êtes un mauvais négociateur, moi je suis une tricheuse ? " Se moque t'elle ouvertement. " Je n'ai pas pour habitude d'offrir un lot de consolation aux perdants. " Taquine t'elle encore. Craignant qu'il ne lui ressorte le couplet sur la nuit estivale, elle ajoute. " Je saurais très bien retirée ma chemise toute seule au besoin. "

Il descend d'un niveau en se mettant sur ses coudes. " Tout à fait, une tricheuse." Dit il en glissant une main entre les deux tissus. "Voyez vous je ne souhaite que votre confort, et celui-ci doit se traduire par la chemise à retirer."

" Vous êtes un mauvais perdant. " Souffle t'elle bien moins taquine, focalisée sur les gestes de l'Anoszia. Elle s'empare de sa main. " Je vous ai dis que j'allais le faire. " Murmure t'elle d'une voix rauque. Elle le repousse gentiment, se redresse un peu. L'un de ses bras, glisse de la manche de la chemise d'Oscario pour passer en dessous, il voit que ça se contorsionne sous le tissu, sa main réapparaît bientôt. Le meme manège reprend avec l'autre bras, puis enfin elle glisse une main dans l'encolure de la chemise, tire et passe son propre vêtement au dessus de sa tete. Manœuvre compliquée qui la laisse échevelée, mais que toute dame devrait savoir maîtrisée. " Voila, vous êtes satisfait ? " Murmure t'elle un peu essoufflée et non conscience de la pagaille qui règne désormais dans ses cheveux..

Il rit. "Plus au moins, mais vous nagez dans ma chemise, ne craignez vous pas que j'aperçoive quelque chose que je ne devrais pas? " Continua l'Anoszia en reposant sa tête contre son buste.

Elle grimace sous le coup de l'allusion. C'est vrai que la chemise est bien trop grande, mais boutonnée avec soin, sa peau est parfaitement protégée des regards. " Je compte sur vous pour être un gentilhomme et ne pas poser vos yeux ou ils ne devraient pas. " Rétorque t'elle en glissant une main dans ses cheveux et l'autre sur son épaule qu'elle caresse lentement.

" Bien, mais n'oubliez pas d'honorer notre marché alors."

" Je n'oublie rien, mais avec vous ainsi avachi, j'aurais du mal a tenir mes engagements. " Elle ne mentait pas, elle n'avait rien oubliée, mais peut etre avait elle espérée que lui oublierait.

L'espérait elle vraiment ? Oscario se redressa et s'allongea à côté d'elle. Souriant comme un petit cœur " Nous y voilà ma dame."

Le fait qu'il soit si souriant et si a l'aise a le don la rendre encore plus nerveuse qu'elle ne l'est deja. Elle accroche pourtant son regard au sien, se glisse au dessus de lui. Elle se penche vers son visage, puis se lance évitant de trop y réfléchir, sans quoi probable qu'elle en perdrait le courage. Ses lèvres se posent d'abord sur le haut de sa tempe, si bien qu'il pourrait croire qu'elle tente de l’arnaquer, mais tout doucement elle trace un sillon sur sa peau, alternant baiser et effleurement. Sa pommette, son menton. Le coin de sa bouche, dont elle mordille doucement les lèvres au passage. Sa nuque qui obtient de plus longues attentions. Une épaule, la nuque a nouveau d'un bout a l'autre pour que l'autre épaule ne soit pas jalouse. Ses lèvres s'égarent ensuite un peu plus bas, sur les pectoraux bien dessinés, en une pluie de baisers délicats, dégageant une sensualité dont elle n'a pas conscience a mesure qu'elle prend plaisir a découvrir sa peau. Au bout de quelques instants, elle redresse la tete, s’agrippe a lui en glissant ses mains sur ses épaules puis enfin elle pose son regard dans le sien, une gêne manifeste illuminant ses yeux, les joues rosie et le pouls battant très fort. " Je crains de n’être guère assez expérimentée pour que ce soit satisfaisant." Tente t'elle avec humour pour cacher sa gêne et faire ralentir les battements effrénés de son cœur.

Oscario décide de fermer les yeux pour profiter du moment, sans doute était-ce là les seuls câlins qu’il obtiendrait d’elle avant un éventuel mariage. Il la sent penché au dessus de lui, ses cheveux effleurant son épiderme sensible lui procurent un frisson difficile à réfréner. Angelina commença par sa tempe, il lui accorda le bénéfice du doute et ne protesta pas. Elle ne s’attarda pas plus longtemps, traçant son chemin vers le bas de son visage le faisant frémir à chaque baiser et effleurement. Le jeune homme retroussa sa lèvre après s’être fait mordiller, la passant sous sa langue comme un affamé qui en demandait toujours plus. Son cou, cet endroit sensible qui ne le laissa pas insensible du tout. Chaque baiser était un lèchement des flammes sur sa peau d’ors et déjà brûlante des intentions de sa belle. Il crispa son poing dans le dos d’Angelina, se faisant force pour résister. Son poitrail reçu ensuite l’honneur d’être le réceptacle de ses caresses, il ouvrit les yeux, un brin étonné mais quand même curieux d’en sentir plus. Angelina redressa sa tête, s’agrippant à lui encore plus rouge que tantôt. « Je crains que vous vous sous-estimez ma dame. Votre toucher est divin, et vos baisers miel sur la langue. Je vous prie continuez. » Avoua-t-il.

La dame de Solaria secoue la tete, une moue taquine se dessinant sur ses traits. " Je crains Sire d'Anoszia que vous n'ayez eu votre due. Je vous rappelle que vous êtes celui qui a perdu les négociations. " Se moque t'elle avant de se pencher tout contre lui pour unir leurs lèvres en un délicat baiser. Elle ferme les yeux, son cœur cogne toujours durement dans sa poitrine, comme si elle pouvait encore sentir la peau d'Oscario frissonnait sous la caresse de ses lèvres. Elle se glisse sur le coté, prenant appuis sur un coude tandis qu'elle pose une main sur le milieu de son torse. Son sourire est tendre, elle se sent bien, meme si elle en est encore a se demander comment tout cela a t'il pu arrivé. Ses doigts courent distraitement sur une des cicatrices blanches qui marque la peau de son compagnon.

« N’avez-vous donc aucune pitié pour le pauvre homme que je suis ? » Se plaignit-il en la laissant découvrir une cicatrice sur son torse. Assez petite, elle était le résultat d’une flèche reçu sur un navire. Il n’avait jamais pensé en mourir et cela lui laissa une belle histoire à raconter à ses conquêtes. Mais il se retint de le faire avec Angelina, ses banalités ne l’impressionneront pas, elle qui avait parcouru le monde.

Elle incline la tete vers lui pour glisser son regard dans le sien, sans pour autant que ses doigts délaissent son torse. " Je suis sure qu'un homme tel que vous n'a que faire de la pitié. " Il pouvait avoir de bien des femmes, probablement tout ce qu'il voulait, alors comment pourrait il se satisfaire de câlineries offertes par ce genre de sentiments ? De plus, lui non plus ne lui a guère laisser de répits avec ses baisers et ses caresses, jusqu'a lui rendre toute pensée difficile, c'est la un juste retour des choses. " N'avez vous jamais souhaité vivre une autre vie ? " Demande t'elle en reportant sur son attention sur une autre cicatrice qu'elle caresse lentement. Pour sa part, c'était presque comme si elle en avait eu plusieurs. Elle avait parcouru le monde d'un bout a l'autre, ce qui lui avait permis de comprendre que c'était a Solaria qu'était sa place. Oscario avait certes beaucoup voyagé, elle n'est pas sans l'ignorer, mais sans doute l'avait t'il fait plus sous le coup de désirs familiaux que des siens. S'est il jamais senti réellement libre de ses propres choix ?

Il rit à sa phrase. Elle avait tapé juste, il n’avait jamais eu pitié de qui ou de quoi que ce soit. Lorsqu’elle changea de cicatrice sa main vint arrêter la sienne, il entremêla ses doigts aux siens et la reposa entre leur deux corps. Si elle continuait ainsi, il ne saurait refréner d’avantage ses ardeurs viriles et ne souhaitait pas gêner la pucelle qu’elle était, d’une quelconque incommodité masculine. Décrochant son regard, son visage tourné vers les étoiles, il réfléchit à la question un instant avant de répondre. « Je remercie les Dieux d’être né Anoszia. » Oscario avait bien vécu, à ce quart de siècle, il avait voyagé de port en port jusqu’aux portes du désert estreventin. Il avait eu une femme qui avaient les plus beaux seins de toutes celles qu’il avait connu, il avait une famille qui comptait sur lui et pour qui il comptait. « Non aucune. »

Elle s'étonne qu'il écarte ses doigts de son torse et murmure taquine. " Mes caresses sont elles si piètres que vous ne puissiez plus les supporter ? " Sa réponse concernant son désir d'une possible autre vie est sans appel, franche, sincère. Elle lui envie cette appartenance qu'il a aux siens, une chose que sa propre famille ne lui a jamais fait ressentir. " Il est heureux pour vous d’être né dans une famille unie et aimante. " Murmure t'elle simplement, sans pouvoir le comprendre, n'ayant jamais eu la chance de l’expérimenter.
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Angelina De Draycan
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MessageSujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )   [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 16:12


« Ma famille est loin d’être unie… Cornélia maudit le bonheur de tous, Azénor ne se sent plus la bienvenue chez nous, Oschide complote avec l’ennemi. Nous nous donnons une image, mais notre famille n’est pas ce qu’elle parait être… » Constata tristement Oscario en portant la main à sa bouche. Embrassant une phalange. « Ne parlons pas de ma famille, s’il vous plait. » Il embrassa la main une deuxième fois. « Quant à vos caresses ma dame, j’ai bien peur qu’elles réveillent une ardeur que vous ne souhaitiez connaitre… » Soupira l’Anoszia en levant à nouveau les yeux vers le ciel étoilé de Karfias.

Elle s'en veut un peu de l'avoir ramener a ses inquiétudes, il semble finalement qu'aucune famille ne soit a l'abris de ses propres conflits. Elle s’apprête a dire quelques paroles apaisantes quand sa demande de ne plus parler des siens l'a fait taire, néanmoins elle ne peut s’empêcher de lâcher: " Votre frère fait ce qu'il pense etre le mieux. " Tentant de défendre son meilleur ami. Ses yeux s'accrochent a l'image d'Oscario baisant ses doigts, lui arrachant un petit frisson délicieux. Elle se trouve un instant mortifiée par ses dernières paroles, mais elle se reprend vite, taquine: " N’êtes vous pas cruel de laisser a ma vue votre si séduisant torse sans consentir a ce que je puisse le toucher ? " Elle se moque a demi, après tout elle au moins garde t'elle masquée a sa vue les parties de son corps qu'elle ne souhaite pas qu'il découvre.

Oscario lâcha sa main, sa défense d’Oschide ne lui plut pas et sa dernière phrase n’eut pas l’effet escompté. Il se redressa sur son coude. « Mon frère a été éduqué pour mieux penser que ça. Ne nous lançons pas dans un sujet aussi fâcheux, vous le défendez parce ce que vous avez partagé une histoire, mais rien ne justifies ses choix incohérents et injustifiés. »  Le puiné était convaincu qu’il y avait une romance entre Oschide et Angelina, ou une histoire de chat et de la souris, car un homme comme lui ne pouvait considérer une amitié entre un homme et une femme sans arrières pensées.

Voila qu'il se vexe a nouveau au sujet d'Oschide, elle pensait qu'ils avaient dépassés ça. Elle se redresse tristement. " Ce sujet n'ait fâcheux que si vous vous obstinez a me repousser chaque fois que j'en viens a parler de lui. La seule histoire que nous partageons est celle de notre amitié. " Elle s’assoit en soupirant. " C'est un homme marié, je vous rappelle. " Cette fois c'est elle qui est vexée.

« D’accord. » Dit-il sans émotions. Il se recoucha, regardant les étoiles sans ajouter un mot. Ils étaient au sud, être marier ne signifiait rien, les mariages n’avaient jamais été une histoire d’amour et l’amour ne l’était pas éternellement.

Elle reste assise tandis qu'il s'allonge, pendant un instant elle ne prononce pas un mot. Elle fulmine, si bien qu'elle finie par lâcher a voix haute, visiblement agacée. " Ce que vous pouvez etre borné. Croyez vous que j'ai pue lui donner ce que je vous refuse a vous ? " Elle déglutie, sa colère retombe et elle murmure tristement.  " Est ce dont la l'image que vous avez de moi ?" Pourquoi l'épouser si il la croyait la maîtresse de son frère ?

« J’ai dit d’accord. » Répéta-t-il en ramenant ses bras sous sa tête comme oreiller pour être plus confortable. Ses yeux étaient tournés vers le ciel, mais ses pensées vers les dernières paroles d’Angelina. Il ne savait plus trop quoi en penser.  L’Anoszia n’avait pas eu d’apriori sur elle, il ne croyait que ce qu’il voyait ou entendait et il l’avait bien entendu prendre sa défense. Puis, s’il n’y avait rien entre eux pourquoi étaient-ils amis comme elle le disait ?

Elle secoue la tete et prend sur elle pour ne pas lui dire ses 4 vérités, ce dont il aurait bien besoin. Par les dieux ce qu'elle peut le trouver exaspérant en cet instant. " Votre ton laisse a pensé qu'il n'en ait rien. " Elle inspire profondément. " Je peux supportée que la noblesse doute du fait que je n'ai point connue d'homme du fait de mon age et de mon statut de célibataire. " Elle déglutie. " Mais que cela puisse venir de vous me blesse au plus haut point. " Cela est vrai comme en témoigne le vide qu'elle ressent présentement en son cœur si gonflé d'allégresse quelques instants plus tot. Finalement pour se donner bonne contenance, elle lâche: " Seriez vous dont jaloux ? " Elle sait très bien que cela ne peut pas etre, quoi que la pensée qu'il le soit lui fut indéniablement agréable.

« Quoiiii ? Moi jaloux ? D’Oschide en plus ? Jamais de la vie. » Cette fois-ci il s’était tourné vers elle, se redressant sur ses cuisses. Jamais, au grand jamais, il ne serait jaloux de son frère aîné. Il avait connu plus de femmes que lui, plus de navires que lui, il avait la confiance de leur père et il avait même des enfants lui ! Mais Oscario se rendit compte après coup combien ses dires sonnaient faux et exagérés. Angelina disait être blessée de ses doutes, mais elle devait se rendre compte qu’Oscario ne la connaissait pas plus que cela et il n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait être en dehors de sa compagnie. Toutefois, il se garda de lui expliquer cela et reposa son dos contre les draps. Jaloux, il ne manquerait plus que ça…

Sa vif réaction laisserait pourtant penser le contraire. D'ailleurs ce serait la un soulagement, cela expliquerait pourquoi il s'éloignait dés qu'elle venait a laisser échapper le nom d'Oschide par mégarde ou comment il se fermer a la mention de leur relation. " Jaloux. " pense t'elle et la pensée lui réchauffe agréablement la poitrine, si bien qu'elle ne peut s’empêcher de sourire. " Je crois bien que vous l’êtes pourtant, sans quoi pourquoi vous agacé de ce qu'il peu y'avoir ou non entre votre frère et moi ? " Elle se tourne vers lui. " Comment expliquez vous que dés que je mentionne son nom vous vous braquiez ? Et je ne parle meme pas d'une possible allusion a une relation entre nous. " Elle soupire. " Relation qui au demeurant n'existe que dans votre imagination. " Bien malgré elle, un sourire étire ses traits. " Vous m'excuserez mais cela ressemble a s'y méprendre a de la jalousie. "

« Je ne suis pas jaloux. Si tout est innocent entre vous, alors pourquoi êtes-vous toujours amis ? » S’enquit-il

Elle se rallonge finalement a ses cotés en soupirant. " Si vous n’êtes pas jaloux, alors c'est que vous avez bien piètre opinion de moi. " Murmure t'elle déçue avant de tenter de lui expliquer, sans rajouter de l'huile sur le feu, sa relation avec Oschide. " Il a fait beaucoup pour moi a une période difficile de ma vie. En retour je ne compte pas le nombres de fois ou j'ai bravée les dangers et les routes pour lui venir en aide. " Elle tourne la tete vers lui. " Comme cette nuit sanglante ou j'ai sauvée vos enfants et votre sœur. " Elle retourne son attention vers le ciel, déclarant simplement. " Comment pourrions nous ne pas êtres amis ? "
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MessageSujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )   [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 16:39


« Je ne sais pas. » Il ne veut plus y réfléchir. Braver les dangers et les routes ne se faisaient pas quand on n’avait pas une idée derrière la tête de ce qu’on allait trouver au bout de ladite route. Mais Oscario ne chercha pas à surenchérir. Il se contenta d’un simple. « D’accord. »

Elle soupire. Encore. Puis finalement elle pose une main sur son torse, car d'eux deux c'est a celui avec le moins d’orgueil d'apaiser les choses et ce n'est clairement pas lui. " Votre frère m'a embrassé jadis et qu'a t'il reçu ? Une gifle. Vous m'avez embrassé. Qu'avez vous reçu ? Un baiser plus passionné et bien plus encore que je n'avais jamais donnée a aucun autre. " Une légère rougeur marque ses joues, mais elle ne s’arrête pas pour autant. " Oschide ne m'a jamais ôtée toute capacité de penser clairement, pas plus qu'il n'aurait pu me faire accepter de l'épouser en une nuit. "  "Elle se penche vers lui. " Et maintenant que j'ai connue vos bras, comment pourrais je jamais rêvée aux siens ? " Un sourire timide. " Il y'a une seule vérité qui importe, c'est que vous me faites tourné la tete Oscario d'Anoszia, vous pouvez bien douté de tout ce que vous voulez mais pas de cela. "

A chacun de ses mots son sourire s’agrandissait. Elle avait trouvé les bonnes paroles pour lui enlever cet air boudeur qu’il arborait comme une carapace. « Vraiment ? » Demanda-t-il la confirmation en frissonnant sous le toucher de sa main. « Il n’y a que la tête que je vous fais tourner ? » Son frère et lui avaient été compétition toute leur vie et à en croire les paroles d'Angelina, il venait de lui ravir une femme.

Enfin un sourire et dire qu'on lui avait parfois dit qu'elle avait sale caractère. Oscario n'avait rien a lui envié dans ce domaine. Leur union risquait d’être mouvementée, mais probable qu'ils trouvaient toujours une agréable façon de se réconcilier, a cette pensée, survenue bien malgré elle, elle frissonne. " En doutez vous vraiment après cette nuit ? " Répond t'elle a son interrogation en accrochant son regard au sien. Lui faire tourné la tete était déjà bien assez dangereux, mais elle murmure taquine. " La tête et tout le reste, mais que cela ne vienne pas gonflé votre orgueil. "

« Dans ce cas… » Il se rapprocha un peu plus d’elle, toujours à ses côtés. L’air mutin, et le regard désireux. « Peut-être pourrais-je avoir un aperçu de tout ce reste ? »

Son corps ne peut s’empêcher de frissonner alors qu'il se rapproche d'elle, lui faisant retrouver une sensation qui lui devenait familière. Elle sourie amusée, tout en glissant une main sur sa joue qu'elle effleure du bout des doigts. " Je pense mon cher que vous en avez déjà trop vu pour votre propre bien. " Elle ne plaisantait qu'a moitié, après tout pourquoi chercher a se frustrer d'avantage ? Posant son font contre le sien, elle demande d'une voix craintive. " Oscario, j'ai besoin que vous me croyez quand je vous dis ne jamais avoir offert a un autre ce que je vous refuse a vous. " Elle ne voulait pas qu'il se braque a nouveau, mais cela comptait réellement pour elle, comme il avait due le comprendre au son de sa voix. Qu'il le pense réellement ou non, elle ne le saurait jamais, elle avait néanmoins besoin de le lui entendre dire.

Oscario l’embrassa sur le menton et l’attira d’avantage vers lui, en la tenant par la taille, il l’obligea à se mettre quasiment avachi sur lui, la laissant profiter du poids de son corps contre son torse de marin. Il noua ses mains sur le bas du dos de sa belle, juste au dessus des cicatrices qu’elle lui avait fait sentir. « Je vous crois. » A moitié, mais il n’en laissa rien paraitre. Il trouvait cette histoire avec Oschide un brin louche et déconcertante. « Vous m’avez montré le céleste fruit sans me laisser entrapercevoir  que le feuillage de son arbre. »

Elle le laisse l'attiré contre lui, nouant ses bras autour de sa nuque, tressaillant au contact de ses muscles qu'elle sent au travers de la barrière de sa chemise. Un fin sourire se dessine sur ses traits, tandis qu'elle accueille soulagée les mots témoignant de consentement a ses propres paroles. C'est comme un poids qui se déloge de son cœur. Il aurait été appréciable de la savoir jaloux, démontrant ainsi qu'il soit possessif a son égare, mais ces mots la revêtent déjà d'une grande importance aux yeux de la dame de Solaria. Elle sent son pouls s'emballait, résultat de sa verve, que comme toujours il utilise avec brio. " Il serait a craindre que vous ne puissiez plus résister a ce fruit, si l’entièreté de son arbre se dévoilait a vos yeux. " Elle le taquine, mais en vérité elle craint un nouvel affrontement.

« Remettez-vous en question mon contrôle gente dame ? » Demanda-t-il en pressant son corps contre le sien.

" Qui sait ...  " Murmure t'elle taquine. " C'est peut etre le mien que je remets en cause. " C'est faux, elle n'a aucun doute sur sa capacité de lui résister, elle sait ou sont ces limites, bien qu'il les lui ai faites dangereusement repoussée. Si elle a dit ça, c'est par ce qu'elle est soucieuse de ne pas le vexer a nouveau, mais oui elle est peu craintive qu'il perdre son Control, ne l'avait t'il pas fait un peu plus tot ?

Oscario enfuit sa tête dans le cou d’Angelina, reniflant l’odeur de ses cheveux, embrassant le derme de son col plusieurs fois, en même temps ses mains glissèrent sous la chemise bien ample pour elle afin d'effleurer de nouveau les cicatrices qu’elle avait mentionné. Prisonnier de son cou, il susurra à peine audible. « Faites-nous confiance… Que les portes du ciel s’ouvrent sous nos baisers… »
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Angelina De Draycan
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MessageSujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )   [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 16:42


Elle ferme les yeux sous le coup des sensations qu'elle ressent quand elle sent son souffle effleurer sa peau. Elle tressaille violemment quand il glisse sa paume sur le bas de son dos, allant cette fois de lui meme caresser cette partie de son corps qui la complexe tant. Elle déglutie, se mord les lèvres puis murmure: " Vous êtes encore en train de m’empêcher toute faculté de penser correctement. " C'est vrai il lui fait perdre la tete, si bien qu'elle laisse ses lèvres glissaient dans le cou de son compagnon, le parsemant bientôt de longs et lents baisers.

Oscario fût obligé de redresser sa tête lorsqu’elle souhaita promulguer les mêmes intentions à son cou. Il poussa un léger gémissement, s’en suivit deux autres en sentant la langue contre sa peau. Le cadet embrassa le haut de son crâne, l’encourageant à continuer ses baisers alors que lui-même remonter légèrement la chemise sur son dos en caressant les marques du fouet. « Vous êtes parfaite ma mie… plus resplendissante que tous les yeux des dieux tournés vers nous. » Continua-t-il en faisant mention des étoiles qui étaient les témoins silencieux de leurs cajoleries.

Elle ne sait pas ce qui la fait le plus chaviré. Ses caresses dans son dos, ses mots ou les gémissements qu'il laisse échappé sous le coup du plaisir qu'elle semble lui procurait par ses baisers. Elle délaisse son cou pour venir plonger ses yeux dans les siens. " Et vous vous êtes un vil flatteur .. " Laisse t'elle échappée avant de faire taire toute possible protestation d'un baiser. Se soulevant légèrement, elle laisse glissée ses mains sous elle pour que ses doigts puissent s'égarés en de longues et sensuelles caresses sur le torse d'Oscario.

L’Anoszia souhaita surenchérir mais elle ne le laissa pas en placer une en le taisant d’un baiser comme il l’avait fait en premier en début de soirée. Allongée sur lui, elle se redressa de façon à pouvoir lui caresser le torse mais également lui offrir une vue plongeante sur son décolleté que la chemise un brin trop grande n’aidait pas à cacher. Oscario souhaita faire une remarque mais se ravisa, s’il attirait l’attention de sa belle là-dessus, pas de doute qu’elle chercherait à le lui ravir de ses yeux. Souriant toutefois malgré, il frémit lorsqu’elle arriva au milieu de ses pectoraux avant de susurrer son prénom lentement, très lentement. « Angelina… »

Le murmure de son prénom entre ses lèvres lui donne un frisson si fort qu'il lui fait courbé l'échine. " Un jour c'est moi qui vous ferait perdre la tete. " Murmure t'elle ses yeux accrochés aux siens, tandis qu'elle le surplombe de sa hauteur, bien qu'elle n'en ait pas conscience, c'est une promesse qu'elle fait. Le jour ou elle serait sienne, ce serait son tour de perdre toute capacité a penser. Ses doigts glissant de part et d'autres sur le torse de l'Anoszia elle lance taquine.

" J'espère que vous êtes résistant Sire d'Anoszia par ce qu'il y'a beaucoup de chambres a Solaria et qu'il nous faudra toutes les essayer. " Devant sa mine, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un franc rire avant d'ajouter. " Il nous faudra bien déterminé dans laquelle nous dormirons le mieux. Le sommeil c'est important, il ne faut pas négliger son confort. " La dame aussi sait se montrer pleine d'assurance .. Du moins quand il s'agit d'agir sous le couvert de la plaisanterie.

« Vous êtes taquine ma dame, vous êtes maline, parfois chagrine, mais toujours coquine. » S’enflamma-t-il avec ses rimes bon marché en sachant pertinemment que ce ne serait pas le sommeil qu’ils expérimenteront dans les chambres de l’antique palais. « Ma résistance est forte, bientôt elle sera votre réconfort. » Il n’était pas très fier de celle-ci mais les mots de sa belle l’avaient littéralement enfiévré.  Ses mains épousèrent la courbe de son échine et remontèrent dans son dos sous le tissu suffisant. Oscario la caressait du plat des mains, alternant avec le bout de ses doigts, goûtant cette peau chaude qu’il aurait aimé découvrir autrement. «  Rah, Angelina.. Ma tête est déjà perdue je le crains »

Elle sourie sous le coup de ses rimes, ce n'est pas la sa plus belle verve, mais elle l'aime aussi ainsi, juste naturel, sans qu'il ait a usé de grands mots ou de poésie envoûtante. " Taquine, je ne le suis guère plus que vous. Maline ... hum. " Elle lève les yeux au ciel puis revient vers lui, fort satisfaite d'elle meme. " N'ai je pas en effet triompher de mes négociations avec un Anoszia ? " Et elle n'en n'est pas peu fier. " Chagrine, si vous ne me briser pas le cœur, j'ai bien l'impression que je pourrais oubliée de l’être. "   Elle pense a la promesse d'un futur a ses cotés. Elle s’empourpre sur le dernier mot, peinant a continué, mais elle le fait malgré tout. " Coquine, seulement et uniquement pour vous je le serais. " Elle remonte ses mains sur son visage, qu'elle entoure de ses paumes, se laissant ainsi reposé a nouveau étroitement contre lui, tandis qu'elle murmure contre son oreille: " Le jour ou je voudrais vous faire perdre la tete Oscario, croyez bien que vous le saurez et que cela sera bien au dessus de ce que vous pensez ressentir présentement. "

« Dios Mia. » Jura l’Anoszia comme il avait vu son père le faire plusieurs fois. « Voilà des promesses que… » Il arrêta sa phrase, frémissant plus que de raisons. Le puiné de la fratrie, sûr de lui, fit basculer Angelina sur le dos, se retrouvant au dessus d’elle, encadrant l’une de ses cuisses de ses genoux et ses mains à plat contre le sol drapé, de part et d’autres de sa tête. « Je doute que pour une première fois vous me fassiez perdre quoi que ce soit à part mes habits. » Provoqua Oscario en baisant son cou et sa gorge, ne la laissant pas remonter sa tête si elle cherchait à le faire. « Vous avez remporté une négociation, vous avez goûté à la victoire mais ne vous y habituez pas. » Il ponctua sa phrase de baisers plus appuyés contre sa peau.


Il la retourne si vite sur le dos, le surplombant de son corps, qu'elle en a le souffle coupé. Elle frissonne sous ses caresses, en n'en menant soudain moins large, mais elle ne se démonte pas pour autant. " Peut etre est ce vous qui devriez apprendre a goûter a la défaite. " Taquine t'elle, les joues encore rouges de son allusion a la première fois ou elle serait sienne. Glissant une main sur l'une de ses épaules, elle y trace un sillon brûlant de longues caresses, le bout de ses doigts s'y égarant dans une lenteur calculée. De son autre main, elle attrape le col de la chemise qui recouvre pudiquement son corps, la désignant ainsi. " Quand a vos vêtements, il semble bien que je vous les aie déjà fait perdre. " Du moins en partie et une partie non négligeable pense t'elle en sentant ses muscles bien fait se presser contre elle. Un sourire. " D'ailleurs je trouve que cette chemise me va bien mieux qu'a vous Mr, je crains donc qu'il vous faille renoncé a la récupérer. " Se réjouit t'elle.

Tant bien que mal, le jeune homme tentait de se concentrer plus sur ses baisers que sur les caresses qu’elle lui offrait. Angelina lui avait fait comprendre, ce à plusieurs reprises qu’il n’obtiendrait pas plus d’elle avant de la marier et avait finalement accepté l’idée qu’elle ne serait pas sienne avant un moment, vu que même le mariage sur ce toit lui avait été refusé. Ses baisers commencèrent à descendre un peu trop bas dans son décolleté, il dut contourner la zone sensible pour ne pas la froisser et descendre sur son ventre. Il releva le tissu, ne lui laissant pas la place pour la contestation pour poser près de son nombril ses lippes désireuses. « J’ai goûté la défaite plusieurs fois en cette journée ma dame. » Il releva la tête, la défiant presque du regard. « Quant à la chemise, je dirais qu’une femme n’est jamais plus belle que vêtu de la grâce de Néera uniquement. » Il lui lança un clin d’œil et reprit ses baisers sur le délicieux ventre où la peau demeurait douce et sensible.


Elle frissonne tellement que si il ne faisait pas si chaud, probable qu'il pourrait croire qu'elle a froid. Quand il descend sur une zone interdite, elle murmure son prénom comme un avertissement destiné a le faire renoncer. Mais quand il s'égare dangereusement plus bas, soulevant le tissu qui protège son ventre pour laisser s'y égaré ses lèvres, elle regrette qu'il n'en soit pas rester a sa première idée. " C'est par ce qu'il n'y'avait nulle victoire possible ce jour. " Murmure t'elle troublée, désireuse de protéger son ego, restant fidèle aussi a la vérité. Tout du moins concernant la victoire qui l’intéressait, car il avait gagné de nombreuses batailles et ce dés l'instant ou son regard s'était laisser aller a un peu trop s'attarder sur elle. Elle se mord les lèvres pour empêcher un son rauque de quitter sa bouche. Elle tend son bras sur l'épaule d'Oscario, désireuse de le faire cesser cette torture qu'il semble prendre plaisir a leur infliger a tout deux. " Prenez moi dans vos bras. " Murmure t'elle simplement. Tant par ce qu'elle en est désireuse, que par nécessité. Il comprendra ainsi qu'elle veut qu'il cesse, sans qu'il n'ait a en découler un affrontement venant tout gâcher. Puis avec honnêteté, elle s'avoue qu'elle a envie de sentir la chaleur de son corps contre le sien, pendant que leurs lèvres seraient liés par l'étreinte d'un baiser. Elle a besoin de cette tendresse, visant a lui démontrer qu'il désire autre chose d'elle que son corps qui lui est encore inaccessible.


Dernière édition par Angelina de Solaria le Sam 20 Aoû 2016 - 19:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )   [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 16:49


A ce moment là, il ne désirait rien d’autre que lui procurait frissons et plaisirs. Il mordilla légèrement son bas ventre, remonta vers son nombril. A sa demande, il leva simplement la tête vers elle, curieux mais quand même étonné. « N’aimez vous pas que je baise votre ventre ? » Elle serait bien la première.

   Les yeux brillants, elle secoue doucement la tete, non pour lui répondre par la négative mais pour le taquiner. " Cesserez vous dont un jour de chercher compliments ? " Elle tend une main vers lui, puis elle répète tendrement. " Prenez moi dans vos bras, j'ai simplement envie d'entendre les battements de votre cœur et d'oublier le reste du monde pendant un instant. "

   Il embrassa une dernière fois attardant son nez cette fois-ci là dessus. " N'est ce pas déjà le cas ? "

   Elle lui sourie tout en glissant son regard dans le sien, murmurant d'une voix douce. " C'est différent d'oublier le reste du monde par ce que vous me tourner la tete, que par ce que rien d'autre ne compte que d’Être dans vos bras. " Il semble qu'il est pour sa part du mal a dissocier son désir de sa tendresse, alors que pour elle c'est la deux choses bien distinctes.

   Oscario devait avouer, commençait à en avoir marre d’être refroidi ainsi à chaque fois. Il n’en laissa rien transparaître et sortit de l’entre deux cuisses de sa belle pour s’allonger à côté d’elle. « Dans ce cas dormons ma dame. »

   Elle acquiesce silencieuse, puis vint se blottir tout contre lui, nichant sa tete sur son torse. Les battements de son cœur, résonnent en elle telle une musique apaisante. Elle craignait qu'il lui en veuille, mais que pouvait t'elle faire d'autre que le repousser quand il cherchait chaque fois un peu plus a dépasser des limites qu'il connaissait. Elle ne veut pas pensée a cela, elle n'a pas l'esprit assez claire pour le faire. La seule chose a laquelle elle soit capable de penser correctement, c'est qu'elle se sent bien dans ses bras.Le reste n'est que bruits de fond incompréhensible, dont elle devrait se dépêtre le lendemain. Elle glisse une main autour de lui, la laissant reposer sur son ventre puis fermant les yeux, elle murmure: " Je suis désolée de ne pas etre telle que vous aimeriez que je sois ... " Elle est sincère, mais l'on ne renie pas ce que l'on est, pas sans s'y perdre soit meme. Elle inspire profondément, son pouls se calmant lentement sous sa peau. Bientôt elle serait ce qu'il attendait d'elle, tout du moins si il ne prenait pas la fuite, la privant ainsi de l'occasion de le faire.

   Oscario se contenta de lui caresser machinalement les cheveux en regardant le ciel étoilé. Lui aussi était désolé, ils auraient passé une magnifique nuit au clair de lune. Il continua ses caresses dans le dos pour seule réponse, glissant sa main sous le tissu pour sentir sa peau nue. Redescendant sur terre, il évacuait également la pression accumulé dans son pantalon, pensant à autre chose. A y repenser, ce n’était pas si mal que ça d’avoir pu en arriver là avec la Dame de Solaria, une femme plus vieille que lui de plus est, pour qui il éprouvait des émotions vives.

   Le silence les enveloppe, laissant leurs émotions et leurs désirs exacerbés se taire doucement. Angelina ne bouge pas, pas a un seul instant, désireuse de ne pas brisé la magie de cette étreinte. Au bout d'un moment qu'elle ne saurait dire long ou court, elle comprend au son de la respiration d'Oscario qu'il a fini par s'endormir. Elle se redresse avec précaution, veillant a ne point le réveiller. Son regard s'égare sur son visage, fier meme dans le sommeil, ce qui lui arrache un sourire, elle caresse ensuite de ses yeux son torse musclé ne loupant aucune de ses cicatrices. Ses sens repris, la tempête qui faisait rage en elle précédemment s'étant apaisée, elle s'attends a ce qu'une vague de honte vienne la submerger, pourtant il n'en rien. Dans cette nuit noir ou il ne sont qu'éclairés par le reflet des étoiles courant sur leurs peau, elle se sent simplement a sa place, heureuse. C'est un sentiment curieux qu'elle ne comprend pas très bien, car elle ne sait pas encore mettre de mots réels sur ce qu'elle ressent pour lui. Mais quoi que ce soit, elle n'a pas a en rougir par ce que cela la fait juste se sentir plus apaisée que jamais.

   Se privant du spectacle de son corps bien proportionné avec regrets, elle se rallonge a ses cotés et y reste jusqu'a ce que l'aube pointe. Elle le délaisse alors complètement cette fois, elle se redresse doucement, sans bruit , prudente. Elle ramasse les vêtements éparpillés au sol puis s'avance de quelque pas, lui tournant le dos. Elle jette un dernier coup d’œil par dessus son épaule s'assurant qu'il dorme, ceci fait elle se déboutonne, la chemise atterrissant bientôt sur le sol. Elle repasse son propre vêtement, qu'elle arrange comme elle peut en lassant son corsage avec soin. Quand vient le moment de passer sa veste, elle ne s'y résout pas, préférant récupérée le vêtement d'Oscario a meme le sol et le passer a nouveau sur son corps sans toutefois le boutonné cette fois. Elle frotte son menton sur le col, humant l'odeur qu'elle porte encore, celle de celui qui au matin fait toujours battre son cœur par sa simple pensée. Elle se sort elle meme de ses rêveries sentimentales en secouant la tete. Elle ne peut pas faire grand chose de ses cheveux, mais elle les lisse tant bien que mal du bout des doigts, puis elle se met dans l'idée de remettre ses bottes.

   Le fil de ses pensées le mena lentement mais surement au sommeil. Ces deux dernières journées avaient été fortes en émotion et l’Anoszia ne savait pas comment définir cette attraction qu’il ressentait pour la belle brune. Il s’endormit avec une main sous sa chemise, un brin inconfortable à cause de l’absence d’oreiller mais avec un léger sourire de satisfaction sur les lèvres. Une petite brise vint toutefois le réveillé et il tâtonna à ses côtés sans y trouver Angelina. Il ouvrit les yeux et la bouche pour l’appeler mais se ravisa lorsqu’il la vit de dos, entrain de visiblement déboutonner sa chemise. Il se décala légèrement vers la gauche, sans bruit, pour tenter d’avoir une meilleure vue. Lorsque la chemise fût jetée au sol, il put apercevoir le généreux galbe d’un sein furtivement. Il se mordit la lèvre en pensant à ce qu’il avait raté et caressa son dos nu du regard, s’attardant pas plus que cela sur ses cicatrices dont il ne souhaitait pas poser la question de leur origine. Il la fixa silencieusement entrain de se rhabiller, puis tenter de se coiffer tant bien que mal.

   Oscario se redressa silencieusement, et les draps aidant se faufila dans son dos pour passer ses bras autour de sa taille, sa tête sur son épaule, la calant contre lui laissant loisir de sentir chaque parcelle de son corps réveillé.

    « Je crois que ce ne fût pas gentilhomme de ma part de vous espionner vous déshabiller sans détourner les yeux. » Confessa-t-il taquin.


   Elle sursaute légérement en sentant les bras d'Oscario se faufilaient autour de sa taille, retrouvant pourtant avec une aisance naturelle, sa place entre ses bras. Elle qui avait craint de voir au matin quelques regrets ternir son beau visage, elle est si soulagée qu'il n'en soit visiblement rien qu'elle n'est meme pas fâchée de sa confession, bien qu'elle en conçoive une certaine gene. " N'aviez vous pas dit que vous n'étiez de toute façon pas un gentilhomme ? " Murmure t'elle simplement en se laissant aller tout contre lui, sa main remontant en arrière pour se poser sur sa nuque, tandis qu'elle frotte avec tendresse sa joue contre la sienne.

   " Je l'ai dit." Sourit-il en la pressant contre lui. "Et un jour, cette poitrine que  j'ai aperçu sera mienne." Promit-il en embrassant son cou.

   Elle se félicite qu'il ne pusse pas voir ses joues rougir sous le coup de ses quelques paroles provocatrices. Quand il pose ses lèvres sur son cou, il lui arrache les frissons familiers auxquels elle a finie par prendre gout, ravie d'ailleurs de voir que malgré que ses lèvres sur sa peau lui soient devenue une habitude, cela n'ait rien perdu de son pouvoir a la troublée. La main qui repose en arrière sur la nuque d'Oscario s'égare dans ses cheveux qu'elle caresse tendrement. " Avez vous bien dormi ? Par la mesure de vos ronflements, je dirais que oui. " Elle le taquine, il a été d'un sommeil étrangement calme, comparé a ce a quoi ressemblait ses nuits a elle.

   " Mes ronflements ?" S'enquiert l'Anoszia surpris. " Je..." Même pas dans son lit que déjà un tu-l'amour vient gâcher tour cela. " J'ai bien dormi et vous ?" Finit-il par se reprendre

   Elle rit doucement face a sa gêne. " Rassurez vous Oscario, il n'en ait rien. Vous avez dormi le plus calmement qui soit. " Elle sent son cœur battre contre son dos et cela lui est infiniment agréable. " Humm. " Murmure t'elle simplement en réponse a sa question, tout en se retournant vers lui pour quérir un baiser sur ses lèvres. " Bonjour. " Elle n'avait guère fait plus que somnolait, soucieuse qu'un de ses cauchemars ne le réveille. Il avait vue ses cicatrices, cela était deja bien assez, il n'avait pas besoin de savoir. Du moins pas dans l'immédiat, un jour probable qu'il faille expliqué pourquoi il se trouvera réveillé par les cris de sa femme en pleine nuit, mais pour l'heure cela n'est pas utile. Puis ce n'est pas une bonne façon de commencer la journée. Alors que s'attardait sur ses lèvres en un baiser appréciable, était la une bien meilleur façon de le faire.
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MessageSujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )   [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Aoû 2016 - 0:30

« Bonjour. » Murmura-t-il en décollant ses lèvres des siennes tout en ouvrant les yeux. Le matin était là, et avec lui, les inquiétudes de la vie. Oscario inspira lourdement en pressant la jolie dame contre son torse toujours nu. Il avait d’ailleurs prit quelques coups de soleil. Sous la lumière du jour, leur amourette lui paru d’un coup bien plus réel. Ce n’était ni un songe, ni une chimère. Angelina était toujours dans ses bras, bien en chaire.

Elle pose une main sur sa joue pour le caresser délicatement, tout en accrochant son regard au sien. " Maintenant que le jour est la et vos pensées plus claires, avez vous des regrets quand a vos promesses de ne point me briser le cœur Sire d'Anoszia? " Elle essaie de se faire taquine, sans pression, mais ses yeux sont graves. Il avait promis bien plus que cela, ils le savaient tout les deux. Mais elle se devait une dernière fois de lui permettre de reprendre sa parole, de la faire chuter, bien qu'il ait juré grand dieu de ne jamais le faire. Le tumulte de son désir et de ses émotions exacerbées passées, elle devait savoir si tout ce qu'il avait dit ressentir revêtait de la réalité ou d'une chimère mensongère destinée a la faire souffrir.

« Eh bien ma dame… » Commença-t-il en remontant sa main le long du flanc de la Soltariel. « Je crains être plutôt celui qui en a aucun. » Répondit-il plutôt sur le même ton en continuant de remonter sa main cette fois-ci le long de son dos pour arriver derrière son cou, dans sa nuque, l’attrapant par là pour lui faire pencher la tête vers la droite afin d’apposer ses lèvres contre cette chaire douce.

Son cœur cogne durement dans sa poitrine tandis qu'elle attend sa réponse, pourtant toutes ses inquiétudes semblent balayées par le simple contact de la main d'Oscario. Comment pouvait il dont avoir pris une telle emprise sur elle en si peu de temps ? Ses mots font échos a ses propres pensées. Elle lui sourit, frissonne, puis se laisse courber la nuque pour recevoir ses baisers, désireuse qu'une fois de plus il lui fasse tout oublier, tandis qu'elle agrippe ses bras a sa taille pour se presser d'avantage contre son corps chaud et rassurant.

L’Anoszia aimait la sentir frissonner contre lui. Mais il la savait pas complètement sienne, il n’a pas ce goût de la victoire sur la langue dont il a tant l’habitude après ce genre de soirées. Retirant ses lèvres de son cou, il les étira en un sourire. « Il y a des thermes où j’aurais bien aimé me détendre… En votre compagnie. » Formula-t-il comme il le pouvait. Il se devait d’essayer, les thermes de Velmone étaient réputés dans le duché et ils en avaient même dans le palais.

Elle secoue la tete plus amusée que contrariée. " Je vois que meme au matin vous restez un impossible rêveur. " Elle laisse ses doigts courir sur le dos de son compagnon en de longues et lentes caresses, de bas en haut, puis de haut en bas. Ses ongles l’effleurant doucement sous le coup de ses attouchements. " Tout cela n'aurait rien de raisonnable Oscario, le jour pointera bientôt. Il nous faut regagnés nos chambres respectives .. " Elle semble hésiter, mais se rappelle ses paroles et se laisse porter par la confiance qu'elle désire avoir envers lui. " .. Et décider de quand nous partirons pour Solaria. "

« J’aurais au moins  essayé… » Marmonna-t-il, apaisé par ses caresses. Oscario devait avouer avoir du mal à cerner Angelina, il n’était jamais tombé sur une femme de son genre. Généralement les femmes s’offraient à lui, ou alors, elles fleuretaient avec lui mais le repousser aussitôt qu’il devenait entreprenant. Angelina ne l’avait pas repoussé, mais ne s’était pas offerte non plus, elle était même allée jusqu’à lui recueillir une promesse de mariage… « Aussitôt que j’aurais l’autorisation de mon père pour disposer. » Promit-il, en songeant à quelle manière il formulera cela à son géniteur.

" Si il y'a bien une chose que j'ai apprise de vous cette nuit, autre que le fait que vous ayez une aptitude déconcertante a me faire perdre la tete, c'est que vous ne cessez jamais d'essayer. " Et elle aimait cela chez lui, cette fougue, cette détermination, comme si il pusse obtenir tout ce que ses désirs lui commandaient. " Il vaudrait mieux de toute façon que nous quittions Velmone après le cortège partant pour Soltariel, cela évitera d'éveiller les soupçons. " C'était a cela qu'allait ressembler leurs vies pendant un bon moment, jusqu'a ce qu'ils trouvent moyen de faire accepter leur union. Un fardeau mais pas autant que celui de renoncer a lui ne peut t'elle s’empêcher de penser.

« Mes tentatives sont pourtant toutes vouées à l’échec. » Se plaignit-il en retirant ses bras d’elle et d’avancer quelques pas pour se retrouver sur le rebord du toit. De là, ils pouvaient voir les jardins, les rivières et les esclaves suivre des seigneurs ici et là pour répondre à leurs besoins. « Nous ferons ainsi alors. »

Il se détache d'elle, a nouveau boudeur comme incitent du moins a le croire ses paroles. Elle n'avance pas vers lui, soucieuse de ne point se montrer envahissante. " Elles ne se le seront bientôt plus. " Promet t'elle dans un souffle. D'ici a quelques jours il serait son époux et elle n'aurait plus la moindre raison de lui résister.

« Je vous crois. De toute manière aussi forte que vous puissiez l’être, vous ne saurez me résister trop longtemps. Mariage ou non. » Aguicha l’Anoszia en croisant les bras sur son torse. Près de la fontaine où ils s’étaient assis la veille, il vit Angélique de Broissieux assise seule.

Elle laisse échappée un rire puis s'approche de lui pour venir poser son menton sur son épaule. " Je ne sais pas ce qui est le plus grandiloquent chez vous, votre orgueil ou votre prétention a vous croire irrésistible. " Elle lui résisterait aussi longtemps que nécessaire, jusqu'au mariage mais après cela .... " Ne croyez vous pas que si ma résistance pouvait etre plier, alors un autre sire aurait obtenue de moi depuis longtemps ce que je vous donnerais bientôt. " Elle glisse une main dans son dos, savourant le contact de sa peau. " Je crains que vous n'ayez pris quelques coups de soleil, peut etre faudrait il faire quelque chose pour arranger cela. " Elle résiste a son envie d'utiliser son don pour le soulager, soucieuse qu'il pusse ne pas apprécié.

« Vous découvrirez très vite que du grandiloquent, j’en cache à foison. » S’amusa l’Anoszia en appréciant la chaleur procurée par sa belle. « Je dois confesser, que je me pensais capable de vous faire plier… » A la caresse de sa main, il se retourna vers elle. Visiblement, elle n’était plus soucieuse qu’on les aperçoive sur ce toit. « Vous auriez pu partager ma peine en étant vêtu de la même manière. » Taquina-t-il avant de froncer les sourcils. « Hors de question d’utiliser votre magie. Vous m’enlèveriez le peu de virilité qu’il me reste. »

Elle sourie a ces premiers mots, de cela elle ne doute pas. " Serait ce une promesse que vous me faites la ? Méfiez vous j'en prend note. " Elle n'est pas fâchée par son aveux, ni guère meme étonnée, tout en lui respire l'assurance et en matière de dames, probable qu'il n'ait connu que peu d'échecs, voir aucun. " Si cela peut vous consoler, sachez que je n'ai jamais désirée aussi ardament ne point avoir avoir de principes, que dans vos bras. " Elle se félicite de ne point l'avoir soulager des marques rouges qui courent sur sa peau, mais le taquine malgré tout pour essayer de le convaincre. " Je peux vous dire Mr que votre virilité n'a rien perdu. Quand a ses vilaines marques qui osent gâchés votre peau, elles ne seraient rien pour moi, l'histoire de quelques minutes et ce serait oublié. " Promet t'elle.

« Les principes évoluent ma dame. » Si son père l’avait entendu dire ça, il aurait certainement reçu une claque. « Quant à ma virilité, j’ai bien peur que son image se soit effrité mais pour mon bonheur, je ne me vanterais point de notre histoire. » Il faisait allusions à ses hommes avec qui il partageait souvent ses conquêtes, mais si Oscario leur racontait celle-ci sans aucun doute qu’il se verrait être la cible de leurs moqueries. « J’ai dit non. » Conclu-t-il pour ses marques
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MessageSujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. )   [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Aoû 2016 - 0:46


Seulement les principes sans vraie valeurs pouvaient évolués, ne put t'elle s’empêcher de penser sans pour autant laisser pareil mots quittés ses lèvres. Elle glisse ses mains de chaque coté de ses épaules. " Et bien votre virilité effritée fait pourtant grand effet Mr. " Il faut l'avouer, au contraire de bien des dames qui avaient dus avoir ce malheur, il lui était un soulagement de savoir que les instants partagés ensembles ne finiraient pas aux oreilles de tous. Face a son refus de recevoir ses soins, elle secoue la tete. Ce qu'il pouvait etre têtu, heureusement qu'Oschide l'était moins, sans quoi probable qu'il serait mort. " Promettez moi au moins de mettre quelques onguents pour vous soulager. "

« Non plus ma dame. » Il était un marin, les coups de soleil étaient ses cicatrices bien qu’il n’y avait rien de valeureux à la façon dont il se les était procurés.

" Je vais finir par croire que vous aimez souffrir Oscario. Quel mal y'a t'il a vous soulager quand cela est possible ? " Demande t'elle étonnée qu'il soit si têtu alors que d'ordinaire l'on était heureux de recevoir ses soins.

« Je pense Angelina que c’est vous qui aimez plutôt souffrir, ma douleur est mienne, je la garderais. » Lorsqu’il s’entêtait ce n’était jamais à moitié.

Elle met un instant a lui répondre, son esprit ayant été engourdi par l'un de ses mots. Mienne. Parlerait il ainsi d'elle un jour. Finalement elle redresse le menton l'air bravache. " Je n'aime pas souffrir, c'est la la chose que je déteste le plus au monde comme tout a chacun. Mais la souffrance est un bien faible prix a payer quand on a la chance de pouvoir soulager les autres de leurs maux. " Murmure t'elle sincère.

« Soulager celle des autres en mettant la sienne en danger ? Non. » Répondit-il égoïste.

Sa réponse est tellement rapide qu'elle sait qu'il n'a guère prit le temps d'y réfléchir. " Mais nous ne parlions pas la de mettre ma vie en danger, juste de pouvoir vous soulager quelque peu. " Tente t'elle a nouveau avec un sourire.

« Demande analysée, étudiée mais rejetée ma dame. » Conclu-t-il en attrapant sa main pour l’éloigner du rebord du toit.

Elle se laisse entraînée, mais rétorque chagrine. " Vous savez je n'ai guère besoin de votre permission, il aurait juste suffit que j'impose mes mains sur votre torse et cela en aurait été fini. " D'ailleurs c'est ce qu'elle aurait due faire au lieu de préserver son ego, pensa t'elle dépitée.

« Et je ne vous l’aurais pas pardonné Angelina. C’est mon corps, cela reste mon choix, tout comme votre corps est resté le votre durant la nuit passée ensemble. » Plus ils s’enfonçaient dans le débat et plus l’Anoszia devenait comme son père, intraitable.

La remarque fait mouche, il marque un point et elle n'est pas orgueilleuse au point de ne pas l'accepter. " Je souhaitais simplement vous soulager un peu. " Elle baisse les yeux, soupirant lourdement. " Je crains de ne vous avoir donner plus de frustration que de satisfaction, cela aurait été un juste retour des choses. " Il fallait l'avouer c'était surtout sa faute a lui qui avait désiré, avait t'elle bien faillie le penser a un moment, qu'elle le mène aux portes de la folie. Vouloir recevoir toutes ses caresses sans pour autant obtenir la meme chose d'elle, si ce n'était pas du pure masochisme qu'était ce ?

« Cela est bien vrai… » Commença le cadet avant de se rendre compte de comment sa phrase sonnait « Mais la satisfaction reçut en valait la peine très chère dame. »

Elle doute que cela soit ce qu'il ressente réellement, il y'avait eu tant de tensions chaque fois qu'elle s'était refusée a lui. Elle caresse distraitement sa main qu'elle tient toujours, puis après un coup d’œil vers le ciel qui porte maintenant les marques du lever du jour, elle déclare a regret: " Il va etre temps de nous séparer. Nous devrions redescendre chacun de notre coté. " Elle sentie une vague de tristesse alourdir son cœur pendant qu'elle lui disait cela, il avait eu beau dire ne rien regretter et promettre de partir avec elle a Solaria, elle en étant toujours a redouter qu'il s’évanouisse dans les airs, la laissant seule avec son cœur meurtri. " Nous nous rejoindrons prés de notre fontaine, quand vous serez prêt a partir." Laisse t'elle échappée peu sure d'elle, sans prendre meme garde aux mots employés.
Oscario serra sa main dans la sienne en poussant un faible soupir. Il ne souhaitait pas descendre de ce toit, cela se voyait mais il ne pouvait faire autrement. Baisant la main qu'il tenait. " Très bien. Je vous y attendrais." Puis l'attira vers lui pour un baiser d'aurevoir, il lui promit. " Dans trois soirs Angelina vous serrez mienne. Trois soirs." Mais en attendant, il devra évacuer la pression accumulée au plus vite pour pouvoir tenir d'ici là.

Ses yeux se ferment sous le frisson que lui procure l'impact de ses lèvres sur sa paume. Elle acquiesce quand il dit qu'il l'y attendra, pensant qu'elle y serait probablement la première. Tandis qu'il l'attire tout contre lui, elle glisse ses bras autour de sa nuque avec la crainte sournoise que ce soit la la dernière fois qu'elle puise se presser ainsi dans la chaleur de son étreinte. Elle peine a détacher ses lèvres des siennes, mais quand elle le fait finalement, elle accueille ses paroles avec soulagement. " Trois soirs. " Murmure t'elle a son tour telle une promesse qui fait battre son cœur un peu plus vite. Son pouls lui s'est emballé a l'instant ou il a prononçait le mot mienne. Aussi fou que cela soit, elle avait deja l'impression de l’être depuis ce premier baiser qu'elle lui avait donnée. Elle le pousse gentiment, s’efforçant de sourire. " Vous devriez descendre le premier. "

Oscario se décolla d’elle et alla vers l’endroit où ils avaient dormi, cela sentait la sueur causé par tant d’agitations. Ne regardant pas Angelina, il répondit simplement. « Descendez plutôt la première, et… vous pouvez garder ma chemise. Elle vous va mieux qu’à moi. » Offrit l’Anoszia en cherchant à droite et à gauche la cruche de vin qu’il avait amené avec lui, ne la trouvant nulle part.

Un froid immédiat s'empare de son corps dés qu'il se détache d'elle. Elle aurait préférée qu'il parte le premier, qu'il lui adresse un regard, mais il était occupé a farfouiller a la recherche de je ne sais quoi. Ses paroles la font sourire et elle y répond taquine. " Cela est un fait indéniable Mr. Et de toutes façons, je ne comptais nullement vous la rendre, je l'ai fièrement gagnée, elle est mienne maintenant .. "

Il se retourna vers elle. " Hm, une arnaque plutôt."

Elle laisse échappée un rire franc et léger, ce qui résulte de lui faire oublier toutes ses inquiétudes. " Un jour, je vous apprendrais a négocier, c'est promis. " Se moque t'elle ouvertement, tandis que ses yeux s'accrochent aux siens pour finalement venir l'envelopper tout entier, comme si elle voulait gravée chaque ligne de son corps, jusqu'a sa plus petite cicatrice, dans sa mémoire.

" Nous verrons cela." Soupire le jeune homme en la regardant de la même manière, un brin déçu de ne pas avoir trouver le vin.

Il est visible qu'elle est hésitante a se détourner. Leurs regards s'accrochant l'un a l'autre. Milles pensées l'agitent, la première étant qu'ils pourraient s'unir ce jour, le prêtre de la veille devait bien encore etre la quelque part. Mais elle sait que ce n'est que folie. D'ailleurs la folie est précisément sa deuxième pensée, tout cela était de la pure folie. La troisième pensée était que c'était aussi la plus douce des folies, et qu'il faudrait etre fou pour ne pas y succomber. " A tout a l'heure. " Murmure t'elle simplement, la gorge nouée, quand elle consent a enfin se diriger vers l'échelle qui les avaient menés jusqu'au toit. Un "plus tard" plein de promesses et c'est ce a quoi elle s'accroche pour mettre un pas devant l'autre. Elle ne sait pas ou elle en trouve la volonté, mais pas une fois elle ne se retourne et bientôt elle regagne sa chambre sans avoir croiser ni domestiques, ni invités. Reste a affronter la solitude traîtresse et propice aux milles doutes qui l’assailliront jusqu’à ce qu'il la rejoigne. [/b][/b]
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