A la recherche du frère caché . ( Le Fossoyeur )

Comment Angelina Dawson c'était retrouvé sur Meca l'ile des pirates, voila une bonne question, la réponse elle était compliqué, non a dire vrai elle tenait en deux mots : la famille.

Toute l'explication se tenait dans ces deux petits mots, simple et précis bien que souvent synonymes de soucis , pas qu'elle soit très attaché a sa famille, si du moin il était possible de qualifié ça de famille, mais elle était la sur demande d’Ambre, sa chère Ambre, seule membre de cette famille qui lui apportait estime et affection.

Alors pourquoi si cette dénommée Ambre avait de l'estime pour Ange l'envoyait t'elle sur la dangereuse Meca, ile peu accueillante quand ont se trouvait être une femme , ce qui était le cas d'Ange ?? Et bien c'est la que l'histoire se complique.

Tout cela remontait à quelques jours plus tôt alors qu'Ambre et Ange rangeaient les papiers de la famille, un travail ennuyeux au possible du moin jusqu'a ce qu'elles fassent certaines découvertes, découvertes qui avaient menés Ange à Meca.

Il se trouvait qu'Ambre fille unique et héritière du titre des soltariel avait découvert qu'elle n'était pas si fille unique que cela, la révélation c'était faite par quelques mots sur une lettre et quelques lignes dans un journal.

Le père d'Ambre décédait il y'a peu et bien qu'étant un homme d'honneur avait eu par la passé et cela avant son mariage, une brève aventure résultat d'une soirée arrosée de quelques bières de trop dans une taverne de l'ile Meca.

Ou est le problème, et bien il n'est pas la, c'était un homme après tout et tout le monde connait les faiblesses des hommes, non le problème se trouvait dans la dites lettre.



C’était clair , net , précis et c’était le but de la venue d'Ange sur cette ile des pirates, Ambre coincé sous ses devoirs de duchesse et par l'avidité de son mari n'avait pas pue entreprendre le voyage mais grandement désireuse de connaitre ce frère dont elle ne savait rien, elle avait prié sa cousine de partir pour Meca a sa recherche.

La vérité était qu'Ange avait été plus ou moin volontaire pour le voyage, au pas en quête d’une quelquonque aventure ou d’un peu d’adrénaline , non parce qu'elle avait voulue s'éloignée au plus vite du domaine famillialle ayant elle même trouvé dans ses papiers des informations la concernant, des informations surprenantes et pour le moin déstabilisante.

Ange maugréa tout bas et secoua doucement la tète, elle ne devait pas penser a ça, pas maintenant, elle avait mit plusieurs jours a arrivé jusqu’ici, devant cette petite habitation ou était sénçé vivre, si ces informations étaient juste, celle qui fut jadis la maitresse d'un soir de Christopher Soltariel .

Allé y'a plus qu'a prié pour que les informations que j'ai trouvé a Diantra puis ici soient juste !!!

Elle croisa dans l'un des carreaux de la porte son reflet, elle était égale a elle même quoique quelques peu échevelles après ce long voyage, un voyage pas de tout repos sur un vieux bateau marchand , elle rajusta son chignon, lissa nerveusement son ample chemise blanche qui se remit parfaitement en place sur son ample pantalon noir dissimulant ainsi avec soin le poignard qui ornait sa taille, et la n'était pas sa seule arme, Meca n'était pas sur,surtout pour une femme, même une femme aussi peu féminine qu’Ange.

Oh mais oui Ambre tout ira bien ne t'en fais pas ... Ce ne sera pas si dure ... Ah non bah voyons ce ne sera pas si dure, que vais je bien pouvoir dire a cette femme … Salut euh c'est vous qui il y'a une trentaine d'année avait couché avec Christopher soltariel … Ou tiens vous n'auriez pas un fils conçu une nuit dans une taverne avec un noble passablement éméché ... Bon allé trêve de plaisanterie ...

Ange inspira profondément et frappa doucement trois coups sur l'imposante porte, espérant que la femme serait la, qu'elle serait bien celle qu'elle recherchait et surtout qu'elle n’aurait pas fait tout ce voyage pour rien.

L'heure de vérité ...

Madame Ingrid prenait le thé. Seule, ou presque, puisqu'un énorme chat gris et ébouriffé au possible se vautrait sur les genoux de la diseuse de bonne aventure de Meca. Elle buvait un thé noir, très noir. Le Thé n'était pas très prisé à Meca... quel intérêt pouvaient avoir les habitants envers un breuvage qui n'était pas distillé... aucun. Elle devait donc faire venir son thé, juste pour elle. Et elle le dégustait avec amour. Le gros chat ronronnait sur ses genoux et faisait des papattes dans les nombreux replis de sa robe grossière.

Et on frappe à la porte.

- Eh merde... elle attend, elle espère qu'il partira. Puis elle regarde le matou sur ses genoux. Ok, ben dégage, Grosminou, dit-elle en se levant.

Ingrid trottine jusqu'à la porte et enfile son châle, l'enroule une fois autour de son cou et passe le pan restant par-dessus sa tête. Prête à sortir, Ingrid ouvre la porte. Son très grand regard aussi bleu que la mer se pose sur la délicate demoiselle devant elle. elle la détaille de la tête aux pieds, avant de revenir planter ses deux saphir dans le regard de la fille.

Ingrid était une femme imposante. Pas par sa grandeur, parce que la femme mesurait à peine 1m60, mais par la prestance qu'on pouvait presque qualifier de royal qu'elle dégageait. Une aura de prestige, pourrait-on dire.

- Que puis-je faire pour vous, chère enfant ? Elle plisse les yeux, puis son regard s'éclaire. Elle fait un pas de côté et désigne l,intérieur de sa maisonnette. Entrez, mademoiselle. Vous prenderiez bien une tasse de thé... après ce long voyage depuis Diantra ?

Elle n,était pas Madame Ingrid, la diseuse de bonne aventure pour rien. Bon, peut-être qu'elle n'était pas inspirée par les dieux, ou oui, peu importe, mais au minimum, elle était d'une perspicacité étonnante.

Ange inspira profondément quand la porte s’ouvrit, elle n'était pas encore vraiment décidé sur la façon d'abordé cette femme, avec un peu de chance elle s'était même dit que la femme devant être voyante ferait tout le travail a sa place et devinerai la raison de sa présence ici.

L'espoir fait vivre ma fille ...

Elle put enfin apercevoir celle pour qui elle avait fait ce long voyage, plus petite qu'elle d'une dizaine de centimètre, la femme n'en était pas moin imposante de par la prestance qu'elle dégageait , elle avait un petit quelque chose d'hautain qui rappelait malheureusement a Ange la noblesse et par de même sa famille et donc les révélations qu'elles avaient fuie.

Pas le moment de pensé a ça ..

Elle attendie patiemment que la femme est finie de la dévisagé, si cette dame avait été un homme, elle se serait trouvé diminué bien avant la fin de son examen, mais par chance pour elle ce n'était pas le cas. Ange ne fit donc rien d’autre que se soumettre a l’examen sans un mot .

Que puis-je faire pour vous, chère enfant ?

Me dire ou est votre fils ... Ah si ça pouvais être si simple ...

Entrez, mademoiselle. Vous prendriez bien une tasse de thé... après ce long voyage depuis Diantra ?

Bien joué ...

Il y'a encore quelques années Ange n’était pas du genre a croire a tout ce qui était voyance ou prémonition , elle trouvait tout cela bien trop nébuleux mais depuis qu'elle avait son don , elle s'accordait a dire que tout était possible .

Un thé ne sera pas nécessaire, par contre je crains fort de ne devoir abusé quelques instants de l'hospitalité de votre demeure du moin si vous êtes la femme pour qui j'ai fais ce long voyage depuis Diantra.

Ange fit une pause de quelques secondes pesant chaque mot qu'elle allait dire mais comme a son habitude c'est la carte de la franchise qui gagna et qui passa la barrière de ses lèvres.

Je cherche une femme ayant été en relation avec Christopher Soltariel voila prés de 30 ans, une femme se nommant madame Ingrid.

Les grands yeux bleus d'Ange s'adoucirent pendant qu'un petit sourire se dessiné sur ses lèvres.

Sachez que je ne vous veux aucun ennuis, je suis juste la pour une affaire privé d'une grande importance, crollez bien que sinon je me serai passé d'un si long voyage sur un vieux cargo marchand avec une bande de marin qui espérait des choses de moi qu'ils n'auraient même pas en étant les derniers hommes de la terre.

Elle attendie ne lâchant pas le regard de la femme , son sourire toujours sur les lèvres , espérant que cette petite pointe d'humour aiderait la femme a se sentir a l'aise , si ce n'était pas le cas et qu'elle refusait de la recevoir et bien qu'importe le voyage serait plus long , une chose était certaine Ange ne repartirai pas d'ici sans avoir l'information qu'elle désirait , a savoir ou trouvait le frère d'Ambre .

La diseuse de bonne aventure ne retire pas son châle. Pas la peine, elle se doutait qu'elle en aurait besoin bientôt. Elle retourne s'assoir dans son fauteuil et reprend sa tasse de thé, tandis que la jeune femme lui débite quelque fragments des informations qu'elle sait. Ingrid prend tout son temps. Elle prend une longue gorgée de thé et la savoure avec délice. Sur le dossier, l'énorme chat gris et plein de noeuds dévisage Ange d'un regard de péridot.

- J'avais pas eu de nouvelles de Christopher depuis des lustres.

Les yeux mi-clos, elle prend une autre gorgée de thé et un sourire à peine esquissé vient fleurir sur ses lèvres. De bons souvenirs, se remémore la diseuse de bonne aventure. Son regard océanique vient se poser à nouveau sur la jeune femme.

- Il est mort et vous avez fouillé ses papiers, vous avez trouvé la lettre que j'lui avais envoyé, parce qu'il était trop con pour la bruler et maintenant, la puissante Famille Soltariel veut s'assurer que le fils reste soigneusement dans l'ombre et reste caché à jamais ?

Elle jauge la jeune femme avec sévérité.

- N'ayez aucune crainte là-dessus, je n'ai pas l'intention de céder mon fils aux Soltariel. C'est contre mes... hum... principes.

Visiblement, Ingrid était au courant de bien des choses. Et elle était aussi un peu plus âgée que Christopher. Ce qui devait expliquer des choses. Bien des choses. Elle était plus vieille, mais elle était encore très belle. Dans sa jeunesse, elle devait être d'une beauté ténébreuse et, son état de voyante devait sur elle le mystère et le mysticisme. Pas étonnant qu'un jeune homme d'une famille monarchique ait été attiré par Madame Ingrid. Madame signifiait qu'elle avait déjà été mariée d'ailleurs.

- Vous avez visiblement fait ce voyage pour rien, dit-elle, aveuglée par la contrariété de voir rappliquer une émissaire des Soltariel après presque 30 ans.

Non, mais venir, après presque 28 ans, dire à Haize de rester loin des Soltariel. À venir ici, bande d'andouilles, ça c'était certain qu'il serait curieux. Le mieux à faire, pour une maman dans cette situation, c'était que son fils ne le sache pas. Elle pose sa tasse et se lève, puis désigne la porte. Elle essaie de rester aimable, mais visiblement, elle n'est pas du genre à faire des manières.

Bien, la femme était de fort caractère, en d’autres circonstances elle se serait sans doute entendue fort bien avec elle, Ange avait sue bien avant d'arrivé ici que tout ne se ferait pas en un claquement de doigts, une chose était certaine, cette femme savait bien des choses et ce n’était pas pour déplaire a Ange.

Elle me facilite la tache ...

Ange l'écouta le regard fixe, sans dire un mot ni même bougé avant que la femme n'est finie. Elle ignora superbement le doigt qui lui montrait la porte et pris a son tour la parole.

Il semble que vous sachiez bien des choses et même si cela me facilite grandement la tache, avouons le je n’étais pas grandement joyeuse a l'idée de vous annoncé la mort de Christopher ou le but de ma venue, vous m'avez épargné cela et grand dieu je vous en remercie.

Un long sourire se dessina sur les lèvres d'ange pendant que ses bras se croisés.

Pourtant je me vois dans l'obligation de vous détrompé, il semblerait que votre don ne soit pas si aiguisé que ça, car ne vous en déplaise je ne suis pas ici pour dire a votre fils de resté dans l’ombre, bien au contraire je suis venue l'en sortir.

Ange s'asseya négligeament sur l'accoudoir d'un des fauteuils fasse a la femme, ne se dépatissant pas de son sourire, le regard déterminé.

Je ne voudrais pas vous manquez de respect mais la puissante famille Soltariel comme vous dites, je m'en tape, je suis comme qui dirait la brebis galeuse de la famille alors trêves de courbettes et de politesse en tout genre.

N'attendant aucune réponse, Ange enchaina.

Je suis ici dans un but et un seul, retrouvé votre fils et le ramené au manoir des Soltariel ou Ambre sa sœur et héritière des Soltariel vient à peine de découvrir son existence et est fort désireuse de le connaitre.

Ange se leva.

Sachez que je vais au bout de chaque chose que j'entreprend et il est hors de question que j'ai fais un si long voyage pour rien , avec ou sans votre aide je retrouverez votre fils , même si pour cela il me faut couché devant votre porte ou retourné tout Meca , qu'il me suive ou pas , je m'en moque la sera sa décision mais je ne partirai pas sans lui avoir parlé , sans l'avoir prévenu qu'il y'a quelque part dans ce vaste monde une jeune femme extraordinaire très désireuse de le connaitre et que cette jeune femme est sa sœur .

Ange fit quelques pas vers la porte avant de se tourné à nouveau vers la femme.

Ne prétendez pas protégé votre fils en me chassant, ce serez faut , un mensonge que vous vous feriez a vous-même ,vous avez simplement peur de le perdre , mais perssonne ne vous demandera de "le cédé" selon vos propres mots , vous ne savez rien d’Ambre, vous ne savez rien de ses intentions, donc si vous aimez votre fils vous le laisserez prendre cette décision qui lui revient de droit et vous m'indiquerez ou le trouvez.

Ange posa sa main sur la clanche de la porte.

Je ne m'attendais pas a être accueillie a bras ouvert et je ne vous en veut guère , je vous trouve encore bien trop gentille si j'avais été vous , je ne m'aurai même pas laissé passé la porte et a vrai dire j'aurai tué moi même Christopher si il m’avait abandonnée comme il la fait pour vous ... Mais bien que je comprenne l'amour que vous portez a votre fils et votre envie de le protégé de ce monde de noblesse qui n'est que par trop souvent fourberie et danger sachez qu'avec ou sans votre aide je trouverez votre fils .

Ange posa son regard dans celui de la femme, déterminé, inébranlable mais avec tout le respect qu'elle lui devait, elle avait beau avoir un but, but qu'elle atteindrait coute que coute, elle n'avait en rien souhaitait cette altercation.

Ingrid dévisage cette jeune impertinente... avec un fort caractère, visiblement. Ingrid aurait dû rester contrariée, cette gamine venait foutre en l'air presque 30 ans d'une histoire qu'elle avait elle-même bien ficelée. Mais cette jeune fille avait un caractère bien trempé. Elle reste tout de même immobile, à examiner ses réactions. Elle avait dit des tas de choses et de certaines, Ingrid connaissait les réponses.

- Si j'ai su tout de suite que Christopher est mort, c'est parce que s'il ne l'avait pas été, il aurait eu assez de cran pour venir réclamer son fils lui-même, dit-elle d'un ton plus doux.

Était-ce une pointe de fierté qui brille dans ses yeux ? Sans aucun doute. Ingrid faisait parti de ces femmes qui ont eu la chance de faire leur propre choix et qu'elle les assumait parfaitement.

Ingrid garde silence encore un moment. Visiblement, elle réfléchissait aux conséquences de cette venue de Diantra. Peut-être essayait-elle de voir dans l'avenir de son fils et aussi dans le sien. Le regard bleu devient un peu vague, comme si elle avait soudainement perdu tous ses moyens, mais il n'en est rien.

- Ambre, vous dites ?

Elle porte la main à son cou et referme ses doigts sur une chainette, puis pince les lèvres. C'était une retour en arrière de presque 30 ans. Elle en avait déjà 30 à l'époque. Merde, elle allait avoir 60 ans bientôt... pas étonnant qu'elle trouve des fils d'argents chaque fois qu'elle se brosse les cheveux. Son chignon ample les cachait en bonne partie, mais quelques uns étaient visible sur les tempes. Déjà presque 60 ans ? Le temps filait à une vitesse folle... Son regard vague redevient vif et tranchant. Elle a visiblement prit une décision. Elle ne s'assoit pas, mais reprend sa tasse de thé et le termine.

Empêcher la jeune femme de trouver Haize, ça ne serait pas facile. Trouver le fils de Madame Ingrid, c'était facile, tout le monde sur Meca Connaissait Madame Ingrid. Et tout le monde sur Meca connaissait l'amiral Sepiida, ça allait de soi. Elle termine sa tasse de thé en une dernière gorgée, puis repose la tasse sur la table. Elle nettoiera tout ça plus tard. Elle inspire, puis revient vers la jeune femme, tout en replaçant soigneusement son épais châle sur ses épaules.

- D'accord, je vous ferez rencontrer mon fils. Elle se doutait bien que cette femme n'avait pas aux gens sur Meca de la diriger vers le fils de Madame Ingrid, sinon, ils l'auraient conduit directement à lui. Elle avait nécessairement demandé à trouver Madame Ingrid. Ça allait faciliter les choses. Mais vous ne parlez à personne du but de votre visite avant que nous soyons seules avec lui. Et je vous accompagne, vous vous en doutez bien, dit-elle avec un sourire qui serait inquiétant si elle avait eu une lame entre les mains. Alors donc vous êtes une Soltariel ou presque, c'est ça ? Vous avez un nom ou mademoiselle fera l'affaire ?

Tiens, elle est beaucoup plus sympathique tout d'un coup. Elle prend le bras d'Ange et la pousse délicatement vers la sortie. Ingrid sort aussi et verrouille la porte, puis elle reprend le bras de la jeune femme et l'entraine dans les rues.

- Vous avez déjà entendu parlé du Fossoyeur ? demande-t-elle sur le ton de la conversation.

Cette femme était un mystère, elle semblait avoir gardé pour Christopher une grande affection, malgré toutes ces années, malgré qu'il l’ai laissé avec son fils. L'aimerait elle encore après toutes ces années cela semblait impensable pourtant Ange aurait juré voir vu en ses yeux brillé une lueur de fierté quand elle avait évoqué Christopher.

Elle me lâche la victoire un peu trop facilement ...

Ange n'était pas vraiment très encline a l'idée de suivre cette femme mais ce n'était pas le moment de faire la fine bouche, elle devait retrouver le frère d'ambre et plus vite se serait fait plus vite elle pourrait quitter cette ile. Dire qu’adolescente, elle en rêvait, Meca, ses navires et ses pirates.

Vous n'avez pas de craintes à avoir, hormis votre fils, je ne compte lier connaissance avec personne donc j'aurai bien du mal a parlé du but de ma venue a quiquonque et je ne vois pas a quoi cela rimerait, tout ceci est une faire personnelle qui se doit de se réglé entre Ambre et son frère quand je les aurais mit en contact.

Une Soltariel ou presque ...

Par chance la femme ne semblait pas tout voir, c'était un atout, oui elle était une Soltariel ou presque du moin l'était elle encore quelques jours plus tôt, ce qu’elle était maintenant c’était difficile a dire mais mieux valait s’en tenir a ce qui était depuis de nombreuses années..

Je suis la cousine D’ambre, Angelina Dawson mais appelez moi Ange ... En parlant de prénoms et de politesse quel est le nom de votre fils ??

Mieux vaut en apprendre le plus possible .. Mais qui sait si elle ne me mène pas en bateau .. Ah Ambre tu ne pourras pas dire que je ne fais rien pour cette famille .

Ange regarda la femme fermait la porte puis prendre son bras, décidément elle trouvait son changement d'attitude des plus troublants et elle n'était pas sur d'aimés ça, malgré tout elle se laissa entrénné dans les rue de Meca au bras de cette femme des plus étranges.

Le Fossoyeur, j'ai bien peur d'être ignorante a ce sujet, qu'est ce dont ??

Ici a Meca il n'y'avait que peu de possibilité, une taverne ou un navire, qu'importe Ange serait sans doute vite fixé.

Bien, la jeune femme était le genre de messager auquel on peut faire confiance. C'était une situation délicate, en fait. Et Ingrid savait que les situations délicates sur Meca étaient la plupart du temps réglés avec un boulet au pieds et une fosse marine profonde. Y'en avait quelques unes autour de Meca. Enfin, il semblait, puisque personne n'était jamais revenu pour révéler à quel point elles étaient profondes.

Dawson, c'était soit maternel, soit une soeur de Christopher. De toute façon, c'était qu'un détail mineur. Visiblement, Ambre, avait envoyé quelqu'un de confiance et non un simple messager, ça, c'était important. Mais il aurait été moins risqué d'envoyer un homme de confiance. Et effectivement, elle faisait brebis galeuse si elle se fiait aux souvenirs des Soltariel.

- Tu verras bien, mon Ange. Je vais le laissé se présenter seul, il préfère. Il dit que je nuis à sa réputation quand je le présente, dit-elle en camouflant à peine un sourire. Elle poursuit, autant son avancée, à grands pas malgré sa petite grandeur, que de dévoiler le fil de ses pensées. Le Fossoyeur, c'est le navire aux voiles noires que tu vois là-bas, au port. C'est là qu'il est celui que tu cherches.

Encore quelques minutes de marche rapide, puis elles arrivent au port. Les marins les regardent passer, mais aucun ne pousse un sifflement moqueur, aucun ne pose un geste déplacé, ils saluent tous poliment d'un " Bonjour, Madame Ingrid " et elle les gratifie tous d'un hochement de tête amical. Les marins sont beaucoup trop superstitieux pour risquer de contrarier une diseuse de bonne aventure.

Effectivement, le Fossoyeur est un superbe bateau, Et vraiment immense, à mesure qu'elles se rapprochent. Les voiles noires et le bois noirci à la flamme vive sont du plus bel effet.

Du pont du bateau aux quais, on charge le Fossoyeur. Ingrid met le pied sur la passerelle pour grimper à bord.

- Hep hep, ça porte malheur une femme sur le Fossoyeur !
- Tu seras beaucoup plus malheureux si tu ne me laisse pas monter, menace la diseuse de bonne aventure en agitant un doigt au nez du marin. Il agite vivement les mains, prit d'une saine terreur.
- Non, non, non, je ne parlais pas de vous, Madame Ingrid, je parlais d'elle ! dit-il en pointant Ange. Ingrid se retourne et jette un regard à AAnge, puis revient sur le marin.
- Elle ? C'est pas une femme, c'est un messager. Et elle vient porter un message à mon fils, affirme-t-elle avec tout l'aplomb de quelqu'un qui sait parfaitement en imposer. Le marin fixe Ingrid, puis jette un rapide coup d'oeil à Ange. Il semble hésiter. Ingrid pousse un soupire contrarié. Il se décide.
- Oui, bon, je suppose que si c'est pour un message...

Ingrid n'attend pas qu'il réfléchisse davantage et attrape Ange par la main et la traine en haut de la passerelle avant de la pousser davantage pour qu'elle se hisse sur le garde-corps et qu'elle le franchisse, avec toute la perte d'équilibre possible.

Ange se retrouve donc presque propulsée sur le pont aussi noir que la suie, devant un paquet de marins qui transportent des tas de trucs, tandis que d'autres s'arrêtent soudainement de beugler des ordres pour dévisager la nouvelle arrivante. Heureusement, Ingrid se hisse à son tour sur le pont avant que les hommes aient eu le temps de reprendre leurs esprits.

- Où il est ? Aussitôt, des dizaines de doigts pointent vers le haut du mat central. Allez me le chercher, ordonne-t-elle doucement. Ça n'avait pas la force d'un ordre, mais ça en avait le ton. Le genre de demande à laquelle le corps refusait obstinément de désobéir.
- HEEEEY ! SEPIIIIDAAA ! TA MAMAAAAAN EST LÀÀÀÀÀ !!!

Du haut du mat, une tête sombre apparait quelques secondes, puis disparait. S'en suit une descente hors du commun, glissant sur les manoeuvres et sur les voiles, puis il atterrit en douceur sur le pont. La mère et le supposé fils se dévisagent un moment, puis Ingrid se tapote la lèvre inférieur d'un doigt, l'air songeur. Sepiida était aussi sombre et ténébreux que sa mère, mais il avait un quelque chose de lumineux, peut-être les yeux d'un bleu azur pénétrant qui semblaient un brin familier à Ange.

- T'as touché que trois vergues, c'est ça ?
- Tout juste ! C'est deux de moins que hier ! lance Sepiida, en regardant vers le haut, visiblement fier de sa réalisation. Qu'est-ce qui t'amène aujourd'hui ? Ingrid ne répond pas, mais désigne Ange du menton. Le visage soudainement inquiet d'Haize se fond dans un sourire lumineux. Oh, allo, mademoiselle...
- Ange, précise Ingrid.
- Ça, ne j'en doute pas du tout, complimente-t-il avec sincérité.
- Oui, mais son prénom, c'est Ange.
- Parfaitement adéquat, ronronne-t-il, sans perdre son sourire.
- Et le tiens, c'est vent, faut pas s'étonner, raille la diseuse de bonne aventure, mais son fils n'a visiblement d'yeux que pour mademoiselle Ange.
- C'est un plaisir de vous voir sur le Fossoyeur, Ange. Je suis Sepiida, le capitaine Haize Sepiida.
- Et amiral de la Marine Marchande, complète Ingrid, gonflée d'orgueil.
- Oui, c'est vrai. Qu'es-ce que je peux faire pour vous, mon Ange ? demande-t-il sans perdre son sourire.
- Dans ta cabine, c'est privé, coupe Ingrid.
- Ah, de mieux en mieux ! jubile le capitaine, non sans adresser un regard descendant et ascendant approbateur à Ange. Par ici, mesdames, dit-il en désignant sa cabine.

Il vient pour offrir son bras à ange, mais c'est plutôt la dame qui agrippe la jeune femme et la tire vers la cabine. Elle ouvre elle-même la porte et s'y engouffre et va aussitôt allumer les lampes à l'huile, abandonnant Ange à la galanterie sirupeuse d'Haize. Il n'a rien perdu de son sourire et tire une chaise pour la demoiselle, près de la table qui lui sert de bureau. Des tas de cartes diverses y trainent, des plumes, des règles, un compas et d'autres trucs divers.

- Prenez place, mesdames. Rhum ?
- Oh oui, j'vais en avoir grand besoin ! L'attitude d'Haize chenge légèrement. Il devient un rien plus sérieux.
- Quelque chose de grave ?
- Ton père est mort, Haize.
- Depuis des années, je sais...
- Non, je veux dire qu'il est vraiment mort, affirme-t-elle, d'un ton presque hystérique. Haize lui sert son verre de rhum et la regarde, visiblement inquiet. Ingrid avale d'une traite le contenu de son verre et le remet dnasles mains de Haize, tout en en réclamant un autre d'un geste pressé de la main. Argl ! Réaction typique quand on avale un verre de rhum d'une traite. Haize a déjà remplis le verre et le redonne à Ingrid. et tandis qu'elle l'avale d'une traite à nouveau, il lance un regard inquiet à Ange.
- Je peux savoir ce qui se passe et qu'est-ce que vous avez fait à ma pauvre mère pour la mettre dnas cet état ?

Il y a soudainement une pointe de menace dans le ton de l'homme. Mieux valait ne pas jouer l'imbécile avec lui.

Ange se laissa entrainé sans un mot dans les rues , l'ambiance y était toute autre que quand elle y'était passée seule quelques heures plus tôt , elle n'y'avait trouvé alors que des pirates aux regards qui en disaient long et n'avaient reçue que des sifflements aux intonations grivoises et la rien hormis des salus polis et des regards de respect , Ange était quelques peu médusé par ce changement mais a n'en pas douté , il était due a la femme qui lui tenait le bras .

Tu verras bien, mon Ange. Je vais le laissé se présenter seul, il préfère. Il dit que je nuis sa réputation quand je le présente. Le Fossoyeur, c'est le navire aux voiles noires que tu vois là-bas, au port. C'est là qu'il est celui que tu cherches.

Oh non un pirate a tout les coups ... Allé a quoi tu t'attendais qu’il est quitté l'ile et soit devenue un parfait gentleman ... Bien sur que non et manquerait plus qu'il soit arrogant avec ça.

Elles étaient maintenant sur le port , de multiples bateau les entouraient tous plus imposant les uns que les autres , la femme la traina vers le plus imposant d'entre eux , celui qui devait être le Fossoyeur , il fallait avoué que c’était un superbe bateau , grand , massif , imposant , Ange posa sur lui un bref et rapide regard lumineux.

Ange regarde avec amusement l'échange de la femme et du matelot qui une fois encore semble fort respectueux, ah les femmes sur un bateau, bon sans que cette vielle superstition de pirates lui avait compliqué la tache pour venir, voila pourquoi elle n'avait eu d'autres choix que de voyagé sur un vieux cargo marchand.

Sans qu'elle est pue pensé a émettre un quelquonque geste la femme la propulsa sur le bateau , la elle se trouva sous l'œil avide de toute une bande de matelots qui la regardaient suspicieux , heureusement avant même qu'elle ne pense a sortir sa dague , le petit bout de femme énergique qui lui servait de guide l'avait rejoint.

HEEEEY ! SEPIIIIDAAA ! TA MAMAAAAAN EST LÀÀÀÀÀ !!!

Sépida étais ce son nom, son prénom qu'importe la voila plus avancé et visiblement elle rencontrerait l'objet de son voyage sous peu, elle inspira profondément faisant preuve de toute la maitrise possible dont elle était capable en espérant qu'il ne soit pas ce qu'elle craignait.

Bientôt il fut face a elles et la Ange remercia sincèrement les dieux Qu'ambre n'est pas fait le voyage avec elle sans quoi elle n'aurait pas manqué de la charrié , diable l'homme était le portrait du pirate auquel elle rêvait adolescente , une belle carrure , de long cheveux couleur d'ébène , un regard bleu azur , il devait avoir un certain suxxé auprès des femmes , du moin si on aimait ce genre la ce qui n'était plus le cas d'Ange , elle avait renoncé voila bien longtemps a ses rêveries d'adolescentes et aujourd’hui voyait les hommes pour ce qu'ils étaient vraiment , des fourbes , des menteurs et des goujats pour tout ce qui touché a l'amour et parfais même dans bien d'autres choses .

Prenant sur elle, elle écouta calmement la conversation de l'homme er sa mère, sa dague sous sa chemise lui semblait de plus en plus tentante de par le regard de l’homme et par sa façon de s'adressé a elle, le comble arriva quand il se permit de l'appelle mon Ange, il passait que la femme l'appelle ainsi mais certainement pas ce pirate.

Respire c'est le frère d’ambre… Tu ne vas pas l'humilié devant ses hommes ... Ce serai un mauvais démarrage.

Elle suivit donc leurs échanges en silence, ses yeux lançant des éclairs pendant que mentalement elle prenait note de chaque information. Moin de deux minutes plus tard elle se retrouva dans une cabine, celui qui faisait maintenant parti de la famille lui tira une chaise, elle resta debout ignorant volontairement la chaise attendant qu'ont lui accorde un intérêt sérieux.

Ange regarda la femme engloutir un verre de rhum, voila une chose qu'elle semblait partagé avec Ambre et sans doute une chose qu'Ambre partagerait également avec son frère, l'attention de l'homme se pose enfin sur elle de manière sérieuse et non frivole.

Je peux savoir ce qui se passe et qu'est-ce que vous avez fait à ma pauvre mère pour la mettre dans cet état ?

Ange s'approche croise les bras, elle le regarde dans les yeux nullement impressionné par son pseudos ton de menace.

Serai ce a moi que vous vous adressez ?? Non excusez moi de ne pas en être sur, mais j'ai crue n'être qu'une potiche l'espèce d'un instant, entre votre mère qui me ballade a son gré et votre façon peu élégante de me regardé.

Elle les regarde tout deux, la femme a l'air plus secoué qu'elle ne l’était.

Avant que nous commencions et pour que tout soit clair, malgré ce que vous êtes sur le point d'apprendre sachez que je n'hésiterai pas a ajouté une cicatrice de plus a votre collection si vous m’appelez une fois encore mon ange.

Ne le laissant pas répondre elle enchaina.

Maintenant que ce point est entendue, croyez bien que je suis n’avré d'avoir mit votre mère dans cet état, elle semblait pourtant bien l'avoir pris mais je suppose qu'il n'est jamais facile d'apprendre que le père de son fils et mort même après tant d'années de séparation.

Bon sang vivement que tout cela soit fini comment adolescente je pouvais rêvé de pirate qui m'enlèverait au cœur de la nuit sur leur beau bateau me libérant de la prison dorée qu'était ma vie ... Grace au ciel , je suis guérie de ces balivernes .

Je me doute qu'au vu des faits, vous n'ayez guère envie que je vous parle de votre père mais sachez que la n'est pas le but de ma venue, je viens de la part de la duchesse de Soltariel, Ambre héritière du titre et ... Votre sœur.

Le plus dure est fait quoique le convaincre de quitté son bateau risque d'être dure ... Oh pitié j'espère que nous n'allons pas aller a Ydril sur son bateau , plusieurs jours avec des pirates ... Si il y'a mort il ne faudra pas m'en tenir rigueur ma chère Ambre.

C'est une jeune femme extraordinaire, elle n'a appris votre existence qu'ils n'y'a quelques jours et maintenant elle est fort désireuse de vous connaitre .... Je souhaiterai vous ramenez au manoir des Soltariel afin que vous fassiez sa connaissance, mais comme je l'ai dis a votre mère aucune pression ne sera faites sur vous, ce choix vous appartient et quelque soit votre décision Ambre l’acceptera.

Oui enfin pour l'instant ... Elle reviendra sans doute par elle même déçue que je n'ai pas réussie ... Quoique si ça peut me sauvé d'un voyage avec cet homme .. Non allé ma file tu as un but et tu vas l'atteindre aussi désagréable soit il .

- Serai ce a moi que vous vous adressez ?? Non excusez moi de ne pas en être sur, mais j'ai crue n'être qu'une potiche l'espèce d'un instant, entre votre mère qui me ballade a son gré et votre façon peu élégante de me regardé.

Bon, une frustrée qui n'aimait pas être regardée. Haize en avait vu d'autres et elles avaient toute finit par craquer. Mais si elle ne lui expliquait pas immédiatement ce qui se passe, femme ou pas, il allait la balancer par dessus bord. D'ailleurs, il n'a visiblement pas aimé la réplique de la jeune femme et il s'est même déplacé de quelques pas pour faire face à la joli créature angélique.

- Avant que nous commencions et pour que tout soit clair, malgré ce que vous êtes sur le point d'apprendre sachez que je n'hésiterai pas a ajouté une cicatrice de plus a votre collection si vous m’appelez une fois encore mon ange.

Continue comme ça, mon ange, tu m'excites. Mais y'avait bien des manières d'exciter Haize et bien davantage de diversité d'excitation chez lui.

- Maintenant que ce point est entendue, croyez bien que je suis n’avré d'avoir mit votre mère dans cet état, elle semblait pourtant bien l'avoir pris mais je suppose qu'il n'est jamais facile d'apprendre que le père de son fils et mort même après tant d'années de séparation.

Il jette un coup d'oeil à sa mère, qui le dévisage aussi. Le rhum semble l'avoir sorti de sa torpeur. Ingrid cherche à connaître la réaction de son fils et de s'attendre au pire s'il le prenait mal. Haize revient sur Ange, qu'elle continue sur sa lancée. Au moins, il la laisse parler.

- Je me doute qu'au vu des faits, vous n'ayez guère envie que je vous parle de votre père mais sachez que la n'est pas le but de ma venue, je viens de la part de la duchesse de Soltariel, Ambre héritière du titre et ... Votre sœur.

Duchesse ? Soeur ? Soltariel ? BORDEL DE MERDE C'EST DE LA MONARCHIE DE DIANTRA !! Il revient sur sa mère et hoche la tête. Y'avait une seule raison qui empêchait Haize de jeter Ange par-dessus bord. Ingrid ne contredisait rien. Si le moindre truc avait été faux, il connaissait assez bien sa mère pour savoir qu'elle aurait protesté.

- C'est une jeune femme extraordinaire, elle n'a appris votre existence qu'ils n'y'a quelques jours et maintenant elle est fort désireuse de vous connaitre .... Je souhaiterai vous ramenez au manoir des Soltariel afin que vous fassiez sa connaissance, mais comme je l'ai dis a votre mère aucune pression ne sera faites sur vous, ce choix vous appartient et quelque soit votre décision Ambre l’acceptera.
- Et vous vous...
- Ta cousine, Haize.
- Oh... alors j'ai une cousine en plus... merveilleux, elle veut déjà me faire une cicatrice de plus. Et quoi, ce sera le duel à l'arrivée avec cette... Ambre ?
- T'as plus d'un cousin. Et à vrai dire, t'es l'aîné. Haize revient sur sa mère.
- Et je suis l'aîné. De mieux en mieux ! Y'en a d'autres trucs du genre que tu m'as pas dit ?
- Je viens pas de Meca, je viens de Diantra. Mais je faisais sensiblement la même chose, à Diantra. Ton père était nettement plus jeune, écrasé sous le poids de ce qui s'en venait pour lui, il est venu me voir pour que j'lui lise dans les lignes de la main et on s'est payé une virée d'enfer, lance-t-elle avec une point de fierté non dissimulée, puis son regard s'assombrit. Mais quand on est repassé par Diantra, j'ai bien vu qu'il regrettait tout ce qu'il avait laissé derrière lui. Alors je me suis dissimulée. S'il avait voulu me retrouvé, il aurait réussit, il avait assez de jugeote pour... mais il a choisit son rang, son mariage royal et les écrasantes responsabilités. Puis j'ai su que j'étais enceinte. Alors j'ai quitté Diantra.
- Si t'étais pas disparue, aussi... t'as préféré te pousser que de...
- Et puis, qu'aurais-tu pu avoir de plus à Diantra que tu n'as ici ? Rien, tout aurait été pareil, enfin, non, mais t'aurais pas plus vu ton père. Qu'est-ce que le bâtard d'un duc aurait pu espérer à Diantra, hein ? Tandis qu'ici, t'es amiral, c'est pas rien.
- J'étais pas vraiment le bâtard avant son mariage...
- La vieille Harpie n'aurais jamais accepté un tel mariage. Non seulement j'étais rien, mais en plus, j'suis une voyante, donc moins que rien.
- Depuis quand t'as peur des harpies ?
- ÉCOUTE HAIZE SEPIIDA, J'AI FAIT DU MIEUX QUE J'AI PU À L'ÉPOQUE ET J'AI CHOISIT DE QUITTER DIANTRA PLUTÔT QUE DE PRENDRE LE RISQUE DE ME RETROUVÉ AU BOUT D'UNE CORDE ET TOI JE NE SAIS OÙ !

Ingrid était manifestement très contrariée. elle avait fait des choix à l'époque et ça lui explosait au visage. Mais elle n'en démordraient pas. Elle avait fait le mieux pour son fils et elle ne regrettait rien.

- Et comment hum... Ambre a su ?
- Quand t'es né, j'ai envoyé un mot à Christopher, dit-ell;e en hochant la tête. Bon, ça, elle aurait pu s'en abstenir. Je voulais qu'il sache, ajoute-t-elle avec toute la méchanceté qu'une femme peut avoir envers un homme. Un sourire vient effleurer ses lèvres. T'es son seul fils, ajoute-t-elle avec une satisfaction malsaine.

Haize dévisage sa mère, puis inspire et expire. Il est persuadé qu'elle a du lui balancer une malédiction. Sa mère pouvait être terrifiante. Il ne dit rien, puis fait le tour de la table, se laisse tomber sur une chaise et pose ses bottes sur la table. Il réfléchit un moment, puis jette un regard à Ange. Sa cousine.

- Et elle me veut quoi, ma soeur ? Juste faire ma connaissance, me dire " bonjour, demi-frère, t'as vu c'que t'aurais pu avoir ? Mais tout ça, c'est à moi ! " dit-il en imitant une hypothétique voix de fille.

Bien ça ne se passait pas si mal, après tout il l'avait écouté jusqu'au bout et sans l'interrompre ce qui semblait être un exploit vu le caractère de l’homme, elle n'aima pas la façon qu'il eu de brusqué sa mère même si il avait de bonnes raisons de le faire.

Elle les écouta ne prononçant pas un mot, se faisant discrète en paroles et en geste, elle avait beau avoir un but ces deux personnes avaient a parlé et elle n'avait pas a s'en mêlé, il était déjà bien assez délicat d'être la.

Elle ne pue s’empéché de sourire quand la mére d’Haize parla de « la vielle harpie « il était évident qu’elle parlait de la mére de Christopher , mais elle tiqua sur le mot cousine mais n’en dis rien. Ce n'était plus tout a fait exacte, ça ne l'était plus depuis qu'elle avait lue ces papiers, des papiers qui semblèrent soudainement pesé très lourd dans sa poche mais ce n'était guère le moment de pensé a cela puis mieux valait qu'elle soit aux yeux de l'homme sa cousine, ainsi il lui ficherait la paix évitant a Ange la désapprobation de Ambre si elle devait le ramené pas tout a fait entier.

Elle attendie que le silence enveloppe la pièce puis d'une voix calme mais déterminée prit la parole.

Tout d'abord je tiens à dire que vous ne pouvez pas vous permettre de jugé votre mère ni les choix qu'elle a fait, elle était jeune, puis seule et enceinte mais malgré tout elle vous a élevé et plutôt bien puisque vous voila capitaine de la marine marchande ...

Elle regarda Haie les yeux implacables.

Quand a Christopher, avant de le blâmé pouvez vous être sur que vous même n'avez pas laissé quelques enfants derrière vous, sauf que peut être les femmes n'ont pas eu le cran de votre mère et n'ont pas envoyé de lettre ??

C’est plus que certains , vu sa façon de regardé une femme aussi peu féminine que moi , il doit avoir du mal a se controllés avec de belles femmes …

Elle inspira profondément.

Sachez que je n’excuse en rien le comportement de Christopher, je méprise au contraire ce genre d’acte, mais je ne suis pas ici pour parlé de ce qui c'est passé il y'a prés de 30 ans, je suis ici pour parlé du présent, pour parlé d'une femme qui après avoir perdue son père et vu sa mère sombré dans la folie c'est découvert un frère dont elle a ignoré l'existence toute sa vie.

Elle s'installa sur le bord de la table face à Haize .

Vous ne pouvez pas jugé Ambre par rapport aux préjugés que vous avez de la noblesse, regardez moi qui dirai que je suis petite fille de duc et cousine de duchesse. Ambre ne veut en rien vous montré ce que vous n'avez pas eu, elle veut vous montré tout ce que vous pourriez avoir en ayant une sœur ... Elle a tant perdu, tant enduré ces derniers temps ... Je sais qu'elle n'est qu'une inconnue pour vous mais pour moi, elle est comme une sœur et je ne repartirai pas d'ici avant d'avoir obtenue de vous ce qu'elle attend de moi ... Je lui ai promis de faire mon possible pour vous ramenez.

Un léger sourire et une lueur taquine éclaira son visage.

Et si vous avez peur qu'Ambre ne vous accueille avec un duel rassurez vous ça ne sera pas le cas, Ambre est bien plus douce que moi ... C'est moi qui me chargerai de vous si vous faites un faut pas.

Ange se releva s'adossant au mur, elle attendie patiemment ses yeux fixes sur les deux personnes de la pièce mais ses pensées quelque peu ailleurs. Elle était toujours Angelina Dawson petite fille de duc mais ce qu'elle n’était plus c'était cousine de la duchesse Soltariel , est ce que ça changerai quelque chose pour Ambre, est ce que ça remettrait en cause leurs liens, l'aurait elle envoyé ici si elle l'avait sue, beaucoup de questions mais aucunes réponses.

Elle avait du cran, la cousine,. pour répliquer ainsi à Haize... seule sur Meca... avec des pirates, peut-être pas sans défense, mais n'ayant aucune chance de s'en tirer.

- Tout d'abord je tiens à dire que vous ne pouvez pas vous permettre de jugé votre mère ni les choix qu'elle a fait, elle était jeune, puis seule et enceinte mais malgré tout elle vous a élevé et plutôt bien puisque vous voila capitaine de la marine marchande ...
- Ma mère et moi on va se permettre de se juger entre nous, si ça vous pose pas de problème.

Et même si ça lui en posait, elle avait beau être une cousine, ça ne lui donnait pas la permission de s'ingérer dans les affaires familiales d'Haize. Affaires familiales dont les membres étaient Haize lui-même et sa mère. Ça facilitait bien des choses.

- Quand a Christopher, avant de le blâmé pouvez vous être sur que vous même n'avez pas laissé quelques enfants derrière vous, sauf que peut être les femmes n'ont pas eu le cran de votre mère et n'ont pas envoyé de lettre ??
- Nan, mais de quel droit... dit-il en se relevant, mais sa mère s'interpose et il retourne s'assoir, visiblement contrarié.
- Sachez que je n’excuse en rien le comportement de Christopher, je méprise au contraire ce genre d’acte, oh, une puriste ! Dramatique... y'avait vraiment de son sang dans ses veines ? Étonnant... mais je ne suis pas ici pour parlé de ce qui c'est passé il y'a prés de 30 ans, je suis ici pour parlé du présent, pour parlé d'une femme qui après avoir perdue son père et vu sa mère sombré dans la folie c'est découvert un frère dont elle a ignoré l'existence toute sa vie.

Et en plus, elle vient le narguer en franchissant les limites très larges de l'espace vital d'Haize. Haize avait un espace vital très large, surtout quand il était contrarié, mais il ne refusait jamais une présence féminine à l'intérieur.

- Vous ne pouvez pas jugé Ambre par rapport aux préjugés que vous avez de la noblesse...
- Je juge qui je veux, réplique-t-il, boudeur.
- regardez moi qui dirai que je suis petite fille de duc et cousine de duchesse. Ambre ne veut en rien vous montré ce que vous n'avez pas eu, elle veut vous montré tout ce que vous pourriez avoir en ayant une sœur ... Elle a tant perdu, tant enduré ces derniers temps ... Je sais qu'elle n'est qu'une inconnue pour vous mais pour moi, elle est comme une sœur et je ne repartirai pas d'ici avant d'avoir obtenue de vous ce qu'elle attend de moi ... Je lui ai promis de faire mon possible pour vous ramenez.

Haize la dévisage, tente de garder son air contrarié, mais la cousine savait y faire. Haize ne signifiait pas vent pour rien. Un rien balayait sa mauvaise humeur, un rien balayait sa bonne humeur. Il était aussi changeant que les vents.

- Et si vous avez peur qu'Ambre ne vous accueille avec un duel rassurez vous ça ne sera pas le cas, Ambre est bien plus douce que moi ... C'est moi qui me chargerai de vous si vous faites un faut pas.

Haize la dévisage un moment, perplexe, tandis qu'elle s'éloigne pour aller s'appuyer contre le mur. Cette Ange avait un quelque chose d'excitant, sans doute parce que physiquement, elle ne l'était pas du tout. Mais Haize avait vu assez de femelle pour savoir reconnaître les types et ce type là, sans vêtement, était des plus agréable. Fille de duc, elle devait être le genre de fille qui aurait du naître mâle et que papa a entraîné comme tel. Le genre de gamine effarouchée pour garder son standing.

Haize rigole. Il n'est manifestement plus de mauvaise humeur.

- Vous allez vous chargez de moi ? Proposition intéressante, mon Ange. Provocation manifeste, il assume.

Cette fois, il se lève, pour de bon et sa mère ne fait rien pour le retenir. La mère et le fils se regardent un moment, puis Ingrid hausse un sourcil, tandis que Haize esquisse un sourire de requin. Les deux tournent la tête et fixent Ange. Un peu plus, y'aurait de quoi être inquiet.

- Franchement, j'ai pas du tout envie d'aller parader chez les ducs, question d'annoncer " Hello, le fils bâtard, c'est moi ! " Et puis, vous avez raison, j'ai des tas de préjugés contre la duchesserie et tout ce qui touche de près ou de loin à la monarchie. Selon moi ils sont tous maso, ennuyant et ridicule, bien qu'il existe quelques exceptions, dit-il en détaillant Ange de la tête aux pieds et en effectuant aussi le sens inverse. Il faudra donc s'excuser auprès de ma jeune demie-soeur, mais je ne comprend pas sont besoin masochiste de faire ma connaissance si c'est pour que je reparte quelques jours plus tard. C'était pas faux. comme si l'amiral de la MM allait pouvoir rester longtemps à terre. Néamoins, mon Ange, je vais vous épargner un échec total et un voyage pénible en vous ramenant à Ydrill. Et comble de générosité, j'irai moi-même expliquer à votre chère Ambre de quoi il retourne.

Sourire suintant de provocation, le capitaine du Fossoyeur promettait, sans rien dire, un joyeux bordel.

Décidément ce pirate avait le don de l'irrité et dire qu'en théorie il se devait d'être son cousin, tout en lui lui donnait l'envie de déguainé son poignard a commencé par les regards qu'il ne cessait de lui lancé.

Vous allez vous chargez de moi ? Proposition intéressante, mon Ange

Tu respires ... Tu le tus ... Non il est le frère d’Ambre, tu gardes ton calme tu respire. Allé juste un petit coup de dague… Faire de lui un eunuque. Non je me calme je respire, il ne doit être qu'un pauvre impuissant frustré qui n'a pas vu de femmes depuis une éternité sinon jamais il me regarderait ainsi.. Un peu de compassion.

Dure de restés calme quand l'homme et la femme la regardé tout deux intensément mais Ange avait bien plus de maitrise que certains ne le pensait la preuve en était faite, elle n'avait sortie aucunes armes… Pas encore du moin.

Franchement, je n’ai pas du tout envie d'aller parader chez les ducs, question d'annoncer " Hello, le fils bâtard, c'est moi ! " Et puis, vous avez raison, j'ai des tas de préjugés contre la duchesserie et tout ce qui touche de près ou de loin à la monarchie. Selon moi ils sont tous maso, ennuyant et ridicule, bien qu'il existe quelques exceptions, Il faudra donc s'excuser auprès de ma jeune demie-soeur, mais je ne comprends pas sont besoin masochiste de faire ma connaissance si c'est pour que je reparte quelques jours plus tard. Néanmoins, mon Ange, je vais vous épargner un échec total et un voyage pénible en vous ramenant à Ydril . Et comble de générosité, j'irai moi-même expliquer à votre chère Ambre de quoi il retourne.

Ok en plus de ces divers moqueries envers Ambre, il y'avait un mon Ange de trop, les mains sur les hanches elle s'approcha du pirate, planta son regard furibond dans le sien et pria le ciel pour ne pas sortir son poignard.

Je crois ne pas m'être bien faite comprendre, pas de mon Ange entrent nous, sans quoi je me ferai un plaisir de réduire votre virilité.

Elle jeta un coup d'œil audacieux mais rapide vers le bas de l'anatomie de l’homme.

Quoi qu'a vu d’œil, il n'y'a pas grand chose a réduire ... La politesse des nobles voudraient que je m’asbtiénne pareille remarque mais pas de chance pour vous, je suis tout sauf la parfaite petite noble et il en va de même pour ambre bien qu'elle assume mieux ses fonctions que moi les miennes ...

Ange s'éloigne de quelques pas sans pour autant le lâché du regard, ses yeux lancent des éclairs, la main sur sa taille se rapproche de sa dague mais elle tient bon.

Et quel que soit le but de votre venue en la demeure des Soltariel sachez que rien n'est un échec pour moi, c'est la une complète réussite, je dois vous menés la bas et rien d’autres. Hors ce sera choses faites.

Un sourire lumineux s'étire sur ses lèvres.

Mais un conseil pendant ces jours en mer, ne faites jamais l'erreur d'oublié que je suis votre cousine et que je ne suis pas femme que l'ont courtise, sinon croyez bien que je vous le ferai regretté ...

Elle se dirige vers la porte ne sortant pas.

Et ne sous estimez pas Ambre, elle n'est pas une petite bourgeoise ennuyeuse et ridicule, quelque soit la grandeur de son envie de vous connaitre si vous vous avisez de faire du grabuge en ces terres, elle n'hésitera pas a vous affrontés ... Je crois que votre image de la noblesse changera sous peu pirate Sépida … Oh pardon capitaine Sépida .

Une lueur de défis dans les yeux, un sourire sur les lèvres, elle s'adosse à la porte.

Alors quand lèvent t’ont l'encre ??

Haize n'était pas du genre à être facilement intimidé. Ambre a beau venir se planter devant lui, manifestement agressive, ça ne provoque qu"un sourire moqueur de la part du capitaine.

- Je crois ne pas m'être bien faite comprendre, pas de mon Ange entrent nous, sans quoi je me ferai un plaisir de réduire votre virilité. Comme si Haize pouvait en être troublé. Quoi qu'a vu d’œil, il n'y'a pas grand chose a réduire ... La politesse des nobles voudraient que je m’asbtiénne pareille remarque mais pas de chance pour vous, je suis tout sauf la parfaite petite noble et il en va de même pour ambre bien qu'elle assume mieux ses fonctions que moi les miennes ...
- D'autant plus intéressant, mon Ange.
- Et quel que soit le but de votre venue en la demeure des Soltariel sachez que rien n'est un échec pour moi, c'est la une complète réussite, je dois vous menés la bas et rien d’autres. Hors ce sera choses faites. Haize roule des yeux et jette un coup d'oeil à sa mère. Visiblement, cette gamine croyait à ses propres histoires. Elle devait lire des tas de romans, ou alors on lui avait raconté des fables fabuleuses. Mais un conseil pendant ces jours en mer, ne faites jamais l'erreur d'oublié que je suis votre cousine et que je ne suis pas femme que l'ont courtise, sinon croyez bien que je vous le ferai regretté...

Elle le narguait ouvertement, mais c'était pas ça qui allait troubler notre beau pirate. Il en avait vu d'autres et ces autres étaient beaucoup plus gros, plus dangereux et surtout agissaient plutôt que de piailler comme une tourterelle.

- Et ne sous estimez pas Ambre, elle n'est pas une petite bourgeoise ennuyeuse et ridicule, quelque soit la grandeur de son envie de vous connaitre si vous vous avisez de faire du grabuge en ces terres, elle n'hésitera pas a vous affrontés ... Je crois que votre image de la noblesse changera sous peu pirate Sépida … Oh pardon capitaine Sépida.

Il jette un autre regard à Ingrid. Elle croyait avoir gagné quelque chose ? Il ricane.

- Alors quand lèvent t’ont l'encre ??
- Le plus rapidement possible, mon ange. Vous vous trompez, nous sommes d'honnêtes marins. Je me demande bien qui a pu vous fourrer des idées de piraterie dans la tête. Sans doute une noblesse bien au chaud sur ses terres, frissonnants d'excitation quand on leur raconte une histoire en pleine mer, durant une tempête, avec un valeureux pirate au commandes d'un navire légendaire et une demoiselle en détresse. Il rigole. Ce sont des histoires, mademoiselle. Les voyages en mer sont long et pénibles, même à bord d'un tel bateau. Sourire rapace, il s'approche pour faire face à l'ange délicat. Avouez que vous avez sauté sur l'occasion de venir sur Meca, en quête de romantisme, d'aventures et de panorama que vous avez rarement vu. votre opinion sur les marins risque de changer sous pu, mon Ange, dit-il en la poussant et en sortant de sa cabine.

À l'extérieur, les marins terminent d'embarquer les tonneaux et d'accorder les manoeuvres. Tout le monde a sa place et tout le monde sait quoi faire et quand le faire. Les ordres ne sont en fait que de la ponctuation ou un état d'urgence. Haize ne crie pas. Il parle à voix haute, et étonnamment bien portante.

- D'accord, messieurs, on se prépare gentiment à appareiller !

Une acclamation de contentement s'élève des marins, visiblement tous ravi de quitter la terre. Ce sont des marins, des vrais.

- Quelques détails, tout d'abord. Changement d'itinéraire, on met le cap sur Ydrill ou n'importe quel anse disponible de préférence. Monsieur Stigg, je vais vous brieffer plus tard. Raison de ce changement de cap, la jolie jeune demoiselle ci-présente, lance-t-il en désignant Ange sans scrupules. Faites gaffe, c,est une jeune biche effarouchée. Donc, pour éviter les accidents, le premier qui la regarde avec trop d'insistance, j'le balance par-dessus bord, c,est compris ?
- Question ! Quel genre de regard insistant ? questionne un marin en détaillant Ange d'une oeillade perverse.

Haize renifle, avise le marin, puis s'avance vers lui, lui décoche une solide droite en pleine mâchoire et le balance tel que promis par-dessus bord. Il se redresse, tire sur sa chemise pour la remettre en place et se passe une main dans les cheveux.

- Des questions ?
- Non Cap'taine.
- Bien !

Juste derrière Ange, maman Ingrid lève le menton, fière, son attitude " ça c'est mon fils " est manifeste. À petit pas, elle se dirige vers la passerelle. Haize la rejoint aussitôt.

- Bon, allez le chercher, je crois qu'il a compris.

Et les autres aussi. Sauf un, semble-t-il, puisqu'un sifflement à faire rougir un docker se fait entendre, suivi d'une voix grinçante.

- Ça c'est de la cocotte !

Silence le temps que tout le monde se retourne vers la voix. Voix qui prend sa source dans un énorme perroquet bleu et jaune.

- T'as pas tort, mais tu pourrais au moins te présenter.
- Bouffe tes braies, marin d'eau douce !
- Mon Ange, je te présente Liko. Un adorable perroquet. Liko, voici Ange.
- Sirène en bocal ! Fesses de poulpe ! Rhum !
- Bouteille messieurs, l'oiseau a parlé !
- Approche que j'te becte un doigt !

C'est un défi. Souriant, Haize attrape au vol une bouteille de rhum lancé par un de ses hommes et le petit gobelet qui va avec. Il en verse une bonne lampée, puis retourne la bouteille à l'expéditeur. Il s'approche, avec une certaine prudence. L'oiseau claque du bec et gronde, tout en étendant ses ailes, l'air menaçant.

- Eh oh, tu le veux ton rhum ?
- Unijambiste !

Haize ricane et tend le verre à l'oiseau. Liko tend une patte et attrape le gobelet, juste avant qu'il fasse volte face, ratant de peu la main aussitôt retirée d'Haize. Haize se retourne et agite les doigts.

- Haize 32 - Liko 0 !

Une acclamation plus ou moins sincère accueille le score, mais acclamation franchement amusée. Le capitaine l'est aussi.

- Allez, barjaron pour tout le monde !
- HAIZE !

On ne fait pas attendre la voix maternelle. Haize se précipite et regarde sur le quai.

- T'oubliais le chat ! Andouille !
- Ah, oui, le chat, très important le chat. Minou. Allez, viens minou, minou, minou.

Un peu plus loin, on remonte le marin indélicat. Il se tient la mâchoire, mais à part ça et qu'il soit bien détrempé, il semble allez bien. Les autres le narguent et le bousculent amicalement. Chic, ils auront un barjaron ! La Marine Marchande version Haize dans toute sa splendeur.

Bien le pirate faisait du zèle, il se montrait arrogant probablement pour comblé son manque de virilité auprès des dames, après tout cela devait être dure a porté comme fardeau, Ange compatissait ou du moin elle s'efforçait de le faire.

Fort bien ce sera juste un peu plus musclé que prévu.

Le plus rapidement possible, mon ange. Vous vous trompez, nous sommes d'honnêtes marins. Je me demande bien qui a pu vous fourrer des idées de piraterie dans la tête. Sans doute une noblesse bien au chaud sur ses terres, frissonnants d'excitation quand on leur raconte une histoire en pleine mer, durant une tempête, avec un valeureux pirate au commandes d'un navire légendaire et une demoiselle en détresse. Ce sont des histoires, mademoiselle. Les voyages en mer sont longs et pénibles, même à bord d'un tel bateau. Avouez que vous avez sauté sur l'occasion de venir sur Mec, en quête de romantisme, d'aventures et de panorama que vous avez rarement vu. Votre opinion sur les marins risque de changer sous peu, mon Ange.

Nous partons, fort bien. Ça n’a que trop trainé.

Il sort, un long sourire s'étale sur les lèvres d’Ange, le pauvre bougre, il pensait dont vraiment cela, c'était si mal la connaitre, elle avait affronté bien pire qu'une petite bande de pirate qui se fessaient qui plus est appellé d'honnêtes marins, diable s'en était presque risible cet homme y croyait il vraiment. Peu importe en tout cas vu son manque de connaissances sur Ange, Mr le pirate de la marine marchande allait déguster, elle avait connue bien pire qu'une petite bande de pirate.

Elle sortie, il faisait un petit discours a ses hommes, discours auquel il ne manqua pas de l’introduire, diable Mr tentait de joué le gentleman en protégeant la pauvre jeune femme en détresse sauf que sur ce bateau des jeunes femmes en détresse, il n'y'en avait pas, elle ignora superbement le regard des hommes tout autant que celui du pirate qui passa par dessus bord, violence gratuiite et inutile , elle aurait fort bien pue se défendre toute seulle , mr veut l'imprétionné c'est raté .

Elle s'approcha d'Haize pour n'être entendu que de lui seul.

J'espère que cette règle s'applique aussi a vous sinon je ferai bien plus que vous passez par dessus le bord.

Elle se recule quand s'élève la voix du perroquet.

Oh géniale il manquait plus que ça même le volatile ressemble a son maitre.

Alcool, œillade perverse, des Mon ange a tout va, il allait être difficile de gardé ces armes attachés a sa ceinture, mais les sortirent trop vite ne serait pas a son avantage, qu'il la prenne pour une pauvre jeune noble écervelé, rira bien qui rira le dernier.

Ange ne peut retenir un rire franchement amusé quand Mr le capitaine se précipite au son de la voix de sa mère.

Diable capitaine vous avez raison, qu'elle fausse idée j'a des pirates, j'ai tant a apprendre, moi qui les croyais vil, sanguinaires et cupides ne marchant qu'au sang et a l'alcool mais en fait tout ce qui fais marché un pirate c'est le son de la voix de maman si ce n’est pas mignon… Oh chère capitaine Sépida vous bousculez tout ce que je croyai connaitre d'un pirate.

Quelques rires éclatérent non loin d'eux mais s'éteignirent rapidement .

Bon sang même dans des rêves d'adolescentes édulcoré d’amour, les capitaines pirates n'accourrez pas a la voix de maman, ça c'était le bonus de la journée, elle regarda le quai s'éloigné doucement et pas de même la mère d’haize, tout s'était enchainé, elle n'avait pas pue lui dire enrevoir, une bien curieuse femme, une bien curieuse rencontre et un bien tumultueux voyage qui s’annonçait.

Autour d'elle tous s’activait, elle regarda le capitaine sans relâchement ni douceur aucunes, juste avec le but d'être utile.

Si vous montriez ma cabine a moin que je ne dorme sur le pont pour moi c'est du pareil au même, ça m'importe peu, j'ai juste envie de me rendre util …

A ses pied, un doux animal vint ronronner, le chat, les yeux d'Ange s'illuminèrent comme ceux d'une gamine quand elle se baissa vers lui pour le caressé, l'animal loin de se sauvé ou de l'attaqué se roula de plaisir a ses pieds, elle se releva, le chat dans les bras lui gratouillant doucement les oreilles et le cou.

Oh c'est un beau chat ça ... oh oui qu'il est beau .

N’adressant pas même un regard a Haize , elle s'éloigna de quelques pas du capitaine le plantant la royalement sans un mot de plus et se dirigea vers l'une des balustrades du bateau, une main tenant toujours le chat et l’autre caressant doucement le bois du navire, elle inspira profondément et regarda la mer qui bientôt s'étendrait a perte de vu devant elle.

C'est un sacré voyage qui s'annonce ...

Elle posa son nez contre celui de l'animal et s'y frotta doucement.

Je suis bien contente que tu sois la petite boulle de poil ...

Un peu de compagnie autre qu'un capitaine bourru et une bande de pirate qui avancent au gout du rhum.

Son regard se fit lointain, elle pense aux papiers qui pèsent si lourd dans sa poche, a la réaction d’Ambre, au retour au manoir, au retour dans le monde réel , tout semblait si simple quand il n'y'avait devant vous que l'eau a perte de vue mais tout était si compliqué en son cœur.

- J'espère que cette règle s'applique aussi a vous sinon je ferai bien plus que vous passez par dessus le bord.
- Je n'ai que faire des nobles gamines.

La prestation de Liko est amusante. Le volatile est diablement en forme. La traversée allait être divertissante s'il n'attrapait pas une bronchite en chemin. Le chat monte à bord. Un chat à bord, c'était nécessaire pour éviter les rats. En espérant qu'il ne soit pas assez stupide pour passer par-dessus bord. Une bise s'envole vers sa mère, tandis qu'on relève l'ancre. Départ parfait, si la voix coulante de sarcasme de l'ange ne s'était pas fait entendre.

- Diable capitaine vous avez raison, qu'elle fausse idée j'a des pirates, j'ai tant a apprendre, moi qui les croyais vil, sanguinaires et cupides ne marchant qu'au sang et a l'alcool mais en fait tout ce qui fais marché un pirate c'est le son de la voix de maman si ce n’est pas mignon… Oh chère capitaine Sépida vous bousculez tout ce que je croyai connaitre d'un pirate.

Quelques rires s'élèvent et se taisent rapidement, mais Haize sourit. Décidément, elle lisait beaucoup trop de romans.

- Vous lisez trop de romans romantiques, mademoiselle mon Ange. Nous sommes des marins, pas des pirates.

Bah ouais, depuis quand la MM était pirate ? Non, ils étaient d'honnêtes marchands marins. Bon, honnête pouvait être biffé, mais tout de même le crime de piraterie était grave. On ne pouvait pas accuser n'importe qui de pirates, comme ça, sans preuves. À moins évidement de faire de ses rêves une réalité. On lui jette sa redingote, qu'il enfile, replie les manches et les boutonne avec soin. Avec une attention et une concentration non feinte, il attache les autres boutons. Le capitaine s'installe. La haute mer, la passion de Sepiida.

- Si vous montriez ma cabine a moin que je ne dorme sur le pont pour moi c'est du pareil au même, ça m'importe peu, j'ai juste envie de me rendre util …
- Oui, oui, bien sûr, du pareil au même avec des tas d'hommes autour ? Haize rigole. Tout va bien à la barre, monsieur Belair ?

Simple signe de la main du monsieur Belair en question, il observe le manège du chat... un matou soit-dit en passant et le rayonnement de l'Ange à la vue d'un matou qui se frotte. Haize secoue la tête et roule des yeux. Ça prenait bien une femme pour être si frigide en présence d'hommes mais se laisser lamentablement avoir par un chat.

- Oh c'est un beau chat ça ... oh oui qu'il est beau .

Haize ricane. Décidément, elle était amusante cette gamine angélique. La traversée allait être enrichissante. Une brebis galeuse, elle ? Nan, il n'y croyait pas. Indisciplinée, aspirant à mieux ou à autre chose, il n'en doutait pas, mais de là à se croire brebis galeuse... remarque, la noblesse n'avait jamais vu de brebis galeuse. Ils devaient confondre avec une brebis qui se roule dans la boue. Pas étonnant, c'était la noblesse. Haize se approche et regarde l'horizon, attentif.

- C'est un sacré voyage qui s'annonce ...

Il hoche la tête, tandis qu'elle caline le chat.

- Je suis bien contente que tu sois la petite boulle de poil ...
- Je vous présente M. Chat. C'est un matou. Faites gaffe, il a sans doute des puces. Tous les chats ont des puces sur Meca. M. Chat est exceptionnel, c'est un dératiseur hors paire et sans doute le père des 25 dernières générations de chatons de l'île. Vous vous êtes fait lamentablement avoir par ses techniques de drague. Si vous étiez chatte... Il ne termine pas sa phrase, le regard rivé sur l'horizon. Monsieur Prewett, ça vous dit quoi ? dit-il en pointant l'horizon. Le vieil homme plisse les yeux.
- Je dirais cap nord-est-est pour éviter les ennuis.
- Sage décision. Monsieur Prewett. Monsieur Belair, cap Nord-est-est !
- Mais on va rater la tempête !
- C'est le but, Monsieur Belair.

- La demoiselle a le mal de mer ?

Haize jette un coup d'oeil à Ange, esquisse un sourire, puis retourne à Belair.

- Pas que je sache.
- Ok, ok, cap nord-est-est, gna gna gna gna...
- Il adore les tempêtes, dit-il à Ange en guise d'explication.

Derrière le Fossoyeur, l'aileron familier des dents de la mer.

Aux yeux d'Ange l’homme ne resterait rien de moin qu'un pirate, elle avait été patiente, tellement patiente qu'elle s'en effrayait elle même, Ambre ne pourrait pas dire qu'elle ne n’avait pas fait d’efforts.

Une noble gamine… Non mais pour qui il se prend.

N'importe quel homme intelligent aurait vu au premier coup d'œil qu'elle n'avait rien d'une quelquonque noble et en ce qui concernait la gamine, elle en avait sans doute bien vu plus que lui n'en verrait jamais. Mais visiblement l'homme ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Néanmoin une chose était réglé qu'il jout a l'appellé mon Ange tant qu'il le voulait tant qu'il s'en tenait la elle serait gardé son poignard a sa place.

Pour le moment en l'occurrence le gamin c'était lui. Mr j'accoure dés que maman appelle quand elle raconterait sa a ambre ...

Et puis cette histoire de romans romantiques non mais franchement pour qui se prenait l'homme même adolescente elle n'affectionnait pas ce genre de lecture alors a son âge diable non, cet homme n'était ni plus ni moin qu'un goujat.

Sachez que les tempêtes ne m'effraie pas et que je n'ai guère la mal de mer alors si vos matelots sont en manque de sensation fortes ne changeait en rien vos habitudes pour moi ....

Elle caresse doucement Mr chat qui partageait sans nul doute sa réputation avec son maitre avant de le déposé a terre.

Des puces dites-vous. Qu'elle importance c'est un male et comme tout male il ramène pendu a lui tout et n'importe quoi !!!!

Elle ignora volontairement le réste des propos tenus par Haize sur ce Mr chat , son regard se perdit un instant sur le spectacle qui s'offrait a elle , une légère brise effleura une mèche rebelle échappée de son chignon qu'elle ramena distraitement derrière son oreille en se retournant , admirant un moment le bateau , elle se demanda si elle allait dire ce qu'elle pensé , la vengeance et le peu d'estime qu'elle avait pour l'homme lui dicté de se taire mais franchise et sincérité étaient ses maitres mots , elle lâcha donc les mots qui a son grand regret allés probablement flatté Mr le capitaine.

Votre bateau est superbe ... De quoi être fier.

Elle pose à nouveau son regard sur la mer.

Revenons en a l'endroit ou je vais dormir, je vous assure que peu m'importe que ce soit dans une cabine ou sur le pont, vos préjugés a mon égard ne sont pas justifiés, j'ai dormi dans des endroits pires que cela et j'ai fait le voyage allé sur un vieux cargo pleins de marins puant l’alcool, tant que vos hommes gardent leurs distances il ne me gène en rien de dormir dans la même pièce qu’eux.

Mon poignard, mon silex et mon épée savent très bien me protégé si besoin est.

Maintenant bien que vous me croyez visiblement oisive et cela m'est bien égale, je souhaiterai me rendre utile, ne sous estimez pas mes capacités, j'ai déjà restauré a moi seul un vieux dispensaire, cuisinés pour tout un régiment, je manie aussi bien l'épée que l'aiguille alors il y'a forcément quelque chose que je puisse faire ici ...

Il était hors de question qu'Ange passe tout le voyage, le regard fasse a la mer, plongé dans des pensées peu agréables avec pour seule distraction la lecture des maudits documents qui se terraient dans sa poche. C'était éxlu, totalement éxlu et puis elle comptait bien montrer à ce pirate de pacotille qu'elle n'était rien de ce qu'il prétendait.

Et chose essentielle plus je serai occupée moin j'aurai de temp pour avoir envie de le tué.

- Sachez que les tempêtes ne m'effraie pas et que je n'ai guère la mal de mer alors si vos matelots sont en manque de sensation fortes ne changeait en rien vos habitudes pour moi....

Haize jette un coup d'oeil à Ange, moqueur, puis à Prewett, avant de revenir sur Ange.

- Ya que ce cinglé de Belair qui aime chevaucher les vagues. Très peu pour moi, merci.
- L'tempêtes su'mer son'très pas pareil qu'celles su'terre, tsé m'amzel, répond Belair, sur un ton poli, cherchant à être aimable.

Haize adresse un signe à Belair de ne pas insister. Partir sur une discussion sur les différentes tempêtes allait être une sacrée perte de temps avec une gamine si bornée.

Le chat ne fait pas fureur bien longtemps. Normal avec ses préjugés et son orgueil mal placé. Il rigolerait presque si c'était pas si triste. Pauvre bête. Se faire jeter ainsi. Gnihihihi. Cette Ange n'intimidait pas du tout le capitaine. En mer, Haize était d'un calme olympien. Dans son élément, il était parfaitement à l'aise. Il s'appuie contre le garde-corps et fixe l'horizon, détendu. C'était terrible pour une jeune femme d'avoir autant de préjugés. C'était un gros problème avec les nobles. Haize, lui, n'avait de préjugés que contre les nobles. Les autres vivaient. C'était triste quand même. Et pas pour le chat, cette fois. Haize Sepiida avait un idéal et c'était loin d'être noble. Cette Ange n'intimidait pas du tout le capitaine. En mer, Haize était d'un calme olympien. Dans son élément, il était parfaitement à l'aise.

- Votre bateau est superbe ... De quoi être fier.
- Merci. Mais l'équipage fait presque tout le boulot. J'ai un bon équipage.

Il était beaucoup plus fier de l'équipage que du bateau en tant que tel, bien que le bateau soit extra-ordinaire en soi. Il avait beau être légendaire, ce bateau n'en était pas moins un bout de bois, fichtrement assemblé, mais quand même un bout de bois avec des cordes et des voiles. L'équipage, ça... ça c'était humain ! Un sourire en coin pas mal fier de l'équipage dont il venait d'hériter, il est coupé dans ses réflexions par la suite du fil des pensées de l'Ange.

- Revenons en a l'endroit ou je vais dormir, je vous assure que peu m'importe que ce soit dans une cabine ou sur le pont, vos préjugés a mon égard ne sont pas justifiés, j'ai dormi dans des endroits pires que cela et j'ai fait le voyage allé sur un vieux cargo pleins de marins puant l’alcool, tant que vos hommes gardent leurs distances il ne me gène en rien de dormir dans la même pièce qu’eux.

Il n'allait certes pas lui faire se plaisir de pouvoir se plaindre et de lui casser les oreilles, à défaut des couilles. Appuyé contre le garde-corps, il regard Ange d'un regard d'azur et amusé.

- Ça ne vous dérange peut-être pas, mais mes hommes, c'est certain que ça va les déranger. Et j'ai pas vraiment envie de les balancer par-dessus bords les uns après les autres, c'est essoufflant, voyez-vous, dit-il avec un sourire tout ce qu'il y a de plus mielleux. Et puis, vous n'êtes pas sur un cargo, ici. Y a un minimum de confort. Je vous cède ma cabine personnelle. J'aurais des scrupules à vous faire dormir sous le pont. Avec des tas d'hommes, ce serait terrible, ils seraient incapable de fermer l'oeil et quand ils ne ferment pas l'oeil, ils deviennent grincheux, marabout et sont insupportable. Et des marins de mauvaise humeur, ça se mutine et je tiens pas vraiment à ce que ceux-là en particulier se mutine. C'est un point de vue de capitaine.

Sourire complaisant, Haize table sur l'ironie et un brin d'humour. Haize rustre ? Non.

- Maintenant bien que vous me croyez visiblement oisive et cela m'est bien égale, je souhaiterai me rendre utile, ne sous estimez pas mes capacités, j'ai déjà restauré a moi seul un vieux dispensaire, cuisinés pour tout un régiment, je manie aussi bien l'épée que l'aiguille alors il y'a forcément quelque chose que je puisse faire ici...

Félin, il se retourne dos à la mer, mais reste appuyé contre le garde-corps. Regard de matou, un peu ébouriffé par la brise, il lui sourit.

- À part profiter du voyage, je vois pas vraiment ce que vous pourriez faire pour l'instant. On vient de partir, la routine, mes hommes le connaissent et on manque de rien. Quand j'aurai besoin de vous, j'vous ferai signe. En attendant, assurez-vous de ne pas gêner mes hommes. Profitez du paysage, mon Ange, il sera exceptionnel au crépuscule. Et oh, dit-il en se retournant. Évitez de tomber à l'eau, Walter est déjà sur nos traces, dit-il en pointant du pouce l'aileron dans le sillage du Fossoyeur. Je serais bien contrarié de devoir allé vous chercher. Walter est une sale bête, voyez-vous ?

C'était un terme plutôt faible pour désigner un aileron de cette taille.

Ange ne manque pas de remarqué le sourire moqueur d'Haize et la façon dont il arrêta nette sa conversation avec le matelot, voila que maintenant il la prenait pour une écervelé, si ce n'était pas déjà le cas, la coupe serait bientôt pleine et une fois fait la colère d'Ange risquait bien d'explosé malgré les efforts qu'elle faisait pour ce pirate a deux sous.

Merci. Mais l'équipage fait presque tout le boulot. J'ai un bon équipage.

Au moin le rustre savait reconnaitre du mérite et des qualités a son équipage, probablement parce qu'ils étaient des hommes, et elle qu'était elle sénçé être, une potiche, bon sang sa mère avait beau avoir l'air d'être une femme remarquable elle avait plus que raté son éducation en matière de femmes et de préjugés.

Ça ne vous dérange peut-être pas, mais mes hommes, c'est certain que ça va les déranger. Et je n’ai pas vraiment envie de les balancer par-dessus bords les uns après les autres, c'est essoufflant, voyez-vous, Et puis, vous n'êtes pas sur un cargo, ici. Y a un minimum de confort. Je vous cède ma cabine personnelle. J'aurais des scrupules à vous faire dormir sous le pont. Avec des tas d'hommes, ce serait terrible, ils seraient incapable de fermer l'œil et quand ils ne ferment pas l'œil, ils deviennent grincheux, marabout et sont insupportable. Et des marins de mauvaise humeur, ça se mutine et je ne tiens pas vraiment à ce que ceux-là en particulier se mutine. C'est un point de vue de capitaine.

Bon sang je ne sais pas ce qui me retient de lui faire bouffer son sourire mielleux.

Cet homme en plus d'être un parfait crétin semblait aveugle. Ange n'avait pas l'intention ni meme les moyens de distraire ses hommes au point de les privés de sommeil, il n'y'avait la qu'un moyen de plus de la rabaissé, de l'humilié ... ça n’était pas elle le problème, c'était lui, lui et sa façon innée d'être un goujat.

À part profiter du voyage, je ne vois pas vraiment ce que vous pourriez faire pour l'instant. On vient de partir, la routine, mes hommes le connaissent et on ne manque de rien. Quand j'aurai besoin de vous, j'vous ferai signe. En attendant, assurez-vous de ne pas gêner mes hommes. Profitez du paysage, mon Ange, il sera exceptionnel au crépuscule. Et oh, Évitez de tomber à l'eau, Walter est déjà sur nos traces, Je serais bien contrarié de devoir allé vous chercher. Walter est une sale bête, voyez-vous ?

S'en est trop ,son sang ne fait qu'un tour,ces derniers jours furent difficil , ce capitaine est la goutte qui fait débordé le vase , elle est au bord de la crise de nerf mais sa dague restera en place, elle tiendra bon , elle le regarde, son regard est furibond, implacable, elle s'approche de lui pose le doigt sur son torse.

Rassurez vous je ne vous ferai pas le plaisir de tombé a l'eau et de me faire bouffé par ce requin , hors de question que je vous laisse le champ libre ou que vous jouiez les martyres de plus avec la chance que j'ai vous seriez probablement blessé et je serai contrainte de vous soigné , oh oui car Mr le capitaine , la pauvre noble gamine est guérisseuse a diantra dans l'un des quartiers les plus mal famé , c'est la sa première maison en 4 ans car avant cela elle vivait sur les routes a soigné toutes sortes de gens et vivant la ou elle pouvait ... Alors oui que sais cette pauvre fille a qui la vie a tout donné , c'est vrai jamais elle n'a due se servir de ses mains pour arrêté l'hémorragie d'un petit garçon ayant subit une attaque de drow , jamais elle n'a vue sa maison de fortune brulé la laissant a la rue et jamais oh grand jamais elle n'a due subir les avances d'hommes a l'haleine pestilentielles au coin d'une ruelle sombre ... Et il serait impossible de croire que même pas majeur elle est fuis tout ce a quoi elle tenait pour évité un mariage avec un homme de trois fois son âge ...

Ses yeux toujours dans les sien, elle la pousse de plus en plus contre la balustrade du doigt qu'elle a posé sur sa poitrine.

Les mon ange passent encore mais cessé de parlé de moi comme si vous me connaissiez, je ne suis rien pour vous, vous n'êtes rien pour moi et ça restera ainsi, je ne vous demande rien et surtout pas votre cabine , en contre partie cessez de jugé se dont vous ne savez rien, même ma patience a ses limites ... Oh votre grand mère va vous adoré , vous êtes arrogants , jugé les gens d’un simple regard , un noble dans toute sa splendeur … Et vous n’avez même pas l’excuse de l’argent .

Il est contre la balustrade, elle s'éloigne de quelques pas, jette un regard colérique a touts les matelots qui la regardent, ils détalent bien vite sans demandés leurs restes.

Gardez votre cabine, je trouverai bien un endroit sur ce maudit rafiot ou m'installé sans gêné personne de toute façon je ne dors que trop peu pour avoir besoin d'un endroit ou dormir.

Elle se saisit du chat qui dort non loin de la, se détourne et s'éloigne aussi loin que le permet ce maudit rafiot, elle s'assoit a l'autre extrémité du bateau la tète contre la balustrade, une main dans les cheveux, l'autre sur le chat.

L'un de nous ne survivra pas a ce voyage ... Ambre tout cela était une bien mauvaise idée, aujourd'hui c'était les mots demain ce sera mes armes.

Elle essuie rapidement une larme sur sa joue, résultat de tant de choses, un long voyages
, des découvertes bouleversantes, le comportement de ce pirate, ces quatres dernières années, elle est juste lasse de tout cela.

Elle pose sa tete contre le doux ventre du chat et ferme ses yeux juste pour un instant.

Visiblement, l'humour d'Haize n'est pas tombé dans la bonne oreille. Une biche effarouchée, parfaitement ! Elle se redresse d'un bond et l'affronte. Surpris, Haize ne la provoque pas davantage.

- Rassurez vous je ne vous ferai pas le plaisir de tombé a l'eau et de me faire bouffé par ce requin...
- Non, je...
- hors de question que je vous laisse le champ libre ou que vous jouiez les martyres de plus avec la chance que j'ai vous seriez probablement blessé et je serai contrainte de vous soigné
- Pas du tout, c'es...
- oh oui car Mr le capitaine , la pauvre noble gamine est guérisseuse a diantra dans l'un des quartiers les plus mal famé
- Euh...
- c'est la sa première maison en 4 ans car avant cela elle vivait sur les routes a soigné toutes sortes de gens et vivant la ou elle pouvait...
- Très honorable...
- Alors oui que sais cette pauvre fille a qui la vie a tout donné , c'est vrai jamais elle n'a due se servir de ses mains pour arrêté l'hémorragie d'un petit garçon ayant subit une attaque de drow, jamais elle n'a vue sa maison de fortune brulé la laissant a la rue et jamais oh grand jamais elle n'a due subir les avances d'hommes a l'haleine pestilentielles au coin d'une ruelle sombre ... Et il serait impossible de croire que même pas majeur elle est fuis tout ce a quoi elle tenait pour évité un mariage avec un homme de trois fois son âge... Haize abandonne toute tentative de répliquer quoique ce soit. Les mon ange passent encore mais cessé de parlé de moi comme si vous me connaissiez, je ne suis rien pour vous, vous n'êtes rien pour moi et ça restera ainsi, je ne vous demande rien et surtout pas votre cabine , en contre partie cessez de jugé se dont vous ne savez rien, même ma patience a ses limites ... Oh votre grand mère va vous adoré , vous êtes arrogants , jugé les gens d’un simple regard , un noble dans toute sa splendeur … Et vous n’avez même pas l’excuse de l’argent .

Oh non, pitié, pas les comparaisons minables. Comme si l'hypothétique grand-mère pouvait trouver un quelconque plaisir à se trouver dans le même univers que lui. Haize roule des yeux.

- Gardez votre cabine, je trouverai bien un endroit sur ce maudit rafiot ou m'installé sans gêné personne de toute façon je ne dors que trop peu pour avoir besoin d'un endroit ou dormir.

Elle ramasse le chat qui proteste, mais même un matou de la trempe de Monsieur Chat sait qu'il ne faut pas contrarier une chatte furieuse. Les oreilles basses, ils se laisse trimballer. Une chance que les autres chats ne sont pas là pour assister à ce spectacle.

- P'tain, comm't'té fait r'baller, Sep !
- Ça m'en a tout l'air. Elle vient de me déballer son C.V. ou quoi ?
- Wep !
- Elle est furieuse.
- Yep !
- J'ai poussé trop loin, tu crois ?
- 'Cun dout' !

Y a un bref silence. Haize n'a pas lâché Ange des yeux, le regard rond, l'air d'être parfaitement stupéfait de s'être fait rabattre le caquet. Mais c'est qu'une impression.

- Arf, t'as vu ses yeux pendant qu'elle me déballait tout ça ?
- Yap ! ... han ?
- C'était magnifique ! déclare le capitaine, le regard brillant. Quelle intensité !
- D'quoi t'parles ?

Haize ne répond pas tout de suite et il n'a pas quitté Ange du regard. Lentement, il tapote l'épaule de Prewett.

- Rien, rien... dit-il, lentement et en amorçant une avancée.
- Moi, à 't'place, j'ttendrais qu'à-s'calme.
- Même pas peur.

Et il amorce une avancée directe vers la demoiselle. La rejoint en quelques enjambées à peine et se met à sa hauteur. En fait, il se laisse littéralement tomber dans un amas de cordages juste à côté. Des cordages au repos, c'est à ça que ça sert.

- Je suis désolé.


Et en plus, il a l'air parfaitement sincère.

Assise sur le sol, la tète sur Mr chat, la douce brise marine caressant les quelques cheveux s'échappant de son chignon, Ange se demande comment elle a pue en arrivé la, ok la tentation de rabaissé Mr le capitaine avait été très forte depuis le premier regard qu'ils avaient échangés mais elle n'avait jamais imaginé que ça se ferait ainsi , a coup de dague ou de poing oui mais pas par les mots, Ange était tout sauf du genre a déballé sa vie ainsi , aussi insupportable soit ce pirate.

La vérité c'est que ce petit éclat n'avait rien avoir avec l'homme ce n'était pas le premier a la jugé même si sa vision a lui avait quelque chose d'un peu comique au vu de ce qu'elle était , non toute la colère et la fougue de cette crise revenait aux maudits papiers qui reposaient dans sa poche , les dits papiers étant des lettres .

Pourquoi a t'il fallu que je les trouve... Pire que je les lise.

Malgré ce qu'elle c’est interdis depuis leurs découvertes, cette fois elle ne peut fait autrement que d'y pensé, les dites lettres sont une correspondance de son grand père Dawson et de la grand-mère Soltariel , des lettres datant pour la première de 2 jours après sa naissance ...

Un bruit prés d’elle, elle lève la tète, il est la assis prés d’elle, affalé serait plus juste, Mr chat se débat entre ses mains elle finit par le relâché et il fuis sans demandé son reste.

Traitre .. . Lâcheur ... Un male dans toute sa splendeur… J'ai de nouveau la forme.

Je suis désolé.

Oh non ça ,ce n'était pas bon, pas bon du tout, et voila qu’il avait l’air sincére en plus de ça ,hors de question qu'il devienne soudainement un gentil pirate juste parce qu'elle avait l'erreur de se laissé emporté par des choses qui n'avaient rien à voir avec lui, elle allait remettre bon ordre dans tout ça.

Si vous voulez vraiment vous excusez, le meilleur moyen c'est de ne pas le faire. Il n'y'a vraiment pas a faire une histoire de tout cela ... J'ai eu une semaine difficile.

Des années difficiles ...

En vérité tout ça n'a rien à voir avec votre vision de moi, je me moque bien de ce que vous pensez de ma personne, c'est même plutôt risible la façon dont vous me voyez car les rares fois ou je vais au manoir, les connaissances nobles de Ambre m'ignorent superbement au mieux ou me prennent au pire pour une des domestiques.

Elle pose une main sur la manche du capitaine, une main qu'elle retire bien vite comme gênée mais son regard n'exprime rien de cela, il reste insondable, inébranlable, au lieu de la douce couleur bleu clair qui l'illumine habituellement il a la sombreur du bleu de l’océan.

Faites moi une fleur capitaine, continuez de me prendre pour une noble gamine et de mon coté je continuerai de m'efforçais de ne pas vous tués a chacun de vos regards.

Elle se lève fais quelques pas puis se retourne vers lui , l'ombre d'un sourire sur les lèvres.

La nuit va tomber et si je ne m’abuse on m'a promis un spectacle magnifique au crépuscule.

Elle attend espérant que tout est réglé, qu'il oubliera cette faiblesse qu'il a cru voir, elle est a nouveau celle qu'elle fut toujours forte et inébranlable et voila l'image qu'elle veut qu'il est d’elle, elle veut qu'il oublis jusqu'au moindre mot de cette altercation du moin jusqu'a la prochaine.

Il sut tout de suite qu'elle n'était jamais satisfaite de rien. On était chiant, elle n'aimait pas, on était aimable, elle n'aimait pas. Jamais contente, une vraie fille, quoi.

- Si vous voulez vraiment vous excusez, le meilleur moyen c'est de ne pas le faire. Il n'y'a vraiment pas a faire une histoire de tout cela ... J'ai eu une semaine difficile.

Il hoche la tête. Pas une raison pour être détestable. Il comprend ça. Ça arrive à tout le monde des semaines minable. Plus souvent chez les femmes, c'était une question de mois, la plupart du temps.

- En vérité tout ça n'a rien à voir avec votre vision de moi, je me moque bien de ce que vous pensez de ma personne, c'est même plutôt risible la façon dont vous me voyez car les rares fois ou je vais au manoir, les connaissances nobles de Ambre m'ignorent superbement au mieux ou me prennent au pire pour une des domestiques.

Y'avait deux explications possible. Soit il se trompait, soit ils se trompaient. Et bon, sans doute que les deux visions de l'Ange n'était pas fausses. Elle était trop noble pour la marine, pas assez pour la noblesse. C'est d'ailleurs ce qui avait conduit la plupart des marins à la marine justement. Ils ne se considéraient de nul part ailleurs, parfois à travers le regard des autres, la plupart du temps selon leur propre regard.

- Faites moi une fleur capitaine, continuez de me prendre pour une noble gamine et de mon coté je continuerai de m'efforçais de ne pas vous tués a chacun de vos regards.

C'était une proposition tout à fait inacceptable. Haize n'aimait pas savoir qu'on avait envie de le tuer. C'était le genre de truc qui l'agaçait. Haize n'aimait pas que les gens souhaitent sa mort. C'était compréhensible, non ? Il esquisse tout de même un sourire en coin. il allait maintenant s'acharner à être très aimable. Gnihihihi.

- La nuit va tomber et si je ne m’abuse on m'a promis un spectacle magnifique au crépuscule. Haize jette un coup d'oeil vers le ciel.
- En effet, ça se rapproche. Belair ! Met le cap plein Ouest !
- Mais c'est pas le bon sens !
- J'ai un couché de soleil à offrir à la demoiselle !
- Bon, allez pour l'ouest... ce sera déjà moins pire que les récifs de la dernière fois !

L'immense Fossoyeur amorce un virage serré, tandis que les voiles se gonflent, mais les marins voiliers les affalent aussitôt. Le but n'est pas d'avancer, c'est de rester sur place.

Gentleman, Haize désigne l'avant du bateau.

- Je sais qu'un couché de soleil, c'est plutôt commun sur le bord de la mer, comme à Ydrill, mais en pleine mer, ça prend une toute autre dimension. Y parait que c'est à cause de l'eau, voyez-vous. Ça se reflète sur l'eau, qui crée un reflet sur l'air qui le rejette dans l'eau. Quand on est trop proche de la terre ferme, ça se reflète aussi sur la terre et le sable autour et ça en gâche une partie.

Un ornithologue passionné, ou un fervent admirateur des jolies plantes n'aurait pas fait un éloge plus convaincu que le Capitaine Haize Sepiida pour un couché de soleil. Le ciel commence à rougir, prend une teinte orangée, la reflétant sur toutes les surfaces. Et il attend. Oui, parce qu'il fallait attendre que le soleil descende et quand on a hâte qu'un événement se produise, c'est chose connu que le temps avance avec la cadence d,une tortue sur les valium. Il tapote nerveusement sur le garde-corps. Et si le soleil décidait de ne pas se coucher ce soir ? Pourquoi le soleil ne se coucherait pas, hein ? Juste pour faire suer Haize, ce serait pas la première fois. Bon, pas la première fois que le soleil ne se couche pas, mais que ce qui se passe s'avère être moins impressionnant que ce qui en est habituellement. Et dans ce cas précis, mieux valait que ça en vaille la peine... sinon, elle allait bien trouve de quoi se plaindre... tsssss...

Ange avait remarqué comme une sorte d'agacement passé furtivement sur le visage du capitaine, et puis quoi maintenant ?? Que pouvait-il encore bien lui reproché ?? L'envie de le tué, quoi de plus naturel si cela ne lui convenait pas, il avait cas avoir un autre comportement.

Mais un autre comportement chez lui que celui du parfait pirate arrogant semblerait sans doute très faut, la situation était explosive, compliqué, le voyage allait être long.

4 a 5 jours de mer ... Ont va se rendre dingues mutuellement a ce rythme la.

Elle écouta distraitement la conversation du capitaine et du dénommé blair ne retenant que sa dernière phrase. Des récifs pourquoi diable un marin voguerait il vers des récifs ... Y'avait il eu une femme derrière tout cela. Cela ne la regardait pas et elle s'en moquait bien.

Elle le suit jusqu'a l'avant du bateau ,pose ses coudes sur la balustrade et attend un petit sourire sur les lèvres écoutant les parole du capitaine.

Je sais qu'un couché de soleil, c'est plutôt commun sur le bord de la mer, comme àYdrill, mais en pleine mer, ça prend une toute autre dimension. Y parait que c'est à cause de l'eau, voyez-vous. Ça se reflète sur l'eau, qui crée un reflet sur l'air qui le rejette dans l'eau. Quand on est trop proche de la terre ferme, ça se reflète aussi sur la terre et le sable autour et ça en gâche une partie.

Ange ne dis rien, elle le laisse parlé, il semble si passionné, mais croit il qu'elle n'est jamais vu pareil coucher de soleil, comment a t'elle fait l'allé pardis ?? En bateau bien sur, pourtant le capitaine semble si en hâte de ce coucher de soleil qu'elle ne dit rien jusqu'au moment ou enfin le soleil va prendre son lit dans l'eau bleu miroitante, un spectacle éblouissant pour le novice comme l’habitué.

On ne s'en lasse pas .... L'homme a chaque soir a porté de son regard l'un des plus beaux trésors qui soit mais il lui est si familier qu'il ne s'en rend plus compte ..

Le soleil disparait doucement, la nuit les enveloppent, une brise un peu plus fraiche vient caresser leurs visages, le calme de la nuit est la , les enveloppant de son silence, un calme peut être un peu trop enveloppant justement qui rend le silence quelques peu gênant comme il est en est toujours le cas pour deux inconnues qui partagent un moment une certaine proximité.

Dans ce silence que seul vient troubler le bruit des vagues sur la coque, cela et quelques bruits de matelots Ange ne peut s'empêchés de pensé aux lettres qu'il y'a dans sa poche ... Lettre qui font qu'elle n'est plus rien pour la famille Soltariel , plus rien pour l'homme prés d'elle ... Et pour Ambre, elle n'aurait plus a supporté la honte qu'elle lui infligeait lors des soirées que lui imposait son rang , n'en serait elle pas soulagée. Le fait qu'elles ne soient plus au regard des liens que de simples amies changerait il quelque chose ??

Ange ramène distraitement une mèche de cheveux derrière son oreille, trop de questions sans réponses, il n'est guère bon de trop réfléchir, elle brise le silence avec la première chose qui lui vient en tète.

Vous avez toujours voulu être pi ... Marin ?? Est ce que ça c'est imposé a vous par la force des choses ou est ce que la mer est une vocation que vous avez depuis toujours ??

L'homme n'était pas obligé de répondre, ça ne la regardait pas. Enfin si elle avait été ce qu'elle avait était jusqu'a il y'a quelques jours en matiére de cousine si ça l'aurait peut être regardé quelque peu.

Les yeux perdue dans l'immensité de la mer, ses yeux bleu luisant de leurs éternelle tristesse dans la nuit noir, elle attendait patiemment une réponse, mieux valait essayer de trouvé un léger terrain d'entente ou les jours a venirent risqués d'être très long.

Si on regardait bien, on arrivait à voir les rayons, aussi nombreux soient-ils, on pouvait les voir onduler sur l'eau. Haize savait que c'était une question de miroirs, mais il ne pouvait pas l'expliquer autrement que par des reflets. Mais il avait observé assez de coucher de soleil pour savoir que la nuit serait sombre. Un tel orangé allait attirer des nuages. Admiratif, il fixe la sphère solaire disparaître.

- On ne s'en lasse pas .... L'homme a chaque soir a porté de son regard l'un des plus beaux trésors qui soit mais il lui est si familier qu'il ne s'en rend plus compte ..
- Wais, dit-il, d'un ton contemplatif.

Enfin, c'était vrai pour la plupart des hommes. Lui, il s'en rendait compte chaque fois qu'il le pouvait. L'astre solaire disparait derrière l'horizon, projetant un ultime rayon sur le Fossoyeur. C'était magique et beaucoup plus impressionnant que la plupart des lanceurs de sorts qu'il avait croisé dans sa vie. Remarquez, peut-être n'avait-il croisé que des sorciers minables ou qui n'avaient pas le mal de mer. La température descend rapidement et le vent se lève. Bien, le vent, c'est bien pour avancer.

Haize était un bon vivant. Il profitait, sans doute avec excès, de ce que la vie lui offrait. Il prenait sans demander. C'était son métier et il le faisait bien. Il replace le collet de sa redingote.

- Vous avez toujours voulu être pi ... Marin ?? Est ce que ça c'est imposé a vous par la force des choses ou est ce que la mer est une vocation que vous avez depuis toujours ??

Haize n'était pas du genre à se vanter. Mais il savait qui il était. Et ça, c'était important. Encore une fois, il tourne le dos au garde-corps, les coudes appuyés dessus et l'air nonchalant, répond à la question.

- C'était ça ou ma mère me jetait à la mer. Ce qui finalement revient au même. J'ai commencé en temps que transport pour un vieux marins et là je suis amiral de la Marine Marchande et Capitaine du Fossoyeur. Par la force des choses, probablement, on n'a pas trop le choix quand on est né sur Meca, mais si j'avais pas voulu, j'aurais fait autre chose. La milice d'un village, ça aurait été amusant. Une alternative possible. Mais qui voudrait changer de place quand on a ce que j'ai, hein ?

Haize avait tout. Il avait tout ce qu'il désirait. Ses désirs n'étaient pas hors d'atteinte, ce qui garantissait un certain succès.

Et puis, il n'avait rien à cacher. Bon, peut-être ses actes de piraterie, mais bon, suffisait de répéter qu'ils étaient d'honnêtes marins et tout irait comme sur des roulettes. Et puis, il était moins salaud que Footwater.

D'autre marins affluent sur le pont. Des marins qui n'étaient pas visible avant que le soleil ne se couche. Le Fossoyeur craque tandis qu'il amorce un virage. Visiblement, Belair reprend le cap déterminé au départ. Les marins se saluent et il est aisé de déterminer que les nouveaux arrivants sont les marins de nuit. Mais ils ont un moment ou tout le monde est là.

Dans le lot de nouveaux marins, une femme. Ne cachant rien de ses attributs féminins, ou du moins ne cachant rien de plus que sa chemise et sa courte redingote peuvent cacher se dirige vers Sepiida. Sourire du capitaine.

- Hello ! Bien dormi ?
- Comme un loir, Cap'tain. Changement de programme ?
- Ouaip, on va à Ydrill, dit-il en désignant Ange. La femme jette un coup d'oeil à Ange, puis hoche la tête, non sans adresser un sourire des plus mielleux à Haize.
- Et elle, vous allez pas la laisser sur le pont, hein ?
- Ma cabine.
- Fiou, j'aurais pas été capable de bien travailler dans ce cas.
- Oh, oui, c'est vrai, j'ai prévenu le quart de jour que je balançais à la mer quiconque la lorgnait un peu trop.
- Si elle dort à l'abri, devrait pas y avoir d'éclaboussures.
- Allez, va chercher ton harmonica.
- Ouais, pas une mauvaise idée. Ça va égayer un peu la nuit. Et les lanternes, ce serait bien.

Délicate, elle s'éloigne, presque dansante, sous le regard admiratif des hommes présents.

- Si c'était pas un homme, j'la coincerait bien dans un coin...
- Chuuut, laisse George tranquille.

C'était ça ou ma mère me jetait à la mer. Ce qui finalement revient au même. J'ai commencé en temps que transport pour un vieux marin et là je suis amiral de la Marine Marchande et Capitaine du Fossoyeur. Par la force des choses, probablement, on n'a pas trop le choix quand on est né sur Meca, mais si je n’avais pas voulu, j'aurais fait autre chose. La milice d'un village, ça aurait été amusant. Une alternative possible. Mais qui voudrait changer de place quand on a ce que j'ai, hein ?

Ange l'écoute se demandant si parfois il plaisante , mais non il a l'air sérieux , bien peu d'options sur meca semble t'il , mais il a l'air parfaitement heureux , un beau bateau , la mer a perte de vu , une liberté de chaque instant oui cela ne devait être une si mauvaise façon de vivre .

Votre mère a l'air très fiere de vous. Mais je crois que quoi que vous ayez fait, elle l'aurait été tout autant, vous êtes son fils unique, la prunelle de ses yeux ça se voit.

Elle repense a la femme qu'elle n'a connue que brièvement , assurément attendre le retour de son fils serait pour elle une épreuve, le laissé ainsi vogué vers une autre famille ne devait pas être simple pour une mère.

Plusieurs bruits joyeux, Ange lève les yeux, un groupe de nouveaux marins vient de faire son entrée sur le pont, visiblement ceux qui prendrait le tour de garde de la nuit, une femme est parmi eux ... Une femme bien peu vêtue, Ange en est même mal a l'aise pour elle mais la dite femme elle ne semble pas en être gêné, pudique bien trop peut etre Ange détourne les yeux alors que le capitaine lui semble appréçié.

Faut sacrément s'acceptée pour se ballade à demi nu sur un bateau pleins d'hommes ... Et avoir un certain gout du risque.

La femme s'adresse au capitaine comme si elle n'était pas la décidément ils la prenaient tous pour une potiche sur ce bateau, bon sang était elle maudite ou quoi. Et voila que la femme parle a son tour de ne pas la laissé dormir sur le pont mais qu'ont ils tous avec cela, elle n'a absolument rien d’aguichant, son chignon est stricte, ses formes cachés sous d’épais bandages si serrés qu’elle en oublis presque ce que c’est de respiré normalement, ses vetements sont masculins et sans forme , pas de quoi éxités un homme ou l'empêché de faire son travail.

C'est a ne plus rien n'y comprendre une femme se baladant a moitié nu peut rester sur le pont mais elle non bon sang avait ils tous dont perdu la tète sur ce rafiot ... Passablement énervé elle ne prette plus qu'une oreille distraite au reste de la conversation, elle regarde la femme s'éloigné sous les yeux admiratifs des hommes, de nouveau seule avec le capitaine, elle se tourne vers lui.

Je vous ai déjà dis que c'était inutile pour votre cabine. Vos allusions commencent à être déplaisantes. J'ai une tenue tout à fait décente, je ne vois pas en quoi c’est un problème que je reste sur le pont, de toute façon comme je vous l'ai dis je ne dors que très peu.

Le poignard a sa taille la démange, mais elle garde son calme, ne c'est elle pas promit de faire des efforts, elle plante son regard dans celui du capitaine.

Et puis arrêté de menacé votre équipage a tout va de le balancé par dessus bord, je sais très bien me défendre toute seule ...

A l'autre bout du bateau, la femme réapparait, les hommes la suivent toujours du regard, Ange se détourne face a la mer, son estomac se tord légèrement aurait elle faim , possible après tout elle n'avait plus mangé depuis un très léger repas la veille au midi sur le vieux rafiot qui l'avait conduite a Meca , Ok c'était une certitude elle mourrait de faim mais c'était actuellement le dernier de ses soucis.

Elle jette un œil par dessus son épaule pour apercevoir la femme puis reporte son regard sur le capitaine.

Auriez vous au moin la bonté de me dire pourquoi elle qui a disons une tenue bien moin fermé que la mienne peut resté sans mal toute la nuit sur le pont et moi pas ??