A la recherche du frère caché . ( Le Fossoyeur )

Elle suit le capitaine d'un pas silencieux, elle note qu'il a penssé a camouflé ce qu'il réste de sa bléssure , elle leur remercie mentalement , avec tout ça , elle n'a guére penssé a lui faire le traditionnel bandage de camouflage ,elle se remémore leurs échanges, ce qui ne manque pas de la gêné a nouveau, elle se concentre sur leurs conversation se demandant le sens profond du tatouage qu'il porte car elle est cartaine qu'il y'en a un puis elle se demande non sans sourire si il croit vraiment qu'elle va s'en tenir a la manière traditionnelle pour Azadeth.

Et puis quoi encore, le capitaine lui est certes plus amical et il est certes plutôt bien bâti, mais Ange ne s'en arrêtera pas a ses considérations, elle ferait ce qu'elle avait à faire comme toujours et sans demandé l'avis de personne.

Excusez-moi de vous déranger, mes da... Azadeh et Georges, mais je crois qu'une dame ici nécessite des soins.

Elle salut ces demoiselles quelques peu gêné de trouvé Azadeth si peu vêtue, décidément il n'y'a qu'elle qui soit bien couverte, bien que pantalon et cheveux égoutte toujours au sol, ma fois, elle devait être dans un état pitoyable, ses yeux se perdent dans la contemplation du plafond, c'est soit ça, soit le regard avide de ses dames sur le torse du capitaine sois le torse du dit capitaine, curieusement la seconde proposition l’exaspère quelque peu , qu’ont-elles dont a le dévoré ainsi des yeux .

"Aye cap'tain, bah j'ai rien d'dramatique mais j'veux bien qu'la cieleuse m'examine ouais, j'voudrais pas qu'ma main pourisse et m'empêche de couper les carpaccios les plus fin d'ce côté d'l'océan! Faudra pt'êt jeter un oeil à George aussi, l'a un beau bleu sur l'épaule. Qu' s'soit pas déboité quelqu'chose. Hein George?"

Ne vous en faites pas, je vai veillé a ce que votre main reste a sa place et si Mlle… Enfin George a besoin de mes soins, je m'occuperai d'elle également ...

Elle .. Lui , compliqué leurs histoires .

Elle jette un œil vers le capitaine pour voir si il a enfin daigné se vêtir déçament et elle le voit sourire de coin et le bougre ,diable, il lui fait un clin d'œil que vont passé ses dames, pas de chance, il est vêtu, il a perdu de sa superbe, même si le coté sexy est toujours la bien qu'Ange s'en défendrait si on lui demandait son avis. Toujours est-il qu'elle a repris pleine maitrise d'elle même, preuve en est, le capitaine l'agace a nouveau.

Ne sortez pas trop vite en vous rhabillant par contre, sinon c'est la réputation inverse qu'vous allez glaner... Toujours faire trainer

Ange ignore superbement le capitaine reportant son attention sur ces dames, elle remonte sur sa nuque le col de la redingote et le frotte distraitement contre sa joue, c'est chaud, c'est doux, c'est agréable et ça fais du bien car elle est la seule dans cette pièce à n'avoir pas encore pris grand soin d’elle.

Je crains fort que votre santé me soit plus importante que la réputation du capitaine hors je vais lui demandé de sortir, mes patients ont le droit a une certain intimité. George également si ça ne vous ennuis pas. Si vous avez besoin de mes soins, il va de soit que je viendrai ensuite m'occupée de vous.

Elle s'approche d'Azadeth et hausse un sourcil en direction du capitaine, pas question que quiquonque reste dans la pièce, elle a déjà bien assez mit en danger son secret pour la journée, pour le reste de sa vie même.

Vous êtes toujours la, j'ai dis dehors, est ce trop demandé que de m'occupée de mademoiselle dans la tranquillité, vous devez bien avoir quelques chose à faire quelque part … Comme jouer au capitaine par exemple.

Elle le cherche, elle le provoque, c'est voulu, elle préfère, les paroles désobligeantes et les regards de haut plutôt que la chose gênante qui s'était installé entre eux deux, chose a laquelle Ange ne préférait pas donner de nom, c’était déjà bien assez déstabilisant comme ça , il valait bien mieux faire l'autruche plutôt que de faire un pas vers ce qu'elle qualifiait d'horrible vérité.

[HRP : J'ai fait Cam' en même temps, alors vous pouvez joyeusement enchaîner les postes de guérison jusqu'à votre retour dnas la cabine principale. J'reviens qu'à 22h ce soir ! Bonne journée mes Dames ! ]


La chaleur de la pièce, bien que trop prononcée à son goût faisait du bien. Pas autant que le breuvage d'Azadeh, mais quand même.

- Aye cap'tain, bah j'ai rien d'dramatique mais j'veux bien qu'la cieleuse m'examine ouais, j'voudrais pas qu'ma main pourisse et m'empêche de couper les carpaccios les plus fin d'ce côté d'l'océan! Faudra pt'êt jeter un oeil à George aussi, l'a un beau bleu sur l'épaule. Qu' s'soit pas déboité quelqu'chose. Hein George?"
- Ne vous en faites pas, je vai veillé a ce que votre main reste a sa place et si Mlle… Enfin George a besoin de mes soins, je m'occuperai d'elle également ...
- Non, non, j'ai rien de déboîté... c'est à peine inconfortable.. j'ai rien, rien du tout. Il... George... il... termine-el... il.

Haize jette un oeil à George, George tenait visiblement au stratagème qu'ils avaient monté. George rigole, nerveusement.

- Dites donc cap'tain, j'espère qu'Ange est plus habillée qu'nous, si on nous trouve tous à moitié à poil dans vos quartier, v'la la légende que vous allez vous trainer derrière! Si ça c'était pas un piège pour bâtir vot' réputation!
- Vous en faites pas pour ma réputation, elle est bien ancrée, affirme-t-il sans perdre son sourire.

C'était plus fort que lui, fallait qu'il en mette. C'était pas facile de savoir si Haize était sérieux ou non. Il n'en avait pas l'air, trop souriant, mais en même temps, c'était le genre de sourire que seuls ceux qui en savent plus que les autres peuvent se permettre. En savait-il plus que les autres ? Difficile à dire. C'était peut-être du bluff. Pas étonnant si on savait qu'il avait été initié à la piraterie par le capitaine Footwater, l'égorgeur de noblesse le plus réputé des deux mers.

- Ne sortez pas trop vite en vous rhabillant par contre, sinon c'est la réputation inverse qu'vous allez glaner... Toujours faire trainer
- Je crains fort que votre santé me soit plus importante que la réputation du capitaine hors je vais lui demandé de sortir, mes patients ont le droit a une certain intimité. George également si ça ne vous ennuis pas. Si vous avez besoin de mes soins, il va de soit que je viendrai ensuite m'occupée de vous.

Haize pose un regard presque inquisiteur sur Ange. Dans quel état elle allait se mettre la demoiselle, hein ? Et puis, pour prouver quoi à la fin ? Elle n'était pas obligée de faire ça comme ça. OUI, c'était triste de lasiser une jolie plante comme Azadeh souffrir, mais elle avait voulu rester sur le pont, alors... hein ?

George obéit aussitôt, elle délaisse la chemise d'Ange et la pose à côté du pantalon assortis.

- C'est sec... ou presque... dit-elle doucement avant de se frayer un chemin, frôlant le capitaine qui ne rate pas la chance de se rincer l'oeil. Pas touche, elle s'appelle George, c'est lui qui l'avait dit. Il aurait du se taire. Sourire de matou satisfait.
- Vous êtes toujours la, j'ai dis dehors, est ce trop demandé que de m'occupée de mademoiselle dans la tranquillité, vous devez bien avoir quelques chose à faire quelque part … Comme jouer au capitaine par exemple.

C'était fou à quel point Ange pouvait changer... comme le vent. Si douce quelques minutes plus tôt, elle avait reprit son tranchant, beaucoup moins agréable, mais quand même intéressant. C'était lui pourtant qu'on avait prénommé Vent dans une langue qui lui était inconnue. C'était lui qui aurait dû être aussi changeant que les 4 Vents. Lui avait-elle réservé un peu de douceur ? Il se plut à le croire.

George se glisse à l'extérieur de la minuscule cabine, tentant de se faire transparente, dix fois plus que la vent. Haize, lui, fouille dans l'armoire et en tire un pantalon, de bonne facture, semble-t-il. Contrairement à George, Haize, lui, se fait coulant, mais pas du tout transparent. La chemise à moitié boutonnée, il se glisse derrière Ange et s'adresse à Azadeh, par-dessus l'épaule d'Ange.

- Faut profiter, elle a des doigts de fées, ronronne-t-il près de l'oreille d'Ange. Si y a quoique ce soit, George et moi on est à côté.

Et il sort, refermant soigneusement la porte, non sans avoir adressé un regard appréciateur aux demoiselles à l'intérieur.

- George, j'ai quelque chose pour vous.
- Pour moi ?
- Oui, dit-il en ayant l'air de chercher quelque chose. Si je trouve où elle a roulée...
- Ah ? oh...

Il farfouille dans les papiers et les cartes roulées qui sont éparpillées partout dans la pièce et il finit par mettre la main dessus.

- Ah !

Il déroule la carte, y jette un oeil pour s'assurer que c'est la bonne, puis il la roule à nouveau et la tend à George.

- C'est quoi ?
- Déroulez et vous verrez.

George rigole, nerveusement, tout en déroulant le papier. Elle met un moment à saisir ce que c'est. Mais soudainement, la lumière se fait. Sans doute parce que les mots Ydrill et Diantra sont inscrit et relié par un pointillé et parsemés d'autres indications et points de repère. Elle ouvre grand les yeux et regarde le Capitaine.

- Oooooh, c'est le chemin pour Diantra ?

Haize se contente de sourire. George n'en demandait pas tant, mais ça lui fit grand plaisir. Elle roule à nouveau la carte et semble en être émue...

- Je... euh... je...

Comment exprimer la gratitude qu'elle éprouvait à ce moment. Les mots s'étaient visiblement sauvés de sa tête. George fit la première chose qui lui passe par la tête. Elle se donne un élan et saute au cou du capitaine et lui plaque un baiser sonore sur la joue.

- Oh, merci !
- Rien, ce n'est rien du tout.
- Vous...
- C'est tout à fait normal, vous êtes de l'équipage, jusqu'à ce qu'on arrive à Ydrill.
- Merci !

Elle relâche finalement le capitaine tout en grimaçant un brin à cause de son épaule.

- Je peux jeter un coup d'oeil ?
- Euh...
- Vous vous nommez George.
- Euh.. oui, c'est vrai.

Délicatement, elle dénude son épaule et la montre au Capitaine. Le capitaine y glisse délicatement les doigts. Elle réprime un frisson, un peu mal-à-l'aise, mais le capitaine ne s'éternise pas... malheureusement, pense-t-elle avec un certain trouble.

- Je crois que ça ira, vous avec effectivement dû vous cogner quelque part. Rien de grave, à mon avis. Deux jours de... hum... sensibilité et, si tout se passe bien le reste du voyage, vous ne sentirez plus rien en arrivant à Ydrill.
- D'accord, dit-elle. Elle rigole, nerveusement. Et le reste du voyage, il va bien se passer ?
- J'espère.
- Ah, ok...

George rigole, nerveusement. La capitaine sourit et s'éloigne de quelques pas et sans cérémonies, retire ses bottes et son pantalon mouillé. Les yeux grands ouvert sou la surprise, Camille réalise soudainement et, nerveusement, lui tourne le dos. Elle rigole, nerveusement. Haize rigole, moqueur.

Azadeh regard le capitaine et George s'éloigner, sans rien ajouter. Ca commençait à devenir exigü, dans cette pièce à quatre. Elle tapote sur le lit du capitaine, faisant signe à Ange de venir s'assoir:
"T'en fait pas cieleuse, j'prendrai pas trop d'ton temps... C'est rien d'grave. J'ai pris quelques bleus dans l'dos, mais c'est ma main gauche qui m'arrache un peu la gueule."

Azadeh repousse la couverture qui servait à dissimuler ses cuisses nues de l'oeil du capitaine un peu trop observateur, et se rassoit en tailleur. Sa chemise couvre l'intérieur de ses cuisses d'un pan, mais en laisse visible une bonne partie, les nombreuses cicatrices qui les barrents se font connaître. Quelle importance, ya rien à cacher pour elle.

Elle déballe sa main de son bandage de fortune. Ca a un peu collé à la peau, elle grimace et tire d'un coup sec. Ca saigne un peu, elle le porte à sa bouche pour éponger, avant de tendre la main vers Ange, pour lui montrer:
"C'est rien d'terrible, j'me suis agrippée à une corde en me cassant la gueule... T'imagines le résultat, ça frotte, ça brûle... Le chanvre c'est solide, mais c'est une vraie merde pour la peau."

En effet, sa peau parle pour elle. La paume de sa main a été brûlée sur la longueur d'une corde, par frottement intensif. Pas grave, mais très douloureux. Elle a du chuter longuement en s'accrochant, et ça lui a sûrement sauvé la peau.
Autour de son poignet, une brulure circulaire, la corde devait être aussi entourée autour.

Azadeh contemple la blessure en grimaçant un peu:
"J'sais pas trop c'que tu peux faire... Si t'avais juste un onguent? Un truc pour pas qu'ça s'infecte. J'ai déjà eu des brulures, j'sais que j'vais douiller un moment, j'veux juste pas qu'ma main se gangrenne, j'en ai besoin pour mon boulot... Pis y doit y avoir des bouts de corde en chanvre dans la chair, si tu peux me r'tirer ça, genre avec une p'tite pince? On m'la déjà fait, j'prendrai quelques gorgées de grog s'il faut."

Elle soupire un peu, visiblement, s'être abimé la main la dérange quelque peu... Mais elle ajoute vite:
"Mais te prend pas la tête hein? J'veux juste être sûre que ça empire pas."

Quand le capitaine se penche par dessus son épaule et qu'elle sent la caresse de son souffle contre sa joue , elle a grand mal a gardé maitrise d'elle même et a ne pas bondir aussi loin de lui que possible.

Faut profiter, elle a des doigts de fées.Si y a quoique ce soit, George et moi on est à côté.

Sa voix est douce, comme celle d' un ronronnement de chat qui quémande une caresse, Ange sent son pouls s'accéléré alors qu'elle frissonne, heureusement quelques secondes plus tard c'est finis ne laissant que de ce bref instant une sensation de froid.. Plus que la bienvenu , du moin c'est ce dont aimerait se convaincre Ange.

Une fois tout ce petit monde indésirable sorti ,Ange écoute Azadeth avec attention , inspécte briévement sa main puis s'assoit sur le lit prés de la jeune Cook quelques peu gênée de la voir si peu vêtue mais elle n'en fait rien paraitre, elle se pose sur le bord pour ne pas trop humidifié le lit de par son pantalon encore trempé par la tempête .

Nous allons commencer par votre dos puis nous nous occuperons de votre main et n'ayez crainte nul besoin de pince ou autre ustencil de ce genre mes pommades font des miracles.

Elle lui sourit, choisir le dos est une question de sécurité , sécurité de son don bien sur , soigné cette blessure la sera bien plus simple que soigné celle de la main ou il lui faudra plus de ruse pour caché son petit secret . Elle attend que la jeune femme se tourne, se saisit d'une de ses pommades et soulève doucement la chemise de la jeune femme.

Dure métier qu'est le votre quand on est une femme j’imagine ??

Bavardage inutile seulement destinait a distraire la jeune Cook , Ange applique la crème sur ses mains puis les pose délicatement dans le dos d'Azadeth bientôt la douce chaleur habituelle l'enveloppe passant d'elle a la jeune Cook , pendant que le dos blessé redevient lisse , celui d'Ange se couvre de bleus , elle ne dis rien , pas une grimace , elle encaisse , c'est le métier qui rentre , l'habitude de l'ouvrage .

Et voila pour vos bleus ... ça ne devrait plus vous faire souffrir !!!!

Et pour cause, de bleu il n'y'a plus mais ça la jeune Cook l'attribuera aux pommades miracle qu'Ange a appliqué sur sa peau, elle prend maintenant la main de la jeune femme, l’inspecte, rien de bien trop grave mais ça doit être plutôt douloureux, Ange sent bien qu'elle va déguster.

Je vais d'abord appliquer une pommade puis vous ferai un bandage ... Ce n'est rien de bien méchant, pas de soucis d’infection.

Quoique peut être une légère, mais Azadeth n'aurait pas a s'en soucié elle serait bientôt libéré de cette plaie, Ange calle le bras de la jeune Cook sur ses jambes callés sous son propre bras, cachant ainsi la main du regard de sa légitime propriétaire.

Longtemps que vous êtes pirate ??

La encore ce n'est que du badinage pour la distraire , Ange se badigeonne a nouveau de pommade puis pose sa main sur celle de la Cook , quelques secondes plus tard , la blessure est passé de l'une a l'autre ,Ange reste impassible mais diable celle ci est douloureuse, brulante, piquante au choix , sa peau la tiraille en tout sens , sur ces genoux se trouve les petits bouts de corde qui c’étaient incrustés dans la plaie de la jeune Cook , tous expulsés quand la blessure s’est dissipé , elle cache sa main blessé sous les manches de la redingote bien trop grande sans lâché la main d'Azadeth qu'elle bande rapidement avant que celle ci ne puisse posé ses yeux sur sa blessure ou plutôt sur sa non blessure puisque sa peau est maintenant aussi lisse que celle d'un nouveau né .

Gardez le bandage deux ou trois jours, cela devrait suffire… Après coup, vous ne devriez même plus avoir de marques.

Cela elle en était certaine, les dites marques c’est elle qui les portaient ,quand a la durée des bandages, ce n'était qu'une précaution pour qu'elle ne se pose pas de question sur la guérison si rapide de ses plaies, Ange se lève sourit a Azadeth.

Je vous libère, vous devriez aller voir si le capitaine n'a pas sauté sur ce pauvre George ou l'inverse peut être.

Façon poli mais claire de lui demandé de sortir afin qu'elle puisse se changé et se soigné bien que ce dernier point la jeune Cook ne peut le deviné, Ange s'efforce de sourire en attendant que la demoiselle sorte après elle pourra grimacer de tout son soul.

Azadeh laisse Ange faire. Les soins, elle y connait rien, c'est pas son domaine. La guérisseuse lui parle, lui pose des questions, mais curieusement elle semble lointaine... Les réponses ne doivent pas l'intéresser...

Dure métier qu'est le votre quand on est une femme j’imagine ??

Azadeh hausse légèrement les épaules:
"T'sais, être une femme, c'est pas l'problème. L'problème c'est qu'les autres de voient soit comme une innutile, soit comme un homme. Moi j'demande pas mieux qu'on m'voit comme une femme. Mais à condition qu'on capte c'que ça sous entend avec. Et ça, sp'as gagné... Mais des métiers yen a des pires, hein... Ya bien des marchands d'suicide!"


Azadeh évoque le souvenir de la marchande qui tourne en boucle dans sa tête depuis si longtemps... Mais pas plus que ça. c'est pas le moment.

Longtemps que vous êtes pirate ??

Azadeh fait une petite moue. Encore une question qui semble bien peu curieuse:
"M'oui... Six, sept ans peut être... Enfin, j'suis plus vraiment pirate. J'suis cook. J'prend pas partie, j'pille pas. J'me sers juste de c'que j'sais faire pour gagner mon beurre. La piraterie, c'est passé."

A force de papotages, Azadeh a pas senti passer sa blessure... Elle jette un oeil à sa main bandée, haussant un sourcil surpris:
"Bah... C'est pas d'la merde ta pommade dis donc, j'sens que dalle... Une espèce de truc qui endort la douleur? J'espère qu'ça va pas s'réveiller en plus milieu d'la nuit, j'en ai connu des comme ça, ça fait dérouiller!"

Je vous libère, vous devriez aller voir si le capitaine n'a pas sauté sur ce pauvre George ou l'inverse peut être.

Azadeh a un léger rire à cette idée:
"T'en fait pas louloute, j'pense pas qu'ces deux là se sautent dessus!"

Elle se relève, attrappant son sarouel sur le lit pour le ré enfiler prestement, avant de se rassoir pour re glisser ses pieds dans ses bottes:
"Moi j'me gliss'rait bien dans son pieu. Mais jamais en mer, jamais sur un bateau, c'est p'têt' la seule couch'rie que j'm'interdise."

Elle lâche un sourire en coin accompagné d'un clin d'oeil à Ange:
"Pis vu comme tu l'reluques et qu'ça t'fait perdre ton souffle, j'me risquerais pas à m'l'envoyer sous ton nez, j'suis pas cruelle avec les collègues, surtout quand elles m'font partir la douleur comme des p'tites chef hein?"

A ces mots, Azadeh ouvre à la volée la porte menant à Haize et George:
"Me revoilà ! Elle fait des miracles la donzelle, mais j'attend l'retour de flamme hein!"

Ange s’en veut quelques peu de son air absent, elle n’a suivit que si vaguement la conversation mais la journée a était rude et protégée son don est une priorité, du moin elle l’était avant qu’elle ne mette tout cela en danger pour le capitaine. Elle ne savait d’ailleurs toujours pas pourquoi elle avait fait ça, ok elle n’avait pas voulu le voir souffrir inutilement mais tout de même …

Ne vous en faites pas ces pommades font vraiment des merveilles, y'aura pas de retour de flammes ...

Ange regarde sortir Azareth et son langage coloré le sourire aux lèvres , elle se lève a sa suite , ferme la porte et s'adosse au battant , c'est la un sacré petit bout de femme , elle se remémore leurs conversation , bien qu'elle n'est rien dis , certaines phrases l'ont fortement prises au dépourvu et plutôt déplus il faut le dire , pas bien compliqué de savoir auxquelles elle pense , celles sur le capitaine bien sur .

Elle ne le reluqué pas , et en perdé encore moin son souffle ... Ok y'avait peut être une part de vraie la dedans mais infime , le capitaine était peut être bien reluquable mais elle s'en abstenait , quand a son souffle , ok lorsqu’il était tout prêt et a demi nu , elle était plus vraiment maitresse d'elle même mais tout ça pouvait tout aussi bien se mettre sur le fait qu'elle est pas habituée a ce genre de chose .

Elle se sort de ses pensées , il est plus que temp qu'elle s'occupe d'elle ,elle retire la redingote du capitaine se privant a regret de sa douce chaleur réconfortante , et que cela soit clair ça n’a rien avoir avec le fait que c’est le vêtement du capitaine , elle examine sa main , grimace , pas très joli tout ça , elle serre les dents pendant qu'elle se fait un bandage discret tout en jetant un œil vers la chemise qui traine sur le lit ainsi que sur la redingote , elle la garderai bien un peu plus longtemps d'autant que ses longues manches sont idéales pour camouflés sa main .

Elle retire son pantalon, le change pour un nouveau bien sec, elle coiffe longuement ses cheveux, les faisant reprendre leur place dans un chignon impeccable, elle resserre les bandages qui lui enserrent la poitrine puis part en quête d'un quelquonque miroir dans son sac.

Une fois trouvaille faites , elle regarde sa plaie a la tète qu'elle nettoie soigneusement , rien de bien méchant au final ,la voila a nouveau impeccable enfin presque , il reste une chose et pas des moindres , le bandage de fortune qui compresse sa plaie a l'épaule , elle ne peut pas gardé ce bout de chemise , il lui faut un vrai bandage , le problème c'est que muni d'une seule main et la mauvaise de plus , elle n'arrive pas retiré le nœud fait par le capitaine .

Elle se trouve mortifié , elle ne peut pas demandé d'aide aux filles , il ne reste donc qu'une seule personne , impossible , hors de question , certes il l'a déjà vu avec une chemise a moitié en lambeau mais c'est autre chose qu'elle accepte qu'il la voit le torse a l'air , ok c'était pas précisément vrai , ses bandages recouvraient sa poitrine et une bonne partie de sa taille mais tout de même .

Elle inspire profondément s'acharne a nouveau sur le bandage, rien ne se passe hormis qu'elle a réussit à faire saigné la plaie, l'univers a décidé d'être contre elle en ce jour de tempête, elle n'ose imaginer ce qu'elle va faire et pourtant elle le fait.

Dieu qu'allait penser les deux femmes, en cet instant si elle avait pue elle se serait jetée elle même par dessus bord plutôt que de subir pareille honte, et encore la honte n'était rien, le pire allée arrivé.

Elle s'approche de la porte, l’entrouvre.

Capitaine pourriez vous m'accordé une minute ...

Voila elle l'a fait, elle s'éloigne ne sachant même pas si il l'a attendu ou si il viendra c'est déjà bien assez gênant comme ça, elle se laisse tombé sur le lit regard sur le plafond, et se dit non sans sourire qu'au moin il sera habillé , maigre consolation mais fait tout de même important pour qu’Ange garde l’esprit clair .

Avant que son esprit ne s’égare, elle se relève prestement et s'acharne à nouveau contre les bandages, dés fois qu'il veuille bien lâcher avant l'arrivé du capitaine.

Haize termine de s'habiller, prenant un temps incroyable et souriant chaque fois que George jette un coup d'oeil voir s,il a terminé. Visiblement, ça amuse vachement le capitaine, tandis que George rougit jusqu'à la racine des cheveux. Et elle rigole nerveusement, évidemment. Faut pas le cacher, ça amuse George aussi... d,une autre manières, certes.

- Vous faites exprès, ou quoi ?
- Je suis découvert. Allez, ça va, j'ai finit de déconner.
- Hum... bien... dit-elle en se retournant, non sans reluquer une dernière fois le capitaine.

Il se r'habille convenablement et va se chercher une autre paire de botte. Bah ouais, quand on vit plusieurs mois sur un bateau, on s'assure d'avoir au moins deux paires de bottes. Ok, Haize était un pirate un minimum distingué. Moins quand y'avait pas de demoiselles à bord.

Azadeh ouvre la porte à la volée au moment ou Haize termine de boutonner ses manches.

- Me revoilà ! Elle fait des miracles la donzelle, mais j'attend l'retour de flamme hein!
- Je l'avais dit, hein ?

Il détache va chercher une lanière de cuir qui traine quelque part et s'attache les cheveux lâchement. Au moins, il ne les aura pas trop dans la figure. Faudrait faire quelque chose pour divertir l'équipage. Sans évidemment les saouler à mort, pas une bonne idée, ça, mais un quelque chose de spécial pour les remettre de la tempête. Oh.. mais attendez un peu... George et Azadeh !

Le regard marin du capitaine s'illumine tandis qu'il pose un regard insistant sur les deux femmes. Enfin, George et Azadeh. Ravi de l'idée qu'il vient d'avoir, il tourne autour d'elles et les prend chacun par une épaule et les serre contre lui, une de chaque côté.

- George, Azadeh, j'ai un grand service à vous demander. Il les resserre davantage contre lui et baisse la tête, pour leur parler à voix basse. J'ai besoin de vos talents respectifs pour ce soir. Mes hommes ont été un peu secoué et la plupart n'ont pas eu la chance et le plaisir de recevoir des soins d'Ange. Ce serait bien qu'ils aient de quoi de solide et de savoureux à se mettre sous la dent, , minaude-t-il en regardant Azadeh, et de quoi se détendre l'oreille et s'amuser, ajoute-t-il en tournant la tête vers George. Ce soir, le délais est assez long pour me satisfaire, si je veux que tous soit prêt avant la nuit ? Il regarde Azadeh. Il est évidemment convenu que Bishop vous apporteras tout le support dont vous avez besoin, et croyez-moi, il le fera avec plaisir. Et vous avez évidement le droit de prendre tout ce qui vous plaira dans les réserves. De la générosité ce soir, et...

Il est interrompu par la voix d'Ange.

- Capitaine pourriez vous m'accordé une minute ...

Il délaisse aussitôt les deux autres demoiselle et se retourne vivement vers la porte de sa cabine.

- Oh... oui... Il fait quelques pas en direction puis se retourne vers Azadeh et George. Puis-je compter sur vous ? George hoche vivement la tête, en rigolant, nerveusement. Haize leur adresse un sourire rayonnant et hausse les sourcils. J'arrive, mon Ange, ronronne-t-il en ouvrant la porte et en se glissant dans sa cabine.

- Que puis-je faire pour vous faire plaisir, mon Ange ? demande-t-il en refermant délicatement la porte

Appuyé contre la porte, il la détaille d'un regard brulant, affichant toujours son irrésistible sourire en coin.


[HRP : Vous pouvez sauter Cam'. Azadeh, tu peux ramener George dans les cales, elle va te divertir pendant que tu fais la bouffe !]

(HRP : Avec accord d'Haize , je poste avant Azadeth )

J'arrive, mon Ange.

Elle sursaute légèrement, le bougre il ronronne encore ,il ronronne de cette voix qui lui fait courir des frissons sur la nuque , il entre, elle pose son regard sur lui, imperturbable, elle a reprit maitrise d'elle même et il est habillé si le pirate croit pouvoir a nouveau la déstabilisé, il a tord.

- Que puis-je faire pour vous faire plaisir, mon Ange ?

La porte se referme , le silence est pesant comme chargé d'électricité , le capitaine est appuyé contre la porte, elle est prisonnière , il la détaille d'un regard brulant, affichant toujours son irrésistible sourire en coin , sourire qui a le don de lui tapé sur les nerfs bien qu'il faut l'avoué a un petit quelque chose qui fait battre son cœur un peu plus vite .

Il semblerait que votre aide me soit indispensable.

Son regard est comme une caresse , elle frissonne , mais ses yeux reste impénétrable , si il veut joué fort bien , rira bien qui rira le dernier , elle aussi peut usé des mêmes armes que lui ,a condition de ne pas s'y brulé . Après tout il n'est qu'un homme, un parmi tant d’autres, aucunes importance que le joli sourire de Mr et ses pectoraux sans défauts la fasse défaillir, et puis ce n’est pas vraiment ça , il la déstabilise tout au plus , elle a combattue pire que cela.

Elle se lève, gracieuse, son ventre plat mais aux hanches joliment courbés est maintenant visible du capitaine , son expression est neutre, rien ne laisse apparaitre la grande gène qu'elle ressent à être si peu vêtue devant lui, elle lui indique son bandage.

Je crains fort qu'il ne me résiste, pourriez vous m'aidé ??

Son ton reste neutre , ses yeux ne sont plus fuyants , son cœur bat certes un peu trop vite mais ça il ne peut guère le savoir , un pirate a demi nu est certes troublant mais une fois habillé , il se combat comme tout homme , elle s'approche d'un pas léger , rapide et sur , l'Ange qu'il a croisé dés le premier jour est de retour , son comportement est a attribué a une faiblesse passagère , un résidu de folie , elle veut s’en convaincre mais qu’en sera-t-il quand il la touchera ,c'est une autre histoire mais elle ne rendra pas les armes sans combattre .

Serai trop abusé de votre personne que vous demandez de refaire mon bandage ??

Elle se détournée va s'asseoir sur le lit caressant du bout des doigts la redingote abandonné la, un sourire se dessine sur ses lèvres, elle espère que c'est au tour de Mr le pirate de frissonné, elle n'est certes pas tentatrice ni une aguicheuse professionnelle mais elle n'en est pas moin femme, le pirate va payer, quoi dont, le fait qu'il lui plaise que diable.

M'accorderiez vous de gardé ce vetement un peu plus longtemps ... Il est fort agréable au touché de plus il cachera parfaitement mon bandage ...

Elle lui désigne la main ou elle porte désormais les blessures d’Azareth, une provocation de plus , preuve la encore, qu'elle n'est pas sienne, qu'elle ne lui obéis pas, elle est maitresse de ses décisions et le capitaine peut bien s'étouffé avec ça, ça l’indiffère… Enfin presque.

Du sang s'écoule de sa blessure et glisse doucement le long de son bras, traçant un sillon rouge sur sa peau nue, elle n'est peut être pas son genre, elle n'est peut être pas très féminine et n'est pas très élogieuse envers sa beauté mais elle a appris certaines choses notamment en regardant sa chère Ambre, elle se mord innocemment la lèvre et lève ses grands yeux bleu vers le pirate.

Zut .

Une manche est passée, elle même la danse mais pour combien de temp !!!

- Il semblerait que votre aide me soit indispensable.
- Ravi de vous l'entendre dire, sussure-t-il.

Ravi de pouvoir lui apporter quelque chose. Même si c'est presque rien, ce sera toujours ça de gagné en sa faveur. C'est un plaisir de la voir si troublée par sa présence. S'il avait la moindre malice, il pourrait salement en profiter, mais Haize n'était pas méchant. Elle a encore frissonné. C'était flatteur. Et surtout irrésistible. Il lui faisait donc tant d'effets ? Alors pourquoi elle s'efforçait de résister ? Ce serait beaucoup plus facile de rester décent si elle le lorgnait ouvertement. Il n'aurait pas cette impression qu'elle cache des trésors sous ses airs de garçon manqué.

Ow...

Mais d,un autre côté, ses allures de garçon manqué n'était effectif que lorsqu'elle était vêtue. Avec un peu moins de vêtements, elle devenait particulièrement féminine... très féminine...

- Je crains fort qu'il ne me résiste, pourriez vous m'aidé ??

Il la fixe, sans insistance, mais l'air perdu, admiratif, contemplatif. Fort agréable découverte, d'autant plus qu'ils sont dans sa cabine... personnelle, la porte fermée que que George à laissé la lampe brûler beaucoup trop haute, ce qui confère à la pièce une chaleur moralement discutable, mais ô combien propice aux caresses.

- Hum ? demande-t-il quand, quelques secondes après, il réalise qu'elle lui a parlé. Le temps que l'information parte des oreilles jusqu'au cerveau... qui a sans doute migré vers le bas. Ah... euh... oui, évidement, c'était... temporaire.

Avait-il prévu que ce serait à refaire ? Oui, évidemment. Avait-il prévu que c'est lui qui aurait à le refaire ? Hum... moins facile de s'en assurer. Mais bon, il n'allait pas se défiler. Surtout que ça lui faisait vachement plaisir, cette demande.

- Serai trop abusé de votre personne que vous demandez de refaire mon bandage ??
- Si ça c'est de l'abus, abusez autant qu'il vous plaira, mon Ange.

Il vient se poster tout près, debout, il pose un pied sur le rebord couchette.

- M'accorderiez vous de gardé ce vetement un peu plus longtemps ... Il est fort agréable au touché de plus il cachera parfaitement mon bandage ...

Elle agite la main, bandée. Il fronce les sourcils et secoue la tête. Il n'aurais pas du la laissée seule avec Azadeh... voilà ce que ça donnait. Elle était blessée.. et pour camoufler tout ça, elle voulait lui piquer sa redingote. Sa préférée en plus ! Délicatement, il prend son bras qui a écopé de sa blessure à lui et le pose sur son genoux. Plus à L'aise pour travailler ainsi.

- Vous n'auriez pas du... pas autant... dit-il en défaisant le noeud qu'il a lui-même fait, le plus délicatement possible, pour ne pas lui faire mal. Juste la moitié aurait été suffisant... et plus discret... si vous voulez continuer de vous cacher, faudrait éviter de trop en faire.

C'était pas tant un reproche qu'un conseil. Il savait de quoi il parlait. Officiellement, il était marchand marin, pas pirate. Il n'arborait pas un pavillon avec une tête de mort et des tibias et ses hommes ne hurlais pas à l'abordage quand un navire passait à proximité. C'était beaucoup plus efficace des les laisser approcher, avec un grand sourire et de poignarder l'autre capitaine quand ils trinquent.

Une goutte de sang glisse le long de son bras. Il la suit des yeux.

- Zut.

Avec le reste de chemise qui lui servait de pansement, il rattrape la goutte de sang et remonte le long du sillon, pour l'effacer. Il garde la main sur le bout de compresse et de l'autre, tente de trouver un autre pansement à mettre. Comme c'est pas facile de fouiller avec une seule main, il va chercher l'autre main d'Ange et la pose sur sa propre épaule, ce qui lui libère les mains. Il prend un pansement, ce qui au final s'avère une bande de tissus soigneusement coupée en bandelettes et propre, et commence à entourer le bras d'Ange.

Pas d'illusions à se faire, un pira... un marin comme Haize n'avait pas les mains douces comme de la soie, autrement, on aurait pu avoir des doutes sur son efficacité. Des mains calleuses et avec des cicatrices visible, très loin des mains soigneusement manucurée des nobles. Des mains qui avaient dû faire des tas de trucs rude, comme tirer des cordes, se prendre des coups et des échardes, se couper, sans plus souvent que la normale, sans parler du nombre de cartes qu'elles avaient dû tracé et de X qu'elles avaient du pointé avec détermination.

Pourtant, il était d'une délicatesse surprenante. C'étaient des mains qui agissaient avec précision et fermeté. Elles avaient beau être calleuses et blessées, elle n'étaient pas brusque. C'étaient des mains qui avaient cousu des toiles, reprisé des chemises, pliés du papier et caressée la peau des femmes. Des tas de femmes. Et ces même mains qui enroulaient une longue bandelette de tissus autour de l'épaule d'Ange résistaient à l'envie de frôler la peau sans imperfection d'Ange, de glisser sur ses courbes et s'insinuer sous les bandages qui camouflent ce qu'il devine être de délicates courbes.

D'ailleurs, il doit se concentrer sérieusement pour rester gentleman...dire quelque chose, n'importe quoi pour avoir l'air de faire quelque chose.

- Mais je crois toujours qu'un joli corsage vous irait beaucoup mieux.

Quel con, quand même, ce Sepiida ! Et en plus, il se donne le droit de sourire à cette réflexion.

Il est proche, très proche, sans doute un peu trop, le genre de proximité qu'Ange c'est toujours efforcé de ne pas avoir, mais la elle n'a guère le choix, elle ne le regarde pas, met toute sa maitrise a ne pas frissonné quand il se saisit de son bras.

Elle se sermonne mentalement, elle a l'air d'une vierge effarouchée, bien sur cela est une vérité mais elle a 22 ans, elle n'a plus rien d'une adolescente rêveuse, elle sait fort bien ce qu'attend tout homme alors un pirate. Elle ne s'y laissera pas prendre, jamais et ce n'est pas parce que celui la arrive a déclenché un sentiment pour le moment encore inqualifiable en elle qu'elle le laissera s'approché plus qu'un autre.

Vous n'auriez pas du... pas autant... Juste la moitié aurait été suffisant... et plus discret... si vous voulez continuer de vous cacher, faudrait éviter de trop en faire.

Parlé est une bonne chose, surtout d'un sujet qu'il lui permet de ne pas pensé aux mains du capitaine sur sa peau, il fait son bandage, elle réfléchit, bon compromis, pas de sentiments, d'ailleurs il n'y'avait pas a en avoir.

Habituellement je soigne plus sur les routes et tout mes patients sont bien plus sérieusement touché et par de meme a peine conscient, il n'y'a guère qu'Ambre que je soigne sans artifice et en pleine conscience ... Et maintenant vous.

La fin de sa phrase est presque un murmure, les mains du pirate sont sur sa peau, elle aimerait ne pas frissonner mais n'est ce pas ce qu'elle a fait, elle ne sait plus dure de se concentré alors qu’elle sent sur elle plus que le regard du capitaine , ses mains sont quelques peu rêches, calleuses quand elle se heurte a sa peau satiné mais ça n'a rien de désagréable, ça surprend au début puis ça se savoure ensuite, elle se demande un instant si toute caresse d'homme est ainsi, elle n'a pas vraiment matière a comparé.

Elle se perd un instant sur les cicatrices qui barrent ses mains en tout sens, un simple geste d'elle et il n'en aurait plus, pas sur que le capitaine aimerait ça, puis c'était un peu une part de lui, bien qu'Ange rechignait à l’admettre, ça fessait parti de son charme. Et oui car aussi énervant qu’il puisse être et dieu qu’il l’était , il avait du charme le bougre , c’était indéniable.

Mais je crois toujours qu'un joli corsage vous irait beaucoup mieux.

Ange hausse un sourcil étonné et fait ce qu'elle s'était jusqu'alors bien gardé de faire , elle lève son regard vers lui , pas certaine qu'il est osé dire pareille chose et pourtant c'est le cas , de plus il sourit le bougre , tout autre homme que lui aurait reçu pour pareille parole une jolie gifle , mais pour lui rien ne vint , pas que l'idée ne lui avait pas traversée l'esprit mais il venait de l'aidé , le giflé aurait semblé mal venu , du moin c'était la la raison a laquelle Ange veut croire .

J'ai porté bien plus de corsages et jolies robes dans ma jeunesse que l'on ne peut en supporté ... La dernière était pour ma soirée de fillançaille .

Une ombre passe sur son visage, son regard s'éteint un instant, un sourire triste se dessine sur ses lèvres.

Et figurez vous que mon prétendant de par trois fois mon ainé n'a pas semblé grandement apprécié.

Et cela était peu dire, il avait carrément demandé a ses parents une compensation financière la trouvant selon ses dire trop ronde, bien sur Ange n'avez rien de l'image d'une jeune femme maigre au possible a cause de ses hanches joliment ronde et de sa poitrine bien fournie mais de la a la qualifié de ronde. Elle avait toujours remit ça sur le fait que l'homme avait vu en son regard sa fougue et la vivacité de son caractère et qu'il ne s'était pas senti de taille mais il n'en restait pas moie que dans le fond les paroles de l'homme lui avait fait perdre confiance en ce qui concerné ses possibles attraits physique.

Elle secoue doucement la tète, tout ça était il y'a si longtemps, presque dans une autre vie, alors pourquoi encore y pensé, peut être parce qu'il y'a des choses qui ne s'effacent pas. Elle plante a nouveau son regard dans celui d’Haize, elle semble le sondé comme si elle cherchait quelque chose, quoi, elle même l’ignore, une réponse peut être mais une réponse a quoi, au bout de quelques secondes, elle se détourne gêné, il a finis, elle se lève.

Je vous remercie ... Je crois que je n'ai que trop abusé de votre temp.

Elle se saisit de la redingote qu'elle passe promptement , le capitaine n'a rien dit la dessus , ça ne doit pas le génné , le vetement est si large qu'elle pourrait même a l'envie se passé de ses bandages , bien sur , elle n'en ferai rien , elle la boutonne de bas en haut , la voila de nouveau telle qu'elle l'a toujours était , intouchable , emprisonnée dans une prison qu'elle c'est créer elle même mais qui vaut bien mieux que toute celle qu'elle a connu .

Pendant ce temps, en bas, ça s'affaire. La demande du capitaine a éclairé le visage d'Azadeh comme jamais. Du ravissement s'est plaqué sur sa face de suie, et elle a agrippé Camille par la main pour l'entrainer dehors avec fougue... Prenant bien garde de la lâcher une fois dehors. Elle ne voudrait pas qu'on la voit frayer avec George !

Elle ne s'est pas privée, avant de partir, de lancer un oeil entendu au capitaine qui entrait dans sa chambre, mais n'a rien dit, trop emballée par la notion d'avoir carte blanche sur la cuisine.

Elle a retrouvé sa calle. Sa chère calle, celle avec sa cuisine, qui sent le bois mouillé le le graillon, là où la langue peut claquer des injures sans qu'on vous regarde de travers. Elle a réquisitionné Bishop, qui a grogné, mais un ordre du cap'tain est un ordre !

Et elle a lancé ses marmites, a sorti ses armes favorites, ses couteaux effilés, elle s'est lancée dans le combat contre viandes et légumes.

Ca bouillonne, ça frit, ça s'agite. La donzelle ressemble à un chef d'orchestre. Elle en a pour un bon moment, là dedans.

Elle finit par remercier Bishop : l'installation des plats, c'est elle et elle seule. Elle se retrouve en solo dans sa fosse d'orchestre, et finit les préparatifs. Tout à feu doux, pour que tout reste chaud jusqu'au début de la soirée.

Ce n'est qu'après un long moment qu'elle émerge de sa presque transe, en sueur, dégoulinante de vapeur et une odeur d'épices ancrée à la peau. Elle avise le bandage que lui a fait Ange... Tâché de tomate, on dirait presque du sang. D'ailleurs, du sang, il y en a... Mais du jus de viande, qui accopagne la tomate...

Elle va se caller les fesses par terre dans un coin de la cuisine, et entreprend de défaire le bandage, faut qu'elle le change, la bouffe sur les plaies, ya mieux.

Perplexité.

Fronçage de sourcils et petit juron de surprise...

Ya plus rien. Pas étonnant qu'elle ait pas mal pour un sous...

Elle remballe rapidement sa main dans une autre bande de tissus, mais dans sa tête, ça tourne en boucle, il s'est passe quelque chose avec la cieleuse...

Une casserolle commence à s'agiter, elle se redresse d'un bond pour calmer le feu et reprendre ses préparatifs... Mais ya clairement un truc qui cloche. Sensation désagréable qu'on s'est foutu de sa gueule avec cette histoire de pommade... Heureusement que les viandes qui finissent de frire sont de bons calmants, sinon elle serait déjà ruée dans la capide de Sepiida, une volée de questions aux lèvres.

- Habituellement je soigne plus sur les routes et tout mes patients sont bien plus sérieusement touché et par de meme a peine conscient, il n'y'a guère qu'Ambre que je soigne sans artifice et en pleine conscience ... Et maintenant vous.

Ah, alors Ambre et Ange étaient très proches. C'était un détail qu'il ignorait. Ok, il s'en doutait, mais bon, ça le confirmait.

- J'ai porté bien plus de corsages et jolies robes dans ma jeunesse que l'on ne peut en supporté ... La dernière était pour ma soirée de fillançaille .

L'omber termine sa course dans le regard d'Haize. Fiançailles ? Erf... c'était pourtant pas le genre de détail qui troublait Haize en temps normal. Même que pas du tout. Aucun scrupules à faire mentir les gens sur des promesses qui, selon lui, n'ont pas lieux d'être. Haize ne croyait qu'en les vivants et le réel. Le reste, c'était du domaine du fantasme.

- Et figurez vous que mon prétendant de par trois fois mon ainé n'a pas semblé grandement apprécié.
- Un éternel insatisfait, sans doute. C'était bien poli... un noble, sans doute. Doublé d'un crétin et d'un imbécile.

Ah, c'était beaucoup mieux. Et tellement plus vrai. Non, mais quel autre homme irait se plaindre, hein ? Pas lui en tout cas. Remarquez, y'aurait pas eu de fiançailles. Ni cérémonies. Décidément, le... hum... fiancé avait flanché. Lâcheur. Saleté de lâcheur. Et lamentablement stupide. Quoique ça l'avait sauvé du mariage. Il aurait pas assumé, sans doute.

Ange lève les yeux vers lui et il s'y perd un instant. À peine 24h en mer et voilà que des légendes sur les sirènes lui revenaient en tête. Normalement, ça ne lui arrivait qu'après le premier mois. Pour la première fois, il comprit ce qui poussait les marins à croire que les femmes portaient malheur sur un navire. C'était pas tant elles qu'eux même qui se portaient malheur. Elles étaient si belles. C'était comme l'attrait du " X " sur la carte... ça pouvait tuer.

Il termine de fixer le bandage. Mince, il aurait du prendre beaucoup plus son temps. Il avait déjà fait long, mais il aurait pu étirer davantage. Haize, t'es décevant parfois. Il la relâche, à contre-coeur. Il aurait bien aimé la garder tout près.

- Je vous remercie ... Je crois que je n'ai que trop abusé de votre temp.
- Pas du tout, mon Ange. Abusez tant qu'il vous plaira.

Un autre sourire, tandis qu'elle enfile sa redingote rouge. Arf, sa préférée en plus. Il va devoir se contenter de la violette. Étrangement, il aurait vu Ange plutôt dans le bleu que dans le rouge. Peu importe, elle portait sa redingote. La sienne, à lui.

- Elle est un peu trop grande, note-t-il.

Il ne bouge pas. Il bloque pas complètement la sortie, mais elle n'est pas libre non plus. Et visiblement, il n'a pas du tout l'intention de bouger. Même si la redingote cache tout, il a l'image bien en mémoire et l'image fugace d'un sirène s,impose. Faudrait savoir, un ange ou une sirène ? De formation, il serait plus portés à croire aux sirènes, quoique au final, c'était sans doute la même chose. Félin et désinvolte, il s'appuie contre la porte et son sourire revient. Il détaille Ange toujours autant.

- Ce sera beaucoup plus joyeux ce soir. Festin et musique, n'est-ce pas une bonne idée ?

Camille n'avait pas autant de préparation à faire que Azadeh. Elle s'assure seulement de ne pas la déranger et de ne pas s'imposer. Le tout était tout d'abord de déterminer ce dont elle disposait comme instrument. Un appel à quelques marins qu'elle a vu tiré quelques notes, ils lui fournissent ce qu'elle demande et elle étudie ce qu'elle pourrait faire.

Y'avait tout de même une belle collection. Son harmonica, un violon, un tam-tam et un luth. Un luth sur un navire ? Pourquoi pas. Ça ferait de la diversité. Le temps d'établir un semblant de général, elle avise les propriétaire des instruments et les informe du projet du capitaine. Ils semblent ravi de l'idée et acceptent de participer. Donc, dans le fond d'une cale, ils partagent leur talent durant quelques heures.

Camille n'a pas l'expérience négative d'Azadeh ou d'Ange envers les hommes. elle ne découvre que deux types qui ont la même passion qu'elle pour la musique. Sauf qu'eux sont doublés de marins. Et bon, le joueur de tam tam n'est pas un virtuose, mais il a le rythme dans le sang et ça, Cam' estime que c'est beaucoup.

Jouer de son harmonica chromatique, c'est pas difficile pour elle, mais avec une épaule douloureuse, c'est un peu plus délicat. Mais bon, le capitaine lui a demandé quelque chose et il avait été si gentil, qu'elle ne voulait surtout pas le décevoir.

Aprs quelque heures, ils ont déterminé quelques morceaux qu'ils connaissent tout trois, des trucs populaire entre tous les continents semble-t-il, et d'autres qu'il prétendent à la mode mais qu'elle ne connaît pas. Elle n'aura qu'à improviser. D'un autre côté, le joueur n'avait qu'à garder un rythme et les deux autres allaient improviser. Cam' se savait assez douée aux instruments pour y parvenir avec brio.

Les trois musiciens se séparent et retournent chacun vaquer à ses occupations. Sauf Camille. Camille n'a pas vraiment d'affectations particulière. Elle se demande si Azadeh a terminée. Elle peut aller voir. Si elle n'a pas terminée, elle aura qu'à ne pas la déranger et aller voir ailleurs si elle peut être utile. Elle entre dans la portion de cale qui sert de cuisine.

- T'es encore occupée, Azadeh ? Oh... oui... je... je peux t'aider ? Frotter un ustensile ou une assiette ? Agiter un chaudron ? J'me suis rarement approché d'une cuisine, sauf pour chiper des biscuits... je peux aussi te laisser terminer tranquillement...

Elle rigole, nerveusement.

Diable quand le capitaine ouvre la bouche il peut être aussi sympathique qu'arrogant , il faut lui accordé qu'il ne dis pas que des bêtises , notamment sur celui qui aurait du être son époux , il était bien un crétin doublé d'un imbécile et le sens du mot double avait forte importance dans cette histoire car l'homme avait un fils , oh n’ayez pas l'air de croire qu'Ange n'aime pas les enfants, bien au contraire , non le problème venait du fait que le dit enfant était un être qui semblait avoir grand besoin d'affection , jusque cela en quoi est ce un problème et bien il était de 4 ans l'ainé d'Ange .

Je pense avoir suffisamment abusé de vos services pour la journée et peut être même bien pour tout le voyage. Merci ...

Il sourit encore et encore, il ne semble que faire ça, maudit sourire un brun arrogant qui met délicieusement en valeur son visage et puis ce regard qui ne la quitte pas, la détaillant a outrance, il cherche la gifle, il la quémande presque ou il ignore naïvement ce que peut rapporter pareil regard, ça elle en doute.

Elle frotte doucement sa joue contre le col de la redingote, c'est chaud, c'est doux, ça porte une odeur réconfortante, elle se sentirait presque en sécurité rien que par le port du vêtement.

Navré de vous en privé, mais je la trouve parfaite ... Hormis peut être bien sa couleur, c'est bien la première fois que je porte du rouge avec mon teint de porcelaine, j'ai bien peur de n'avoir l'air que d’un pale cadavre.

Elle fait un pas vers la sortie, pensant qu'il va bouger mais il n'en fait rien, il reste planté la, pire tel un félin il s'appui sur la porte visiblement nullement décidé a la laissé sortir, soit si il faut être désagréable, elle le sera mais pas question de resté plus longtemps dans cette chambre... Seule avec lui.

Pourtant les paroles qui lui montent a la gorge n'ont pas le temp de franchir ses lèvres, le capitaine prend la parole le premier.

- Ce sera beaucoup plus joyeux ce soir. Festin et musique, n'est-ce pas une bonne idée ?

Une fête. Hum Ange n'est pas friande des fêtes mais nous sommes ici sur un bateau , ces fêtes la doivent être fréquentes et ne rien avoir en commun avec toutes celles qu'elle a connu , quand au festin , la journée tombée et eux qui n'avaient rien mangé depuis le matin seraient appréciés un bon festin encore plus après avoir survécut a pareille journée et elle ne pensait pas qu'a la tempête , la tempête avait peut être bien était la partie la plus simple de la journée .. Ok, elle exagérait peut être un peu…Quoique.

Je dois dire qu'un diner sera plus que le bienvenu, au risque d’ébranllée votre opinion sur les nobles dames , je ne suis pas du genre a surveillé les calories et cette tempête m'a grandement ouvert l'appétit ...

Elle lui sourit guette la porte, il va bien finir par esquivé un geste et la elle pourra fuir, non pas fuir sortir simplement, on fuit quand on a peur et elle n'avait certainement pas peur de ce pirate ... Non elle n'avait pas peur de lui mais peut être bien d'elle-même ...

Je suis sur qu'une fête mettra du baume au cœur a vos marins, ce n'est que mérité après pareil orage. Par contre pour ce qui est de la musique, j'espère que vous n'incluez pas la danse la dedans ou ce sera sans moi.

Pas qu'elle ne sache pas danser, bien au contraire on ne la que trop trainé dans des bals étant jeune, mais qui dit danse, dit touché, rapprochement, contact. Précisément tout ce qu'elle évitait. Elle plante son regard dans le sien, fort bien le pirate ne semble pas vouloir bougé il va falloir ruser et être subtil.

Nous devrions sortir. Vos marins doivent avoir besoin de vous, cette fête se doit d'être mémorable. Et puis le soleil va bientôt se couché, vous ne voudriez pas me privé de ce spectacle. Tout le monde n'a pas la chance de voir comme vous pareille merveille quotidiennement.

Elle lui sourit, une lueur malicieuse dans les yeux, a moin qu'il soit un parfait égoïste et ça elle n'en croit rien, elle a gagné, cette manche du moin, la partie est loin d’être finie, et pour sur , Ange allée y perdre quelques plumes .

Azadeh est en train de touiller le contenu d'une lourde casserolle en fonte, d'où s'échappe une légère vapeur à l'odeur de cumin. Elle retire sa cuiller, goût du bout des lèvres, plisse le nez, et attrappe de l'autre main une planche sur laquelle elle a émincé des oignons pour les adjoindre à la pixture.

George arrive à ce moment :

- T'es encore occupée, Azadeh ? Oh... oui... je... je peux t'aider ? Frotter
un ustensile ou une assiette ? Agiter un chaudron ? J'me suis rarement
approché d'une cuisine, sauf pour chiper des biscuits... je peux aussi
te laisser terminer tranquillement...

Azadeh la regarde en penchant la tête en arrière. Revoilà son matelot préféré. Elle hausse un sourcil:
"Chiper des biscuits ? Heureusement qu'on n'a jamais voyagé ensembles mon p'tit George ! Dans ma cuisine, on chipe rien du tout !"

Elle ricane d'un air un peu inquiétant... Mieux vaut ne pas penser à ce qu'elle peut faire aux chapardeurs. Elle avise l'ensemble des ustensiles agités par leur contenu bouillant, avant de reprendre:
"J'suis au bout d'la cuisine là. J'laissais juste réchauffer l'ensemble en vérifiant tous mes assaisonnements. C'que tu peux faire..."

Elle pose une plaque métallique circulaire bosselée sur la casserole pour laisser son contenu au chaud:
"C'est m'aider à grimper les gamelles en haut. Faut en emmener un sacré paquer, une caisse de couverts, et des choppes. Après chacun prendra l'sien, mais faut d'jà qu'on installe tout ça, et toute seule j'en ai pour trois plombes!"

Joignant le geste à la parole, elle lappe une dernière fois la cuiller qui lui servait à touiller, et ouvre une porte de placard contenant ce qu'il faut de matériel de table, pour attrapper une épaisse pile d'assiettes:
"Ca va nous faire bosser les molets dans les marches... Il manquera plus qu'l'accord du captain et on pourra monter les marmites pour que j'fasse le service!"

Azadeh déborde d'enthousiasme, et sa cuisine dégage un parfum proche de la torture pour un estomac affamé... Une explosion d'odeurs toutes plus exotiques les unes qui les autres qui promettent des découvertes gustatives diverses.

Ange était loin d'abuser. Mais elle semblait le prétendre. Étrangement, Haize trouvait un certain confort dans les répliques acide de l'Ange et dans la force qu'elle déployait pour avoir l'air au-dessus de toutes faiblesses. Il eut une brève pensée qu'elle n'exploitait pas ses forces au bon niveau. Mais bon. Qui était-il pour l'affirmer, hein ? Chose certaine, il serait bien déçu si elle... hum... n'abusait plus du tout d'ici la fin du voyage.

Et elle lui volait sa redingote rouge. Y'avait pas de quoi être navré.

- Je devrez donc me contenter de la violette si je ne veux pas crever de froid. Pourtant, le rouge vous irait à merveille si... il a une brève hésitation. Risque de friction ? Bah, tant pis pour elle. Si vous portiez le vêtement adéquat.

Sourire de circonstance, il estime que sa redingote n'est pas un vêtement adéquat pour Ange. Mais il ne la lui enlèvera pas. Si elle veut la porter, il la lui prête, avec plaisir. Mais c'était pas flatteur pour elle. D'un autre côté, si elle n'avait porté que la redingote, il n'aurait rien trouvé à redire. C'était étrange. Lui, un homme, avait l'impression de donner des conseils de beauté à une femme. Quel opposition. D'un autre côté, Haize était un fin observateur de la beauté féminine. Il savait qui flattait un corps féminin (à part lui, j'veux dire) et ce qui accentuait les traits et la beauté naturelle.

Puis elle répond à la proposition. Il sourit.

- Il ne faut jamais se priver, en mer, parce que les imprévus sont choses courantes et on ne sait jamais quand arrivera notre prochain repas.

De toute façon, ils étaient si actifs sur le navire que les calories ne causaient que peu de dommages. Suffisait de ne pas épuiser les provisions estimées avant la fin.

- Je suis sur qu'une fête mettra du baume au cœur a vos marins, ce n'est que mérité après pareil orage. Par contre pour ce qui est de la musique, j'espère que vous n'incluez pas la danse la dedans ou ce sera sans moi.
- Bien sûr que oui, puisque la musique incite à la danse. J'ose espérer que vous ne resterez pas en retrait. Ce serait dommage.

Elle cherche visiblement une sortie. Lui, il prend son temps, tout sourire.

- Nous devrions sortir. Vos marins doivent avoir besoin de vous, cette fête se doit d'être mémorable. Et puis le soleil va bientôt se couché, vous ne voudriez pas me privé de ce spectacle. Tout le monde n'a pas la chance de voir comme vous pareille merveille quotidiennement.
- Vous vous méprenez, mon Ange. Il y a des jours couverts, des jours pluvieux et de tempêtes. Le soleil ne se montre pas tous les jours.

Il consent tout de même à la laisser sortir. Il se redresse, et ouvre la porte, tout en lui faisant galamment signe de passer avant lui. Aussitôt qu'elle passe devant lui pour sortir, il l'assaille de ces mots.

- Vous avez déjà dansé sur un bateau ?

Il l'a à peine murmuré, juste assez fort pour qu'elle l'entende, pas assez pour que ça ne ressemble pas à une confidence.

Un air coupable sous la menace, comme si elle avait eu l'intention coupable de faire quelque chose du genre à ce moment, mais que la menace avait coupé court à son élan. Elle cache ses mains derrière son dos, pour parer à toutes tentations. Faudrait juste qu'elle s'en rappelle plus tard...

Puis Azadeh lui dit comment elle pourrait l'aider. Monter des couverts en haut ? Oulà, c'est risqué avec elle... la porcelaine de ses parents n'a jamais duré plus d,une saison avec elle... et encore... si en plus c'est pour monter un escalier...

- Euh... Non, vraiment, grimper les escaliers avec des couverts.... non, pas du tout une bonne idée... Je crois pas que... D'accord, comment expliquer que ce qui était fragile entre ses mains c'était un gage de destruction ? Dans en escalier, en plus, c'est du suicide. enfin... si je...

Ooooooooh ! C'était pas de la porcelaine, ça ! Y'en avait de bois et de métal... du cuivre, semble-t-il. C'est vrai que c plus pratique en métal et en bois qu'en porcelaine dans un bateau. Cam' soupire de soulagement. Y'aurait pas de dégât. Rassurée, elle se précipite vers Azadeh pour lui prendre la pile d'assiette des mains, manquant de l'échapper, mais se rattrapant de justesse.

- Oh, c'est lourd... constate-t-elle en les reprenant de manière plus stable. Avec empressement, elle se dirige vers l'escalier et grimpe quelques marches avant d'en rater une et de se retenir de justesse d'un bras et de rajuster son équilibre, tout en voulant à tout prix sauver les assiettes. Le fracas de métal de et bois en chute est brusquement tut. Elle cesse de bouger un moment, puis tourne la tête vers le bas de l'escalier, l'air penaud. Ça va... j'ai rien... tout va bien...

Léger soupire, elle a eu chaud... elle recommence à gravir les marches, lentement et avec application. C'qu'elle pouvait être maladroite... par chance que c'était pas de la porcelaine...

Elle s'est égratignée le poignet, c'est certain, ça chauffe... et une douleur aux reins lui signale de marcher encore plus lentement.

Le vêtement adéquate, hum Ange n’a rien répondue a cela mais elle se demande depuis quand le capitaine est conseillé en vêtements féminins, peut être a force de voir des demoiselles défilés quoiqu'il devait avoir plus l'habitude de les déshabillés que le contraire, curieusement cette pensée lui fut désagréable. Toujours est il que pour Ange du rouge était du rouge qu'importe le vêtement, quand a sa peau elle resterait toujours aussi blanche qu’elle l’était, le calcul était vite fait.

Vous vous méprenez, mon Ange. Il y a des jours couverts, des jours pluvieux et de tempêtes. Le soleil ne se montre pas tous les jours.

Justement après la tempête que nous avons essuyé, le soleil aurait bien tord de ne pas nous montré de sa superbe ce soir..

Il ouvre la porte , enfin , un sourire s'étire sur ses lèvres remplaçant la boulle qui lui nouait l'estomac , elle est libre ... Enfin elle a juste besoin d'air , la journée fut longue et cette joie a l'idée de sortir de cette chambre n'avait rien a voir avec une quelquonque peur d'être attiré par le capitaine ... Il n'est après tout .. Qu’un.. Qu'un .. Un pirate .

Elle s'avance prête à sortir mais quand elle arrive a sa hauteur un murmure du capitaine la fait s’arrêté.

- Vous avez déjà dansé sur un bateau ?

Elle lève les yeux vers lui, son cœur bat la chamade , ils sont face à face dans le petit entrebâillement de la porte. Il fait curieusement chaud tout d’un coup .

Soit non, mais ce qui est valable pour les tenues féminines ne l'ai que trop pour les danses aussi, j'y est suffisamment goutté pour le reste de ma vie ...

Une moue taquine se dessine sur ses lèvres bien que ce ne soit pas la le reflet de son cœur qui lui aimerait réprimait les paroles qu'elle va dire.

Ne soyez pas déçu… Je suis sur qu'il sera bien plus agréable pour vous de dansé avec Azareth et George et si vous voulez mon avis, je suis sur qu’elles ne seront pas contre .

Et bien que celui lui faisait mal de l’avouer, Ange devait dire que cette pensée n'avait rien de joyeux, bizarrement devoir passé la soirée a regardé le capitaine dansé avec d'autres femmes sonné comme une torture a son cœur.

Ses yeux se perdent un moment dans ceux du capitaine, elle réprime un frisson , peut etre meme l’ombre d’une envie , laquelle elle ne se l’avoura jamais , elle baisse les yeux, se détourne, longe le couloir qui mène a la cabine principale et s'apprête à sortir sur le pont sans même regardé si le capitaine la suit, elle a besoin d'air c'est vital, ses pensées prennent de drôles de tournures et pas seulement ses pensés.

George hésite. Apparemment, elle sent qu'elle va pas gérer. Azadeh pourrait lui éviter du soucis, mais elle veut voir comment elle va se débrouiller. Parceque si ça avait été un gars, elle aurait laissé faire. Hors, George, c'est George. Pas le moment de la rabaisser. Pas alors qu'elle a déjà tellement d'hésitations.

Elle la laisse faire, et la regarde monter... Et manquer de se crouter... Elle surveille le matériel, c'est peut être pas de la porcelaire, mais yen aura pas de remplacement avant la prochaine escale.

Ça va... j'ai rien... tout va bien...

Pauvre gosse, non ça va pas... Azadeh a l'impression de se voir quand on lui demande de parler élégament : elle y arrive pas. George monte de moins en moins vite. Ca a pas l'air d'aller fort. Azadeh fait la moue. Elle vient pas de dire qu'on devait pas prendre une femme pour un homme, mais s'adapter? Si.

Azadeh s'adapte, elle suit George dans les escaliers, et vient se caller derrière elle. La cook couleur de suie sent les épices et la viande grillée. Elle est toute proche de George, elle dégage la chaleur dans laquelle elle baigne depuis quelques heures, sa peau sombre est piquetée de gouttes de sueur. Un bain de vapeur prolongé, ça laisse des traces.

Elle passe ses bras autour de la tête de George:
"Bouge pas ma p... mon poulet."

Ses mains aux ongles râpés attrappent le dessus de la pile d'assiettes. Elle se presse un peu contre George pour lui fournir un appui providentiel, quelques secondes pour se reposer sur elle, sans lui dire. Ca demande ni explication, ni remerciement. Elle fait passer sa pile au dessus de la tête de George, adroitement. Elle ont chacune la moitié, maintenant. Elle se décolle, et reste derrière elle dans les escaliers:
"Allez, on en prend moins, c'est plus léger, ça va plus vite. A deux on va tout transporter en haut en moins de temps qu'il n'en faut au cap'tain pour sauter la cieleuse!"

Azadeh ricane et donne un petit coup de coude à Camille pour lui signifier d'avancer.

- Soit non, mais ce qui est valable pour les tenues féminines ne l'ai que trop pour les danses aussi, j'y est suffisamment goutté pour le reste de ma vie ...

Il hoche la tête, mi-figue, mi-raisin. Hum... elle se méprenait. Les valses, c'était pas très marin. Devaient pas danser beaucoup d'autre choses chez les nobles. Elle allait être surprise.

- Ne soyez pas déçu… Je suis sur qu'il sera bien plus agréable pour vous de dansé avec Azareth et George et si vous voulez mon avis, je suis sur qu’elles ne seront pas contre.
- Il. George sera occupé à la musique. Mais je compte bien récompenser Azadeh à sa juste valeur.

Sourire de circonstance, à savoir de matou. Rien de méchant là-dedans, juste la logique des choses. D'un autre côté, Azadeh allait être prise de tous les côtés, étant la seule femme à bord, elle allait être sollicitée. Enfin, pas vraiment la seule femme, mais Ange ne semblait pas encline à s'amuser. Avec de la chance, elle allait changer d'idée. Mais c'était pas le genre d'Haize de se priver de plaisir pour épargner quelqu'un qui se privait lui-même. Chacun ses choix.

Ils se dévisagent un instant, le capitaine sûr de lui, frôlant la prétention. Mais elle détourne les yeux et se dirige vers la sortie. Il la suit, implacable ombre dans son sillage et il la devance une seconde avant qu'elle touche à la poignée et ouvre lui-même la porte sur le pont. Quelque secondes d'éblouissement, le soleil déclinant est rayonnant.

Le capitaine reprend son attitude de leader et s'avance sur le pont, la tête haute, le front droit. Un instant, il a l'air digne du capitaine. Mais ça se gâte aussitôt.

- Alors, les gars ? Rien de neuf ?
- On a pas perdu grand chose au final. Matériellement parlant. Ça devrait pas coûter trop cher.
- Et la vergue qui a cédée ?
- Replacée, elle a pas eu de dommages. On a remplacé un cordage et reprisé une voile.
- Faudra s'assurer que la couture tienne.
- Elle tiendra, au moins jusqu'à la prochaine tempête, Cap'tain.
- Excellente nouvelle. Et le temps, il annonce quoi ?
- Dégagé jusqu'à l'horizon, de tous les côtés. Un bon vent, qui nous fera reprendre le retard de la tempête.
- e cap ?
- Le bon, on a croisé les récifs y a pas longtemps. J'ai bougé de quelques degrés, pour pas rater la courbe.
- Parfait, c'est toi le pilote.
- Euh... capitaine ?
- Oui ?
- J'ai trouvé ça là-bas.

Haize jette un rapide coup d'oeil au mat central.

- Par tous les trucs des mers !

C'est un poignard. De belle facture, solide, mais pas mal rouillée. Mais ça n'empêche pas de constater la richesse de l'arme. C'est visiblement pas pour se battre et surement pas pour couper quoique ce soit. Y a visiblement que la pointe qui est en bon état. La garde est finement travaillée pour faire apparaître une pieuvre. Haize prend la lame rouillée et la tourne entre ses doigts, puis sans attendre, il se dirige vers le mat central. Il fait face au mat et, posant une main dessus, il poignarde le mat avec force, la pointe de la lame s'enfonçant profondément dans le bois noir, à la hauteur de ses yeux.

Rituel pirate. Lors d'une mutinerie, le poignard du précédent capitaine est arrachée du mat et remplacé par celui du nouveau capitaine. Arracher le poignard du capitaine en sa présence est un affront punissable par la mort de l'un ou l'autre, au choix... ou selon qui sera le plus fort, ou le plus habile. On rigole pas avec ça.

Il se retourne et fait face à son équipage. Et comme s'il s'agissait d,une simple formalité, il questionne son équipage.

- Ça cause problème à personne, hein ?

L'équipage toussote et regarde ailleurs. Personne ne se prononce. Le sourire de matou dominant revient sur le visage du capitaine.

Concentrée sur sa montée sans embuche future (enfin, c'est un espoir), elle n'entend pas vraiment Azadeh monter à sa suite, mais elle la sent... non, elle sent qu'on se colle dans son dos. elle sursaute et se fige.

- Erf !
- Bouge pas ma p... mon poulet.

C'était précaire comme situation. Être en équilibre dans un escalier, ça demandait déjà toute la concentration de Camille, alors, la coincer comme ça, c'était pas une bonne idée. Par chance, elle ne lui demande pas de bouger, mais le contraire. Ça, c'était simple. Jusqu'à ce que Azadeh la déstabilise en changeant le poids de ses mains. Camille était tellement concentrée à supporter le poids des assiettes pour ne pas les échapper que ses mains lèvent toute seules une fois moins de poids.

- Hiiiii !

Par chance, son cerveau enregistre rapidement. Ah, les réflexes vitaux ! Une question de survie ! Comme un chat qui retombe sur ses pattes.

- Allez, on en prend moins, c'est plus léger, ça va plus vite. A deux on va tout transporter en haut en moins de temps qu'il n'en faut au cap'tain pour sauter la cieleuse!
- Oooh, tu crois ? interroge-t-elle, l'air grave.

Poussée légèrement par Azadeh, elle se remet en marche, un peu plus rapidement, parce que moins d'assiettes, c,est plus stable. Inversement proportionnel, quoi.

- Il est bien l'capitaine, mais elle est un peu coincée. Hum... non, pas coincée... je dirais... hum... je suis pas sûre...

Beaucoup de mots pour ne rien dire. Et c'était la routine chez Camille. Euh, je veux dire George.

Ange s'avance sur le pont en pont en même temp que le soleil va se fondre dans l’océan, elle laisse la capitaine derrière elle, il va voguer a sa conversation, elle n'entend que vaguement quelques mots échangés avant de s'installés contre la balustrade.

Ses yeux se perdent dans le spectacle qui s'offre a elle, un spectacle qui ne la quitte pas, elle a cette impression de ne pas avoir vu pareille beauté depuis des siècles et pourtant curieusement quand elle fait le décompte, il ne c'est passé que 24 heures, cela semble tellement plus, il c'est passé tant de choses, l'effet d'être sur un bateau probablement , cela devait perturber la perception du temp.

Et pas seulement ça ...

Elle se tourne un instant , elle aperçoit le capitaine , il semble détaché quelque chose du mat , un poignard semble t'il , est ce la un quelquonque rite pirate , Ange n'est pas vraiment callé sur le sujet , toujours est il que le capitaine a l'air satisfait sur son visage apparait cet éternel sourire qui fait craindre a Ange que le capitaine commence a être autre chose a ses yeux qu'un male arrogant .

Non, balivernes ... C'est la proximité qu'il veut ça. Et le fait qu'il est quelques facettes agréables ...

Elle se tourne a nouveau vers le couché de soleil , il est vrai que le capitaine a de bon cotés plus qu'elle ne l'aurait crue et elle ne parle pas la de son superbe sourire ou de ses atouts physiques , elle parle de qualité humaine ... Mais il reste un pirate avec tout ce que ça implique , en parlant de pirate , en voila un qui vient prés d'elle , il s'installe dos a la balustrade , elle tourne la tète et lève les yeux sur lui , diable l'homme porte une belle marque a la joue et diable s'en est elle la fautive , c'est l'homme qu'elle a giflé .. Elle ne pensait pas avoir cogné si fort. Une pointe de culpabilité mais la situation l’exigeait.

L'bonsoir Mlle.

Bonsoir, je ..

Je ..

Oh allez y ..

J'voullez v'dire merci .

Ah et moi je voullais m'éscusé.

Oh pour sur j'vous r'mercié po pour la gifle et le ligotage mais pour avoir sauvé ma carcasse, sans la demoiselle l'aurait servi de repas a walter.

Je suis contente d'avoir pu être utile a quelqu’un..

Elle lui fait un sourire, il fait de même le regard lumineux.

Pour sur y'a une sacré fête qui s’prépare.

Il semblerait bien en effet.

Le marin semble pâlir d'un coup, son sourire fuit et il semble prendre la fuite.

Bien l'bonsoir Mlle.

Ange se retourne pour le voir fillé rapidement , elle croise le regard du capitaine posé sur elle , est ce dont lui qui a fait fuir le marin , le malheureux a t'il eu peur de passé par dessus le bord , il ne faisait pourtant rien d'autre que lui parlé , décidément le capitaine la croit vraiment incapable de se défendre , elle se détourne , retourne a sa contemplation du coucher de soleil , du moin ce qu'il en reste , la nuit prend place amenant avec elle une brise légère .

Elle regrette que ses cheveux soit attaché , bien sur il suffirait d'un geste pour les libèré afin de pouvoir savouré la douce caresse du vent sur sa chevelure mais elle n'en fera rien , elle regarde l'océan , son esprit vogue dans des pensés confuses , elle se dit qu'il doit être simple de vivre en mer , malgré la prison d'eau qui vous entoure , il y'a cette sensation de liberté , pas de contrainte hormis la tache qui vous ai confié , pas de moule dans lequel vous coulez , il y'a juste a être sois même .

Elle qui est t’elle, Angelina Dawson, guérisseuse, cousine de duchesse et elle même accessoirement duchesse du moin sur le papier, non cela ne sont que des mots, elle est juste Ange jeune femme ayant une grande soif de liberté qu'elle ne se permettra jamais d'assouvir de par la vie qui la forçait a se cachait derrière une carapace intouchable.

Derrière elle , des bruits de tables , des bruits d'assiette , tout se met en place , le soleil n'est plus qu'un souvenir disparu au creux des vagues , la fête va commencé mais elle reste la sans bougé , sans réfléchir , les yeux fermés , elle savoure juste la caresse du vent sur son visage , un petit plaisir simple , pour lequel on ne lui demandera rien en retour .

Haaaa George... Beaucoup parler pour ne rien dire. Un peu comme Azadeh. Sauf qu'Azadeh, elle, elle donnait l'impression d'avoir beaucoup à dire, même si c'était jamais très profond.

Et elle semble beaucoup réfléchir et être très concernée par la petite remarque presque innocente de la noiraude :

- Oooh, tu crois ? interroge-t-elle, l'air grave.

- Il est bien l'capitaine, mais elle est un peu coincée. Hum... non, pas coincée... je dirais... hum... je suis pas sûre...

Azadeh rit à nouveau alors qu'elles arrivent en haut des marches:
"Non, à bien y réfléchir j'crois pas ! Ca s'voit dans sa façon d'le r'garder et d'rougir comme une pucelle qu'elle l'a dans la peau. Mais c'genre de nanas qui s'cachent les formes et veulent qu'on les traite en mâle, admettre qu'on peut juste avoir envie d'se faire plaisir c'est la mer à boire."

Azadeh ouvre la porte de la cale, en haut des marches... Avec un pied. Agilité féline pour la poignée... Puis coup
de pied bourrin pour faire voler le battant de bois. Toute la contradiction d'une boule de suie dans un corps de femme:
"J'suis pas psychologue, mais j'en ai vu plein des donzelles comme elle. Ca s'empourpre et ça soupire, mais ça s'laisse pas allonger sans avoir prouvé qu'c'est elle qui l'a décidé."

Azadeh fait claquer ses bottes de cuir sans talons sur le pont du bateau avant d'ajouter dans une moue un peu moqueuse:
"Moi j'ai rien à prouver. Mais chacune sa façon d'se torturer la tronche hein?"

Elle déboule sur le pont, et aperçoit Haize:
"Ha bah quand on parle du chat d'gouttière !"

Elle approche du capitaine, ses assiettes en main, et vient se caller devant lui. Elle frissonne, passer de la calle pleine de vapeur à l'air d'hiver même si le soleil darde, ça vous évapore la sueur en un rien. Elle commente. Faut toujours qu'elle comment, Azadeh:
"Putain ça caille!"

Puis elle darde ses yeux dans ceux de Sepiida. Le vent marin vient fouetter ses cheveux pour essayer de les débarasser de leur odeur d'épices. Peine perdue:
"Où c'que j'vous colle tout ça cap'tain ?"

Elle indique ses assiettes et celles de George du menton, avant d'ajouter:
"Deux trois allers retours en cale et tout est prêt, ya plus qu'à attaquer!"

Le soleil ne s'est pas privé de descendre caresser l'eau, mais lprend son temps, la soirée sera lumineuse pendant encore un moment. Alors que les reflets marin ne se privent pas de faire danser leur brillance dans les cheveux d'Ange, leur luminosité s'arrête sur ceux d'Azadeh, qui restent désespérément noirs, absorbant la lumière et refusant de se dompter.

Si tant est que quoi que ce soit puisse être dompté chez l'impétueuse cook...

Elle jette un oeil au poignard sur le mat, avant d'ajouter, coin de lèvre relevé et nez plissé:
"Tiens... Dommage qu'j'ai qu'un couteau d'cuisine hein? J'pourrais pas vous renverser !"

Provocation absolument non dissimulée dans sa phrase et dans sa moue. Foutue boule de suie épicée.

Y'avait de quoi être fier. Haize Sepiida, né de la plus formidable femme qu'il lui ait été possible de connaître, gamin ayant fait tout ce qui était possible de faire dans la marine, de mousse et maintenant capitaine, sans parler de son titre et son boulot d'amiral. Seule ombre au tableau de cet adepte de la liberté absolue, on venait de lui trouver de nobles origines. Choquant pour un fervent admirateur du Capitaine Triss Amras. Peu importe. Pour l'instant, c'était un détail inconnu. Dans le pire des cas, il prouverais que ces origines ne sont pas ce qu'il est.

Le soleil se noie lentement dans la mer d'Eris, jetant une lumière orangée sur le bateau noir, lui donnant une teinte incandescente et de braise.

- Putain ça caille!

Haize baisse les yeux sur Azadeh et il sourit. C'était manifestement la chose qu'il faisait le mieux. Il n'avait pas froid. En chemise, mais il n'avait pas froid encore.

- Où c'que j'vous colle tout ça cap'tain ? Deux trois allers retours en cale et tout est prêt, ya plus qu'à attaquer!
- Je crois que de chaque côté de la descente, ça ira. Hé, vous deux, trouvez de quoi pour poser les assiettes et assurez-vous que ça tienne.

Son regard océanique balaie le pont, jusqu'à ce qu'il tombe sur Ange et un de p'tit gars. Il n'a rien contre le fit qu'un pirate bavarde avec une demoiselle, mais il n'aime pas la posture du pirate. Trop coulante, trop appuyée sur le garde-corps, trop près d'Ange. Il les fixe, juste un instant, mais assez longtemps pour que l'autre marin capte le regard du capitaine. Affrontement de matous durant quelques secondes, l'autre marin capitule... pour l'instant. Sourire en coin du capitaine. Il a gagné, il a gagné, gna gna gna !

- Tiens... Dommage qu'j'ai qu'un couteau d'cuisine hein? J'pourrais pas vous renverser !

La phrase éveille chez Haize un frisson d'excitation, provoqué par le ton de défi. Le regard bleu glisse sur la petite femme noir. Visiblement, la provocation a eut un effet des plus positif. Le sourire en coin du capitaine s'accentue. Il la détaille un instant, et se fait félin.

- Dommage ? Je suis certain que vous êtes redoutable avec un couteau de cuisine. Et pur le culot que ça prendrait pour le faire, je risquerais de perdre tous mes moyens. Quoique sans couteau, il serait ravi d'être renversé par la demoiselle sombre, à condition qu'il puisse lui rendre la pareille ensuite. J'ai rien contre le fait d'être renversé, à condition que je gagne à la fin.

Le capitaine Sepiida n'était pas du genre à perdre quoique ce soit. Si jamais ça arrivait, y a fort à parier qu'il y trouverait quelque chose a gagner.

Ouverture de porte magistral, mais ça lui rappelle de mauvaise souvenirs. Le bruit d'une porte qu'on défonce... non, elle doit chasser cette idée, cette image, cet vision. La pile d'assiette dans les bras, elle attend que Azadeh lui dise ou porter tout ça. Elle se concentre pour ne rien échapper. Suffirait que quelque chose passe dans son champs de vision et attire son attention pour tout échapper. elle se connaît la jeune femme. On le lui au aussi reproché toute sa vie d'être aussi attentive qu'un poisson rouge. Elle s'acharne donc à fixer les assiettes,. pour qu'elle aient toute son attention.

Après un moment, un marin s'approche et lui dit de poser tout ça là. Éclat de vaisselle sur le pont, elle a bien failli tout jeter par terre, mais elle rattrape.

- Oh... s'exclame-t-elle, confuse. Elle se dépêche d'aller poser les assiettes là où on lui a indiqué et elle s'en éloigne aussitôt, question de prévenir les accidents. Je suis désolée, murmure-t-elle.

Les mains dans le dos, pour ne toucher à rien, elle attend sagement, l'air coupable. Devrait-elle aller chercher une autre pile d'assiette ? Il en reste... oui, ce serait peut-être une bonne idée... au moins, elle ne serait pas sur le pont à devoir soutenir tous ces regards qu'elle ne soutient pas de toute façon. Oui, bonne idée.

Sans demander son reste, elle s'éclipse dans la cale.