A la recherche du frère caché . ( Le Fossoyeur )

Il apprécie l'allusion sur sa relation avec sa mère. Mais il se sent obligé de faire une précision.

- Je suis fier de ma mère, aussi. Elle est libre et respectée. Elle a su prendre sa place sur une Meca misogyne. Et ça, ça n'est pas à la porté de tout le monde, des hommes compris.

Si le passage de George plait à la plupart des marins, ça ne semble pas plaire à Ange. Et pour Cause, elle en est visiblement horriblement jalouse. Et qui paie encore pour le sale caractère de l'Ange ? Haize Sepiida, bravo !

- Je vous ai déjà dis que c'était inutile pour votre cabine. Vos allusions commencent à être déplaisantes. J'ai une tenue tout à fait décente, je ne vois pas en quoi c’est un problème que je reste sur le pont, de toute façon comme je vous l'ai dis je ne dors que très peu. Un bref silence et elle enchaîne. Elle s,impatiente, visiblement. Et puis arrêté de menacé votre équipage a tout va de le balancé par dessus bord, je sais très bien me défendre toute seule ...

ok, ok, un sale caractère, un orgueil mal placé et...

- Auriez vous au moin la bonté de me dire pourquoi elle qui a disons une tenue bien moin fermé que la mienne peut resté sans mal toute la nuit sur le pont et moi pas ??

.. et en plus, elle est verte de jalousie ! C'était à mourir de rire ! Haize rigole, mais répond, fermement. Elle aura beau hurler et faire une scène terrible, il n'en sera pas autrement. Il est le capitaine, non ? Oui, alors bon.

- Écoutez, mon Ange, on va mettre certaines choses au clair, dès maintenant, ok ? Premièrement, vous ne semblez pas apprécier la gente masculine, alors pour éviter tout désagrément, il n'est pas question que vous dormiez autre part que dans ma cabine, c'est compris ?

Haize était du genre relativement patient, la plupart du temps attentif à ce que les gens attendaient de lui et sans doute un peu con et avec un sérieux défaillant. Mais sa patience avait des limites et Ange commençait sérieusement à lui casser les couilles. Il ne lui laisse pas la chance de répliquer avant d'enchaîner.

- Deuxièmement, même si vous êtes sans doute parfaitement capable de vous défendre, on est jamais trop prudent avec un ramassis d'hommes qui ne pensent qu'à l'alcool, à leur solde et au sexe, n'est-ce pas ?

Oh oui, Haize savait ce que les femmes reprochaient aux hommes. C'était un secret pour personne. Même que la plupart des femmes le criaient haut et fort, avec tambours et trompettes et sur tous les toits. Mais c'était faux. Surtout pas les marins. Mais après des mois en mer en revenant au port, après avoir vu des trucs qu'on aurait préféré ne pas voir, presque abstinent et sans ou peu d'alcool à boire, les premiers jours à terre étaient une reprise du temps perdu. Mais ça, les femmes ne le comprenaient pas. Sauf peut-être quelques putes particulièrement allumées qui avaient saisit le principe et qui faisaient des profits monstres.

- Troisièmement, vous n'avez pas une tenue décente, vous avez une tenue parfaitement ridicule. Votre accoutrement est loin de vous rendre plus discrète. C'est comme les imbéciles qui pensent passer inaperçu avec une grande cape noire et le capuchon sur la tête dans une foule qui ne porte que leurs vêtements de ville. J'ai peut-être exagérer un peu en prétendant que vous allier les empêcher de travailler, mais c'était surtout pour vous épargner d'avouer que vous détestez la compagnie des hommes. Mais puisque vous n'êtes jamais satisfaite, faites comme bon vous semble, j'en ai rien à foutre.

Il lui tourne le dos, juste une seconde, et fait brusquement volte-face. Puis il disigne George, qui comme les marins, observe la scène, visiblement mal-à-l'aise. En plus, Haize commence à pointer Ange du doigt. Et tout le monde sait que c'est pas poli de pointer du doigt.

- Et laissez George tranquille. George est pas moins habillé que la plupart des autres marins, mais moins que vous, ça, c'est certain. Tout le monde est moins habillé que vous, vous avez pas remarqué ? Et...

Il se tait. Vraiment, elle lui faisait perdre son calme. Un peu plus, il devenait grossier. Il se reprend juste avant d'atteindre un point de non retour. Il range son doigt et serre les poings, puis inspire profondément, avant de frapper le garde-corps et de faire demi-tour pour s'éloigner de quelques pas. Il jette un coup d'oeil à son équipage.

- Quoi ? Vous avez pas quelque chose à faire ?

L'équipage sursaute et ils se dispersent un peu, faisant plus ou moins semblant de faire quelque chose, question d'avoir au moins l'air de faire quelque chose.

Mais merde, quelques heures à peine qu'elle était à bord et il était déjà sur les nerfs. Il devait se calmer. Oui, se calmer. Il aurait volontiers prit un verre de rhum ou de n'importe quelle substance distillée et alcoolisée.

Ok , Ange se calme , reprend chaque mot un a un juste au cas ou elle n'aurait pas compris , elle inspire profondément mais rien n'y fait sous ses yeux toujours le même espèce de crétin arrogant qui se croit au dessus de tout , elle y compris , mais cela pas pour bien longtemps , elle y veillerai personnellement mais avant cela elle finit de l'écouté , les mots sont une délicieuse arme et cet espèce d'arrogant sans sert a outrance .

Et laissez George tranquille. George est pas moins habillé que la plupart des autres marins, mais moins que vous, ça, c'est certain. Tout le monde est moins habillé que vous, vous n’avez pas remarqué ? Et...

Elle le regarde s'éloigné de quelques pas, prend sur elle pour ne pas se saisir de sa dague, elle s'avance vers lui captant ainsi l'attention de tout le bateau, elle le fait pivoté vers lui et la retentie une claque magistrale laissant a Mr le capitaine comme bon souvenir de ce moment une rougeoyante marque sur la joue gauche.

Il semble surpris , furieux sans doute , elle n'en a que faire , il la cherché , mérité et maintenant il va l'écouté , elle aussi a des choses a dire , elle est hors d’elle ,sous l'œil médusé de tout l'équipage , elle lui fait fasse plantant son regard colérique dans le sien .

Vous êtes pitoyable savez vous, dans le fond tout ça n'a rien à voir avec ma tenue, avec vos hommes ou ma façon de me défendre, vous avez décidé de me faire dormir dans votre cabine et comme Mr est tellement imbus de lui même, il ne supporte pas qu'une de ses décisions soit remise en cause.

Grand dieu, jamais homme ne l’avait plus énervé que celui ci, pas même le mage qui avait osé lui volé un baiser, lui au moin avait une certaine forme de classe mais ce capitaine a deux sous …

Pour cela vous êtes prêt a fournir des excuses plus minables les unes que les autres, il y'a quelques heures vous ne juriez que par vos hommes et la vous êtes prêt a leurs craché dessus en les dénigrant juste pour me faire suivre le commandement de Mr le capitaine, mais soyons clair je n'ai d'ordre à recevoir de personne et surtout pas de vous.

Elle s'éloigne de quelques pas, se tourne a nouveau vers lui, il semble toujours hébété, est ce dont si exceptionnel qu'ont le défit, qu'importe elle n'en a pas finis.

Quand a ma tenue , elle est idéale pour le voyage et oui je ne la porte pas que pour les voyages mais moi au moin je ne cherches pas être ce que je ne suis pas , je ne cherche pas a me caché derrière une image Mr le capitaine de la marine marchande tellement arrogant et critiqueurs de noblesse qu'il n'est pas difficile de le prendre pour un pirate ... D’ailleurs dans le fond peu importe le titre que vous portez vous ne valez guère mieux qu'un pirate ...

Elle se détourne à nouveau se dirige vers la porte d'entrée des cabines, l’ouvre, autour d’elle les yeux se détournent , les mains font mines d’être occupés .Elle termine.

Quand a votre cabine, je vais me faire une joie d'y resté enfermé tout le voyage et croyez bien que ce n'est pas pour vous faire plaisir c'est juste pour m'évité le déplaisir de la compagnie d'un pirate trop arrogant et mazochiste pour avoir une relation civilisé avec une femme qui n'est pas de celles qu'il côtoie habituellement.

Elle entre, la porte se ferme dans un claquement de tous les diables, laissant derrière elle un épais silence des plus gênants. Elle se met contre le battant juste un instant, elle inspire profondément, elle a perdue son calme, chose qu'elle s'était promis de ne pas faire , mais frère d'Ambre ou pas le pirate avait dépassé les bornes et avait reçu ce qu'il méritait.

Elle s'assoit non loin delà, a même le sol, pas question d'allé dans sa cabine, elle trouverait bien un quelquonque endroit ou se mettre jusqu'a la fin de la croisière, un endroit ou elle pourrait au maximum éviter Mr le capitaine, chose qui allait s'avéré difficile sur un bateau.

Elle tente de reprendre son calme sans grands résultats, ce rustre l’a fait sortir de ses gonds. Cette fois la guerre était déclaré et elle risquait bien d'être des plus fracassantes.

Qui la gagnerait ?? Pour ça il faudrait qu’il y’ai encore un survivant.

Tout aussi étonnant que ça puisse paraître, Haize avait essuyé moins de gifles qu'on pourrait croire. Il avait eu un bref mouvement inachevé pour lui attraper le poignet, mais sans le compléter. La claque avait beau avoir rougit sa joue mal rasée, lui, il n'avait pas bronché. Il ne bronche pas non plus quand elle lui débite ce tissus de fausses perceptions. Visiblement, il avait touché juste, sinon, elle n'aurait pas réagit si furieusement. Une petite noble qui ne s'assume pas. Il aurait préféré la petite noble chiante, snob et prétentieuse. Avec ce brouillon de noblesse, on était incapable d'adopter une attitude qui puisse la satisfaire, parce elle était incapable d'être satisfaite.

Il hésite un moment à la balancer par-dessus bord. Mais de nuit, avec Walter qui hantait le dessous du Fossoyeur, c'était trop risqué. Demain matin peut-être.

Les marins observaient la scène, en silence, l'air de faire quelque chose, mais la plupart aurait préféré être ailleurs, en particulier un certain George bien roulé.

- Quand a votre cabine, je vais me faire une joie d'y resté enfermé tout le voyage et croyez bien que ce n'est pas pour vous faire plaisir c'est juste pour m'évité le déplaisir de la compagnie d'un pirate trop arrogant et mazochiste pour avoir une relation civilisé avec une femme qui n'est pas de celles qu'il côtoie habituellement.
- Soit ! Le temps qu'elle déblatère, Haize s'était recomposé un semblant de calme. Mais n'oubliez pas que c'est MA cabine, alors il est possible que j'y rentre ! ET SANS PRÉAVIS !

Bon, faut préciser que la cabine du capitaine n'était pas vraiment à aire ouverte. Y'avait la cabine principale, avec des tas de cartes qui jonchait la table, mais aussi une petite cabine, qui ressemblait plus à un grand garde-robe, avec une couchette et une armoire tous deux solidement ancrés au sol. Donc, si elle s'enfermait dans la petite cabine de 2m sur 3m, elle risquait de ne pas avoir le plaisir de vraiment le croiser.

La porte de la cabine principale du capitaine claque. C'est ça, arrache la tant qu'à faire. Un silence plane un moment ou chacun fixe le bout de ses pieds... ou de sa jambe de bois, c'est selon. Quelques uns, moins timides, fixent leurs mains ou leur crochet. Y a un silence gêné jusqu'à ce qu'une petite voix s'impose.

- C'est ma faute ? questionne George.

Dans un même mouvement, tous les marins se retournent vers George. Se sentant soudainement le point de mire, George rougit jusqu'à la racine des cheveux et tente de s'encastrer dans le plancher, mais en vain. Haize est le premier à réagir.

- Pas du tout. Pas de ta faute, ti-gars. C'est cette... ce messager qui est insupportable, dit-il en reléguant Ange au titre de messager. C'est ce qu'elle voulait, non ? Non, surement pas, mais il l'aurait traité en reine, elle aurait pas plus appréciée. Alors pourquoi il se forcerait pour être aimable alors, hein ? Allez, George, joue ! demande-t-il, enthousiaste. Et Wax, va chercher ton violon ! Et quand est-ce qu'on mange ?

C'est l'heure du repas du soir et on attend toujours le couché du soleil. Les lanternes sont allumées et l'équipe de nuit mange tandis que l'équipe de jour terminent leur quart, puis l'équipe de jour mange avant d'aller dormir et que l'équipe de nuit prend le tour de garde. Et tout ça sur un duo d'harmonica et de violon qui semblent vraiment s'amuser tous les deux. Tantôt joyeuse, tantôt triste, les deux musicien semblent s'entendre très bien. Le capitaine, lui, monte sur la dunette et se glisse derrière la barre.

De dehors la musique arrive jusqu'a ses oreilles, ils vont passés une fort joyeuse nuit, voila qui est parfait Ange aura la quiétude de l'endroit pour un moment, elle se lève, ouvre une porte, la chambre du capitaine.

Hors de question.

Elle referme la porte et s'installe sur une banquette, banquette qui se tient devant une table pleine de papiers et autres outils de marins, banquette ou quelques heures plut tôt la mère d'Haize buvait un alcool bien serré.

Si elle était restée, peut être qu'il y'aurai eu moin de débâcle.

Elle retire le sac en bandoulière qui ne l'a pas quitté depuis son arrivé sur Meca , le pose prés d'elle et sort de sa poche ses maudites lettres qui pèsent si lourd, elles les posent devant elle sur la table, elles restent la pliées, la narguant, la défiant d'osé les lires a nouveau.

Comme si une fois n'avait pas suffit, les lettres n'avaient pas quittés sa poche depuis qu’elle les y avait enfuie au manoir de Soltariel mais il allait bien falloir les relirent un jour pour confirmé l'horrible vérité faisant ainsi de toute sa vie un vaste mensonge.

Son ventre gargouille, son estomac cris famine, ses muscles la tiraille, elle est épuisé, son courage semble bien vouloir fuir mais elle se saisit tout de même des lettres et la pas de changement toujours la même et odieuse vérité , la en quelques mots toute sa vie se trouve balayé.

Une marionnette, rien de plus ...

Elle laisse tombé les lettres sur le sol, elle n'a guère besoin de relire les mots, une lecture a suffit a les imprimés en elle pour toujours, c'est simplement quelques mots qui noircissent des pages blanches, quelques mots qui concluent un arrangement entre la grand mère Soltariel et son grand père Dawson, quelques mots tournés avec la toute la noblesse de sa famille mais qui n’otes rien a la cruelle vérité qu'ils dévoilent.

Ange s'allonge recroquevillé en boulle sur la petite banquette , une larme coule sur sa joue , elle est toujours de haute noblesse si ça avait pue ne plus être le cas dans tout ces mensonges , il y'aurai eu au moin du bon , mais il n'en est rien , elle n'est plus une Soltariel , elle n'est plus cousine de duchesse , mais elle est toujours une Dawson , Angelina Dawson petite fille du duc dawson et fille de l'unique héritière du duc Dawson , Elisabeth dawson morte en mettant sa fille au monde .

Ange sert se bras autour de ses jambes, son visage est inondé de larmes, ses yeux se ferment.

Rien qu'un tissu de mensonge ... Une mère qui n'en ai pas une, sa froideur son peu d’amour. J'en ai tant souffert alors qu'elle n'est rien ...

Oui cette femme froide est impertubable , Candice Dawson d'abord candice Soltariel n'est pas sa mère, elle n'est rien d'autres que l’un des maillons d'un énorme mensonge , tout comme son père qui n'a rien d'un dawson ... Une histoire compliqué, non pas tant que ça , juste un sordide marché entre deux familles.

Tout s'embrouille dans la tète d'Ange entre la faim, la fatigue et les larmes, l'épuisement gagne du terrain, elle lutte contre le sommeil mais il semble décidé a l’emporté, depuis quand n'a t'elle pas dormi, 4 jours, 5, peut être moin , peut être plus, qu'importe elle s'endort de ce même sommeil léger et agités qui la berce a chaque fois que ses yeux se ferment.

Dehors la bonne humeur et la fête semble être de mise mais Ange elle n'en entend rien, elle est déjà prisonnière de sombres cauchemars résultat fragiles des ses souvenirs passés et des ses craintes a venirent.

Il est tard. Ou tôt, c'est selon. Le quart de jour est couché depuis longtemps et le quart de nuit s'affaire. Haize s'acharne à être là tout le temps. Dormir plusieurs fois, à petit bout, il le fait depuis des années. Quand on a passé une bonne partie des dernières années à être maître d'équipage, on en vient à croire qu'on doit être partout à la fois. Et Haize n'avait pas encore prit le rythme du capitaine. Tout était calme, il pouvait donc se permettre de s'éclipser. Mais il n'était pas seul.

Un entrée dans la cabine sombre, à pas de loup, il jette un coup d'oeil à la porte de sa cabine fermée. Bien. Il se glisse derrière son bureau et allume une lanterne. Jamais l'idée qu'Ange ait préféré la banquette à la couchette ne lui effleure l'esprit. Ils partaient, les couvertures étaient propres, alors pourquoi elle ce serait couchée ailleurs, hein ? Naïvement, il ne croit pas qu'elle pourrait être assez détestable pour se priver elle-même d'un minimum de confort. Doucement, délicatement et le plus silencieusement possible, il déroule une carte et la pose par-dessus les autres sur la table. Il la parcours du doigt un moment, suivant un tracé précis, puis prend un morceau de papier vierge.

Il ouvre une petite boîte de métal et prend un fusain. Haize marquait toujours ses cartes au fusain. C'était beaucoup moins dangereux que l'encre. Surtout pour l'était final des cartes. Le Fossoyeur, malgré la mer calme, tanguait et un accident était si vite arrivé. Mieux valait être stable quand on travaillait avec de l'encre. Haize avait bousillé bien assez e chemises et de redingote pour être parfaitement au courant. Mais cette carte-là avait ceci de différent des autres, c'est que c'était pas une carte marine. C'était une carte terrestre, qui représentait la péninsule de Miradelphia.

Avec une adresse qu'on ne soupçonnerait pas chez un marin, Haize noircit le papier de traits précis et assurés. Parfois, il consulte l'original, tandis qu'il recopie avec une fidélité tout à fait acceptable, le trajet entre Ydrill et Diantra. Le travail lui prend de longues minutes, mais le résultat final est très bien. Il délaisse son... hum hum, chef-d'oeuvre, et range son fusain. Haize est loin d'être un artiste, mais il sait dessiner une carte. D'ailleurs, c'était une des première chose qu'il avait apprit. La deuxième en fait. La première était la valse. Footwater, son mentor, avait un regard bien particulier sur la piraterie.

Il s'affale dans son fauteuil et pose ses pieds sur la table. Il est chez-lui, après tout, il peut bien mettre les pieds sur sa table s'il en a envie. Et puis, c'est pas comme si la table servait à manger souvent... y'avait beaucoup trop de cartes dessus de toute façon. Il renverse la tête vers l'arrière et s'étire paresseusement. Dormir un peu, une heure, ou deux idéalement, et jusqu'à l'aube, un fantasme, ne lui ferait pas de tort. Cette nuit allait être calme, mais il n'était pas aisé de prévoir celle de demain. Eris était si changeante... c'était une mer féminine, à ne pas en douter. Il souffle la flamme.

Haize était du genre confiant. Il avait confiance aux autres. Il ne craignait pas son équipage. De toute façon, il savait que s'ils se mutinaient, il n'avait aucune change. Alors mieux valait pour lui qu'on le tue durant son sommeil. Haize ne mis pas de temps à s'assoupir. De toute façon, on le réveillerait assez vite.

Ange dort dans ce qui semble être un sommeil profond, mais qui n'est qu’une façade , le sommeil qui la maintient endormie n’est que légereté et agitation, elle remut, des mots inaudibles sortent de ses lèvres, elle est encore prisonnière de ses cauchemars.

"Rêve"

Tout et sombre , humide , froid , Ange cherche les murs a tâtons , ou est elle , que se passe t'il , elle est allongé au sol , enchainé contre un mur , elle suffoque , elle se rappelle , elle sait ou elle est , ils vont venir .

Un bruit dans le couloir , bientôt la porte va s'ouvrir , bientôt ils l'emmèneront , qu'est ce que ce sera cette fois , une blessure , un virus , combien de temp la laisseront ils après cela , des jours , des heures , des minutes ...

Des sanglots s'échappent malgré elle de ses lévres , ils se serviront d'elle jusqu'a la tué, elle le sait, elle doit fuir mais elle est si faible, la clanche s'abaisse sous le poids d'une main, Ange se recroqueville contre le mur, une main se pose sur elle ....

"Fin du rêve "

Ange pousse un petit cri , sursaute, elle se saisit de son poignard, elle se redresse, brandit son poignard en l'air puis tremblante ouvre les yeux. Elle inspire profondément pas d'ennemis a combattre , elle baisse son poignard et face a elle rencontre le regard curieux du capitaine qui semble comme a demi éveillé , il a les jambes sur la table , un petit air débraillé , aurait il dormi ici ??

Oh pitié qu'il ne met pas entendue ... Ah oui et comme si il allait faire main basse sur la jolie scène de poignard qu'il vient de voir. S’il est civilisé il le fera.

Ange inspira profondément étant donné que le capitaine était aussi civilisé qu'un pirate il y'avait fort a parié qu'il prendrait tout cela comme une nouvelle arme contre elle et qu'il ne manquerait pas de la faire a nouveau sortir de ses gonds, la journée commençait bien.

Y'avait rien de plus reposant de dormir. Et plus particulièrement dormir plus de 20 minutes. 1h, 2h, 3h et presque 4h ! L'aube commence même à poindre à l'horizon. Mais qu'est-ce qui a bien pu le réveiller ?

Haize rêvait souvent, mais le problème, c'était que ses rêves s'estompaient rapidement et à défaut de les écrire au réveil, il les oubliait en quelques minutes. Parfois, ça lui revenait. La plupart du temps, il n'en avait plus aucune idée.

Il ouvre les yeux et tente de s'habituer à la pénombre. Personne n'est venu le réveiller, alors pourquoi il s'est réveillé ? Il fouille la cabine du regard, jusqu'à ce qu'il entende l'exclamation étouffée de quelque chose dans le coin. Première idée, y a une saleté de rat dans sa cabine, où est ce foutu chat ? Puis une silhouette, bien délicate, s'agite dans un coin, lui fait face, mais de loin, poignard en l'air. Puis elle semble réaliser que rien ne la menace... à part elle-même, soit-dit en passant.

Et lui même réalise qu'elle dormait, visiblement, qu'elle a rêvé et qu'elle n'est pas dans sa cabine. Il jette un coup d'oeil à la porte de sa cabine, qui est toujours fermée. Il retire ses pieds de la table et il reprend une attitude familière.

- Bordel, vous ne faites jamais ce qu'on vous dit de faire ?

Il se gratte la tête, avant de bailler à s'en décrocher la mâchoire, puis il s'étire. Il rallume la lanterne, jetant un peu de lumière orangée dans la pièce. À travers l'immense baie vitrée derrière lui, baie qui donne sur l'horizon infini de l'Eris qui commence à prendre une teinte bleuté. Superbe panorama en passant. Haize qui se détache sur l'horizon est toujours un magnifique spectacle.

Un coup discret à la porte et un marin passe la tête d'ans l'embrasure.

- Ah, vous êtes réveillé Capitaine.
- Oui, Monsieur Bishop. Y'a un problème ?
- Non, pas du tout, tout baigne et tout va baigner, parce qu'il pleut droit devant.
- Merveilleux, une journée de pluie...
- Y'a du vent, c'est bien... et euh... j'ai... j'ai votre petit déjeuner.
- Qu'est-ce que je ferais sans vous.
- La même chose, mais beaucoup plus vite, parce que vous devriez être partout à la fois... Haize sourit.
- Vous êtes d'une logique implacable, Monsieur Bishop.
- Hé hé ! Le marin entre dans la cabine et pose le plateau sur la table. J'ai pensé à en prendre un peu plus sur la part du capitaine pour la petite dame, puisqu'elle a dormi dans votre cabine, dit-il en évitant soigneusement de lorgner la demoiselle en question.
- Très allumé de votre part, Monsieur Bishop. Mais mademoiselle n'a pas dormi dans ma cabine. Donc j'ose pas lui proposer de manger, elle risquerait de refuser juste pour me contredire.
- Oh... euh... il se retourne et dévisage Ange quelques secondes. [color:b5f4=#orange]Vous pouvez manger... sinon vous allez pas supporter la traversée.
- Ah, tiens, j'avais pas essayé les menaces sur elle.
- C'est pas une menace... c'est un conseil... réplique le pirate, se demandant où il a gaffé.

Haize rigole.

Bordel, vous ne faites jamais ce qu'on vous dit de faire ?

Ange se redresse complètement, range son arme, passe sa main dans cheveux dont le faible chignon qui les retient menace de s’écroulé, elle plante son regard impertinent dans celui du capitaine.

Il y'a de cela prés de 5 ans, j'ai décidé de n'obéir qu'a une seule personne. Moi et je ne vais certainement pas changé cela pour un pirate grincheux .

Il se gratte la tète , il baille , ainsi avec cet air débraillé , il ressemble plus encore a un pirate , quand il ouvre le rideau , Ange ferme doucement les yeux , la lumière l'aveuglant un instant , la vue a l'extérieur est superbe , dommage qu'elle se soit promis de resté enfermé dans cette maudite cabine pour ne pas subir sa compagnie , quoique c'était pas vraiment réussi vu qu'il se trouvait la face a elle .

Un coup sur la porte, un homme entre, Ange le salue d'un signe de tète et regarde avec un quasi amusement l'échange entre le marin se faisant appelle Mr bishop et le capitaine. Elle se demande en quoi la pluie est une bonne chose puis au vu du plateau qu'il amène, l'estomac d'Ange crie à nouveau famine, le capitaine croit qu'elle n'y touchera pas, il se leurre.

En effet capitaine je vais vous contredire puisque contrairement a ce que vous croyez ma faim est bien plus grande que mon envie de vous contrarié.

Elle se saisit d'une assiette et commence a mangé de bon appétit , voila qui faisait du bien , de plus elle est satisfaite puisque bien qu'elle mange elle avait tout de même réussie a le contredire en faisant le contraire de ce qu'il croyait qu'elle allait faire , entre deux bouchées elle remercie le marin .

C'est délicieux, vous êtes un fin cordon bleu ...

Le marin bredouille quelques remerciement avant de sortir aussi rapidement que discrètement , la voila a nouveau seule avec le capitaine , que va t'elle encore bien pouvoir lui raconté a moin qu'il faille mieux préféré un calme pesant au vu de leurs précédentes conversations peu réussites .

Ouai ça va être joyeux ...

Une fois son assiette finis , elle la repousse sur la table , pose ses couverts dedans , elle s'assoit en tailleur et entreprend de refaire son chignon qui manque de s'effondré , c'est peine perdue , elle enlève un a un les sillex qui retiennent son abondante chevelure , abondante chevelure qui tombe bientôt en cascade jusqu'au sol de par sa position assise , une fois levée , ils lui balayent allégrement les genoux , elle prend une chemise propre dans son sac et se décide a prendre la parole en espérant que ce ne soit pas la l'ouverture d'une nouvelle joute verbale .

Y'a t'il un endroit ou je peux me rafraichir un peu et me changé ??

Quelques mèches de ses cheveux tombe en cascade autour de son visage, elle les ramène distraitement derrière ses oreilles puis attend.

Effectivement, cette Ange était très contrariante. Fallait visiblement user de psychologie contraire.

- En effet capitaine je vais vous contredire puisque contrairement a ce que vous croyez ma faim est bien plus grande que mon envie de vous contrarié.
- À la bonne heure...

Bon, enfin, maintenant qu'il avait trouvé le moyen de la prendre, suffisait de le faire avec subtilité. Non, mais il pouvait quand même pas la laisser crever de faim durant les quelques jours de traversée. Ambre ne lui pardonnerait pas... à moins que ça la débarrasse... faudra voir sur place... Haize a un tout subtile sourire quand elle se met à mange comme une goinfre. Une noble goinfre, car elle a tout de même une certaine classe. Comme c'est amusant !

- C'est délicieux, vous êtes un fin cordon bleu ...

Un fin cordon bleu ? Oh, vraiment, elle devait pas bouffer de la bonne bouffe souvent. Remarquez, on en était au début du voyage, c'était nécessairement plus frais que dans quelques mois. Et c'est vrai que Bishop avait un talent fou pour mélanger les épices et le sel. Bishop s'éclipse, ne précisant pas la drôle de femme dans la cale, et laisse les deux.. hum... tourtereaux ? Mwahahaharf ! Ange mange avec appétit et Haize mange beaucoup moins vite. Il a le temps, alors il profite. La normale est de bouffer entre deux trucs à faire... mais il n'était pas capitaine à l'époque. C'était ça la différence entre capitaine et pas capitaine... on avait plein de temps pour réfléchir... et réfléchit impliquait des décisions... arrrrrgh, des décisions...

Et elle a pas tort, Bishop a fichtrement bien réussit aujourd'hui. Ça goûte presque pas le renfermé et le varech. Ça change. Haize jette un coup d'oeil à la carte qu'il a reproduit la veille, tout en mangeant, puis sont regard bifurque sur Ange qui a détaché ses cheveux. Les cheveux féminin ont toujours été source d'attraction chez les hommes, Haize ne fait pas exception. Il la fixe, sans ciller, au cas où il raterait quelque chose. Haize est du genre à apprécier ce qu'il voir et il est très porté sur les regard appréciateur. On pourrait croire que ça ne lui prend pas grand chose pour apprécier, mais la nuance était plus... nuancée. Il trouvait de quoi apprécier dans tout. Voilà la nuance.

- Y'a t'il un endroit ou je peux me rafraichir un peu et me changé ??
- Ma cabine. Reste que l'eau à aller chercher. Eau froide ou eau tiède ?

L'eau froide était coutume... ça prenait du bois pour l'eau chaude et le bois était trop précieux dans les cales pour le gaspiller. Mais bon, effort, elle était une noble, mieux valait lui proposer l'eau tiède. Elle devait avoir une peau délicate. Très délicate et sans doute très douce. Hum... pourquoi il pensait à ça en ce moment, hein ? Sans doute à cause de la fine cascade de cheveux fins. Il se demande s'il y découvrirait des noeuds s'il glissait ses doigts dedans. Il en oublie presque de manger... et d'aller chercher l'eau. Il pose l'assiette sur la table et se lève. Faudrait bien qu'il se change aussi... quoique s'il pleut, ça changera pas grand chose...

Ange est quelque peu mal a l'aise de par le regard qu' Haize porte a ses cheveux, elle les remet sans cesse derrière ses oreilles se demandant pourquoi il ne s'occupe pas de son assiette et si il ne serait pas du genre fétichiste.

Ma cabine. Reste que l'eau à aller chercher. Eau froide ou eau tiède ?

De l'eau tiède serait certe bien tentante après son horrible voyage allé, mais elle n'allée pas faire de manière, ce n''était pas dans son habitude et sur un navire l'eau froide était surement plus de coutume.

De l'eau froide ira très bien, merci. Ne vous inquiétez pas pour moi, y'a juste a me dire ou allé chercher l’eau.

Elle n'en revient pas qu'au matin, il soit courtois au point de lui proposé un certain confort , Mr le capitaine arrogant avait il seulement besoin de sommeil la veille, en tout cas si il était décidé à faire des efforts, elle s'efforcerait a nouveau d'en faire. Sauf si il persistait a la regardé comme si elle était soudain un objet attractif.

Bon sang qu'est ce qu'ils ont mes cheveux ...

Elles étaient pourtant sur qu'ils n'avaient ni nœuds, ni pointes fourchues , ni pellicules vu qu'ils étaient sa seule coquetterie et qu'elle en prenait grand soin. Ce qu'elle trouvait d'ailleurs totalement puérile au vu du reste de sa tenue et de ses manières mais elle n'arrivait pas a se décidés a les coupés ou a les négligé ... Y'avait comeme une part de féminité en elle même si c'était bien caché et refoulait au maximum.

Il se léve , elle s'approche de la baie vitrée, son regard se perd dans la beauté du paysage qui s'offre à elle.

C'est magnifique, je vous envie d'avoir pareille vue chaque jour.

Elle se tourne vers lui, sous le charme du spectacle du soleil levant elle oublis qu'il n'est qu'un pirate grincheux et lui offre pour la première fois un sourire lumineux, ses grands yeux bleu pétillant et ses lèvres roses se tordant en une moue adorable.

Avec un peu de chance le reste du voyage se déroulerait mieux bien qu'au vu de leurs deux caractères ce n'était pas gagné.

[HRP : Je poste là à la suite d'une discussion avec Haize et avec son autorisation, pour ne pas multiplier les sujets ! /HRP]

Le capitaine s'est levé. Tout était tranquille... Jusque là. Un instant de grace, sans doute, avant la tempête.

A peine quelques minutes que Bishop est parti, les laissant à leur repas amoureusement confectionné par... Par lui. En tout cas il n'a pas démenti.

Alors qu'Haize s'apprète à aller chercher de l'eau pour la demoiselle qui a calmé sa fringalle, un bruit sourd sur le pont, comme quelque chose qui tombe. Et une volée d'injures aussi fleuries que démonstratives... Elles sont lancées par une bouche féminine, à la voix éraillée et aux accents des contrées plus chaudes et éloignées... Le capitaine ne connait pas cette voix... Pourtant, il y a peu de femmes à bord. Celle là n'a pas du lui être présentée...

Il allait s'approcher de la porte lorsque des coups quelque peu paniqués retentissent contre cette dernière. La voix d'un simple marin retentit. Voix familière, au moins:
"Cap'tain! Ya un problème sur l'pont avec Bishop ! La brunette essaie d'lui arracher les yeux!"

Quelle brunette ...? Réponse qui lui saute aux yeux alors qu'il ouvre la porte pour regarder...

Bishop est effectivement là, sur le pont, et dans une situation bien peu enviable... Ou enviable? Il est allongé sur le dos, sur le pont, et une donzelle est installée à califourchon sur lui.

La peau brune, une masse de cheveux sombres indomptables et ébouriffés, des yeux tout aussi noirs qui lanceraient des éclairs si ils pouvaient... Cette fille là n'est pas une noble dame à la posture élégante. Elle porte un large sarouel rapé, des bottes de cuir et une chemise pourpre qui cache une partie de ses formes.

Quand à sa position, elle pourrait être agréable pour Bishop..; S'il n'était pas obligé d'aggriper la chemise de la demoiselle par les épaules pour essayer de la séparer de lui...
Les mains fines de la petite boule de nerfs battent l'air pour chercher à frapper l'homme, elle est furieuse, agitée... Peut être dangereuse. Et les insultes viennent bien de sa bouche:
"Empaffé de boureur de mou! Tu crois qu'tu vas faire passer mes plats pour tes étouffoirs? Tu peux rêver, j'vais t'enfoncer les yeux tellements profonds qu'y vont t'sortir par le cul!"

Une classe innimitable... Et Bishop qui est obligé de se protéger le visage, car visiblement la demoiselle à la peau sombre semble bien décidée à mettre son plan à exécution.

Autour, ça rigole un peu, ça ne cherche pas à les séparer... après tout c'est une histoire d'hommes, même s'il y a une femme dans le tas...

Il y a juste ce jeune mousse paniqué qui a eu l'outrecuidance de venir frapper à la cabine du capitaine. Il a peut être peur pour la jeune femme? Ou... Pour Bishop?

Les rixes de tavernes, tout comme les rixes de bateau, c'était chose courante. Les vrais hommes réglaient leurs différents à coups de poings et le premier qui flanchait avait perdu. C'était un bon divertissement sur un bateau quand la mer était d'huile, sans vent et que rien n'avançait. Les rixes, non armée... enfin, pas armé de fer, étaient permise et même encouragée... on pouvait pas mieux calmer un débat que par la loi du plus fort.. ou du plus rapide, ou du plus perfide. Bref, le premier qui demandait grâce avait perdu.

- De l'eau froide ira très bien, merci. Ne vous inquiétez pas pour moi, y'a juste a me dire ou allé chercher l’eau.
- Moins compliqué si j'y vais moi-même.

Bah oui, c'était tout près, un tonneau fixé au sol qui recueillait l'eau de pluie. Parfait pour avoir de l'eau potable en presque tout temps. Bon, les tempêtes avaient l'habitude de les vider et de rendre l'eau moins comestible, mais en attendant qu'ils se remplissent, eh ben ça économisait les tonneaux d'eau des cales. Mais bon, le temps d'expliquer où ils se trouvaient, et la bassine, mieux valait qu'il le fasse lui-même. Faudrait déjà qu'il trouve la bassine... eh merde, où il l'avait mis... la plupart du temps, les marins faisait un brin de toilette quand il se mettait à pleuvoir. D'ailleurs, puisqu'il allait pleuvoir, c'était préférable que l'Ange ne sorte pas... elle irait directement en enfer si ça se trouve...

- C'est magnifique, je vous envie d'avoir pareille vue chaque jour.
- Il n'y a pas plus belle vue, dit-il en lui retournant un sourire, sauf peut-être une... hum... rien...

Mieux valait taire ce genre de vision, surtout en présence d'un Ange. Ça pourrait la contrarier et ce matin, elle semblait de bonne humeur. Mieux valait ne pas gâcher ça. Elle avait dit qu'elle ne dormait pas beaucoup, mais bon, elle avait dormi au moins quelques heures d'affilées. C'était déjà pas mal. Ah, enfin, la bassine. Il entend bien les éclats de voix, mais c'est routinier, rien de dramatique, jusqu'à ce qu'il ouvre la porte et se retrouve face à face avec un mousse en panique.

- Cap'tain! Ya un problème sur l'pont avec Bishop ! La brunette essaie d'lui arracher les yeux!
- Quelle brunette ? George ?

La seule brunette, c'était George... et Ange, mais Ange était en train d'admirer le paysage. Le mousse repart et Haize le suit, à grands pas. Ya déjà un cercle de marin animé et les paris vont bon train. Les marins aimaient toujours les bons paris. Le temps que Haize se fraie un passage vers l'avant, la voix féminine qui ne lui dit rien du tout fuse.

Empaffé de boureur de mou! Tu crois qu'tu vas faire passer mes plats pour tes étouffoirs? Tu peux rêver, j'vais t'enfoncer les yeux tellements profonds qu'y vont t'sortir par le cul!

Waw ! Du grand art ! Bishop semblait terrifié, tandis que les encouragements des marins allaient soit vers Bishop, soit vers la demoiselle. Beaucoup plus vers la demoiselle. Une femme sur le bateau et personne ne trouve à redire ? C'est vrai que le spectacle était divertissant. Et Bishop qui n'en menait pas large, ça faisait presque pitié. Mais très divertissant. Marrante cette femme !

Faudrait intervenir... oui, faudrait, mis il ne pouvait pas intervenir comme ça, ça pourrait briser l'harmonie.

- Les paris sont clos ?
- Presque !

Alors faut attendre. On peut pas terminer l'affrontement si les paris sont pas clos... ça mettrait les gens en rogne...

- Paris clos !
- Arrrrrgl ! se plaint Bishop.
- Bishop déclare forfait, c'est réglé, tu peux le lâcher maintenant.. Il aurait parlé dans le vide, ça n'aurait pas eu plus d'influence. J'ai dit que tu peux le lâcher. Merde, c'est quoi son nom à elle ? Et qui c'est d'abord !
- Bonne question... j'crois c'la première fois j'la vois d'puis l'port...
- Elle était au port ?
- J'crois...
- Hiiiiii. faudrait p't'âtre faire kekchose... y commence à flancher...
- Est-ce qu'on m'écoute quand je parle ?
- Ouais... mais elle obéit pas, c'certain...
- aux grands mots les grands moyens !
- Euh ?

Haize s'éclipse et va chercher un seau. Puisant dan un des tonneaux où il allait chercher l'eau pour Ange, il revient à l'intérieur du cercle et répète.

- J'AI DIT C'EST TERMINÉ !

SPLOUSSSSSH ! Il les asperge copieusement tous les deux.

- ARRRRRGLBBBLLL !

Franche rigolade des parieurs tandis que les perdants paie les gagnants.

SPLOUSSSSSH !
De l'eau glacée vient de la saisir, venue de nulle part !

- ARRRRRGLBBBLLL !
Bishop manque de se noyer, en plus de se faire crever les yeux.

Coup de chance pour lui, la flotte a détourné l'attention de la boule de nerfs. Elle redresse la tête, sa masse de cheveux maintenant trempés se rejetant en arrière et venant fouette son dos en la faisant grimacer sans élégance. Ses yeux sombres parcourent l'assemblée à grand vitesse. Analyse de situation. Ils s'immobilisent sur Haize. Elle le détaille du regard: une bassine en main, penché vers eux... Il n'en faut pas plus à l'énervée !

Elle se redresse, libérant enfin le pauvre Bishop, et pointe un poing rageur à l'encontre du capitaine:
"Quoi? Quoi?! Toi aussi tu veux ta dose ? Tu nous prends pour des chiens en rut' qui s'montent dessus ou t'as la trouille que j'enfonce la tronche de ton p'tit copain?"

D'une part, elle est vraiment furieuse... D'autre part, elle ne semble pas réaliser qu'elle s'adresse au capitaine...

Elle avance vers lui, essayant de remettre sa chemise pourpre en place. Ladite chemise lui colle à la peau et semble vouloir fusionner avec elle. Foutue flotte !

Elle se pointe devant le capitaine et se penche vers lui, menton en avant. Elle plisse le nez, en essuie d'une goutte d'eau d'un revers de manche trop trempé pour que ça serve à quelque chose, et plante son regard de charbon dans celui de son présumé aggresseur:

"Tu t'prends pour qui pour vouloir faire la loi ici? "

Effectivement... elle ne sait pas qui c'est...

Les marins échangent vite fait les résultats des paris, et certains s'éclipsent vite fait... Ca commence à sentir mauvais...

Il semble avoir bien du mal a trouvé la dite bassine, a vrai dire il a l'air quelques peu maladroit dans ses paroles ce matin, encore embrumés dans les affres du sommeil ou autre chose.

Bizarre tout de même … On ne sait jamais sur quel pied dansé avec lui. Finalement il a un peu d’Ambre.

Ange chasse vite cette idée, ces derniers temps malheureusement, elle se refusait de pensé a sa cousine sans quoi elle serait obligé de pensé a ses maudites lettres et a tout ce qu’elles impliquaient.

Quand il semble enfin trouvé la bassine il est happé a l'extérieur par un mousse plutôt excité, visiblement il y'a du grabuge sur le pont, le capitaine sort en hâte, laissant derrière lui la porte ouverte, Ange pose sa chemise sur la table et va jeté un œil restant non loin de la cabine, quelques marins la voit sortir , hausse un sourcil a sa vue et jette sur ses cheveux le même regard que le capitaine un peu plus tôt.

Ok il me faudrait vraiment un miroir ... Qu'est ce qu'ils ont tous ...

Elle passe sa main dans ses cheveux, rien d’anormal, son attention se reporte sur ce qui semble être l'attraction du moment, le marin nommé bishop qui leur a si gentiment apporté leur déjeuné un peu plus tôt semble en bien mauvaise posture ... Avec une femme.

3 femmes sur un bateau ... Pas superstitieux ces marins !!!

Visiblement rien ne semble arrêté les deux protagonistes dont le combat ressemble plus a un énorme n'importe quoi qu'a une vraie bataille du moin a ce qu’en aperçoit Ange au travers de l’Hamas de marin qui les encercle , le capitaine donne des ordres, une fois puis deux, Ange souris, elle n'est visiblement pas la seule à remettre en cause l'autorité du capitaine ... Mais elle au moin n'a pas finis trempé, ce qui attend ces deux la ,les yeux ronds elle voit le capitaine se munir d'un sceau d'eau et en aspergeait les deux pauvres bougres.

Autour d'eux l’hilarité, Ange décide qu'elle en a assez vu tout ça est histoire de matelot, elle récupère la bassine laissé par Haize et va en quête d’eau, même regard des quelques marins non intéressés par le combat sur ses cheveux , cheveux qui furent bientôt quelques peu humides, maudite pluie, heureusement elle n'était pas torrentielle sans quoi vêtue d’une chemise blanche trempé ,il aurait été bien embarrassant d'expliqué pourquoi elle portait en dessous un épais bardage de bandes extrêment serrées.

Le coup de la blessure serait un peu dure a avalé sans doute ...

Enfin heureusement ce n'est la qu'une fine pluie, hormis quelques cheveux collés sur sont front, il n'y'a pas mort d’homme, elle finit par trouvé l'eau et retourne a la cabine la bassine pesante dans les bras.

Elle va poser la bassine dans la chambre du capitaine, retourne fermer la porte, prend sa chemise au passage puis va se rafraichir. Quelques minutes plus tard , chemise propre , bandages rajustés et bien serré , chignon parfait elle ressort sur le pont se demandant si l'incident est réglé , visiblement pas ,tout les pirates semblent maintenant scotchés par le spéctacle qui s'offre a eux .

Difficil de voir de quoi il retourne d'ou se trouvait Ange , elle entend simplement des éclats de voix , une voix féminine , en colére visiblement et peu soigneuse de ses mots ça c'était certain , mais a qui pouvait elle bien s'adréssé .

Oulala, la p'tite dame n'était pas contente. Mais vraiment pas contente. Mais bon, Haize commençait à en avoir l'habitude depuis la veille.

- Quoi? Quoi?! Toi aussi tu veux ta dose ? Est-ce que Haize était assez réveillé pour un coller une à la furie si besoin était ? Certes, sans aucun doute. Tu nous prends pour des chiens en rut' qui s'montent dessus ou t'as la trouille que j'enfonce la tronche de ton p'tit copain?

Y a une hésitation qui vient du capitaine. C'était effectivement une bonne question. Il fr4once les sourcils et affiche un air dubitatif.

- Un peu des deux, je dirais...

Haize appréciait les femmes au caractère trempé. Y'en avait beaucoup sur Meca, quoiqu'on puisse en penser. D'ailleurs, le retour du sourire en coin du capitaine le démontre bien. Loin de reculer à l'approche de la petite noire, il reste bien en place, stoïque, son intérêt trahit par son sourire, visiblement et franchement amusé.

- Tu t'prends pour qui pour vouloir faire la loi ici?
- Hum... bonne question... ouais, c'est vrai, après tout, qui suis-je pour m'"interposer comme ça, hein ?

Y'a un silence, juste avant qu'une voix fuse, de loin derrière.

- Euh... vous vous prendriez pas pour le capitaine par hasard ?

Le visage d'Haize s'éclaire, dégoulinant de sarcasme.

- Ah ouais, c'est vrai, j'me prend pour le capitaine de ce navire. J'oublie tout le temps. Oh par tous les dieux, j'ai oublié mon chapeau, ma barbe et ma jambe de bois. C'que j'peux être distraits, parfois. Sepiida, Haize Sepiida, Capitaine de ce navire et amiral de la Marine Marchande. Et toi, t'es qui ?
- C't'une femme ?
- Nan, tu vois bien que c'est... euh...
- Euh... moi j'l'ai vu d'z'une taverne, l'aut'fois. Boit comme un homme !
- Donc le cas est réglé. Si elle boit comme un homme, y'a pas de problème à ce qu'elle soit ici.
- Nan.
- Pas d'tout.

Il se prend pour qui lui à l'approcher avec son sourire en coin ? Il cherche quoi ? Elle en a vu d'autres, des bellâtres qui se prennent pour des marins d'exception qui qui veulent faire les gros bras ! Pas impressionnée ! Bon, des fois, ça s'est fini dans du froissement de draps... Mais pas impressionnée pour autant, ça s'appelle profiter de la situation, pas se faire avoir... Ou presque.

Bref, voilà qu'il fait son malin. Qu'est ce qu'il va lui sortir?

- Ah ouais, c'est vrai, j'me prend pour le capitaine de ce navire. J'oublie tout le temps. Oh par tous les dieux, j'ai oublié mon chapeau, ma barbe et ma jambe de bois. C'que j'peux être distraits, parfois. Sepiida, Haize Sepiida, Capitaine de ce navire et amiral de la Marine Marchande. Et toi, t'es qui ?

Elle hausse un sourcil... Du lard ou du cochon ? Elle sait cuisiner les deux, ceci dit... Mais les types autour ont pas l'air de remettre ce qu'il dit en cause... Elle hausse un second sourcil, qui vient rejoindre le premier dans la surprise. Première information utile : elle vient d'insulter le capitaine. Mais elle peut pas s'empêcher de relever le coin de sa lèvre dans un sourire amusé. Elle se le visualise en archétype de capitaine à jambe de bois. C'est pas dénué d'humour.

- C't'une femme ?
- Nan, tu vois bien que c'est... euh...

Les sourcils se refroncent, et elle lève son majeur en direction du malotru. Geste automatique, visiblement... elle range vite sa main dans son dos, presque comme un gamine prise en faute... Un gamine dont les yeux vous arracheraient la tête s'ils pouvaient, et au langage digne d'un bon vieux soudard des docks, ceci dit...

- Euh... moi j'l'ai vu d'z'une taverne, l'aut'fois. Boit comme un homme !
- Donc le cas est réglé. Si elle boit comme un homme, y'a pas de problème à ce qu'elle soit ici.
- Nan.
- Pas d'tout.

Elle plisse les yeux en direction du capitaine, faisant la moue. Elle essaie de remonter sa chemise sur son épaule pour la 3eme fois. Comment un vêtement peut autant coller à la peau et s'en évader à la fois. Sur son visage, on lit du mécontentement flagrant contre le tissus... contre le monde entier, en fait.
Après avoir fait le tour de l'assemblée, ses yeux de charbon reviennent se planter dans ceux d'Haize. Elle est toujours hostile, mais baisse un peu le ton:
"Ha. Ouais. Sepiida. Ouais. J'crois que j'ai entendu ton nom quand...hrm..."

Elle se passe la main sur la nuque en tordant sa bouche dans une grimace un peu gênée. Les mots qui suivent, on dirait qu'elle se les arrache à la tenaille:
"D'solée Cap'tain."

Elle semble pas du genre à s'excuser, mais connait les règles de la mer. Et a l'air de les respecter, quelque part. L'homme en face d'elle, elle lui en veut de l'avoir recouverte de flotte... Mais le capitaine, ça, elle est sur son bateau, et elle a rien à dire contre lui tant qu'ils sont pas à terre.

Son visage se détend un peu, et elle croise ses bras devant sa poitrine, toujours défiante, mais plus agressive:
"Sauf votre respect capt'ain Sepiida, j'aurais continué à lui mettre sa raclée à votre sous coq ! Il a laissé dire que c'était lui qu'avait fait la bouffe ! Je me casse le cul à trouver des épices avant chaque départ, c'est pas pour qu'on me fasse passer pour l'assistante de service!"

"Alors bon, si j'me laisse faire, après qu'est ce que j'vais mettre en avant si on me ruine ma réputation? C'est pas en montrant ses miches qu'on se fait embarquer sur un bateau, et des mercenaires yen a bien assez! Donc j'laisserai personne s'approprier mon travail!"

Qu'est ce qu'elle cause, la demoiselle au visage sombre... Et elle agite les mains, envoyant des goutelettes de part et d'autre, alors que ses cheveux trempés essaient de suivre le mouvement... elle cause, elle s'agite, une boule d'énergie et de fureur. Du coup, vu comme le plat du jour était épicé, sa version parait plutôt logique...

En tout cas, elle semble prète à continuer à parler et déblatérer... Ou à se jeter sur Bishop à nouveau pour le balancer par dessus bord... Au choix...

" Désolée Capitaine" ? Oh ? Vraiment ? Il ne s'y attendait pas... franchement, les gens ont beau ne pas être trop agressif envers Haize la plupart du temps, il ne s'attendait pas à un " désolée Capitaine " Un " ouais bon d'accord " lui aurait suffit. Haize n'était pas tout à fait habitué avec le grade de Capitaine. Lui faudrait un temps. Il savait qu,il était beaucoup trop présent au sein de l'équipage pour être un digne capitaine, mais... mais c'était plus fort que lui, il avait souvent été maître d'équipage, ou maître voilier... des années de services ne s'oubliaient pas en claquant des doigts.

- Euh...

Mais franchement, ça devait réagir comment à ça un capitaine ? Un vrai capitaine, j'veux dire. Et puis, fallait avouer que ce petit divertissement, ça lui avait plus à Haize. Une vraie sirène, sauf qu'elle n'avait ni ailes, ni queue de poisson, mais, selon les rumeurs, elle en avait l'agressivité. À moins qu'il se trompe avec les harpies ? Peu importe.

En fait, il n'a pas le temps de réagir davantage avant qu'elle déballe son sac. Haize l'observe, captivé par autant de fougue, de verve et... et de langue. elle avait beau se plaindre, elle était fascinante à écouter. Il aurait pu l'écouter des heures et des heures, sans se lasser. Elle avait une intonation colorée envoûtante, sans parler d'une gestuelle magnétique et un minois accrocheur. Bref, rien pour laisser notre Sepiida préféré indifférent.

- Ah, je trouvais aussi que tu t'étais surpassé, Bishop.
- Quoi ? Vous allez quand même pas la croire ?!
- Euh... attend un peu que j'réfléchisse. Hum... ouais, j'la crois.
- Ma bouffe est donc si mauvaise ?
- Écoute, Bishop, t'es le meilleur et t'es sur le Fossoyeur.
- Mais...
- Le Fossoyeur ne mérite-t-il pas les deux meilleurs cook ?
- Oui, mais...
- Un peu de compétition ne te fera pas de torts.
- Quoi ?
- Bah oui, on s'améliore qu'en affrontant les meilleurs, non ?
- Ou n'en crève...

Le capitaine adresse un regard noir à l'impertinent marin qui siffle comme un imbécile.

- C'est... hum... une chance sur deux, non ?
- C'est...
- Ou alors j'la laisse finir ce qu'elle a commencé.

Bishop ouvre grand les yeux, jette un rapide coup d'oeil à la p'tite dame, puis revient sur le Capitaine, question de voir s'il est sérieux. Stoïque, le capitaine attend.

- Grmblblgrmmmmbl...
- Bien, très bien, et maintenant, viens, on va aller voir l'Ange là-bas avec la p'tite cook et on va aller lui dire qui a préparé le repas qu'elle a bien aimé.

D'un geste élégant, il pointe la porte close de sa cabine. De mauvaise foi, Bishop s'y dirige. Haize tourne le dos à la furie. Il sait toujours pas son nom. Il vient pour entrer dans sa cabine mais constate que l'Ange est à l'extérieur.

- Ah, mon Ange, venez ici. Cette p'tite dame... vous avez un prénom ou Elle suffit ? Enfin, Elle et Bishop souhaitent vous révéler quelque chose. Allez, Bishop, parle.
- Bah... euh... c'est... hum... elle qui a choisit les épices...

(Désolée j'avais compris que seul Haize refaisait un tour et que c'était à Ange, donc j'attendais impatiemment ^^ Pitite incompréhension :) )


Pourquoi il fait cette tête quand il s'excuse? Faudrait savoir... S'affirmer. Elle serre les lèvres et mâchonne l'intérieur de sa joue. Elle crêve d'envie de lui dire qu'il faut en imposer pour être un cap'tain. Mais de quoi elle se mêle? Qui elle est pour juger d'un dirigeant, elle qui a déjà fait tellement d'erreurs en jugeant d'autres pirates? Pour une fois, sur ce point, elle la ferme. Et aussi parcequ'elle est sur son bateau à lui. Mais à terre, elle aurait ptêt' pas hésité.

Et c'était quoi cette façon de le regarder ? Ce qu'elle lisait dans les yeux de cet homme, elle l'avait déjà vu. Elle lui lance un regard farouche. Invitation à se brûler les doigts. Elle est le genre de femmes dont on ne sait jamais comment elle va réagir avant de l'avoir approchée, à ses risques et périls...

- Ah, je trouvais aussi que tu t'étais surpassé, Bishop.
- Quoi ? Vous allez quand même pas la croire ?!
- Euh... attend un peu que j'réfléchisse. Hum... ouais, j'la crois.


Elle hausse un sourcil, regarde Bishop, puis Haize. Il la croit? C'est pas banal. Elle redresse le menton avec une fierté non dissimulée. Elle cache pas ce qui bouillonne en elle. C'est pas de l'égocentrisme ou de la mégalomanie. Elle est fière de ce qu'elle fait, elle a pas à dissimuler ça.


- Bien,
très bien, et maintenant, viens, on va aller voir l'Ange là-bas avec la
p'tite cook et on va aller lui dire qui a préparé le repas qu'elle a
bien aimé.

Elle suit le geste du capitaine qui indique Ange. Drôle d'apparition sur ce navire. Elle le suit jusqu'à la femme, sur laquelle elle pose ses yeux de charbon. Boule de suie a un aperçu du paradis. Elle commente à haute voix:
"Par les putasses des docks, si ça c'est un ange j'voudrais bien voir la version mâle et la mettre dans mon... Heu... Hum..."

Pas très fin comme façon d'entrer en contact. Mais elle sait pas y faire avec "ceux d'en haut". C'est pas son truc... Ca l'est plus, en tout cas. Elle se redresse un peu, pour se corriger, affichant un sourire qui se veut poli à l'adresse de la demoiselle:
"J'veux dire... Mes respects dame. Salut quoi."


- Ah,
mon Ange, venez ici. Cette p'tite dame... vous avez un prénom ou Elle
suffit ? Enfin, Elle et Bishop souhaitent vous révéler quelque chose.
Allez, Bishop, parle.

Ha, son nom? Elle regarde le capitaine comme s'il lui demandait la lune, avant de lâcher:
"Azadeh cap'tain. Azadeh Shah."

Elle prononce ce nom avec une méfiance contenue. Elle lui offre, il en fera bien ce qu'il voudra. Mais Bishop vient briser le moment :

- Bah... euh... c'est... hum... elle qui a choisit les épices...

Azadeh écarquille les yeux et montre son poing:
"Mes épices elles vont finir dans ton..."

Elle regarde Ange, Haize, se mord la langue. Comment faut se comporter devant un capitaine et un ange... Mais l'énergie est plus forte:
"...Arrière train."

Elle a conclut du plus poliement possible. Elle en revient à Ange, en croisant les bras sous sa poitrine, soufflant avec agacement:
"Il vous a dit qu'il avait fait la bouffe, et c'est des mots de raclure de pont. S'moi qu'ait cuisiné. J'espère que c'était pas trop épicé? J'pensais pas qu'y avait une d'en haut ici bas. J'sais m'adapter aux palais des donzelles mais faut m'prévenir. Si vous voulez aut' chose pendant la traversée, demandez ma dame, hein."

Le visage de la charbonneuse s'éclaire quand elle parle cuisine. Ca va plus loin qu'un simple gagne pain, ça se voit!

Bien que suivant l'échange de loin, Ange avait finis par comprendre à qui s'adressait la jeune femme au langage coloré, elle n'avait pas froid aux yeux et ne manqué pas de courage pour parler ainsi à son capitaine, rien que pour ça Ange l'apprécia , sur le moment du moin.

Les paroles ne lui arrivaient pas très clairement, mais ces nerfs se mirent sévèrement a bourdonné quand elle constata que le capitaine loin de s'offusqué de l'attitude de la demoiselle semblait s'en amusé. C'était la meilleure alors qu'elle ne se permettait que quelques remarques tout en y gardant un minimum de politesse et en retenant ces mots , c'est à peine si il ne la passé pas par dessus bord et voila qu’une demoiselle au vocabulaire corsé le nargué ouvertement devant ses hommes et qu'il s'en moquait le bougre.

Alors qu'elle s'apprêtait a rentré dans la cabine en claquant violement la porte, la foule se dispersa et la capitaine apparu, venant visiblement en sa direction et en charmante compagnie ...

Voila dont le fin mot de l'histoire ...

Les raisons de la non colère du capitaine semblaient claires maintenant, la demoiselle au langage coloré lui plaisait vraisemblablement et que ne ferait pas Mr le capitaine pirate pour la mettre dans son lit ... Les hommes.

Par les putasses des docks, si ça c'est un ange j'voudrais bien voir la version mâle et la mettre dans mon... Heu... Hum...

Ange prit sur elle pour ne pas se rué sur la demoiselle en se rappelant que justement c'était une demoiselle et que ces paroles ... Non mieux valait ne pas repenser a ses paroles, elle sentait son appréciation de la demoiselle diminuait d'un coup.

J'veux dire... Mes respects m’dame. Salut quoi

Visiblement la demoiselle n'était guère habituée à autre chose que des pirates, tout s'expliquait et il en était plus simple de lui pardonné son vocabulaire.

Ah, mon Ange, venez ici. Cette p'tite dame... vous avez un prénom ou Elle suffit ? Enfin, Elle et Bishop souhaitent vous révéler quelque chose. Allez, Bishop, parle.

Ange adressa au capitaine un regard peu amène, si il continuait avec ses mon Ange a tout va celui la, il finirait eunuque avant la fin du voyage et il fallait dire que l'image était tentante, alors que Bishop l'air penaud s'avancé vers elle, la demoiselle au langage coloré se présenta puis Bishop prit la parole, Ange se demandait bien ce qu'elle avait avoir dans toute cette histoire.

Bah... euh... c'est... hum... elle qui a choisit les épices...

Quoi tout cela ne serait qu'histoire de cuisine, cette bagarre, cette esclandre, Ange n'en revenait pas d'autant que tout manquait de recommencé quand la petite demoiselle au langage coloré, Azareth se corrigea mentalement Ange, sembla s'emporté à nouveau, forte heureusement elle sembla se ressaisir bien vite.

Il vous a dit qu'il avait fait la bouffe, et c'est des mots de raclure de pont. S'moi qu'ait cuisiné. J'espère que ce n’était pas trop épicé? Je ne pensais pas qu'y avait une d'en haut ici bas. J'sais m'adapter aux palais des donzelles mais faut m'prévenir. Si vous voulez auto' chose pendant la traversée, demandez m’ dame, hein

Ange n’était pas sur d’apprécié chacun des mots employés a son égard mais Il était évident que la demoiselle avait pour passion la cuisine et son art contre toute attente alors qu'elles semblaient si différente les deux femmes partageaient au moin une chose en commun : La cuisine… Et peut être aussi un fort caractère.

C'était parfait, ne changez absolument rien et ne vous souciez pas de ma présence, et en tant que grande amatrice de cuisine moi même, je ne peux que saluer vos talents culinaires, ce bateau a grande chance de vous avoir a son bord.

Et a la manière dont le capitaine regardait la demoiselle au langage coloré il ne devait pas en pensé moin mais lui ce n'était surement pas pour une histoire de cuisine.

La pluie fine jusqu'alors sembla soudainement se transformée en épaisse gouttes alors que le ciel se zébra d'un éclair et que les voiles se gonflèrent de vent.

Ange jeta un regard a la mer qui semblait soudain vouloir se déchainait puis reporta son regard sur Haize.

Le temp se gâte ... Ne devions nous pas évité cette tempête ??

Pas qu'elle est peur ou que cela la dérange mais elle était pourtant sur que le capitaine avait donné ordre de l’évité, avait il changeait d’avis, lui avait on désobéit ou les tempêtes étaient elles si fréquentes que cela en haute mer ??

Tout semblait se régler. Du moins pour Bishop et cette p'tite Dame, Azadeh. Bishop est pas content, mais bon, il était jamais content. La plupart du temps, c'était quand un des marin se plaignait. Non, les marins n'aimaient pas tous les épices, ni la bouffe de Bishop. Lorsqu'ils étaient en manque de sensation fortes, contrarier Bishop était devenu un passe-temps. En fait, Bishop était aussi susceptible que Ordralfabétix. Le batailles étaient chose courants, mais la plupart du temps, Bishop s'en sortait mieux. Plus tard, il dira qu'il ne voulait pas frapper trop fort une femme... ce qui causera sans doute une autre rixe.

Mais bon, pour l'instant, tout semblait pas trop mal. Bishop avait avoué, Azadeh [size-7](Joli nom)[/size] avait provoqué Bishop, version je-m'explique-avec-la-dame et l'Ange avait tilté. C'était génial l'harmonie marine !

- Il vous a dit qu'il avait fait la bouffe, et c'est des mots de raclure de pont. S'moi qu'ait cuisiné. J'espère que ce n’était pas trop épicé? Je ne pensais pas qu'y avait une d'en haut ici bas. J'sais m'adapter aux palais des donzelles mais faut m'prévenir. Si vous voulez auto' chose pendant la traversée, demandez m’ dame, hein

C'était génial. Cette Azadeh avait une personnalité infernale. La plupart des marins avaient peur des femmes en mer. Haize non. Pas pour rien que George était là. Haize se croyait assez solide pour être capable de garder le cap face à une femme... ce que les autres marins n'étaient pas certains de réussir. Haize avait eu une formation particulière.

- C'était parfait, ne changez absolument rien et ne vous souciez pas de ma présence, et en tant que grande amatrice de cuisine moi même, je ne peux que saluer vos talents culinaires, ce bateau a grande chance de vous avoir a son bord.

Haize esquisse un sourire. Bon, elle se décidait d'être agréable, même s'il devinait que tout ça ne lui plaisait pas tout à fait. Les voiles se gonflent, Haize lève les yeux. La pluie, ça ne voulaient rien dire, mais les voiles, elles elles parlaient. Les nuages aussi parlaient. Ah, c'était pour ça qu'il faisait encore si sombre, même si au loin, on voyait que c'était pas la nuit... et en plus, il avait vu le lever du soleil.

- Le temp se gâte... Ne devions nous pas évité cette tempête ??
- Oui, on devait... mais visiblement, la tempête, elle, en a décidé autrement. D'un autre côté, c'est pas encore une tempête là-bas... sera peut-être juste un orage... Il ne semblait pas tout à fait convaincu... Mieux valait ne pas prendre de chances. Les histoires d'Azadeh, d'Ange et de Bishop deviennent soudainement secondaire. Son air se durcit un brin. Hissez les voiles ! Colmatez les entrées d'eau et allez attacher les marchandises ! On veut rien perdre !

Une seconde en suspend, le temps que les marins assimilent les informations et que chacun se souvienne de ce qu'il a à faire lui-même, puis ils se mettent en branlent. Haize faisait parti du lot. Belair et Prewett sur les talons, il va à la proue et observe ce qui s'amène. Ils restent tous les deux immobile, à observer, puis ils se regardent. Quelques secondes de silence, tandis que les ordres d'Haize sont exécutés. Les voiles sont attachées, ce qui peut bouger sur le pont est fixé ou descendu dans les cales. D'ailleurs, la plupart du marin, sauf ceux dans les voiles, sont descendu dans les cales.

Haize et Belair hochent la tête, en synchronisation parfaite.

- R'entr'd'dans d'front.
- C'est plus sage, en effet.
- T'm'étonne, Bélair.
- On a de la compagnie, faudrait pas les...
- La ferme, Monsieur Belair.

Les trois marins se séparent, Belair retourne à la barre, Prewett avec lui et Haize rejoint le petit cocus de demoiselles.

- Ça risque de brasser un brin, on va la traverser en son centre, question de la mater comme il faut. De travers, c'est plus aléatoire. Il dévisage Azadeh et Ange et semble hésiter. [color:ff0f=66cccc]Si... hum... vous allez me détester, mais je crois qu'il serait plus sage pour vous que vous restiez soit dans ma cabine, soit vous descendez dans les cales avec la majorité de l'équipage. On reste au minimum sur le pont et je veux pas vous perdre en mer. Vous savez, une grosse vague, ça tire. Eux, ils ont l'habitude. Un autre éclair vient illuminer le ciel et le tonnerre gronde aussitôt. Jouez pas aux téméraire, c'est pas un jeu, ni une belle aventure. En fait, c'est pas une suggestion, c'est un ordre.

Haize était sérieux. Il détestait perdre des membres de son équipage par une vague trop forte. Il détestait perdre de son équipage tout court.

La tempête se lève, et Azadeh lève le nez en même temps. Paumes écartées, elle sembla jauger un instant l'eau qui s'acharnait du ciel.

Elle observe le capitaine donner des ordres et les marins s'agiter, immobile un moment. Et Haize finit par en revenir à elle et Ange. Il donne un ordre... Un ordre qui ne lui plait pas. Elle fronce les sourcils, mais il n'y a plus de colère sur son visage sombre. Le problème avec Bishop est bien loin, la pluie et les éclairs ont lavé sa rancune, elle a autre chose à penser...

"Jouez pas aux téméraire, c'est pas un jeu, ni une belle aventure. En fait, c'est pas une suggestion, c'est un ordre.
"

Elle plisse les yeux, protégeant son visage de la pluie battante d'un bras:
"Cap'tain, c'est ptêt' un ordre, mais sauf vot' respect j'vais l'discuter ! Si vous voulez nous protéger c'est bien gentil, mais on m'a engagée ici pour faire la bouffe, mais aussi renforcer l'effectif. J'ai eu une formation d'gabière, si j'ai une force de crevette j'peux vous récupérer un cordage en moins d'deux. Cap'tain, un homme de plus qui sait où caller ses pieds quand la flotte balance tout par dessus bord, faut pas cracher d'sus! J'suis pas là pour jouer, mais pour faire ce pour quoi on m'paie!"

Elle darde son regard assuré sur Haize. Elle est mercenaire. Elle est agilité féline. Elle est battante. Elle est Femme. Elle est un homme parmi les autres:
"J'suis un d'vos hommes, j'suis payée pour ça!"

Nouvel éclair qui zèbre le ciel enragé. Les cordages qui claquent au vent, les voiles qui font souffrir le bois du mat, le navire qui se cambre.

Une vague plus violente que les autres passe par dessus le bastingage, embarquant quelques tonneaux, et un gars qui heureusement s'était amarré solidement au bateau et évite le bouillon.

La flotte vient heurter les pieds du trio Haize/Ange/Azadeh. La cook a un mouvement rapide, elle s'agrippe à la balustrade décorative la plus proche en la rejoignant d'un petit bond qui lui évite la glissade.

Ange sent le regarde de la noiraude posé sur elle. Un regard attentif, tendu. Sa main est crispée, prète à rattraper la jeune femme en cas de soucis. Elle n'a pas eu besoin de faire un geste en direction de l'Ange, mais elle y était prète, si l'eau s'était faite aggressive. Réflexe marin. Réflexe humain.

Claquements secs. Des cordages ont lâché, les voiles risquent la déchirure, déjà des hommes commencent à courir, grimper, pour rattraper les chanvres qui se tortillent dans le vent comme des serpents dans un brasier.

Azadeh darde ses yeux sur les cordes, criant en direction d'Haize pour couvrir le vent :

"Cap'tain! La mer m'a arraché mon pucelage, alors j'lui laisserai pas m'griller la vie ! Mais pas en laissant les autres s'battre à ma place! J'discuterai pas plus longtemps, on n'a pas l'temps pour ça, mais j'vous d'mande l'autorisation de m'défendre sur le front avec les autres!"

La demoiselle n'avait pas qu'un compte à régler avec les matelots qui s'appropriaient ses talents, mais avec la mer toute entière. Vieille ennemie qui lui donne la rage au ventre et l'énergie au coeur, qu'elle aime autant qu'elle hait. Comme tous les hommes d'équipages à qui le sel n'a pas encore érodé le coeur.

Voila, qu'il recommence. Il me prend pour quoi une potiche ... Qui va attendre tranquillement au chaud que ça se passe ... Non mais il rêve.. Il veut pas aussi me proposé un chocolat chaud..

Le capitaine donne ses ordres au rythme des vagues qui semblent de plus en plus violentes, montrant leur force en heurtant brutalement la coque dans d'immenses fracas. Le ciel se zèbre , le tonnerre gronde , la pluie les entoure d'un voile aussi épais qu'humide , une vague les inondent , la jeune femme au langage coloré se Rebel , Ange approuve , a la premiére grosse vague elle s'accroche a la porte évitant ainsi de finir au sol , elle sent le regard d'Azadeth sur elle ,elle envie son assurance sur un navire , son assurance façe a la tempéte , elle si habitué a la terre ferme ,elle lui adrésse un sourire mais elle n'adresse pas un regard au capitaine , elle lui passe sous le nez et va aidé les hommes avec les cordages , le vent entrainant derrière elle sa voix jusqu'au capitaine .

Capitaine je ne peux que vous rappelez que je ne suis pas un de vos marins et que je n'ai nul ordre à recevoir de vous ... La tempête qui s'annonce a bien l'air d'avoir envie de nous avalé, il est hors de question que je reste a l'intérieur pendant que sur le pont d'autres risquent leurs vies ...

Les hommes la regarde d'abord peu amène mais un cordage saute, fessant s'écrasé au sol un Hamas de caisse manquant de tous les emportés dans sa chute, la tempête se déploit rapidement, s’abatant sur eux avec force, les hommes acceptent finalement son aide plus que bienvenu.

Ne faites pas l'erreur de croire que vous pourriez m'empêché d'etre sur le pont avec eux ...

Dans le font elle sait que le capitaine ne veut que son bien et qu'il ne s'agit en rien d'autorité ou de veines querelles mais le temp n'est pas a l'attendrissement ou aux sentiments, ils ont besoin d’elle, elle sera la, peu importe ce qu’en pense le capitaine, en bon capitaine il aura fort vite fait d’admettre que toute aide est la bienvenue.

Faites votre boulot capitaine et ne vous souciez pas de moi ... Si je dois mourir et bien ce sera sans rancune ... Ambre connait mon caractère et vous êtes son frère, elle vous pardonnera ....

Une pointe d'humour dans un océan de folie et ce n'était malheureusement pas qu'une métaphore .

Le bateau tangue au rythme des vagues, il devient difficile de resté debout, mais Ange tient bon, les vagues fracassent la coque de plus en plus fort inondant à plusieurs reprises le pont et par la même occasion tout ceux qui s'y trouvent.

Pour une fois Ange se dit qu'il est plaisant d'être une femme qui cache ses formes, son visage et ses cheveux sont dégoulinant sa chemise trempé est transparente mais grâce aux épais bandages qui enserrent son torse, sa pudeur est sauf, si ils survivaient et que la honte ne la submergeait pas, elle pourrait toujours servir l'excuse de la blessure.

Alors que la tempête ne semblait plus vouloir s’arréttée , les voiles commencèrent a mal résistés a la pression du vent , dans l'agitation une vague projetta un des marins contre l'une des balustrades , Ange tente de le rejoindre mais une autre vague la cloue au sol , tant bien que mal elle rampe jusqu'au marin , il respire , il est juste sonné .

Je dois survivre a ça ... Bon nombres d'eux aura surement besoin de mes services après ça ...

C'était la une éscuse comme une autre pour tenir debout , pour ne pas cédé a la panique , pour faire front : Pour survivre .

La mer se déchaine, l'eau se déverse par vague sur le pont, la pluie et le vent créer comme un épais brouillard autour d’eux, elle ne voit plus Haize ni même Azadeth, d’ailleurs elle ne voit plus rien a plus d’un mètre , une bouffée d'inquiétude la saisie mais l'heure n'est pas a cela , elle attache l'homme aussi solidement qu'elle le peut et se redresse tentant tant bien que mal de gardé l'équilibre et de se rendre utile.

Dans ce tumulte, dans cette tempête, s'élève une voix, un marin, peut être le capitaine impossible de le savoir tant le bruit percutant des vagues est fort.

C'est un grain ....

Bon sang Ange ne s'y connais peut être pas en tempête, en navigation ou en vent mais ça elle sait ce que sait, l'une des tempêtes les plus meurtrières qui soit en mer , le type de tempéte très brusque, qui éclate sans aucun signe annonciateur, et qui peut être d'une violence inouïe,peut de bateaux y survivent si ce n'est aucun.

Ramené Haize a Ambre sera peut être bien plus périlleux qu'il n'y avait semblait quand sa cousine l'avait chargé de la mission. Ce qui compté n'était plus tant de le ramené, c'était de resté en vie.

Est-ce que les femmes étaient toutes si têtues ? C'était pourtant pas difficile ce qu'il demandait, non ?

- Justement, mademoiselle Azadeh, vous êtes cook, pas matelot. Et la majorité de l'équipage sera en cale et...

Un grincement et un craquement sinistre forcent le capitaine à se retourner. Une vergue bat dangereusement contre le mat.

- BORDEL DE MERDE, ATTACHEZ CETTE PUTAIN DE VOILE ! MONSIEUR GREENWOOD, LA VERGUE ! Je disais donc... merde, où est l'Ange ?

Effectivement, la majorité de l'équipage avait déserté le pont. Un navire sans voiles, affrontant une tempête n'avait pas besoin d'autant de marins, parce que le but était de le garder à flot, avec le moins de bris possible, pas de garder le cap. Ils n'auraient qu'à reprendre le cap ensuite. Et puis, plus y'avait de monde sur le pont, plus y'avait de chance de les perdre. Mieux valait un minimum de pertes. Mais merde, pourquoi lui avait-on mis ces deux dames sur les bras ? Qu'est-ce qu'il avait fait aux dieux des mers pour mériter ça ? Au moins, y'avait George qui était plus obéissante. D'ailleurs, faudrait qu'il sache où elle est...

- Monsieur Dwayne, trouvez George et assurez-vous qu'elle est ok !
- YOUUUUUPIIIIIIIIIIII !!!! s'exclame Belair en faisant tourner la barre. Aidé par un autre, le pilote se faisait visiblement un plaisir fou. Pas de problème de ce côté là, Belair était un vieux de la vieille.

Haize était déjà détrempé. Pas étonnant. Pas besoin de douche, c'était fait. C'était un orage fulgurant. Le genre de truc que les capitaines détestaient, parce que ce genre d'orage arrivait sans crier gare et faisait des dégâts. Haize attrape Azadeh par le bras et la rapproche de lui. Le vent hurlait sinistrement, fallait parler fort pour se faire entendre.

- Quand j'vais mettre la main sur l'Ange, j'vais lui en coller une. Si v'voulez vous rendre utile, v'voyez la corde près de la centrale ? Allez me la remonter. Et fautes gaffe à Walter le requin. La tempête est moins terrifiante, j'vous jure. Il vient pous la laisser s'en aller, mais la ramène vers lui et ajoute : Faitez gaffes aux éclairs...

Cette fois, il la laisse partir pour de bon. Lui, il allait chercher l'Ange. Petite gourde quand même. Se croire au-dessus de tout ça. Elle était peut-être bien bonne, mais bordel, c'était pas un terrain de jeu, ici, et surtout pas en pleine tempête. Haize avait l'habitude des tempêtes. Enfin, pas vraiment l'habitude, parce qu'on ne pouvait pas vraiment en prendre l'habitude, mais ça ne lui faisait plus peur. Il était prudent et savait comment se déplacer.

Le Fossoyeur tanguait, certes, mais il était tout de même relativement stable, ce qui signifiait que les marins en cales avaient bien attaché la marchandise et que ça ne se déplaçait pas. C'était important pour éviter que le navire chavire.

- MONSIEUR BELAIR, CESSEZ DE SAUTER LES VAGUES ! CHEVAUCHEZ-LES MERDE !

Non, mais il était le seul raisonnable sur ce putain de bateau ? En fait non, surement pas, mais au moins, il n'était pas trop téméraire... enfin, si, mais pour lui uniquement... en y réfléchissant bien, il ne supportait pas que les autres soient aussi téméraire que lui. Probablement parce qu'il ne connaissait pas les limites des autres, tandis qu'il connaissait les sienne.

Maintenant, la pluie rendait tout flou et avait formé un épais rideau qui empêchait de voir à plus d'un mètre devant soi. Ça allait pas être facile de retrouver l'Ange là-dedans. Il glisse, parce que c'est coutumier de glisser et il sait que lutter contre une glissade de ce genre finit par faire plus de mal que de bien. Le tout est de diriger sa glissage. Lui, il glisse vers le mat central et s'y accroche. Il prend le temps de retendre un cordage qui perdait de la résistance et repart, se rapprochant de la proue. Il va bien finir par retrouver l'Ange, non ? À moins qu'elle ait déjà passé par-dessus bord. Une vague l'inonde de la tête aux pieds... enfin, un peu plus, un peu moins, il est déjà détrempé.

- Saloperie...

De toute façon, après un moment, quand ça tanguait trop et que trop de vagues venaient balayer le pont, le plus sage était de se choisir un perchoir et de s'y agripper jusqu'à ce que ça se stabilise.

Un craquement sinistre se fait entendre et Haize a juste le temps de se retenir avant qu'une vergue lui percute l'épaule.

- Arg, merde ! Y A UNE VERGUE QUI VIENT DE LÂCHER !

Par chance, c'était qu'une petite et elle a raté sa tête de peu. Ça lui fait une chemise de foutu et un mal terrible pour plusieurs jours. Il se baisse pour éviter le retour de la vergue qui ne tien plus à grand chose. Il se secoue la main, parce que ça lui chatouillait le bout des doigts, mais ne regarde pas son épaule. Ça doit nécessairement saigner, mais mieux valait pour sa conscience de ne pas regarder, sinon, il risquait de la perdre, sa conscience. Ça faisait un mal de chien. Mais pas le temps d'y penser, fallait attraper cette foutue vergue avant qu'elle blesse quelqu'un ou pire, qu'on la perde. Lorsqu'elle revient sur lui pour la troisième fois, il saute dessus, ou plutôt il s'accroche à elle, tandis que les marins pas trop loin qui l'ont vu s'y accrochent aussi. À plusieurs, ils s'acharnent à l'attacher au mat le plus près. C'est pas sa place d'origine, mais une fois attachée, elle ne bougera plus.

- Attachez-la solidement, faut pas la perdre.

Affirmation bien inutile, puisque aucun marin n'aime perdre une vergue. Surtout pas une du Fossoyeur. Le Fossoyeur était un grand navire, il était plus stable que la plupart des navires, mais son tirant d'eau était aussi plus grand, ce qui lui procurait une bonne vitesse mais, en contrepartie, ses réactions étaient plus lentes. Par chance, y'avait pas pas beaucoup de risque de croiser des récifs dans le coin.

Dans la cale, ça jouait ferme. Le but du jeu était de contrebalancer le navire. Il tanguait à bâbord, on tentait tant bien que mal de se retrouver à tribord. Ça tanguait à tribord, on se poussait à bâbord. On s'amusait comme on pouvait en pleine tempête.

Les éclairs font sursauter la cook à chaque fois qu'ils zèbrent le ciel. Réaction naturelle du corps qui se tend pour se défendre. Elle reste aggrippée à son bastingage, jusqu'à ce que le cap'tain la prenne par le bras. Elle se contentre pour écouter ce qu'il dit alors que le ciel essaie de gueuler plus fort que lui:

"Si v'voulez vous rendre utile, v'voyez la corde près de la centrale ? Allez me la remonter. Et fautes gaffe à Walter le requin. La tempête est moins terrifiante, j'vous jure."
Il vient pous la laisser s'en aller, mais la ramène vers lui et ajoute : Faites gaffes aux éclairs..."

Elle acquiesce vigoureusement:
"Aye cap'tain!"

Et elle s'évade, au pas de course. Il la voit se déplacer un instant d'une manière peu académique. Elle glisse, dérappe, manque de tomber en avant lorsque l'eau la fouette mais roule sur elle même pour se redresser... On dirait qu'elle dévale une pente à toute vitesse par n'importe quel moyen. Pas élégant, mais efficace pour aller vite sans finir au fond de la mer. Elle est arrachée à la vue d'Haize, qui de toute façon a d'autres chats à fouetter.

Elle arrive au niveau de la corde, s'arrêtant en heurtant le mat central dans un amorti relatif. Elle passe ses mains sur son visage pour essayer de chasser l'eau qui s'accroche à ses cils. Elle jure entre ses dents, et finit par visualiser la corde, qui claque au vent. Elle court vers elle, tend les mains, mais la corde se débat sur elle même, fouettant l'air, et les bras de la cook. Elle jure encore, des mots à base de "pute de corde"... Et finit par refermer ses mains autour de l'objet.

Une vague vient lapper le pont comme une langue d'enfant sur une glace. Azadeh est balayée, et se tient fermement à la corde, l'enroulant autour d'un poignet. Elle glisse le long du pont, et resserre ses doigts autour du cordage alors qu'elle arrive au bord du bastingage. Le chanvre vient s'enfoncer dans la chair du poignet, mais elle évite la baignade et son ami Walter.

Elle revient vers le mât central, et voit passer la vergue devant elle en avançant. Elle voit Haize en prendre un coup, puis esquiver. Il devrait s'en tirer, de toute façon chacun son rôle! Elle contourne ce mât là pour rejoindre son objectif, la putain de centrale.

Azadeh accroche le cordage autour de sa taille, solidement. Elle va pas grimper pour rattacher les voiles en risquant de crever. Elle s'accroches solidement aux cordages voisins, et grimpe. Elle se bats contre la pluie et l'équilibre pour faire regagner à l'irritante corde sa place d'origine, serrant solidement. La voile finit par cesser de claquer au vent, ne menace plus de déchirure. Ca, c'est fait.

Elle jette un oeil en bas, la vergue est bloquée. Parfait. Elle cherche Ange du regard. Il lui semble voir passer une volée de cheveux, mais comment être sûr?

Nouvel élair, qui zèbre le ciel. Pourvu qu'il soit tombé sur Walter... Azadeh entreprend de descendre. Une nouvelle vague vient balayer le pont. Vers la proue, des tonnaux vides, pourtant solidement accrochés se heurtent les uns les autres. L'un d'entre eux se brise, libérant les autres, qui viennent rouler sur le pont. Un gars qui faisait la traversée est heurté, c'est pas lourd, mais ça lui vole son équilibre. Il glisse, Azadeh le voit heurter le bastingage, et passer par dessus !

Non, il s'est accroché, elle est trop loin pour le remonter, alors elle fait ce qu'il faut faire, gueuler:
"UN HOMME A LA MER... PRESQUE! SUR LE BASTINGAGE A LA PROUE BABORD!"

Du haut de son poste d'observation, elle pouvait pas le louper. Les autres l'ont pas vu, elle oui. Mais elle pourra pas l'aider, elle croise les doigts pour que quelqu'un...

Bruit assourdissant. Lueur aveuglante. Oreilles qui bourdonnent. Odeur de brulé. Et les cordages qui se ramolissent comme des spaghettis dans l'eau sous les pieds de la cook. Qu'est ce qui vient de frapper le mat? Un éclair? Quoi d'autre ? Mais le mat à tenu... Pas l'échelle de corde permettant de monter à la vigie dont elle s'est servie.

Elle chute. Elle tend la main vers l'un des liens de la voile encode tendue. Elle l'agrippe comme elle peut, elle sent la peau de sa paume se raper, elle ralentit la chute, elle lâche. Bris de bois, l'un des tonneaux était en dessous, elle l'a heurté, il a éclaté. Amortissant la chute tout en plantant ses copeaux de bois dans sa peau, et cognant ses reins de ses arceaux de métal.

Sonnée, elle s'agrippe à la base du mât. Elle entend ce qui se passe autour d'elle comme si elle était emballée dans du coton. Sa main et son poignet sont gluants de sang, ses ongles glissent contre le mât, mais elle s'agrippe. La mer a jamais eu sa peau. Elle l'aura pas aujourd'hui.

Elle croise les doigts pour que quelqu'un l'ait entendu gueuler tout à l'heure... Que quelqu'un aille aider le matelot à remonter. Elle, elle peut plus rien faire que s'agripper, pour le moment.

Des cris , des bruits de fracas , des grondements de tonnerre , le tout se mêlant aux grands claquements des vagues sur la coque résultat d'un océan déchainé qui semble vouloir avalé le fossoyeur et tout ceux qui se trouvent a son bord .

La pluie fait son œuvre , froide , claquante , impétueuse , trempant tout ce qui se trouve sous sa coupe , Ange n'échappe pas a la règle , son chignon n'est plus qu'un méandre de mèches trempés qui tombent de toute part , ses vêtements sont alourdis par la pluie , le froid la fait grelotté , mais elle tient bon , elle le doit ne serait ce que pour l'homme inconscient qui est prés d'elle , toujours attaché a la balustrade , la ou elle l'a laissé .

Il est juste assommé mais les vagues ne font que les submergés, comment être sur qu'une vague de plus ne le Tura pas, Ange a bien essayé de crier mais tout n'est que déluge et chaos, sa voix n'est qu'un murmure dans la tempête.

Tant bien que mal , elle se redresse , elle détache l'homme , se met en tète de le hissé contre elle mais il est bien trop lourd , pourtant elle doit le faire rentré , elle se saisit de son bras et le traine tant bien que mal derrière elle sur le sol glissant et inondé du pont , elle voit des formes , du moin ce qu'elle prend pour des formes mais elle a beau avancé elles semblent toujours plus loin comme inaccessibles .

Soudain un cri perce la tempête.

"UN HOMME A LA MER... PRESQUE! SUR LE BASTINGAGE A LA PROUE BABORD!"

Bon sang Ange n'a pas idée de ce qu'est la proue mais elle sait qu'elle est à bâbord et non loin du bastingage, elle pose l'homme dans un coin, l'attachant a nouveau puis elle cherche le marin passé par-dessus bord , du moin autant que son regard embrumé de pluie le lui permet.

Elle le repère, elle doit faire vite mais une nouvelle vague s'abat sur eux, elle trébuche sa tète heurtant violement le sol, elle se relève, crache de l'eau essuies son front ensanglantés et retourne quelques peu assommé vers l'homme qu'elle a laissé attaché.

Elle a besoin d’aide, elle n'y'arrivera pas seule, le pauvre homme a eu son compte, elle répugne à faire ce qu'elle va faire mais elle n'a pas le choix, la vie d'un autre homme en dépend. Elle détache celui la, le redresse puis le gifle violement, un œil s'ouvre puis se referme, elle recommence mais plus violement cette fois laissant une sale trace sur la joue de l’homme, d'abord perdu, il la regarde ensuite peut amical.

Je vous expliquerai plus tard .. Y'a un homme passé par au dessus bord. Je ne peux pas faire ça seule ...

Le marin met quelques secondes a réalisé puis il regarde autour de lui et comprend, il se lève en toute hâte, il se dirige vers le bastingage criant a Ange.

Restez la.

Voila que ça recommence.

C'était le comble, elle venait de le sauvé, faisait au mieux pour se rendre utile et voila qu'on voulait encore qu'elle jout les potiches quoique ce serait peut être pas une mauvaise idée, elle a si froid que même ses os doivent en tremblés, elle regrette presque de ne pas avoir écouté le capitaine mais ça ne dure qu'une seconde, car si elle l'avait écouté qui sait ce qui serait arrivé a cet homme, il serait peut être mort.

Elle reste un instant assise la, elle ne sait pas vraiment ou elle est , si ce n'est a bâbord, elle s'accroche a ce qu'elle peut, quand les vagues se déchainent sur eux, elle voit parfois passé quelques débris de bois, elle ne sait pas combien de temp elle reste ainsi mais elle y reste jusqu'a ce que non loin d'elle se fasse entendre un grand fracas, elle voit des tonneaux s'échappés pour finir pour la plupart en éclat.

Il y'a peut être des blessés ...

Grelottante, elle s'agrippe et se hisse tant bien que mal sur ses pieds, elle veut avançait mais le vent la repousse pas d'autres choix que de rampés au sol sur le pont submergé par intermittence d'une eau glaciale ... Bientôt elle aperçoit une forme puis des cheveux noir, elle s'approche un peu plus pratiquement a bout de force puis elle reconnait Azareth , dieu soit loué la jeune femme au langage coloré et sauve bien que visiblement mal en point.

Vous allez bien ?? Vous êtes blessés ??

Elle se hisse jusqu'a elle et lui tend la corde qui lui avait servie a attaché l’homme.

Attachez vous avec ça, bien solidement ...

La corde n'est pas assez grande pour deux Ange le sait mais elle a l'air bien moin sonné que la jeune Cook, elle s'agrippe maintenant prés de la jeune femme priant le ciel que la tempête finisse vite ou qu'elle est la force de tenir bon.

Un nouvelle vague s'abat sur elles, violente et brusque, Ange s'agrippe tant qu'elle peut vérifiant que la Cook est bien accroché, dans une impulsion elle se saisit de sa main tant pour la réconforté que pour se réconfortés elle même.

Vous verrez tout ira bien ... Je suis sur que ce sera bientôt finis.

Des paroles prononcées pour qui, pour la jeune Cook ou pour elle, qu’importe, elles restent ce qu'elles sont des paroles rassurantes plus que bienvenue dans la tourmente qu'elles vivent.

Dés que nous serons au chaud, je m’occuperai de vous. Je suis guérisseuse ...

Elle parle de tout , de rien , elle a juste peur que la jeune femme ne sombre , a moin qu'elle n'est peur de sombré elle même , elle sent le sang de sa tempe coulé sur sa joue , ses muscles ne sont plus que douleur mais elle tient bon , il le faut , elle doit pensé a tout ceux qui auront besoin de ses soins , mourir serait égoïste , une bien curieuse façon de pensé , une certaine note d'humour mais au moin ça la tenait en vie .

Elle crue percevoir une forme venant du fond du navire, elle crue d'abord a une hallucination ou a un mauvais tour jouait par la pluie et le vent mais non une forme même plusieurs se dirigeaient bien vers elles.

Azadeth nous sommes sauvés ... ça va aller ...

La jeune Cook est elle encore consciente, Ange s'agrippe un peu plus fort a elle et utilise le peu de force qui lui reste en stock pour hurlé.

Nous sommes la ... Par ici ... Ils arrivent.

Une fois encore, elle prononce ses mots aussi bien pour elle que pour la jeune Cook, elle pense a l’homme qu’elle a sauvé, est il en vie, l’homme passé par-dessus bord a-t-il pu être sauvé et le capitaine, elle oublis tout de son arrogance et souhaite ardâmant le savoir vivant, la pluie semble s’affinés, les formes semblent dévenirent plus nettes, le tonnerre c'est arrêté, serait ce un éclat de lumière qui apparait dans le ciel ??