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 Alonna... Là où la guerre a commencé

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Urien Portelame
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 23:48

Mon regard cherchait nos magiciens dans la mêlée. Ils venaient de nous offrir un sacré avantage. Toutefois je perçus quelque chose qui attira mon attention, deux immenses portails à la surface étrangement liquide, venait de naître sous la lumière du jour. Je n'avais jamais rien vu de tel. Je connaissais les portails magiques de certains thaumaturges de talent, mais pas de cette ampleur. Qu'allait-il sortir de cette surface ridée ? Je n'en avais aucune idée, mais j'étais certain d'une chose, ce serait sans doute très mauvais pour nous.


" Bah ! J'ai rien contre, je trouve ça bizarre c'est tout...mais il y a tellement de trucs bizarre dans ce monde hein ! "

Cette voix me fit détourner le regard de la bataille. C'était celle du colosse naïf. Je le vis s'avancer vers mon chien. Ce dernier, releva la tête sans même se lever, laissant pendre sa langue sur le côté dans un rictus amusé.

" Maître Chien pardonne mon langage ! Je ne voulais pas t'offenser. Si tu es son ami, je te traiterais en tant qu'ami d'un chevalier. "

J'arquais le sourcil devant cette démonstration soudaine de respect. Etait-il possible que cet homme soit vraiment chevalier ? Je n'aurais jamais pensé avoir autant d'autorité. Ce revirement soudain était à la fois étrange et quelque part, touchant. Flocon, laissa traîner sa queue de droite à gauche visiblement ravi.

" Il est bien cet homme, me dit-il d'un air satisfait visiblement comblé par cet élan de flagornerie.
- Tu m'étonnes, répondis-je, amusé.
- Tu as du chien tu sais.
- Il semblerait.
- Et bien me voilà l'ami d'un autre chevalier. Il reposa sa tête sur ses pattes avant.
- Si tu continues comme ça tu deviendras peut-être celui du Roi, dis-je en souriant. "

Le colosse se redressa et planta son regard dans le mien. Il se présenta dans les normes, bien que je restais perplexe lorsqu'il hésita sur son patronyme. Keshem Lerr. Un chevalier vraiment particulier. Je lui adressais un franc sourire et inclinais humblement la tête à son encontre:

" Je ne crois pas que le moment soit bien choisi pour des présentations en bonnes et dues forme mais j'apprécie le geste chevalier de Wine. Je marquais une pause. Merci pour lui. Je désignais Flocon du pouce, il vous remercie de votre sollicitude comme vous avez pu le constater. Je resserrais la bride de Suie qui renâclais un peu trop bruyamment à mon goût. Lui flattant l'encolure, je lui sussurais, tout doux ma belle, tout doux. Me tournant vers Keshem, j'ajoutais, je me nomme... "

C'est alors que je vis le regard anxieux du chevalier suivre quelque chose dans le ciel. Suie se cabra violemment manquant de me renverser. Je réprimais un léger cri de surprise, Flocon dressant les oreilles, alerte.

" Chevalier, chevalier ! Celle-là, elle est...pour nous, je crois. "

Je levais les yeux au ciel, serrant bien fortement la longe de mon destrier et la vis. Une roche énorme arrivait droit sur notre position, parcourant la plaine de son ombre meurtrière. Flocon se leva d'un bond, aboyant en direction du Roi. Je regardais le chevalier, puis tournais mon regard vers la tablée du Roi. C'est là que je compris. L'étincelle divine sans doute. Je vis le chevalier courir en direction de son Altesse, il avait compris aussi malgré sa simplicité d'esprit qui m'était apparu au début de notre entretien. Flocon le suivit en courant, tout en continuant d'aboyer:

" Vite ! Occupes-toi de l'homme sans poil sur le crâne ! Ton ami s'occupe du maître des Hommes ! "

La description du maître du Lys était désopilante, et j'aurais très bien pu éclater de rire en d'autres circonstances, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à cet amas de roc se dirigeant droit sur nous. Je fis virevolter Suie sur le côté et l'éperonnai avec force. Elle poussa un hennissement rauque et partit aussi promptement que si elle avait été piqué par un quelconque animal. Keshem était à quelques pas de sa Majesté et je le remerciais de sa bravoure et de sa promptitude à réagir. Je ne contemplais plus le ciel, jaugeant l'arrivée de la bête à la croissance de son ombre. Je me focalisais uniquement sur mon objectif: Charles de Hautval. Flocon avait attiré son attention, mais je crois qu'il ne comprît pas la signification de ses aboiements ni même de l'élan soudain de son chevalier.

" Dépêches-toi ! Elle arrive ! "

Je tendis ma main en direction de Charles, me couchant légèrement sur le côté afin d'assurer ma prise au mieux.

" Seigneur de Hautval, hurlais-je dans sa direction, votre main ! "

Je n'étais plus qu'à quelques mètres de lui, ma main tendue fermement devant moi, serrant fermement le pommeau de ma selle pour ne pas chuter lors de notre étreinte. Je crois qu'il réalisa, soudainement, ce qui se produisait. Une lueur dans son regard, furtive mais bel et bien présente. Il m'empoigna le bras, confiant. Il pesait lourdement avec son armure et je crus que mon bras allait s'arracher sous la pression et l'impact. Je ne parvins pas à le soulever suffisamment pour lui permettre de monter mon destrier, mais ne le lâchais pas pour autant. J'utilisais le poids de mon bras valide, une vraie torture, pour me stabiliser au mieux sur ma selle tout en entraînant le Maître du Lys d'Or à l'abri. La roche siffla bruyamment et un bruit assourdissant s'en suivit lorsqu'elle entra en contact avec le sol, projettant des débris de bois et de tissus. Une épaisse nappe de poussière, mélange de terre et d'herbe, s'éleva l'espace d'un instant dans l'air. Je tirais subitement sur la longe de ma jument pour l'arrêter dans sa frénésie. Je ne sentais plus mon bras droit, entièrement ankylosé sous le poids de mon Seigneur. Je le lâchais lentement sentant le sang affluer avec verve dans mon bras suffocant. D'ici quelques instants il serait entièrement rongé par des fourmillements désagréables, mais cela n'était rien comparé à la liesse que je ressentais d'avoir sauvé mon Seigneur et Maître. Mon regard se tourna presque subitement vers le Roi, un soupir de soulagement s'échappa de ma poitrine lorsque je le vis se relever, visiblement indemne.

" Par tout les Dieux...Je crois que nous l'avons échappés belle.
- C'est rien de le dire ! aboya Flocon dans un glapissement excité. "

Je me tournais de nouveau vers Charles, le bras droit contre ma poitrine, tressautant dans un élan de douleur fulgurante. Je le regardais avec gravité, la situation était telle qu'il ne pouvait en être autrement. L'inquiétude se lisait sûrement dans mon regard:

" Seigneur, sa Majesté est indemne et qu'en est-il de votre personne ? "
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Charles
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 15:44

Le baron poussa un grognement en voyant les lignes d'infanterie alliées se ruer à l'assaut. Le sort en était jeté...il n'y avait plus grand chose à voir maintenant si ce n'est attendre de voir qui prenait le dessus. Et encore : dans un combat tel que celui là il faudrait attendre la toute fin pour comprendre qui avait gagné. En attendant, les soldats des deux camps restaient des pièces d'armures sur pattes couvertes de sang et de boue. A moins que les Drows ne leur réservent une surprise de derrière les fagots il n'avait plus grand rôle à jouer. Mais une attaque contre la personne du Roi était toujours à craindre.

Le chef du Lys d'Or descendit de sa monture avec une souplesse insoupçonnable vu l'épaisseur de son armure. Oui mais voilà, l'armure avait été faite à Hautval, et tout le monde sait que les meilleures armures, comme les meilleurs vins, viennent d'Hautval. Du moins c'est ce que croit les habitants avinés vantards de cette riante baronnie. Néanmoins, la conviction suffisait à faire descendre Charles lestement. Il confia les rênes de sa monture à un écuyer, vêtu d'une simple cotte de maille, avant de s'avancer vers la table apprêtée à son intention. Le lourd destrier de bataille rejoignit ses confrères, légèrement en arrière.

Avant de se pencher sur la carte, Charles haussa ses yeux vers le reste de la troupe. Parfaite. Un rang doré impénétrable. Et si les décorations et la dorures supérieures des armures était en or, métal mou et lourd, en dessous c'était bel et bien du bon acier forgé par les meilleurs armuriers de Diantra. Quant aux hallebardes, chaque chevalier l'huilaient et l'aiguisaient chaque soir personnellement, c'est dire si elles étaient en état. Le prix de ce corps, valets, serviteurs, écuyers, médécins, cuisiniers compris ? Facilement l'équivalent d'un régiment entier de piétaille...voir plus. Le Roi vint finalement le rejoindre aidé par deux écuyers précautionneux. La situation était plus dérangeante. Une carte pour un roi aveugle, l’inutilité vous en crevait les yeux, jeu de mots pourri à part. Par dépit, il se tourna vers le champ de bataille. La mêlée battait son plein, et le carnage allait être proprement atroce. Acculée entre les murs et les troupes alliées, les Sombres et leur alliés allaient se battre corps et âmes pour sauver leur peau.

« -Diablerie… »,
souffla Charles en voyant s’ouvrir les Portails Chaotiques, ce dont il fit part au Roi d’un ton soucieux. L’ennemi avait trouvé un moyen de battre en retraite. C’était une bonne partie de ses projections qui s’écroulaient. Il comptait à la base sur un écroulement total des forces Drows pour lancer une vigoureuse contre-offensive. Mais les Sombres se défilaient pour garder leur armée. Les chiens ! Les jointures de ses gantelets d’acier grincèrent légèrement lorsqu’il serra le pommeau d’Ecarlate d’une poigne rageuse. La face restait de marbre. Mais il était clair qu’il fallait en massacrer le maximum avant qu’ils n’aient pu fuir. A ce dessein il se tourna vers le Roi :

« - Sire l’ennemi bat en retraite grâce à sa sorcellerie, nous… »

Un sifflement anormal le stoppa net, tandis que la voix rude de son lieutenant lui permis de se fixer sur quelque chose. Un cadeau des drows qui arrivait à grande vitesse. Déjà la scène semblait passer au ralenti alors que l’adrénaline s’engouffrait dans tout son corps, mobilisant ses ressources pour faire face. Il entendit à peine la voix du chevalier, simple bourdonnement grave à des kilomètres, mais saisi au vol le poignet tendu, alors que l’ombre du rocher l’écrasait déjà. Cent cinquante livres de pierre arrivant à une vitesse phénoménale. Percuté, on pourrait le ramasser à la petite cuillère. Un souffle à côté de lui indiqua que le Roi n’était plus là, sauf. Tout allait bien…

Le bruit revint brusquement lorsque Charles percuta le sol tombant du destrier d’Urien, une vive douleur dans le crâne. Ce dernier fit volte face, lui demandant s’il n’avait pas été blessé dans l’affaire. Le baron souffla profondément, et porta d’abord son regard vers le Roi. Vivant. L’Honneur est sauf. Il se reporta vers son second, tâtant le sommet de se crâne dégarni sur lequel il sentait un liquide poisseux couler.

« - Une écorchure, un éclat de bois m’a percuté… »


Le chef du Lys d’Or s’en reporta à grand pas vers le Roi, alors que déjà un écuyer lui tendait de la charpie pour couvrir sa blessure qu’il tamponna légèrement. Une grosse bosse rien de plus. Arrivé devant Trystan et Keshem, Charles entama, déterminé :

« - Il s’en ai fallu de peu Sire…mais outre le fait qu’il serait de bon aloi d’aller punir ces catapultes, l’engagement d’une partie des troupes ici présentes pourrait contribuer à occire quelques Sombres avant qu’ils ne rentrent tous dans leur trou grâce à leur sorcellerie infâme. »


[Scusez pour le côté plat T-T, je suis maladeuuh mais je voulais quand même faire avancer les choses. ]

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Keshem Lerr
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 17:31

Keshem releva donc le jeune roi, un grand sourire barrant son visage. Il secoua la tete pour chasser les quelques mottes de terre qui décoraient ses cheveux. Remettant Trystan sur ses pieds, il s'essuya rapidement le visage pour se rendre un peu plus présentable face à l'autorité supreme tandis que ce dernier demandait le nom de son sauveur. Le roi avait le visage fermé et sévère, la chute avait été douloureuse, sans compter le choc avec un grand beta de près de deux mètres en armure. Le colosse prit un grande inspiration, géné et honoré à la fois.

Je me nomme Keshem Lerr, majesté, chevalier de Wine! Pardonnez mes manières un peu rustre, je vous en prie... je n'ai pas réfléchi... je... je ne savais pas comment... comment vous prévenir...je ... je...

Keshem balbutiait comme un enfant timide devant un adulte. Il n'avait jamais été vraiment impressionné par les nobles, disant souvent qu'il étaient tout aussi humain que lui, mais là, face au roi en personne, c'était une autre affaire. Malgré sa petite taille, par rapport au géant qu'était l'ancien bucheron, et sa cécité, il dégageait une présence à la fois rassurante et intimidante, voilà ce qu'on appelle le charisme. Le léger accent du géant, trahissait ses origines modestes, ce qui rajoutait à son embarras. Tout en essayant de s'expliquer, il rougissait s'enfonçant de plus en plus dans ses balbutiments.

Charles vint sortir, involontairement, le colosse de son embarras.

Il s’en ai fallu de peu Sire…mais outre le fait qu’il serait de bon aloi d’aller punir ces catapultes, l’engagement d’une partie des troupes ici présentes pourrait contribuer à occire quelques Sombres avant qu’ils ne rentrent tous dans leur trou grâce à leur sorcellerie infâme

Le Baron avait le tete ensanglantée, et il tentait d'éponger le fluide rougeatre qui coulait sur son crane luisant et dépourvu de cheveux. Keshem vit apparaitre le chevalier au chien derrière le chef du Lys, tenant son bras contre sa poitrine, comme quand on le porte en écharpe, mais malgré tout, gardant sa noble posture sur son destrier. Lerr se tourna vers le roi de nouveau.

Pardonnez moi encore, Sire. Je dois reprendre ma place dans le rang.

Il s'inclina respectueusement devant le jeune roi et s'approcha de l'autre chevalier et de Charles.Il s'adressa dans un premier temps au chevalier.

Ravi de voir que vous m'ayez suivi chevalier!

Le compagnon, blanc comme la neige, du chevalier rejoint son maitre, sa queue fouettant l'air et la langue pendouillant mollement sur le coté de sa gueule. Keshem sourit en s'adressant au chien.

Vous aussi, Maitre Chien? Quel courage!

Il reprit son sérieux et ajouta, se tournant vers son chef.

Ca va aller Monseigneur?... Quels sont les ordres?
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeSam 28 Mar 2009 - 14:55

*Chose logique mais à laquelle ils n'avaient pas vraiment pensé fut que les sombres et leurs alliés commençaient maintenant à se replier, fuyant ce combat perdu d'avance qu'ils avaient pourtant commencé. Le fuite étant centrée autour de points stratégiques magiques qu'étaient les portails.
Ce fut à ce moment là que la lignée arriva, quasiment au même moment : La neutralisation des mages adverses pouvait maintenant commencer efficacement, certaines des portes semblaient d'ailleurs se désactiver ou fonctionner par intermittence.
Les troupes Drows commençaient à être de moins en moins compactes sur leurs arrières, le repli semblant s'effectuer au fur et à mesure, les approchant vers les portes, cependant ils n'avaient pas que cette ressource : Plusieurs tirs de Catapultes vinrent briser les formations humaines.

Ce fut le signal d'attaque... Une partie de la cavalerie se mit en branle, avec pour objectif de traverser les rangs ennemis pour atteindre ces fameuses catapultes. Ou plutôt attirer l'attention sur elles pendant que les unités de harcèlement allaient s'en occuper de manière beaucoup plus radicale. Puis un autre groupe lourdement armé pour leur apporter un soutiens sur une seconde ligne visant à littéralement piétiner le replis des Drows. Le tout coordonné avec les efforts de la cavalerie légère à empêcher les drows de se réorganiser défensivement sur les flancs.

Les différents impacts urent lieux quasiment au même moments. Les pertes des deux côtés étaient énormes, cependant les drows qui n'avaient pas été en formation serrée sur la zone de charge avaient beaucoup plus souffert et n'avaient arrêté qu'individuellement quelques cavaliers qui avaient quelque peu manqué de chance. Leur infanterie à découvert et sans la protection de leurs mages et cavalier venait de subir de lourdes pertes dans une zone censée être dédiée à leur replis. Les archers et mages isolés quant à eux étaient victimes des harcèlements constants de la cavalerie légère, quant aux catapultes les puissantes cordes qui leur permettait de fonctionner avaient été pour la plupart coupée et le personnel artilleur quasiment réduit à l'état de charpie.
Une vague se terminait qu'une seconde reprenait. Le but était clair : Les empêcher de se replier...

Ce fut lors de cette charge proche des portes qu'une sorte de "secour" bref fut porté à la demi-drow inconsciente ainsi qu'au paladin complètement isolé du reste des défenseurs. En effet ils s'étaient retrouvés dans une des zones de charge, et par miracle ils n'avaient pas été pris par la cavalerie qui ne faisait pas vraiment de distinction lors de ce genre de charge lourde. Le "goelier" de Malaurie y perdit littéralement la tête, ou plutôt se retrouva avec la cervelle à l'air suite à un coup de masse d'arme bien placé.
L'un des adversaires de Marius quant à lui fit la connaissance d'une hallebarde.
Evidemment aucun des d'eux n'avait pu voir le visage des hommes qui venait de leur filer ce coup de main, n'ayant pas pris le temps de s'arrêter pour taper la discute : Ils avaient d'autres Drows à tuer.

La bataille continuait à tourner en leur faveur, celà ne faisait plus aucuns doutes. L'armée humaine avait eut le temps de préparer un plan de bataille qui leur permettrait de remporter une victoire sans appel. Le tout était maintenant de faire souffrir le plus possible l'armée Drow pour s'offrir un moment de répis dans cette guerre.*
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Urien Portelame
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeSam 28 Mar 2009 - 21:10

Je fus soulagé de constater que ni le Roi ni le maître du Lys d'Or n'avaient été gravement touché par cette attaque sournoise mais néanmoins dévastatrice. Mon bras droit m'élançait à chaque battement de coeur. Les picotements étaient passés laissant place à un glacial engourdissement. Je bougeais les doigts machinalement pour faire affluer le sang plus rapidement. J'aperçus Keshem, le colosse, visiblement enfoncé jusqu'au cou dans le protocole de la royauté. Il était tellement confus qu'il en oubliait des mots, rendant son discours encore plus difficile à comprendre. Un enfant. Voilà ce qu'il me rappelait. Un gamin aussi haut qu'une montagne. L'image était plutôt amusante.

Charles de Hautval apparût aux côtés de son Altesse, sortant par la même, son chevalier de l'embarras. Il s'enquit rapidement de la bonne santé de notre Roi et concéda l'engagement de nos troupes pour la bataille. Je restais sceptique quand à cette initiative. Certes les Drows étaient en déroute mais de là à dégarnir une partie des troupes de sa Majesté...Je descendais de ma monture, la tenant par sa longe:

" Ravi de voir que vous m'avez suivi chevalier ! C'était le gamin dans le corps du géant. J'inclinais la tête respectueusement, arrivant à faire bouger l'intégralité de mon bras meurtri. Vous aussi Maître Chien ? Quel courage ! "

Il eût pour réponse un aboiement joyeux et un fouetté de queue à faire pâlir tout les chiens de Miradelphia. Je souriais devant ce tableau étrange. Un géant avec l'âme d'un môme et un chien avec l'âme d'un homme.

" Je n'ai pas l'âme d'un homme. Mais si je devais en avoir une je prendrais celle de ton compagnon.
- Tu veux ressembler à un gamin ?
- Tu ne sais pas voir au-delà de l'apparence toi non plus.
- Et qu'est-ce qui m'échappe dans son comportement ?
- Ne vois-tu pas que cet homme à une fidélité, une loyauté et un coeur de la même couleur que l'Ordre auquel il appartient ? "

Je regardais Keshem plus attentivement. Il est vrai qu'il s'était jeté corps et âme, sans réfléchir, entre ce rocher monstrueux et le Roi. S'il avait pu utiliser son corps pour ce faire, je suis certain qu'il l'aurait fait. Voilà ce que l'on demandait aux chevaliers du Lys, une dévotion sans faille. J'esquissais un sourire. Flocon avait raison.
Alors que le chevalier s'enquit de nouveaux ordres, je m'approchais doucement de Charles de Hautval, ainsi que de sa Majesté. Je lâchais la longe de ma jument qui se mit à brouter paisiblement à quelque pas de ces haut dignitaires. M'avançant auprès de Charles, je pris la parole à son attention:

" Ne serait-il pas mieux Monseigneur, dans un premier temps, de resserer la protection de sa Majesté et de lui trouver un endroit un peu plus adéquat. Mettons là nos meilleurs hommes avant d'envoyer le reste à la bataille. Nous venons de constater à quel point la fourberie de ces créatures est sans limite, ne nous risquons pas à une nouvelle attaque de la sorte sans y être, au préalable, préparé comme il se doit. Même dans la fuite, je crains qu'ils ne puissent nous surprendre... "

Mon regard se tourna de nouveau vers la cité d'Alonna. Les portails magiques des Elfes Noirs marchaient à plein temps, laissant leur contingent disparaître à nos yeux et nos lames. La victoire était nôtre, mais je ne pouvais m'empêcher d'attendre le dénouement final, de ne plus voir un seul de ces êtres dans mon champ de vision. Le danger était encore palpable surtout quand je portais mes prunelles bleus sur le morceau de roche engoncé dans la terre.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2009 - 19:45

Tout s'était passé très vite. Ilsavaient pris la route le lendemain, se dirigeant vers la ville assiégée. Léona n'avait dormi que très peu. Ceux pour qui elle était supposée combattre n'étaient pas arrivés. Malheureusement.
Léona avait donc décidée par elle-même de suivre L'AD. Que pouvait-elle faire d'autre?
Evidemment, elle voulait se battre. Evidemment elle voulait qu'ils gagnent. Mais sans choses à faire, ni chefs, cela allait être un peu difficile, elle se l'avouait.
Le voyage était un peu long. Elle n'avait pas beaucoup dormi. Son côté elfiqe lui permit de ne pas avoir de cheval, elle n'était pas fatiguée si elle marchait. Pourtant elle était l'une de spremières dans le rang.
Le travail d'éclaireur, ce n'est pas rien.



Même si le voyage lui partu long, il fut en fait court. Pour les alliés.
De toute façon, le but était de surprendre les ennemis.
Les alliés arrivaient de tout côté, la détermination de la race humaine à survivre était plus que jamais présente dans ce combat qui, à sa fin, allait décider du sort des humains. Parmi les renforts, toutes races étaient présentes, hormis les drows et monstres. C'était comme si toutes ces races n'en formaient plus qu'une pour se battre et vaincre le mal.
Léona espérait cependant que les citoyens étaient bien cachés... Les ennemis essayaient, en vain, d'enfoncer la grande porte.
Quand ils arrivèrent, Léona prit une grande bouffée d'oxygène pour se donner de la force, contenir son énergie, et surtout ne pas perdre son sang-froid.
Les ennemis étaient encerclés. Surpris par derrière. Cependant cela ne les faisait pas reculer. Ils étaient bien déerminés à gagner cette bataille, et la vitesse à laquelle cela devait tourner surprit Léona.
Les chefs drows, les généraux, donnèrent tout de suite l'odre de les attaquer. Ce qu'ils firent.
Des masses de drows arrivaient vers eux, la terre tremblant sous leurs pieds.
Léona n'avait pas le temps de réagir comme une éclaireuse. Trop tard. Elle le ferait quand ce sera un peu plu dégagée.
Elle recula vers les archers pour se positionner, sortit son arc, et encocha direct une flèche sans le moinde effort.
Les guerriers attaquèrent tout de suite, Léona entendit leurs hurlements, leurs cris tandis qu'ils courraient vers les ennemis. La bataille commença alors.


Les archers se tenaient en retrait, un peu dispersés, mais visant net. Léona avait déjà tué trois drows, bien que ce fut difficile. Une flèche n'arrivait pas à les tuer.
Des hommes et des drows tombaient, dans de la boue mêlés à du sang. Labataille était violente, le sang giclait de partout et il arrivait qu'elle en recevait sur le bras tandis qu'ell s'apprêtait à bander son arc.
Elle entendait les chairs se trancher, le sang gicler, les os craquer, tout était horreur et abomination. Des flèches fusaient en leur direction. Des flcèhs ennemies.
Léona avançait en se baissant, un couteau dans une main, sa flèche dans l'autre. Le roi humain était derrière, ainsi que les différents généraux. Ils se battaient un peu eux aussi, mais heureusement loin du front.
Les drows se rapprochaient d'eux.
Deux drows se rapprochaient d'elle,menaçant, leurs yux rouges avides de haine et de destruction. Pas des éclaireurs, des guerriers.
Elle ne prit pas la peine de réagir. Elle encocha directement une flèche visant le front d'un des deux drows. Il fut tué net, et tomba dans la boue dans un bruit sourd, éclaboussant son camarade.
L'autre drow avait assisté à toute la scène. Il regarda Léona avec horreur et haine.
Il fonça vers elle, Léona réagit assez vite. Il fouetta l'air avec son épée, visant la tête de la jeune demi-elfe. Elle se baissa avec une habileté rare et l'épée passa juste au dessus de sa tête, créant un petit curant d'air dans ses cheveux. Ell leva les sourcils de contentement, ce qui eut le don d'énerver le soldat ennemi. Il pointa rapidement son arme vers elle, la brandit, et elle fit un bond sur le côté si rapide que le drow n'eut pas le temps de le voir.
Elle encocha avec une rapidité sans précédent une flèche, qui transperça la gorge de son ennemi.
Ses yeux furent intantanément exhorbité, le sang coula et l'on entendit dans un son effroyable le gargouillis que le drow créait pendant qu'il était en train d'agoniser.
L'instant d'après, il tomba dans la boue, sans vie avec un bruit sourd sur son compagnon. La boue éclaboussa les jambes nues de Léona qui regardait un instant ses ennemi vaincus. Elle s'aperçut d'une blessure à la cheville: un des deux drows avait effleuré son épée contre sa peau et cela avait suffi à couper sa peau. Mais elle ne sentait presque rien.

C'est alors qu'elle le vit. UN chien. Un chien blanc, presque au milieu de la bataille, accompagné de ce qui semblait être son maître. Le chien remuait de la queue.
Léona eut une pensée pour Del', son loup. lle aurait du l'emmener pour se battre. Ne pas le laisser. Ses yeux émeraudes commençaient déjà à briller.

Elle en vit un autre. Un drow, de carrure costaude. Il se dirigeait, menaçant, vers le chien et son maître. Il avait brandit son épée au dessus de ceux-ci: évidemmen ils ne le voyaient pas, il étaient de dos.
Léona ne supporta pas la pensée que l'on puise toucher à un animal ou le blesser, aussi innocent soit-il.
Sûrement un de ces côtés elfiques.

Quo qu'il en soit, elle s'éloigna un peu de la bataille, doucement mais rapidement saisit un de ses petits couteaux de lancers caché dans un de ses bottes et l'envoya, nette et précise, en direction du drow.
Le couteau l'atteint vers l'épaule, et il semblait qu'il avait transpercé une bonne partie du coprs.
Mais le drow hurla de douleur, et se tourna vers la jeune demi-elfe, menaçant. Cela n'avait pas réussi à le tuer.
Elle cria en direction du chien et de son maître, qui semblait^tre accompagné par un soldat:

-Attention!

Le drow commença à courir vers elle. Léona recula de deux pas afin de se sentir prête.
Il s erapprochait de plus en plus, son épée brandie. Elle prit son arc et encocha une flèche en direction de son coeur, avant de bondir sur le côté.
Le soldat drow sembla ralentir, mais il ne se tourna pas vers la jeune demi-elfe. Elle leva un sourcil de côté et regarda la scène. Le drow ralentissait, jusqu'à marcher, et se sjambes semblèrent soudainement lourdes.
Elles se dérobèrent, et il tomba, au milieu de tous les autes cadavres qui jonchaient le sol. Un mort de plus. Un cadavre de plus parmi tant d'autres.

Au loin la bataillefaisait rage mais les ennemis semblait reculer. Elle s'éloigna un peu des duels, afin de rejoindre le chien et son maître. Elle leur fit un petit sourire en coin.

-Etes-vous sûre que ce chien devrait se trouver ici? Il ne doit pas être très apte à se battre...
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Arashkam
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 18:36

Plus de retraite possible, pas avec ses hommes qui nous encerclait. Freyja se bat et bouge avec la vitesse d’une véritable furie quand moi, engoncé dans mon armure je tente de la protéger tant bien que mal. Elle s’écarte, encore, encore un peu et finalement… tout se passe vite. J’en arrive a la couvrir de mon corps alors qu’une onde de douleur indescriptible s’étant atour de mon corps, les plaies s’ouvre, ma chair se fend et répond son liquide carmin sombre et puant sur mon armure. Mais la n’est pas la question. Je soulève Freyja, et retrouve rapidement la protection des miens.

« Freyja passe le portail ! »

Je me retourne, certains enfants tombent sous le poids des lames que posséde toute les hordes humaine et elfe… uni contre nous… Parfait. Deux des miens s’approche avec le corps d’une demi drow inanimée.

« Arash… elle a fermé certain de nos portails… je la tue ? »

« Non… on l’embarque ! »

Et après avoir défendu au mieux les portes, Malaurie, moi et quelques derniers chevaliers assez fous pour trainer, passons le portail pour Abysséa.


[suis plus laaaaa]
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Urien Portelame
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeMer 1 Avr 2009 - 16:13

Alors que je m'enquis des ordres et de la marche à suivre auprès de mon maître, Flocon se dressa subitement, alerte. Il ne me fallut guère de temps pour comprendre son état de fait. Un regard pardessus mon épaule me suffit. Un Drow, aussi étrange que cela puisse paraître, se dirigeait droit sur nous. L'espace d'un instant je compatis à sa folie meurtrière, trop aveuglé par sa haine pour se rendre compte qu'il courrait droit à une mort certaine.
Flocon se tassa sur lui-même, prêt à bondir, les babines retroussées dévoilant une rangée de dents tranchantes. Un grognement rauque s'échappait de sa gorge. Il était encore à une dizaine de mêtre de nous, fouettant l'air de sa lame gigantesque. Je me retournais, dégainant Anguìrel avec promptitude. Je n'avais pas le temps de prendre mon bouclier, de toute manière à quoi bon. Il serait très certainement abattu par bien plus que ma seule lame.
Soudain quelque chose se passa. Le Drow eut un soubresaut et se stoppa dans sa course. Il hurla de rage, du moins c'est ce qu'il m'apparut, et se retourna soudainement. Un poignard était fiché dans son épaule. Je comprenais mieux sa frustration. Me décalant d'un pas pour distinguer l'origine de ce jet impeccable, j'aperçus une jeune femme.

" Merde ! Elle va se faire hacher menu...Fonces je te rattrappe ! dis-je à mon chien qui, tête baissé se lança à la poursuite du Drow. Monseigneur, voyez par vous-même ce que la folie de ces créatures peut les pousser à faire, rétorquais-je à l'intention de mon maître, avant de courir dans la direction de cette escarmouche ridicule. "

Je savais que je n'arriverais pas avant que le Drow ne fonde sur la jeune femme et je comptais sur la célérité de mon animal pour pallier à la mienne. Que je pouvais me maudire dans pareille situation. Mais mon calvaire prit fin très vite. Je vis la jeune femme sauter sur le côté évitant la charge de la bête et, lentement, cette dernière s'écroula lourdement sur la plaine verdoyante, teintant ce lit de verdure de son sang:

" Je n'ai même pas eu le temps de lui sauter dessus...Il était agacé.
- C'est peut-être mieux ainsi, tu ne crois pas ? Pour seule réponse, j'eus un léger glapissement de dédain. "

Rangeant ma lame dans son fourreau, je me dirigeais vers la jeune femme. Lorsque je la vis, je crus d'abord contempler un rêve. Celui d'une splendide créature qui se serait perdue dans un lieu incongrue. Cette lumière aveuglante dans le regard, cette grâce inouïe dans chacun de ses gestes, cette volupté dans la démarche. Je devais rêver ou alors mon esprit torturé, par ce manque cruel de femme dans ma vie, me jouait là le plus affreux des tours. Je secouais discrètement la tête, mais rien ne changea. Ma vision était toujours là-même.

" Et bien on dirait que cette femelle te fait de l'effet ! Il s'amusait, envolé son irritation. Quel facilité déconcertante qu'il avait de passer d'un état à un autre.
- Tais-toi. Il partit dans ce que je pris pour un rire. "

Cétait une Elfe, à en juger par la forme de ses oreilles et de cette chose indescriptible qui s'émanait de sa personne. Je n'en avais guère côtoyer, et je le regrettais déjà amèrement. Je la conduisais lentement jusqu'au lieudit de ma présence, cachant maladroitement mes regards indiscrets. Flocon marchait fièrement à mes côtés, ne cessant pas de me regarder, cet espèce de sourire canin sur le museau. J'allais remercier cette Elfe de son aide lorsqu'elle me devança:

" Etes-vous sûr que ce chien devrait se trouver ici ? Il ne doit pas être très apte à se battre...Elle avait une voix mélodieuse aux intonations prononcées. Un délice. Je regardais Flocon, la tête incliné sur le côté. Un large sourire se fendit sur mes lèvres.
- En effet vous avez raison Dame...Ce chien...Je ne pus terminer ma phrase qu'il se mit à aboyer avec véhémence.
- Tu me le paieras ! Je levais les mains en l'air.
- Il n'aime pas que je parle de lui en ces termes comme vous pouvez le constater. Je regardais la femme Elfe, plongeant mes iris dans la verdure soyeuse de ses prunelles. Ne vous inquiétez pas pour lui, il sait très bien se défendre. Sans compter que je lui assure une très bonne protection. Flocon alla se nicher auprès de la jeune femme, me défiant. Je lui rendais un sourire, plus pour la jeune femme que pour mon chien. En tout cas je vous remercie de votre intervention, j'inclinais la tête humblement. A qui dois-je rendre le salut de nos âmes ? "

Je ne pouvais plus la quitter du regard. Etrange sensation. Est-ce que toutes les femmes Elfes possédaient un tel pouvoir de séduction sur la gente masculine, ou était-ce uniquement parce que j'étais un Homme.

" Quel dommage que tu ne sois pas un des leurs. Flocon et son sarcasme affligeant.
- Détrompes-toi l'ami. Certes ils sont chanceux de pouvoir se vanter d'avoir d'aussi merveilleuses femmes mais je pense qu'au travers de mes yeux, je rend véritablement hommage à la beauté surnaturelle de cette si séduisante créature.
- Qu'est-ce qu'il faut pas entendre... "

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Trajan
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeMer 1 Avr 2009 - 16:40

Je pense que tu le sais, mais j'ai vue des choses pas totalement net dans ce monde, et j'en ai entendu des plus étrange. Je n'ai jamais eut une bonne vision, d'ailleurs, sans SON aide, je ne devrais pas voir du tout, mais, alors que nous tenions bien la ligne j'ai entendu, cette voie, ou devrais-je dire ce hurlement? Enfin, je l'ai reconnu, elle passait au dessus de ma tête, la voie de l'homme qui avait tenu, incroyable non? Il...
Non, il ne pouvait voler! Ce n'était pas un mage! C'était donc impossible! Certaines lois de la physique m'étaient totalement inconnus, et je dois avouer que ce que venait de faire mon adversaire l'était encore plus.
Enfin, qu'ai-je fais après ça? Ah oui, je me souviens, j'étais ivre de rage, j'arrivais à me contrôler, mais je ne voulais qu'une seul chose, le tuer, arracher ses canines et les ajouter à mon collier si peu garnis.

Ainsi, je crois qu'une de mes tentacules à arracher la tête d'un de mes adversaires avant que je ne partent vers là où je l'avais vu chuter, c'était invraisemblable, il était là, à ses côtés, une...Une femme, et le corps d'un de mes frères morts. Je crois que j'ai esquissé un sourire carnassier lorsqu'il s'est relevé, j'étais...Heureux...Oui, Heureux qu'il ne soit pas mort et que je puisse le tuer moi même, que je puisse lui arracher les tripes et les répandre à l'air libre...
Hô, oui, j'étais...non, j'allais dire que j'étais triste pour mon frère défunts, mais cela serait mentir. Il est mort, c'en est fini de lui. Maintenant il ne restait que le paladin et moi.

D'ailleurs, je senti tout de suite l'excitation du combat, ma vue se faisait bien plus claire, je percevait avec une précision casi proche du réel les mouvements patauds du chevalier. Je crois que j'ai parler, enfin, ça semble logique car au moment où m'a bouche c'est ouverte, il s'est retourné :


-Tu es ma Proie...

Et j'ai foncé vers lui, franchement, je dois avouer que je me suis rarement autant battu avec tant de force. Mais tentacules frappant à droite, à gauche, et lui....Par Son Nom, jamais je n'aurais crut voir un aussi grand instinct de survie, il plongé sur la droite, paré, esquivé, bien que toute ses actions étaient défensives, il y avait quelques choses en lui qui laissait présagé d'un bon guerrier, puis, il y eut de la compagnie, et le combat fut bien plus âpre pour moi.

Je ne sais pas d'où ils venaient, mais trois cavaliers virent se joindre à mon duel, et ça, je ne l'ai pas vraiment apprécié, non, vraiment pas, alors je les ai tué.
En y repensant, sans leur chevaux, on peux émettre l'hypothèse qu'il s'agissait de cavalier désarçonné. Et vraisemblablement, il allait vers leur ligne, et en voyant un adversaire esseulé, ils se sont dit qu'ils allaient pouvoir lui faire sa fête...Dommage pour eux...
Le premier, il tenta de m'enfoncé son épée dans le crâne, j'ai rapidement esquivé pour lui décoché un coup de hache dans la trachée, glissant malicieusement entre la jointure du casque et de l'armure, elle s'enfonça dans la gorge, tranchant par la même occasion la carotide dans une pluie de sang. Ma hache resta par ailleurs bloqué dans le corps maintenant sans vie de ma victime. Pendant ce temps, j'esquivais les coups de mes autres adversaires. L'un des cavalier, bien plus chanceux que son malheureux confrère me fracassa son fléaux sur l'épaule. Sous le chocs, je glissait et tombait par terre, mon épaule certainement brisée. Cette action m'arracha par la même occasion un grognement bestiale, j'avais odieusement mal, mais je ne devais pas le montrais, non, j'étais un Enfant du Chaos! Mais nul crainte, Je le remerciait en lui fracassant cinq haches dans le visage. Le Malheureux avait sous estimé l'allonge de mes appendice maléfiques; grossières et surtout fatale erreur.

Le dernier chevalier me regarda au sol, la nervosité dans ses jambes trahissaient une peur certaines. Je me relevait à grande peine, et, je le tuait. Sans un mot, sans un son, j'envoyais mes appendices vers lui, il hurla, enfin, je crois, ma tentacules dépourvus de haches s'enfonça dans sa gorge...Je vous passe les détails..
Enfin ,une fois cette "bataille" terminé, je me retournais, L'inconnu avait disparut, où était il passé, je ne le sais toujours pas, mais quelques choses me dit que j'ai eut de la chance qu'il ne soit pas entrain de se battre avec eux, quelques choses me dit aussi qu'il n'a pas vilement fuit...

Je crois que j'ai encore sourit, c'était comem si le destin me donnait un nouveau but, je savais que La reine des Drows était un rêve impossible, je savais que l'avènement du Père se ferait probablement quand je serait mort, alors il me restait à trouver ce paladin, le traquer, et le tuer. Une sorte de duel épique...

Je regardais alors autour de moi, arrachant sans ménagement la hache du corps sans vie de ma victime, il y avait cette femme au sol, était il venu la sauvé? Pourquoi? L'aimait il? Etait-ce une amie à lui? Sa femme?
Puis j'ai entendu la voie de l'élu ordonnant qu'on l'emmène... J'ai brisé la hampe de bois qui dépassait de mon torse pour ensuite me saisir de la femme, traversant avec mes derniers compatriotes les portails pour aller vers Abyssea...


Dernière édition par Trajan le Mer 1 Avr 2009 - 17:34, édité 1 fois
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Freyja
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeMer 1 Avr 2009 - 16:48

Il n'y avait rien d'autre autour de moi que le sang, les cris et les hurlements! Oh comme c'était délicieux! Mais voilà, les humains n'étaient pas idiots et bientôt, les renforts chargèrent sur nous. Cela ne m'arrête pas. Rien ne m'arrête, pas quand je suis dans la folie de la bataille. Je fais équipe avec Arashkam et il me protège, mais je virevolte, je danse, dangereuse donneuse de mort. Malheureusement, je ne suis pas intouchable ou immortelle et je me fais blesser à plusieurs reprises mais pas sans occire l'outrecuidant qui m'a blessé.

Cependant, une blessure me fait flancher. Ma cuisse se fait planter par un couteau, et je vacille, prise d'une soudaine faiblesse alors que le muscle lésé lâche. Je m'écroule, hors d'haleine et je vois venir le coup fatal... Sui ne m'atteindra jamais. Arashkam a fait rempart de son corps et le voilà blessé par ma faute! Il n'aurait pas du! Mais c'est son rôle de me protéger n'est-ce pas?

Les portails s'ouvrent et Arash sonne la retraite. Déjà? Oh non, ce devenait amusant. Mais les forces sont déséquilibrées, malgré les nécromants et leur armée de morts. Seulement voilà, une magicienne s'amuse à détériorer nos portails. Arashkam la repère, la voilà blessée et sans défenses. Comment a-t-elle réussit cela? On nous l'apporte, inanimée.

Freyja passe le portail.

Je soupire et je m'exécute, à regrets. Mes Muses sont tombées... Elles ont honoré Chaos. Je boite et je passe le portail, quittant Alonna. Les drows peuvent suivre, ou s'obstiner, nous, nous partons. Je passe le portail et je quitte Alonna, bientôt rejointe par les derniers enfants du chaos qui défendaient les portails.

[Plus là non plus]
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Ethelryth Eldreda
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 11:57

Ils avaient quittés le Fort Ellyrion précipitamment. Ethelryth n'avait pris qu'une petite cinquantaine d'hommes avec lui quand il avait reçu un message venant des Terres Humaines. Cinquante Soldats, ça pouvait sembler extrêmement peu. Mais Ethelryth les avait choisis, triés sur le volet. Tous étaient des Soldats depuis des décades et des décades. Le Capitaine les connaissait tous pour les avoir déjà regroupés plusieurs fois au cour du siècle passé. A chaque fois ça avait été pour des missions périlleuses. A chaque fois quelques uns d'entre eux n'étaient pas revenus. Mais il y avait toujours dix fois plus de Soldats volontaires pour rejoindre ce petit groupe que de Soldats tombés en combat.

Cette fois ci s'ils arrivaient a temps les pertes seraient terribles. Mais tous le savaient et tous l'avaient accepté. Ils étaient partis avec le minimum d'équipement pour être à Alonna le plus vite possible. Leurs épées a la ceinture, leurs boucliers accrochés sur leurs dos. A peine de quoi manger et boire. Pendant des heures ils coururent, d'abord dans la Foret. Ils allèrent vite, très vite, simples ombres entre les feuillages. Ils auraient pu croiser marchands ou voyageurs, ceux ci n'auraient rien remarqué. Puis il y eut la plaine. Ca voulait dire que bientôt ils arriveraient. Mais ils se déplaçaient moins vite, beaucoup moins vite. Ils durent s'arrêter plus souvent pour ne pas arriver a Alonna incapables de se battre.

Alonna, ils y étaient enfin arrivés. Mais la bataille touchait a sa fin. Ethelryth, accompagné de ses hommes se retrouva face aux attaquants en fuite. Les Drows parmi les moins courageux fuyaient le combat et leur mort annoncée. Ils se retrouvèrent face aux Elfes qui tranchèrent dans les chairs de tous les Sombres passant a portée d'épée. Le Capitaine avait fait en sorte que ses Soldats soient alignés a deux mètres et demi l'un de l'autre. Assez pour couvrir du terrain sans être trop dispersés. Puis, alors qu'ils couraient a contre courant, vint le vrai combat. Ces Drows là n'étaient en rien lâches. Ethelryth resserra les rangs. Sur sa gauche il remarqua des silhouettes utiliser un portail magique mais n'y prêta pas plus d'attention. Face a eux se trouvaient des Drows assoiffés de sang et de victoire, aveuglés par leur rage.

Pendant un instant Ethelryth eut du mal a réaliser qu'au Commencement, ils avaient tous été frères. Mais aujourd'hui, à Alonna, ils étaient les pires ennemis que le monde n'ait jamais connu. Le Capitaine était la tête de la pointe formée par les Elfes. Ils avaient cessés de courir pour marcher d'un pas rapide. En plus des Drows ils devaient couper têtes et membres des corps sous le pouvoir des Nécromanciens Drows. Ethelryth remarqua un groupe de ces sorciers pervers plus loin sur la gauche. D'un geste il fit signe a Finesil et a la moitié des Soldats d'aller s'occuper d'eux. Le Capitaine lui continuait son chemin périlleux, se dirigeant droit dans le cœur de la bataille. Ou du moins ce qui avait été le cœur de la bataille.

Dans le chaos qui régnait a présent, les Elfes semblaient un summum d'organisation. La vingtaine d'hommes qu'il restait a Ethelryth avait maintenant plus la forme d'un cercle que d'un carré. Chaque Elfe couvrait une direction. Les coups d'épée étaient rares mais toujours précis. La fatigue des combattants se faisaient sentir mais le Capitaine et ses Soldats avaient l'avantage de ce côté là. Malgré leur voyage, ils pourraient tenir des heures, des jours même. Ethelryth vit le grand portail accueillir de plus en plus de Drows et d'humains. Sans doute les Enfants du Chaos que mentionnaient le message. Mais tant qu'il resterait un Sombre devant Allona, la bataille ne serait pas terminée.
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Trystan de Diantra
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 16:10

Il l'avait échappé belle, c'était un fait. Voilà bien un épisode de la bataille qu'il ne mentionnerait pas à Lilianna et il espérait que certains n'auraient pas la langue trop bien pendue. Il se redressa avec l'aide du colosse qui lui était tombé dessus. Cela valait mieux qu'une pierre énorme, c'était certain. Heureusement que certains avaient la présence d'esprit de lever le nez et scruter les cieux. Ou de rêvasser.

Le chevalier du Lys se présenta et Trystan nota bien son nom. Il faudrait qu'il songe à remercier ce chevalier avec les honneurs et qu'il en apprenne aussi davantage sur lui. Mais ce n'était pas le moment. Le chevalier bafouillait, comme honteux de son comportement. Cela étonna le jeune roi. Un Chevalier ne perdait pas contenance ainsi... Timide? Ou bien jeune Chevalier?

- "Chevalier de Wine, vous avez sauvé la vie du roi, peu importent les moyens, vous vous êtes acquis de votre devoir avec brio."

Attention, un encouragement de Trystan, ce n'était pas monnaie courante. Et il fallait prendre ses paroles telles quelles. Il n'était pas du genre à tergiverser et flatter inutilement les égos. Il souriait légèrement, pour que le géant retrouve son aplomb et comprenne qu'il avait agit comme il se devait.

Charles aussi avait été sauvé in extremis, mais il s'en sortait moins indemme que le roi. Mais cela n'arrêtait pas des hommes de la trempe de Hautval. D'ailleurs, il voulait détache rle Lys d'Or pour prêter main forte à la cavalerie et pousser l'avantage. Un autre chevalier jugeait plus prudent d'assurer la protection du roi auparavant. Il demanda alors clairement un rapport de la situation à un chevalier. Une partie des forces ennemies se retirait par des portails et les drows continuaient à se battre. Bon.

- "Je n'ai pas besoin de beaucoup d'hommes. Seigneur de Hautval, désignez-en quelques-uns pour surveiller le ciel."

Un sourire narquois ourla les lèvres du roi, sourire qui cachait sa rage d'être complêtement inutile.

- "Que le Lys d'Or charge, qu'il repousse les drows loin de nos terres. Mais surtout qu'aucun homme ne se risque à franchir les portails. Il y a là une magie peu courante."

Il appela alors Thibaut, lui demandant son cheval et grimpa sur l'étalon, bien droit sur sa selle.

- "Chevaliers! Que nos ennemis apprennent à nous craindre! A l'attaque!"

Il n'y avait pas à discuter. Le Lys d'Or, monté sur ses destriers de guerre, chargea. Les défenseurs, pris d'un regain d'espoir, redoublèrent d'ardeur et purent sortir de la forteresse pour se joiçndre aux renforts. Et les drows n'avaient plus qu'à battre en retraite. Ou mourir.

[Tauril, si tu veux poster la sortie des Défenseurs, vas-y. Côté drow, si un dirigeant pouvait sonner la retraite officielle, ce serait bien pratique. Le Chaos est parti ou se retire, si vous voulez filer, c'est maintenant, par les portails, sinon, la retraite va être longue et pénible mwahaha. Vous l'aurez compris, Alonna se termine Wink ]
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 17:15

L'ordre avait été donné. Quelques cors envoyèrent des signaux. Des gradés beuglèrent de se presser et déjà la foule s'amassait derrière la grande porte, attendant de sortir.
Le commandement en avait décidé ainsi et c'était sans aucun doute une bonne décision car sur la muraille les défenseurs se languissaient de ne plus voir leurs proies venir et même s'enfuir hors de leur porté, juste sous leur yeux. Plus on en éliminerait aujourd'hui et moins il en resterai demain pour organiser une nouvelle offensive.

Tauril et les autres elfes, bien que maintenant en nombre plus réduit, suivirent une partie des soldats présents sur le rempart pour se joindre à ceux qui se préparaient à sortir, juste derrière la porte. On avait, semble-t-il placé des guerriers nains à l'avant, sans doute pour former un mur compact et indestructible et ne perdre aucun temps pendant le déploiement.
Le rôdeur avait décidé d'emporter tous ses soldats, archers compris -car ceux-ci étaient aussi efficaces de près que de loin. La haine ancestrale des elfes pour les drows était revenue en lui plus forte que jamais, parcourant ses veines comme une drogue qui l'alimentait. Il n'en pouvait plus de voir qu'une chance de salut était accordée à ses ennemis et désiraient plus que jamais faire quelque chose.

Enfin la porte s'ouvrit, lente et menaçante. Les gonds et l'armature de celle-ci, plusieurs fois modifiés par magie, craquèrent et grincèrent dans un grondement sinistre. Une large haie de boucliers et de haches de nains s'avança d'abord, forçant pour former un passage dans l'armée ennemie. Alors ce qui suivaient s'étalèrent et se répandirent dans la marée des sombres, provoquant les grands fracas d'une mêlée énergique. Épées, haches et lancent, brillaient au soleil retrouvé, car même les plus affaiblis des défenseurs avaient retrouvé un brin d'espoir dans l'arrivée des renforts et le splendide retour de la lumière.

Tauril s'écarta de la masse informe des combattants, suivi de ses rôdeurs, et commença à se frayer un chemin dans les troupes éparpillées des drows. Son bras était sans pitié et une colère telle qu'il ne se serait jamais cru capable d'éprouver le guidait. Portant des coups fatals à chacun des adversaires qu'il rencontrait. Mais bien que puissant, les soldats de bas niveau ne lui opposaient presque aucune résistance. Sa colère se transformait en haine, l'orgueil des elfes nourrissait ses pensées, il lui fallait un adversaire à sa mesure. Un puissant combattant dont la perte ne passerait pas inaperçue chez ses ennemis.
Oui, voilà la cible adéquate ! Une sale sorcière drow, arpentant le champ de bataille avec arrogance, ne laissant derrière elle que les statues figées de ses ennemis, et tout juste entourée de quelques soldats.Tauril n'était pas expert en magie mais ses sens d'elfe lui permettait amplement de ressentir la puissance de l'esprit de la drow. Aucun doute que le combat serait acharné.

- Que la colère de Kÿria s'abatte sur toi sorcière, et qu'ainsi sa vengeance soit en partie accomplie !


Ce furent des paroles bien agressives pour être celles d'un elfe, mais on ignore trop souvent que leur haine contre les drows ne peut connaitre de limites. Les rôdeurs elfes se répartirent suivant les ordres discrets de leur chef pour isoler la sorcière des soldats qui l'entouraient et les archers s'établirent de façon à couvrir les fantassins lors du combat. Appliquant ainsi les mouvements tactiques qui ne les avaient jamais déçu, tout du moins lors de leurs entraînements...
[foutus exos de maths ! pas moyen de RP quand on voudrait Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 551158 Donc si les défenseurs veulent remettre quelques baffes aux sombres c'est le moment :mrgreen: Et je serais pas contre de petites rencontres entre défenseurs et renforts après la bataille, histoire de faire le rapport des évènement etc... Wink ]


Dernière édition par Tauril le Mar 7 Avr 2009 - 10:34, édité 1 fois
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Charles
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 17:28

"-A vos ordres Majesté..."

Une pointe peut être de contentement avait percé dans ces paroles. Le chef du Lys d'Or se tourna vers son lieutenant :

"-J'apprécie votre souci de la personne du roi Portelame mais vous avez entendu les ordres. L'ennemi bat en retraite ne vous en faites donc pas. En selle. Chevalier de Wine aussi."

Il n'y avait plus un instant à perdre. Il fallait à tout prix pressurer les forces adverses qui n'avaient pas encore battu en retraite pour en écraser le maximum comme la vermine qu'ils étaient. Charles aboya rudement, sa voix portant par dessus le fracas du champ de bataille :

"-Chevaliers du Lys d'Or, en selle !"


Les chevaux allait permettre à la compagnie de se déployer rapidement sur le champ de bataille, évitant ainsi une marche sur deux cent mètres. On devait maintenant économiser le maximum de temps pour frapper le plus vite possible dans les rangs des Sombres. Les chevalier du Lys d'Or réagirent au quart de tour. Les écuyers se ruèrent en avant, s'intercalant le long des colonnes écartées des chevaliers, chacun apportant un destrier. Les gardes d'élite bondirent en selle, aidés par leurs écuyers pour mettre le pied à l'étrier. Chacun avait sa hallebarde à la main. En à peine dix secondes la compagnie était prête.

La monture de Charles était recouverte d'ornementations dorées signifiant son rang supérieure. Contrairement aux chevaliers, il était armé de son épée bâtarde, et portait au bras un écu blanc frappé d'un Lys d'Or. Monté sur son destrier, il se porta à l'avant de la formation.

"-En avant !", rugit-il puissamment.

La colonne galopa frénétiquement jusqu'au abord du champ de bataille, une vingtaine de mètres derrière les lignes où l'affrontement était furieux. Mascaret luisant d'acier et de muscles, jambes contre jambes, avançant implacablement. Avec la même célérité avec laquelle ils étaient montés en selle, les chevaliers du Lys d'Or en descendirent. Ils se formèrent avec une discipline qui confinait à l'hérésie en un triangle doré de pointes d'hallebardes. A sa tête, Charles de Hautval, heaume baissé. Le bec d'oiseau du casque était relevé pour qu'il puisse lancer ses ordres avant la charge. A sa droite, Urien Portelame, et à sa gauche, Keshem Lerr, qui héritait de l'honneur d'être en tête pour avoir sauvé le Roi. C'était à voir avec l'ancien bûcheron s'il était honoré d'être à la place des morts...

Le triangle resta immobile quelqu'un instants. Puis, Ecarlate se leva vers le ciel. Les portes bannières brandirent haut les armes de la Maison Royale de Diantra. La bannière principale, portée par un chevalier à la musculature énorme, était au centre de la formation.

La lame d'Hautval s'abaissa. Les cors Royaux rugirent d'un son guttural qui avait terrifié des générations d'adversaires du Roi. Sa Garde personnelle, l'élite des chevaliers humains, chargeait. Un coin qui se lança au pas de charge en poussant un rugissement de bataille qui remontait aux temps primitifs des humains. Dans ce cri, tout ressortait : l'honneur de servir le Roi, le désir de voir les Drows vaincus, hachés menus.

"-YAAAAAAARH."


Une onomatopée comme celle ci résume bien ridiculement un cri de guerre guttural poussé par deux cents colosses en armures de plates complètes, fonçant épaule contre épaule sur l'ennemi.

Ce fut le choc. Charles ne comptait plus sur ceux qu'ils avait derrière lui : il devait avancer, les autres écarter la plaie dans la ligne ennemi pour la couper en deux. Le premier drow qu'il rencontra eut la boîte crânienne défoncée par un coup descendant, qui fit fi du casque du Sombre. Déjà, la cervelle rosâtre recouvrait le tabard et l'écu blanc du baron. Visière baissée, il n'était plus qu'un fou dans son milieu : le sang, la boue et les tripes. L'intérêt de la visière est qu'on ne peut voir vos yeux à moitiés révulsés, ni votre menton dégoulinant de bave.




[Avec moi le Lys d'Or !!!!!!!!! Ralliez vous à mon panache blanc !]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 18:25

...Avait il eut de la chance? Les Dieux avaient ils appréciaient son action héroïque (pour pas dire stupides) Ca, l'histoire ne le dit pas. Mais totu cas est il que cette charge de cavalerie fut comme...Comment dire? Comme l'arrivée épique d'un Héros, mugit comem une seul et même entité, les cavaliers foncèrent, dévastant tout sur leur passage...Tout? Non, pas totalement, comem par miracle, Marius et la belle inconnu avait échappé au piétinement, comme si la chance leur souriait. On ne pouvait pas en dire autant au guerrier du chaos qui l'avait attaqué, une lance, le transperça de part en part, le projetant à une dizaine de mètre plus loin, laissant ainsi le noble paladin seul, seul avec la jeune femme, sans aucun adversaire. La fin? Enfin?

Si seulement, le chevalier avait commençait à s'approchait vers la jeune femme, lâchant un léger :


-Mademoiselle? Mademoiselle? Ca va? Mademosielle?

Puis il senti comme une aura, il senti comme si la guerre elle me s'était approché près de lui pour lui susurrer à l'oreille qu'elle n'en avait pas fini avec elle. Ainsi, doucement, presque de façon surréaliste, le paladin se retourne pour voir face à lui la Mort, ou du moins ça réincarnation. Là ou le paladin est engoncé dans son armure, bouclier ravagé par la guerre, le visage labouré de divers bleues, lui est là, immobile, comme une statue, d'immondes appendices maniant des haches sortent de son dos. C'est l'incarnation de la Mort, si barbare dans son aspects, et pourtant mugit d'un calme olympien. Son attitude spartiate en dit long, il n'avait pas réussit à l'avoir sur la rempart, alors il veut sa revanche. Il murmure, sa proie, non, jamais Marius ne se laisserait traqué, il affronterait son destin sans peur, ou du moins, en la cachant le plus possible. Car il le sait bien que ce combat ne sera qu'un jeu de temps, nul espoir pour lui de survivre, il est déjà bien trop blessé, bien trop faible, et l'autre, l'autre...La Mort faite chaire.
Il attaque!

Par tout les dieux de Miradelphia et d'ailleurs que le combat est inégale, Marius plonge, esquive les frappe, pare, mais à chacune de ses actions est moins bien réussit que la précédentes, chacune d'elle est proche de l'échec, le bouclier se fend à chaque parade un peu plus, la peinture est parsemé de multiples éclats 0 Chaque parade, il sent son bras un peu plus fléchir, mais il doit tenir bon, encore et encore jusqu'à ce qu'enfin il reçoit la mort de la main de ce monstre.
Mais elle n'arrive pas, des renforts? Trois, oui, trois cavalier, dépourvus de monture l'attaque, Marius reprend son souffle et contourne le guerrier du chaos, mais il est trop doué, il faut l'abattre. Déjà, l'un des chevalier succombe. Non, il faut...un Cheval!
Oui, un cheval traîne à côté, avec un peu d'élan, nul chance pour le barbare! D'un geste noble, prouvant l'habitude et la détermination, le paladin se hisse sur la monture, du sang et des viscères sont répandu sur la selle ne laissant ainsi que peu de doute sur l'état du propriétaire. Une courte prière suffira pour l'instant. Ainsi, Marius est sur la bête, la selle est glissante et le sang la rend poisseuse, mais pas le temps de faire de chichi, déjà, le guerrier "nordique" du moins, son accent le laissé sous entendre abat le deuxième cavalier. Le paladin s'élance, il prend un peu de vitesse, l'épée levé, le bras vengeur, et là, c'est le drame. Alors que le chaotique lui tournait le dos, alors que tout aurait dut se passer pour le mieux, une flèche, un flèche se fiche dans son épaule, sous l'impacte, Marius perd l'équilibre, et...Tombe...
Le cheval continu sur sa lancé, le paladin a le pieds dans l'étrier, trainant ainsi dans un nuage de poussière, les deux combattants s'éloignant pour devenir que des points dans la mêlée, un morceau de l'armure de plaque se détache, l'épaulière droite, elle traîne par terre. Ais-je oublié de préciser que le paladin hurle (pour changé?
Son crie se répand sur le champs de bataille, plus proche d'un cris de surprise que de réel douleur...
Soudain, toujours traîné par le cheval, il voit de plus en plus d'homme et d'elfe, serait il arrivé dans les rangs allié? Tout cas est il que si personne n'arrête ce cheval, il va foncé droit vers la tente du roi...
Enfin, ça, on ne le sais pas encore...Tout cas est-il que notre paladin se met à supplier la foule :


-Par Pitié!!! Que quelqu'un l'arrête je Hahahahahahahahahah

...Le cheval passe sur un tas de pierres...Durs...Très durs...
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Keshem Lerr
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 18:30

Les événements s'enchainèrent à une vitesse folle. Le roi ordonna l'assaut et en quelques minutes, l'intégralité du régiment chargeait vers les lignes ennemies. Charles, visière baissée et épée au clair, menait la cavalcade, tandis que les cors royaux emplissaient de leurs voixs graves la plaine d'Alonna. Chaque chevalier poussa un hurlement, tandis que leurs jambes tricotaient de grands pas. Keshem suivait de près le Baron de Hautval, l'épée batarde du noble toujours dans son champ de vision restreint. Il avait déjà combattu à son coté et il savait que son chef serait sans pitié; le colosse comptait bien se montrait digne d'un tel guide.

L'infanterie dorée entra en collison avec les premiers drows dans un fracas sourd. Il s'enfonça rapidement dans l'infanterie déçimée par les archers et les fuyards. Il abaissa sa hallebarde et empala un nouveau sombre, ralentissant à peine sa course pour faire tomber le corps sans vie de la hampe noire. Une énorme masse vint le toucher en plein milieu de la cuirasse, l'envoyant au sol d'un coup.

Son casque roula dans la boue, découvrant totalement le visage de Lerr. Il se redressa, ignorant la douleur qui tenaillait son dos, et serra sa hallebarde de ses mains gantés de cuir. Il observa son adversaire, un guerrier couvert d'une épaisse armure et maniant une sorte de gigantesque masse. Keshem porta la main à son plastron qui s'était plié sous l'impact, se rassurant sur la solidité des armures de Hautval.

L'ennemi s'avança en mugissant, levant son gourdin bien haut. Lerr parvint à esquiver le coup puissant mais lent, d'un pas sur le coté et planta sa hallebarde dans le flanc du guerrier. Il hurla, se saisit de la hampe et la projeta sur le coté, envoyant l'humain valser plus loin. Un craquement se fit entendre tandis que le géant respirait de près l'herbe éparsse du champ de bataille, pour la troisième fois de la journée. Le colosse s'immobilisa un instant, constatant qu'aucune douleur ne se faisait ressentir. C'était bel et bien la hampe de la hallebarde que le barbare en armure venait de briser.

Soudain, de vils tentacules noires jaillirent des flancs du guerrier, tandis qu'il éclatait de rire. L'image de cette enfant dans le désert de cendres revint, il y avait donc d'autres comme elle. Le premier appendice se dirigea vers Keshem, qui se saisit de ses fidèles haches, toujours présentes, et trancha d'un coup sec, arrachant un cri guttural à son adversaire. La tentacule se tortilla sur le sol avant de se rabougrir, comme une fleur fanée. Cette fois, il était près à se défendre contre ses attributs démoniaques.

Il chargea le chaotique, passant sous une nouvelle attaque tentaculaire, il saisit son adversaire à la taille et le plaqua au sol. Les deux combattants tombèrent dans la mélasse que formaient boue, sang et boyaux, l'ennemi lachant sa massue. Le chevalier se redressa et trancha une nouvelle tentacule de sa hache droite. Il frappa du poing gauche, faisant rouler le casque du guerrier. Un elfe?

Qu'est-ce que c'est que cette connerie?

Au meme instant, un homme trainé par un cheval et hurlant passa à proximité. Profitant de sa distraction, le fils de Chaos envoya un magistral coup de tete dans le visage de Keshem qui recula, légèrement sonné. Tandis que le sombre guerrier se mettait debout, le chevalier de Wine lança sa hache dans sa direction. Elle tournoya dans les airs et vint, dans un bruit peu ragoutant, se planter en plein front. La lame manquant de lui couper la tete en deux dans le sens de la hauteur et le corps inanimé retomba en meme temps que les tentacules qui gigotaient jusqu'alors.

Le chevalier posa son pied sur le poitrail du chaotique, et extirpa sa hache de son crane. Il observa autour de lui, cherchant ses pairs du regard. Il les aperçut au loin, suivant un Charles vociférant de plus belle.Keshem avait cassé la formation en triangle, le Baron saurait lui reprocher en temps et en heure. Non loin, il put distinguer le guerrier humain qui hurlait tout à l'heure trainé comme une charrue par son cheval, engonçait dans une armure ouvragé et scintillante, probablement un paladin, allongé sur le sol. Il se dirigea vers l'homme, alors qu'aucun ennemi ne se trouvait dans les environs, au calme en plein pilieu du champ de bataille qui l'aurait cru.

Ca va mon gars?


Dernière édition par Keshem Lerr le Jeu 2 Avr 2009 - 19:28, édité 1 fois
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Ethelryth Eldreda
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 18:37

Ethelryth vit au loin les portes s'ouvrirent. Alonna sortait tailler du Drow. Les Défenseurs de la Cité pouvaient maintenant lâcher leur colère et leur haine sur l'ennemi avec toute la force qu'ils avaient. Finesil et ses hommes venaient de se regrouper avec le Capitaine. D'un geste de la tête le Lieutenant avait signifié que les Nécromanciens avaient été tués. Ethelryth remarqua tout de même que le petit groupe avait triste allure. Sur les vingt trois Soldats il n'en restait plus qu'une petite quinzaine. Mais au moins il y avait quelques Nécromanciens en moins, ce qui réduirait le nombre des Sans-Vies dont il faudrait s'occuper. Le groupe d'Ethelryth avait connu quelques pertes mais bien moins que le groupe du Lieutenant Elfe.

Maintenant qu'ils étaient regroupés et que les Portes d'Alonna s'étaient ouvertes pour laisser déferler la horde des Défenseurs, Ethelryth décida de changer de tactique. Il y avait entre cent et deux cent mètres entre les Elfes et les Remparts. Le Capitaine aurait pu décidé d'aller couper la route aux Drows qui auraient voulu se diriger vers le Portail Magique mais ils étaient bien trop nombreux pour son petit groupe. Mais au moins il pouvait les gêner sans conduire ses hommes au suicide.


"- Pour la Forêt !!!"

Le cri du Capitaine se répercuta derrière lui et sans attendre il brandit son épée devant lui, chargeant l'ennemi qui formait maintenant une masse plus compacte. En première ligne, Ethelryth savait qu'il pouvait utiliser sa Magie sans risquer la vie de ses Soldats. Son épée tourna rapidement dans sa main et la lame vint se coller contre son bras. De ses points sortirent des gerbes de feu impressionnantes. Mais c'était leur seul atout. Les flammes n'avaient pour but que de surprendre l'ennemi et de le déconcentrer de son objectif. Evidemment quelques Drows furent un peu brulés mais rien de bien méchant. Ethelryth continua son spectacle jusqu'à ce qu'il soit au contacte des Sombres.

Son épée repris sa position originale, profitant du mouvement pour venir trancher la gorge d'un Drow un peu trop près. Le Capitaine n'avait pas de bouclier contrairement au reste des Soldats. Non, sa main gauche était réservée a sa magie. Rien de bien extraordinaire en réalité. Bien entendu il arrivait dans le cour de la bataille qu'il carbonise un ennemi mais c'était des plus rare. Non, les flammes avaient laissée la place aux étincelles. Ethelryth s'en servait pour aveugler ses ennemis en les projetant dans leurs yeux.

Ethelryth continuait a se battre avec vigueur. Gardant un œil sur ses Soldats il vit rapidement que même en ne se mettant pas sur le chemin des Drows ils étaient en sous nombre et si les choses continuaient comme ça bientôt il n'y aurait plus aucun Elfe debout de se côté de la bataille. Il devait faire quelque chose, rapidement. Le Capitaine s'arrêta net, planta son épée dans le Drow a ses pieds, prit une fraction de seconde puis pointa ses deux mains vers le ciel. Une gerbe de feu s'éleva dans les airs, brisant l'ombre ambiante.


*Pourvu que Rima ait les yeux tournés par ici.*

Si son vieux compagnon d'arme voyait les flammes il saurait. Et il enverrait des renforts, et si assez d'hommes étaient disponibles le Capitaine de l'Infanterie Elfique pourrait même couper la route aux fuyards. Mais pour l'instant il fallait tenir. Ethelryth n'avait prit que quelques secondes pour lancer son signal et heureusement que ses camarades étaient là car plus d'un Drow avait essayé de prendre avantage ce moment ou il n'était pas sur ses gardes. Mais le Capitaine reprit le combat de plus belle, bien que maintenant les Elfes essayaient plus de conserver leurs positions que d'avancer.



[Rima, des Renforts par ici s'il te plait ^^]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeVen 3 Avr 2009 - 10:21

Nakor revenait de son petit voyage vers la tente de la prime sorcière, peut importe ce qui s'y était passé, il avait réussi à faire ce qu'il devait faire et maintenant, il lui restait encore assez d'énergie pour aller tuer quelques sorciers drows avant la fin du combat, les chiens du chaos étant sur le départ, il devait encore rester les sombres qui devait hésiter entre retourner chez eux en passant par Abyssea ou bien partir par leurs propres moyens. Tant et si bien que Nakor, animé d'un feu incroyable, sentant que le bien était sur le point de gagner sa bataille, retourna au beau milieu du combat cette fois et décida de déchainer ses dernières forces magiques contre les quelques nécromanciens qui pouvaient encore se trouver là ou les soldats drows qui hésiteraient encore à partir! Il devait définitivement les repousser des terres d'Alonna et les forces de la lumière y étaient presque. Nakor apparut donc sur le champ de bataille, trop fatigué pour se risquer à combattre avec son bâton, le vieux fou décida d'utiliser la meilleure de ses armes, la magie! Dans un petit bruit d'explosion suivant d'un courant d'air, Nakor arriva sur le champ de bataille, de la transpiration au front, du à sa fatigue, et tomba au beau milieu de quelques soldats humains et à peine arriva t il sur les lieux que des gerbes de feu s'élevaient dans les airs non loin, Nakor regarda l'ensemble de la scène et compris ce qu'il devait faire, il s'assura d'abord que personne ne risquait de le blesser et il se tourna sur lui même, juste à temps, par tout les dieux pour éviter qu'une lame vienne lui zébrer le dos avec une grande cicatrice! Nakor s'arqua, bombant le torse pour que le dos face une concavité et se baissa vivement pour éviter que sa tête soit tranché, il leva vivement son bras droit paume ouverte et un fabuleux rayon électrique partit en direction du drow, qui reçu une telle décharge, amplifié par le contact du métal de son épée, qu'il resta figé sur place, souffrant d'une grimace infernale, et prenant feu très vite, pour disparaitre presque magiquement! Nakor s'exclama

"Voila bien la dernière chose que je peux encore faire ... des éclairs et du feu!"

Nakor se mit donc à balancer des eclairs dans des points stratégiques, il concentra d'abord son esprit sur le champ de bataille, et de la main gauche projeta des éclairs puissants vers les derniers nécromants qu'il avait réussi à capter. Et de la main droite il tira quelques éclairs en direction des elfes qui avaient jeté des flammes vers le ciel, peut être avait il besoin d'aide! En tout cas, un coup à gauche un coup à droite, Nakor était devenu une vraie petite source electrique, souvent ses éclairs raté leurs cibles, mais il ne touchait aucun soldat de la lumière non plus. Par contre lorsqu'il touché un ennemi, ce dernier était soit projeté loin dans les airs, tant la décharge était forte, soit le cœur était arrêté par la décharge électrique et le corps prenait feu. Même s'il ne touchait pas grand chose, un champ de bataille devenant en plus un champ soumis à des éclairs uniquement tourné vers les drows, devait être assez effrayant pour finir de couper le courage des sombres! Bien sur le nombre d'éclair n'était pas remarquable, mais depuis la colline on devait voir quand même pas mal de rayons partir dans deux directions différentes, puisque la magie de Nakor était assez lumineuse et spécifique, nul doute que certains proches de Nakor le reconnaitrait! Nakor fut heureux de toucher au moins deux nécromants et de déconcentrer les autres! En ce qui concernait les elfes le vieux fou espérait simplement les aider un peu, en touchant un drow par ci un drow par là! Mais en réfléchissant Nakor se dit intérieurement qu'en faisant cela, il risquait de s'attirer les foudres d'un sorcier plus puissant! Qu'à cela ne tienne, il avait encore assez de force en lui et surtout de hargne qui lui redonnait de la force, pour continuer encore comme ça quelques temps. Mais l'un des drows, qui avait du voir cette source de danger pour les siens qu'était devenu Nakor, contourna les obstacles avec brio et vint rapidement par derrière pour tuer Nakor. Heureusement des cris de soldat un peu impressionné par la magie vinrent aux oreilles du vieux fou et Nakor se retourna afin de faire face à sa menace quand une épée se planta dans son bras gauche, peu profondément car un jeune soldat avait réussi à mettre son propre sabre au travers du ventre de l'ennemi de Nakor. Mais tout de même, l'épée s'était un peu enfoncé et Nakor poussa un râle de douleur en se tenant quelques temps le bras gauche, la main sur la plait et glissa

"Merci jeune homme ... la magie peut combattre, mais si le métal lui vient en aide, reste prêt de moi et aide moi à faire encore quelques ravages tant que je le peux!"

Nakor était sur que le jeune soldat accepterait de lui venir en aide, il lâcha donc sa plait, depuis laquelle coulait un peu de sang, prononça quelques jurons incroyable, même dans la bouche d'un vieillard cinglé et continua de plus belle à envoyer des éclairs encore plus fort, mais arrêtant quelques fois, afin de mettre de nouveau sa main sur le haut de son bars gauche et d'y exercer une pression afin que le flot de sang se calme! Dans tout les cas, le bras gauche de Nakor n'était plus utilisable pour l'instant, il s'en occuperait lui même plus tard, quand la bataille serait finie, avec sa propre magie, mais pour l'instant son bras droit devait encore aider au mieux les troupes de la lumière! Heureusement pour lui, Nakor était droitier!

[HRP si quelqu'un veut jouer le jeu soldat qui me vient en aide, ou alors si un sorcier drow veut venir echanger quelques boules de feux des eclairs et autres avec moi, n'hesitez pas!]
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Aranel d'Actellys
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeVen 3 Avr 2009 - 17:06

Enfin l’heure était venue. Le baron d’Actellys, grand guerrier, et amateur de bataille attendait ce moment depuis quelques temps déjà. L’armée des divins avait était mis en réserve, et quand Charles de Hautval, chef de l’armée coalisé attaqua avec sa garde des Lys d’or, le chef des armées de l’armé des divins prit cela comme le signal de l’assaut.

Le demi-elfe avança devant les troupes massé attendant enfin de combattre. Le général mènerait l’assaut, Arylwren s’occuperait des bataillons de mage. Le baron d’Actellys attendait ce moment depuis longtemps, il avait une profonde envie d’en découdre avec les drows, et il lui valait maintenant harangué ses troupes bien que ses derniers était déjà prêt au combat, la victoire étant assuré.

-« Guerriers, Archers et mages, maintenant c’est à nous de nous lancez dans la bataille suivons l’étendard du roi Trystan, suivons les Lys d’or et montrons à tous ses drows que l’armé des divins n’a pas sa place dans la réserve, attaquons avec fougue et écrasons ses rats aliénés de peau noir, Avec moi, PAR LES AILES ET LES ARMES »

Aranel chargea, sa lance pointer vers le ciel, au l’étendard de l’armée des divins se balançait au grée du vent comme les feuilles d’un arbre solidement ancré. LE baron se chuchota pour lui-même son cri de guerre familiale, celui que son père avait crier lors de sa dernière bataille.

-« Pour l’Ours et par le Glaive »

La colonne de guerrier fila droit vers les drow en déroute, les guerriers à pied suivait leur général galopant à vif allure sur son étalon noir. La bataille était gagné, mais après celle-ci se serais une autre bataille qui allait se dérouler, une bataille plus sinistre.

Aranel se jeta sur les drows les plus proche, ses coups de lance taillait les corps, le général rendu fou par la guerre ne prêtait plus attention aux coups qu’il pouvait recevoir seul désormais compter les coups qu’il pouvait mettre, et il en mit.

Le demi-elfe frappait tout autour de lui sans vraiment faire attention, sa garde personnel, les puriste combattait avec fougue eux aussi, tous était de très bons guerriers entrainé depuis plusieurs années aux combats, et tous endurci par des méthodes draconienne.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeSam 4 Avr 2009 - 9:18

[Ceci est mon unique post, j'avais pas le temps de poster avant et je ne l'aurais pas après non plus. Désolée. PS: Je viens d'éditer pour que cela concorde avec la suite RP, sa mort en territoire Drow.]

La bataille faisait rage à Alonna. Le sang se mêlait à la sueur, le tout se répandant sur le sol en même temps que les corps mutilés. Des cris, le bruit du fer s'entrechoquant, des râles de douleur et les derniers soupirs des mourants, voilà ce que l'on entendait. On pouvait voir de l'espoir, de la haine ou encore une lueur de plaisir dans les yeux de certains. Une odeur tenace flottait au dessus du champ de bataille, celle de la mort. Arylwren avait une boule au creux de l'estomac, la peur la rongeant de l'intérieur. Elle se battait pour le bien, l'espoir la guidant mais pourtant à cet instant là elle se sentait incroyablement coupable d'envoyer tant de gens vers une mort certaine. Son jeune âge ne lui permettait sans doute pas de comprendre tout les aspects de la guerre. Elle sortit de sa courte rêverie juste à temps pour remarquer que le Lys d'Or avait lancé l'offensive. Aranel, connaissant les directives, lança les troupes de l'Armée des Divins. La jeune chef et la section magique de l'Armée des Divins se trouvaient un peu retrait mais suffisamment près pour entendre les paroles du Baron. Il avait raison, l'Armée des Divins n'avait pas sa place dans la réserve. Ils n'avaient pas passé tant de temps à s'entraîner pour rester en arrière. L'elfe se tourna soudainement vers sa troupe de mages et les fixa d'un regard entendu, plein de détermination. Ils n'étaient pas nombreux et les diriger serait facile, surtout que chacun d'entre eux savaient parfaitement ce qu'ils avaient à faire. Wren se tourna de nouveau vers le champ de bataille et dégaina Alcarinqua. Elle la pointa vers le ciel et hurla avec hargne et détermination le cri de l'Armée des Divins.


Par les ailes et les armes!

Et elle se mit à courir, chargeant en direction des Drows. Sa lame et son armure étincelait quelque peu à la lumières des boules de feu que lançaient les mages à ses côtés. Tous ensemble ils chargèrent, brûlant chaque ennemi croisé. La jeune mage, avide de corps à corps, se rendit avec hâte aux abords de la bataille. Elle voulait faire couler du sang Drow, voir la douleur dans leurs yeux et leur corps tomber dans la poussière. Elle s'élança donc tout en faisant virevolter son épée. La bataille était déjà presque gagnée mais cela n'empêchait pas Arylwren de combattre le peu d'ennemi restant avec toujours autant de vigueur. Elle se retrouva face à un Drow et sans hésiter elle tenta de lui planter son épée dans le ventre mais celle-ci atteignit la cuisse qu'elle tailla profondément. Il riposta et parvint à lui tailler le bras. La jeune fille s'apprêtait à lancer une autre attaque contre lui quand une boule de feu vint le percuter et lui brûler la chaire. Il s'effondra brutalement sur le sol, une odeur de cramoisi se répandant dans l'air. Wren fit demi-tour et remonta vers là d'où ils venaient, ordonnant à ses mages de continuer. Elle s'isola un instant du champ de bataille se concentrant sur les éléments qui l'entourait. Elle puisa sa force dans la terre sous pieds, dans l'air du vent et dans la lumière du soleil. L'elfe n'était pas une mage de grand talent mais le peu de magie qu'elle savait appliquer pouvait être utile lors de la bataille. Fin prête elle s'élança une nouvelle fois vers le champ de bataille. Elle choisis sa cible et l'attaqua à coup d'épée en même temps qu'elle lançait des boules de feu sur d'autres ennemis tout proches. Elle n'était pas parfaitement à l'aise avec cette technique mais elle la trouvait efficace.

Le champ de bataille n'était plus qu'un amas de corps mutilés baignant dans le sang. Des boules de feux et des éclairs fusaient au dessus des cadavres donnant un drôle d'aspect à la scène. L'odeur récurrente de la chaire brûlée mélangée à celle du sang donnait la nausée. Elle ne se laissa pas déstabiliser, se concentrant sur la cible à exterminer, et poursuivit ses attaques. Elle se lança dans un combat inégal contre un grand gaillard manifestement bien plus fort qu'elle. Elle attaqua, para, évita sans réussir à l'atteindre une seule fois. Elle ne pouvait se permettre d'envoyer des boules feux, il était trop près et cela la déconcentrerait certainement. Il la toucha à la jambe, entaillant profondément la peau. Arylwren faillit tomber mais elle se contenta de vaciller quelque peu avant de retrouver l'équilibre. Le guerrier esquiva une boule de feu qui aurait pu lui être fatale ce qui donna le temps à la jeune femme de se reprendre. Elle s'accrocha fermement à son épée avec ses deux mains et la dirigea avec force vers le cou du Drow. L'épée trancha le côté droit de la gorge laissant gicler le sang sur les avants bras de la jeune elfe et dégouliner sur l'armure du blessé. Une drôle de lueur apparut dans les yeux du guerrier et avec ses dernières forces il alla planter son épée dans le ventre de son assaillante avant de s'écrouler sur le sol, sans vie. Wren sentit une forte douleur sans vraiment comprendre et porta les mains à son abdomen pour y découvrir son propre sang qui s'écoulait de la blessure. Elle s'écroula à son tour, une flaque de sang se répandant autour de son corps. La jeune chef manquait d'air et elle sentait la vie lui échapper quand un mage de l'Armée des Divins envoya le signal de détresse. Une lueur rougeâtre s'éleva dans les airs, prévenant ainsi les guérisseurs. C'est ce que perçut la jeune chef dans son agonie. L'elfe perdit conscience alors qu'on l'emmenait à l'écart pour la soigner. Du moins c'est ce qu'elle pensait...


Dernière édition par Arylwren Isàdith le Ven 10 Avr 2009 - 18:36, édité 1 fois
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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeSam 4 Avr 2009 - 14:06

On pouvait pas vraiment dire que ces derniers temps n'avait pas été facile hein? Alonna, la guerre, pourquoi je dis cela, car alors qu'il était traîné par un cheval, le pied coincé dans l'étrié, notre bon paladin pensait. Entre deux secousses / hurlements, il se remémorait ce qui venait de se passer. La guerre, les morts , la haine. Marius se sentait même un peu triste, il n'avait pas réussit à sauver tout les hommes sur les remparts, il n'avait pas réussit a sauvé l'inconnu sur le champ de bataille. Il se sentait incapable, comme une pauvre nouille irrécupérable, tout juste bon a subir les moqueries des dieux. Il se sentait terriblement inutile. Peut être les dieux prirent alors pendant un instant le malheureux paladin en pitié, c'était vrai, il venait de voir beaucoup de monde mourir, trop, il venait d'échouer dans le "meurtre" d'un enfant du chaos. Alors peut être voulurent ils lui remonter le morale. Enfin, façon de parler. En effet, le cheval s'arrêta soudainement, aussi promptement qu'il s'était emballé. Le Paladin fixa alors l'être devant lui, s'attendant a tomber (logique!) sur un drow ou encore une de ses monstruosité du chaos.
Mais non, il avait fasse à lui, un géant, on aurait dit un...Ouais, un véritable géant engoncé dans une armure lourde, un cavalier certainement, mais dans le genre élite de chez l'élite. Le chevalier lui lâcha un


-Ca va mon gars?

Le paladin poussa un léger soupire de soulagement. Franchement, c'était plaisant de ne pas recevoir un nouveau coup. Surtout qu'il commençait à cumuler les contusions! Ainsi, Marius lâcha doucement d'une voie presque satisfaite :

-Je crois que ça va déjà mieux...Mais la journée n'est pas fini

Esquissant un léger sourire, le chevalier malchanceux se releva doucement, s'épouissiérant la poussière qui le recouvrait totalement. Franchement, vue la gueule du paladin, on aurait dit un chiffonnier, couvert de bleu, de multiple blessures plus ou moins grande. Son armure partait en lambeau. Ca allait lui coutait une fortune à réparer! Enfin, la guerre n'était pas finie. Le paladin fit un bref salut avec son épée à l'encontre de son "sauveur" et repartis vers la mêlée. Cherchant quelqu'un a secourir (de préférence une belle jeune fille en danger), gardant le goût amer de la défaite mélanger à celui métallique du sang qui coulait dans sa bouche.

Marius était devenu plus une sorte de chevalier parant que vraiment une menace, il se contentait de parer, de repousser les adversaires vers des soldats bien plus frais que lui (bah oui, un siège, un vol plané par dessus un champs de bataille, une sort de ski terrestre avec un cheval, il venait d'en voir des vertes et des pas murs!)
Soudain, il y eut une odeur d'ozone, de la magie? Tournant la tête sur la gauche, le paladin aperçut un mage, du genre archétype de mage, vieux, grisonnant, les cheveux gris, brefs, la classe, LE mage type même. Le paladin sourit légèrement, ah, les mages, une bande de joyeux fêtard, il aurait lui aussi voulu faire de la magie. Enfin, le paladin s'approcha du mage, pourquoi? Voyons, un mage s'est puissant, et même si Marius n'était pas un lâche, être avec quelqu'un de puissant était une chose préférable pour survivre. Mais ça ne se passa pas exactement comme prévu. En effet, alors que tout semblait "calme" (pour un champ de bataille) il y eu un cri, quelqu'un venait de crier un avertissement.
Marius se retourna et aperçut le drows, l'impie avait contourné le champ de bataille pour venir assassiner le mage! Je plonge mon épée dans le drow. Trop tard? Non, juste un peu juste, ma lame tue l'individu alors que ce dernier n'a fait que blessé le vieil homme. Tant mieux!
Ce dernier d'ailleurs lui lâcha :


"Merci jeune homme ... la magie peut combattre, mais si le métal lui vient en aide, reste prêt de moi et aide moi à faire encore quelques ravages tant que je le peux!"

L'homme avait une voie, c'en était touchant, on, enfin c'était difficile à définir, nul doute, Marius protégerais le mage au péril de sa vie. D'ailleurs, il eu encore un sourire quand ce dernier lâcha une flopée de juron, ça collait assez au personnage en y pensant. Le Paladin s'approcha un peu plus du mage, montrant littéralement au autre qu'il était a présent son protecteur, son garde du corps. Il lâcha à ce dernier alors qu'il envoyer une nouvelle boule de feu :

-Au faite, je me nomme Marius...

Juste historie de rendre la guerre un peu moins cruelle, histoire que s'il venait à mourir, le magicien pourrait lui offrir une sépulture décente. Un pierre avec son nom, pas grand chose, mais c'était déjà ça...
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Nakor
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeDim 5 Avr 2009 - 9:48

Voila que le jeune soldat, déclina son identité, il semblait brave et en tout cas vigoureux, Nakor était heureux d'avoir un soldat pour protéger ses arrières du métal des drows, en effet la magie demandait un brin de concentration même au vieux fou, après tout il était fatigué, le bras gauche blessé et il restait encore bien des ennemi à pourfendre avant que la grande bataille d'Alonna se termine enfin sur une victoire des humains! Une victoire qui n'en serait pas forcement une, au vue du nombre de cadavre qui s'amoncelait sur les devants de la cité! Il faudrait rapidement offrir une sépulture descente, ou bruler les corps dans une cérémonie respectueuse afin d'éviter tout risque d'épidémie. Nakor proposerait évidemment son aide aux forces alliées, mais pour l'instant, ses éclairs fusaient dans tout les sens, frappant avec le bruit du tonnerre, la terre remplis d'ennemi! Nakor se retourna vers son nouveau camarade, son fier garde du corps, et dans un réel sourire chaleureux, il s'exclama

"Mon cher Marius, merci de ton aide précieuse, pour ma part je me nomme Nakor magicien en chef de la lignée de l'arbre blanc et accessoirement conseiller en magie du roi Trystan, je te dois une fière chandelle mon ami, alors tache de rester en vie, que je puisse te remercier par la suite!"

Puis Nakor se tourna vivement et toucha une fois de plus un drow qui s'envola dans les airs, suite à la puissante décharge d'énergie électrique, et alla s'empaler comme le sale chien qu'il était sur un pieu! Nakor poussa un râle de soulagement

"Haaaaaa ben voila, par tout les dieux, ça y est, je vise un peu mieux foutu bordel de nondidiou!"

Et le mage continua à cibler, plus proche des elfes qui avaient sans doute réclamé de l'aide, espérant leur apporter momentanément suffisamment de soutiens pour qu'ils puissent respirer avant que d'autres troupes arrivent à leur secours. Mais un peu trop de sang coulait de sa blessure, Nakor devait au moins mettre un garrot afin de stopper l'écoulement. Le vieux fou s'assura qu'il n'y avait personne de dangereux dans les parages et se tourna vers Marius, un regard malicieux ancré sur le visage, et observa avec intérêt les guenilles du jeune homme, qui semblait avoir subit lui aussi quelques dégâts au niveau de son matériel : il était encore poussiéreux, comme s'il s'était roulé sur la terre, et certains morceaux de son étoffe étaient en lambeaux, Nakor s'exclama

"Décidemment mon ami, tu m'es d'une aide très précieuse!"

Nakor se mit à rire, oui à rire, tout bonnement, comme seul un fou le ferait sur un tel champ de bataille, attrapa au vol un pan de tissu qui pendait sur Marius, et tira dessus afin de l'arracher! Il s'entoura le haut du bras gauche avec et serra fort, laissant pendant ce temps Marius, surveiller les drows, espérant que si l'un d'entre eux arrivait, il se mettrait à crier, et qu'il occuperait l'ennemi assez pour que Nakor termine le nœud serré autour de son bras et envoie un nouvel éclair en plein dans le drow. Voila, le garrot était serré, le sang arrêté de couler, et Nakor reprenait déjà des couleurs, certainement grâce au soulagement de se dire, qu'il n'allait pas mourir bêtement d'une hémorragie.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeDim 5 Avr 2009 - 11:47

Ce qu'il se passait à l'extérieur des hôpitaux n'était pas étranger à Etheldred car elle entendait les rumeurs amenés par les patients encore en état de parler et les brancardiers. Une partie des assaillants fuyait, d'après ce qu'elle avait compris et la situation tournait nettement à l'avantage des défenseurs et de leurs renforts. Elle avait éprouvé un soulagement immense en apprenant la nouvelle. Nul n'ignorait ce qui se serait passé si les drows étaient parvenus à prendre la citadelle. Au mieux, elle aurait pu espérer une mort rapide. Non, maintenant, ses espoirs ne semblaient pas infondés.

L'herboriste continuait néanmoins à soigner tous ceux qui arrivaient dans les hôpitaux. D'ailleurs, contrairement aux soldats qui gagneraient un repos mérité dès la fin de la bataille, les guérisseurs auraient encore des jours de travail devant eux. Les stocks de plantes médicinales et de bandages diminuaient, mais pas de façon alarmante, la situation était plutôt satisfaisante compte tenu des circonstances. Le seul ennui, c'était l'épuisement qui commençait à gagner tout le monde.

Etheldred sutura une nouvelle plaie avec application en se demandant pour la énième fois ce qu'étaient devenus Belegar et Alaric. Plus le temps passait, plus ses craintes grandissaient. Pourtant, elle les mis de côté une fois de plus pour se concentrer sur son travail. Le nouveau patient qui venait d'arriver était un soldat qui devait n'avoir qu'une quinzaine d'années. Un gamin dont la vie ne tenait plus qu'à un fil car son crane avait été visiblement écrasé. Il était inconscient mais il respirait encore et elle décida de tenter l'impossible. Elle savait que les blessures à la tête étaient graves, mais s'il y avait la moindre chance pour qu'il survive, elle allait la saisir.

Elle commença donc par nettoyer la plaie et arrêter les saignements à grand renfort de poudre de géranium. Puis elle entreprit de couper les cheveux qui la gênaient pour travailler, dégageant peu à peu le cuir chevelu. Elle n'avait jamais pratiqué ce genre d'opération mais savait ce qu'il convenait de faire en théorie. Maigre soutien. Deux minutes plus tard, la question ne se posait cependant plus : le patient était mort. Elle soupira, découragée. Elle n'était pas vraiment surprise et savait qu'elle n'avait rien à se reprocher, mais même au bout du énième décès, elle se sentait toujours aussi triste.

Elle reposa les ciseaux qu'elle avait encore à la main et décida qu'il était plus que temps qu'elle aille prendre l'air. Ça faisait sans doute plusieurs heures d'affilée qu'elle était penchée sur les blessés et elle n'en pouvait plus. Oh, il ne s'agissait pas d'une vraie pause, elle comptait juste aller voir dans les autres hôpitaux si elle pouvait se rendre utile pour ses soins plus légers. Histoire de voir autre chose que des mourants et se remonter un peu le moral. Et si au passage on pouvait lui donner des nouvelles de ses deux amis...


[hrp : si quelqu'un souhaite faire un petit tour à l'hôpital pour une blessure plus ou moins grave, maintenant ou plus tard, je rp avec lui volontiers.]
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Léona N'Illië
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeDim 5 Avr 2009 - 14:31

Léona regardait autour d'elle. La bataille continuait de faire rage, le nombre de blessés et morts devenait de plus en plus croissant.
Pourtant, elle vit une chose qui ne la trompa pas: Les Alliés avaient le dessus.
Malgré l'horreur et la rage des drows, malgré l'armée des morts, ds cadavres qui ont réussi à passer les portes, elle, ils étaient en train de gagner.
La victoire était iminente et les drows n'avaient plus qu'à sonner la retraite.

Heureusement qu'elle se tenait éloignée des combats. Elle voulait protéger le magnifique chien.
Aparemment lui et son maître avaient vbien vus le drow, et avaient essayer de l'aider. Léona eut un sourire à cette pensée. Combien de drows avaient-elle vaincus? Ce'était pas la première fois, après tout. Elle était capable de le tuer. Elle était beaucoup plus forte qu'elle ne le paraissait.
Le chien se dirigea en premier vers elle. La jeune demie-elfe vit dans se syeux qu'il était déçu.
Peut-être aurait-il faitdu drow qu'une bouchée?
Son maître le rejoint et ellelui sourit. Evidemment elle attendait une réponse. Mais Léona remarqua que cet homme, ce parfait inconnu, la regardait avec un certain intérêt.
Ce n'était pas la première fois, mais sur un champ de bataille, cela faisait comme si elle était coupée du monde.
Le chien semblait amusé de l'attitude de son maître et elle haussa un sourcil avant de lui caresser la tête.
L'homme semblait avoir une certaine communication avec son chien et cela lui rappela Del'. Ou était-il? Que faiait-il? Etait-il conscient de ce qu'il arrivait? Elle n'en savait rien et cela l'énervait.
Léona garda un oeil sur la bataille, son arc à la main. Elle respirait, respirait, prenait de grandes inspirations, sa poitrine se soulevait pour reprendre ses forces. Heureusement qu'elle avait mit du mithril... Heureusement...
Son avant-bras gauche était en sang. Elle n'y pouvait rien, mais cela lui faisait n peu mal. La douleur lui picotait, et elle fit une petite moue.

L'homme commença à expliquer la situation. Lorsque le chien aboya pour exprimer son idignation, Léona eut un petit rire en tournant ses yeux émeraudes vers le chien.

-Il a l'air très intelligent. En tout cas, il comprend très bien nos paroles.

Elle fit un petit sourire. L'homme semblait impressionée par elle. Léona le sentait mais elle ne fit rien. Elle mit la main sur son bras gauche en sang.

-J'espère qu'il sait très bien se défendre. Un chien ne peut pas se truver au coeur d'une bataille, vous savez.
En tout cas j'espère que mon cte ne vous a pas trop surpris.

Léona inclina un peu la tête.

-Je m'appelle Léona, Léona N'Illië. Vous l'avez échappé belle. A qui ai-je l'honneur?

Léona se demanda s'il était au service de quelqu'un... Elle fit quelques pas en arrière pour s'éloigner un peu plus des combats, là où les archers se tenait tous.
La jeune demie-elfe aurait ainsi le réflexe d'agir en cas d'attaque.

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Urien Portelame
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 5 I_icon_minitimeMar 7 Avr 2009 - 14:24

Léona, un très joli prénom pour une très jolie jeune femme. J'allais me présenter dans les normes lorsque j'entendis Charles nous ordonner de prendre nos montures pour un assaut définitif sur la horde Drows en défaite. Mon regard se fit plus dur lorsque je reportais mon attention sur la jeune femme:


" Veuillez m'excuser très chère, cela n'est guère respectueux mais je vais devoir remettre notre entrevue à plus tard, en espérant vous recroiser. La seule récompense de votre sourire suffit à me rendre hardi pour la bataille. J'inclinais la tête respectueusement. Vous avez entendu chevaliers ! A vos montures ! hurlais-je. Je me précipitais vers mon destrier et vint me positionner au flanc droit de sa Seigneurerie. Prends soin d'elle mon ami, dis-je à l'adresse de mon chien. "

Flocon se mit à aboyer pour confirmer son acquiescement. Je jetais un dernier regard à Léona et lui adressa un franc sourire avant de rabaisser la visière de mon heaume. Dégainant ma lame, j'attendais la charge avec impatience. Il était temps de donner une correction à ces saletés. L'épée de mon Capitaine s'abaissa furieusement, lâchant la bride à ses soldats déchainés, qui se ruèrent dans un tumulte vrombissant vers le champ de bataille. Je faisais tournoyer Anguìrel d'un moulinet de poignet. Je serrais fortement les flancs de ma monture, ne pouvant me saisir de la longe convenablement. Je portais mon bouclier d'une main et mon arme de l'autre.
Lorsque nous arrivâmes à quelques mètres de la bataille, tous les chevaliers sans exceptions descendirent de leur monture respective. La formation en triangle se fit presque instantanément, les destriers s'écartant du combat comme à l'accoutumée. C'était là les fruits d'années d'expérience. Une formation disciplinaire calée, parfaite, parée à toutes les éventualités. Charles me jeta un coup d'oeil. Je pus constater à son maintien, son hochement de tête, toute sa résolution. Inébranlable. Il clama haut et fort, brandissant Ecarlate haut dans le ciel, le signal que nous attendions tous pour attaquer. Les loups étaient lâchés. A nous la bergerie !
Le choc fut rude. De nombreux Drows furent mis à mal par notre charge. J'abattis ma lame quatre fois, tranchant, découpant des bras, des têtes, des mains, avant d'être interrompu dans ma course effrénée. Les Elfes noirs avaient beau avoir perdu la bataille, ils n'en demeuraient pas moins redoutables. Ils se battaient toujours avec autant d'ardeur. L'instinct de survie.
Je parais un coup d'estoc avant d'enfoncer ma lame dans la poitrine de mon assaillant. Ce que je n'avais pas anticipé c'était sa malice. Il me saisit l'avant-bras et lors de sa chute m'entraîna avec lui. Je basculais sans pouvoir me rattrapper. Ma tête heurta le pommeau de ma lame puis le sol. Lorsque je parvins à retrouver mes esprits, de petites étoiles blanches dansaient devant mon regard. Ôtant mon casque, étendu sur le dos et le regard plongé dans le ciel je pris soin de respirer à gorge déployée afin de chasser ces intruses inopinées. J'arrachais ma lame du corps sans vie de l'Elfe au moment même ou un autre se dressait sur ma route. Il m'attaqua sauvagement, une lame dans une main et une épée courte dans l'autre. Je me relevais précipitamment et parais son premier coup droit, puis le second, le troisième fut arrêté par mon bouclier et je pus contre-attaquer. Il esquiva, tournoyant sur ses jambes avec une agilité déconcertante. Il attaqua mon flanc dérobé et sa lame heurta ma cuirasse, rippa et s'enfonça dans le gras de ma hanche. Je crispais la mâchoire sous la douleur et dans la continuité de mon geste, balança mon arme vers son cou. Il se ratatina sur lui-même, ma lame l'effleurant de peu. J'en profitais pour lui asséner un violent coup de bouclier sur le sommet du crâne puis un coup de pied puissant dans l'estomac. Il s'écroula de tout son poids dans la boue. Je m'avançais vers lui prêt à l'achever mais une flèche me stoppa net. Elle se ficha dans ma spallière. Une chance. Toisant le champ de bataille à la recherche du nouvel ennemi, je ne fis pas attention au Drow qui s'était relevé et me menaçait de ses deux lames, le visage furieux. Il se jeta de nouveau sur moi. Ses lames virevoltaient m'obligeant à reculer. Je sentis une éraflure le long de ma joue. Une autre fléche venait de siffler non loin de mon visage. Je pestais contre cette infortune. Me focalisant sur mon ennemi j'aperçus une brèche. Infime. Son bras était encore relevé, tandis que l'autre était abaissé. Plongeant dans cette ouverture, je bloquais son bras meurtrier de mon bouclier et de mon autre bras, enfonçait ma lame entre ses côtes. Il agonisa dans mes bras.
Le projetant sur le côté, un trait s'enfonça dnas ma cuirasse. Le bout de la pointe me piqua légèrement. Deuxième coup de chance. Il ne valait mieux pas que je la force de trop. Soudain, je le vis. Non loin des portails. Il y avait plusieurs archers qui couvraient la retraite de leurs compagnons. J'étais pris pour cible par l'un d'entre eux. Relevant bien haut mon bouclier, j'espérais pouvoir tenir jusqu'à ce qu'il se retrouve à court de munitions ou tout simplement qu'il franchisse le portail. Je ne risquais rien si je me protégeais les parties vitales. Je restais néanmoins alerte, ne sachant trop d'où pourrait bien venir le danger...
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