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 Alonna... Là où la guerre a commencé

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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 11 Jan 2009 - 7:48

La journée était longue et difficile, bien entendu celle de Marius avait été bien moins agité que celle du " commandant " de la cité, Marius n'avait jamais aimé mené les hommes vers la lutte, il se sentait toujours trop coupable quand il voyait un soldat mourir. C'était une de ses plus grandes faiblesses, faire preuves de trop d'humanité. Mais était-ce vraiment une faiblesse? Enfin, qu'importe, la journée avait été dur lorsqu'un garde s'approcha de lui, c'était un de ceux qui l'avait regardé lorsqu'il faisait l'entraînement, enfin, lorsqu'il expliquait les bases aux simples paysans.

Le jeune garçon qui s'approchait de Marius n'avait rien d'un vétéran, c'était vraisemblablement un jeune garde, il devait avoir quoi? Même pas la vingtaine, un visage tellement juvénile, les cheveux noir comme le charbon et le visage creux. Il s'adressa à Marius :


-Excusez moi M'sieur, euh, il faut que l'on sache où vous placez sur la muraille, bah..euh...Quand, enfin...Quand ils vont arriver quoi...

La voie du jeune garçon avait quelques choses de fragiles, il n'avait même pas osé prononcé le nom des drows comme s'il avait eut peur que le simple fait de mentionner le nom de ces êtres impies risquait de les faire arriver. Marius réfléchis, s'il avait put, il serait partis, mais il ne pouvait pas laisser des hommes se battre seul, il avait son honneur de chevalier. Alors bon, que voulez vous, peut être qu'il mourrait , mais au moins il mourrait en première ligne. Ainsi, souriant de ses belles dents blanches, il lâcha :

-Mettez moi où il y aura du grabuge!
-D'accords, euh, alors, euh..;La première muraille monsieur...
-Oui...Marius hocha de la têteSi vous permettez, je vais prier...

Le paladin dépassa le jeune garçon, il aperçut un nain entrain de s'entraîner seul, on aurait dit un vaguabond vus son équipement, mais Marius n'avait pas vraiment la tête a discuter, il se contenta de le saluer en signe de respect.
Après quelques minutes de marche, il s'arrêta dans une ruelle, posa sa main sur le mur d'une battisse et laissa aller son estomac, se vidant soudainement de tout ce qu'il avait mangé. L'idée d'aller à la mort au dessus d'une muraille ne lui plaisait pas, il s'était toujours dit qu'un jours il mourrait, mais là, dans une ville, défendant sa vie chèrement comme les assaillants, c'était pathétique, lui avait rêver de mourir en gloire, à, sa fin s'annonçait sans trompette, sans gloire, sans lumière divine...
Enfin, se ressaisissant du mieux qu'il le pouvait, il commença à prier, demandant aux dieux de faire quelques choses pour lui et tout ceux qui était dors et déjà condamné à mort.
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Darqam irash
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 5:25

"La cible bien en vue, le monde s'effondre autour de soit, plus rien n'existe sauf le centre de la cible... voila parfait. Calme, tout doux Kinad... prêt et..."

Darqam bandait son arc visant a grande distance sa cible lorsqu'on l'interrompis

"Monsieur?"

D'un coup la concentration fragile s'en alla ne s'attendant pas a entendre quelqu'un et la flèche partie se ficher dans le sol sous la cible. Il regarda son résultat avec déprime et se tourna vers le soldat qui l'avait appeler.

"Quoi? Pourquoi m'a tu appeler, tu ne pouvais pas voire que je m'entrainais pour la guerre?"

"Justement c'est a ce sujet que je viens, ont demande a chaqu'un de prendre un poste, a moins que vous ne voulez restez seul sur le terrain d'entrainement alors que la guerre à lieu."

Darqam le foudroya du regard mais s'aperçut vite qu'il ne mentait pas, la guerre arrivait et les drows avec. Avant même que le garde ne put reprendre ses paroles, il se leva, prit ses affaires et ce lança vers les remparts. Il passa de ruelle en ruelle, a demi perdu mais toujours avançant vers la direction général des remparts. Arrivé à un coin de rue, il vit un soldat vider tripes et boyaux... le stress et la peur de la guerre. Croyant être poli de le laisser sans lui montrer qu'on l'avais vu dans cet état, il continua son chemin vers les remparts, l'image du soldat en tête. Bizarrement il ressentait quelque chose au fond de lui, ce pouvait être la peur, mais il n'en était pas sur. Il avait déjà eu peur pour sa vie auparavant mais cette fois ci c'était différent, cette fois ci la sensation venait du fond de l'âme. Ce n'étaient plus une réalisation subite de ce qui l'attend, non c'est un moment qui tarde a venir, qui s'étire toujours plus loin et qui cependant ce rapproche à une vitesse incroyable.

"Les remparts, enfin!" Devant Darqam se dressait bel et bien les remparts, pas juste a cote mais au moins maintenant ils étaient parfaitement évident ou il fallait aller. Il monta rapidement les escaliers mais fut déçu de voire qu'il se trouvait sur les seconds remparts, d'ici il ne ferait rien pendant un moment, les archers de premières lignes abattrais des dizaines de Drows avant même qu'ils rentrent dans sa ligne de mire, cela n'allait pas du tout. Il redescendit vite et se mit a courir vers le premier rempart. Pourquoi courir? peut-être afin d'essayer déchaper a cette poigne qui commençais a serrer de plus en plus son coeur et son ventre. Cette douleur qui l'engourdissait, le rendait malade.

A son arrivé au premier rempart, Darqam cru se sentir comme avait du l'être ce soldat qu'il avait vu dans les ruelles, mais il ne pouvait pas céder, pas ici devant un publique. Que penserait-on d'un soldat qui vomis en plein sur un terrain de guerre?

Il leva les yeux, jusqu'à ce moment rester river vers le sol afin de ne pas trébucher, et vit plusieurs soldats et apparemment aucun très à l'aise. Certains serrais leurs arcs, d'autres s'assuraient qu'ils avaient des flèches. Certains priaient et d'autres semblait vivre un rêve.

Il se tourna et regarda au loin ou il aperçut l'orée de la foret. "C'est de la, c'est de la que viendrons les sombres, les tueurs..." Sans le vouloir il avait prononcer ses paroles a haute voix et s'était attirer le regard des soldats les plus près. La peur se lisait sur leurs visages, la plus part souhaitant ne pas être la mais pourtant ils l'étaient. Voyant qu'il n'aidait vraiment pas au moral des troupes présente, Darqam se tut et s'assit sur un banc près de la. Il vérifia que Nimak, sa lame fidèle, glissait bien dans son fourreau. Une habitude plus qu'autre chose. Il prit par la suite son arc Nimak, vérifia la corde et ensuite ses flèches. Chaqu'une devraient compté, chaqu'une devrait prendre une vie ennemie... sinon c'est lui qui qui perdrait la vie.
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 19:05

La journée passait longuement et difficilement, une atmosphère tendue régnait sur toute la ville, les gens ne se parlaient que pour dire le strict nécessaire et chacun tâchait de se détendre comme il pouvait, ou en tout cas essayait de passer ses nerfs sur quelque chose. Tauril et ses elfes étaient restés dans la caserne, les archers s'entrainaient au tir sous l'œil étonné des soldats humains, les elfes avaient en effet dû reculer les cibles jusqu'au mur du fond de la cour pour s'exercer correctement ; les fantassins, eux, s'étaient mis par groupe de deux ou trois et exécutaient des mouvements rapides et précis, quelques humains tentèrent d'imiter leurs habiles parades ou leurs attaques très contrôlée mais renoncèrent vite.
Tauril restait pour sa part à l'écart, il avait sorti une petite pierre rectangulaire et rugueuse avec laquelle il aiguisait le tranchant de sa lame. Le métal émettait un long crissement qui s'achevait sur un agréable tintement lorsque la pierre ripait sur la pointe recourbée de l'épée. Il laissait durer ce son léger aussi longtemps que possible et le laissait envahir la lame puis la poignée ensuite sa main, son bras, puis tout son être en pensant que les prochains chants de l'épée seraient ceux de la douleur du métal broyé.
Il commençait à présent quelque peut à comprendre ce qui l'avait vraiment poussé sur la voie militaire, il recherchait l'angoisse que pouvait ressentir les mortels en sachant leur heure proche. Depuis tout petit on lui avait appris que les elfes était le peuple qui avait reçu l'immortalité comme présent des dieux. Alors que les humains et les nains étaient condamné à mourir un jour, lui pouvait vivre une éternité. Sur le coup il avait perçu ceci comme la meilleure bénédiction imaginable, mais il avait vite commencé à penser que c'était aussi le pire cadeau empoisonné que l'on puisse faire à quelqu'un, Passer l'éternité dans l'ennui était de loin pire que la mort. C'était ça qui avait fait de lui un elfe agité et curieux, sans cesse à la recherche de nouveautés pour se divertir. Aujourd'hui cependant, cette angoisse de mort qui planait au dessus de la ville tendait à lui faire regretter son choix. Peut importe ! Il devait aller de l'avant et tâcher de rester en vie quoiqu'il arrive, en tant que solfat il devait faire de son mieux pour protéger cette ville des drows, même si il était vrai qu'il était bien peu de choses en comparaison des forces qui allaient se déchainer ici.
Cependant qu'il méditait, une rumeur parcourut la ville. Tout les, hommes armés ou non, se mirent peu à peu en mouvement pour se diriger vers les postes qui leur étaient assignés. Les drows approchaient. C'était vrai, on pouvait sentir leur présence sombre et maléfique jusqu'ici, même le brouillard commencait à envahir la cité en passant par dessus les murs. Tauril rassembla ses hommes, ensemble ils se mirent en marche et suivirent la troupe des soldats. Quelques personnes chargées de l'organisation s'occupaient de répartir les troupes et interceptaient les hommes indépendants qui s'étaient portés volontaires pour la défense:

- Sires elfes ! Vous devez choisir votre place, vous pouvez être avec le gros des troupes à la première muraille ou aider à garnir la deuxième muraille pour couvrir une éventuelle retraite si... la grande porte venait à... tomber...

Tauril regarda le jeune humain qui venait de lui adresser la parole, il semblait avoir à peine l'âge de se battre et affichait un air terrifié. On avait dû le charger de la répartition pour lui donner l'impression qu'il était utile tout en sachant très bien qu'il ne pourrait survivre deux secondes face à un drow. Cruelle époque que les temps de guerre...
Le rôdeur réfléchit à sa réponse, il avait déjà vaguement pensé au déroulement de la bataille mais devait maintenant établir une tactique complète.

- Nous nous placerons sur le premier mur, juste au dessus de la porte. Nos archers abattrons tout drow qui tentera de passer.

Le jeune homme ne parut qu'à moitié réconforté mais c'était déjà un peu d'espoir en plus.

- C'est noté monsieur ! Vous devriez aller vous mettre en place tout de suite.

Et il repartit à son travail.
Les vingts elfes continuèrent leur chemin vers la muraille. Ils aperçurent en chemin de nombreux nains, équipés différemment de ceux que l'on avait vu avec le général Belegar, Sans aucun doute les troupes qui avaient signalés leur arrivée en sonnant du corps. "Ils sont certainement beaucoup moins habiles que de bons soldats elfes mais ils doivent avoir la peau épaisse, pensa Tauril, c'est déjà bien d'avoir des troupes formées supplémentaires."

Ils arrivèrent enfin. Une troupe massive s'accumulait devant la porte. On faisait circuler des boucliers ou des armes à ceux qui n'étaient pas encore équipés et chacun prenait péniblement une place sur le mur. Tauril et ses elfes se frayèrent un chemin parmi la foule et montèrent en haut de la muraille.
Ils étaient situés juste au dessus de la porte, entre les deux tours qui l'encadraient. Ils trouvèrent un endroit encore laissé vacant par les soldats. Les six archers prirent s'agencèrent entre les créneaux de manière à pouvoir à la fois tirer et se cacher si des projectiles venaient à leur portée. Ils recomptèrent leur stock de flèches et vérifièrent scrupuleusement leurs arcs. Contrairement aux archers humains il agiraient avec des tirs de précision, abattant de loin les ennemis un par un, sans fioritures, une flèche fichée dans la gorge et la suivante pour son voisin, c'était ça la notion d'efficacité chez les elfes. Tauril et les treize fantassins s'installèrent quant à eux en arrière, de façon à couvrir les archers quand les drows monteraient à l'assaut avec leurs échelles. Les quatre éclaireurs s'installèrent quant à eux dans un coin, au cours de la bataille leur rôle serait de faire passer les ordres au travers de l'agitation ambiante, et accessoirement de poignarder discrètement un officier ennemi quand ils en auraient l'occasion, mais il valait en général mieux se conformer à ses attributions...

Tauril regarda au loin vers la forêt, des silhouettes floues sortaient peu à peu des bois mais leur progression restaient encore lente, ils n'étaient pas encore prêts. Le rôdeur se demanda néanmoins si c'était ses sens aiguisés d'elfe sylvain qui lui permettait de les distinguer parmi la brume ou si les drows se montraient volontairement pour faire monter la tension chez les assaillants. Ils étaient volontairement enfermés dans cette cité à attendre qu'on viennent les frapper, ce comportement suicidaire était pathétique, même totalement idiot mais la plupart des personnes sont bien trop attachés à ce qu'ils possèdent pour songer à le laisser dans les mains d'êtres aussi immondes que les drows.
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Belegar
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeJeu 22 Jan 2009 - 18:09

Le dernier des généraux sortit de la tour Est ou le QG provisoire avait été installé, de manière a être plus proche de l'action. Belegar avait distribuer ces ordres de manières péremptoires, ces derniers ordres avant la bataille qui pouvaient se réveler cruciaux...

Maintenant venait le moment du doute. Malgré ses nombreuses années de combats, il n'avait jamais participé à un vrai siège, et son inexpérience en la manière de diriger une cité qui va être attaquée pouvait se révéler fatale. Malgré tout ce qu'on lui disait, ainsi que les conseils de ses généraux et du chambellan, il doutait. Avait-il donner les bons ordres ? Seraient-ils prêts ?

La fatigue le guettait dans l'ombre, prêt à la saisir au moindre relachement. 5 jours. Cela faisait maintenant 5 jours qu'il n'avait pas fermer l'oeil. Mais il ne ployait pas, ne se plaignait pas. C'était un nain, et les nains ne faiblissent jamais...

Aller, rien qu'une ou deux minutes. On viendrait le réveiller bientôt de toute façon, alors il pouvait se le permettre... Rien que quelques minutes, quelques toutes petites minutes de sommeil... Ses paupières étaient tellement lourdes... Une ou deux minutes... Sa tête alla se poser tout doucement contre la table en bois devant laquelle il était assis. Ses yeux se fermèrent, et il pouvait déjà percevoir morphée qui venait le prendre dans ses bras...

Puis un cor sonna d'un son perçant, à faire dresser les cheveux sur la tête. Ce n'était pas un cor humain, elfe et encore moins nain. Non, c'était un cor drow. Belegar se releva brusquement, alors que l'adrénaline finissait de le réveiller. Même pas une petite minutes de sommeil... Il attrapa sa cotte de mailles et sortit de la tour...

Ca virait presque à la panique sur le remparts. Des non-combattants finissait de disposer les stocks de flèches et les armes. Les hommes, les nains, et même quelques elfes couraient se mettre en position dans un chaos quasi-indescriptible. Les artilleurs nains, reconnaissable dans le régiment de belegar pour leurs tenues chamarrées, chargaient leurs balistes et leurs arbalètes lourdes à répétition. Belegar attrapa un jeune homme qui portait des carreaux d'arbalètes :

- Toi, tu descends du rempart et tu t'assures que tous les civils ont bien evacués le premier niveau.

Le gamin hocha de la tête, posa ses carreaux contre le remparts et descendit. Pendant ce temps, Belegar montait un escalier en colimaçon pour aller en haut de la tour Est de la porte. C'était la plus grosse tour de la cité. On y avait installé (comme sur chacune des quatre tours du premier niveau) une baliste autour de laquelle s'affairait une demie-douzaine d'ingénieurs. Il y retrouva aussi une partie de son état-major. Les humains finissaient de se préparer au combat, enfilant hativement leur cotte de maille, rajustant leurs casques. Les nains, eux, étaient tous prêt. Toujours pragmatiques, ils étaient restés en armes depuis le début de la matinée.

Un des nains hocha la tête, pour dire au général que tout était prêt, ou presque. Belegar détourna son regard vers les créneaux. Au loin, perçant la même brume que depuis le début de cette macabre histoire, on apercevait les premières silhouettes des drows.

La bataille allait commencer...




HRP : Règles

Donc la bataille va commencer à présent. Les forces assaillantes peuvent à présent poster. Pour l'instant elles s'approchent juste, et se regroupent juste hors de portée de tir. L'assaut sera donné un peu plus tard, d'abord les forces drows se regroupent...


Excuses : Désolé pour mon absence non signalée et non prévue aussi XD J'ai eu quelques problèmes avec internet, un emploi du temps chargé et un nouveau PC à installer. Mais j'aurai quand même du prévenir Neutral Mais maintenant je suis de retour, et j'espere rester jusqu'à la fin ^^
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeVen 23 Jan 2009 - 10:27

Depuis combien de temps Etheldred s'efforçait-elle d'organiser les hôpitaux ? Des jours... Elle aurait été incapable de préciser combien. Tout était fin prêt, si on pouvait considérer qu'il est possible d'être prêt à accueillir des drows.

Elle était en train de se demander s'il n'y avait pas moyen d'optimiser la place au dernier niveau lorsque qu'un cor retentit. Dans l'hôpital, chacun s'immobilisa un instant, écoutant le son qui donnait des frissons dans le dos. Non seulement les drows étaient là, mais ils allaient selon toute vraisemblance passer à l'attaque. Etheldred respira un grand coup, s'adressant aux volontaires qui devaient l'aider à dispenser les soins, d'une voix qu'elle espérait ferme et assurée, mais qui, de fait, était légèrement tremblante :


" Chacun sait ce qu'il a à faire. Rejoignez votre poste. Ceux qui doivent se rendre aux deux premiers niveaux, dépêchez vous. "

Elle-même comptait aller au premier niveau afin de recevoir les premiers blessés et vérifier que le système mis en place, de répartition selon la gravité des cas, fonctionnait. Après elle remonterait au dernier étage pour gérer les cas les plus compliqués.

Gardant sa sacoche d'herboriste sur elle, même si elle savait qu'elle trouverait ce qu'il lui fallait dans chacun des hôpitaux, elle rejoignit au pas de course le premier niveau, se frayant un chemin parmi les soldats qui allaient prendre leur poste et croisant les civils qui étaient évacués vers les étages supérieurs. Elle passa rapidement au deuxième étage pour vérifier que chacun était prêt puis descendit au premier niveau où la tension était à son comble.

De l'hôpital, elle ne pouvait voir les drows, mais il suffisait de regarder les soldats s'équiper pour comprendre l'imminence de l'attaque. Elle sourit au petit Alaric qui l'avait suivie, d'une manière qu'elle voulait rassurante, mais son sourire était sans doute un peu crispé. L'enfant devait faire la navette entre les trois hôpitaux pour assurer la communication, elle espérait qu'il ne lui arriverait rien de fâcheux. Car si elle était prête à employer des gamins pour donner un coup de main, elle ne voulait surtout pas mettre leur vie en jeu... Cela dit, avec les machines de guerre que ne manqueraient pas d'amener les drows, quiconque dans la ville risquait d'être pris sous un tir de... de quoi d'ailleurs ? Elle n'en savait rien du tout, peu au courant des machines de guerres utilisées, mais il suffisait d'un peu d'imagination pour raccorder avec ce qui était raconté ici et là...

Non, tout allait bien se passer, ils allaient repousser les sombres et le siège serait rapidement terminé. Etheldred avait tout de même un peu de mal avec l'autosuggestion, tout simplement parce que l'atmosphère était lourde... Comme tout était près, elle regarda les soldats s'équiper, se remémorant entre autres, pour ceux qui portaient une armure, comment enlever celle-ci rapidement en cas de plaie à soigner. Car elle s'était rendue compte qu'il est facile de bander une blessure lorsqu'il n'y avait qu'un peu de tissu à écarter, mais lorsqu'il fallait enlever une épaisseur de métal puis de protection matelassée en dessous, parce qu'une lame avait eu la mauvaise idée de glisser entre deux plaques d'armure...

Tout ce qu'espérait l'herboriste c'était de pouvoir être en mesure de soigner réellement les patients qui se présenteraient. Car elle n'ignorait pas que si les choses tournaient mal, en dernier recours, la démarche ne serait plus la même : il s'agirait non plus de soigner les plus atteints pour les sauver, mais de s'occuper en priorité des moins blessés pour les renvoyer au plus tôt au combat. Et ça, rafistoler tant bien que mal pour renvoyer à la mort, elle savait qu'elle aurait du mal à le digérer car c'était en totale contradiction avec ses principes. Sauf qu'il ne fallait pas être naïf...

Sa deuxième inquiétude concernait les stock de remèdes, de plantes, de bandages... sans parler du bois, de l'eau, des chandelles... S'ils venaient à manquer que feraient ils ? Chaque plante était bien spécifique et même si souvent un mélange pouvait être remplacé par un autre, il y avait toujours de petites différences qui pouvaient jouer. Elle avait bien précisé à tous les volontaires qu'ils devraient se montrer économiques, mais bien évidemment, il n'était pas question de soigner à moitié ! Désinfecter une blessure trop légèrement pour qu'elle finisse par s'infecter malgré tout et que tous les efforts pour soigner soient réduits à néant aurait été stupide !

Chaque chose en son temps, il fallait qu'elle cesse de s'inquiéter pour ce qui surviendrait peut-être plus tard. Elle avait entendu dire que les sièges étaient usants nerveusement, mais il fallait être dans la place pour bien en prendre la mesure. Les drows arrivaient à peine et déjà, elle se demandait combien de temps tout ça allait durer...
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Illiv'aere Det'tar
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeSam 24 Jan 2009 - 14:33

Le temps est enfin venu !

Oui, enfin, la guerre est là, et Calymentar sourit au panthéon, tout comme Tari dans son royaume souterrain. La guerre est la raison d’être de mon dieu, et toute guerre amène son lot de morts qui s’en vont fleurir le monde de la déesse aux yeux de jade. Deux dieux complémentaires, deux amants qui se sont sentis trahis, s’aimant tout en se haïssant, et qui ont amenés leurs Gardiens à payer les conséquences de leurs actes. Calymentar s’est servi de moi pour se venger de Tari en violant sa Gardienne. Depuis ce jour, je vis dans le remords, tout comme lui, ne pouvant me pardonner d’avoir été aussi faible, et n’avoir pu le retenir. Par sa faute je suis maudit, condamné à errer sur Miradelphia pour l’éternité, aussi bien dans la vie que dans la mort. Tant que Tari ne m’aura pas pardonné, je ne connaitrais jamais le repos dans son royaume. Mais pour obtenir son pardon, je dois obtenir celui de Cyllian. Et cela est de loin l’épreuve la plus dure que j’ai jamais connue.

Même si la guerre, ma raison d’être tout comme celle de mon dieu, est enfin là, je me suis torturé des heures durant sur ce que je devais faire. Cyllian est enceinte, son viol n’ayant pas été sans conséquences. Et l’abandonner seule ici ne me réjouit pas. Mais je n’ai pas le choix, j’ai des obligations. Toutefois, elle n’est pas sans surveillance. J’ai pris soin de mettre des prêtres d’Uriz en faction chez moi et dehors pour le surveiller, et surtout le protéger. Je n’ai pas confiance envers les représentants de Teiweon, ils pourraient vouloir s’en prendre à elle. Je lui promets de revenir aussi vite que je le pourrais, mais je crois qu’elle s’en fiche. Elle tentera de s’enfuir, comme elle a toujours voulu le faire. Si elle y arrive… Non, elle ne doit pas y arriver. Malheureusement, il n’y a guère que moi qui puisse l’en empêcher. Et je ne serais pas là.

Je marche au milieu des troupes, entouré de près par les mages et prêtres qui incantent pour nous dissimuler à la vue de toutes et tous. Notre cible, la cité d’Alonna. Cette position est un point stratégique pour fondre sur les humains. Ils sont très nombreux, beaucoup trop à vrai dire. Il faut réduire leur nombre, et surtout leur menace. Pendants des siècles nous avons combattus les elfes sans succès, nous faisant piéger dans leur forêt sacrée. Mais avec l’alliance forgée, ils viendront loin de leur protection naturelle, à découvert. Nous le savons bien. Mais d’ici là, nous aurons pris la ville fortifiée, et la victoire sera notre. En théorie tout du moins. Espérons que les soldats soient aussi bon que ce prétend Brylyan.

J’étonne toujours autant soldats et prêtres par ma facilité à marcher aussi aisément que si je voyais. Une question d’habitude c’est tout. Habitude que commence à prendre Cyllian. Elle de déplace plutôt aisément dans la maison désormais, ne se prenant plus les meubles, sachant où tout se trouve. Ne penses pas à elle, pas maintenant. Tu vas t’inquiéter et tu dois avoir l’esprit clair. Les éclaireurs ont été envoyés afin de voir les résistances que nous risquons de rencontrer. Des missives ont été envoyées à Abyssea, afin de voir si nos alliés veulent se joindre à nous pour la bataille. En attendant des nouvelles des uns et des autres, nous marchant par centaines vers le lieu de notre prochaine bataille.

Les éclaireurs sont revenus on dirait. Que disent-ils ? Quoi, nous avons été repérés ? Je me doutais bien que ce sortilège n’était pas assez efficace. Nous avons pu passer Ellyrion, mais pas atteindre Alonna sans se faire repérer. La bataille sera plus dure que je le pensais. Tant mieux, ce n’en sera que plus amusant.

Je m’approche près de la reine et de Brylyan.

« Inutile de foncer tête baissée. Ils nous attendent ? Tant pis. Continuons à marcher sur eux à bonne allure. D’ici deux jours nous serons arrivés et nous commencerons le siège. La bataille sera plus rude, et cela motivera d’autant plus les hommes. »

Plus l’adversité est grande, plus la folie sanguinaire des drows est forte. Combattre est notre vie, tuer, piller, massacrer, quand c’est facile cela nous amuse, quand c’est dur, nous sommes encore plus heureux de la victoire, la savourant pleinement. Nous continuons donc de marcher droit sur la cité humaine.

----------------------------------------------------------------------

Au bout de deux jours, nous voici enfin arrivé aux portes de la ville. Nous le savions déjà, ils nous attendaient, et l’alerte fut donné dès qu’ils nous aperçûmes. Je souris en imaginant la panique dans la ville.

*-Seigneur ?
-Oui Ilivaere ?
-Vous avez fait en sorte qu’ils nous aperçoivent n’est-ce pas ?
-Pourquoi poser une question à laquelle tu as déjà la réponse ?*


Je souris de plus belle en entendant la réponse de mon dieu.

*-A votre avis, nous avons une chance de prendre la ville ?
-Peu importe que nous la prenions ou non. L’important c’est que la guerre est enfin là. Bientôt les elfes entreront dans la partie, et là nous nous amuserons vraiment.
-Vous pensez qu’elle sera là ?
-J’en doute fort. Son mari ne la laissera pas quitter son foyer maintenant qu’elle est mère. Son père par contre devrait être là. Une missive lui a été envoyée par le roi humain.
-Bientôt, les quatre races seront présentes.
-Oui, bientôt. Amuses-toi bien mon fils, et rends-moi fier.
-Je n’y manquerais pas… père.*


J’entends comme un pouffement dans ma tête avant que le contact avec mon dieu ne se coupe. J’entends derrière les hommes en train d’installer les campements, préparer les armes, et les béliers. Le siège commence. Tous se préparent pour l’assaut. Pour ma part je m’en vais à l’arrière du camp trouver une sentinelle. Je marche doucement, voulant éviter de me faire bousculer ou de marcher sur un idiot par terre. L’agitation est elle que j’ai du mal à me fier à mes oreilles. Finalement au bout d’un moment j’arrive enfin près d’un guetteur. J’entends faiblement ce dernier se mettre au garde-à-vous quand il m’aperçoit.

« -Seigneur Illivaere ! Que puis-je faire pour vous ?
-Dès que vous apercevrez les Enfants du Chaos, avertissez-moi immédiatement. J’aimerais m’entretenir avec leur chef avant la bataille.
-A vos ordres Gardien.
-Bien. »


Oui j’ai beaucoup de question à poser à cet Arashkam. Ce culte remet en cause des choses que j’ai bien l’intention d’éclaircir. Je me redirige vers le camp et m’assoit par terre, à la lisière du camp, droit vers la cité d’Alonna. Assis en tailleur, j’entre en transe méditative, gardant un état de demi-veille tout en regagnant des forces. Je vais attendre que le tout soit prêt, et ensuite je rejoindrais Brylyan et Aetherya pour discuter stratégie. Pour le moment, place au repos. Je vais avoir besoin de toutes mes forces pour le combat à venir.
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Vilniur
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeSam 24 Jan 2009 - 20:47



Chapitre 1 : Rassemblement




Vilniur avait été appelé à la guerre, il avait eu écho d’une grande attaque sur une petite ville peu fortifiée nommée Alonna. C’était l’occasion rêvée de tuer quelques humains, mais Vilniur savait qu’une résistance acharnée lui ferait face, il devrait rassembler l’ordre du nuage noir au complet, mais cette tâche ne serait pas facile, réunir l’ordre à sa totalité ne se faisait qu’en de rares occasions. Mais le chevalier ne perdit pas de temps, il prit sa chimère Sopian avec lui, la chevaucha, armé de ses haches et de son armure lourde, ainsi que de deux haches de jets et d’un marteau piolet et d’une arbalète lourde. Autant de poids sur Sopian, qui contraignirent le chevalier à descendre de sa chimère, et à conduire cette dernière à pieds. On lui avait dit fixé le rendez-vous devant Alonna même, et le Sombre avait pris soin d’envoyer une lettre d’une extrême importance à Caliban, pour que le sorcier puissent préparer le rassemblement. Le chevalier et son animal marchèrent ainsi durant des journées entières, et arrivèrent enfin à destination. Vilniur pouvait contempler au loin le volcan où siégeait le « temple des cendres », et il fut heureux d’entendre les cors et le gong de rassemblement. A bout de souffle, le chevalier s’arrêta devant les portes du temple, les guerriers du nuage noir, reconnaissant leur maître, s’écartèrent et ouvrirent les portes à Vilniur, qui confia Sopian aux soins des esclaves de l’ordre.

Marchant d’un pas pesant et rapide, Vilniur arriva enfin à la salle du conseil, où étaient assis Caliban, maître sorcier et fondateur de l’ordre, Riâj’hn et Iln’thil, les deux généraux de l’ordre, et il y avait une place vide, celle du maître de guerre, celle de Vilniur. En voyant le chef de l’armée entrer, Caliban annonça à haute voix :

- Vilniur, nous t’attendions. Tu es enfin arrivé, j’ai fait ce que tu m’as demandé, j’ai rassemblé l’ordre.[/size]

- Mais pourquoi avoir pris une telle décision, maître, demanda Riâj’hn à Vilniur, qui répondit :

- L’armée drow lance un assaut sur une ville nommée Alonna, c’est l’occasion rêvée de faire connaître notre ordre. Cependant, je doute de notre victoire, je reste sceptique, et je prévois que pendant que l’armée humaine se battra à Alonna, nous profitions de leur division pour attaquer des endroits bien plus stratégique.[/size]

[size=12]-
Mais si nous prenons Alonna, nous tiendront sous notre jouge une place-forte, pouvant faire office d’avant-poste, et ainsi, faciliterait notre avancée dans le territoire humain, répondit Iln’thil

- Je propose donc que nous apportions notre appui à l’armée drow à Alonna, nous pourrons par la suite envisager d’attaquer un autre endroit, dit le maître de guerre.[/size]

[size=12]-
J’approuve ce plan, en attendant, l’ordre est désormais au complet, 250 guerriers du nuage noir attendent dans la cour tes ordres Vilniur.[/size]

[size=12]Vilniur et les autres membres du conseil de guerre se levèrent, et se dirigèrent vers le balcon, d’où l’on pouvait contempler la cour. Là, se trouvait une puissante armée, des guerriers du nuage noir discipliné et en formation, attendant les ordres de leur maître, chacun de ces guerriers était un drow d’exception, tous valant plusieurs humains chacun, mais bien peu nombreux face aux milliers d’humains qui leur feraient face. Vilniur se tourna vers son général Riâj’hn, et lui demanda :


- Je voudrais plus de précision sur notre armée.[/size]



[size=12]-
Il y a environ 20 guerriers du nuage noir montés sur chimère, 60 piquiers, 30 arbalétriers, 60 guerriers avec boucliers et épées, et enfin 40 guerriers avec arme à deux mains et 40 chevaliers du nuage noir. Nous avons fait le plein, tous possèdent des drogues de combat, tous ont été intensivement entraîné, et connaissent parfaitement nos tactiques. Mais que ferons-nous là-bas maître ?



- Cela, je l’ignore, il me faut voir cette ville pour pouvoir préparer un plan, je ne sais rien des positions ennemis.

Puis, Vilniur s’avança sur le balcon, afin que toute l’armée le voit, et tous se turent. Le maître de guerre, de sa puissante voix, dit à ses hommes :

- Suivez-moi à Alonna fiers guerriers du nuage noir ! Que les hommes se rappelle de notre nom comme du jour où ils furent souillé par leur propre sang, que vos lames rouillent de la mort de nos ennemis, que Calymentar puissent avoir des milliers d’esclaves ! Avancez sans vous arrêter, ne craignez rien ni personne ! Videz cette ville de ses habitants ! A Alonna, nous tuerons pour notre peuple ! POUR LA REINE !!![/size]

[size=12]Toute l’armée cria en chœur en brandissant leurs armes :


- POUR LA REINE !!! POUR LA REINE !!! POUR LA REINE !!!

Chapitre 2 : Le calme avant la tempête


L’armée du nuage noir marchait voilà plusieurs jours, Vilniur à l’avant, monté sur sa chimère, guidait ses hommes. Pour se faire plus discret, l’armée s’était divisée en petit groupe pour bénéficier de l’avantage obtenu par l’épais brouillard crée par les sorciers drows. Vilniur avait ordonné à tous ses lieutenants et généraux de le rejoindre un peu avant Alonna, dans une petite clairière, près de la ville, qui serait bientôt l’objet d’un grand combat. Mais l’armée de Vilniur n’était pas venue les mains vides, avec elle, des échelles, beaucoup d’échelles, un bélier, deux balistes et une catapulte, de quoi augmenter encore les chances de réussite. Mais l’instinct du chevalier lui disait de rester sceptique, il savait que des renforts venus pour la plupart du Nord arriveraient tôt ou tard. Les elfes et les humains ne laisseraient pas la ville entre les mains des drows, et c’est ce qui inquiétait le chevalier. Il ne voulait pas perdre trop d’hommes, chaque guerrier du nuage noir perdus était une perte difficilement compensable, et il lui faudrait faire preuve de bon sens s’il ne voulait pas risquer l’annihilation de son ordre.

Arrivés à la clairière, les guerriers du nuage noir purent enfin se rassembler, une petite masse compacte de guerriers se formaient. Les humains, pour la plupart, ignoraient l’existence de cet ordre, ils ne sauraient pas à quoi s’attendre face à des guerriers du nuage noir, pourtant, cette ordre était considéré comme une unité d’élite, il fallait, pour qu’elle soit très redoutable, qu’elle soit dirigé avec tact. Ce n’était pas des guerriers réputés pour leur rapidité, mais plutôt pour leur fidélité et leur grande expérience du corps à corps. Vilniur savait déjà qu’elle unité il allait diriger, certainement l’unité des guerriers montés sur chimère, une unité unique, mais presque impossible à renouveler, les chimères étant des bêtes très rare et très dur à domestiquer, il était normal qu’il y est bien peu de guerriers qui soient montés sur ces puissantes bêtes, seuls ceux ayant fait preuve d’un comportement exemplaire avaient le droit à un tel privilège.

L’armée continua son chemin, et bientôt, ils rejoignirent l’armée drow. Dans un cri de guerre puissant et uniforme, permettant de gérer la cadence de marche des troupes, et aussi de faire preuve aux ennemis défendant les murailles, l’armée de l’ordre du nuage noir arriva. En tant que maître de guerre du nuage noir, et haut-gradé dans l’armée drow, Vilniur pris connaissance des positions drows, et organisa son armée en conséquence, si Brylyan voulait changer quelque chose, il n’aurait qu’à le dire à Vilniur pour que ce dernier s’exécute. Ses hommes étaient hors de portée de tirs des archers ennemis, et étaient suffisamment bien armés pour avoir un minimum de perte face aux tirs ennemis. Vilniur savait déjà ce qu’il allait faire, mais il songea plus sage d’en parler au maître d’arme avant. Vilniur se dirigea vers Brylyan, et déclara :

- Bonjour Brylyan. Je viens vous voir pour vous annoncer que mes hommes sont prêt, ils se mettent actuellement en formation de combat, de manière à avancer le plus sûrement possible, alors, quel est le plan ?

Vilniur attendait une réponse du chef de toutes les armées, la bataille allait commencer, mais déjà, les armes de sièges du nuage noir se mettaient en place, avec des gardes pour les protéger, les guerriers montés sur chimère tentait de retenir leur monture, assez excitées à l'idée de manger de la viande fraiche, les guerriers s'étaient mis en phalange défensive, afin de réduire au maximum l'éfficacité des flèches, et ce, tout en restant un peu dispersé, afin d'avoir un minimum de perte face aux trébuchets ennemis, comme l'avaient ordonné Vilniur. Les chevaliers gradaient fermement leurs échelles, et un groupe de guerriers tenait le bélier, prêt à détruire la porte, et les balistes prêtes à forcer la mise en place des échelles...


Dernière édition par Vilniur le Dim 25 Jan 2009 - 17:12, édité 8 fois
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Y'Shahinn Nehleän
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeSam 24 Jan 2009 - 20:49

Alonna .. une petite ville humaine qui allait bientôt subir les foudres de la race des Drows. Y'Shahinn observait tout autour d'elle les soldats s'activer avec un certain professionnalisme, fruits d'un long processus d'entrainement sur les terres inhospitalières de leur royaume.
Y'Shahinn n'était pas une guerrière ni même une stratège. A vrai dire la guerre n'est pas son habitude, elle n'était là qu'en tant que dame de compagnie de sa Reine. Car Aetherya dirigeait elle-même son armée et ne pas être à ses cotés pour observer le déroulement de la bataille pouvait être source de regrets par la suite.
A vrai dire voir une communauté humaine se faire réduire en cendre était un spectacle divertissant. Elle verrait le déroulement des combats depuis l'arrière, observant avec attention la chute de cette cité qui préfigurait d'autres batailles encore plus sanglantes.

Son regard se posait de temps à autre sur la cité. Malgré le brouillard, oeuvre des mages de l'armée, elle voyait la future proie des Drows. Les humains savaient défendre leurs cités. malgré le fait que Elonna soit une territoire mineur, sa capitale mettait en avant une double enceinte de murailles assez hautes. Mais des fortifications ne rendaient pas une ville imprenable, restait à savoir la valeur combattive des combattants de la cité. Il n'y avait pas à s'inquièter, des sous-races ne pouvaient espèrer encaissr la pleine fureur de miliers de Drows et les belles pierres claires seraient bientôt ruisellantes de sang.
Rien que cette pensée l'excitait, c'était d'ailleurs le cas de chacun de ses congénères qui n'aspiraient qu'à livrer bataille aux autres races. L'assaut serait pour bientôt, l'armée établissant son campement en prévision du siège à venir. Cela prendra le temps qu'il faudra mais ette cité était déja condamnée. Et Y'Shahinn serait là pour contempler sa chute.

De bonne humeur, elle s'en retourna vers Aetherya qui prenait les dispositions en comapgnie de ses généraux. Ce faisant, elle passa entre les groupes de soldats qui s'affairaient. Beaucoup la regardaient passer alors qu'elle repartait vers les arrières. L'excitation du combat enhardissait les combattants et beaucoup seraient tentés d'avoir un "complément" avant la bataille. Cet envirronnement d'hormones masculines ne déplaisait pas à la sorcière mais il fallait que les soldats se réservent pour le combat, qui sait après la bataille restera t'il d'autres corps à corps à livrer.

Pour le moment elle se devait de rejoindre sa Reine. Une Dame de compagnie ne pouvait rester très longtemps éloignée de son souverain, surtout en ces instants alors que sa fonction implique qu'elle l'assiste en restant auprès d'elle.
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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 8:50


Vous savez, on pouvait dire beaucoup de choses sur Marius, on pouvait le critiquer, l'appeler par des noms comme poisseux, mais, là, en ces jours de déclin, sa présence était presque vitale. Non, je vous rassure, ce n'était certainement...Ou plutôt ce n'était pas du tout un élément indispensable au bon fonctionnement de la défense de la ville, mais il avait un peu aidé.
En cinq jours, il avait transformé de simples paysans appelés à prendre les armes en "combattant".
Ce mot était bien grand, mais il leur avait appris les bases du maniement de l'épée, ils savait tous parer les attaques simples, ils savaient tous se protéger. Combien en avait il entraîner? Je dois vous avouer qu'il ne compter pas, il montrer, on reproduisait, des fois le bouche à oreille faisait que l'on voyait des gens s'entraîner en pleine rue. Mais, que valait ils? Ils étaient tout juste bon à tenir quelques minutes contre un combattant professionnel, et quelques secondes contres un maître d'arme. En sommes rien, mais ces quelques minutes étaient tout.

Ce fut au cinquième jours que le cor sonna. Que faisait Marius à ce moment là? il avait réuni quelques hommes avec lesquels ils s'entraînaient, environ quoi? Une dizaine? Meuniers, taverniers, gardes, ratiers; bref, des métiers disparates et tout ces hommes unis derrière un même "entraînement". Marius plongea une nouvelle fois ses crocs dans ce quignon de pain alors qu'à côté de lui, un enfant aiguisé son épée pour une pièce de cuivre. La guerre, malheur des uns, profits des autres...

Soudain donc, le cor maléfique sonna, il était semblable au glas, annonçant la mort, annonça la douleur. D'un même bon, tout les hommes autour de Marius se levèrent, ce dernier, immobile leur jeta un léger coup d'oeil et lâcha :

-Mangez ce qu'il y a dans votre assiette, la journée risque d'être longue...

Sur ces mots, tous se ruèrent sur la nourriture et l'avalèrent en quelques bouchées. Marius eut un léger sourire et se releva, il souffla

-Bon les on enfle son matos et on va montrer à ces tarlouzes qui sait les meilleurs!


La réflexion du paladin leur arracha un sourire , mais au fond d'eux, même au fond de Marius, ils avaient tous peur...Peur de mourir.
Quelques minutes après, ils étaient tous sur la première rempart, l'épée pendante, le bouclier fermement tenu, le coeur palpitant alors qu'au loin se dessiné les formes impies des envahisseurs. Ravalant sa salive avec quelques difficulté, Marius se dit que ce serait peut être le moment de dire un truc beau, le genre de phrase que l'on inscrit dans les livres plus tard...S'il y avait... et que l'on raconterait au plus jeunes. Il lâcha alors les seuls mots qui lui venait à l'esprit :

-Bon les gars...Comme à l'entraînement, souvenez vous des mouvement, si je hurle flèche, bouclier au dessus de vous, parlez quand vous faites quelques choses, ça peut vous aider à savoir quoi faire....
Sur ceux...le sort en est jeté...


Maris eut un léger rictus, la dernière phrase n'était même pas de lui, le mauvais plagieur qu'il faisait...Enfin, personnes n'écriraient ces mots alors de toutes façon.
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Celanyth Sùrion
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 14:39

    Le combat, la guerre, le sang, les cadavres pourrissant que d’envie de voir un si beau spectacle envahir les terres humaines. Les drow marchaient sous un gigantesque drap de brume jusqu’à arriver au porte d’Alonna pour tenter un siège. La victoire n’était pas certaine, mais ce n’en était que plus existant, le nombre d’homme présent pour la guerre était bien peu enfin au goût de la jeune femme. Celanyth prendrait peut être par au combat, mais il était peu probable elle était émissaire son travail était la transmission rapide d’information. Un le dos de son nouveau compagnon Undùmë la jeune femme regardait les remparts de la ville humaine se dresser devant ses yeux blancs. Se caché à se point était pathétique aux yeux de la jeune femme. Undùmë était assez existé à l’idée de pouvoir manger les corps qui joncheront le sol juste après la première bataille. La drow fit faire demi-tour à son étalon et s’éloigna un peu du campement que les drows mettaient en place. Tout était organisé avec beaucoup de minutie, même les hommes du nuage noir grossissaient les rangs des drows. Cela’ avait repéré les hommes du nuage noir avec beaucoup facilité même si elle se fondait dans la masse plus tôt bien. Certain la saluèrent l’aillent déjà vue plus tôt, lors d’un combat pour tenter de récupérer un camarade emprisonner par les hommes. La jeune femme en croisant les hommes du nuage noir ce dit que Vilniur ne devait être loin étant le maître de guerre de cet ordre, fanatique de la Reine. Ces hommes étaient plus nombreux que la dernière fois qu’elle en avait vue. De plus ils étaient dispersés un peu partout alors que généralement ils restaient entre eux. Elle se posait vraiment plein de question, enfin ce n’était pas tellement important. La jeune femme continua de parcourir le campement jusqu’à tombé en face de la tante de la reine elle s’arrêta un moment et repartie comme une ombre. Elle avait oublié que la reine n’était pas du genre à commander ses soldats de Pyu, elle était plus du genre à prendre par à la bataille. Enfin si c’était le cas cette bataille allait être des plus sanglantes. Elle continua son repérage des lieux regardant les hommes de guerre s’activer dans leurs tâches. N’ayant rien à faire tenta de savoir ou était son maître histoire de lui parler un peu de ce qui aller se passé ici dans les prochaine heures. Lui était forcément plus informée qu’elle là dessus.

    Voilà ce que c’est de suivre bêtement un homme. Un peu à bout de nerf la jeune femme finit par s’isolé totalement voir et supporté autant de monde n’était pas fait pour elle. La jeune femme guida son cheval hors du campement à un endroit ou elle pouvait respirer librement. Normal elle n’aurait pas était là si Vilniur ne l’avait pas convaincue de venir, elle serait en ce moment même dans un bar en train de siroter une bière drow bien tranquillement. Sans avoir à se tracasser de quoi ce soit de cette guerre enfin de se siège.
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Mordoc
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 15:02

Mordoc avait installè son campement un peu en arrière du campement principal et ce autant par souci de commodité que de confort. Après tout, tout le monde n'aime pas l'odeur du cadavre en décomposition...
Mais la véritable raison était surtout que Mordoc était un humain... Alors que les sorciers drow le rejetaient, ne prenant même pas le temps de de l'écouter, les soldats eux le menaçait, le confondant avec un esclave au service d'un autre drow, ou autre plus ou moins flatteuse...
Bref, Mordoc était seul. En faite non pas vraiment seul, il était accompagné de son cheval, et avait réussi aàtrouver quatres esclaves dans le camp principal.
Alors que Mordoc se tenait dans son campement, enfin campement, un bien grand mot pour désigner l'installation mise en place: Un feux de bois, des tables de "chirurgies", où il pourrait récupérer les cadavres qu'il trouverait dans le but dans faire quelque chose d'utile pour la bataille à venir.

Mais les cadavres manquaient, à vrai dire sont seul espoirs résider dans les 4 ésclaves qu'il avait envoyè, quelque heures plutôt vidès le cimetière d'un
village abandonner.

« -Pénurie de cadavre. Plutôt drôle quand on y pense non?. »


Mordoc aimait sentir l'agitation dans le camp principale, plutôt discret, il avait encore du temp devant lui avant le début de la bataille, ou avant de pouvoir « travailler ».

Il passait donc son temp à observer la machine de guerre drow se mettre en place. C'était un spectacle plutôt fascinant en soit.

Il passa alors a proximité d'un autre groupe de guerrier arrivant dans le campement, les ignorants complètement il tourna son regard vers les tentes de commandement. Là ou était créer les stratégie à adopter face à l'ennemie. Il y aurait bien participer lui même mais il n'était rien pour eux. Nul ne fairait attention a ce qu'il dirait ou mettrait en valeur.

Étrangement cela lui paressait familier. Il avait déjà vue les drows se préparer à la guerre durant sa période de captivité dans un châteaux. Il avait déjà vue les grands seigneurs préparait leur plan. Il avait déjà vue cela, et cette impression de déjà vu lui donnait confiance.
Mais il savait que nul ne faisait attention à lui. Du moins pour le moment...

Un jour il comprendrait tous son génie, et les jours qui s'annonçaient aller être le moment pour lui de faire ses preuves...



« Si seulement ses cadavres pouvaient arriver plus vite.. ».
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Freyja
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 15:34

Le calme avant la tempête...

Le doux parfum de l'attente chatouilla les narines de la demie drow qui se tenait immobile, le regard fixé sur la ville qu'ils devaient assiéger. Peu importe qu'ils y parviennent ou non, ce qui comptait, c'était de semer le trouble et la terreur. C'était cela le but de sa présence ici. Elle avait naturellement suivi Arashkam, fidèle ombre féline marchant dans ses pas. Il n'avait pas besoin de sa protection, évidemment, mais cela importait peu, il aimait la sentir près de lui, sauvage nymphe vengeresse.

Debout et immobile, elle ressemblait à quelques statues nées de l'imagination d'un génie. Sa peau était d'albâtre, ses cheveux de jais. Sa tenue... Ma foi, sa tenue était légère. Pas de cuirasse. Elle portait une ample robe vaporeuse, serrée à la taille par une ceinture, arrivant à mi cuisse. Ses jambes étaient gainées de cuir, ses cheveux retenus sur son front par un cercle de cuir tressé. Son épée pendait à son flanc. Elle était vipérine quand elle se battait, vive comme un serpent. Agile comme une panthère. Son sang drow l'aidait à cela.

Une brise légère secoua ses cheveux noirs. Autour d'elle, il y avait les Sombres... En particulier, les dirigeants. Son regard gris, si clair qu'il en paraissait transparent se posa successivement sur la reine, Aetherya, le maitre d'arme, Brylyan, le prime conseiller Ant'zar et le Gardien de Calymentar, Illiv'aere. Enfin... Gardien d'un dieu qui n'était rien pour Chaos.

Ses lèvres se retroussèrent en un rictus alors qu'elle inspirait profondément en fermant les yeux.

- "Bientôt..."

Seul le vent receuillit ses paroles. Elle remarqua alors un étrange personnage... Un humain, qui n'était pas des leurs... Avec les drows? Voilà qui était intéressant...

Comme une Ombre, elle respira l'odeur de la bataille à venir et s'évanouit, rejoignant les siens.

[-> Le début de la fin(Arrivée du Chaos)]


Dernière édition par Freyja le Ven 6 Fév 2009 - 14:17, édité 2 fois
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Malaurie Mytheiril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 18:36

Le cor retentit. Le son grave et funeste se répandit dans la cité, comme les tempêtes de sable dans le désert, asséchant les coeurs des hommes et s’insinuant dans les moindres recoins de leurs âmes.
Le coeur de Malaurie frémit. Ce son annonçait l’arrivée des Drows. La jeune femme interrompit sa discussion avec ses deux gardes du corps et scruta l’horizon par-dessus les crénaux de la seconde muraille. Toujours ce fichu brouillard. Elle ne pouvait pas voir au-delà du no man’s land créé par Belegar en brûlant la ville basse.
Si ses yeux perçants ne pouvaient distinguer quoi que ce soit en cet instant, ses autres sens s’affolèrent presque immédiatement. Au-delà des importants effectifs ennemis qui se massaient aux abords de la ville, Malaurie était figée par quelque chose qui a son sens était bien plus inquiétant que des masses d’hommes en armes.

La magie, elle sentait la magie. Et pas n’importe laquelle: celle des Drows. Bien qu’à une dizaine de kilomètres de l’armée, ses sens étaient assez aiguisés et eux assez nombreux pour que la jeune femme puisse les sentir.
Son esprit passa dans l’Ether, ce monde de brouillard constant où l’on ne peut distinguer que les signatures magiques des formes de vies matérielles. Elle ne voyait plus le paysage, mais seulement de faibles lueurs provenant des défenseurs, et la masse noireâtre et pourprée provenant des sorciers Drows.
Les auras combinées de tout ces mages et surtout sorciers la laissait perplexe et failli repousser son esprit. C’était puissant, très puissant...dangereusement puissant. A cet instant, la magicienne sentit que laisser son esprit vagabonder aussi prêt des lignes ennemies était trop dangereux. Si par malheur les arcanistes Drows décelaient sa présence, elle serait fichue. Du haut de sa muraille, les yeux dans le vague, scrutant par-delà l’horizon laiteux et opaque, la main gauche de la magicienne commença à décrire de légères courbes ésotériques. En à peine une seconde, son esprit avançait à couvert, derrière ses protections magiques. Indétectable, aussi vive que le vent qui portait sa perception, elle s’approcha des auras de ses futurs adversaires.
Elle ne fit que les effleurer, c’était bien suffisant. Il ne fallait pas trop toucher à l’aura magique des sorciers. Ces gens pouvaient sentir la moindre fluctuaction au niveau des champs magiques si l’on avançait découvert. Aveugle du terrain mais bien consciente de la présence de magie autour d’elle, l’esprit de la jeune femme vagabondait entre les flux magiques des ennemis.
Au bout de 10 minutes, il lui avait semblé avoir fait le tour de la plupart des forces magiques Drows de l’armée. Le bilan de Malaurie était conforme aux plus pessimistes de ses prévisions. Rien qu’à effleurer les auras magiques et à les sentir, elle distinguait parfaitement l’empreinte de la maîtrise et de la concentration chez les bataillons Drows.
Quant à ses troupes...Elle sentait chez la plupart l’empreinte de ceux qui n’ont jamais eu à tuer et l’odeur des bancs de l’académie de magie. Sur la vingtaine de mages dont elle disposait, moins de 6 sauraient se défendre efficacement contre l’infâme pressoir magique qu’était le bataillon magique des Drows.
Elle ne s’approcha pas de celle qui semblait être la Prime Sorcière. Son empreinte magique était immédiatement reconnaissable car elle grignotait lentement celle des autres. La puissance de celle-ci était monstrueuse. Malaurie n’en avait jamais vue de telle auparavant, mis à part chez Deirdre, mais là, Malaurie comptait Deirdre comme étant son mentor, pas son ennemie.
L’esprit de la jeune femme se rétracta et se redirigea vers son enveloppe. Ca aurait été effectivement le cas si elle n’avait pas sentit une autre force.
Ses sens se projettèrent dans toutes les directions et elle tomba sur une aura familère : celle du Chaos.

Malaurie ne s’attendait vraiment pas à les trouver ici, mais les Enfants du Chaos étant des gens quelques peu aléatoires, il devait y avoir sûrement une raison à ce qu’ils s’allient avec les Drows. L’empreinte du Chaos était toujours aussi délectable même chez les plus vils de ses laquais, mais Malaurie savait à quoi s’en tenir avec ces gens.

Mais ce qui l’intrigua le plus, c’était la présence d’une dernière forme de magie dans les parages des Drows. En retrait par rapport à l’armée se trouvait un mage...Tout aurait pu être normal et Malaurie l’aurait pris pour un Drow voulant expérimenter ses sorts si l’être n’avait pas son aura souillée par l’odeur de la corruption. Elle pouvait sentir depuis la muraille les relants de la mort, de la décadence et de la pourriture. Son aura suintait l’énergie noire. Son sillage vomissait des effluves méphytiques qui d’ordinaire n’apparaissent que chez les morts-vivants. Le constat était simple pour Malaurie: cet être était un nécromancien. Son esprit recula, le bourbier suintant laissé par les émanations de ce nécromancien s’insinuaient dans le sol et dans les airs. C’était monstrueux, mais intriguant. Comment un simple humain pouvait-il contracter autant d’énergie négative autour de lui? Elle se décida à capturer mentalement un échantillon de son aura. Il y avait des chances pour qu’elle soit repérée, mais elle était trop curieuse pour que sa raison prenne le pas dessus.

L’esprit de Malaurie, intangible, inconscient des formes matérielles qui l’entouraient, descendit vers l’aura nécromantique. De l’Ether, celà ressemblait à un marais noireâtre de 3 m de rayon. Le nécromancien ne semblait pas s’apercevoir de sa présence. Une autre aura, chaotique cette fois-ci semblait lui tenir compagnie. Une bonne chose, ça lui permettrait d’être plus discrète.
L’odeur était insoutenable. Elle n’était qu’à un mètre de l’aura quand elle commença à prendre son échantillon. Le geste magique fut précis, rapide et net. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouva avec un morceau d’aura nécromantique en poche. Lentement, Malaurie laissa son esprit revenir à elle.


*Miséricorde, c’est pas passé loin....*


Malaurie sortit de sa transe. La situation à Alonna n’avait pas changé. Toujours en état de siège. La jeune femme tenait fermement dans sa main, une fiole remplie d’un liquide noireâtre: l’incarnation matérielle de l’aura du nécromancien...

“Je dois voir Belegar. Venez !”


Elle rangea rapidement la fiole dans un des étuis de sa ceinture, se promettant de l’analyser plus tard et courru à la rencontre du seigneur nain afin de lui rendre compte des forces magiques présentes.

Leurs chances de survie étaient très amincies en cet instant......Il leur faudrait plus que du courage, quelques lames émoussées et des sortilèges de foire pour s’en sortir à présent.
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Darqam irash
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Darqam irash


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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 20:36

Darqam affutait son épée, geste qu'il n'arrêtais pas de répéter depuis un moment essayant tant bien que mal de ne pas faire paraitre sa peur. Une partie de lui voulait fuir au loin, sauter les murailles ne pas se retourner et ne plus jamais voire trace de cette ville, mais il ne pouvait pas. Il redonna son attention a sa lame qui laissant à chaque coup une douce note métallique tinter dans l'air.

Alors qu'une nouvelle note voyait le jour, elle fut instantanément couverte et engloutis par le son d'un cor Drow. Il n'avait jamais entendu de cor Drow, mais de qui d'autre pouvais venir un son aussi froid et pénétrant, ont aurait dit qu'ont glissait sur sa peau une lame infiniment bien affutée. Chaqu'un de ses poils se hérissa, son corps se pétrifia et son esprit s'arrêta. Chaqu'un près de lui avait arrêter de bouger, aucun geste n'étais fait, ont aurait dit des morts, des morts tenant debout des arcs et épées à la main.

La note s'éternisait dans l'air, elle semblait ne pas vouloir finir, garder chaqu'un sous son emprise. Le son avait du traverser la ville entière, Darqam ne pouvait que imaginer comment des simples habitants vivaient cette expérience, mais pas seulement eux, il y a avait aussi les prétendus soldats, des paysans convertis en seulement quelques jours.

Enfin le son prit fin, la note se tut en se perdant dans le vide. Tous ceux que Darqam voyait semblait reprendre vie, et il s'attrapa lui-même à reprendre son souffle. Sans le savoir pendant toute la durée du son, il avait retenu son souffle, peut-être à cause de la peur, peut-être pour s'échapper au réel de la situation, il n'en était pas sur.

Il regarda rapidement autour de lui, voyant toujours certain pétrifies dans les rues. Il se retourna et regarda vers la forêt d'où venait toujours la brume sinistre. Il cru voire une ombre se déplacer à l'intérieure mais quand il voulu en confirmer la présence, il ne vit que cette foutu brume qui ne voulait pas se lever avec le soleil. Certainement une œuvre de sorcier, si cela avait été naturel, elle se serait lever... damné soit ses sorciers, sans eux la bataille aurait certainement été plus facile. Il eut alors une pensé pour la demi-drow contre qui il s'était battu il n'y a pas longtemps et qui l'avait battu mais ensuite guéri. Il en était certains, ses ennemis ci ne seraient pas aussi gentil, si il gisait au sol en douleur il serait ou achever ou ramener afin d'être torturé. Il ne laisserait jamais cela se produire.

Remplie d'une nouvelle force, il parvint à oublier l'épisode du cor jusqu'à un certain point, la nouvelle des Drows omniprésent pesait toujours sur lui mais la peur du son glacé s'était dissipé, évaporé. Cependant il ne put s'empêcher de penser avec un sourire que celui qui avait sonné de ce cor avait des poumons d'enfer pour avoir réussit à maintenir la note si longtemps.
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Marion
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 21:00

- Si tout ce petit monde se tient tranquille, voir donne un coup de main pour ceux qui le peuvent, je n'y vois pas d'inconvénient.
- Ils se tiendront tranquille. Bon, pour ce qui est du coup de main, c'est moins sûr, mais ils se tiendront tranquille.
- Quant à privilégier les riches, je ne suis pas comme ça !
- Merveilleux, déclare-t-elle d'un ton neutre.
- Suivez moi : Marion n'a pas vraiment besoin de se le faire répété. Elle lui emboîte le pas avant qu'elle termine sa phrase. je vous explique comment on fonctionne et vous pourrez aller chercher vos protégés. Au fait, vous avez un nom ?
- Marion, dit-elle en hochant la tête. Oui, examiner les lieux avant d'aller chercher les mamans et évidement, leur réserver un coin tranquille.

Etheldred est efficace. Elle a bien ordonné les choses et tout semble idéal. Bon, y'a encore aucun blessés, du moins pas par l'affrontement à venir, mais c'est là qu'on va voir si tout va tenir le coup. À visiter l'endroit, elle détermine qu'elle se retrouvera sans doute au troisième, mais étrangement, elle tient aussi à répartir les blessés. Elle a plus de 200 ans d'expérience, mais chut.

- J'ai déjà organisé autant que possible en déléguant les taches, mais un coup de main pour superviser l'ensemble ne serait pas de refus. S'il m'arrive quelque chose, il faut que ça continue à tourner
- Je souhaite que ça n'arrive pas. À moins que vous alliez au front, ce serait une catastrophe qu'ils parviennent ici. Je vous aiderai au mieux de ma connaissance.
- Ça demande de bonnes chaussures pour passer d'un hôpital à l'autre.
- Ça devrait aller, j'suis apothicaire itinérante, j'en ai fait du chemin.

Et puis, les bottines de Marion, elle les faisait elle-même, avec du cuir épais et des clous. Et certain voyageurs racontent qu'ils sont douloureusement renforcé. Quoique non, personne ne le raconte... ceux qui le savent, ont beaucoup trop honte pour le raconter à qui que ce soit.

- Hep, toi, pose ça tout de suite, c'est pas un jouet. Elle attend qu'il obéisse puis revient sur Etheldred. Je vais chercher mes protégés et je reviens.

Et Marion n'attend pas d'approbation, ni aucun autre commentaire. Elle tourne les talons et s'éloigne à grands pas, presque sans bruit.

Le trajet de l'"hôpital" au quartier mal-famé de la ville se fait rapidement, mais le retour est plus long. Les nouvelles mamans sont encore faible et il ne faut pas perdre la marmaille. Et puis, c'est pas chaud pour les nouveaux nés. Mais ils arrivent tous vivants et il n'en manque pas un seul. Premier succès de l'entreprise, tiens. Elle les installe dans les coins les plus reculés de l'endroit, au calme, la plus loin possible du vent de panique qui souffle sur la ville. C'est pas encore une panique hors de contrôle, mais ça viendra.

Marion évolue rapidement sur les étages, fluide et aérienne. Concentrée à sa besogne, elle parle peu, sauf quand elle lance quelques ordres bref et précis, ou quand elle réconforte un de ses patients ou un gamin.

Chaque fois qu'elle passe dans l,escalier qui mène aux étages, elle jette un oeil pour s'assurer que son baluchon est là. Un étrange baluchon, quand on y porte attention. Soigneusement travaillé, il est un peu courbé, ce qui surprend de la part d'un baluchon. Pourvu qu'elle n'ait pas à l'utiliser.
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Aetherya
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 23:52

La route avait été longue jusqu'à Alonna. Les troupes, rassemblées tôt le soir sur la place principale du Puy, s'étaient ébranlées en milieu de soirée pour faire route comme un seul homme vers les contrées humaines.
Les hommes semblaient de bonne humeur, l'idée du sang en émoustillant plus d'un, mais ce fut pourtant sans un bruit que l'armée sombre s'engagea sur les sentiers de la guerre.

La Reine voyageait en milieu de convoi sur sa monture noire, rayonnante dans son armure de guerre. Dans son regard brillait l'excitation. Elle allait pouvoir se battre elle-même dans la mêlée contre les faibles humains. Ses talents de magie seraient des plus utiles à ses troupes, puisqu'elle avait la capacité de réveiller les morts, tout comme bon nombre de ses sorciers.
L'armée était imposante de par son nombre, mais si les soldats étaient contents, certains sorciers, eux, se faisaient du souci. Les nécromanciens craignaient de ne pas avoir suffisamment de cadavres pour pouvoir lever une armée de morts-vivants. Heureusement, la Reine avait pensé à tout. Derrière elle, en rangs serrés marchaient un demi millier d'esclaves qui seraient sacrifiés à Calymentar avant d'être ramenés à la vie par les mages.

A l'avant marchaient les cavaliers, ensuite les archers, puis venaient les fantassins, suivis de la Reine et ses esclaves. Derrière eux, les chars acheminant vivres et tentes, puis les sorciers. Les troupes de Vilniur fermaient la marche.

Le voyage s'était déroulé sans incident, et les Drows arrivaient maintenant à proximité des terres humaines. Là, les sorciers levèrent un banc de brume épaisse qui dissimula les troupes (alors réparties en plusieurs groupes) aux yeux des humains jusqu'à ce qu'elles arrivent au lieu du campement.
Une fois le campement établi, Aetherya regagna sa tente, placée au centre du camp. Là, elle déplia une carte du territoire et étudia une stratégie pour prendre Alonna. Il lui faudrait voir Brylyan pour la mise en place de l'attaque, c'était maintenant urgent. Elle voulait lui faire part de ses idées stratégiques.


(HJ : Ouah c'est court en comparaison de tout le monde ! u_u')
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeJeu 29 Jan 2009 - 9:34

Le cor des drows avait sonné !
La note avait retenti un moment au delà des murs, figeant la ville dans une peur muette. Tous s'étaient arrêté sur place, cessant un moment leurs activités, personne ne semblait vraiment comprendre -ou en tout cas vouloir comprendre- que la bataille arrivait, un peu comme si la peur du combat les avait conduit à penser à une grande mascarade.
Tauril resta muet comme les autres, le temps que l'horrible son passe, puis se ressaisit et observa les faibles humains qui l'entouraient. Ils étaient tous pétrifiés de terreur. Le jeune elfe tenta alors de leur remonter le moral, il se mit à parler comme pour lui même mais à voie haute, de façon à ce que les soldats proches l'entendent :

- Ils sonnent du cor pour nous impressionner, comme s'ils ne craignaient pas de s'annoncer... Ce n'est qu'une ruse pour jouer sur notre moral, un tentative pour nous affaiblir, il n' y a rien à craindre pour le moment...

Les hommes autour de lui sortirent de leur torpeur et se retournèrent pour le regarder. Des paroles s'échangèrent à voix basse mais Tauril en perçut des bribes : certains avaient reconnu l'elfe dont on disait qu'il s'était aventuré dehors avec une petite vingtaine d'hommes et en faisaient part à leurs camarades. Le message parcouru bientôt la muraille, ainsi la sonnerie de cor ne serait rien de plus qu'une ruse pour affaiblir leur moral, il fallait donc se ressaisir et reprendre courage. Plus facile à dire qu'à faire, mais se savoir accompagné de militaires compétents disposant des conseils en rassurait déjà quelques uns.

Cet incident passé et les rumeurs éteintes, tout les soldats présents sur le rempart retournèrent à leurs occupations, c'est à dire pour la plupart attendre une éternité le début de l'assaut en vérifiant constamment son équipement pour faire passer la tension.
Pendant cette longue attente, Tauril avait réfléchi à la tactique à suivre. Il fit signe à Ederinnon d'approcher ainsi qu'à ses autres elfes et leur murmura ses consignes de façon à ce que personne d'autre qu'eux ne puissent l'entendre :

-La porte ne tiendra pas longtemps, même avec une pluie constante de flèches. Les archers devront se concentrer sur les drows qui tenteront d'approcher la porte, il faut tenir le plus longtemps possible. Quand la porte tombera il faudra battre en retraite le plus rapidement possible et rejoindre la seconde muraille avant les drows, et une fois placés nous appliquerons la même méthode que sur le premier mur. Notre seul espoir résidant dans l'arrivée de renforts nous devrons tenir les portes le plus longtemps possible, alors tâchez de ne pas vous faire tuer.

Ainsi parla le rôdeur à ses hommes, un programme peur reluisant certes, mais au moins ses elfes pouvaient accepter la fatalité du combat sans sombrer dans la peur comme les faibles humains qui allaient servir de défense. On ne pouvait pas tirer quoique ce soit de tels froussards, c'était triste à dire pour quelqu'un d'aussi ouvert que Tauril mais dans cette bataille ils ne seront que de la chair à trancher pour occuper l'ennemi pendant que de vrais militaires font leur travail.

Au loin la masse sombre des drows était de plus en plus visible, ils se préparaient toujours mais ne tarderaient plus à attaquer, la bataille commencerait bientôt...
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Belegar
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeLun 2 Fév 2009 - 18:02

Les drows restaient hors de portée. Ils semblaient prêts pourtant, prêts à l'assaut, prêts à la mort des hommes. L'angoisse commençait à drainer les forces des humains sur les murs, on signalait même quelques désertions. Les drows savaient jouer parfaitement la guerre psychologique, et le moral commençait à flancher au bout de quelques heures. Dans quel état seraient-ils au bout d'une journée ? D'une semaine ? D'un mois ? Quoique s'il tenait un mois seul face à une telle armée ils pourraient s'estimer chanceux...

Un soldat passe la plus grande partie de sa vie à attendre. Le combat est négligeable à par rapport. Et c'est peut être cette attente, cette angoisse de la bataille, qui était pire que la bataille elle même. Les peurs ressurgissaient. Peur pour sa vie, celle de sa famille ou de ses amis.

Belegar, lui trouvait le temps long. Il s'ennuyait. Pas de peur chez lui, car il n'avait rien d'autres à perdre que sa vie, et il cotoyait tant la mort qu'il avait fini par la connaître. Il ne la craignait plus, depuis le temps. Le jour où elle viendrait, il ne lutterait peut être même pas, il l'accueillerait à bras ouverts comme on reçoit un ami. Son regard se tourna vers la ville, plus précisemment l'hopital...

Si, il avait un peu peur. Peur pour sa chère Etheldred... Heureusement, elle ne serait pas au coeur des combats, il n'aurait pas pu le supporter. Mais que se passerait-il si elle mourrait ? Le général n'osait même pas y penser, même pas concevoir une telle idée. Lui en vie, cela n'arriverait jamais...

Il se retourna vers son état major, qui s'impatientait un peu :

- Messieurs, descendez sur les remparts, et reconfortez les hommes. Ils en auront besoin...

Il fit de même, arpentant les rangs serrés de guerriers sur les remparts. Il flattait, conseillait, apportait un peu de chaleur avant que leurs nerfs ne lachent... Il y avait de tout sur ces remparts, des hommes, des nains, des elfes. Enfin plutôt quelques elfes, beaucoup d'hommes et pas mal de nains... Il ne fallait pas oublier que la garnison naine faisait presque la moitié du nombre de défenseurs.

Il fallait bien l'avouer, les nains tenaient mieux. Beaucoup plus résistants, tant au niveau physique qu'au niveau moral, ils s'impatientaient cependant. Eux, c'étaient des vrais guerriers, et pas de paysans ou des boulangers. La plupart avaient connus les horreurs de la guerre, et les autres avaient subis un rigoureux entrainement avant d'entrer dans l'armée. belegar savaient qu'ils pourraient compter sur eux.

Quant à ses rangers, et bien... Il semblait qu'ils avaient finis par calquer l'attitude de leur général. Près de la moitié flemmardaient gentillement à l'ombre des créneaux, allongés à même la pierre en roupillant, le visage recouvert par leur casque pour se proteger des rayons d'un soleil naissant, à travers cette brume qui se dissipait enfin. Certains faisaient de la musique avec des petits instruments fait à la main dans du bois brut, et une douce mélodie s'elevait des remparts. Cette attitude était vraiment spéciale, propre au rangers du général Belegar. Peut être qu'un jour, on chanterait leurs louanges dans des sagas épiques compter par quelques bardes itinérants... Qui sait ?

Le général remonta dans la tour Est près d'une heure plus tard. Toujours pas d'attaques drows, à priori... Cinq minutes passèrent, puis dix...

Puis du mouvement. Les rangs drows finirent pas s'ébranler. Le long du premier rempart, les soldats se redressèrent, ajustèrent leur bouclier. La douceureuse musique des rangers se tut. Les subalternes criaient de se mettre en position, et de préparer les arcs. Mais ce n'était nullement des rangs ordonnés qu'il y avait là, mais plutôt la panique. Presque un quart des humains venaient de quitter leur poste. Le forestier ne pouvait pas vraiment leur en vouloir, ce n'était que des gens s'étant retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais s'ils fuyaient, la cité ne tiendrait pas...

Belegar était un peu consterné. Il faudrait vraiment les tenir en laisse ses humains... Il avisa dans le stock d'arme de la tour un cor, nain d'après les runes gravées dessus. Il le saisit, et souffla dedans de toutes ses forces, esperant un miracle...

Ce fut un son grave et bourdonnant qui en sortit. Mais aussi un son chaleureux, guerrier. Le puissant son se répercuta dans les montagnes avoisinantes, se répandant sur des lieux à la ronde. Durant de longues secondes, il emplit le coeur des défenseurs d'un hargne guerrière, d'un courage renouvelés. Les fuyards s'arrêtèrent, se retournant. Dans les rues de la ville, tous les villageois purent entendre se son grave et mélodieux, chaleureux et guerrier qui se répandait. Même les drows purent l'entendre, et il semblait clair que les défenseurs seraient prêts à les recevoir...

Belegar sauta sur les créneaux, de sorte que la majorité des guerriers sur les remparts puissent le voir et l'entendre :

- Mes amis, il est l'heure pour la guerre ! Qu'est ce que je vois ici ? Des artisans. Des boulangers. Des forgerons. Des hommes qui ne devraient pas être ici. Des hommes qui n'ont jamais connus la guerre.

Il y eut un silence effrayant, le temps semblait s'être arrêté. Tous regardait ce petit être qui criait, perché sur les crénaeaux...

- Et pourtant, vous tiendrez ! Vous tiendrez pour vos amis, pour votre famille, pour votre race ! Que se passera-t-il si vous fuyez ? Les drows seront toujours là, une ombre dans vos pas. Il faut se battre. Si vous perdez ici, alors les humains auront perdus. Les drows se répondront dans le royaume humain, et tout sera fini.

C'est à nous qui reviens de défendre Alonna. Vous êtes avec moi ?

Un vague marmonnement lui répondit, un grognement sourd dans la foule de soldats...

- VOUS ETES AVEC MOI ? beugla Belegar.

Cette fois ci, une véritable clameur lui répondit. Une clameur à en devenir sourd. Tous les hommes, les nains, les elfes criaient pour répondre que oui, ils seraient avec lui. Le coeur gonflé par ce miracle de foi, cette foi qu'il avait su inspiré aux hommes, il se retourna vers les drows, qui avançaient lentement d'un pas pesant. Il cria, en levant sa hache runique :

- ALONNA !

Et, pendant qu'il soufflait une nouvelle fois dans son cor miraculeux, les soldats reprirent :

ALONNAAAAAAA

La bataille commençait...



HRP : Bon bah, le combat commence. Pour ce premier assaut, les drows attaquent avec violence pour briser la résistance humaine. Il parviennent à monter avec des échelles sur les remparts, malgré la pluie (au sens propre !) de flèches, de carreaux, de traits de balistes et même de rochers de l'unique catapulte de la ville. Merci de bien insister sur cette pluie de projectiles, car vue le nombre de tireurs ca va faire pas mal de dégâts...

Les drows parviennent donc à prendre pied sur le premier rempart, mais pas à briser la porte. Au bout de quelques heures de combat, après la tombée de la nuit, ils seront finalement refoulés malgré les pertes des défenseurs. Maintenant laissez libre court à votre imagination ^^

Je rappelle que si vous voulez faire un duel contre un joueur, contacter le par MP avant, et arrangez vous sur qui va gagner le combat avant, ou même si c'est une égalité...

Je me permet aussi de rappeler que le Grosbillisme sera punit, par Belegar (à vos risques et périls ^^). N'en faites pas trop, ne tuer pas 150 défenseurs humains a vous seuls, restez raisonnable, et je n'aurai pas à sévir ! Rappelez vous aussi que les (quelques) elfes et nains qui sont parmis les humains sont des soldats de métier, et donc pas facilement tuable !

Merci de votre intention ^^
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeMar 3 Fév 2009 - 9:44

C'est facile de se dire qu'il suffira d'être patient. Facile de se persuader que face à l'attente on restera de marbre, prêt à l'éventualité sans pour autant se décourager ou s'énerver. Facile de prévoir que l'on sera capable de faire autre chose pour passer le temps...

Et puis on se retrouvait à compter les heures, les minutes, les secondes et à prier pour que, enfin, cette attente interminable cesse.

Appuyée contre l'encadrement de la porte de l'hôpital, au premier niveau, Etheldred pouvait voir qu'elle n'était pas la seule dans l'expectative. Les soldats eux-même étaient sur les nerfs. Il faut dire que la plupart n'étaient pas des guerriers, mais de pauvres gars qui se demandaient ce qu'ils faisaient là. Ils n'avaient pas une chance contre un drow. Elle était bien placée pour le savoir. Même un humain bien entrainé face à un sombre était déjà mal parti, alors... Il y avait des elfes aussi, des nains. En pensant à eux, la jeune femme eut une pensée pour Belegar. Un général, ça n'allait pas en première ligne, si ? Ça restait en arrière pour organiser, planifier ? Elle n'en savait rien, mais elle l'espérait sincèrement, ne tenant pas à le découvrir parmi ses futurs patients. S'il devait se retrouver à l'un des hôpitaux, elle avait dit au petit Alaric d'aller directement la prévenir. Pas question qu'elle laisse un autre s'occuper du nain ! Enfin, elle ne se faisait pas trop d'illusion : lorsque la bataille aurait lieu, ce serait sans doute le chaos et elle aurait d'autres soucis plus urgents, qu'elle le veuille ou non.

Quand elle entendit qu'à l'extérieur, les responsables entreprenaient de remonter le moral des troupes, Etheldred décida de faire de même, ou du moins, de redonner ses dernières consignes. Elle quitta l'embrasure de la porte et s'adressa aux volontaires :


" Nous sommes prêts, si chacun rempli le rôle qui lui a été assigné, tout se passera bien. Si vous vous rendez compte que la vue du sang vous incommode, éloignez vous, ne restez pas dans nos jambes. "

Cette recommandation s'adressait en particulier aux enfants. Quand, elle parlait de sang, elle pensait surtout plaies ouvertes et entrailles mises à nu, mais ça, chacun aurait le temps de s'en rendre compte. Elle espérait juste ne pas traumatiser les plus jeunes, quoiqu'à la vérité elle préférait les savoir perturbés par ce qu'ils vivraient là que tout simplement morts parce que la défense de la ville aurait manqué de bras.

Elle vit les petits visages terrifiés mais pourtant courageux, les adultes présentant la même expression de résolution un peu désespérée. Ils avaient besoin de briser cette attente qui cassaient leur résolution. Elle se décida donc à lancer la préparation des remèdes qui devraient servir en grande quantité mais qui n'avaient pu être faits à l'avance car ils devaient rester frais.

" Faites bouillir l'eau, vous savez quelles sont les plantes à préparer et dans quelles quantités. Je vous rappelle : infusions d'écorce de saule et de soucis ; consoude ; eupatoire. Respectez les quantités. "

Aussitôt, ce fut l'agitation, chacun étant soulagé de trouver à s'occuper. Etheldred fit signe à Alaric, qui devait servir de messager entre les trois hôpitaux :

" Va répéter ça aux autres. Je reste ici pour superviser le début de la répartition des blessés. "

Au même instant, on entendit le son d'un cor et elle se figea. L'impression que tout était possible, qu'ils allaient vaincre les drows... Puis le son se tut et chacun reprit son activité avec un peu plus d'enthousiasme. Etheldred alla donner un coup de main pour la préparation de l'eupatoire dont la consistance devait être impeccable pour être efficace.

Penser aux remèdes, aux plantes, aux quantités et aux mélanges, pour éviter de songer à la mort, aux drows, à Belegar...

Puis un nouveau son parvint à l'intérieur de l'hôpital, qui lui donna des frissons dans le dos :

" Alonna ! "

La clameur semblait venir de plus loin sur les remparts, mais elle était répétée tout au long. La bataille commençait. Dans quelques minutes, il y aurait déjà les premiers blessés, avait prévu Eheldred : ceux qui auraient eu la malchance de recevoir une flèche ou un autre projectile. les hôpitaux étaient prêts à les accueillir, les soigner et, dans le meilleur des cas, les renvoyer au combat.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 9:59

Dans cette position, je sens les humeurs des hommes, j’entends le chant de la guerre dans leur tête et leur corps. Elle est là, elle l’a toujours été depuis que mon Dieu l’a instaurée dans le cœur de chacun. Elle est prête à éclater, à se déclencher. Il suffirait d’un rien pour qu’elle envahisse tout le monde, qu’elle emplisse de son chant la plaine devant laquelle se tient Alonna. Je souris intérieurement en attendant qu’elle ne se réveille.

Un homme arrive près de moi, et je me lève. A son odeur, je dirais que c’est la sentinelle de tout à l’heure. Mes soupçons se confirment lorsqu’elle vient près de moi et se met au garde-à-vous.

« Seigneur Illiv’aere, les Enfants du Chaos sont arrivés. »

Parfait, je vais enfin pouvoir discuter avec eux. Ces serviteurs d’un Dieu inconnu m’inquiètent autant que Calymentar. Comment telle divinité a-t-elle pu rester secrète, voire cachée ? J’aurais bientôt la réponse.

« Parfait, mènes-moi jusqu’à… »

Je ne finis pas ma phrase, car une vague d’euphorie m’atteint. Et ce n’est pas la mienne, non, c’est celle d’Uriz. Ca y est, la guerre commence !

Je me précipite au milieu du camp, bousculant certaines personnes sur mon passage mais je m’en moque. Une fois arrivé au milieu de tout le monde, je crie de la manière la plus puissante qu’il me soit possible.

« Tueurs de l’Ombre ! Drows ! Enfants du Chaos ! Prenez vos épées, armez vos arcs, selles vos chevaux, et préparez-vous ! La guerre à commencé ! »


L’agitation se fait dans le camp, partout c’est la folie, chacun cherchant son épée, bouclier, les mages préparant leurs sorts, les prêtres d’Uriz bénissant les guerriers, ceux de Teiweon promettant des âmes pour leur déesse. On verra bien qui de Tari ou elle aura le plus d’âmes.

Quelques minutes plus tard, tout le monde est prêt, les ordres dont donnés, ils n’attendent plus que le signal. Les prisonniers ont été sacrifiés au nom de Calymentar, les prêtres et prêtresses psalmodiant tandis que le couteau sacrificiel venait arracher leur cœur, réceptacle de la vie. Ces cœurs furent ensuite dévorés par les sacrificateurs, augmentant leur envie de sang, leur ferveur, et leur puissance magique. Les corps sans vie furent alors confiés à Aetherya et ses nécromanciens, afin qu'il puissent lever une armée de cadavres, totalement fidèles. Des soldats sans vie, sans sentiments, sans peur, que presque rien ne peut arrêter. Tous m’attendent. Vêtu d’une armure de cuir souple et d’un sabre, je suis en première ligne, prêt à foncer sur les remparts. Pour tous je suis le symbole du guerrier absolu, l’avatar de la guerre, le combattant invincible. Je ne le suis pas. Tout ce que je suis, c’est un coriace, quelqu’un de dur à tuer. Un sourire mauvais se fait sur mes lèvres tandis que mon sabre se lève, visible par toutes et tous.

« Pour Uriz ! »

La clameur se répand partout, sauf chez les Enfants du Chaos. Rien d’étonnant à cela. Je pousse un cri de guerre, et fonce droit vers Alonna, suivit bientôt par tout le monde. Nous fonçons droit sur les murs, tandis que les défenseurs se mettent à faire pleuvoir des blocs de pierres et des flèches. Sa siffle autour de moi, j’entends des guerriers qui tombent, des chevaux qui s’écroulent, écrasant leur cavalier sous leur poids. Je continue de courir, levant bien les jambes pour ne pas risquer de glisser ou de buter sur quelque chose qui me ferait tomber. J’ignore ou sont les remparts, mais ils ne devraient plus être loin.

« Gardien, attention ! »

Quoi ? Un sifflement sourd. Bon sang ! Je plonge en avant, évitant la pierre qui menaçait de me tomber dessus. Je fais une roulade et manque de tomber dans les douves. Je l’ai échappé belle. Les flèches pleuvent, et certaines manquent même de me transpercer jusqu’à ce d’autres soldats arrivent avec des échelles. La concentration des archers se déplace alors vers eux, mais ce n’est pas suffisant pour les arrêter. Bientôt elles sont mises en place et l’ascension des remparts commence. J’attends que certains montent, dégageant le passage en haut avant que je ne me décide à grimper à mon tour. Je suis plus lent que les autres à cause de ma cécité, mais je parviens finalement au sommet et prend pieds sur les remparts. Partout les cris de douleurs se font entendre, les râles des morts aussi. Un chant très plaisant.

On va s’amuser...
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Aetherya
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 10:42

La discussion avec Brylyan avait été des plus productives. La stratégie était en place, et le combat n'allait pas tarder. Aetherya avait donné les ordres à ses nécromanciens. Une fois les prisonniers sacrifiés à Calymentar par Illiv'aere et ses prêtres, les sorciers avaient récupéré les corps afin de les préparer pour leur résurrection. Les cadavres avaient été enduits de poix, matière hautement inflamable, puis réveillés grâce à un sort. Les nécros resteraient en retrait de la bataille, dirigeant leurs armées morbides à distance. En première ligne, les zombies. Ils encaisseraient mieux les coups que les vivants, malgré leur lenteur, et il serait bien plus difficile de les tuer.

Lorsque le Gardien lança l'assaut, la Prime Sorcière fit un simple signe de tête à ses sorciers. Aussitôt, l'armée des morts se mit lentement en route vers les remparts, comme un seul homme. Les flèches pleuvaient sur eux, bien souvent touchant leur cible, mais peu d'entre eux tombaient. Il ne suffit pas d'une flèche dans la jambe pour arrêter un zombie.
Les soldats Drows suivaient les morts-vivants, pour finalement arriver aux remparts, qu'ils commencèrent à escalader. Aetherya restait à distance, contrôlat elle aussi une partie de cette armée. C'était d'autant plus laborieux pour elle qu'il lui fallait non seulement garder le contrôle sur ses zombies, mais aussi donner les ordres à ses sorciers. Alors que les zombies s'acharnaient en grande partie sur la porte principale, elle hurla :


"Feu !"

Une autre floppée de sorciers, spécialisés dans la magie des flammes, lancèrent des boules de feu sur quelques zombies, qui flambèrent rapidement. Il ne faudrait pas longtemps pour qu'ils finissent de se consumer, l'odeur de chair brûlée incomodant certainement les soldats ennemis sur les remparts. Le but de la manoeuvre était que la porte brûle à son tour, mais elle ne semblait guère vouloir s'enflammer. Restaient encore catapultes et béliers pour la faire tomber, mais ce n'était pas à elle de gérer ça, elle avait déjà bien trop à faire.

Lorsqu'un sorcier fatiguait, un autre prennait sa place. C'était ainsi possible de se reposer quelques heures avant de reprendre le combat. Mais la Prime Sorcière, gorgée d'excitation, n'avait pas envie de se reposer malgré l'ardeur du combat. Non, elle voulait les voir mourir... De ses mains...
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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Fév 2009 - 17:57

La vie n'est qu'un immense puzzle, et chaque vie n'est qu'un fragment de ce puzzle et pourtant, si la vie perds un morceau, elle ne le regrettera pas car ce qu'elle est est tellement immense que la disparition d'un infime morceau n'est rien.
Et malheureusement pour Marius, il n'était qu'un minuscule morceau, quelques choses d'infime, il était pour ainsi dire rien. Rien, peut être pas tant que cela, à côté de lui, il y avait des hommes qui comptait sur lui, des hommes qui, en le regardait aurait confiance ou peur, des hommes qui mourraient, mais qui mourrait, le sentiment d'avoir accomplit leur devoir.
et ça, ça lui faisait peur. Toute sa vie, notre paladin avait connu des échecs, des bêtises, il était malchanceux, s'il y avait un chaise cassé, c'était lui qui s'asseyait dessus, si il y avait une lottri, même en prenant tout les billet sauf un, il savait qu'il perdrait.
c'était le cycle naturel des choses, mais là, il ne pouvait pas en rire, aujourd'hui il jouait sa vie, il était un des nombreux bouclier qui protéger une ville, une population, l'empire humain. tant de responsabilité lui donné la peur au ventre, il avait envie de vomir, de chercher du réconfort, de pleurer, mais il ne montrait rien, prenant tout sur lui pour ne pas s'effondrer comme un enfant car il savait que de nombreux regards était sur lui.
Il aurait tant voulu être un chef, un meneur. Mais il ,n'était qu'une sorte d'aventurier solitaire démunis face à l'ampleur de la tâche, en même temps, juché sur ces rempart, apercevant la marrée de soldats, on pouvait comprendre sa peur. Mais cette peur allait disparaît, quand? La, au moment où Le nain parla, jsute après le son du cor. jamais il n'avait entendu une telle voie, debout sur la rempart, ce dernier leur hurlait :


-Mes amis, il est l'heure
pour la guerre ! Qu'est ce que je vois ici ? Des artisans. Des
boulangers. Des forgerons. Des hommes qui ne devraient pas être ici.
Des hommes qui n'ont jamais connus la guerre.


Puis il y eut ce long, tellement long silence;, pendant une fraction de seconde, le temps, l'espace, tout c'était arrêté, on pouvait entendre le tambourinement de coeur des hommes sur la rempart.

-
Et pourtant, vous tiendrez ! Vous tiendrez pour vos amis, pour votre
famille, pour votre race ! Que se passera-t-il si vous fuyez ? Les
drows seront toujours là, une ombre dans vos pas. Il faut se battre. Si
vous perdez ici, alors les humains auront perdus. Les drows se
répondront dans le royaume humain, et tout sera fini.

C'est à nous qui reviens de défendre Alonna. Vous êtes avec moi ?

Marius marmonnant quelques choses comme "je suis avec toi", les autres soldats l'imitait eux aussi, à demi-voie, comme s'ils avaient peur que d'affirmer ceci leur porterait malheur, et pourtant, plus ils regardait ce nain, plus ils sentaient la peur les quitter

- VOUS ETES AVEC MOI ? beugla Belegar.

Soudain, bien plus fort que Marius aurait put le penser, il se mit à hurler :

-OUI!!! On est avec toi!!!

C'est alors que tout le monde repris ses mots, comme si le fit que quelqu'un ait osé hurler les avait libérer de leur mutisme. Une clameur à en devenir
sourd s'éleva alors. Tous les hommes, les nains, les elfes criaient pour répondre que
oui, ils seraient avec lui. Le coeur gonflé par ce miracle de foi,
cette foi que ce fière guerrier leur avait inspiré . Le chef des défenseurs se se retourna vers les
drows, qui avançaient lentement d'un pas pesant. Il cria, en levant sa
hache runique :


- ALONNA !

Et, pendant qu'il soufflait une nouvelle fois dans son cor miraculeux, Marius, et tout les hommes de la rempart se mirent à hurler tel des déments ::

ALONNAAAAAAA

Le paladin regarda la horde d'envahisseur, et, d'un majeur levé bien haut commença à les insulter de tout les noms, accompagnés par tout les hommes de la rempart. Son majeur levé bien haut, il fit comprendre aux drows ce qu'il pensait d'eux. Mais vient alors une choses horribles, des rangs adverses, ils arrivèrent, une vagues de zombies des êtres morts mais qui marchait encore, comment...Par quel magie Impie avaient ils réussis à faire ce genre de choses.
Le visage dur, le paladin hurla aux hommes à côté de lui :


-Ne les craignez pas! Tuez les tous! Ne leur laissez RIEN! Prenez leur TOUT

Comme pour illustrer ses propos, une véritables pluie de projectiles s'abattirent sur les rangs des envahisseurs sous les hourras des défenseurs, chaque drows ou zombi au sol était une créature de moins à affronter sur la rempart. Mais, le grand avantage de la défense, c'est le nombres. Les assiégeants se battent en petit nombre, échelle par échelle, alors que les assiégés, eux peuvent profiter de l'espace.
Ainsi, ce fut par une décapitation en règle que le paladin accueilla le premier adversaire qui venait de poser pied sur la muraille avant de donner un bon coup de bouclier dans le torses du suivant.
La journée allait être longue...
Très longue...
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Darqam irash
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Darqam irash


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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 0:55

ALONNAAAAAAA

la guerre, la vrai de vrai. Le prélude tirais à sa fin, les guerriers Drows commençaient à bouger. Chaque archer près de lui bandait son arc, bien trop tôt songea Darqam. Cela ne servait a rien de tendre une corde au limite de ses forces si la flèche ne vas que être décocher plus tard.

Ainsi il se para, l'épée au fourreau, sa douce présence pesant contre la jambe du jeune demi-elfe. Le bois lisse de l'arc dans sa main gauche et sa main droite glissant sur les douce plumes du bout d'une flèche.

Les Drows s'approchaient en courant maintenant et la catapulte commençait son bombardement sur les elfes noirs. Certains archer tirèrent déjà mais cela ne servait à rien, seul un homme dont la force équivaudrait au dieux pourrais réussir un coup d'une telle distance. Les flèches tombèrent bien devant la troupe Drow. Au mieux elles en feraient trébucher quelques uns.

Rien ne semblait arrêter ses Drows, certains avaient déjà périt sous les lourdes pierres de la catapulte, écraser comme de vulgaires insectes par une botte et pourtant ils courait toujours. Ont aurait dit de l'eau, une vague d'assaillant contournant les petits obstacle du chemin mais continuant sans répits dans le même sens.

Alors qu'il s'était absorbé dans la contemplation de l'horreur à venir quelque chose lui indiqua que c'était bon, l'action pouvait commencer. Darqam leva son arc et encocha une flèche. Avant de tirer il se rappela avoir entendu "chaque Drow tué sera un de moins qui nous dérangera". Il sourit au souvenir trouvant la phrase parfaitement correcte pour ce moment. La corde de l'arc tendu il visa la vague Drow et monta de quelques degré son arc afin de compenser pour la distance. Un dernier instant, le dernier moment avant que la flèche parte, la première d'une longue série. Une fraction de seconde interrompu par un cri Drow.

La flèche partie comme de son propre gré. Elle vola dans le ciel et se mit a retomber. Une nouvelle flèche déjà encocher Darqam suivis cependant la trajectoire de la première. Elle tombait, se rapprochant de plus en plus de la marée des assaillants.

-"Sang et mort!" la flèche était tombé entre des Drow, ah quelle mauvaise façon de commencer la bataille. Eh bien il ne restait plus qu'a ne pas faire pire, chose qui semblait dure à faire. Il tira sa deuxième flèche et au moment ou il comptait tirer une troisième il attrapa un mouvement du coin de l'œil. Laissant le combat un instant il donna son attention aux remparts.

Impossible! certains archers avaient lâcher leurs arcs et essayaient de s'échapper par les escaliers derrière lui. Pris d'une colère froide, il attendit
le premier couard et alors qu'il passa près de lui il lui attrapa le bras le forçant à tourner sur soi même, attrapant le coup de sa main libre il l'amena au sol ventre à terre. Il plaqua son genou dans le dos du trouillard et sortie Nimak de son fourreau amenant sa pointe chatouiller sa joue. Le tout s'était dérouler en moins d'une seconde, sans que Darqam ne réalise complètement ce qui c'était passer.

-"Que vous soyez des couards je m'en fous," Commença Darqam en regardant les autres qui s'étaient arrêter dans leurs fuite éberlué par ce qui venait de se passer. "Mais si vous fuyez il y aura moins d'archer. Moins d'archer veux dire moins de flèches abattues sur les Drows et donc plus d'eux à combattre. Vous croyez aider vos familles en fuyant, vous croyez que vous aurez une meilleur chance au corps à corps avec un drow quand il viendra pour tuer votre famille. Vous croyez vraiment que vous sécurisez vos familles en les laissant atteindre la muraille sans dégâts nous faisant perdre un de nos plus grand avantage. Eh bien vous vous trompez complètement. Vous partez maintenant vous ferez un trou dans la défense. Les drows viendrons ici, tuerons tous ceux qui ont voulu essayer de combler votre erreur, envahirons le château et ensuite viendrons vous chasser vous et vos familles. Vous essayerez de vous tenir fort devant eux tenant votre épée avec votre famille dans votre dos mais le Drow rira et vous tuera sans aucune difficulté ensuite ce sera au tour de votre famille..."

Voyant qu'il s'était laisser emporter et que Nimak avait déjà commencer a faire perler du sang à son prisonnier, il se releva et recula.

- "Fuyez si vous voulez, si vous voulez voire vos familles mourir sous vos yeux. Mais moi je reste ici combattre pour des gens que je ne connais pas. Je reste ici et je tuerais le plus de Drow possible avant qu'ils ne me transperce d'une lame ou d'une flèche."

Chaqu'un d'entre eux se regardèrent, ils étaient tous apparemment sur le bord d'une décision, ils ne leur faillaient qu'une dernière poussée. Darqam encocha alors sa troisième flèche et se retourna vers la bataille. "Enfers, ils s'étaient beaucoup rapproché en ses quelques instants." Sans hésiter plus, sa troisième flèche partie et alla frapper un drow dans le cou, le faisant tomber mort sur place. Un coup qui relevait beaucoup de la chance mais cela allait comme ça. Il encocha de nouvelles flèches et continua à tirer. A son bonheur, il vit chaqu'un des paysans de retour à leurs poste en train de tirer à bon train.

Cela ne devait faire qu'un petit moment et tout allait de bon train, c'était presque trop irréel: Encocher une flèche, visé avec un semblant d'exactitude, tirer. Encocher une nouvelle flèche et ainsi de suite. Cependant la quasi monotonie fut interrompu par un immense brasier. Des centaines de corps venaient de s'enflammer. Ont aurait dit un feu avec des jambes, s'approchant inexorablement de la ville.

Il tenta rapidement de dévier ses flèches dans cette directions mais vit avec horreur quelles ne faisaient absolument rien. Les flèches s'enfonçaient dans leurs chairs enflammé et pourtant ils bougeaient toujours. Le spectacle en était horrifiant; des corps titubants plus qu'ils ne marchaient engouffré de flammes et insensible aux flèches. Par quelle sorcellerie ses démons tenaient t'ils debout, comment faisait ils pour en pas crier de douleur, s'effondrant sous les horribles souffrances des flammes.

"Des morts vivants..." Entendit-il dans son dos par un des archers. Cela expliquait beaucoup mais pourtant Darqam ne pouvais pas s'y faire à l'idée, la sorcellerie était elle donc une chose si démoniaque que cela? Quels fous prendraient les corps des défunts, dépouille sacré et l'utiliserait de façon si horrible. Décidément la guerre était sans pitié.

Se reprenant il ramena son regard à l'avancement des Drows. "Damnation!" Certains drows avaient déjà commencer leurs ascension des murs, certes ils étaient loin de lui mais si cette infime partie étaient perdu, le reste suivrait bientôt. Darqam fut fasse à une décision qui le déchirais, se déplacer et aider ceux qui étaient déjà au combat du corps a corps ou alors rester ou il était et ralentir au mieux l'avance Drow près de lui.

Voyant des Drow s'approcher de trop de la muraille selon lui il décida de rester, défendre son coin, ils aurait affaire avec les autres si cela viendrais mais pour l'instant les Drows étaient vraiment trop près.

En un cours moment ou les flèches se succédèrent de son arc, les Drows avait continuer leur avancement monstrueux et ont pouvais maintenant discerner leurs silhouettes individuelles. Encochant une flèche et pris cible, un soldat Drow comme tous les autres mais lui allait mourir avant ses compatriotes. Au moment ou il tirais, il vit sa cible se retourner, le regarder dans le yeux et afficher un sourire des plus mystérieux. Il voyait sa mort et son messager et il semblait les accueillir. La flèche se ficha dans son cou. Sans même que les autres portent un regard sur lui, il tomba en avant et mordit la poussière réservant son sourire pour le sol.

Darqam continua à regarder ce Drow qu'il avait abattu de sang froid mais du tourner avec horreur sa tête quand il aperçus une flèche voler vers lui. Il n'avait pas vu le tireur mais le temps semblait s'être ralentis, le destin lui jouant un cruel sort. Le paralysant alors qu'il voyait sa mort voler littéralement vers lui. La flèche s'approchait de lui de plus en plus, la distance et le moment certain de sa mort se refermant doucement comme une main glacée sur son cœur.

A sa stupeur il vit qu'il avait mal devinée la trajectoire de la flèche, le tireur avait manqué sa cible et la flèche fila à seulement quelques pas de lui. Alors qu'elle disparaissait de son champs de vision, il entendit un grognement sourd. Il se tourna vers la source du bruit et vit un des archers portant sa main à son cœur d'où sortait le bois d'une flèche. Les yeux écarquillés de surprise il tomba à la renverse tombant vers l'arrière et chutant de la muraille allant s'écraser au sol.

En choc, Darqam ne put s'empêcher de se tenir bêtement sur place regardant l'endroit ou c'était tenu il y a quelques secondes un simple paysan voulant sauver sa terre. La guerre, cette abominable guerre avait pris une vie et elle en prendrait bien d'autres... Non ce n'était pas la guerre qu'il fallait blâmer mais ses créateurs, les Drows! Ses être perfides qui semaient le malheur partout ou ils allaient tuant et saccageant même des innocent. Ces monstres et démons n'avait pas de place ici, ils n'avaient aucun droit de prendre une vie autre que la leur. Ces Assassins allaient mourir et le plus possible des sa propre main.

Darqam ramena son regard au combat l'âme emplie de rage, encocha une nouvelle flèche et s'apprêta à guerroyer pour la première fois pour une autre personne que lui. Il ne se battaient plus pour sa seul peau, non il se battait afin d'offrir un monde meilleur.


[hrp] Désoler c'est un peu long mais j'ai eu un beau brin d'inspiration. Aussi pour la fin je ne cherche pas à paraitre arrogant je ne cherche qu'à montrer que chaque soldat croit se battre pour une raison, je n'aie que illustrée celle du perso Wink

edit: *gloups un peu plus long que je ne croyais.... bonne lecture:lol: [/HRP]
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Brylyan Naerth
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 7:31

Les morts vivants marchaient en ligne. Adbération, créatures maléfiques pratiquement immortelles. Il les regardait avec un brin de cynisme. Tous avaient été humains, elfes a un moment de leur vie, aujourd'hui, ils n'étaient plus que pantin a la solde de leur ennemis de toujours. Derrière eux, ces hommes, entrainés, forts, hurlant leur rage de sang, une marée sombre et démoniaque assoiffée de carnage.

Ils étaient revigorer par la présence de leur dirigeant, exalté par la perspective de frapper dur et fort les hommes, les elfes...tout ce qu'ils exécraient, tout ce qu'ils haïssaient.

Dérrière les zombis marchaient ses fantassins, boucliers levés pour parer les flèches qui leur étaient décochées. Juste derrière, les archers, posté assez prêt pour toucher leur cible et protégés par les fantassins devant eux. Ensuite venait, comme deux monstres, deux silhouettes immondes a travers la brume les catapultes. A leur pied s'activaient les artificiers, courant, sautant, hurlant les ordres. Bientôt, elles allaient se mettre en marche, catapultant leur mort annoncée.

Plus discrètement, un énorme bélier s'avançait lentement, mais surement sur les portes du forts. Brylyan espérait que ces assassins trouveraient une faille assez rapidement. Il les avait déployé tout autour du bastion. Ombres pratiquement invisibles, muettes, furtives.

Il fallait faire tomber ces murailles pour que la véritable bataille commence ! Illiv' s'était déjà jeté dans la mêlée, Aetherya épuisait ces mages de combat et lui, lui il ordonna la charge du bélier, masse puissante portée par une trentaine d'homme. Une fois, deux fois, elle percuta la porte....Cela serait long, très long ! A tout moment il attendait les rapports de ses éclaireurs envoyés au alentours sur des kilomètres. Ils étaient rapides et efficaces, ils sauraient les prevenir dès qu'ils detecteraient les premiers mouvements du renfort qui ne manquerait pas d'arriver. Il fallait absolument que le fort tombe avant, sinon, ils devraient se replier. Brylyan était un homme fier, mais il ne pouvait pas ignorer la possibilité d'une défaite, aussi avait il minutieusement préparé une retraite, hors de question qu'ils se laissent anéantir pour un orgueil mal placé.

Ici et là, le long des remparts s'était dressées des échelles, par elle grimpait nombre de soldats sombres, hurlant des prières a Uriz, mais beaucoup tombait, trop ! Le ciel s'embrasait de flamme, magie déchainée des sorciers de la Reine...Une catapulte toucha sa cible et l'une des tours de garde s'écroula dans une pluie de gravas et de poussière. Mais ce n'était pas suffisant, il fallait faire tomber la porte principale !

-Encore !

Hurla-t-il d'une voix froide, protégé par son propre bouclier levé sur sa tête. Qui se douterait que le chef des armée se trouvait a l'heure actuelle presque sous les remparts ?
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 2 I_icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 17:08

Le chaos s'était abattu sur Alonna, et la plaine autrefois verdoyante d'Atral n'était plus qu'une masse sombre déchirée par les projectiles des armes de siège. Alors que le ciel avait encore la blancheur de la brume il y a quelques instants, les nuages de flèches qui s'étaient mis à voler couvrait désormais le moindre rayon de lumière.
Dans le désordre ambiant, Tauril décida de parler en elfique pour ne pas interférer avec les ordres qui étaient lancés à droite et à gauche

- Économisez vos flèches pour l'instant, concentrez vous sur ceux qui portent des échelles ou le bélier ! Lança-t-il à ses archers.

Sur la muraille quelques gradés vociféraient sur les défenseurs pour attiser leur haîne, c'était le meilleur moyen de ne pas les laisser sombrer dans la peur qui paralyse les hommes. Tauril lui ne craignait pas la peur et le stress, bien son cœur battait le rythme de la marche militaire du fort Ellyrion mais il arrivait à utiliser cette énergie à son avantage. A propos de peur, quelle était donc ce nouveau maléfice qui s'avançait sur eux ? À la place de drows, voilà que des cadavres venaient les combattre. Les drows n'avaient donc aucune limite ! Il profanaient tout ce qui pouvait passer à leur portée. Autour de lui quelques soldats tentèrent de fuir devant l'horreur de voir ces corps humains s'animer sous la main de l'adversaire. Dans l'agitation, quelques soldats plus courageux ramenèrent leurs camarades à la raison, mais ce n'était pas suffisant.

- Ne craignez pas ces abominations ! Le vrai mal vient juste après ! Éliminez rapidement ces zombies et attaquez ensuite les drows ! S'écria Tauril dans l'espoir de ramener le calme.

Mais les échelles avaient déjà été dressées, celles-ci évitaient soigneusement la porte pour laisser passer le bélier plus tard. Plusieurs morts-vivants posèrent le pied sur le mur, amenant la peur avec eux, ils firent tomber quelques quelques hommes mais leur manques de précision au combat leur coûta une deuxième mort face aux nains plus expérimentés. Mais juste derrière eux vinrent les drows. Le vrai combat commença, plusieurs nains et hommes perdirent la vie.
Tauril prit quatre des ses fantassins avec lui et se précipita sur l'échelle proche. L'un des elfes prit une initiative risquée et attaqua en tête. Il écarta rapidement le premier drow mais se fit sévèrement trancher par celui qui était juste derrière. Arrivèrent Tauril et les trois fantassins restants. Évitant de peu d'être décapité par une lourde épée, le rôdeur profita de la brèche que son ennemi avait ouvert dans sa défense pour planter sa lame dans la lourde cuirasse métallique du tueur sombre, vengeant ainsi son compagnon. Les autres elfes firent de même et après quelque coups d'épées, accompagnés de hache de nains, la première vague fut d'assaillants sur le rempart fut péniblement essuyée. Les derniers corps sans vie tombèrent du rempart pour aller s'écraser sur le sol.

Cependant que les défenseurs qui venaient de combattre s'accordaient le temps de reprendre leur souffle, une deuxième vague de drows montaient les échelles qui n'avaient pas encore été renvoyées à terre et de nouvelles vinrent s'encastrer entre deux créneaux.
Tauril ordonna à ses archers de ralentir la progression des assaillants, les elfes approchèrent des échelles et se penchèrent par dessus le muret pour viser leurs cibles. La colonne de drows qui montaient fut quelque peu estompé mais les archers drows encore présents au sol profitèrent de l'occasion pour tenter de viser les elfes du rôdeur.

-A couvert ! S'écria Tauril juste à temps.
Les six archers évitèrent de peu la volée de flèches, mais un des fantassins positionné derrière eux, probablement gêné par le plastron de métal qui le protégeait ne vit pas venir la flèche qui se ficha dans son épaule. L'elfe s'agenouilla en tenant la blessure dont s'écoulait un mince filet de sang. Un des trois éclaireurs présent le saisit aussitôt et le transporta vers la cour pour le laisser aux brancardiers.
Mais les drows qui montaient avaient profité de ce court instant de flottement pour reprendre leur progression.
Improvisant une tactique, Tauril s'accroupit derrière un créneau et se prépara à frapper. Malgré le vacarme de la bataille, il entendait chacun des pas du premier drow sur les barreaux de l'échelle. Il le sentait s'approcher, l'attente faisait monter la tension, son coeur se mit à battre à en déchirer sa poitrine. S'il y avait bien une chose que Tauril n'aimait pas c'était d'attendre un moment précis qu'on ne devait pas louper, l'angoisse qui pesait sur lui dans ce court moment qui précédait l'action était pire que tout, il voulait s'en débarrasser ! Enfin le tueur de l'ombre se hissa au dessus du rempart et le rôdeur en surgit au même moment, libérant dans son bras toute l'angoisse qu'il avait accumulé dans ce court instant. L'assaillant chuta du haut de l'échelle, renversant quelques drows au passage.
Tauril se remit en position, mais du coté de l'échelle voisine la défense n'avait pas aussi bien tenu et un colosse à la lourde armure avait repéré le groupe d'elfes, cibles de prédilection pour libérer sa haine.
Et voici qu'un nouvel ennemi arrivait presque sur l'échelle que gardait Tauril ! Heureusement, Ederinnon avait compris la situation et fondit sur le haut de l'échelle à l'instant où son chef bondit hors de sa cachette, lame en main, en direction du drow. Il chargea et se prépara à frapper. Au dernier moment, le sombre se mit en position de défense et l'accueillit d'un violent coup de bouclier. Le rôdeur fut projeté contre les créneaux, une vive douleur se répandit dans tout son dos alors que la cotte de maille qu'il portait sous se vêtements cliquetait. Il peinait à se relever tandis que son ennemi préparait un grand coup de hache. Un de ses fantassins se mit alors à charger, mais un premier coupe de hache le sonna et lui fit perdre son épée, suivi d'un lourd revers qui lui trancha la gorge. Revenant vers Tauril il leva sa hache, prêt à frapper de toutes ses forces, quand soudain, deux traits acérés vinrent se ficher dans sa gorge, juste sous le bord de son casque. Le colosse s'écroula lourdement au sol.
Déjà deux morts et un blessé. C'était beaucoup trop s'ils voulaient
qu'il reste quelque chose de leur groupe à la fin du combat !
Tauril se releva péniblement, remerciant ses deux archers qui l'avaient sauvé et se prépara à recevoir de nouveaux attaquants aux cotés d'Ederinnon.

Une pierre siffla dans l'air, plus fort que les autres projectiles déjà envoyés. Les drows attaquaient à grands coups de catapulte ! Les elfes eurent à peine le temps de se protéger que la tour à droite de la porte, non loin d'eux, vola en éclat. Emportant avec elle plusieurs silhouettes floues pour enfin venir s'éparpiller dans la cour juste derrière. Un nuage de débris se répandit sur la muraille forçant tout le monde à se couvrir le visage. Tauril rouvrit bientôt ses yeux larmoyants et tenta de percer les soudaines ténèbres du regard. La poussière semblait avoir d'avantage gêné les drows, dont les visières obstruées par les éclats de pierre ne leur permettait aucune visiblité. Le rôdeur elfe en profita, il empoigna des deux mains son épée, Maïgon, dont la lame était déjà luisante du sang de ses ennemis et en transperça violemment l'ennemi face à lui qui essayait de recouvrer la vue. Son corps inerte alla s'écraser sur les pierres qui jonchaient le sol de la ville.

Tauril contempla ce qui restait de la tour, rien de plus qu'un tronçon cylindrique, il ,ne restait guère que la base et un étage grand maximum. Il regarda ensuite au loin, survolant le désordre dans la plaine. Ainsi donc les drows avaient mis en marche deux catapultes, que l'on voyait lentement s'activer au loin sur le champ de bataille. Mais ce n'était pas la seule préoccupation de Tauril, car au pied du mur, les drows se rassemblaient et semblaient vouloir couvrir un objet lourd, on voyait en effet passer deux colonnes de soldats qui avaient l'air de transporter quelque chose. Le bélier !

-Archers, appela-t-il en elfique, préparez vos flèches, ils amènent le bélier, dès que vous le verrez sortir de la masse vous devrez faire en sorte qu'il avance le moins possible. Les fantassins et moi même vous couvriront.

A peine avait-il annoncé le programme que plusieurs volées de flèches bien ajustées s'abattirent sur le muret. Les drows voulaient couvrir l'avancée du bélier ! Les six archers se mirent en position tant bien que mal et les fantassins restèrent baissé pour se préparer à l'attaque. Ce n'était à peine que le début de la bataille...


Dernière édition par Tauril le Lun 16 Fév 2009 - 18:12, édité 1 fois
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