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 Alonna... Là où la guerre a commencé

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Mordoc
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 19:27

Qui a dit que les morts étaient des créatures lentes,maladroiteet stupide??

Mordoc n'en avait aucune idée mais il tenait sous ses yeux la preuve du contraire, En quelque jour ce qui était deux tente c'était transformées en véritable usine à horreur, bien qu'aucune d'entre elle n'en soit sorties jusqu'a présent elle était soigneusement éviter par les drows.
Malheureusement pour Mordoc le temp lui avait manqué, il avait plein d'autre idée mais n'avait pus en réaliser que quelque une d'entre elle.

Finalement il retourna vers les six tables installées le long de la tente.
« - Plus qu'une dernière modification, et elles seront prêtes pour leur grande sortie, n'est ce pas mes jolies? » dit-il à l'attention des 6 cadavres disposès sur les tables le long de la tente.
Prenant entre ses mains un des couteaux posait sur un plan de travail, il taillada alors délicatement un sourire sur le visage de chacun des cadavres, marquant ainsi sa signature sur chacun des cadavres présent.
« -Maintenant il est temps de rajouter un peu de punch à ses cadavres! » Se relevant il commença alors ses rituels habituel. Puis un à un les cadavres d'abord maladroitement, puis avec plus d'assurance finalement.
Mordoc leur expliqua alors ce qu'il aurait à faire une fois les remparts escalader.

Les cadavres en question était encore vivant quelques jours plus tôt avant de tomber entre les mains de notre bon savant fou,qui leur injecta alors un cocktail de plusieurs drogues trouvé chez un apothicaire drow alors qu'il n'était pas encore parti. Ces dernières visaient à multiplier la force,l'agilité et les réflexes de ce qui la consommaient, mais mortel si utilisait en trop grande quantité, problème plus que négligeable pour un nécromancien.
Le plus dur consista à remplacer les extrémités des doigts des mains des créatures par de longue et solide lame recourbées , et ceux des pieds par des petites griffes, nettement plus pratique pour escalader un mur de pierre et trancher des chaires;Il aiguisa également les dents de ses dernières,des fois qu'un pauvre paysan ce retrouve sous le mâchoire!

Sortant de la tente, il alluma discrètement une cigarette, trouver sur l'un des cadavres un peu plus tôt et observa ses créatures s'éloigner vers la forteresse en courant et bondissant. Les 6 créatures avaient des ordres diffèrent, une fois la muraille escaladait ,4 d'entre elle resterait alors sur place, tentant de sécuriser une des échelles pour permettre au drow d'avoir un point d'accès sûr, les deux autres devraient profiter de la confusion pour trouver le centre médical que les humains avaient surement installè et y mettre une bonne ambiance!

Puis il se dirigea vers le cercle de sorcier drow, espérant pouvoir relayer l'un deux, et ainsi pouvoir gouter à la sorcellerie drow, et pouvoir la comparer avec ce que lui faisait.

Après tout si la porte ne tombait pas cette fois, il y avait dans la tente une ou deux choses qui devrait pouvoir faire tourner la bataille à leur faveur pendant la deuxième manche!



[Bon, ayant pas de sort de nécro j'ai improviser un truc, pis comme ça y'aura un peut d'animation du coté de l'infirmerie ; ) si ça pose problème prévenez moi, je modifierez en conséquent.]

[Petite photo des monstres ici pour la peine : http://medias.jeuxonline.info/war/upload/screenshoots/Conceptarts/20060510Goule.jpg trouvé via google]
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Illiv'aere Det'tar
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 11:25

Le chaos le plus total régnait sur les remparts. J’ai beau être aveugle, je sais que bon nombre d’hommes sont tombés pour que nous puissions monter. Tout drow honorerait leur mémoire. Moi pas. Je m’en fiche totalement. Peu m’importe combien sont morts, ce qui compte c’est que nous soyons en haut. Maintenant on peut s’amuser. Petit souci, il y a tellement de bruit que je n’arrive pas à distinguer qui sont mes alliés et mes agresseurs. Tant pis, je frappe. Usant de mes mains, j’enfonce mon poing dans le premier corps que je sens. Une armure. Un défenseur. Parfait. Je frappe plus fort au même endroit, perçant la protection et détruisant les organes internes du soldat. Un hoquet de surprise sort de sa bouche. J’ouvre mon poing, puis le referme sur ses organes avant de retirer ma main et de pousser le soldat du pied. J’entends son armure heurter le sol, alors que je porte ses viscères à ma bouche pour m’en nourrir.

Du sang maculant ma bouche, je souris tandis qu’un défenseur me transperce le bras avec une lance. Saleté ! Parfois c’est une véritable plaie d’être aveugle. Je tiens la hampe de la lance, casse le bois pour me saisir de la pointe et la jeter derrière moi dans l’axe de la lance. Je touche le soldat, où je l’ignore, mais je le touche. J’en profite pour retirer le reste, me saisir de la hampe et tirer un bon coup pour attirer le défenseur à moi. Je n’ai plus qu’un bras, mais ce n’est pas grave. Je me saisis de sa gorge, avant d’y planter mes crocs dedans. Je bois son sang un moment avant d’arracher un morceau de chair. J’ai percé l’aorte, il n’en a plus pour longtemps à vivre. Je pose ma main valide sur mon bras blessé, et me concentre. L’énergie passe dans ma main et vient réparer les dégâts que mon corps à subit. Bientôt il ne reste plus une trace, et je suis de nouveau prêt à combattre. La blessure n’était pas grave, du coup j’ai encore une bonne réserve d’énergie.

« Gardien derrière ! »

Pas deux fois ! Je me baisse tandis qu’un soldat fonçait pour m’embrocher. L’humain emporté par son élan me percute au niveau de ses jambes et bascule par-dessus moi. Complètement sonné, il met du temps à retrouver ses esprits, mais j’en profite pour me saisir de lui et le jeter devant moi, là où j’entends le plus de bruit. J’ai du percuter un groupe de combattant, défenseurs et drows. Je ne vais pas pouvoir continuer ainsi. Un homme me rejoint, probablement celui qui m’a avertit. Il va pour aider ses camarades, mais je le retiens par le col.

«- Attends. Es-tu un serviteur d’Uriz ?
-Gardien, je ne pense pas que ce soit le moment…
-Vénères-tu Uriz ?
-Oui.
-Parfait, restes-avec moi alors ! »


Sans plus attendre je lance mon esprit vers lui et trouve cette connexion unique qui n’existe qu’entre les serviteurs de Calymentar. Je plonge en lui, et voit à travers ses yeux. Maintenant on va rire.

« Tu es mes yeux désormais ! Ce que tu vois, je le vois. Aussi veille à ce que nous regardions toujours du même coté, d’accord ? »

Son regard se tourne vers moi, et puis se baisse et remonte, signe qu’il hoche la tête.

« Bien allons-y ! »

Ensemble nous fonçons sur un tas de soldats devant nous. Deux drows face à cinq défenseurs, dont un nain. Même s’ils sont forts, ils ne tiendront pas. Je me mets à courir, me voyant moi-même à travers les yeux du serviteur, qui ne tarde pas à m’emboîter le pas. Ce n’est pas facile de marcher, de sentir son corps bouger alors que votre vision vous indique le contraire. Mais c’est un exercice que j’ai longtemps pratiqué, même s’il n’est pas aisé de faire le tri. Je rengaine mon sabre, continue de courir avant de concentrer mon énergie dans mon poing. J’arrive au niveau des drows, et lance mon poing dans un défenseur, libérant la puissance emmagasinée. L’énergie est telle, que l’homme est projeté en arrière tout comme ses camarades. Certains volent et tombent du haut des remparts, d’autres s’écroulent sur leurs amis. Seul le nain a eu la présence d’esprit de se mettre à l’abri, pour venir me charger ensuite. Manque de pot, les trois drows l’en empêchent et le mettent en pièces en récoltant quelques blessures au passage. Un peu essoufflé, je me redresse et souris.

« C’est un bon jour pour se battre ! »


Je vois les autres sourires à travers les yeux du serviteur.

« Montrons-leur ce dont nous sommes capables ! »

Les drows hochent la tête et s’en vont de leur coté, tandis que mes « yeux » et moi-même nous retournons pour affronter un elfe et un humain qui nous foncent dessus. Y a pas à dire, il n’y a qu’à la guerre qu’on s’amuse autant !
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 12:52

Le ballet des brancardiers commença. Humains, majoritairement, qui commençaient bien mal la bataille. Etheldred oublia dans la seconde ses inquiétudes pour retrouver son self-contrôle habituel face aux soins à administrer. Ce n'était pas le moment de se poser des questions : il fallait soigner, et vite, pour que les blessés puissent récupérer et retourner combattre.

" Au deuxième, au premier, deuxième aussi, lui il reste ici, faites un pansement avant de le monter, ramenez la consoude par là, dites à ceux là d'attendre, occupez vous de suite de lui... " les ordres fusèrent au fur et à mesure que les blessés arrivaient. En quelques secondes, l'hôpital était devenu une ruche où chacun s'affairait, il n'y avait plus qu'à prier pour que ce soit intelligemment. Etheldred supervisa un moment, avant de décider que tout était près à tourner sans elle. Il était temps qu'elle se rende au dernier étage pour s'occuper des blessures les plus graves.

Au moment où elle sortait, un bruit assourdissant se fit entendre : l'ennemi utilisait des catapultes, supposa-t-elle. L'hôpital le plus bas risquait-il d'être touché ? Elle ne savait pas et n'y pouvant de toutes façon absolument rien, elle chassa cette préoccupation de son esprit. En montant au dernier étage de la ville, elel eut tout de même le loisir de voir au loin, sur la plaine. Un spectacle à frémir qu'elle préféra ignorer également. Pour l'instant, elle n'avait qu'à se concentrer sur ce qu'elle savait faire : soigner.

Arrivée en haut, il y avait déjà des blessés graves qui attendaient, elle se mit immédiatement au travail. Parer au plus pressé, une course contre la mort... Celui qui se trouvait devant elel avait reçut un mauvais coup d'épée ou d'une quelconque arme tranchante. La plaie avait été rapidement pansée par les brancardiers, mais ça ne suffirait évidemment pas. Géranium, consoude, soucis, au moins toutes les préparations étaient faites. quelques points de suture plus tard, elle s'occupait du blessé suivant : flèche à extraire, positionnée bien trop près du cœur...

La plupart étaient des humains, mais deux elfes les rejoignirent bientôt. Pas encore de nains, mais ce n'était pas étonnant, vu leur petit nombre, en proportion, et Etheldred savait qu'il avaient une résistance hors du commun. Pas le genre à se précipiter à l'infirmerie pour un rien. Enfin, ceux qui échouaient à cet étage n'avaient pas le choix : ils étaient trop gravement blessés pour protester de toutes façons. les brancards arrivaient, elle suturait s'acharnait à faire coaguler le sang puis écartait le patient, souvent encore inconscient, pour passer au suivant.

Pour l'instant, le dispositif que l'herboriste avait mis en place fonctionnait. Le flot de blessés qui arrivaient et repartaient combattre ne cessait pas, mais les guérisseurs - plus ou moins improvisés - n'étaient pas encore débordés. Les produits et plantes nécessaires étaient en quantité suffisante. Ils allaient s'en sortir, il ne pouvait en être autrement.

Une voix lui fit lever la tête :

" Ils ont des morts vivants ! "


Le visage du petit Alaric était décomposé. Etheldred se rinça les mains du sang qui les maculaient et passa au brancard suivant : un homme qui étouffait, le haut de la trachée défoncée par elle ne savait quoi. Avec un peu de chance... Tout en pratiquant en urgence une trachéotomie elle répondit fermement à Alaric :


" Et alors ? S'ils en sont à utiliser leurs morts c'est que leurs vivants ne suffiront pas et que nous avons l'avantage. Cesse de t'inquiéter, ça ne sert à rien, et continue à te bouger pour qu'on s'en sorte. "

Elle changea d'outil et ajouta :


" Tiens moi ça. "

L'opération était complexe et il y avait de gros risques pour qu'elle soit surtout inutile au final. Mais si elle pouvait garder cet homme en vie le temps de lui dégager les voies respiratoires, il se pouvait aussi qu'il s'en sorte un temps. En fait, ça dépendait de la gravité de ce qu'il avait et tant qu'elle pataugeait ainsi dans le sang elle ne pouvait pas savoir. Ça pouvait marcher, ça devait marcher, et elle n'avait pas le temps de se poser des questions.

Quand à ce qu'elle avait dit à Alaric, elle avait du mal à s'en convaincre elle-même. Des morts-vivants... L'idée lui donnait froid dans le dos et si elle avait le temps de dormir un peu plus tard, elle savait qu'elle en ferait des cauchemars. Mais il était hors de question de s'apitoyer sur leur sort, encore moins de faire écho aux inquiétudes des autres. sinon, ça ferait boule de neige et ils finiraient tous démoralisés à attendre la mort.

Le gamin tint docilement l'ustensile et acquiesça gravement. Il ne demandait pas mieux que d'y croire mais l'environnement n'aidait pas à garder le moral. Etheldred lui jeta un bref regard avant de se concentrer à nouveau sur le patient :


" On a nos chances, Alaric, je te le promets. "

Là, elle y croyait vraiment : ils pouvaient tenir jusqu'à l'arrivée des renforts. Mieux que ça : ils tiendraient.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeVen 13 Fév 2009 - 17:38

Belegar, du haut de la tour Est de la porte, dégaina son arbalète à répétition, merveilleux bijou de la technologie naine, et commença à tirer des rafales dans les rangs drows. Carreaux sur carreaux, ses tirs vinrent morde cruellement la chair sombre de leur acier. Pourtant, malgré tout les tirs d'arcs et d'arbalète qui s'abattaient sur les premiers rangs, peu tombèrent.

Le général comprit alors, aux vues des hordes titubantes d'ennemis qui approchaient, que l'ennemi avaient eux recours à leur zombies, les abominables morts qui combattaient encore et toujours. C'était bien là une traitrise des drows, de venir gonfler leurs rangs... Les flèches et les carreaux auraient bien du mal à les tuer, malgré le fait que les balistes et les arbalètes lourdes a répétition moissonent leurs rangs telles la faucheuse, car les traits étaient si gros et si puissants qu'ils disloquaient littéralement les corps...

- Ne tirez pas sur les morts-vivants ! s'époumona le nain. Visez les drows ! VISEZ LES DROWS !

A cause du vacarme de la bataille, seul son état major et les guerriers près de la porte entendir son ordre. Tant pis... Il regarda ses généraux. Même eux avaient pris des arcs et tiraient pour dégrossir un peu les rangs ennemis. Heureusement, vu le nombre de sombres, il était inutile d'être bon tireur pour toucher quelque chose...

Pourtant, les gros désavantages des non-vivants étaient justement qu'ils étaient morts ! Bien que c'était aussi un avantage, cela signifiait qu'ils n'étaient ni très agiles, ni très forts, ni très intelligents. Un paysan déterminé pouvait tenir à distance un zombi sans trop de problème ! Mais ici il y avait plus de 3 morts pour un paysan...

Les morts-vivants commencèrent à s'agglutiner sous les créneaux, et les drows étaient maintenant à portée de tir. ceux qui avaient entendu Belegar se remirent à tirer, tandis que les premières échelles étaient levées...

- Messieurs, on combat sur les remparts... Tachez de ne pas vous faire tuez !

La dernière remarque tira l'ombre d'un sourire sur le visage soucieux des officiers, qui sortirent de la tour et s'éparpillèrent sur les remparts...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Quelques minutes après, Belegar combattait près de la tour Est. Sa hache runique crépita, lançant de petits éclairs, et vint trancher la tête d'un mort vivant qui avait eu la mauvaise idée de trainer là. C'était le quatrième que Belegar décapitait, et il commençait à en avoir marre de ces adversaires empotés, tout juste bon en chair à canon ! Alors que les cadavres des deux camps s'empilaient sur les murailles, le nain croisa un drow, en train d'égroger un pauvre défenseur humain. Avec un cri de guerre, Belegar se jeta sur le sombre, sa hache dessinant une trace bleutée dans l'air sur son passage. Le drow para la première attaque, et la seconde. il contre-attaqua et Belegar para le cimeterre de son adversaire. Mais le drow, fourbe, lui planta de son autre main une dague dans le flanc.

Le nain grogna. Mais il en fallait plus que ça pour le décontenancé, ou même l'arrêter ! Le visage de victoire du drow se transforma en visage de douleur lorsque Belegar lui assena un coup de tête. Il tomba à la renverse, et fut achever sans pitié par la hache du nain... Le forestier retira la dague qui saignait son flanc et la jetta plus loin...

Un rocher siffla, avant d'heurter la tour Est qui était déjà fragilisée. Avec un craquement sourd, la tour s'effondra, écrasant presque autant de drow que de défenseurs. L'onde de choc renversa Belegar, qui n'était pas si loin de la tour. Il se releva en toussant, puis regarda par dessus les créneaux... Globalement, les défenses tenaient bon pour le moment, malgré la tour détruite, et la baliste en son sommet... Il avisa un drow montant sur un échelle à sa droite. Il courut, en boitant à cause de son flanc, et arriva devant l'echelle au moment où le drow allait sauter sur la muraille. Belegar bouscula le défenseur humain qui était en face, et tira avec coon arbalète a bout portant. Il colla un carreau dans le front du drow, un second dans le ventre, un troisième dans l'orbite droite (bien que le drow soit déjà mort). la cadavre alla s'ecraser de nombreux mètres plus bas, pendant que le nain et l'humain repoussait l'echelle...

La bataille ne faisait que commencer, et la nuit tombait déjà...

L'assaut connu un répit. Durant quelquesm inutes, les combats se firent moins intenses, car les drows repliaient une partie de leurs troupes pour les garder fraiche... Puis les enfants du chaos entrèrent en scène, et les combats redoublèrent...

La nuit allait être longue...
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Aetherya
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeSam 14 Fév 2009 - 13:12

Les zombies réveillés par les nécromanciens commençaient à tomber sous les armes des défenseurs. Mais heureusement, d'autres avaient pu être créés grâce à la magie ténébreuse des nécromanciens. Là où les humains voyaient des cadavres de Drows, bientôt allaient se relever d'autres morts-vivants, tout aussi avides de cervelle que leurs congénères déjà manipulés. La guerre était rude, les pertes aussi importantes d'un côté que de l'autre, et bien que certains sombres aient réussi à monter sur les créneaux, beaucoup retombaient aussi vite sous les coups de l'ennemi.

Fort heureusement, un nécromancien arriva des environs, porteur d'une bonne nouvelle pour les sorciers. Il vint rapidement voir Aetherya pour lui apporter la nouvelle.


"Ma Dame, nous avons pu trouver un vieux cimetière laissé à l'abandon, un peu plus loin dans la campagne..."

Voilà qui réjouit la sorcière. Il poursuivit tandis qu'Aetherya laissait sa place à deux autres sorciers, épuisée.

"Les autres arrivent, à la tête d'une armée d'une cinquantaine de squelettes..."

Une armée ? Elle ne sut si elle devait rire ou décapiter cet idiot. Ce ne serait guère suffisant. Les squelettes étaient de bien meilleures armes que les zombies, puisqu'ils étaient aussi rapides et plus forts que nombres d'humains, mais leur nombre était loin de suffire pour exterminer les défenseurs. Elle retint sa colère. C'était mieux que rien.

"Qu'ils se dépêchent d'arriver, nous avons besoin de ces squelettes rapidement !"

"Oui, ma Dame."

Le messager se dépêcha d'aller à la rencontre des nécros pour leur dire de se dépêcher. Ils ne seraient certainement pas là avant le lendemain dans la journée, peut-être dans la nuit s'ils faisaient vite. Elle ne pouvait que les attendre...
Un sorcier tomba. Aetherya jeta un rapide coup d'oeil dans sa direction et vit un ennemi qui avait franchi on ne savait comment leurs lignes pour venir tuer les manipulateurs des morts. Elle se jeta sur lui alors qu'il tuait un second sorcier et lui asséna un coup de bâton. L'homme était résistant, un simple coup de bâton ne l'avait pas fait fléchir, et un combat s'engagea entre lui et la Prime Sorcière. Aetherya se savait perdue dans un combat au corps à corps, mais avec sa magie elle avait de grandes chances de gagner. Il l'attaqua, épée levée, tentant de lui fendre le crâne, mais elle esquiva de son mieux. Elle fut touchée, mais du plat de la lame, à l'épaule gauche, et grimaça de douleur. Non, ça ne pouvait pas finir comme ça ! Elle incanta rapidement que effleura sa cible. L'homme recula, comme foudroyé. Dans ses veines, son sang commençait à chauffer, il se sentait comme consumé de l'intérieur. Un hurlement, sourire de la Drow. Il se tordait de douleur, semblant agoniser sans fin, son sang bouillant dans ses artères. Mais l'heure n'était pas à la patience, et la Reine prit une épée posée contre une tente, manquant la lâcher sous la douleur qui lui enflama le bras, et l'enfonça de toutes ses forces dans le torse de l'assaillant. L'homme cracha du sang, incrédule. Comment avait-il pu perdre aussi vite face à une simple sorcière ? Bientôt, son regard se vitra et il rejoignit l'armée de cadavres qui se battaient près des remparts...
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Malaurie Mytheiril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeDim 15 Fév 2009 - 16:09

La bataille faisait rage. L’odeur du sang, les relents macabres de la mort, les hurlements des âmes déchirées dans la tourmente du fer teinté de pourpre, la pluie sombre des traits fusant tels des anges de la mort. Malaurie était au milieu de ce que l’homme, dans sa plus grande folie, avait réussi à créer. La guerre, la plus horrible création humaine. Déjà, sur les murailles s’amoncelaient les cadavres des malheureux, déchiquetés par les plus efficaces des instruments de morts. Décédés pour défendre une terre qu’ils jugeaient leur ou morts en terre ennemie, le bilan restait le même: les cris d’agonie s’élevant de la vallée souillée par le sang pénétraient au plus profond de la terre et rougissaient l’azur.

Malaurie courrait, flanquée de ses deux compagnons d’infortune. La porte, il fallait à tout prix la maintenir en place. Les pluies meurtrières des Drows réduisaient le nombre de défenseurs de manière continue. Si la porte tombait, la situation serai désespérée.
Un trait mortel fusa près de son visage. Elle l’avait échappé belle...La flèche s’était juste plantée dans...un conscrit. Malaurie contempla le spectacle macabre. Une seconde plus tard, et le malheureux aurait eu la vie sauve...elle non. La pointe avait traversé le cou du conscrit avec une telle force que celui-ci était mort sur le coup. Les yeux écarquillés par la peur, le cadavre avait l’expression de ceux qui mourraient sans avoir eu l’occasion de connaitre leurs enfants.
Ignorant les flèches qui pleuvaient et les cris d’agonie provenant des murailles, la jeune femme s’agenouilla devant le cadavre. Elle décrocha le capuchon de mailles du malheureux.

Un adolescent...ce n’était qu’un adolescent...à peine âgé de 18 ans. Figé dans une expression de terreur infinie, il lui sembla qu’il respirait encore. Non, c’était un délire de son imagination. Il était bel et bien mort. La magicienne était troublée. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’attarder sur ceux que la mort a emmené. Mais cette fois-ci, c’était différent. Comment pouvait-on mourir aussi jeune? Une sensation de dégoût et de rage l’envahit. Sa main passa sur les yeux du mort. Elle crut voir un sourire dans le teint de cire macabre.


“Dame Malaurie, il faut y aller, nous n’avons pas beaucoup de temps.”

Harod la prit par le bras et la traina de force vers leur destination. Elle regarda une dernière fois le corps inerte. Une envie de vomir s’empara de la jeune femme.

*Concentre toi ma grande, c’est pas le moment de pleurer sur le sort des inconnus*

“C’est par là !!! La grande porte est derrière ce bloc de bâtiment. Allons-y!!!”

Grisemine passa en tête, suivit de la jeune femme et d’Harod. Plus qu’une centaine de mètres et ils y étaient. Malaurie sentait le poids de sa sacoche à composants lui lacérer les épaules. Elle serra les dents. Plus vite elle serait sur place, et plus vite elle pourrait s’en débarasser.
Le vacarme des combats sur les murailles était de plus en plus présent. Une explosion retentit. Le bâtiment placé à une dizaine de mètre de la jeune femme vola en éclat sous le choc d’un énorme rocher. Les gravas s’envolèrent dans tous les sens, emportant sous le souffle quelques vies. Malaurie distingua un bras ensanglanté au mileu des gravas. La poussière commença à retomber, elle toussa.


“Tout va bien, cria-t-elle aux deux nains ?”

-Oui ça va.


Déjà, les secours accourraient vers le lieu sinistré pour y sortir des éventuels survivants. Il ne fallait pas s’attarder. Un groupe de conscrits les attendaient un peu plus loin. Le petit groupe vint à leur rencontre.


“Dame Malaurie, c’est un vrai massacre !!! Notre capitaine et la moitié de notre unité se sont faits tués. Que faisons-nous?”


Elle soutint le regard du désespéré. Les conscrits n’étaient pas plus de dix. La plupart des hommes ayant la trentaine. Peu entrainés, mais sachant tenir une épée du bon côté.


“Accompagnez moi jusqu’à la grande porte. Je dois vérifier si l’enchantement tient.”

-C’est d’accord. Allez les gars, en avant !!!!


Escortée par les soldats et ses deux gardes du corps, Malaurie continua sa progression au milieu de la ville en flamme. Le bloc de maisons fut bientot dépassé par le groupe et ils arrivèrent bien assez tot en vue de la grande porte. Malaurie constata rapidement que la porte tenait, mais pas les murailles. Les défenseurs peinaient à repousser le premier assaut des Drows et mourraient par paquets entiers. Comme elle s’y attendait, les conscrits n’étaient pas des foudres de guerre comme leurs adversaires.

“Par ici !!! On va les retenir. Occupez-vous de la porte !!!!”

-Grisemine et Harod, allez les aider sur la muraille, je me charge du reste


-D’accord...


Les soldats épaulés par les deux nains se lancèrent à l’assaut des Drows sur la muraille, en passant par l’escalier principal. Malaurie entendit le fracas des armes et des boucliers. Ils tiendraient.


“Voyons voir la porte.”


Elle enjamba une pile de cadavres. Des Drows, des hommes,....des jeunes pour la plupart. Les gravas laissés par la chute des meurtrières et de quelques pans de la muraille principale encombraient tout le chemin. Se frayant un passage jusqu’à la porte, elle constata que le mécanisme laissé par les nains avait tenu bon. Soudain, une voix haineuse retentit derrière elle.


“Attrapez-la, elle fera une bonne esclave !!! Et ouvrez moi cette fichue porte bande de bâtards galeux.”


Des Drows. Ils avaient réussi à franchir la muraille et les défenseurs réunis. Brisemine et Harod, les autres, où étaient-ils? Cinq soldats Drows en armes s’avancèrent avec un air méprisant. Le capitaine de l’unité eut un sourire sadique en léchant sa lame imbibée du sang humain.

L’un de ses adversaires se jetta sur elle. Dans un réflèxe fulgurant, elle attrapa sa sacoche et lui envoya un coup tournoyant en pleine figure. Le choc des composants le fit tituber, mais ce n’était pas encore assez pour le mettre hors d’état de nuire. Les autres ne tardèrent pas à se jetter sur elle. Son premièr adversaire l’injuria et fit danser son épée un peu trop près de Malaurie. Elle esquiva du mieux qu’elle put, mais le coup lui arracha une mèche de cheveux. Son deuxième adversaire lui porta un coup d’estoc avec sa masse d’armes qui l’envoya violemment sur le tas de gravas plus loin.

“Ouch !!!”


Sa respiration se fit plus lourde. Le coup lui avait compressé la hanche. L’odeur des cadavres en décomposition lui donna la nausée. Les Drows se rapprochèrent une nouvelle fois pour l’assomer. Le plus gros du travail avait été fait et le capitaine souriait. Une belle prise que cette jolie batarde.

“Bande de....”


Malaurie murmura quelques mots, des incantations liant l’air au niveau de sa main. Une bonne rafale d’air vicié. De quoi les mettre hors d’état de nuire pour un bout de temps.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Malaurie relacha la rafale d’air enfermée dans sa main droit sur les assaillants. Le choc violent de l’air puant la charogne sur leur plastron les fit s’envoler quelques mètres plus loin, en assommant trois au passage, qui tombèrent lourdement sur les gravas. Le quatrième eut les côtes brisées, peu probable qu’il se relève. Quant au cinquième, le capitaine, il resta quelque peu sonné par la rafale.
Malaurie en profita pour se jetter sur lui à corps perdu. Les deux adversaires tombèrent sur le sol. Le Drow au regard narquois se ressaisit et tenta d’étrangler la jeune femme. Ils roulèrent sur le côté mais il avait l’avantage du physique et il se retrouva bien vite au-dessus de la jeune femme.
Ses mains glacées s’enroulèrent autour de son cou et le pressèrent avec force. Malaurie suffoqua. De l’air, il lui fallait de l’air. Elle tenta de se dégager mais rien n’y fit.


*Et mince, je vais pas crever là comme une pouilleuse*

Elle sentit ses forces la quitter peu à peu. Il fallait qu’elle fasse quelque chose. La dague ! C’était la solution. Sans qu’elle sache trop comment, elle usa de ses dernières forces pour attraper sa dague. Peine perdue, le capitaine Drow l’envoya falser plus loin. C’était donc la fin. Un voile noir recouvrit les yeux de Malaurie. Elle n’entendit plus les hurlements des soldats venant la secourir, ni meme ne sentit le cadavre de son tortionnaire s’écrouler sur elle.

Ce fut le noir complet.

_________________________


“Malaurie !!! Reveille toi.”


Une gifle. La jeune femme gémit. Elle rouvrit les yeux. Grisemine était penché au-dessus d’elle. A côté gisait les cadavres des Drows. Le capitaine avait encore une hache de lancer plantée dans le dos. Les nains étaient finalement de très bons gardes du corps.


“Relève toi Malaurie. Il faut s’occuper de la porte.”


Malaurie s’exécuta. Elle roula sur le côté et se releva tant bien que mal. Sa dague trainait plus loin, mais elle ramassa en premier la sacoche de composants. Les deux nains restèrent près d’elle. Malaurie doutait que le groupe de conscrits ait survécu, mais au moins ils étaient morts pour une bonne cause.
Enfin la porte était à portée de main. Malaurie toucha l’enchantement solidement ancré dessus.
Elle se retourna et hurla à Harod et Grisemine.


“C’est bon, il tient !!! Je vais juste le modifier un peu. J’arrive !!!”


Elle apposa ses deux mains sur le bois et récita les versets d’un enchantement de sa composition. Les portes principales se mirent à luire d’un éclat bleuté avant que le phénomène s’estompe. Deux minutes plus tard, c’était fini. La porte tiendrait encore longtemps.
Elle retourna auprès des deux nains. Les combats semblaient un peu avoir cessé autour de la porte, mais c’était une accalmie trompeuse. Déjà les flèches continuaient de pleuvoir.


“Vite, retournons nous occuper de la fortification du bastion.”


Le cadavre d’un zombie tomba de la muraille. Plusieurs Drows ne tardèrent pas à suivre. Malaurie remarqua que le seigneur Belegar se battait sur les remparts. Elle le hèla.


“Belegar !!!!!! Comment ça se présente ???”


Les Drows envoyaient des morts faire le boulot à leur place. Pour les arrêter il fallait avant tout massacrer les nécromants jusqu'au dernier, mais de là où elle était, elle ne pourrait en atteindre aucun. Ses sortilèges pouvaient aisément exorciser quelques dizaines de zombies et de squelettes, mais c'était peine perdue dans la mesure où chaque mort renforcerait le nombre de combattants ennemis. Si seulement Malaurie avait eu accès à une armurerie dès le départ, elle aurait pu faire quelque chose pour renforcer le nombre de combattants...
Elle prit l'escalier principal, se frayant un chemin parmi les cadavres, tentant de rejoindre le seigneur nain.
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Y'Shahinn Nehleän
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeDim 15 Fév 2009 - 18:01

Ah la bataille .. c'était un spectacle assez plaisant. Mais rester là à ne rien faire sur les arrières c'était d'un ennui mortel. Y'Shahinn trouvait le temps plutôt long alors que les assauts de l'armée ne semblait pas anéantir suffisamment rapidement la défense des humains. Son regard se portait souvent sur la chair à chair, les zombies que poussaient devant eux les rangs des soldats Drows. User de morts-vivants pour affaiblir la défense était assez désagréable au yeux de la jeune femme qui aurait préféré voir des esclaves à leur place, au moins cela aurait été plus jouissif à observer.

Alors que la bataille continuait encore et encore, la sorcière observait ses collègues de magie ainsi que la Reine qui oeuvraient depuis l'arrière. La place des magiciens étaient sur les arrières piur apporter un soutien magique aux troupes mais comme elle était la dame de compagnie de la Reine, elle ne pouvait pas s'éloigner de la tente de sa souveraine. Du coup elle se sentait un peu désoeuvrer, condamnée à observer les combats ainsi que les allées et venues des morts-vivants qui affluaient de plus en plus.
De même, l'apparition de l'armée du chaos dans la bataille fit grandir son ennui lorsque les guerriers entrèrent avec force et tripailles dans les combats, au eux ils s'amusaient.

C'est pourquoi la sorcière chercha quelque chose à faire. Aetherya était trop occupée à diriger l'armée pour avoir besoin d'une quelconque distraction. De plus, elle utilisait également sa magie au besoin.
C'est pourquoi Y'Shahinn observa bien le déroulement des combats sur la ville humaine pour entrevoir une occasion à saisir.
Son regard fut alors attiré par les combats face rage autour de la porte. A bien y observer, la défense y était très forte et les pertes de l'armée Drow s'accumulaient pour tenter de conquérir ce point stratégique.
En y repensant, la porte d'une forteresse était le point le plus défendu. S'il tombait alors Alonna était perdue et la bataille terminée en quelques heures à peine.
En cas de perte de la première porte, les défenseurs se replieraient sur la seconde série de murailles mais l'armée Drow aurait l'occasion d'en massacrer un bon nombre avant de recommencer le siège.

Il fallait donc offrir un coup de main aux forces attaquant la porte. Mais toute seule elle ne pourrait pas renverser toute une défense.
C'est pourquoi son regard se posa sur la grande porte en métal qui gardait l'entrée de la ville. Y'Shahinn ne disposait pas de sorts d'attaque aux effets extravagant mais sa magie pouvait oeuvrer à briser cette porte.
d'un geste, elle ordonna à deux soldats de la suivre et elle s'avanca vers les arrières des rangs de l'armée Drow. Elle ne comptait pas s'avancer jusqu'en première ligne, non. Elle comptait juste mettre la porte à portée de sa magie.
Une fois parvenue à un endroit favorable, les deux soldats Drows levèrent deux grands pavois afin de protéger la sorcière lors de ses incantations. Dans le tumulte des combats, les archers ennemis ne se souciaient pas de tirer sur les arrières mais il fallait rester prudent.

Observant d'un air amusé la grande porte, Y'Shahinn commenca à décrire de ses mains des symboles magiques tandis que sa voix laissait s'envoler dans le vent des incantations dont l'aspect menacant grandissait de syllables en syllables.
Autour de la porte, l'air s'humidifia subitement et la température baissa de quelques degrés. Y'Shahinn ré-ajusta sa magie sur les parties metalliques de la portes tels les gonds et les renforts.
Lentement mais sûrement, une fine couche de rouille commenca à s'accumuler sur la porte, la fragilisant de minutes en minutes. L'objectif n'était pas de ronger complètement la porte mais de la fragiliser grandement pour que le bélier de l'armée la démolisse facilement.
Cela prendrait du temps mais Y'Shahinn ne comptait pas s'arrêter de sitôt. Usant de la mgie que la Reine Aetherya en personne lui avait apprise, elle s'attella à transformer le métal de la porte en rouille. Son action passerait probablement inaperçue des défenseurs, trop occupés à repousser les soldats Drows et ne s'attendant pas à subir une attaque magique non pas sur eux mais sur la porte elle-même.
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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeDim 15 Fév 2009 - 18:59

Le tumulte de la bataille était gigantesque, tout n'était que sang, lame et odeur de chaire brûlé. il n'y avait pas un seul défenseur qui ne se battait pour sa vie, fracassant les drows, dé chiquant les mort-vivants. Le combat pouvait semblait inégale, les défenseurs n'étaient que de simples civils, pas entraîné à subir les affres de la guerre, et pourtant, tous se battaient, rares étaient les cas de fuites, car après tout, vers où auraient ils fuient? Ils n'avaient nul par, ils se battaient pour leur survie, ils se battaient pour la vie de leur proches, ils se battaient pour l'espoir.
et l'espoir était leur dernier bien, l'espoir d'entendre des cors d'allié, l'espoir qu'une armée ami viennent balayer les forces adverses.

Mais cet espoir aussi mince soit il, tous s'y accroché, et chaque adversaire qui mordait la poussière, chaque lame qu'ils enfonçaient dans les entrailles d'un drows était un pas de plus vers cet espoir. Et pour Marius, cet espoir semblait possible....

D'un revers de boucliers, un nouveau mort-vivants chuta dans le vide fracassant sa frêle carcasse quelques mètres plus bas. frapper, encore et encore, esquiver les attaques maladroite des déjà mort, hurler de rage lorsque l'on enfoncé sa lame dans le corps d'un assaillant, c'était ça ce qui se passait sur la muraille, quand soudain, une créature attaque, elle ressemblait à un zombi, mais semblait bien plus dangereuse, ses mains, ses odieuses mains étaient pourvus de longues lames et, dans ses yeux, brillait une unique lueur carnassière.
Marius compris rapidement ce que voulait faire la créature. Il y eut alors un énorme bruit, et le paladin tourna la tête pour voir une des tours s'effondrer. Erreur qui aurait put lui être fatale, le déjà mort bondit sur Marius avec la ferme détermination de le tuer.
Heureusement, d'un vif mouvement, ce fut l'écu du chevalier qui reçut le premier coup. Puis le combat commença, parade, esquive, frappe.
Puis soudainement la créature trouva une faille dans les parade de Marius et enfonça l'un de ses "mains" vers le torse du paladin.
Le seul hic pour elle était l'armure que portait le preux combattant et ce fut par un revers d'épée que sa tête alla rejoindre le bas de la muraille.
La journée n'était pas encore fini, et la nuit allait venir, amenant avec elle d'autre horreurs. Mais il fallait penser au présent et non à l'avenir.
Lever son arme en signe de défi, le paladin hurla à plein poumon, comme pour se redonner du courage et s'assurer qu'il était bien en vie :


-ALONNA!!!!

Son cri de guerre fut immédiatement repris par les combattant de la rempart, leur cris se rependant comme une traîné de poudre, chaque soldat qui entendait ce cris le poussait à son tour, réchauffant son âme et enhardissant ses bras pour la lutte qui continuait.
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Malaurie Mytheiril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 16:48

Alors que Malaurie grimpait les marches jonchées de cadavres pourrissants, elle ressentit comme une perturbation dans le champ magique de la porte.

*Hey !!! On s’en prend à MA porte !!!*


Elle tourna les talons et dépassa les deux nains. L’enchantement de la porte faiblissait à vitesse grand V. Son pied tapa dans un bouclier rond qui alla valser en bas de la muraille.


“Rejoignez Belegar, je reviens !!!”


Dévalant les marches quatre à quatre, elle arriva bien rapidement en bas de l’escalier principal. Elle sauta par-dessus les tas de gravas et les quelques zombies mis hors d’état de nuire avant de se retrouver face à la grande porte en bois et en fer forgé.
L’état des lieux fut immédiat. Quelque chose clochait. On s’en prenait à la structure même de la porte. L’enchantement placé par Malaurie était menacé, mais pas encore effacé.
Elle courrut vers l’imposante structure et lacha sa sacoche à composantes sur le sol. Elle en tira l’un des plus précieux de ses objets magiques. C’était un sceptre de 70 centimètres en ébène gravé de symboles ésotériques cerclé d’un acier nain. L’ensemble se terminait par un saphir étoilé: une de ces pierres précieuses tant appréciées des bijoutiers et des orfèvres, mais avant tout des arcanistes.
Elle souleva le sceptre au niveau de son visage, à l’horizontal.


“Parfait...Qui que tu sois derrière, tu vas avoir une surprise !”


Elle apposa la gemme sur le bois de la porte et plongea son esprit dans l’enchantement. Quelqu’un s’attaquait au fer des renforts de la porte par magie. Pour l’instant, l’enchantement de Malaurie tenait bon et limitait grandement les dégâts, mais sans une aide extérieure, il ne tiendrait pas longtemps face à une magie aussi agressive que celle des Drows.
Malaurie retira son esprit. Elle avait exactement de quoi faire pour ralentir la progression de ses ennemis. Son sceptre toujours plaqué sur la porte, elle murmura le mot de commande pour régénérer l’enchantement. Les symboles sur la porte luirent quelques instants.
Tout fonctionnait à merveille.


“Bien, toi derrière la porte. Voyons voir si tu t’y connais en magie.”


Ses yeux se fermèrent. Elle se concentra. Les mots antiques qu’elle avait lu dans les grimoires de Deirdre lui revinrent en mémoire. Elle murmura les versets salvateurs et déclencha une attaque imprévue.

Non content d’avoir stoppé la progression de la rouille et restauré la porte, elle avait réussi à modifier sa structure. Des pics de fer et des pals de bois étaient sortis de l’autre côté de la porte à grande vitesse. Les cris d’agonie des assaillants furent le signe qu’elle avait fait mouche. Pourtant, elle avait senti que celui ou celle qui pratiquait les arcanes n’était pas mort.
Peut être était-il blessé ou avait-il simplement esquivé?
Quoiqu’il en soit, son adversaire était maintenant prévenu de sa présence. Malaurie se figea sur son sceptre, gardant le contrôle de ses enchantements protecteurs.


“Venez, approchez vous encore une fois, et je vous aurai.”
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Y'Shahinn Nehleän
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 20:04

Y'Shahinn jubilait .. entrer dans la bataille était assez plaisant, elle rompait ainsi avec l'ennui qui l'envahissait depuis trop longtemps.
Son attaque magique sur la porte de la cité commencait bien. Dès les premiers instants elle avait senti une résistance magique, cela ne l'avait pas étonnée, après tout des mages étaient dans les rangs des défenseurs, ils avaient forcément placé un enchantement sur la porte.
Mais celui-ci ne faisait pas le poid, trop simple, de la magie brouillone. Elle ne mit pas longtemps à désactiver peu à peu la magie qui lui résistait alors que la rouille envahissait de plus en plus la porte de métal. Si la sorcière Drow réussissait, la durée du siège allait être grandement écourtée.

Mais quelque chose clochait .. en effet la résistance de l'enchantement se fit plus forte et, malgré ses efforts, la barrière magique fut restaurée, stoppant son oeuvre de destruction. Allons donc que se passait il ?
Y'Shahinn stoppa sa magie et ferma les yeux, se concentrant. Elle décela parfaitement l'enchantement placé sur la porte, une magie faiblarde qui était en train de se ressourcer en ce moment même. Pas de doutes, son attaque de rouille avait été détectée.
Interessant ..

Ainsi donc un magicien avait détecté la puissance magique de la sorcière et oeuvrait à la contrecarrer, un affrontement magique dont la Drow raffolait avec la plus grande envie.
Soit ! elle allait donner une leçon à cet avorton de mage qui osait la défier.

Y'Shahinn allait reprendre son incantation lorsque un bruit provenant de la porte attira son attention. Des soldats Drows avaient été surpris par des pieux de bois et de métal qui ont poussés sur la porte. Une contre-attaque du mage ? Elle avait raté dans ce cas, Y'Shahinn était au beau milieu des rangs de l'armée Drow, trop loin de la porte pour qu'un sort d'attaque aussi puéril puisse l'atteindre.
Pas assez bon, le mage qui la narguait perdait en intérêt aux yeux de la sorcière.
De plus .. on venait de lui faire un cadeau magnifique : la structure métallique de la porte avait été modifiée. Les pieux de métal traversant le bois fragilisaient d'autant plus la structure de la porte et lui offrait bien plus de métal à rouiller.
Le mage des défenseurs allait recevoir une drôle de leçon : celle d'apprendre que le métal qui rouille gonfle et se tord !
Et avec tout ces pieux de métal qui allaient gonfler, le bois allait exploser sous la pression, mettant à nu le squelette de la porte. Une grave erreur que d'offrir à une sorcière de glace un tel cadeau.

Y'Shahinn relanca son incantation de rouille sur la porte. L'enchantement baissa aussitôt et le métal se remit à rouiller. Mais à la différence d'auparavant, le bois commenca à se fendiller et à craqueller sous la pression du métal qui gonflait de plus en plus.
En fin de compte, plus le mage ennemi modifiait la structure de la porte et plus il offrait d'opportunités à la sorcière de la fragiliser davantage.
Le bélier allait bientôt pouvoir faire son office ..
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Arashkam
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMar 17 Fév 2009 - 17:08

Citation :

La bataille ne faisait que commencer, et la nuit tombait déjà...
L'assaut
connu un répit. Durant quelques minutes, les combats se firent moins intenses, car les drows repliaient une partie de leurs troupes pour les garder fraiche... Puis les enfants du chaos entrèrent en scène, et les combats redoublèrent...

La nuit allait être longue...

Pourquoi les drows se retirent ? Pourquoi nous laisse-t-il le champ libre ? Parce que le Chaos est fou, parce qu’ils savent que même allier a eux, les miens n’ont pas assez d’esprit pour faire la différence entre amis et ennemies… Seul compte la dévotion, Frères et sœurs ou mort en devenir. Il n’y a que deux choix pour les miens et pour moi aussi lorsque que nous combattrons.

Nos pas se font entendre, le sol tremble sur le rythme cadencé qui est le notre et nos voix s’élèvent en un prièrent que nul autre n’est capable de comprendre. Nos armes luisent d’un feu bleu, donnant a nos visage malsains des ombres funeste. Aucun de nous ne souffre de la nuit, car tous nous l’aimons. Le chant devient de plus en plus sombre et guttural à mesure que nos pas nous guident.

Je possède mon armure rouge sang, cachant à demi mon visage mais laissant voir ma crinière de feu et mes yeux d’un bleu divin. Non loin de moi, a mon coté droit, se Trouve Freyja, car comme tout Chevalier du Chaos, je me bats avec une muse a mon coté. Les muses sont des amazones, des guerrières qui ne vivent que pour l’attaque… nous chevalier, ne somme que des remparts infranchissable mais lent et dont les dégâts sont bien plus minime. Un véritable binôme, voila de quoi est formé la première la deuxième et les troisièmes lignes. Chaque Chevalier a sa muse…

Les enfants du chaos, chercheur d’âme solitaire ou simplement membre n’ayant rejoint aucune faction. Eux sont libres, ils sont les seuls à ne recevoir d’ordre de personne. Ils faucheront et rirons de leurs violence… mais moins que les muses. Des barbares que nous avons refusé de dompté, nous n’en avons pas besoins… Ils servent le chaos et c’est la tout ce qui nous importe n’est ce pas ?

Viens ensuite les ombres et leur chef, Jiv’undus. Eux savent tous ce qu’ils doivent faires, protéger nos mages dont les capacités sont bien délicate. Ensuite vienne les archères et archers… Dirigé de main de maitre par Mina. Enfin, nos jeunes nuées sont la, l’oracle aussi… leurs dons ne sont pas fait pour être trop proche et surtout, nous tenons trop a leurs vies pour les sacrifier en vains.

L’air se fait plus lourds autour de moi, je lance imperceptiblement le signal et la nuit se fait plus sombre alors que du corps des chevaliers d’étrange membre sombre s’échappe. Nos yeux perdent leurs vies, nos visages se révèlent sans les illusions. La moitié de mon visage n’est que brulure est chair a vif, mes yeux n’ont plus rien de bleu, a la place du rouge et noir… Mon bouclier reprend sa position alors que j’entends la Valkyrie a mon coté qui frissonne d’excitation.

Nous voila enfin… nous, Les enfants de L’unique… Nous voila… courrez pauvre fou, courrez, car aucun d’entre vous ne peux imaginer qui nous sommes !

[allez a vous les enfants!]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMar 17 Fév 2009 - 18:08

*Mince de mince, c’est quoi ce truc !!!*

Malaurie resta concentrée sur son enchantement. La contre-attaque avait été sévère. Elle ne pensait pas avoir affaire à quelqu’un d’aussi doué en la matière. Mais fort heureusement pour elle, l’arrogance de son ennemi jouait en la faveur de la magicienne. La façon de procéder de l’adversaire dénotait d’une certaine brutalité. Or Malaurie savait que la magie des brutes était l’apanage des orgueuilleux.
La véritable magie était celle que l’on laissait couler, que l’on guidait au travers des sentiers de l’âme, et non un art consistant à ne laisser qu’un champ de ruines derrière lui.
Tenter de briser la porte en utilisant les principes élémentaires de la rouille était une chose, mais après avoir passé des heures à enchanter la porte, Malaurie était certaine qu’il faudrait plus d’un arcaniste prétentieux pour en venir à bout.


“Règle numéro 1: tenter de forcer un sceau magique par la force est futile et dérisoire.”

Elle remarqua que la porte tenait encore bon grâce à son sceau, même si l’état de la structure était déplorable. La rouille s’incrustait encore plus, mais la magicienne savait que ce que la magie adverse avait fait, elle pouvait le défaire. C’était l’un des principes fondamentaux de ce monde. On ne créé rien à partir du néant. Rien ne se perd, rien ne se créé...tout se transforme.
Elle focalisa ses pensées sur la restauration de la porte. Bien que l’arcaniste adverse soit fort, il fallait une bonne puissance de feu pour briser un sceau magique. La porte ne craignait donc pas grand chose tant que le sceau serai incrusté.

La magie glissa le long de la structure metallique et boisée. Le sceau de restauration s’activa et se renforça. Plus on l’attaquait, plus il répliquait se fermant aux attaques extérieures.


“Allez, maintenant, on restaure la porte...”

La restauration commença, mais l’arcaniste adverse bloquait encore la progression avec son contre-enchantement. C’était trop long, il lui fallait trouver une solution rapidement, où l’adversaire prendrait des mesures plus draconniennes pour la contrer.

*Je sais !!!*


Une diversion, elle avait besoin d’une diversion. Elle refusa catégoriquement de refaire l’erreur de remodifier la structure de la porte. Trop risqué. Le mage adverse n’avait pas été touché la premiere fois. Les chances de le toucher la seconde fois relevaient du miracle magique. Par contre, si le mage Drow s’attendait à une attaque frontale, que pouvait-il contre une attaque aérienne?

Malaurie garda son sceptre plaqué contre la porte. L’avantage d’avoir ce genre objet, c’est que l’on peut lancer d’autres enchantements sans perdre la concentration du premier. Sa main gauche décrivit quelques courbes ésotériques. Les équations magiques apparurent dans sa main. Des magnifiques quoique étranges volutes pourprés commencèrent à tournoyer autour de sa paume ouverte.

“Tu vas laisser mon sceau tranquille à partir de maintenant !!!!”

Son bras décrivit une courbe vers le ciel ensanglanté. Les volutes se transformèrent en six sphères d’énergies violettes crépitantes grosses comme le poing de la jeune femme. Ces sphères, lancées vers le ciel, dépassèrent rapidement le sommet de la muraille et filèrent vers l’azur sanglant. Le bras toujours levé, la magicienne fit un léger geste de la main. Les projectiles magiques décélérèrent...Ils semblèrent figés dans leur élan. Puis ce fut la chute libre.
Les six sphères mortelles retombèrent à la vitesse d’une chute libre sur le champ de bataille, juste de l’autre côté de la porte, à l’endroit où Malaurie supposait que son véritable adversaire était. Son oeil gauche ne pouvait mentir. Les tirs avaient pratiquement tous fait mouche. Restait à savoir si elle avait touché la bonne personne. Personnellement elle doutait que ce ne fusse pas le cas, mais si elle ne l’avait pas achevé du premier coup, il faudrait trouver autre chose.


(Dites moi si ça fait trop gros-bill)
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMar 17 Fév 2009 - 18:22

Enfin! Enfin le soleil s'est couché, enfin nous pouvons sortir de notre torpeur et attaquer! Quoique de torpeur, point pour moi, l'excitation à l'approche de la bataille m'a tenue éveillée et la fatigue est loin, très loin et ne me gagnera pas cette nuit. Pas de chance pour nos adversaires que je vais me faire un plaisir de réduit en bouillie... Leurs âmes, je te les offres Chaos, mon dieu...

Je sors de la tente suavement, le regard brillant. Je porte une armure par dessus une unituqe de cuir. L'armure est légère, ne protégeant que les points vitaux. Cela ne doit pas entravers mes mouvements et me rendre plus lente. C'est hors de question. Si je dois mourir, alors je mourrais. Qu'il en soit ainsi.

La haute silhouette d'Arashkam se glisse à mes côtés et je le regarde, les yeux brillants de gourmandise. Mes mains effleurent son bras.

- "En scène, mon doux prince, ne les faisons pas attendre davantage... Ne Le faisons pas attendre davantage."

Mes cheveux sont noués en une lourde tresse et un fin bandeau de cuir ceint mon front, empêchant ainsi toute mèche folle de venir m'obstruer la vue. Mon épée se retrouve dans ma main.

Cette nuit est à nous. Cette nuit est à Lui. Les drows ont commencé le travail de sappe, alors, continuons-là dignement. Je n'aime pas les sièges. Pas assez de viandes à se mettre sous la main. Il faut d'abord entrer dans leurs murs.

Et ensuite viendra l'extermination en Son nom.

Arashkam est mon ombre et je suis la sienne. Nous avons apprit à combattre ensemble. Je le protège et il me protège. Avec lui, je n'ai même pas besoin d'armure. Il est la seule personne en qui j'ai une confiance aveugle.
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Jiv'undus
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMar 17 Fév 2009 - 23:49

« Jiv, le soleil vient de se coucher ! Et les drows commencent à se retirer pour se reposer. »

Enfin la nouvelle que nous attendions.

« Merci Liam. »

L’Ombre a passé son temps à nous informer des progrès des soldats Sombres sur la forteresse, racontant leur montée sur les remparts, ainsi que l’attaque de la porte à coups de bélier. Cette dernière avait tenue, malgré la force des elfes noirs. Ce n’est pas un problème, nous nous chargerons de la faire céder.

Arashkam sort de la tente, et je le suis tout comme mes sœurs. Nul besoin de mot, nous savons tous parfaitement comment nous positionner. Nous avons travaillés longtemps à préparer notre stratégie d’attaque, à coordonner nos actions et créer nos lignes de combattants. Nous privilégions les binômes, chaque combattant ayant quelqu’un pour veiller sur lui, et inversement. Les chevaliers protègent les muses au corps à corps, les Amazones comme elles se plaisent à s’appeler ; nous, les Ombres, nous protégeons les muses lanceuses de sorts, tandis que les archères se retrouvent sans défense. En même temps, elles sont derrière nous, à tirer à distance. Il faudrait franchir nos lignes pour les atteindre.

Tous nous nous réunissons, les mages allumant les armes de chaque combattant, chaque dague, chaque épée, chaque hache… Moi je n’ai que mes griffes, mais je lance le sort sur moi-même allumant… mes yeux. Mes deux yeux rouge sang s’illuminent d’un feu bleuté, changeant mon visage qui s’illumine étrangement suivant le mouvement des flammes. Ma vision quand à elle est ... étrange. Je vois tout en bleu avec une netteté surprenante. C’est déroutant, mais nullement handicapant. Ainsi, je dois vraiment avoir l’air d’un démon ou d’un diable. Pratique ce sort qui ne brûle pas. J’en découvre de nouvelles applications chaque jour.

Une fois mis sur toutes les armes, nous nous mettons en position. Comme toute les Ombres, je ne mise ni sur la force, ni sur la protection. Nous c’est l’agilité et l’habileté qui fait notre force. La magie aussi pour certains. Je ne porte pas d’armure, ni même d’épée. Au contraire, je n’ai que mes griffes, ainsi que mon habituelle tenue grise, mon pantalon et ma chemise qui me laissent une liberté de mouvement totale. Sur mes poignets mes bracelets, dans lesquels j’ai emmagasiné assez d’énergie pour le cas où je tomberais à court durant la bataille.

Chacun se trouve son binôme, Freyja se postant près d’Arashkam, moi près de Lena, ma chère Tourmenteuse… Je me tourne vers elle et l’embrasse passionnément. Cette nuit est notre nuit. Je lui souris puis me mets en position. Anara et Sélim se sont eux aussi trouvés leur binôme. Trajan aussi certainement, sauf s’il préfère travailler seul. Les buveurs d’âmes sont souvent des solitaires. Je jette un coup d’œil à Arashkam, et je remarque alors ce qu’il me cachait depuis tout ce temps : son vrai visage, celui créé par la Voix. Défiguré, détruit, je vois le Fils du Chaos même, celui qui se cache sous le masque avenant et beau du guerrier humain. Je ne savais pas que sa marque était là. Freyja avait-elle vu ce visage elle aussi ? Ou le découvre-t-elle comme moi ?

Alors la marche commence. Lentement nous avançons vers les remparts, d’un même pas, comme si tous ensemble nous ne formions qu’un seul être. Une rumeur monte tout doucement de nos gorges, d’abord doucement, puis prenant de plus en plus d’ampleur. D’abord inaudible, le son sort de nos gorges, créant un chant aussi uniforme que notre marche. Le chant fini par s’amplifier, comme si une seule voix la chantait.

Tous nous marchons.

Tous nous chantons.

Tout sourire a disparu de mon visage. Toute folie a désertée mes yeux. Je suis plus sérieux que jamais. Je vais tuer. Je vais offrir des âmes à Chaos. Tremblez pauvres mortels ! Nous sommes les Enfants du Chaos, et nul ne nous arrêtera.

Votre règne s’achève…
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Aalya
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 0:09

Le soleil s'en est allé et avec lui renait les cendres de nos perversions. L'ombre étends son règne, nous couronnant d'épines suintantes de poison. Rampe la marche immortelle des condamnés a Sa voix. Moi...Moi je regarde, j'admire la beauté viciée de nos mouvements, une vague sans égale qui étouffera sous ses gémissements les hurlements agonisants. Ils sont beaux, tous sont magnifiques, agissant sous Sa seule volonté, Sa seule soif qui rugit au fond de mon être. Flamme brulante qui tords mon ventre et se repait de mes entrailles. Elle court dans mon sang, pulsation atroce de douleur salvatrice...

La nuit recouvre nos masques putrides de la férocité des empereurs, s'élèvent les lueurs bleutés de nos souffrances extatiques...Je sors de la tente, frêle silhouette auréolée de ténèbres, j'écoute, la tête légèrement penchée le psaume de notre déferlante indomptable. Combien mourront en rendant leur dernier soupir a Ses lèvres ? Combien succomberont déchiré de part en part, offrant la litanie écarlate de leur déviance a l'Oublié ? Je vacille. C'est trop de jouissance. Tous, ils sont tous là, menés par les flammes souveraines de Sa couronne de fer. Découvrez son visage a jamais déchiqueté, découvrez la beauté pure née de mes doigts...découvrez les traits du repentir, mais il sera trop tard...Je t'aime...

Je ne suis qu'un voile noir sans couture, sans attrait, sans reliefs, je ne suis qu'une conscience qui s'évade par delà les cris rageurs et horrifiques. Je ne suis qu'une âme, une voix...Un chant...Juste un chant qui explose...Qui fragmente la réalité, noie la vision et illusionne l'écoute...C'est un fil qui s'échappe de la trame viciée, trait sombre au relents de folies, aliénation entonnée en direction des parias, des âmes damnées qui se dressent, rempart futile, devant Lui. Je chante. Je chante l'abjecte folie de vos esprits qui s'embrouillent, j'entonne horreur révélée a vos yeux aveugles, j'éructe la bestialité dissimulée derrière vos sourires impies...

Nous marchons, regardez nous, contemplez nous, nulle beauté ne sera égale a celle de nos Enfants...



[ Sort d'aliénation jetés sur les hommes des remparts. Une cible touchée sur 4 ]
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Mina
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 0:12

La nuit était en train de tomber. Installée dehors à vérifier son matériel, Mina avait très bien pu s'en rendre compte par elle-même. Le sourire aux lèvres, elle s'était hâtée de terminer ses préparatifs avant d'aller enfiler son armure, aussi rouge que le sang qui maculait la plaine. Dernière vérification. Son arc était parfaitement ajusté, le carquois dans son dos rempli d'assez de flèches pour tenir un siège, ses bracelets, armes de prédilection de la demoiselle, étaient parfaitement huilés, prêts à être utilisés en cas de besoin.
Elle avait ramené ses longs cheveux en une coiffure étrange, alambiquée, composée de tresses et de mèches folles qui dégageaient parfaitement son visage. Pas question d'avoir la vue masquée par une mèche. Elle savait que le moindre détail avait son importance.

Une fois prête, elle était montée sur son palefroi, qui était lui-même harnaché d'une cuirasse pour ne pas subir trop de dommages.
Toute Muse avant son Ombre. Et vice versa. Arashkam et Freiya, Jiv'undus et Lenalee... Mais Mina, elle, était seule. Elle observa rapidement la foule d'Enfants du Chaos devant elle et repéra Trajan, seul lui aussi. Instinctivement, elle se mit à son côté. Étrange, comme deux personnes aussi solitaires travaillaient ensemble... Elle le regarda, un bref coup d'œil.


"Je reste avec toi. Évite juste d'être à portée de mes flèches..."

C'était ainsi, les Enfants allaient par paires, un homme, une femme. Même s'il refusait, elle ne le quitterait pas d'une semelle...
L'heure du combat arrivait à grand pas, et bientôt, ils attaquèrent, laissant les Drows se reposer avant de reprendre le matin suivant.
Lorsque la charge fut lancée, Mina prépara son arc et éperonna son cheval. Combattante à distance, certes, mais elle ne comptait pas rester les bras croisés, loin derrière. Comme ses frères et soeurs, elle chargea, advienne que pourra !
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Darqam irash
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 5:47

- "Les Drow reculent, les Drows reculent! Ils abandonnent l'assaut, nous sommes sauvé."

Un garde avait lancé sa joie à tout bout de champs. Darqam releva la tête et s'aperçut qu'effectivement une masse des Drows partaient en retraite. Ce ne pouvais être la fin c'était trop facile, pas assez de perte du coté ennemi pour les forcer à abandonner.

Prenant un instant de pause, il descendit son arc. Ses bras le tuait, tirer des flèches de façon continu comme il avait fait avec les autres gardes était épuisant mais enfin les Drows leurs laissait un répits. Enfin, Il avait commencer a désespérer et craignait de devoir combattre à longueur de journée et à travers la nuit.

Darqam se permit un regard autours de lui, la première fois depuis le début de la bataille. Le sol au bas des murailles était parsemé de cadavres humains. Aux endroits ou des échelles avait été monter, ont ne voyait même plus le sol, seulement des corps inertes. La guerre, cette terrible chose qui n'avait que commencer et déjà prise tant de vies.

Des cris de rage ramenèrent soudainement Darqam à la réalité, le combat c'était peut-être ralentit pour lui mais ce n'était malheureusement pas le cas pour partout. Le combats pour les dernières échelles étaient toujours présent et la porte était toujours assaillit. Non la guerre n'était pas finit, ni même cette bataille.

Il jeta un regard au terrain sous la muraille et vit encore plus de corps Drow qu'il n'avait vu d'humain, du moins il lui semblait. Il suivit la trainé de cadavres jusqu'à la ligne qui se repliait doucement mais que partiellement. Certains Drows restait pour le combat, il n'y avait qu'une partie qui retournait à leurs camps pour la nuit. Si les autres les suivrait il n'en était pas sur mais l'espérait du fond de son cœur.

Il porta son regard au limites du camps Drow improviser et vit à sa surprise des silhouettes se tenir debout surplombant le champ de bataille. A première vu il avait cru a des généraux Drow regardant leur armée de loin mais ce n'était pas ça. Darqam utilisa sa vue perçante, cadeau de la lignée de sa mère afin d'y voire plus claire.

Il posa son regard sur des soldats et non des généraux. Ces gens la n'avait vraiment pas l'air commode du tout, quelque chose de leurs posture, de leurs vêtements et de l'air même qui les entourait le mettait très mal à l'aise. Ces soldats la n'était pas des simplets habituels, leurs puissance émanait d'eux d'une façon terrifiante. Sans même les voire de près, sans les connaitre, il était facile a savoir que ces gens n'était pas n'importes qui; ils amenait la mort et savent bien le faire.

Darqam se redressa sous un frisson; le combat était loin d'être finit, la première carte seulement avait été joué qui sait combien ils en restaient à ces damnés fous.

[HRP] 1)dsl c'est un peu plus court mais je n'aie pas gros comme inspiration ces temps ci
2) dsl si ce que j'indique n'est pas complètement correct, j'ai décrit selon ce que j'avais compris (pas super évident le coup de la retraite drow, faudrait peut-être un peu plus de détails la dessus...)
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 19:45

Le soleil déclinait à l'horizon. Et les vapeurs de sang qui s'élevaient du champ de bataille rendaient le ciel encore plus ardent qu'à l'accoutumée.
La bataille se calmait. Le rempart s'agitait encore dans le fracas du métal contre le métal mais dans la plaine l'armée drow reculaient. Sur la muraille plusieurs hommes crurent à la victoire mais la majorité n'était pas dupe. Les sombre avaient encore beaucoup de ressources, s'ils reculaient ainsi ce n'était sûrement pas pour laisser les défenseurs se reposer.

Projetant au bas des murs un des derniers zombies présents, Tauril projeta son regard sur le champ de bataille. Survolant quelques cadavres il passa sur l'armée drow et s'arrêta sur ce qui l'avait intrigué au loin. Forçant l'obscurité de l'éclat de son regard il contempla ce nouveau corps de soldats qui se préparait. Plusieurs drows à ce qu'il semble mais pas seulement, de toutes les races étaient présentes au loin, et ils avançaient calmement vers Alonna. Des flammes apparaissaient par endroits, embrasant les armes de ces nouveaux ennemis. Quelle est encore cette sorcellerie que les drows nous préparent ?
Autour de lui plusieurs hommes faisaient mine de prendre du repos. Il ne fallait pas se reposer ! Pas maintenant, ne pas relâcher son attention alors qu'un nouvel ennemi surgissait.

-La bataille n'est pas finie ! Préparez vous ! De nouveaux ennemis arrivent, vous devez être prêts !

Sa claire voix d'elfe se perdit dans l'air sec et poussiéreux du combat. Les hommes proches de lui ne réagirent pas. Ne l'avaient-ils pas entendu ? Que se passait-il ? Un frisson parcourait les rangs, comme un murmure qui glissait sur la pierre, une voix qui se répandait sur la ville, couvrant toutes les autres. Tauril chercha à comprendre mais trop tard ! Plusieurs humains semblaient déjà captivés par le charme qui les affectaient, n'écoutant plus rien, ne se laissant guider que par la raison que la voix leur dictait. Cette voix sifflante et haineuse qui résonnait aux oreilles du rôdeur, elle gagnait son esprit comme une nuée de serpents, glissant sur sa volonté et piégeant sa raison.

Tauril s'aperçut soudainement de ce qui lui arrivait. Il secoua violemment la tête, chassant le maléfice de sa tête.
Il se retourna vers ses elfes, plusieurs ne semblaient pas comprendre ce qui se passait mais sans être affecté. Leur chef se dirigea soudainement vers les deux elfes lui paraissait touchés. Il les secoua, tentant de les ramener à la raison, ils se débattirent sous l'emprise de la folie mais redevinrent bientôt normaux.

-Il faut empêcher les autres soldats de sombrer dans la démence, annonça-t-il simplement.

Plus facile à dire qu'à faire. Sur toute la muraille on trouvait des hommes touchés par le maléfice. La volonté des nains leur permettait de mieux résister que les humains mais beaucoup étaient néanmoins atteints.
Bravant le silence de mort qui planait sur le rempart, plusieurs cris s'élevèrent dans la foule. Des soldats totalement pris de folie sombraient dans la démence la plus totale. Certains se suicidèrent en sautant du haut des murs ou en s'enfonçant leur propre épée dans la poitrine d'autres encore s'en prirent à leurs camarades.

La troupe d'elfes secoua les défenseurs les plus proches pour les sortir de la tourmente. Partout sur le rempart des soldats plus courageux que d'autres élevèrent la voix pour couvrir la terreur qui se répandait, mais le mal était déjà fait.

Et à leurs pieds s'avançaient déjà leurs nouveaux ennemis, armés de rage, de terreur et de folie.

[J'espère que j'exagère pas trop la puissance de la voix. ^^']
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Trajan
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 20:19

Ah, la Guerre, enfin, je savais que cette bataille allait être dur, car, oui, cela risque peut être de vous choquer, mais s'en aurait fallu de peu pour que je sois dans leur rang, j'avais failli déménager dans cette région, mais c'était il y a bien longtemps de cela. Je crois d'ailleurs que si tel avait été le cas, j'aurais été sur ces remparts, mort de peur face à ce qu'il se serrait dressait face à moi, car nul doute ,je n'aurait pas fait partie de la race des héros. Simplement des pauvre mortel simple d'esprit de surcroît. Difficile de vivre comme un simple forgeron.

Mais la vie en avait décidé autrement, et pour mon plus grand bien même dirais. Enfin, revenons à la bataille, j'étais là, immobile, mes yeux blanc fixé vers la forteresse qui ne m'apparaissait comme une simple battisse. je ne voyait aucun défenseurs et cela aurait ainsi même si je n'avais pas été aveugle...Ca, je devais remercier la race humaine d'être si peut prompt au combat. enfin, de ma vision déformé du monde, je n'avais qu'une légère idée de la masse de la forteresse. Ce que je haïssais attaquer ce genre de chose, un champ de bataille était tellement plus réglementaire.

Enfin, c'était les ordres de mon maître d'attaquer cette ville, alors je le faisait, sans rechigner, sans dire une objection. Après tout, il leur fallait bien un peu d'action, car comparé à eux, la vue d'un massacre ne me réjouissait pas tant que cela. je n'étais en effet pas un fou furieux. Juste un travailleur qui chassait les âmes.

D'ailleurs, je crois que cela me faisait étrange de me battre avec mes frères et soeurs, j'étais habituellement un chasseur solitaire, nul besoin d'un binôme, nul besoin de feu sur mes armes, feu d'ailleurs que je refusait. Je n'aimait pas la peur, je comprenais que trop le sentiment de désespoir que pouvait avoir les hommes en nous apercevant au loin.
Je ne regarde aucun de mes compatriotes, je commence doucement à marcher, à pieds, je préfère, je peux ainsi mieux m'habituer à l'atmosphère ambiante, ma vision peut ainsi se faire de plus en plus précise. Etrange don que m'a offert le Père.
Ma gorge reste serrer et lon visage placide, je dois ressembler à une statue sans âme qui fonce vers la mort.
D'ailleurs, mes frères et soeurs chantent, ils chantent la mort, déjà, chez les malheureux défenseurs, certains tombent, touché par leur propre main, trahis par leur esprit. La magie, cruel arme, je crois que je n'aime pas ça. Empêcher quelqu'un de mourir. D'ailleurs, ces hommes qui meurent, qui pourra prendre leur âme? Stupide chose qu'est la magie!

Mais, qu'ai-je à dire face à ces agissements, La voix et l'Elus sont friand de magie comem nombres de mes "collègues". Je continue donc de marcher, quand..;Oui, le bruit...
J'entends doucement venir vers moi un chemin, je tourne à peine la tête et je repère l'inconnu de devant la tente. mon esprit ayant déjà emmagasiné la forme de la créature. Quoi, que me dit elle? une sottise, une simple boutade qui ne m'arrache nul sourire :


"Je reste avec toi. Évite juste d'être à portée de mes flèches..."

je reste un instant sans réponse, préférant marcher sans rien dire, j'accélère légèrement le pas pour que mon rythme cardiaque se prépare à la bataille. Au fond de moi, je me dit que n'avoir pris nul feu est une bonne idée, au moins je ne serait pas un aimant à projectile...
Puis, malgré moi, je lance de ma voie rauque :[/i)

-Vise juste et reste derrière. Je suis un Chasseur, je ne compte pas passer cette...nuit...à te protéger...Inconnue...

[i]Je viens de parler sans aucune animosité, peut être même peut-on déceler un air amusait dans ma voie, après tout, j'ai toujorus trouvé les amazones amusantes, tellement fière et hardie. De brave combattante. Une peu trop sûr d'elle peut être. D'ailleurs, quel plaie de devoir en protéger une. Mais , ce genre de chose, je sais la mettre de côté, car même si je dis que je ne la protégerais pas, je sais que je ferrais l'inverse, il est de mon devoir de protéger ses enfants.
D'ailleurs, instinctivement, mes mains décrivent des moulinets, commençant à dessiner à mes lames des courbes mortelles.
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Nienna Ancalímon
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeDim 22 Fév 2009 - 12:06

    Mère enfin la voilà, la mère de la nuit, notre mère et ami à tous nous les rejetés de la société. Dans nos rang aucun homme, aucune femme ne trahira le Père ils sont tous ici pour faire la guerre en son nom à Lui. Lui que tout le monde craint, ce soir ils connaîtront l’étendu de son pouvoir. Les voix s’élève comme porteur d’un funeste message, ils chantent, eux, tous, les enfants ils chantent tous en cœur à la gloire de l’Unique. Alors qu’ils tremblent car la bataille ne fait que commençait.

    La lune éclaire de sa douce lumière blanche le ciel noir et les remparts de la ville d’Alonna. Les hommes sont tous là ils observent l’avancé des enfants du Chaos. Ils ne savent pas encore ce qui les attend, mais ils sont déjà tremblants de peur. Leurs armes brillantes de flammes bleues pointés vers le ciel ils avancent, chacun à un partenaire ils se protègent les uns les autres entre frère et sœur quoi de plus normal. Les ombres son plus silencieuse elles ne font que murmurer les mêmes paroles que leur frère, mais les ombres elles sont discrète. Les ombres ne sont nulle part et partout à la fois, seule l’Abyssea connaît leur existence et encore on ne sait jamais qui en fait partie ou pas. Parmi tout ses enfants l’une tiens une fleur morte entre ses doigts, ses longs cheveux noirs glissent dans le vent souplement. Elle murmure elle ne sourie pas, dans son regard on ne lit aucune émotion son visage enfantin cache bien des secrets enfouit. L’enfant fixe de ses yeux verts le monde alentour impassible, son cœur dans sa poitrine bat lentement comme si elle n’avait pas peur de la bataille. Les autres sont excités à l’idée du sang qui va couler, mais la seule chose qui importe est le nombre d’âme qu’ils apporteront au Père. Il ne devait pas perdre de vu leur réel et unique but.

    Les hommes des remparts sont bien bruyant tout d’un coup ils sont de comprendre ce qui leur arrive, ils ne savant pas bien encore ce qui les attend. Certain commence à se jeter dans le vide depuis leur muraille, d’autre devienne totalement incontrôlable et attaque leur camarade. Stupide homme incapable de résister au sort qu’on leur lance. Et tout cela ne fait que commençait. Anara regarde ses hommes qui se jettent dans le vide et tombe pour finalement s’écraser sur le sol comme des oiseaux mort. C’est bien dommage on ne peut pas récupérer leurs âmes…Les troupes du Père avance lentement comme un nuage de fumé et cendre qui détruira toute chose vivante sur ses terres. Au nom du Père les enfants du chaos son capable du pire.

    Ana’ lève son regard vers la lune elle se demande ou est son frère Sélim lui qui avait juré de la protéger ou ce trouve t-il donc… Sa mère est pourtant là alors ou ce cache t-il ? Grand frère !
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Jiv'undus
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMar 24 Fév 2009 - 16:39

Nous marchons tranquillement, sans nous presser, d’un pas régulier et altier. Le chant emplit la plaine et le cœur de nos ennemis. Drows, elfes, nains tous sont étonnés par cette procession qui avance droit vers la forteresse. La Voix se met de la partie elle aussi, entonnant son chant d’aliénation, rendant fous les hommes sur les remparts au point que certains se jettent dans le vide, ou s’empalent sur leurs épées. Ce n’est pas la Voix qui chante, c’est Chaos à travers elle qui le fait. Et son chant est mortel pour tous ses ennemis. Seuls les plus forts parviennent à lui résister, ceux-là serviront à le nourrir. Les autres ne sont que des âmes sans valeur, incapable de subvenir à nos besoins et son appétit.

Assez d’hommes parviennent à se ressaisir pour bander leurs arcs et nous tirer dessus. Sans crainte nous regardons les flèches fendre l’air pour venir droit sur nous.

« Tentacules ! »

A ce simple ordre tous les Enfants du Chaos se baissent et font jaillir de leur corps de monstrueux tentacules noirs qui recouvrirent leur corps. Les flèches s’abattirent sur eux, ne causant aucune blessure, ou bien minime à tout le monde. Nous nous relevons, arrachons les flèches et continuons notre marche comme si de rien n’était. Les remparts s’offrirent enfin à nous. Nous nous séparons en deux, l’un allant s’occuper du bélier pour défoncer la porte, l’autre droit sur les murs de la forteresse. Les échelles avaient été repoussées. Mais cela ne nous arrêtent pas.

A nouveau les tentacules sortent de nos corps et s’enfoncent dans le mur, nous permettant ainsi d’atteindre le sommet sans problèmes. C’est ainsi que nous prenons pieds sur les remparts, et que le combat commence pour nous. Griffes sorties, j’esquive les coups tel un chat avant d’arracher son casque à un assaillant pour y planter mes crocs et aspirer sa vie pour l’offrir à Chaos. Un archer me vise, et une seconde avant qu’il ait pu tirer sa flèche, je déplace le corps du mort pour en faire un bouclier. La flèche se plante dans le garde que je jette pour foncer sur le tireur. Ce salopard m’a empêché de prendre l’âme de l’autre garde ! Il ma regretter ça ! Ce dernier sort son épée et tente de me donner un coup d’estoc. Manque de pot je suis passé dessous et me voici lui tenant les deux bras pour qu’il ne puisse plus bouger.

« Salut ! »

Aie ! Bordel, ce salopard me donné un coup de casque, si bien que je lâche prise et tombe cul par terre. Alors ça, tu vas me le payer ! Je roule sur le coté pour éviter le coup d’épée, m’accroupit et lance ma jambe derrière les siennes, le faisant basculer en arrière. Je me relève et lui saute dessus.

« T’aurais pas du m’énerver ! »

Ma main sa plaque sur son visage et je lui envoie un décharge de douleur dans le corps si violente que son hurlement me vrille les tympans. Je relâche la pression et me concentre pour prendre son âme. Je l’ai mis dans un tel état d’affaiblissement qu’il ne peut se débattre ni même répliquer. Enfin son âme quitte son corps pour nourrir Chaos. Ragaillardit, je me relève, et m’en vais rejoindre Lenalee qui se trouve non loin.

« Tu arrives à t’amuser finalement ou pas du tout ? »

Tout en lui parlant je cherche des yeux celui qui sera ma prochaine victime.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 25 Fév 2009 - 10:14

Le soir tombé, Belegar se battait toujours sur les remparts. Une partie des drows semblait s'être retiré, les défenseurs allaient peut être pouvoir soufflé un peu... La jeune magicienne Malaurie l'interpella du bas des remparts, mais avant qu'il ait pu répondre elle était déjà repartie vers la porte. Une vraie pile electrique cette fille là...

Belegar se releva, et regarda ces hommes et ces nains autour de lui. Ils s'étaient bien battus pour cette première journée. Mais c'était loin d'être fini. Le jeune nain avait le mauvais pressentiment que ce n'était pas fini pour cette nuit, que les drows avaient réattaqué. Et il eut raison...

Des rangs drows sortirent une nouvelle force. Il y avait là des humains, des elfes, des drows... Et ils ne venaient surement pas pour pique-niquer ! Un sort déferla sur la forteresse, s'insinuant dans l'esprits des défenseurs. Heureusement, les autres mages les protégeaient magiquement, et ils n'eurent qu'à subir une petite partie du sortilège... Cette pitoyable tentative magique vint se briser sur la volonté de fer de Belegar comme les vagues sur les rochers... Mais les autres sur la muraille ne resistèrent pas tous aussi bien. Les nains tinrent bon dans l'ensemble, grâce à leur détermination et leur résistance magique naturelle, mais les humains se mirent à agir de façons étranges...

Encore un vil sortilège des forces sombres ! Belegar saisit l'humain le plus proche, et lui colla son poing dans le visage. Le coup fut assez puissant pour l'envoyer à terre, sonner sur le coup. Imitant leur général, les nains se mirent à frapper les hommes un peu partout sur la muraille pour leur remettre les idées à la place...

Et le combat se poursuivit. Autant physique que mental, car, tandis que les humbles guerriers croisaient le fer sur les murs, les magiciens de la lumière affronter ceux des sombres avec plus ou moins de succés. La port avait été fragilisée, et malgré les efforts de Malaurie le mal était fait ! Dés qu'un bélier arriverait il la briserait aussi surement qu'un nain vide sa chope de bière ! Un bélier arrivait lentement près de la porte. Il était encore à une cinquantaine de mètre et progressait toujours malgré le harcélement des flèches qui venaient mordre leur chair... Puis la catapulte de l'ingénieur nain posté sur le second niveau lancé un rocher qui s'eleva haut dans les airs, pour retombé droit sur le bélier d'un coup exceptionellement chanceux. La plupart des servants et des hommes qui étaient à côté eurent le temps de voir la menace arrivée, et s'était écartés à temps, mais pas tous...

L'aurore vint succéder au matin, et les premiers rayons du soleils vinrent harasser les forces du chaos, qui se replièrent. Pendant ce temps, les troupes drows fraichement reposés se mettaient en position, amenaient leurs armes de sièges et un nouveau bélier... Les défenseurs auraient une petite demi-heure de battements pour se reposer, mais guère plus...

Belegar soupira. Il ne tenait que grâce à l'adrénaline qui coulait dans ses veines, à un tel point qu'il n'avait l'impressio de n'avoir que ça à la place du sang. Les rares moment de repos lui faisait ressentir une fatigue extrême, comme s'il avait couru des jours sans s'arrêter. Mais il tiendrait, sinon c'était la cité qui ne tiendrait pas. Le moral était déjà bien bas, la mort de leur général finirait d'achever les défenseurs.

Il alla dans la tour Ouest de la porte, celle qui n'était pas détruite, et y retrouva son état major assis dans des fauteuils un peu spartiates. Malgré cela il manquait près de la moitié des généraux humains, et deux capitaines nains. Morts ? Blessés ? Toujours sur les muraillles ? Le général n'en savait rien, et il avait plus urgent à parer.

- Rapport des pertes ? demanda-t-il.

- Heu... s'avança un officier humain, à première vue on a perdu au moins un quart de nos effectifs, sachant qu'on compte les blessés, on pourrait peut être dire qu'on a perdu entre 200 et 250 soldats. A ce rythme là on tiendra jamais jusqu'à l'arrivée des renforts mon général...

- Pas forcément. Quand nous nous replierons sur le second mur, il sera plus facile à défendre car plus haut et moins long, nous aurons besoin de moins d'hommes pour le protéger. Et puis, aujourd'hui nous avons séparés le bon grain de l'ivraie...

- Mon général, un peu de respect pour les morts !

- Ce n'est pas un manque de respect. Ceux qui sont vivants ce matin sont des soldats qui vont s'avoir se battre et tenir plus longtemps... Ceux qui sont morts n'avaient pas leur place sur les murailles. C'est peu être dur à entendre pour vous, mais c'est la guerre...

Un nain se leva et regarda par une meurtrière de la tour.

- Ils reviennent, annonça-t-il simplement.

- Bien messieurs, dernier point : j'ai remarqué que les attaques sont moins intenses la nuit car il y a moins de soldats. Tentez si vous le pouvez d'organiser un battement dans vos soldats, que certains se battent tandis que les autres se reposent, autrement ils vont être épuisés. Faites pareil pour vous, reposez vous un peu.

- Mais... et vous mon général ?

- Je n'ai pas besoin de repos...

C'était faux. Même les nains devaient dormir ! Mais il devait paraître fort, pour que ces officiers aient encore de l'espoir et le communique à leurs hommes. Il se reposerait après la bataille...

Il sortit de la tour et rejoignit les remparts. AU dessus d'eux, d'épais nuages gris avaient envahi le ciel, cachant le soleil, et il c'était mis à pleuvoir...

Une nouvelle journée de bataille commençait

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Belegar décapita un mort vivant qui s'était trop approché, et regarda si la bélier ne s'était pas trop approché de la porte. Par trois fois pendant la journée, il s'était approché, par trois fois il avait été repoussé, même s'il avait pu frapper la porte plusieurs fois. malgré les madriers qui faisait leur possible et Malaurie qui tenait ces enchantements, la porte allait s'écrouler très bientôt !

Maintenant la journée disparassait, et les tenèbres de la nuit allaient encore une fois ammener l'arrivée de ces étranges hommes. Belegar ne savait pas encore ce qu'était le chaos... Et ils se rapprochaient déjà des remparts !

Il y eut un soir, il y eut un matin...




HRP : Voilà, nous avons changés de jours mais nous sommes directement passés à la nuit car les drows et le chaos prefèrent se battre de nuit, donc pour pas vous empechés de RP j'ai mis directement la nuit ^^
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 25 Fév 2009 - 19:06

Etheldred était bien trop occupée par les soins pour s'intéresser à ce qui se passait dehors. Pourtant, même en gardant les yeux posées sur les blessés, elle put noter l'arrivée du chaos : les blessures étaient à présent plus variées, et franchement plus inquiétantes : lacérations de toutes sortes et autres plaies béantes... De toutes façons, même si elle avait voulu l'ignorer, elle savait grâce à Alaric qu'il y avait une "horrible armée qui arrivait". Elle avait dû mettre toute sa persuasion en œuvre pour convaincre le gamin qu'il allaient s'en sortir vivants.

Elle leva ses yeux fatigués d'un énième patient qui succomberait probablement durant la nuit et s'aperçut que, justement, le soir tombait. Il n'y aurait donc pas de répit. Elle s'étira un bref instant alors qu'Alaric entrait à nouveau dans l'hôpital et reposa fil et aiguille.


" Alaric, je veux que tu ailles vérifier les stocks de chandelle de chaque hôpital. Moi je vais aux étages inférieurs voir si tout tourne. "

Sans plus attendre, elle se dirigea vers la sortie. A l'extérieur, elle marcha rapidement, essayant d'éviter de prêter trop attention à l'ambiance morbide qui habitait à présent la ville. Encore une heure à ce rythme et elle donnerait le signal pour mettre en place les tours de garde dans les hôpitaux. La médecine était une course contre la mort mais les guérisseurs ne pouvaient pas se permettre d'être excessivement fatigués. Sinon, ils finiraient par avoir les doigts qui tremblent au moment de faire les points de suture et personne n'y gagnerait, si ce n'étaient leurs ennemis. Pour l'instant, ils étaient assez nombreux pour se permettre quelques heures de sommeil à tour de rôle.

Marcher lui faisait du bien et lui détendait le dos, endolori à force être courbé sur les paillasses. Pour l'instant tout tournait bien ou du moins aussi bien que possible au deuxième niveau, ainsi qu'au premier. Quand elle arriva à l'étage inférieur, néanmoins, il fut question de l'organisation à mettre en place en cas d'évacuation si les drows venaient à prendre le bas de la ville. La jeune femme répéta à nouveau ce qu'elle avait déjà expliqué avant que ne commencent les combats : partir au plus vite en gérant d'une part le blessés, d'autre part les stocks transportables rapidement et laisser le reste.

Elle resta quelques minutes supplémentaires pour aider à soigner quelques blessés légers, ce qui lui remonta un peu le moral, la proportion de patients à s'en sortir vivants étant évidemment bien plus élevée qu'au dernier étage où arrivaient les blessés graves. Ici, on avait d'avantage l'impression d'être efficace. Peut-être un peu moins que quand on enlevait une flèche, mais c'était réconfortant de voir les patients repartir sur leurs deux jambes. Au moins, songea-t-elle avec lassitude, elle n'avait pas de nouvelles de Belegar, ce qui signifiait qu'il n'était pas blessé, à priori - quoiqu'elle le savait capable de refuser de passer se faire soigner si ce n'était pas vraiment important. Sinon, Alaric serait venu la trouver comme elle le lui avait demandé. Ça pouvait aussi bien vouloir dire qu'il était mort, mais ça, elle se refusait à l'envisager.

Elle fit un dernier bandage, fit un sourire qu'elle voulait encourageant au pauvre gars qui retournait combattre alors qu'il avait déjà gouté à l'acier de l'ennemi et clama haut et fort que les tours de garde commençaient. Comment les gens parviendraient-ils à dormir un peu avec toute cette tension, elle n'en avait aucune idée, mais c'était nécessaire. Quand à elle, elle se sentait épuisée, mais elle savait qu'elle ne parviendrait pas à fermer l'œil alors autant poursuivre les soins. Elle retourna donc à son poste, soigner les grands blessés.

---

Quand la seconde nuit de cauchemar débuta, elle n'avait trouvé le temps de dormir qu'à peine, avec l'impression que son sommeil n'avait réussi qu'à l'abrutir. Ce fut Alaric qui la réveilla en sursaut, venant lui faire son compte rendu sur les réserves de plantes médicinales. Elle cligna des yeux en se remettant debout, récupéra sa sacoche et écouta en baillant la liste de ce qu'il faudrait songer à re préparer comme remède. Puis les soins recommencèrent. Encore et encore. Jour, nuit... elle ne savait plus trop où elle en était et s'en moquait éperdument. Ce qui comptait, c'était de tenir jusqu'à l'arrivée des renforts.

Ce qui était usant dans tout ça, c'était que les combats se déroulaient au gré des désirs des attaquants. Et apparemment les drows et ceux qui les accompaganient aimaient combattre à la faveur de la nuit. Résultat, elle avait dû changer son organisation de tours de garde et maintenant le service de soins était plus léger le jour. Non seulement c'était plus fatiguant pour les défenseurs mais en plus les réserves de chandelles et de bois n'en étaient que plus entamées. En revanche quand on avait une pause, on s'écroulait pour dormir quelque soit l'heure, ça n'avait plus d'importance.

Quelques soient les conditions dans lesquelles se déroulaient les soins, au moins, Etheldred avait la satisfaction de voir que les guérisseurs n'étaient pas débordés. Constamment occupés, oui, voir harcelés par le flot de blessés qui allaient et venaient, mais c'était gérable. L'organisation qu'elle avait mis en place tenait le coup grâce aux nombreux bénévoles qui, s'ils n'avaient presque aucune connaissance médicale pour certains, permettaient de gérer l'intendance. Comme Alaric qui courrait sans cesse d'un étage à l'autre pour coordonner la communication entre les hôpitaux. Pour tenir tout ce petit monde en alerte, l'herboriste passait beaucoup de temps à encourager et abreuver les gens de remarques positives auxquelles elle s'efforçait de croire elle même : ils allaient tenir et, dès que les secours seraient là, ils s'en sortiraient et massacreraient leurs assaillants. Ils allaient tenir parce qu'ils ne pouvaient en être autrement.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeMer 25 Fév 2009 - 19:35

L'un des jeunes soldats tapota doucement l'épaule de Marius, ce dernier était immobile, emmitouflé dans une lourde carpe, et dire qu'à peine vingt minutes avant il se battaient et enfonçait son épée une fois de plus dans le crâne de mort vivant. Comment pouvait il dormir? En effet, pour tout ceux à côté de lui, cet inactivité, cet immobilisme, c'était du sommeil, pour tout le monde, il dormait, il fallait dire que le voir immobile comme ça, on aurait put croire, et, depuis, le premier jours il était sur la rempart, alternant les moment de bataille par cet sorte de repos et pourtant, il était toujours aussi prompt à se battre.

-Monsieur? ...Mons..
-Je t'ai déjà dit de m'appeler Marius....
-Je sais Mon...Marius...Je...Je ovulais savoir si vous vouliez aller dormir, car vous n'avez pas pris de repos depuis le premier jours d'attaque et le générale à dit que...
-Est-ce que le général dors?
-Euh...Non, je ne crois pas...Mais...
-Pas de Mais; S'il dors pas, alors je dors pas. Le secret, c'est dans la sieste...Des siestes courtes mais salvatrices. Tiens, prend plutôt le casque qui es au sol...Il était à un des gars qui a pas tenu face au chant...

Ce chant, cet hymne à la mort que les envahisseur avait chanté, ces derniers avaient put par magie les rendre tous fous, et, même Marius avait failli tout abandonné, pendant un cours instant il avait pensé à s'enfoncer la lame dans son ventre pour ne plus ressentir aucun tourment. Pourquoi ne l'avait il pas fait? Il ne le savait pas vraiment, une petit voie au fond de lui lui avait dit de tenir, alors il avait tenu. LA nuit qu'il avait vécu était l'enfer sur terre, des démons, leur adversaire était de vrais démons, d'innombrable tentacules étaient sorties de leur corps pour les assaillir, et là, nul échelle à repoussé, rien, juste la peur, cette terrible peur qu'il fallait combattre au même prix que leur adversaire inhumain.
Le paladin marqua une pause et siffla alors que "l'enfant" mettait le casque sur sa tête :


-J'espère que les renforts ne vont pas trop tarder...et j'espère pouvoir rapidement nous retirer vers la deuxième rempart. Nous nous battrons bien mieux.
-J'espère que je survivrais cette nuit encore...

Le chevalier ne répondit rien, jetant sa lourde cape un peu plus en arrière, dévoilant son visage, ce dernier tiré par la fatigue et l'angoisse, d'immenses cernes naissant sous les yeux. Il n'en pouvait plus et était a bout, de plus, il avait été blessé, la veille au soir, une hache lui avait mordu l'armure pour trouvé une faiblesse et lui arraché un peu de chaire. Mais il n'était pas allé à l'infirmerie et s'était rapidement pansé. Il savait qu'il avait tord de ne pas y aller, mais, il se sentait mieux avec les autres ici, il voulait donner une image forte de lui.
Et c'était bien faux, il ne faisait que jouer la comédie pour donner un peu de courage à ceux qui était avec lui. Cette nuit serait peut être la dernière.
Il secoua doucement la tête pour chasser ces noirs idées et fit tournoyer sa lame en jurant :


-Allez mes salops! venez voir tonton épée dans votre sales petites gueules!

Malgré le sourire qu'il affichait, Marius savait bien que tout ce qu'il disait n'était que factice, il voulait se montrait fort, pourtant, jamais de sa vie il n'avait senti son épée plus lourde. Jamais de sa vie, il n'avait eut l'impression que son armure lui pesait tant. Sa vie était suspendu à l'assaut des drows et de leurs sombres alliés.
Alea a Jacta est...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 3 I_icon_minitimeJeu 26 Fév 2009 - 11:25

C'était de nouveau la nuit, et avec elle son lot de combat toujours plus intenses. Les monstres de toutes races qui les avaient assailli succédaient tout à tour aux drows, ne leur laissant aucun répis, que ce soit le jour ou la nuit.
Les rôdeurs elfes s'étaient organisé pour utiliser efficacement le moindre temps de sommeil qui leur était accordé. L'ennemi attaquant surtout la nuit, ils se relayait le jour de façon à ce qu'il y ait toujours des elfes sur le rempart pendant que les autres se reposaient, c'était l'avantage d'être un groupe, ainsi il ne perdaient aucun instant de la bataille.

Il avait suffi d'une nuit de combat pour que les défenseurs restants deviennent des guerriers expérimentés, les survivants humains étaient en effet ceux qui se découvraient un talent inné pour le combat. De leurs côtés les elfes aussi s'étaient habitués, il se battaient désormais par habitude, dans une effrayante routine où ils tutoyaient la mort à chaque ennemi tué. Ils n'avaient pas eu à souffrir d'autres pertes comme au début du siège, juste un blessé grave, touché au bras et au ventre. Cette absence de morts s'expliquait par leur habitude soudainement gagnée mais aussi par le fait qu'ils pouvaient surprendre l'ennemi, celui-ci s'attend en effet à trouver de faibles humains aveuglés par la nuit lorsqu'il monte sur le rempart, mais il tombait bien vite face un groupe d'elfes entrainés et parfaitement à l'aise dans le noir. Le fantassin blessé à l'épaule avait lui tenu à quitter l'hôpital malgré sa blessure et combattait tant bien que mal à leur côtés.

Tauril effectuait désormais des figures complexes face aux drows, mais cela l'amusait à peine. Il tranchait avec lassitude dans des colonnes d'ennemis toujours plus nombreuses et chaque regard vers la plaine suffisait à lui rappeler qu'ils ne pourraient jamais vaincre toute cette marée d'ennemis tout seuls. Quand les renforts arriveraient-ils ?

En bas les drows arrivaient avec un nouveau bélier et les elfes se mirent une fois de plus à viser les soldats qui le tenaient. Leurs tirs étaient moins précis qu'au début car ils avaient dû recharger leurs stocks de flèches avec le matériel peu performant des humains, mais ces quelques tirs bien ajustés suffisaient pour le moment à retarder l'avancée du bélier. Mais les drows tentaient d'intensifier leurs tirs pour couvrir son avancée, ils étaient las de devoir encore une fois tenter une approche. Une pierre siffla et passa au dessus de leurs têtes et vint éparpiller les restes d'une maison déjà détruite. Plus de peur que de mal mais le tir serait probablement mieux ajusté. Enfin, le mur de la porte était quand même assez résistant.
Ils devaient se baisser régulièrement pour éviter des salves de flèche mais les tirs n'étaient pas assez précis pour les atteindre, quoique, non ! Un de ses archers se fit toucher par une flèche alors qu'il rechargeait il tituba en arrière et s'écroula au bas des mur, rejoignant les autres morts. Plus que 17, sinistre décompte qui tenait en suspense leurs vies à tous, mais il n'avaient pas le temps de pleurer leur camarade. Le bélier arrivait déjà à portée de la porte ! Les archer elfes se précipitèrent pour tire un maximum de flèches sur les porteurs mais les drows s'organisaient et se relayaient au fur et à mesure des pertes. Le bélier était presque sous la porte, bientôt elle volerait en éclat et on sonnerait la retraite vers le deuxième niveau.
Mais quand les renforts arriveront-ils ?
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