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 Alonna... Là où la guerre a commencé

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Calaáth Löthfìn
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Calaáth Löthfìn


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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMar 7 Avr 2009 - 17:37

    [ Un tout petit peu beaucoup en retard x] ]
Tailler, trancher, tuer.
Calaáth ne réfléchissait plus, ou plutôt, il avait mobilisé toutes ses capacités mentales sur un seul point, un seul objectif : tuer le plus d’ennemis possible. Il s’empêchait de penser à ce qu’il faisait, au nombre de vies qu’il brisait, pour la plupart encore jeunes et pleines d’avenir. Il refusait de considérer les drows comme des êtres dotés de sentiments et méritant une quelconque compassion. Ils n’étaient que des créatures ignobles, qui lui devaient toujours et pour longtemps encore le prix du sang des siens.
Alors, tourbillonnant, frappant et parant, l’elfe oubliait l’odeur entêtante de la mort et le sang qui pénétrait la terre, se fermait aux cris de souffrance et aux râles d’agonie, et tâchait de se préoccuper uniquement des aspects purement techniques de la bataille.
Plus tôt, il avait pris la tête de la cavalerie de l’Armée des Divins, portant haut la bannière de la guilde dont l’étoffe immaculée claquait au vent. Le détachement de cavaliers avait fondu sur le champ de bataille, faisant tomber de nombreux drows avant de se retirer pour revenir à la charge un peu plus tard. Ils n’étaient pas assez pour mener une stratégie de harcèlement efficace, mais ils n’étaient pas inutiles pour autant, guerriers rapides et lestes qui tuaient à distance tout en restant difficiles à atteindre.
Calaáth s’était fait coincer stupidement, et s’il avait eu le temps de s’appesantir sur les faits il s’en serait voulu de cette erreur. Maintenant il était profondément avancé dans la mêlée et ne pouvait se dégager facilement, ce qui annihilait son plus grand avantage, à savoir la rapidité de sa monture. Heureusement, Kwaÿr était un cheval de bataille, un vrai, qui savait faire son « boulot » et n’hésitait pas à ruer ou se cabrer pour éloigner les ennemis ou protéger son cavalier.
Calaáth et Kwaÿr ne faisaient plus qu’un. Le cheval, habitué à la clameur des batailles, s’en remettait entièrement à son cavalier pour le guider, et l’elfe faisait confiance à l’instinct de sa monture pour le prévenir du danger le plus proche. Ils n’étaient plus deux créatures voyageant ensemble, mais une entité unique, quatre yeux aux aguets et quatre oreilles tendues, sabots et lance acérée frappant les ennemis qui avaient le malheur de passer à leur portée.
Soudain, un choc violent vint ébranler son épaule. S’il n’avait pas porté cette armure, si légère soit-elle, il aurait certainement été amputé d’un bras ! Alors que, surpris et un peu déséquilibré, l’elfe se retournait pour faire face à son agresseur, un drow à la stature imposante qui levait une masse d’armes d’une taille peu commune, Kwaÿr se cabra à demi puis fit un brusque écart, ce qui acheva de déséquilibrer Calaáth. Il aurait pu rester en selle, mais il venait de repérer un point faible sur son ennemi et, préférant ne pas lui laisser l’occasion de l’attaquer à nouveau avec sa dangereuse arme, il plongea de côté, sa lance prolongeant nettement son bras. La pointe de métal pénétra dans l’interstice du casque et se ficha certainement dans un os ; elle était bloquée, il était trop tard pour tenter de se redresser, et Calaáth tomba à terre. Il se réceptionna avec souplesse et tordit violemment sa lance dans le casque du drow, provoquant un craquement sinistre tandis que l’ennemi tombait à genoux.
Vivement, Calaáth fit volte-face et s’adressa à Kwaÿr en langage elfique, la langue avec laquelle il communiquait toujours avec le cheval :
« Va-t’en, tu sais ce que tu dois faire ! »
Il fit un geste comme pour chasser sa monture, mais dut vivement se retourner car, se retrouver à pied et sans autre arme qu’un arc en plein milieu d’un champ de bataille, ce n’est pas forcément l’option la plus sécurisée. Il savait à quel point c’était dangereux pour l’étalon de se retrouver seul, mais dans l’immédiat et malgré ses regrets, il ne pouvait faire mieux…
Le drow tentait de se relever, la lance toujours fichée dans son casque. Calaáth le fit tomber à terre sans ménagements et arracha violemment la lance, avant de faire voler le casque au loin d’un coup de pied, dévoilant le visage défiguré du drow qui reflétait l’ultime terreur, celle de la mort. Sans hésitation, l’elfe leva sa lance et la planta fermement dans la gorge de l’ennemi, l’achevant rapidement. Le sang sombre jaillit, éclaboussant ses chausses et le corps maintenant mort. Malgré l’infinie répugnance qu’il ressentait, Calaáth récupéra l’épée sur le cadavre tout en grimaçant au contact poisseux d’un sang qui n’était pas le sien sur le pommeau. Il la sortit de son fourreau et contempla la lame dentelée. C’était une arme de facture Sombre, sans hésitation possible, le genre d’objet dont il n’aurait jamais voulu en temps normal… Sauf que là, l’heure n’était pas à faire des manières. C’était dangereux et tranchant, et ça lui permettrait de tuer d’autres drows et, accessoirement, de peut-être sauver sa propre vie.
Et il se mêla à la bataille, avec ce qui ressemblait de plus en plus à de la rage. Oui, une rage folle, terrible, dévastatrice, meurtrière, une rage contenue depuis trop longtemps, qui menaçait de jaillir avec une violence impossible à réfréner. Il était guidé par une haine absolue contre ces êtres ignobles qui avaient détruit son existence et meurtri à jamais son corps, contre ces viles créatures qui pullulaient dans les bas-fonds putrescents d’un monde décadent.
Il avait oublié maintenant les leçons de son maître d’armes et les sages conseils qu’il lui avait prodigués pour guérir son âme blessée. Il ne se battait pas pour sauver sa vie, ni pour ses compagnons d’armes, ni même plus pour la victoire du Camp de la Lumière ou de l’AD ; non, il se battait pour tuer. Comme eux, mais il était trop fou pour s’en rendre compte, et aurait été trop horrifié en découvrant que ses bourreaux l’avaient un peu façonné à leur image, finalement…
Les coups de taille et d’estoc, les parades puis les coups fatals, tout s’enchaînait à une vitesse ahurissante, dans un brouhaha de cris, un méli-mélo de corps et d’épées qui tenait plus du brouillard, un brouillard sans fin tout autour de lui et qui, il le pressentait, menaçait de se refermer sur lui et de le broyer s’il venait à ralentir ses efforts. Le contact tiède du sang qui giclait lorsqu’il achevait un adversaire le laissait insensible désormais. Dépenaillé, haletant et couvert d’une hémoglobine qui n’était pas toujours la sienne, il avait l’air d’un fou furieux et de fait, il était un fou furieux.

    [ Désooo' pour la longueur de ce RP, on va dire que j'étais dans une grande phase d'inspiration nocturne quand j'ai écrit ça ^^' ]
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Y'Shahinn Nehleän
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMar 7 Avr 2009 - 20:07

L’armée Drow se battait avec acharnement malgré les assauts de l’armée humaine et de la sortie des derniers défenseurs de la ville. Ces derniers s’en tiraient à bon compte, sauvés au dernier moment. Si l’armée de secours avait eu quelques heures de retard alors ils n’auraient trouvés que des cadavres et des ruines fumantes en lieu et place de la cité.
Mais pour autant les Drows se battaient pas encore en retraite. Bien que la situation soit délicate et devant se battrent sur deux fronts, les soldats continuaient le combat en attendant des ordres de repli.
L’art martial et la discipline faisait tenir bon les rangs tandis que les nécromanciens continuaient à lever de plus en plus de cadavres pour permettre le décrochage planifié de certaines unités du front.
En attendant l’ordre de la reine Aetherya, l’objectif auquel s’attachait tout Drow était d’infliger le plus de pertes possible à l’ennemi avant de devoir partir. Vaincre une armée Drow était une chose mais ces pathétiques Elfes et Humains allaient connaître le coût à payer pour réaliser une telle entreprise.
Y’Shahinn n’était pas en reste et se retrouvait à nouveau dans les rangs pour combattre, faisant déferler avec force ses pouvoirs dans les rangs des défenseurs de la ville.
Elle était auprès de sa Reine pour la protéger des attaques des mages ennemis, mais maintenant qu’ils s’occupaient à d’autres tâches elle était repartie vers les combats pour se déchaîner une dernière fois.
Des morts et du sang, toujours plus, il en fallait toujours plus. Même si elle était une sorcière de la Cour, elle n’en restait pas moins une Drow habitée par de profonds instincts meurtriers et de nombreux soldats Humains et Elfes faisaient les frais de ses sorts, ne subsistant d’eux que de vulgaires statues de glace qui étaient aussitôt détruites en mille morceaux par les soldats qui l’accompagnaient. L’ennemi était enhardi par sa victoire proche mais il n’était pas de taille face à la puissance d’une sorcière qui possédait de fortes affinités avec la magie de glace.

Un cri d’alerte provenant de son escorte lui indiqua qu’un nouveau groupe d’ennemis s’avançait vers eux. Elle ne comptait plus les vagues d’ennemis tenant de mettre un terme à ses ravages. Au contrait cela l’excitait d’autant plus que cela lui apportait de nouvelles victimes à pétrifier de manière horrible.
Les nouveaux arrivants étaient des Elfes ayant participés à la défense de la cité, des rôdeurs visiblement, tous couverts des traces des combats. Y’Shahinn aperçue tout de suite celui qui commandait ce groupe, il semblait vouloir venir à elle pour la tuer. Ce défi la fit sourire, enfin un peu d’action et d’exaltation.
D’un geste, elle ordonna aux soldats qui l’entouraient de se porter à l’encontre des rôdeurs qui les chargeaient. Les deux groupes s’entrechoquèrent avec force, chacun essayent d’exterminer l’autre.
Mais pour le leader des Elfes, Tauril, cela ne se passa pas de la sorte. Les rangs des Drows s’ouvrirent à son approche et il se retrouva sans combattre devant Y’Shahinn qui n’attendait que lui avec un regard très intéressé sur sa personne.
Elle avait ce qu’elle souhaitait : un dirigeant rien que pour elle. Un chef Elfe peu gradé certes mais une proie ma foi très intéressante à ses yeux. Sans dire un mot, elle se plaça dans une posture de combat, attendant que Tauril fasse le premier pas vers elle.
A bien y regarder, le combat n’était pas inéquitable. Tauril était armé de pied en cap avec une armure qui couvrait certaines parties de son corps et était armée d’un arc et surtout d’une épée. De plus il semblait bien se défendre.
De son coté, Y’Shahinn était une sorcière, pas une guerrière. Elle n’avait qu’un sceptre et une dague comme seul équipement et sa tenue était des plus légère. De plus, sa tenue était endommagée par les derniers combats magiques qu’elle avait du mener, ce qui le rendait presque nue aux yeux des combattants. Mais elle restait une sorcière de la Cour et son aura magique était perceptible par tous, une aura emprunte d’un volonté meurtrière et menaçante.

Tauril semblait vouloir jouer la carte de la prudence face à elle et n’attaqua pas sur le champ. Peut être le spectacle d’une jeune sorcière Drow presque nue et au corps parfait avait de quoi le perturber. Mais l’hésitation n’était pas une carte à jouer face à la représentante d’une des races les plus dangereuses au monde.
Profitant de l’inactivité de Tauril, Y’Shahinn lança une incantation. Plusieurs Elfes sous le commandement du rôdeur se mirent à hurler de douleur et à se tordre sur le sol. Ils n’avaient pas de blessures visibles mais qui pouvait savoir que leur sang était en train de congeler dans leurs veines ?
Un soldat Elfe tenta une attaque désespérée sur la sorcière mais à peine eu t’il le temps de frapper qu’il se transforma en statue de glace sous les yeux même de son supérieur.
La sorcière prit alors un plaisir malsain à faire exploser la statue sous le regard horrifié de l’elfe, son congénère était encore vivant lorsque la sorcière l’acheva.

Cette provocation suffit à faire charger Tauril. Mais la sorcière avait eu auparavant le temps de préparer un nouveau sort. Tauril sentit soudainement la température ambiante chuter drastiquement et il se mit à trembler de froid sous ses vêtements. La sorcière utilisait le froid pour congestionner les muscles de l’elfe qui ne pu plus bouger après quelques pas. Les jambes et les bras paralysés, l’elfe vit Y’Shahinn invoquer un pieu de glace qu’elle envoya voler droit contre son casque, le percutant avec une force terrible.
A moitié sonné, Tauril tomba à la renverse et s’écroula lourdement au sol. Dès lors, tout devint flou dans sa vision.
Il resta néanmoins conscient lorsqu’il vit la sorcière sauter sur son corps inerte d’une manière très féline. Prise d’un sourire victorieux et carnassier, Y’Shahinn s’installa à califourchon sur le corps de l’Elfe, ses jambes enserrant fermement les hanches de Tauril pour l’empêcher de se redresser.
La belle et redoutable Drow dégaina sa dague et entreprit de trancher une à une les lanières de l’armure de sa proie, envoyant valser quelques mètres à coté l’armure une fois complètement détachée.
Tauril reprenait peu à peu ses esprits mais voyait toujours ses bras et jambes gelés et incapable de bouger.
Continuant sa besogne, Y’Shahinn planta sa dague dans les vêtements de Tauril, sans toutefois le blesser et découpa en lambeaux la veste de l’Elfe, le laissant torse nu et à la merci de la Drow le dominant.

Emettant un sourire rave, la sorcière s’allongea presque sur le corps de l’Elfe, lui imprimant sur le corps le contact de sa propre anatomie qui avait de quoi faire défaillir tout mâle de toute race. Tauril avait bien du mal à continuer à penser qu’il était au beau milieu d’une bataille alors qu’il sentait contre son torse le contact d’une peau douce aux formes enivrantes qui l’enserrait dans une étreinte mortelle.
Y’Shahinn savait utiliser ses charmes comme d’une arme et si cela lui permettait de torturer psychologiquement une proie alors elle ne se privait absolument pas de ce plaisir. D’ailleurs elle pouvait sentir contre elle l’effet qu’elle procurait à l’Elfe qui était sous sa domination.
Mais toute bonne chose avait une fin. Caressant doucement d’une main experte la musculature de l’Elfe, elle approcha son visage du sien, ne laissant que quelques millimètres entre ses lèvres et les siennes, un regard enjoliveur accompagnant le tout. La belle susurra doucement à l’attention de sa proie du bout des lèvres.


"Quel dommage que je ne puisse pas continuer à jouer avec toi encore un peu plus longtemps. Pour un Elfe tu étais plutôt attirant, quel gâchis vraiment."

Y’Shahinn se redressa sur l’abdomen de Tauril, raffermissant sa prise avec ses jambes. L’elfe pu voir la sorcière approcher la lame de la dague qu’elle portait près de son torse. Une petite piqûre indiquant l’entrée en contact avec sa peau et la pointe de l’arme.
Après avoir adressé un dernier sourire triomphateur à Tauril, la sorcière enfonça sa lame dans le corps de l’Elfe qui ressenti alors une douleur immense. Y’Shahinn prenait le dernier plaisir d’enfoncer la lame millimètre par millimètre afin de torturer une dernière fois Tauril.
Puis, l’Elfe ayant perdu connaissance, elle se releva tout en observant sa proie. Elle était heureuse de cette mise à mort et de son petit numéro.
Concentrant à nouveau son regard sur la bataille, elle lécha le sang de l’Elfe qui avait coulé sur sa main avant de replonger dans les rangs Drows à la recherche de nouvelles victimes.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMar 7 Avr 2009 - 21:44

Le temps passait à une vitesse foudroyante. Surtout parce qu'elle était occupée. Elle avait d'abord été occupée à ses propres patients, aux nouvelles mamans et à leurs progénitures et évidement à l'amputé. Un accident était si vite arrivé avec une hache et un verre de trop. Les gamins se tenaient tranquille. Elle avait chargés les plus vieux de faire chauffer de l'eau et de plier des pansements et de les disposer sur des tables accessible de partout.

Ensuite, elle avait fait le tour de l'hôpital, à la recherche de ce qu'elle pourrait avoir besoin. Des aiguilles, du fil, du désinfectant, des cataplasme et elle mit dans sa poche, sous plusieurs épaisseurs de jupons, quelques doses d'un poison mortel et foudroyant. En 200 ans de soins, elle avait apprit à en garder sur elle. Parfois la mort était préférable à la souffrance. Elle n'était pas une déesse. Elle n'y croyait pas de toute façon. Elle ne pouvait pas sauver tout le monde.

Puis il y eut les premiers échos de l'affrontement. Ça avait inquiété les mamans, elles avaient rassemblés leur marmaille autour d'elles. Marion s'était lavé soigneusement les mains, puis s'était mentalement préparée à sauver des vies... et à en perdre. Tant qu'elle serait debout, y'allait avoir un maximum de survivants.

Bordel, qu'est-ce qu'elle foutait ici, hein ? Elle aurait du filer ventre à terre quand c'était le temps. Elle avait entendu les échos... et merde, même si les drows battent en retraite, pour fêter la victoire, y'aura des elfes partout... bordel de merde ! Ok, les drows, c'était dangereux, mais pour elle, personnellement, pour le secret qu'elle gardait des humains depuis 2000 ans, les elfes était très dangereux. Ou du moins si elle restait vivante. Une fois morte, elle s'en balançait qu'on le sache ou pas, mais tant qu'elle serait vivante, les humains devaient pas savoir qui elle est réellement.

- Fait chier, grogne-t-elle soudainement, surprenant tout le monde présent parce que sans raisons apparente.

Puis en peu de temps, les blessés commencent à affluer et là, l'action commence. Du sang, des plaies, des membres plus ou moins maintenus en place, des fractures, ouvertes ou non et des cadavres qu'elle peut seulement recouvrir d'un drap.

Des heures et des heures à calmer les douleurs, temporairement ou pour toujours, à soigner les plaies ou laisser partir les âmes. Tellement de boulot, qu'elle n'a pas une minute à elle. Elle n'a même pas le temps de s'épuiser tellement elle est occupée. Et puis, mieux vaut qu'elle n'y pense pas. Sinon, elle ressentira la fatigue. Mieux vaut bosser, sans relâche pour oublier le temps et la fatigue.

comme tout le monde, elle entends les rumeurs. Des rumeurs avantageuses. Ils gagnent ? Tant mieux, mais pas le temps de festoyer. Elle a des gens à sauver... ou achever. Sans remords, sans regrets. Mieux valait achever leurs souffrances quand elle était certaine que c'était inutile de souffrir.

Après elle ne sait trop combien de temps, elle se rend compte que les blessés arrivent moins fréquemment. Soit ils sont tués et les soigneurs s'en occupent à peine, soit ils sont moins tués. Elle demande à une gamine de faire chauffer de l'eau et fait une tournée général de cet hôpital. Elle va voir chacun des patients, s'assure que tout va bien, avise si ça ne va pas. Elle doit s'occuper, autrement, elle va tomber de fatigue. Quand l'eau chaude est prête, elle remplit une carafe et vers une poudre dedans. Elle a une pensée pour Etheldred. Elle l'a vu bosser sans relâche. Elle aurait droit aussi à un remontant, puisque son boulot à elle non plus n'est pas terminé.

- Eh, toi, t'as vu Etheldred ?

On lui pointe une direction. Elle attrape deux flasques et divise le contenu de sa carafe. elle les bouche et se dirige dans la direction pointée. Elle trouve Etheldred qui semble vouloir aller prendre l'air.

Droite et fière, l'air à peine fatiguée (uniquement parce qu'elle est trop orgueilleuse pour laisser voir sa fatigue), elle l'interpelle, puis lui cède une flasque.

- Etheldred ? Tenez. Prenez ça. Un remontant. Du tout naturel, ça va vous revigorer un peu. Sans alcool, ne vous en faites pas, précise-t-elle d'un ton sec.

Elle est comme ça, Marion. Elle est pas méchante, mais elle a un air pincé et un tempérament désagréable, comme si elle ne voulait pas qu'on sache qu'elle est gentille. Mais elle n'est pas gentille. Elle n'est pas méchante, mais elle n'est pas gentille.

- Mais c'est pas conseillés pour les blessés. Trop fort. Leur coeur supporterait pas.

Conseil utile, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 8:21

" Etheldred ? "

L'herboriste releva la tête, attrapa ce que lui tendait Marion et en but une gorgée. C'était plus pour ne pas la vexer qu'autre chose, car elle avait l'estomac tellement noué qu'elle avait du mal à avaler quoi que ce soit. Elle avait passé ces derniers jours à grignoter elle ne savait plus trop quoi, n'importe quand, plus pour ne pas tomber d'inanition que par réelle faim.


" Merci... Qu'est ce que c'est ? "

Ce n'était pas une question méfiante mais de une réelle curiosité. Un remontant était une recette toujours intéressante et Etheldred se rendit compte que le peu qu'elle avait pris semblait lui faire déjà du bien. Quand au fait que c'était du "tout naturel" ça ne voulait pas dire grand chose : la nature offrait toute une palette de poisons, tous plus violents les uns que les autres, elle était bien placée pour le savoir. Cependant, en ces circonstances, elle ne voyait pas pourquoi elle se serait méfiée et puis, quand bien même, elle était tellement épuisée qu'elle se moquait pas mal de ce qui pourrait lui arriver.

Au passage, elle dévisagea Marion, surprise de la voir en aussi grande forme : mais d'où tenait -elle cette énergie ? Elle ne l'aurait pas vue travailler à chaque fois qu'elle passait à proximité, elle se serait presque demandé si elle n'avait pas passé son temps à se tourner mes pouces. Quoique... En y regardant de plus près, cette grande forme n'était peut-être pas aussi évidente que l'apothicaire voulait le laisser paraitre.

Etheldred s'était assise le long d'un mur, ne cherchant même pas un siège pour se reposer un instant. Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas dormi, il était peut-être temps qu'elle se repose un peu. Seulement, il y avait bien trop à faire pour qu'elle se le permette.

" Les mamans et les enfants vont bien ? " demanda-t-elle en faisant référence aux protégés de Marion.

Elle se releva et entreprit de préparer une nouvelle fournée d'infusion de soucis : c'était sa façon de faire une pause, toujours mieux que de rester les bras ballants et en même temps c'était utile. Au moins, maintenant, elle ne risquait plus d'être débordée : les blessés qui arrivaient étaient moins nombreux. Seuls restaient les patients plus gravement atteints qui demandaient des soins constants et de longue durée.


" Vous resterez quand le siège sera terminé ? On va avoir besoin de bras, ici. "

Elle-même ne songeait pas à repartir. Maintenant, qu'elle avait commencé à gérer ces hôpitaux, elle ne se voyait pas suivre Belegar en laissant tout en plan. En admettant que ce dernier ait survécu.


" Dites, vous n'auriez pas des nouvelles du général Belegar ? Et vous n'auriez pas vu le petit Alaric, un garçon d'une dizaine d'années, il m'a beaucoup aidé ici. "

Elle était clairement inquiète pour eux et craignait le pire. Marion devait se dire qu'elle sautait du coq à l'âne mais sous l'effet de la fatigue et du stress Etheldred ne savait plus trop où elle en était. Et pour une fois qu'elle prenait un peu le temps de discuter avec quelqu'un qui ne s'adressait pas à elle uniquement pour obtenir des soins...
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 11:02

Je... Oui, "je", désormais il n'y aura plus que "je" car le "nous" a fait une erreur.
Je n'aurais dû m'occuper que de moi.
Je n'aurais pas dû tenter de contrôler mes soldats jusqu'au bout.
Je n'aurais pas dû hésiter entre eux et la sorcière.
Je n'aurais pas dû attendre avant d'attaquer, maintenant je le regrette.
Oui, je regrette, et il semblerait que la vie ne soit jamais aussi jalonnée de regrets que lorsque qu'elle touche à sa fin, cruel jeu que celui du destin.
J'ai fait des erreurs et j'en paye les conséquences : j'ai vu Ederinnon, le plus fidèle de mes soldats, mourir sous mes yeux, brisé en milles fragments de glace alors qu'il chargeait désespérément ; j'ai vu mes soldats torturés par la souffrance puis tués ou éparpillés et j'ai vu le visage de la cruauté, souriant alors que son pieu de glace me déchire la tempe et se délectant de la douleur qu'elle m'inflige lentement, une douleur extraordinaire que le froid m'empêche de crier.
Mais la douleur, on peut toujours l'endurer, elle n'est que passagère. Aujourd'hui j'ai été humilié, puni par et pour mon orgueil par cette sauvageonne avide de sexe.
Sans doute est-ce parce que j'ai invoqué le nom de la déesse pour une cause futile. Sans doute a-t-elle été offusquée que je crois son courroux mien. Quoiqu'il en soit j'ai été orgueilleux et pour cela les dieux m'ont infligé l'humiliation.
Tu entends sorcière ? C'est n'est pas toi qui m'as vaincu, ce sont les dieux !
Je dois être mort pour pouvoir penser ainsi, mon esprit a dû se libérer des contraintes de mon corps. Quoique... Si je ne sens plus mes membres mes yeux perçoivent encore de la lumière, tout est flou, tout tourne, mais tout est encore lumineux.
J'aperçois comme une main parmi les formes floues, livide et maigre. Serait-ce celle de Tari ? M'offrirait-elle le repos ? Je meurs par les glaces de Tari et celle-ci me tend la main, c'est bien hypocrite mais je préfère accepter que de rester ici, entre deux eaux à attendre je ne sais quoi, ou peut-être simplement que c'est bien la mort que j'attends, je ne sais pas, je ne sais plus, tout est flou. Tendons la main, nous verrons bien.
C'est impossible, quelque chose me retient encore dans ce qui me sert de corps. Peut-être mes yeux encore ouverts qui m'apportent cette satanée lumière. Si seulement le froid pouvait s'atténuer qu'ils se ferment ! Inutile, même le soleil tout juste réapparut ne suffira pas à me réchauffer.
Le froid, toujours là. Les battements de mon cœur ralentissent toujours, mon sang se fige, je ne sais plus ce qu'il se passe. Cette fois je perds vraiment connaissance, je vais rester ici, dans le froid, à attendre que Tari m'emporte.
Mes réflexions se taisent, je ne suis presque plus là...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

-Hé ! Fait soudain un homme. Il n'avait pas rêvé ! Ça avait bougé quand il avait tapé dedans !

-Qu'est-ce qu'il y a ? Demande un autre, s'écartant de la masse qui sort de la ville pour monter face à l'ennemi.

-L'elfe là, à moitié à poil, il a bougé quand j'ai cogné dedans.

Le deuxième soldat contemple le corps du sylvain. Sa musculature sèche est crispée et le sang qui s'écoule de son crâne et de son torde semble se figer. Cela ressemble à un des cadavres gelés des alentours. L'humain se baisse et tâte la peau de l'elfe pour confirmer ses pensées.

-Il est mort voyons, il est tout froid et perforé.

Mais le rôdeur eu une brève réaction au contact de la main chaude du soldat, un léger sursaut alors qu'une tentative de respiration s'élevait péniblement de sa gorge.

-Tu vois.

-Bordel, mais t'as raison ! Aide moi à l'emporter on peut peut-être encore le sauver.

Et les deux hommes empoignent avec précaution les membres de l'elfe, le soulèvent et filent vers la ville, sous le regard des autres soldats.



[Etheldred > Ça y est tu peux t'amuser à recoller mes morceaux Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 Icon_razz
Y'Shannin > Merci pour ce pur moment d'extase Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 839597
Et pour ceux que ça aurait titillé, oui, je passe à la première personne avec Tauril ^^ En espérant que ça ne dérange pas mes plus fidèles lecteurs Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 673100....... Répondez pas tous en même temps -__-' ]
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Charles
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 11:40

Voilà un bon quart d'heure que la mêlée dure. Je n'ai plus de bouclier, plus qu'une latte de bois déchirée. Le reste a été pulvérisée par le coup de masse puissant d'un chevalier drow. Mais j'ai eu le défaut de sa cuirasse sous l'aisselle. Il a eu un hoquet de surprise quand j'ai poussé de tout mon poids sur ma lame, perforant sa maille, son gambison, sa peau, sa chair. Quand j'ai retiré Ecarlate, je le suis devenu. Le sang a giclé puissamment, tel un geyser. Mais déjà un nouvel adversaire m'attaquait par derrière...

Un liquide chaud et salé empli la sellette de mon casque. Mon menton baigne dedans, mes lèvres y clapote. Du sang. J'en crache par goulées. La tâche blanche sur mon bras me brûle. Plus j'affronte les Sombres et plus j'en tue sous ma lame, plus mon infâme souillure devient brûlante comme du plomb fondu, plus mes organes internes s'agitent de soubresauts nerveux. Le mélange glaireux et sanglant que je crache après chaque passe d'arme s'écoule le long de mon cou. Je tourne ma tête sèchement vers l'arrière. Un brouillard : aucun soldat du Lys d'Or n'est près de moi. Le combat se stabilise, c'est le chaos : tous les combattants sont mêlés autour d'un brouillis détestable où l'on peut se faire attaquer de tout côté.

Je paye cher mon observation : un fantassin adverse frappe violemment de son épée contre ma cuirasse. Sonné, je titube un instant,lâchant mon épée, avant de pousser un grognement bestial. Mon harnois est rayé et fendu, mais je n'ai rien. On ne tue pas comme ça un membre du Lys d'Or. Comme un fauve, je bondis sur le drow, ne lui laissant pas le temps de m'achever. En ricanant, je le plaque au sol avant de soulever la visière de son casque. Il essaye de dégainer une dague, mais je lui broie le poignet d'un coup de pied fulgurant. Puis c'est un massacre : j'assène coup de poings sur coups de poings, mes gantelets d'acier lui broient la mâchoire. Ses dents volent au milieu des giclées de sang et de chair : brutalement, en ricanant comme un...dément oui, mon poing se plante brutalement dans l'orifice creusés par mes directs. Et vrillant violemment mon poignet, j'enfonce le gantelet jusqu'au fond de sa gorge. Le sombre pousse un cri de douleur noyé dans son propre sang avant de rendre l'âme. Noirceur.

On a du me donner un coup par derrière, une masse sûrement. Je me retourne sur le dos, dans les vapes. Au dessus de moi, un officier drow, lame brandie, prêt à m'achever. Il pousse un ricanement lorsque sa tête vole sur le côté. Un jeune soldat souriant me temps la main pour m'aider à me relever. La flèche qui se plante dans son oeil à ce moment là met terme à cet essai. Je ramasse la masse d'arme à deux mains du Drow, bavant comme un porc. Je ricane, et me rue vers un groupe de Sombres...Ma tâche n'est plus qu'une plaque d'acier fondu planté sur ma peau, rampant par dessous, jusqu'à ma tête pour l'enserrer dans des nœuds sombres qui me rendent dément.

Qu'est ce que je deviens ?

Jamais je n'aurais fait l'erreur de charger seul cinq sombres par les temps passés. Trop tard, me voilà au contact. Je paye au prix fort l'œuvre de mon père.


***
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Keshem Lerr
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 15:09

Keshem aida le paladin poussièreux à se relever. Le pauvre type avait un équipement en piteux état, des pièces d'armures étaient manquantes et celle encore attachées à son corps étaient pleines de bosses et d'entailles. Keshem se demanda soudain d'où il pouvait bien venir, était-ce un des défensuers? Son armure le laissait présager, mais que faisait-il aussi loin des murs de la cité? Les portes d'Alonna s''était ouvertes pour déverser le flot des défenseurs de la ville, attaquant de plus bel les assaillants sombres, mais lui se trouvait bien loin du reste des soldats de la Lumière. La réflexion fut courte car après avoir remercié et salué le colosse, le paladin reprit sa course vers les combats sans se présenter, ramenant Keshem à la réalité de la bataille.

De nouveau seul au milieu du tumulte métallique, Lerr observa les alentours et aperçut ses pairs du Lys, à quelques encablures, combattant avec hargne et ferveur. Il se dirigea rapidement vers le combat, plantant une de ses haches dans le dos d'un sombre tentant de percer un jeune soldat. Tandis que le sombre s'effondrait, il lança un regard malicieux vers le petit guerrier.

Allez petit! Ils vont céder, faut pas les lacher! Avec moi!!

Il fit un petit clin d'oeil, et reprit sa course vers l'étendard de son ordre, suivit par le gamin en armure, hurlant tandis qu'il chargeait. Il aperçut le "chevalier au chien" pourfendre un sombre, avant d'en engager un autre. Il aperçut Charles combattre dans la mélée, plus loin, il voulu rallier son chef mais une masse noire vint s'abattre sur la cuirasse doré.

Il tomba lourdement en arrière, le souffle coupé par le choc. Un drow se tenait debout et levait bien haut son arme lourde. Il l'abattit sur Keshem qui roula sur le coté, esquivant in-extremis le coup mortel. Le colosse se releva difficilement à cause de l'armure, puis se rua toutes haches dehors sur le sombre ennemi. Il attaqua au flanc, puis l'épaule de nouveau au flanc. Le sombre parvenait à parer chaque attaque, mais il ne pouvait garder le rythme avec une arme si lourde. Le géant vit une faille, à droite, il lança son bras, passa la garde du sombre et atteignit la tete. La lame d'acier percuta le casque de plein fouet, le faisant voler dans les airs et déséquilibrant le drow qui grognait de douleur. Lerr sauta sur son adversaire pour l'achever, lorsque, dans un réflexe, le sombre envoya sa masse d'armes en plein dans l'épaulière gauche qui se gondola comme du vulgaire cuir. Pris en plein vol, il s'écrasa au coté du sombre, qui se releva presque d'un bond, pour de nouveau dominer le combat.

Keshem défia son adversaire du regard, ne voulant paraitre faible à aucun moment face au sombre.

Toi?!!

Lui. Le drow avait des yeux couleur de jade. Etait-ce celui que Keshem poursuivait depuis des années? Celui responsable de la mort de sa soeur? Celui qui lui avait laissé sa marque sur le torse, cette cicatrice gigantesque qui barrait le corps du colosse? Probablement pas. Keshem le crut pourtant, et son regard s'emplit de rage.

Tandis que le drow levait, une fois de plus, son arme, le colosse se remit sur ses pieds d'un bond, les forces décuplées par la rage, et tourna sur lui-meme pour planter sa lame, dans le creu popilté du drow, sans protection. Les tendons de genou furent sectionnés sans ménagement, et le hurlement du sombre couvrit une seconde le tumulte général de la bataille. Il s'écroula en s'époumonnant toujours, tandis que Keshem lui se redressait, le visage déformé par la haine. Le colosse saisit le sombre par les cheveux de la main gauche, et leva sa hache droite.

Il abattit la lame sur la nuque du sombre, mettant fin à ses cris de douleur, sans un mot. Il mit la tete du sombre à hauteur de son visage malgré le sang qui ruisselait, racla le fond de sa gorge et cracha sur la face figée de son ennemi. Il laissa retomber la tete sans corps, près du corps sans tete, son armure étant maintenant plus rougeoyante que dorée, et il vit le Baron de Hautaval se jettait dans la mélée une fois de plus. Il était entouré de nombreux adversaires et semblait s'amuser au milieu du massacre. Keshem se lança une fois de plus dans la bataille au coté de son chef... à deux ils auraient plus de chance contre cinq...
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 15:30

La petite conversation entre Etheldred et Marion fut vite coupée par l'arrivée d'un nouveau blessé, porté par deux hommes. Un elfe, à première vue. A demi nu, inconscient et qui respirait à peine, nota l'herboriste en l'installant. Il avait bien sur les multiples petites blessures que n'importe qui tirait de sa présence sur un champ de bataille : contusions sans importance qui ne nécessitaient pas de soins immédiats. Non, ce qui l'inquiétait d'avantage, c'était le trou béant dans son torse, d'une part, et ses membres qui semblaient anormalement rigides, d'autre part.

Parer au plus pressé : la plaie qui saignait un peu trop. Elle eut vite fait d'arrêter l'hémorragie, désinfecter avec une infusion de soucis, faire quelques points de suture et poser un bandage. Des gestes étrangement machinaux, à présent, car réalisés des dizaines de fois par jour ; bien que toujours aussi méticuleux et appliqués. Ce qui lui posait vraiment problème c'était les conséquences que cette blessure aurait. Apparemment, il s'agissait d'une plaie faite par un objet tranchant : une épée, une dague ou quelque chose dans ce genre. Pour ce qu'elle en avait vu, la lame avait dû glisser entre deux côtes, pas très loin du cœur. C'était probablement grave, mais à quel point ? Elle lui prit le pouls pour s'assurer qu'il était à peu près régulier. De fait, il l'était, bien que faible. Pas d'accélération, donc pas - encore - d'hémorragie interne.

Elle s'essuya les mains et entreprit de s'occuper de ses membres qui étaient comme gelés. A quoi cela pouvait être dû ? Elle n'en avait aucune idée mais ça n'empêchait pas qu'elle pouvait y remédier. En fait, elle se rendit compte qu'il s'agissait en particulier des muscles qui semblaient contractés par le froid. Elle décida de réaliser rapidement un massage à l'aide d'un oléolat. Inutile de le sauver pour qu'il devienne ensuite tétraplégique. Elle prépara rapidement ce qu'il lui fallait et fit une première application de la mixture : huiles essentielles de romarin, de marjolaine et de laurier ainsi que de l'huile d'amande douce.

Elle s'intéressa ensuite à sa tête où se trouvait un bel hématome. Quelque chose avait dû le heurter avec violence, ce qui expliquait peut-être, entre autres, son état d'inconscience. Elle alla chercher un peu d'infusion de fleur d'arnica - mixture préparée à l'avance et en grande quantité que tout le monde utilisait dans l'hôpital - et lui appliqua une compresse. De ce côté là, elle ne pouvait rien faire de plus dans l'immédiat. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il ne finirait pas dans le coma suite au choc ou encore qu'il aurait toute sa tête en se réveillant. Le crane était un os solide, d'accord, mais jusqu'à un certain point. Laissant la compresse en place, elle lui banda également la tête pour que l'infusion dont était imbibée la compresse puisse continuer à faire effet.

Ayant fait l'essentiel elle recommença à utiliser son oléolat pour réveiller ses muscles contractés. Elle en pouvait rien faire de plus tant qu'il n'était pas réveillé. Après, elle lui ferait boire une préparation qui permettrait de diminuer la douleur et baisserait la fièvre qu'il ne manquerait pas d'avoir en réaction à ses plaies. Régulièrement, elle s'arrêtait pour lui prendre le pouls et vérifier qu'il était toujours stable. Il semblait battre plus fort, en tous cas, et elle espéra que l'elfe reprenne rapidement conscience. S'il se réveillait, il serait plus simple de le soigner. Plus simple aussi de savoir ce qu'il ressentait au niveau du torse, car la plaie ne cessait d'inquiéter la jeune femme : la poudre de racine de géranium avait arrêté l'hémorragie, certes, mais cela suffirait-il ?
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Charles
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 15:50

L'éclair de raison du baron disparut sous le courant de folie apporté par le combat. Juste avant le contact il tournoya sur lui même, une jambe creusant un trou dans la boue chargée de sang. En un éclair, à travers les trous de son bassinet, il aperçut le chevalier de Wine charger juste derrière lui. Cet homme avait un don pour se trouver là où il avait des problèmes. Mais le temps n'était pas à remercier les Dieux de mettre le colosse à son côté. Son pied finit de pivoter. La tête de la masse d'arme, anguleuse, rencontra de plein fouet la tempe non protégé d'un des fantassins sombre. La cervelle gicla en un nuage rosâtre tandis que le sombre s'écroulait sans vie.

Pur choc de charge. Il allait payer les conséquences de sa folie. Bretteur expert ou non, face à quatre individus, il est impossible de ne pas se prendre un taillant ou un estoc.

La premier cimeterre lui entra dans la cuisse, à l'arrière, non protégé par la plate. De Hautval tomba sur un genou. Un flot de sang noir jaillit hors de son casque. La tâche lépreuse le brûlait de plus en plus intensément. Un second coup de cimeterre fit voler son casque.

"-Putride humain...", lança dédaigneusement le drow.

Ariane.

L'intervention seule de Lerr le sauva. Une immense forme tachée de sang percuta le Sombre prêt à l'exécuter de plein fouet, l'envoyant baller dans la boue. Le choc avait rompu la concentration des trois autres. La tête couverte de sang, avec le bas du visage entièrement recouvert d'une croûte à moitié coagulée de sang et de pus, le chef du Lys d'Or se rua en avant dague au poing, se propulsant sur jambe valide. Deuxième fois que Lerr lui sauvait la peau.

"-Je vais te saigner fils de pute !"
, cracha t-il, yeux révulsés, pointant sa dague dans la visière du sombre qui avait chuté avec lui lorsqu'il l'avait percuté de plein fouet. La lame s'enfonça dans l'oeil du sombre lentement mais sûrement, un gargouillis infâme provenant de la bouche du sombre.

Le corps du baron protesta enfin. Les multiples blessures et contusions qu'il avait subi depuis le début de la mêlée l'avait mis à mal. L'ulcère réveillé aussi. La folie aussi. Les résistances tombaient.Charles s'écroula sur le cadavre du sombre. Sa dernière vision fut celle de Keshem Lerr fracassant le crâne du Drow de haut en bas, avec l'assurance du type qui a coupé des bûches toute sa vie...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 17:39

Franchement, depuis l'arrivée des renforts, jamais Marius ne s'était trouvé dans une situation aussi avantageuse, en effet, Nakor était une personne aux pouvoirs surprenant pour ne pas dire démesuré. Et puis, merde, enfin, je veux dire, le mage était quand même, je le cite "magicien en chef de la lignée de l'arbre blanc et accessoirement conseiller en magie du roi Trystan". Le accessoirement d'ailleurs avait arraché un sourire au paladin; c'est vrai, être le conseillé du roi, bof, on en rencontré tout les jours dans les rues de Diantra, pas de quoi en faire un fromage...

Et, il faut aussi avouer que l'histoire de récompense au bout avait quelques choses de stimulants dans le fait de rester en vie. Non, je vous vois venir, n'imaginer pas le preux paladin demander une quelconque compensation financière, car il est probable qu'il la refuse ou la reverse dans une oeuvre de charité.
Non, la, à l'instant présent, il aurait voulu deux choses, la première, aovir une armure neuve, ce qui incluait de l'argent mais pas forcément en grande quantité, la deuxième, que les pauvre villageois auxquels on avait rasé la maison aient un toit. La dernière, c'était un peu un rêve de gamin, il avait toujorus voulu aller à Diantra et plus particulièrement au château, genre passé une journée avec le roi, que ce dernier lui fasse visiter là où il vivait, qu'il puise rencontré la reine que l'on disait particulièrement jolie. Oui, ça parait simpliste comme façon "bonheur", je suis d'accord avec vous, mais le paladin se contentait de pas grand chose. Un simple sourire lui convenait après tout et il fallait avouer que le vieillard le gâté sur ce genre de marchandise.

D'ailleurs, le grand père, car oui, même s'il était un mage sage et vénérable par son âge, il ressemblait un peu au grand-père que l'on aurait tous voulu avoir, marrant , un brin dingue, bref, le papy cool! Marius aurait voulu en avoir un comme ça, mais bon, il n'avait pas connu le siens , et on disait d'ailleurs que ce n'était pas vraiment quelqu'un de bien, d'ailleurs, hormis son père (mais l'on porte toujours son paternel sur un pieds d'estal), les "mâle" de la famille Von Aldorf n'avait jamais été des gens bien, c'était d'ailleurs la cause de sa malchance disait on...

Mais cessons de parler du passé, revenant au présent et plus particulièrement à Alonna. En effet, le doux fou fit encore des siens en arrachant un pan de tissus de Marius non sans lâcher un :


"Décidemment mon ami, tu m'es d'une aide très précieuse!"

Le paladin regarda un peu hébétée le mage, mais, mais...Mais attend là! C'est, c'était ses vêtements! Déja que son armure noir jais était couverte de poussière, poisseuses de sang (d'origine diverses et variés), lui aussi s'y mettait en arrachant ses habit. Le paladin en temps normal aurait bien lancé une réplique sanglant mais bon, il était blessé, et pire, il riait, mais d'un rire, un rire si communicatif que Marius en avait la banane, il avait du mal à se croire sur un champ de bataille avec ce vieux! Il lui lâcha alors sa voie elle aussi enjouée:

C'est pas très hygiénique, vous n'avez pas de sort pour guérir ça? Enfin, y a une très bonne guérisseuse dans le château...Et en plus elle est mignonne!!

Le paladin étouffa un rire avant de glisser au sol, visiblement, sous ses spasmes musculaire, une putain de flaque de boue. Mais, cet gamelle malchanceuse apporta cependant fortune au vieux mage.
Le blason du paladin servit soudainement encore une fois, le bouclier stoppant plus par chance que par autre chose, une flèches destiné à Nakor. Cet homme était un véritable aimant à saloperies!

Le paladin, qui accessoirement venais en plus de s'ouvrir l'arcade dans sa gamelle fixa Nakor, sa vision partiellement entravé par le flux d'hémoglobine :


-Y a des jours ou je me demande si j'aurais du rester chez moi...Ou pas...

Puis, Marius se mit à rire, un rire dément, compulsif, un véritable fou rire. La, à cet instant, les yeux emplit de larme tellement il riait, le corps agité de convulsion, le mal au ventre, Marius riait en plein milieu du champ de bataille. oh, nul crainte, ce n'était pas la folie de Nakor qui l'attaquait, c'était comme le bouchon de sécurité, le trop plein de stresse, le surplus. Il avait eu trop de pression, trop de coup dur, trop de mort. Et bien qu'il tentait toujorus de se faire passer pour un héros, il n'était qu'un simple homme, un simple mortel dont les épaules ne pouvait pas tout le temps supporter le monde. Et là, il fallait que la pression redescende, entre rire et sanglot, il était au sol, laissant doucement le mal de ces derniers jours s'évacuer pour qu'ensuite il reprenne le dessus et redevienne le paladin bonne enfant.

Alors pardonner cet état de faiblesse, mais les batailles ne sont pas faites que de héros, elles sont faites d'hommes...
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Nakor
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 18:14

Nakor finissait de serrer son bout de tissu autour du bras quand le jeune Marius lui demanda s'il n'avait pas un sort de guérison. Le vieux mage planta son regard de bougon dans les yeux du jeune soldat, le mitraillant ainsi et hurla, afin de se faire attendre

"Non mais tu me prends pour qui ... foutu bordel de nondidiou bien sur que j'ai des sorts de guérison, mais il faut un putain de temps pour en réaliser un correctement et digne de ce nom ... est ce que tu as l'impression qu'on a le temps de faire autre chose que de se battre ici heinnnnn?"

Bien sur il n'y avait pas de méchanceté dans les propos de Nakor, juste la vieille habitude de passer de la gentillesse au rire puis à la colère d'un petit homme qui râle contre tout et rien à la fois, comme si les jeunes n'étaient pas capable de voir des évidences, que les vieux voyaient grâce à leurs expériences. Tout en parlant et en mettant fin à la préparation de son garrot, il vit le pauvre Marius chuter à terre, ce qui amena un petit sourire sur les lèvres du vieil homme, un sourire qui grandit encore plus lorsque le bouclier de Marius maladroitement tombé, avait paré une flèche qui semblait allait droit sur le vieillard. Nakor s'exclama

"Par tout les dieux oui, tu m'es d'une aide très précieuse!"

Sans le petit Marius, il n'était pas dur de se rendre compte que le grand mage serait mort, et Nakor trouvait cela tout simplement merveilleux, il était dorénavant clair dans son esprit qu'il remercierait au mieux le fier guerrier. Mais tout aussi fier et fort qu'il pouvait être, le jeune homme se mit à rire, du rire des hommes proches de la mort, submergé par elle! Nakor, avait participé à bien des batailles en six cent vingt deux ans de vie, et il avait bien souvent ressenti tout ce flot trop fort d'émotion incroyable qui transperce le cœur de ceux qui prennent deux secondes dans un combat pour se rendre compte réellement de ce qui se passe autour d'eux. Et les symptômes étaient bien là, rire et pleur, afin de se vider de tout le stress que l'on avait accumulé! Nakor fut touché par la réaction du jeune soldat, comme s'il lui revenait en mémoire que oui, tout le monde n'avait pas son expérience et sa capacité de subir des épreuves difficiles comme un roc, sans broncher face à la tempête. Pas le temps tout de suite, car une présence se faisait sentir derrière, Nakor se retourna et envoya un nouvel éclair dans le ventre d'un sombre, l'un des rares encore présent dans la zone, qui se vidait petit à petit, les drows étant repoussé vers d'autres cotés! Voila qui était bon, il pouvait prendre deux secondes pour aider celui qui lui avait deux fois sauvé la vie. Nakor s'abaissa, saisit Marius et le remit debout, toujours prit de spasme et de sanglot, il ne devait pas rester à terre, sous peine de ne plus pouvoir se lever. Nakor fit une fois de plus preuve d'une force qui ne devait pas être là chez un si vieil homme. Mais peut être était-ce la magie peut être pas, en tout cas Nakor aida Marius à se soulever vivement puis une fois sur pied, il lui encolla une claque monumentale, afin de s'assurer de son attention, comme il avait du le faire par le passé à bien des reprises! Etant sur qu'il écoutait Nakor se mit à parler avec un ton qui ne laissait paraitre aucun doute

"Ecoute moi bien, la bataille n'est pas encore finit, puise dans tout ce stress et toutes ces épreuves qui t'entourent pour trouver le dernière souffle d'énergie nécessaire pour vaincre! Peu importe la mort, peu importe les cadavres et les ennemis, nous aurons tout les deux le temps de souffler plus tard, si tu t'écroule maintenant tu mourras, et ça je te l'interdit tu m'entends!"

Les derniers mots furent durs et prononcé sur un ton plus fort

"Alors reprend toi, ne craque pas maintenant, utilise ça pour tuer tes ennemis, tout cela est bientôt finis! Aller, avec moi Marius!"

Nakor avait fait ce qu'il devait faire, une bonne claque et un petit sermon autant sécurisant qu'exhortant à se sortir de cette situation. Maintenant la bataille devait reprendre, et sur une faible pression de la main, Nakor invita Marius à le suivre, ils devaient tout les deux aider le front des alliés à avancer et repousser tout ces chiens, qui allaient devoir bientôt battre retraite. Nakor espérait que Marius reprendrait du poil de la bête, en tout cas lui, concentra ses boules de feux et ses éclairs sur les ennemis.
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Johann
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeJeu 9 Avr 2009 - 17:40

*Du sang... Du sang partout... Elle savait dans qu'elle voit elle s'était engagée quand elle avait débuté son voyage : Celle de l'épée, son maitre d'arme lui avait bien dis : "Qui vit par l'épée, périt par l'épée" et que sa route risquerait d'être pavée par une mer de sang. Et là s'il avait put être là pour le lui dire : Il avait plus que raison... Une mer de sang était maintenant rependue sur le sol qui ne pouvait plus l'absorber...

L'impact de la première charge avait été plus que brutal. Malgré le fait que les rangs des Drows qu'ils avaient ciblés étaient relâchés, ceux-ci aidés de leurs alliés ne s'étaient pas laissés faire... Les morts dans ses rangs se comptaient par centaines. Du moins l'espérait-elle car il s'agissait plus de milliers vu la violence des combats... Plusieurs cavaliers avaient été désarçonnés que ça soit par la mort de leur monture ou par une perte d'équilibre, certains se relevant... Et d'autres non...
Sa lance de cavalerie avait entamé sa course dans la tête d'un drow sur son passage, déjà complètement sonné par le passage des premiers cavaliers juste devant elle, avant de se terminer dans l'abdomen d'un second avant de littéralement se briser en morceau comme s'il s'agissait d'un fétu de paille et beaucoup de ses hommes s'étaient retrouvés dans ce même cas, devant à leurs tours dégainer leurs lames.
Donner des ordres était maintenant inutile, à part si l'on désirait se mordre la langue il valait mieux serrer les dents... Mais tous savaient ce qu'ils avaient à faire.
Ceux qui se retrouvaient à pied se regroupaient en cercle pour trnir le plus longtemps possible malgré le fait que peu d'entre eux réussiraient à le faire, les autres encore à cheval continuaient à rester mobile, bougeant au milieu des lignes relâchées des drows se repliant...

Il n'y avait presque plus à se soucier des archers, ceux-ci ayant été dispersés et étant maintenant trop peu nombreux pour être une véritable menace pour la masse qu'ils étaient, et s'ils se manifestaient un peu trop en retrait des troupes de corps à corps la cavalerie légère en ferait son office à sa manière...

Une lance frôla son visage, manquant de peu de lui emporter son casque, ou plutôt sa tête, entaillant de manière visible le métal par une rayure propre et profonde. Non les drows n'allaient pas vraiment se laisser faire... La gorge de cet adversaire finissant ouverte en deux par l'épée d'un autre cavalier... Ce rythme allait et venait, au guise des mouvements du groupe qu'ils étaient maintenant, portant temporairement secours à ceux qui étaient isolés et à pied, d'autres unités faisaient le même manège en différents points de la brèche que la charge avait réussie à causer... La ligne d'ordre était claire : rester mobile ou mourir !
Cependant le temps faisait son office : les armures, qu'elles soient brillantes ou sales se ressemblaient maintenant toutes : recouvertes de rayures de coups déviés ou encore de sang d'un adversaire ayant eu la gorge tranchée et faisant prendre une "douche de sang" à tout ceux à proximité, certaines ayant même des flèches figées dans le fer de celles-ci, n'ayant pu traverser la cote de maille et Jo' n'y faisait pas exception, une de ces fameuses flèches ayant faillit la blesser s'étant plantée de cette manière dans son armure au niveau de l'épaule, la pointe venant gêner les mouvements de son bras...

La victoire semblait réellement se dessiner pour eux, mais quel en serait le prix ? Les horreurs qu'il se produisaient n'avaient pas besoin d'être décrites pour qu'on les comprenne aisément... Il suffisait de les voir.*

[hrp : Et les Drows ? Ils dorment ? ]
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMar 14 Avr 2009 - 16:36

J'ai fermé les yeux sur un démon, je les rouvre sur un ange.
Des mains touchent à nouveau ma peau mais celles là sont bienveillantes et non perfides.
Celle qui s'occupe de moi et que dans ma torpeur je jurerais être la muse de la guérison est en fait une humaine aux traits assez élégants pour une femme de sa race.
Je refais connaissance avec mon corps, je renoue avec mes membres, bien qu'ils soient encore peu réceptifs.
Sans bouger la tête, mon regard se promène sur mon champ de vision pour tenter de chasser le flou qui l'a envahit. Je dois être dans l'hôpital, je suis étendu sur ce qui doit être une lit ou doit s'en rapprocher.
Comment ai-je pu arriver ici ? Je refais le tour de ma mémoire mais les choses sont assez floues. Je force ma concentration mais un horrible mal de tête me prend ! Je tente de soulever mon bras pour tâter la région de la douleur mais celui-c répond à peine. Il se soulève, consomme les quelques forces que j'ai récupéré puis retombe de lassitude.
Il me faut des réponses, ce visage penché au-dessus du mien les a sûrement.
Je tente de bredouiller quelques mots elfiques. Non ! C'est une humaine, comment est-ce l'humain déjà ? Ça me revient :

-Qu'est-ce que...?

Je me met à tousser violemment ! Je n'arrive pas à solliciter ma respiration outre mesure. Une profonde douleur dans la poitrine tenaille mon souffle. Je me calme et reprend la respiration calme du malade. Une dernière inspiration rauque et je parviens enfin à me poser.
Je dois être sévèrement blessé, heureusement les elfes cicatrisent vite et bien.
Si je suis dans un hôpital alors cette humaine doit-être une guérisseuse. Oui ! je me souviens l'avoir vu et entendu donner des ordres aux volontaires. Je suis donc sauvé.
Ça y est je commence à me rappeler, Alonna, la bataille, la sortie, la sorcière, mes compagnons détruits, Ederinnon...

Je vais avoir besoin de repos.

[Désolé pour l'absence, c'est les vacances donc je suis surmené scratch ]
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMar 14 Avr 2009 - 17:50

Etheldred fut soulagée de voir que l'elfe revenait à lui. Elle se doutait que comme nombre de patients la première chose qu'il chercherait à faire consisterait à essayer de bouger, voir se lever. Réaction qu'elle n'avait jamais comprise, mais qui était manifestement celle du plus grand nombre de blessés.

Il se mit à parler elfique et elle lui répondit avec les seuls mots qu'elle avait appris dans cette langue pour exercer son métier :


" Je vais vous soigner. "

Puis elle continua dans sa propre langue, voyant que lui-même arrivait à faire cet effort. De toutes façons, elle était bien en peine d'ajouter un mot de plus en elfique et s'ils voulaient communiquer un minimum, elle n'avait pas le choix.


" Doucement, ne vous agitez pas, vous êtes blessé, mais en sécurité. "

Ces mots apaisants, elle les avait répétés des centaines de fois au cours de ces derniers jours. Mais elle était toujours aussi convaincue et attentionnée, chaque patient étant unique et méritant qu'on s'en préoccupe. Au petits soins, mais épuisée, malgré tout. La dernière fois qu'elle avait soigné dans ces conditions de fatigue, c'était durant la peste... Elle avait tenu moins longtemps. Aujourd'hui, l'odeur envahissante du sang était la même, mais elle avait appris à s'y habituer.

" Vous êtes blessé au torse et à la tête, restez allongé, ne faites pas de geste brusque. "

Elle n'était pas certaine que l'elfe soit en état de comprendre, mais lui parler ne pouvait que l'aider à émerger de sa torpeur.

" Respirez calm... "

Elle n'eut pas le temps de finir qu'il se mit à tousser, son corps réagissant comme elle le redoutait. Elle lui soutint la tête le temps qu'il retrouve son souffle et lui fit respirer une substance qui devait l'aider à mieux dégager ses voies aériennes. Au moins, il ne crachait pas de sang, c'était déjà plus rassurant. Il se calma rapidement et elle demanda à un des enfants qui aidait de lui apporter une tasse d'infusion de reine des prés et une autre d'eupatoire, au cas où. Elle hésitait à utiliser cette seconde préparation car elle était plus forte et risquait d'affaiblir l'elfe. Cependant, elle préférait que ce soit près, au cas où elle n'aurait plus eu le choix.

" Vous avez un nom ? "

Elle posait la question plus pour voir dans quel état il était - s'il était assez conscient il pourrait boire l'infusion calmante - que pour le connaitre. Encore une fois, elle avait posé cette question tellement de fois qu'elle aurait été bien en peine de répéter l'ensemble des noms des blessés d'Alonna. Enfin, ceux qui étaient là depuis plusieurs jours et dont elle s'occupait elle-même, elle commençait à les retenir. Cet elfe risquait d'en faire parti. Malgré la solide constitution de ceux de son peuple, il avait été gravement touché.

Elle le laissa un instant pour s'occuper d'un autre patient et continua à le surveiller du coin de l'œil, attendant qu'il reprenne toute sa conscience, prête à lui administrer les soins suivants lorsqu'il ouvrirait de nouveau les yeux.
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Darqam irash
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeJeu 16 Avr 2009 - 1:22

Darqam ouvra doucement les yeux étourdis par un choc d'on il ne se souvenait pas. Il se retrouvait au bas de la muraille, juste au pied des pierres. Chose curieuse car à son dernier souvenir il était en train de décocher des flèches du haut de cette même muraille. Il se rappelait avec des détails incroyables chaque drow qu'il avait atteins mais pourtant il ne semblait pas se souvenirs du comment de sa décente.

Il sentait Nimak, sa chère lame dans sa main. Il resserra son emprise dessus, comme si il essayait de faire de même avec ses souvenirs. Soudain, le bruit revint. Il ne l'avais pas réalisé mais lors de son réveil, il n'avait entendu aucun son, rien du tout. Maintenant il entendait trop. Des hurlements, des cris, des bruits de courses, des cris de douleurs, des tintements d'épées et puis soudain un cris inhumain qui le glaça le sang et eu pour effet de ramener ses souvenirs d'un coup.

Il s'était fait surprendre par un mort vivant, du moins la créature en avait l'air. Elle avait des lambeaux de chairs qui pendait ici et la sur son corps... mais quel corps de monstre. Au lieu d'ongles, la créature avait des griffes impressionnantes. Sa gueule aussi restait imprimé dans son esprit. Il n'y avait aucune doute que si jamais il s'était retrouvé la dedans ce serait fait de lui.

La créature l'avait surpris en haut des remparts, quand il l'avait vu pour la première fois elle n'était qu'à quelques pas de lui. Il avait rapidement décoché une flèche qui s'était fiche en plein dans son cœur mais cela ne l'avait même pas déranger, au contraire cela avait semblé l'enrager. Darqam avait rapidement dégainé son épée et tranché dans l'épaule du mort vivant. Sans s'arrêter pour au temps, le mort vivant l'attrapa et sans problèmes apparent le souleva et jeta de la muraille.

La mémoire de nouveau entière, Darqam leva les yeux vers le haut de la muraille ou il vit la silhouette noire du mort vivant se découpé dans la lumière... ont aurait dit un démon venu droit du royaume des morts. Soudain il sauta de la muraille. Tout à coup, le reste du monde ne comptait plus, il n'y avait que lui, le mort vivant et la chute qui les séparait, le reste n'existait plus. Lentement il vit la créature tombé, les doigts écarté comme pour ce retenir à l'air même, la mâchoire tel un gouffre béant.

Laissant ses instinct prendre le dessus, il serra sa poigne sur la garde de son épée et attendit, longtemps, que la créature soit juste au dessus de lui. Tout à coup, il se contorsionna évitant la main qui déchirait le cadavre sur lequel il était tombé et remonta Nimak qui mordit dans le flan de la créature. Il roula sur lui même et sauta sur pied, en position d'attaque la lame placé presque contre sa joue.

La créature le regarda de ses yeux blancs et vide et puis cria de nouveau. Le cri strident vint se heurter au mur mental solide qu'il s'était érigé, la peur n'avait plus la place dans son esprit, seul lui et son adversaire existait. La douleur, la peur, la pitié n'avait pas leurs place.

La créature se releva alors complètement, quittant la position vouté qu'elle avait conservé jusqu'à maintenant. En s'étirant comme elle le faisait, Darqam vit la coupure béante qu'il avait fait mais rien ne s'en deverssait, aucun sang, aucun organes, rien. La créature se courba de nouveau, prit appuis à quatre pattes sur le sol et bondit vers lui. Surpris par la vitesse de la créature et de sa puissance pour avoir réussis a parcourir une telle distance d'un seul bond, il se laissa heurté et les deux commencèrent à rouler entrelacer comme des jeunes enfants qui se bagarreraient, seulement cette bagarre était mortelle, chaqu'un essayait de porter un coup final à son adversaire.

Se détachant de la masse puante, Darqam tenta de se relever mais flancha un instant sous la douleur de sa jambe. Cette dernière qui avait juste été guérite de sa dernière bataille avec une sorcière saignait de nouveau. Cependant cette fois ce n'était pas un pic de glace qui s'y retrouvait fiché mais quatre trainées rouges d'où s'écoulait son sang. Les dégâts étaient alarmant mais il ne pouvait se permettre de s'apitoyer sur son sort, si il attendait il n'offrirais que plus de chance à son adversaire.

Il releva les yeux et vit ce dernier courir vers lui les deux mains prêtes à déchirées de la chaire. Se laissant tombé de coté, Darqam réussit à planté sa lame dans un des poumons de la créature. D'un mouvement rapide, la créature se convulsa et arracha la poignée des mains du jeune demi-elfe tout en lui infligeant un nouveau coup qui vint joué avec ses côtes.

De nouveau la créature le ramassa et le jeta contre un mur. Incapable de faire quoi que ce soit, son dos percuta de plein fouet le mur de pierres. Tentant de se remettre immédiatement, il cracha le sang qui s'était accumulé dans sa bouche. Le sang... Il en perdait de trop, le monde commençait doucement à devenir flou. Soudain sans qu'il sache d'où un silhouette vint percuté le mort vivant l'envoyant à terre avec son nouvel assaillant. Le monde s'obscurcit un moment.

Il ouvra les yeux de nouveaux, se forçant a voire le combat et fut surpris de voire la créature en pire état qu'il y a, ont aurait dit, un court moment. Elle boitait un peu et ses geste semblait moins précis. Cependant elle se dirigeait vers lui et il ne pouvait pas voire celui qui l'avait aidé. Alors que la créature était presque sur lui, il vit Nimak toujours coincé dans le torse de la créature. D'un bond qui lui arracha une douleur incroyable dans sa jambe, il attrapa l'épée, la sortie de la carcasse ambulante. Suivant son geste, il finit par fiché la lame dans le cou du mort vivant sectionnant à moitié la jonction de la tête à son corps.

Avant de pouvoir apercevoir quoi que ce soit d'autre il sombra dans la nuit, c'est à peine si il sentit le choc de son atterrissage.

[HRP] Bon j'ai pas posté depuis un bout donc j'ai fait un petit bloc. Ensuite il m'avait semblait qu'il manquait un goule de Mordoc dans le compte des morts j'ai donc décider de le mettre en jeu ici.

Dernier point: je suis resté très vague sur mon "sauveur" vers la fin. Si quelqu'un veut l'incarner allez-y j'ai même laissé de la place pour une scène de bataille entre vous et le goule.

...bon la c'est le dernier: comme Tauril, c'est les "vacances" donc je suis plus occupé que d'habitude. Je ne suis donc pas sur quand je reposterais.

Bon mira! [/HRP]
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Tauril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeSam 18 Avr 2009 - 11:05

Mon... nom ? Ça doit être ça qu'elle me demande. Oui ça ne peut être que ça, je devrais écouter mes oreilles plutôt que de réfléchir avec mon esprit fatigué.
Mon nom. Il me reste au moins quelque chose, ici, parmi les blessés anonymes qui ne retrouveront pas leur foyer.
Je prends une dernière inspiration chargée de cette substance, forte mais apaisante, puis je me lance :

-Tauril, articulé-je avec les intonations mélodieuses de ma langue natale.

Ma langue natale, il n'y en a pas de plus belle au monde. Dans ce doux parler mon nom signifie "éclat des bois". C'est en référence à mes yeux, d'un vert sombre comme les forêts au printemps, et à la pupille auréolée de l'orange des feuilles d'automne. Deux petites étincelles couleurs de feuillage.
Ah ! Kÿria ! Que la langue des elfes est belle ! Il me tarde de rentrer. Cet endroit pue le sang, je veux retrouver les douces senteurs des fleurs d'Anaëh.

Ma guérisseuse semble fatiguée. Je ne suis sûrement pas le premier, et encore moins le dernier des blessés dont-elle s'occupe. Un dernier effort et je pourrais me reposer.
Je cherche ma blessure au torse de la main gauche. La voilà, un trou béant à la découpe nette. Mais c'est plus bas que j'ai mal. Peut-être est-ce le froid qui a fait se contracter mes organes. Voyons voir, on m'a appris quelques notions d'anatomies dans ma formation de soldat. Pas de quoi devenir soigneur mais au moins pour connaître les parties vitales. Oh ! Je ne sais pas, je ne sais plus, c'est loin tout ça, je n'ai pas l'énergie de me le rappeler.
Je marque du doigt l'endroit où j'ai mal, un peu en dessous de ma blessure. Cela lui servira peut-être.

Pourvu que je sois vite rétabli, je ne sais pas ce qu'il se passe en dehors. Je voudrais des nouvelles du monde extérieur. On entend les échos de la bataille depuis l'hôpital mais ça ne m'indique pas pour autant quel est l'état des choses. Si seulement une rumeur de ces choses pouvait me parvenir. Je m'ennuie déjà de ce lit d'hospices.
Quel comble pour un elfe d'être impatient...

[Euh ! Pour les drows, vous allez quand même pas me faire croire que Brylyan, Aeth et Illiv sont tous les trois absents. Un pitit MP de rappel à l'ordre et on débloque la situation Wink ]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeSam 18 Avr 2009 - 12:18

" Tauril "

Etheldred sourit en voyant qu'il reprenait suffisamment ses esprits pour répondre.

" Ça va aller, Tauril. Essayez juste de rester éveillé, que je puisse mieux vous soigner. Buvez ça. "

Elle l'aida à redresser un peu la tête pour qu'il puisse avaler l'infusion. Normalement, elle devrait faire diminuer la douleur assez rapidement, quoiqu'avec des plaies aussi graves, on ne pouvait s'imaginer que l'elfe ne souffrirait plus du tout.

Il sembla retomber dans le brouillard mais elle remarqua que sa main bougeait. Réaction nerveuse ? Non, les gestes étaient trop précis pour que ce soit involontaire. Que cherchait-il à faire alors ? Prendre à son côté une arme qu'il n'avait plus depuis un moment ? C'était une idée courante chez ceux qui échouaient ici. Mais il ne cherchait pas à saisir quoi que ce soit, il... montrait. Etheldred s'approcha, écartant le peu de tissu qui était encore en place. Elle avait vu qu'il avait un hématome lorsqu'il était arrivé, mais à présent, ce dernier semblait avoir empiré. Anormalement, constata-t-elle avec effroi : il faisait une hémorragie interne ! Comment avait-elle pu passer à côté de ça ?

C'était grave, mais ça faisait un moment que ça ne l'affolait plus. Tout ce qu'il fallait, c'était agir vite et efficacement. Elle attrapa vivement un flacon de sirop consoude et empoigna Tauril fermement, lui assenant d'une voix pressante :


" Tauril ! Réveillez vous, faut que vous avaliez ça. "

Il était vaguement conscient, assez pour ne pas s'étouffer avec le liquide, à priori. Mais elle n'avait plus le temps de tourner autour du pot. Elle aurait bien tenté le sirop d'ortie à la place de la consoude, mais malheureusement, elle n'en avait pas sous la main. Elle espérait juste que Tauril supporterait bien le traitement.

" Tauril ! Encore un peu, ouvrez les yeux. "

Parler pour le maintenir éveillé. Au moins, maintenant qu'elle connaissait son nom, elle pouvait l'utiliser pour mieux capter son attention. Elle l'aida à boire la quantité nécessaire, puis enchaina sur la préparation d'eupatoire. Avec tout ça, sa fièvre n'allait pas tarder à augmenter, il valait mieux s'y prendre à l'avance.

L'ayant fait boire les préparations, elle s'assit à ses côtés pour lui prendre le pouls à nouveau. Pourvu que la consoude fasse effet... Elle héla un gamin qui passait par là.


" Toi, va me chercher du sirop d'ortie, vite. "

Au cas où Tauril supporterait mal le premier traitement, elle préférait être prête. Un nouveau blessé arriva et personne n'était disponible pour le prendre en charge. Elle l'installa à côté de l'elfe en continuant à parler à ce dernier :


" Tauril, il vaudrait mieux que vous restiez conscient, d'accord ? "

En même temps, elle observait le nouveau blessé : large plaie à l'abdomen. La victime, inconsciente, n'en avait plus pour longtemps, remarqua-t-elle avec lassitude. Elle entreprit néanmoins d'arrêter l'hémorragie, au cas où il ne serait pas trop tard. L'homme respirait encore malgré la perte importante de sang et tant qu'il y a de la vie...

" Tauril, vous êtes blessé à la tête et au torse, vous faites également une hémorragie interne. Mais les vôtres... "

Non, il avait perdu beaucoup trop de sang, c'était terminé pour cet homme là. Elle fit signe à une infirmière improvisée que le patient qu'elle avait en face d'elle était mort. Un de plus. Il devait être emporté à l'écart. Tandis que la femme s'exécutait, Etheldred continua à l'adresse de Tauril :

" Mais les vôtres sont résistants, et si vous restez conscient je pourrai vous faire boire ce qu'il faut. Vous allez vous en sortir. "

Elle ne parlait pas à la légère, elle y croyait réellement. Sur ces mots, elle revint près de lui avec une nouvelle dose de consoude et vérifia que l'hémorragie n'empirait pas. A quelle vitesse la préparation devait-elle faire effet ?


" Allez, buvez ça. C'est de la consoude. "

Il s'en moquait surement pas mal, mais comme toujours, elle expliquait ce qu'elle faisait : qu'il reste conscient.

" Vous m'avez indiqué où vous aviez mal. Vous avez le même genre de douleur ailleurs ? "

Elle préférait poser la question plutôt que le retourner et le secouer dans tous les sens vu son état. En même temps, la consoude ferait effet dans tout son corps, mais elle préférait savoir ce qu'il en était.
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Illus Niënior
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 22 Avr 2009 - 6:54


Illüs avait eu vent des déplacements de l’armée humaine afin de prêter main forte aux portes du royaume. Il savait pertinemment que les deux zones les plus sensible était Oësgard et Alonna. En faisant une rapide évaluation des futurs possibilité qui s’offrait à lui et à ses ennemis, il décida que c’était en Alonna que le gros des forces ennemis allaient frapper, pour pénétré plus aisément au cœur du royaume. Illüs sortit de son auberge ou il avait décidé de prendre congé, il ne se sentait toujours pas remit de ses émotions passées, mais avait passé tant d’année aux services de la couronne. Il n’allait tout de même pas fuir comme un pleutre et se terrer jusqu'à la fin du conflit. Non, Illüs allait se rendre au cœur de la bataille et se battre au service du royaume pour empêcher les ennemis d’avancer.

Lors de sa route vers Alonna, il fit la rencontre de plusieurs civil qui avait décidé de fuir la bataille afin de sauver leurs vies. Il comprenait leurs points de vu et ne leur en voulait pas. La chance fut de son côté car le temps était avec lui comme allié. Il ne plue pas une goutte durant toute la traversé des terres humaines. Aussi son périple fut de courte durée. En arrivant sur le lieu il fut ébahit de voir autant de soldat massé en un même endroit. Jamais il n’aurait cru qu’une mobilisation pareille aurait été possible sans la bannière du roi à laquelle tout individu pourrait se raccrocher. Le ciel entièrement dégarnit, vide de tout nuage projetait sur Illüs, un sentiment de bien être et il se sentait rassurer pour les heures de combats qu’il allait passer.

Quelques heures après avoir être arrivé, Illüs avait rejoint les rands des soldats indépendants qui se battraient de leur mieux pour ne pas laisser la moindre faille. Tous ses valeureux guerriers qui ne se sentaient pas bien, la peur au ventre, mais prêt à se sacrifier pour leurs terres. Tout ensemble ils allaient repousser les vagues, les unes après les autres et ne laisseraient aucun répit à leurs ennemis commun. Soudainement Illüs fut sortit de sa torpeur par des cris de haine et de douleur. Il regarda à l’Est de sa position et comprit que les combats avaient déjà commencé. Aussitôt il s’élança dans cette direction afin de s’y rendre utile. Le premier ennemi qu’il vu en fit les frais. D’un simple coup d’estoque placé dans le dos, il tua net un des ses adversaires. Mais après avoir retiré sa lame souiller par le sang impur, un autre drow lui sauta dessus. Le combat qui s’engagea fut incroyablement dur. Bien qu’Illüs soit un bretteur tout à fait remarquable, les capacités du jeune drow étaient-elles aussi à sa hauteur. Les coups pleuvaient comme des gouttes, chacun faisait pleuvoir sa volonté suprême sur ses ennemis et rendait coups pour coups. Après une lutte intense, Illüs parvint à se dégager et assena des coups d’estoque au niveau du foie de son adversaire. Mais en faisant une telle manœuvre, il écopa d’une profonde morsure de la lame de son adversaire qui lui taillada l’épaule jusqu'à l’os.
Illüs sentait que son sang coulait abondamment, il se sentait de plus en plus faible, mais continua à se battre, il ne désirait qu’une chose abattre le plus d’ennemis possibles avant que lui-même ne soit abattu. En regardant tout autour de lui, il ne vit que rage et mort. Mais repéra bien assez vite un de ses alliés en difficulté, un jeune lieutenant, qui était aux prises avec deux adversaires simultanément. Alors, Illüs s’élança pour venir en aide à l’homme. Il plaça son arme entre l’un des attaques du drow le plus proche de lui. Puis enchaîna vers une autre attaque. Le drow surprit de cette intervention eu du mal à comprendre. Mais ses réflexes, lui permit d’évité de justesse la seconde attaque d’Illüs. Illüs savait qu’il perdait beaucoup de sang et que s’il ne filait pas rapidement sa blessure, il y perdrait la vie. Mais son combat actuel le préoccupait plus et para l’ensemble des coups que le drow fit pleuvoir sur lui. Il sentait que le moment ou il pourrait venir à bout de lui approchait, mais le drow n’était pas encore entré dans la mécanique d’un déroulement lent et régulier. Le combat se prolongea durant quelque minute encore, Illüs se sentait de plus en plus faible, mais sa volonté de fer lui permit de tenir encore quelque instant. Sa vue commençait à se brouiller et il sentait une faiblesse de plus en plus grande, son bras lui faisait atrocement mal et la chaleur commençait à être insupportable. Soudainement, le drow fit une parade suivit d’une fente. Illüs savait que c’était la qu’il devrait frapper. Et esquiva la fente et pointa son arme vers le cœur de son ennemi. Au moment ou sa lame aurait du mordre l’acier et la chair. Celle ci ne mordit que le vide. Illüs comprit bien trop tard qu’il s’agissait d’une feinte destiner à l’entraîner vers une mort certaine. La lame ennemie perça son armure au centre de son estomac et lui mordit les entrailles.

<< - Arh, je... je ne..>> Entreprit de dire Illüs, mais le sang qui coulait dans sa bouche l'empêchait d'en dire plus.

Le sang lui monta à la tête et ses sens s’affolaient. Illüs ne voyait plus clair et sentait comme un étrange froid l’envahir. Il savait que c’était la fin, que son dernier souffle était proche. Puis, il n’eu pas le temps de sentir son adversaire retirer sa lame que déjà il tournait de l’œil.
Ses yeux se révulsèrent et il finit par tomber dans la mort. Illüs avait tout donné dans ce combat, mais il était affaiblit moralement et cela lui avait coûté la vie.



[ Voilà la fin de mon personnage ... Mort pour la couronne qu'il chérissait tellement ]
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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeMer 22 Avr 2009 - 11:00

Le malheureux paladin était au sol, pleurant comem une madeleine, entre démence et anéantissement, il était là, comme une loque, on aurait put voir en ça, l'image d'un lâche et pourtant qui est le plus grand héros? Celui qui charge, fleur dans la bouche, sourire aux lèvres?

Ou celui qui charge peur au ventre, la gorge sèche?

Mais il fallait voir le soldat, et le soldat était un homme. Un simple et unique homme qui était dans le tourment de la guerre.

Oui, il n'était pas comme le vieux fou avec des centaines d'années d'expériences, il n'était pas comme certains des autres combattants, habitué a voir le sang, la chaire, la douleur. Lui se battait rarement et s'il devait se battre, c'était en duel, contre des adversaires rarement plus entraîné que de simples bandits, et même, il fallait l'avouer, il se battait rarement préférant courir et ainsi éviter une confrontation armée.

C'est a vous de vous faire vraiment l'idée de qui était Marius.

Tout cas est il que l'infortuné paladin était réduit a l'état d'enfant sur le champ de bataille, pleurant et riant comme un dément, mais, il senti qu'on le soulevais, Nakor, non, c'était un vieil homme, il falalit quand même avoir une sacré force pour soulever un paladin en armure complète!

Les yeux du paladin tombèrent devant ceux du vieux mage, ouais, c'était bien lui qui...

Il n'eut pas le temps de finir sa réflection que la main du mage vint s'écraser contre son visage, provoquant une violente douleur! Suivit de mots tous aussi violent :


"Ecoute moi bien, la bataille n'est pas encore finit, puise dans tout ce stress et toutes ces épreuves qui t'entourent pour trouver le dernière souffle d'énergie nécessaire pour vaincre! Peu importe la mort, peu importe les cadavres et les ennemis, nous aurons tout les deux le temps de souffler plus tard, si tu t'écroules maintenant tu mourras, et ça je te l'interdit tu m'entends!"


les paroles étaient plus tranchant que l'acier, plus douloureuse qu'un coup de bouclier, mais tellement vrai.


"Alors reprend toi, ne craque pas maintenant, utilise ça pour tuer tes ennemis, tout cela est bientôt finis! Aller, avec moi Marius!"



Hochant légèrement la tête, doucement, les larmes de Marius disparaissaient, oui, il y avait encore du travail, beaucoup de travail, trop même, ce n'était pas le moment de craquer, il se laisserait aller plus tard, il ne devait pas laisser ses faiblesses naturels prendre le dessus. Le paladin essuya d'un revers de manche les larmes qui avait couler sur ses joues, sont visage crispé, sa mâchoire fermé, prenant sur lui toute la douleur de son coeur. Oui, il fallait continuer à se battre, se battre pour sa vie, pour sauver celle d'inconnue, pour que la tyrannie soit éradiqué.

Le paladin secoua la tête et regarda autour de lui, cherchant d'autre adversaire à tuer, ses yeux avait perdu le pétillant malicieux qui les habités pour laisser place à un regard bien plus ferme. Cependant, ces derniers restaient gonflé par les larmes, légèrement rouge. Il n'allait pas abandonner. Non....Jamais....

Il jeta un rapide coup d'oeil au magicien et lâcha :



-Avec toi Nakor...Avec toi...


Le paladin se rapprocha du vieux mage, on aurait dit un véritable garde du corps, son visage habituellement si souriant avait laissé place à un masque immobile, presque trop dur pour être vrai. Il allait se battre jusqu'au bout, sans faillir, et quand la bataille sera fini, alors il se laissera aller.
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Tauril


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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeJeu 23 Avr 2009 - 11:42

Quelle agitation ! Je ne sais pas ce qu'elle a pu trouver à ma blessure mais ce ne doit pas être anodin. On ne cesse de répéter mon nom. "restez conscient", "ouvrez les yeux"... Ça doit être à peu près ça qu'on me demande,je voudrais bien mais j'ai aussi besoin de repos.
Enfin... J'avale tant bien que mal tous les liquides qu'on me donne. Autant faire confiance à ceux qui savent soigner.
Je finit la dernière préparation qu'on me donne sans trop chercher à savoir quel goût cela peut avoir et peux à nouveau poser ma tête pour me reposer.
La dernière phrase à mon intention doit-être une question. Quant à savoir ce qu'on me demande, j'avoue ne pas avoir la concentration nécessaire pour tout traduire. Elle parle de douleur c'est tout ce que j'ai pu comprendre. Cela doit être en rapport avec ce qu'elle a trouvé sous ma blessure. Peut-être qu'en se réchauffant une blessure s'est aggravée, je n'en sais trop rien. En tout cas, quoiqu'il puisse y avoir, autant qu'elle le soigne vite, le reste de mon corps me semble en bon état.

"Elle", ça m'énerve de l'appeler comme ça. Je ne sais même pas quel est son nom.
Alors qu'elle se tourne à nouveau vers moi j'attrape sa main pour attirer son attention et lui demande d'une voix chargée :
-Votre nom ?
Je racle un peu ma gorge embrouée mais cela tend le reste de mon corps et relance la douleur de ma blessure, je préfère arrêter.

Ah ! Je me demande qu'est-ce qui peut pousser à quelqu'un à devenir soigneur. De la gentillesse et l'envie d'aider les autres certes, mais sûrement autre chose aussi. Je ne me sentirais pas de le faire en tout cas. Non pas que je serais incapable d'aider quelqu'un, mais de là à en faire ma vie. Elle défend ce qu'elle aime à sa manière, et c'est de le réparer quand ça se casse, ma manière à moi et d'éviter que cela ce casse. Mais aujourd'hui sa méthode semble plus efficace, tout cassé que je suis.
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Léona N'Illië
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeVen 24 Avr 2009 - 15:10

[Je pense pouvoir m'occuper de toi,Darqam^^]


L'homme, la remercia de ui avoir sauvé la vie. Elle lui sourit. Quoi de plus normal? Même s'ils étaient d'espèce très différentes, il fallait s'entraider dans ces cas là.
Puis, à regrets, ils se séparèrent. Le devoir. Ils devaient se concentrer sur la bataille, les drows allaient perdre. Mais ce n'était pas fini. Tout pouvait changer 'un instant à l'autre.

-Bonne chance et à bientôt, j'espère!

La jeune demi-elfe prit alors son arc en main et se lança au sein de la bataille.
Un, deux, trois... Elle pouvait tuer les drows au rythme de ses flèches puissantes. Elle commença à fatiguer, évitant ses ennemis du mieux possible, ces ennemis qui n'étaient presque plus que les survivants de cette bataille, harrassés, terrassés par la fatigue, mais également blessés. Une seule flèche, pour certains, arrivait à les tuer.
Elle en fut totalement étonnée.
Au fur et à mesure, Léona arrivait près de la ville dont les drows avaient déjà passé depuis longtemps les portes principales.
En achevant un drow mourant avec un de ses poignards discrets, la demi-elfe constata avec horreur que beaucoup de morts étaient constitués de morts-vivants, ramenés à la vie par les drows eux mêmes.
La plus grande infamie qu'on puisse imaginer.
Ramener à la vie des corps innocents ne réclamant que du repos, et finir encharpie...

Tout ceci la dégoûtait. La guerre elle-même la dégoûtait. Mis en même temps,il fallait se battre pour le bien de chaque peuple.

Elle continua d'avancer. Les combats se faisaient de moins en moins nombreux qu'à l'arrière, ce qui l'étonna. Mais ils étaient encore plus violents. Les drows avaient soif de vengeance.

Un mort-vivant semblait faire rage autour de lui. Deux personnes s'en occupait tant bien que mal, et la jeuen demi-elfe se décida à les rejoindre. Le mort-vivant hurlait à la mort tandis qu'il essayait de trancher les chairs et les os. Ca n'avait plus rien d'un êre vivant. Juste... Une machine à tuer.
Les eux autres essayaient tant bien que mal de l'atteindre sous ses coups. Léona parvint difficilement à se tenir à leurs côtés, tant les coups du mort-vivant allaient en tout sens. Elle se baissait, se redressait, pour éviter ces attaques. Elle ne pouvait utiliser son arc dans ce cas là. Elle sortit donc sa dague, petite, mais tranchant net.
Lorsque que le mort-vivant essaya de lui trancher la tête, lLéona se baissa et lui trancha la main avec une rapidité peu commune. Le mort-vivznt prit le temps de hurler de douleur, la poitrine de Léona fut éclaboussée de sang. Le mort-vivant se tourna vers elle, ses yeux vides de tout sens la regardait avec haine. Il voulut l'attaquer, mais les deux compagnons qui étaient ave elle profitèrent de ce moment de répit pour d'un côté, un des deux compagnons planta sa longue épée dans le torse de la créature, et de l'autre, le deuxième lui trancha nettement la tête.
Léona fit un sourire de côté penant que l'immonde créature tomba dans un grand fracas.


Mais avant de savourer cette petite victoire, un autre fracas incroyable se passa sous ses yeux, derrière donc les deux autres qui se retournèrent très vite.
Avec effroi, Léona vit un autre mort-vivant. Mais celui-ci était horrible, ses yeux étaient blancs, et il était gigantesque.
La créature s'attaquait à un jeune homme, ou un elfe, Léona ne comprit pas très bien dans l'instant, et venait de le jeter contre un mur, d'où le son effroyable que les trois combattants avaient entendus. Seul, le jeune homme ne pouvait y arriver. Anticipant ses gestes, les deux combattants foncèrent directement sans réfléchir vers ce gigantesque mort-vivant qui était sur le point d'achever son adversaire déjà très mal en point. Il semblait assomé.
Un des deux combattants vint à la rencontre du mort-vivant pour transpercer le torse du mort vivant. Mais , voyant l'agilité de celui-ci, le combattant ne réussit qu'à faire jaillir son épée de l'épale droite du mort vivant à la taille, tandis quel'autre lui transperça l'autre côté du torse. Le mort-vivant poussa un nouveau cri effroyable et Léona eut le temps de tirer une flèche qui vint se ficher à l'épaule gauche de a créature.
Mais cela n'avait pas réussi à la tuer...
Avec une force incroyable, elle saisit les deux compagnons et les envoyèrent valser également contre le mur,ce qui les assoma direct.

Elle se retourna et Léona lança avec force un de ses poignards qui alla se ficher dans une des cuisses du mort vivant Cela lui arracha encore un cri, mais la créature ne prit pas l peine de tuer la jeuen demi-elfe.
Il se prépara, et sans prendre la peine d'utiliser son épée, utilisa son pommeau mais également son poing qu'il envoya d'une force et d'une vitesse incroyable vers Léona.
Le coup e poing l'atteint à l tête, et la jeune demi-elfe se fracassa à son tour contre le mur, tant le coup depoing fut violent.
Elle fut un peu sonné. La créature semblait s'acharner sur son premier combattant, le jeune homme.
Tout devint noir pendant un moment, et quand Léona rouvrit les yeux, elle vit une épée éticelante au soleil se ficher dans le cou de l'ennemi.
Comprenant que cela venait d jeune homme, elle se releva avec stupeur. La créature tomba,morte sur le coup. Mais elle entendit un autre fracas.
Elle se releva avec difficulté, les deux autres compagnons étaient toujours assomé.

Elle s'appuya contre le murun moment, le temps dereprendre sa respiration, puis se dirigea vers le jeune homme:c'était un demi-elfe, comme elle. Elle le sut tout de suite e le voyant, étant également de cette race.
Le demi-elfe s'effondra d'épuisement, elle se rapprocha de lui, mit ses genoux à terre pour lui soulever un peu la tête et la poser sur ses genoux. La demi-elfe se pencha vers la tête.
Il respirait toujours. Et semblait mal en point. Les deux autres étaient assomés, mais presque intact.
La jeune demi-elfe entreprit de relever celui qui était de la même race qu'elle, le souleva par les bras et le tint par la tête:

-Allez, relevez-vous... Vous vous êtes bien battus, vous n'allez pas abandonner alors que nous touchons à la fin de la bataille!

Elle ne savait pas s'il pouvait la voir, mais elle était sûre qu'il pouvait l'entendre.
Au moins elle avait fait beaucoup d bonnes actions pendant cette bataille!
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeVen 24 Avr 2009 - 18:11

Tauril avait bu ce qu'Etheldred lui avait demandé. A présent, difficile de faire plus pour son cas. Sauf prier, évidemment, mais elle n'avait jamais été une grande adepte de ces pratiques. Pour une fois, aucun nouveau blessé ne se présenta et elle put s'asseoir un instant, ce qui ne lui était plus arrivé depuis un bon moment. De là à dire qu'elle ne faisait rien... Non, elle gardait l'œil sur trois patients, dont l'elfe, auquel elle prenait régulièrement le pouls. Ce dernier était stable et elle conclut avec soulagement que l'hémorragie était enrayée.

Il lui prit soudain la main, la faisant sursauter. Allait-il encore l'avertir de quelque chose qu'elle n'avait pas vu ?


" Votre nom ? "

La question l'étonna. Dans ce chaos permanent, personne ne s'était encore soucié de savoir qui soignait qui. Elle demandait souvent leur nom aux patients, mais c'était dans un soucis pratique, ils défilaient pour la plupart à la chaine, ou alors s'ils restaient plusieurs jours ils étaient la plupart du temps incapables de répondre. Quand aux blessés, ils étaient plus prompts à demander s'ils allaient vivre qu'à chercher à savoir qui les soignait. Un peu d'humanité dans ce cauchemar faisait du bien.

Elle sourit, pour une fois, depuis des jours, sincèrement - et pas juste pour rassurer un blessé - en répondant :


" Etheldred. "

Elle l'observa un instant en silence. Un beau gâchis tout de même, cette guerre. Devoir soigner des hommes, ou plutôt un elfe, en l'occurrence, alors que tout aurait pu être évité... Oh non, si elle se mettait à pleurnicher maintenant, c'en était fini ! Elle se releva en ajoutant :


" Reposez vous, à présent, et faites moi signe si vous avez besoin de quoi que ce soit, je reste à côté. "

Elle enchaina donc sur un autre patient, installé sur la paillasse voisine et qui avait besoin qu'on change son emplâtre. L'homme était brulant de fièvre et elle utilisa la même infusion que pour Tauril afin d'essayer de la faire tomber. Si elle y arrivait, ce soldat là serait sauvé, il n'aurait plus qu'à attendre que sa jambe guérisse.

Quelques heures plus tard - combien, la jeune femme n'aurait su le dire - après quelques points de suture, l'amputation de deux doigts et une réduction de fracture ; deux gamins préposés à la cuisine arrivèrent avec de quoi nourrir tout le monde. Le repas consistait en un bouillon pour les blessés les plus graves qui devaient limiter ce qu'ils avalaient. Il était ensuite possible d'additionner le liquide de morceaux de légumes ou de viande, voir d'une goutte de bière pour les nains. Etheldred avait pensé à tout, considérant que bien manger jouait sur le moral des blessés, moral qui avait un rôle important dans la guérison.

Elle entama la tournée des blessés dont elle s'occupait, distribuant les bols de nourriture, voir aidant à manger les plus faibles, patiemment. Elle termina par Tauril qui semblait somnoler.


" Tauril ? Voulez vous manger quelque chose ? "

Elle n'avait pas vraiment de scrupules à le réveiller car il devait de toutes façons boire une nouvelle fois une infusion calmante. Après quoi, elle pourrait peut-être s'arrêter aussi deux minutes pour manger un peu. Elle avait sauté les deux dernières tournées qui avaient coïncidé avec l'arrivée de blessés graves et commençait à se sentir un peu trop faible à son goût.
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Darqam irash
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 4:55

[mici léona, je vais me permettre de continuer un peu histoire de ne pas te ralentir.^^'

note: changement au récit à la première afin de mieux satisfaire les conditions présentes Wink]

Le monde semblait lointain, la guerre, les douleur, la mort, tout cela semblait tellement lourd, tellement dure à supporter. C'était tellement plus facile de laisser tomber, de se laisser séduire par la douce paix qu'offrait les bras de la mort. Ne plus devoir ses soucier de quoi que ce soit, le temps et les douleurs deviendraient inexistante. Pourquoi se déchainer alors que l'ont peux facilement laisser tomber.

Des cris, des hurlements, des fracas, tout ses bruits de guerres semblaient loin, très loin. Trop pour que j'y fasse attention. Je sens qu'on me relève un peu, j'aurai donc touché le sol à la fin?

-Allez, relevez-vous... Vous vous êtes bien battus, vous n'allez pas abandonner alors que nous touchons à la fin de la bataille!

Comme la voix semblait douce. Contrairement aux autres bruits et cris, cette voix traversait aisément le brouillard dans mon esprit. Une voix pure et belle comme celle-la ne pouvais qu'attirer mon attention, ce devait être un esprit bien faisant.

Suivant le fil de lumière que m'offrait la douce voix j'essayai d'émerger doucement du brouillard. Lentement je commençait à ressentir mes bras, mes jambes, je me ressentais un peu plus comme moi-même.

Avec mes sens de nouveau de retours je fit une rapide inspection mentale de mon état, il ne semblait avoir rien de trop grave seul sa jambe le faisait mal et encore c'était négligeable pour l'instant. Pourquoi j'avais sombré dans cet état je ne suis pas trop sur, la fatigue sans doute.

J'ouvris les yeux et je vit une des plus belles vue qu'il m'a été donné de voire. Je ne sais pas si c'est à cause des horreurs que je voyais. Quel que soit le cas, le visage pencher au dessus de moi était ravissant. A sa vue, mes préoccupation pour le pourquoi et le comment de mon état s'évanouir d'un coup.

Les cheveux bouclé de la personne se détachait sur le fond de lumière du ciel retombant autours de son visage de jolie jeune femme. Ses yeux verts semblaient profond et pleins de vie. Sa peau reflétait délicatement la lumière faisait un léger jeu de lumière avec le soleil derrière elle. Il n'y avait vraiment rien à dire elle était séduisante.

Avant même de réalisé ce que je disais, des paroles m'echapèrent.

- Êtes vous une envoyée d'Elenwë?

Alors même que je posais ma question, je vit ses oreilles fines et en pointes. C'était donc une demi-elfe, comme moi. Surprenant comment les rencontres les plus inattendu se passes aux endroits les moins attendus.

Voyant son visage surpris suite à ma question, je laissa échapper un rire. Il n'y avait rien à dire même sans être un esprit, cette jeune demi-elfe était rudement belle.

[HRP] 2 trucs:
1) oui je sais j'ai casser une des règles du RP, ne pas forcer une action d'un autre joueur... enfin vu que c'était une petite et que cela aidait beaucoup l'histoire je me suis permis de le faire.
2) Le texte est plus du côté beau que brutal et sauvage, simplement pour faire un peu de contraste contre mes autres posts.
Léona, à toi de voire la suite Wink [/HRP]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 20:26

NB : Fin des Combats à Alonna après ce post. On peut passer au bandage des blessés, aux lamentations sur les morts etc...

En voyant leurs alliés du Chaos battre en retraite, les membres de l’état major Drow restèrent quelques temps dans un flottement peu définissable. Pendant que leurs troupes subissaient les assauts furieux des coalisés revigorés par le retraite en cours des Chaotiques, les membres de l’état major s’affrontaient entre deux écoles, soit rester et combattre, ou partir, solution qui semblait la plus prudente quoique légèrement déshonorante. Mais il fallut que la pression sur les troupes sombres deviennent telle pour que la doctrine du « - Partons pour revenir plus tard. » soit adopté à l’unanimité, quoique à contrecœur pour certains qui répugnaient à battre en retraite face à ces races inférieures.

Les conques sonnèrent lourdement. Retraite ! La discipline légendaire des Drows fit le reste. La possibilité d’une échappatoire revigora le moral des troupes qui se reformèrent en carrés impénétrables par régiments pour marcher d’un pas cadencé et décidé vers les portails chaotiques, encore debout pour certains. Des troupes alliées tentèrent tant bien que mal de barrer la route des Sombres vers Abyssea mais l’effort de la majorité des troupes Drows pour percer en ce point là ne laissa aucune chance au troisième bataillon d’épéistes de Diantra, qui fut proprement taillé en pièce par la masse de haine et d’acier des Sombres. Petit à petit, lentement mais sûrement, les troupes Drows quittèrent le champ de bataille dans le bon ordre, se téléportant grâce à la magie de leurs alliés à Abyssea.

Des régiments d’élites couvraient la retraite en bloquant les accès au couloir de retraite qui s’était ainsi formé. Véritable mur d’acier et de pointes, l’élite drow ne laissait pas un coalisé passer pour perturber la retraite de leurs camarades, malgré leurs pertes lourdes. A l’opposé des portails, où la distance à parcourir était trop longue pour les Sombres, une tactique éprouvée fut mis en place : les cavaliers Drows prirent en croupe leurs camarades à pieds pour ensuite s’égayer dans la campagne.
Les troupes alliées étaient trop épuisées et trop heureuses d’avoir acquis la victoire pour entamer une poursuite. De toute façon les pertes étaient lourdes, les régiments désorganisés, et la poursuite aurait pu se commencer en massacre si les Drows avaient gardés des troupes fraîches pour couvrir leur retraite par champs et forêts. Les ordres de l’état major allié furent donc clairs et fermes : ne pas engager de poursuite, se regrouper, aider à soigner les blessés et dégager le champ de bataille des cadavres.

La bataille d’Alonna était terminée, et par une victoire de la Communauté de Lumière. Mais une victoire qui laissait un goût amère en bouche, obscurcit par le vol des corbeaux qui s’assemblaient au dessus du champ de bataille…on comptait bien deux milles morts chez les coalisés, et le double en blessés. Dont de nombreux mourraient des suites de leurs blessures, malgré les efforts surhumains des guérisseurs qui s’étaient illustrés par leur dévouement durant la bataille. Les Sombres et le Chaos avait finalement saigné considérablement l’armée alliée pour des pertes moindres. Combien de veuves, d’orphelins ?

La victoire était néanmoins là !

Mais une bataille, ça n’est pas la guerre…

_________________
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 14:03

Etheldred m'apelle.
"Etheldred", étrange, cela a des sonorités elfiques.
Je sors de ma torpeur, refais connaissance une fois de plus avec mes membres, chasse le flou de mon regard et le tourne vers la jeune guérisseuse.
Elle me demande si je veux manger. J'avoue que pendant ces quelques jours sur le rempart j'ai bien dû passer plus d'une fois l'occasion de me sustenter. Je peux tenir sans manger mais les évènements m'ont épuisé.
A vrai dire oui, je mangerais bien un peu, ne serait-ce que pour sentir mon ventre travailler un peu. Seulement, j'ai peur que ma blessure me gêne, je me sens encore barbouillé dans cette région là de mon corps.

Je réponds d'une petit moue qui ne veux dire ni oui ni non. Il faudrait que je sois un peu plus réveillé pour faire une phrase correcte.

J'écoute autour de moi au fur et à mesure que je retrouve mes sens. Il manque quelque chose, un bruit de fond qui m'a tenu compagnie ces derniers temps. Je n'entends plus les vacarmes de la bataille au delà des murs. Serait-ce terminé ?
Maintenant je peux percevoir quelques discussions, je ne sais pas de quoi on parle mais ce n'est sûrement pas des généraux en train de brailler leurs ordres.
C'est toujours aussi désagréable d'être privé de nouvelles ! Les blessés autour de moi ne rapportent toujours que les même expressions de souffrance, pas de quoi tirer des informations intéressantes.
Si l'on a gagné alors j'aimerais bien le savoir, Etheldred a bien dû être informée.

-Etheldred, que se passe-t-il au dehors ?


Parler m'est toujours difficile mais ça ne relève plus d'un effort surelfique comme tout à l'heure.

Les troupes d'Ellyrion attaquaient quand nous sommes sortis. J'aimerais bien aller les rejoindre, et peut-être donner un compte-rendu de ce qu'il s'est passé à un gradé.
Je vais également devoir rentrer à Daranovar, faire mon rapport au duc, et... former une nouvelle équipe...
Combien de mes elfes ont-ils survécu ? Et Cebririon ? Est-il arrivé à Jorant ?
Ah ! S'il n'y avait pas eu cette sale sorcière je serais déjà au courant de tout ça !
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 6 I_icon_minitime

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