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 Alonna... Là où la guerre a commencé

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Léona N'Illië
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 18:51

Elle étit harassée, épuisée... Et pourtant bien là.
Léona sentait une douleur de plus en plus vive à sa taille. Elle était un peu blessée, mais pas gravement.
Il suffirait de quelques bandages et c'était fait.

La jeune demi-elfe entreprit de passer le bras de son 'compère' utour de son cou, afin de l'aider à marcher. Elle était plus forte qu'on ne pouvait le penser.

Le jeune demi-elfe à ses côtés commençait à bouger. Il était bin conscient! Cela fit sourire Léona.
Malgré la boue, on pouvait nettement voir ses cheveux blonds. Assez clasique,pour un demi-elfe. Les elfes étaient souvent blonds. Du fait de leurpureté.
Elle, Léona, avit hérité d'un poil des cheveux de sa mère qui étaient noirs alors que son père était blond: elle était quand même bien mélangés.
Les yeux émeraudes de la jeune demi-elfe brillaient à la lumière du soleil. C'était du à son contentement de la journée: elle avait sauvée deux hommes!

Le demi-elfe commençait à s'éveiller. Il ouvrit les yeux et parut impressioné de voir Léona à ses côtés. En fait, il la contemplait. Elle aussi, pendant un moment.
Elle sourit de côté. Les yeux du demi-elfe parcourait son visage.

- Êtes vous une envoyée d'Elenwë.

Au début, Léona fut surprise et elle leva un sourcil d'étonnement.
Puis après un moment, elle éclata d'un joli rire cristallin en même temps que l'autre. Tout d'un coup elle oublit es combats, la bataille. Comme si ele fasait patie d'un autremonde.
L'avait-il vraiment pris pour cela?

-Non, non, mon nom est Léona N'Illië. Tout simplement.
Quel est le vôtre?

Elle fit quelques pas poul'aider à remarcher.
Léona ne savait pas trop quoi faire.
Et puis, des cris de joie.
Les cris de douleurs furent remplacés par des cris de joie et des rires.
Elle regarda autour d'elle. La bataille était terminée. Finie.
Ils avaient gagné.

Après tant d'efforts, tant de monstres qu'il avait fallu abattre, tant de sang, d'horreur, ils avaient fini par gagner.

Et elle était là, en plein milieu de ce champ de bataille, à soutenir un demi-elfe.

Léona n'osait pas y croire. Elle n'y croyait pas. Ses yeux semblaient perdus.

Et puis, elle sourit.

-On a gagné.... chuchota-t-elle.
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Etheldred
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Etheldred


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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 19:37

Tauril eut l'air d'émerger difficilement et sembla incapable de répondre distinctement. Etheldred s'assit à côté, un bol de bouillon dans les mains et attendit un peu qu'il se réveille.

" Etheldred, que se passe-t-il au dehors ? "

Bonne question, elle n'en savait rien. Bien sur, elle était informée des changements, mais ce n'était jamais très rapide. Elle tendit l'oreille, cherchant à entendre ce brouhaha devenu familier. Ce dernier avait disparu.


" Ils battent en retraite ! "


Le cri venait d'un des brancardiers qui apportait un nouveau blessé. L'homme avait l'air surexcité.


" On a gagné ! "


Une vague de soulagement s'empara de l'herboriste et elle se retourna vers Tauril, le sourire aux lèvres, les yeux brillants :

" Voilà votre réponse ! "

Terminé. C'était enfin terminé. Bien sur, les blessés allaient encore affluer un moment, mais il n'y avait plus de raison d'avoir peur. Elle allait pouvoir à nouveau dormir en paix - en admettant qu'elle parvienne à s'endormir sachant le travail qui l'attendait - et ne plus craindre de voir ses stocks de plantes disparaitre sans pouvoir être renouvelés. Et elle était encore vivante.

Belegar ? Alaric ? Sa joie fut de courte durée. Elle n'avait eu aucune nouvelle depuis si longtemps maintenant... Comment les retrouver dans ce chaos ? Essayant de ne pas y penser, elle revint à ses patients et Tauril qui attendait toujours son repas.


" C'est du bouillon. je vais vous aider à boire un peu si vous le voulez bien. "

Après quoi, elle s'assit sur une chaise à côté et se servit elle-même un bol. Dans l'hôpital, les soins continuaient à être prodigués, mais avec une nouvelle énergie. Les survivants étaient heureux de s'en être sortis et ça se ressentait. Ses pensées revinrent vers le petit Alaric qui l'avait tant aidée et vers le nain avait lequel elle était venue ici.

" Dites moi, Tauril... "

On n'embête pas les patients avec ses soucis personnels, ne put-elle s'empêcher de se faire remarquer. Mais la tentation était trop forte et son inquiétude devenait dure à supporter.


" Vous n'auriez pas vu le général Belegar avant d'arriver ici ? "

C'était un personnage suffisamment important, contrairement au petit garçon, pour que l'elfe ait pu par hasard le repérer. Attendant la réponse, la jeune femme garda les yeux sur son bol, craignant une mauvaise nouvelle.
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Johann
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 21:36

*La retraite des drows avaient enfin finit par sonner. Non.... Non ils ne devaient pas les laisser se replier, mais ils avaient finit par réussir à s'organiser malgré le harcèlement incessant de l'archerie humaine et de la cavalerie qui n'avait cessé ses attaques qui se faisaient de moins en moins efficaces avec la fatigue. Le voyage additionné à plusieurs heures de combats au galop avaient fatigué les montures comme les cavaliers et aussi l'infanterie et ce sans compter les blessures plus ou moins graves que tous avaient récoltés : Des coupures en tout genre, des éraflures de flèches et on pouvait en passer tout un tas d'autres induites rien que par l'épuisement lui même.

Au final et malgré leurs pertes les Drows avaient finit par atteindre les portails après avoir piétiné un régiment d'infanterie de Diantra... Rien n'avait réussis à les maintenir sur le champ de bataille afin d'en finir une bonne fois pour toute avec eux... Et le calme après la bataille était enfin revenu, laissant place aux croassements des corbeaux et les gémissements de ceux qui étaient en train d'agoniser. La victoire était enfin là, mais à quel prix... Ce n'était plus un champs de culture mais un champs de cadavres qu'il restait maintenant à bruler pour éviter les épidémies qui pouvaient s'en suivre... Et ce, le plus rapidement possible...

"Commandant ! Vous êtes vivant !" *Cette voix résonna non loin de Jo' qui avait finit par poser pied à terre, foulant cette boue de terre et de sang* "Je fais sonner le rassemblement ?" *Il s'agissait d'une des dernières jeunes recrues qui finalement avait survécu au baptême du feu.*
"Rassemblez les hommes et faites faire l'appel avec les listes des effectifs. Demandez à Eryk, mon second de s'en occuper, il menait le second groupe. Qu'il se charge de ça." *Elle venait de faire les premiers pas, Iris ayant une respiration forte et rapide synonyme de fatigue, tout comme le cheval de l'homme en face.* "Il vaut mieux se déplacer à pied pour ne pas piétiner d'eventuels survivants. Une fois l'appel fait que les hommes s'occupent de rattraper les montures devenues folles et des blessés."
"Heu... Mais commandant, nous n'avons que peu de rescapés dans la seconde escouade, comment je suis censé retrouver Eryk ?" *Demanda-t-il perdu. Surement qu'il était venu la voir pour avoir des ordres clairs et précis pour avoir un objectif à se fixer afin de ne pas devenir fou face à cette prairie de cadavres et de sang.*
"Il a reçut ses ordres avant le combat, il devrait le faire de lui même s'il est encore vivant. Rejoignez le point de rassemblement immédiatement et commencez à vous compter et à rechercher les blessés le plus rapidement possible, la tente de commandement est sûrement déjà prête pour ça, la logistique à eut tout le temps de se mettre en place. Les listes d'appel doivent déjà circuler" *Avoir établi tout une série de méthodes automatiques ainsi que les instructions à suivre dans les cas les plus courant avait finit par alléger son travail de refiler des ordres toutes les deux minutes, même si rédiger tout cela et le faire entrer dans les règles de l'ordre n'avait pas été facile, cela avait été fait et n'était plus à refaire... Seuls les nouveaux visages étaient encore perdus là dedans.* "Je me rend sur le lieu de la charge de la seconde escouade chercher des survivants. Rompez."

*Elle le regarda s'éloigner rapidement, chacun savait ce qu'il avait à faire : Le temps était maintenant aux soins des blessés et au bilan des troupes...
Les premiers pas étaient difficiles dans cette boue, l'adrénaline et la pression étaient en train de baisser d'un coup, et c'était la même chose pour tout les soldats présents. Il fallait maintenant rester forts pour tenir le coup et ne pas perdre la boule. Elle passa à coté d'un guerrier Drow agonisant, baignant dans son sang les tripes à l'air, qu'elle acheva sans aucuns remords en lui plantant sa lame dans la gorge. Puis elle fit de même pour une monture du l'ordre de la rose noire un peu plus loin dont les hennissements d'effrois n'arrangeaient pas les choses et paniquaient les autres animaux. Elle en reconnu même le cavalier : Une grande gueule qui avait finit plusieurs fois de corvées de patates...
L'agitation régnait de nouveau sur le champs de bataille, les écuyers maitrisant les chevaux devenus fous et le corps médical aidé des valides évacuants les blessés graves et légers du charnier... Un survivant ! Elle se baissa pour lui relever la tête. Mais il était déjà trop tard, son état ne lui permis pas de tenir plus longtemps avant qu'il ne rende son dernier souffle.
Elle se releva, la boue et le sang de la bataille recouvrant son armure... Les cris des charognards perturbés par les hurlements sporadiques des hommes : "J'ai un survivant par ici ! J'ai besoin d'aide !"*

[Hrp : Garemas ? ^^]
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Darqam irash
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 22:01

Elle avait un joli rire qui la fessait bien. A la revoir de profil comme il le faisait, soutenu par cette même jeune demi-elfe, il arrivait parfaitement à entrevoir un aspect divin, du moins il lui semblait.

Elle le regarda et le répondit de sa douce voix.

-Non, non, mon nom est Léona N'Illië. Tout simplement.
Quel est le vôtre?

Sans avoir l'air d'être trop presser d'entendre la réponse, elle le força a marcher un peu. Il fallait bien sinon il finira le cul par terre comme un imbécile. Soudainement un changement dans l'atmosphère, il n'avais pas été le seul à s'en apercevoir, sa sauveuse chuchota trois mots simple mais pleins d'espoir. -On a gagné....

Darqam réalisa alors qu'elle avait parfaitement raison, les cris incessant de douleurs et de colère qui avait continuellement habité l'air tout au long de la bataille, les cris qui étaient devenus presque une habitude, avait changés. Ont n'entendais plus que des cris de joies.

Darqam sourit, heureux d'enfin comprendre qu'il y avait une fin à ce chaos. Il dut répéter les mots a haute vois afin d'en éprouver la véracité, comme apeuré que ce ne soit pas vrai et que les dire changerait tout.

-On a gagné

Il laissa son esprit voguer parmi les cris, les laissant tous glisser sur son esprit, passant un baume sur toutes les horreurs qu'il avait vu, les hommes et femmes tués et mutilés. Quelques larmes s'écoulaient le long de ses joues, autant de tristesse que de bonheur.

Il se retourna et sourit à la jeune femme se sentant décidément déjà beaucoup mieux.

-Heureux de vous connaitre Léona d'Illië, je vous dois la vie. Et je vous jure sur la tombe de ma défunte mère que j'honorerais ce serment, aussi vrai que mon nom est Darqam Irash, fils d'Inama.

[HRP] je viens de réalisé que ma mère RP n'avais pas de nom, je l'aie donc baptisé Inama^^'. Simple explication pour les curieux qui comprendraient pas...[/HRP]
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Garemas
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 13:24

Ainsi la bataille se terminait, les armées drows qui avaient survécu aux assauts répétés de l’infanterie et de la cavalerie légère se repliaient et s’évanouissaient dans ce que Garemas ne connaissait pas. Quand il fut certain que les risques étaient inexistant pour le simple paysan qu’on assimilerait à un aventurier qu’il représentait encore, il descendit de l’arbre dans lequel il était perché et se mit en selle.

Chuchotant sa demande à Eriol, il ponctua le tout par un léger coup de talon sur le flanc et le cheval se mit en route, supprimant en quelques instants la distance misérable qui le séparait. Dans le chaos provoqué par cette fin de bataille, on ne fit pas attention à lui chez les soldats, l’heure était aux blessés et on ne se soucierait pas d’un vulgaire paysan.

L’odeur était plus horrible encore maintenant, tant et si bien que la monture se stoppa net, refusant de continuer, effrayer par les champs de cadavres. Comprenant puisque lui-même dégouter, il démonta aussi tôt et fit face à son compagnon, lui caressant l’encolure.


- Vas l’ami… Vas assez loin pour t’y reposer… Je viendrais te chercher.

L’animal loin d’être idiot, partageant avec Garemas cette union depuis que tout deux étaient petit comprit et se retira vers les hauteurs voisines, à l’endroit où ils avaient mis pied à terre. Cela fait, notre paysan refit face à l’horreur, tirant son épée par prudence et avança avec prudence, se couvrant la bouche et le nez dans l’espoir de réduire l’impact de l’odeur nauséabonde et il pénétra l’air de combat.

Cherchant à éviter de marcher sur les corps, il dut retenir les vomissements nés du malaise de cette situation… Il allait devoir s’y habituer, c’était ça son avenir après tout ? On est bien loin des belles histoires de chevaliers et de batailles qui donnent tant envie, nous voila face à la monstruosité, la face cachée des contes. Il entendait autour de lui les cris et les croassements… Les charognes tournaient déjà autour de se morbide spectacle, ignorant même la peur coutumière du vivant pour se régaler des chairs. Autour, les cris agonisant des blessés, les appels à l’aide, ceux des soldats prévenant de la présence d’un survivant.
Après la guerre vient le temps de compter ses morts… Ensuite il faudra les pleurer hein ?

Alors qu’il continuait de progresser, une main se saisit et tira sur son pantalon, lui arrachant un sursaut et un léger cri de surprise. Un humain, un soldat blessé grièvement venait de lui demander son aide, incapable de parler sous le choc. Garemas planta son épée à côté et s’accroupit, et su vaincre sa peur des cadavres afin de dégager les corps qui bloquaient le soldat. Il le tira doucement, le dégageant et analysa rapidement la situation… Une blessure profonde au flanc, l’armure n’avait pas tenu et des côtes avaient été brisées, une blessure à l’épaule et au crâne également. Il était salement amoché mais des soins rapides pouvaient lui permettre de vivre. Il appela vivement à l’aide jusqu’à voir des soigneurs se mettre en route.
Il se baissa vers le soldat et sur un ton rassurant.


- Tiens bon, les soins arrivent… Alors accroche-toi vieux.

Il resta à ses côtés jusqu’à l’arrivée de l’aide et s’écarta. L’un des hommes jeta un œil surprit à Garemas avant de s’attarder sur le blessé.

Le jeune homme reprit sa marche dans les cadavres et vit non loin un soldat debout, sans doute attaché à la même tâche que lui, mais celui-ci avait une particularité qui attira l’attention du paysan… Qui le fit progresser vers lui – ou plutôt elle, mais le soin que ce soldat prenait à tromper les apparences et le chaos ambiant ne saurait permettre de faire la différence.
C’était un membre de la Rose Noire.


[A toi Johann :p]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 14:44

*Elle rejoignait le lieu de la charge de la seconde escouade tant bien que mal, tenant toujours Iris par la bride et évitant soigneusement de se prendre les pieds dans un cadavre ou sur une des nombreuses armes jonchant le sol. Chaque bruit de pas faisant un bruit de sucions désagréable de la terre ensanglantée retenant chacun de ses pas.
Le champ de cadavre devenait de plus en plus dense. Visiblement c'était à cet endroit que le plus gros de la bataille avait été mené dans les premiers jours du siège et dans les dernières heures ou étaient intervenus les renforts humains. Iris faisant de la résistance à s'aventurer plus loin, l'odeur de la mort n'étant que trop présente maintenant et surtout ayant du mal à se déplacer sans mettre un sabot sur un corps qui cédait sous son poids dans un bruit stressant. Jo' se retourna vers l'animal pour lui caresser l'encolure, ou plutôt la plaque en fer la recouvrant, plaque qui en passant était dans un état lamentable...*

"Va ma belle retourne avec les autres, ici ce n'est pas ta place" *Lui dit-elle doucement en lâchant la bride de l'animal qui finit par s'éloigner doucement en direction de ce qui semblait être un lieu de rassemblement au sommet d'une des petites collines environnantes.*

*Elle regarda l'animal s'éloigner doucement, puis retourna son attention vers là ou elle mettait les pieds et son objectif... Plusieurs longues minutes passèrent avant de des pas rapide se firent entendre derrière elle alors qu'elle vérifiait le corps d'un de ses hommes qui était bien mort malgré les légers spasmes qui parcouraient encore le cadavre de celui-ci. Sa réaction ne se fit pas attendre, portant la main sur son épée et la dirigeant à l'encontre de ce qui avait derrière elle : Un homme qui aux vues de l'état de sa tenue et de son état ne semblait pas avoir pris part aux combats.
Elle resta ainsi quelques instants, la points de sa lame ensanglantée sous la gorge de cet individu, sans dire un seul mot, avant de la retirer. Elle soupira avant de lui tourner le dos et de reprendre la route en lui faisant signe de la main à cet homme pour que celui-ci la suive toujours en silence.

C'est pendant ce mouvement qu'elle mit le pied sur ce qui semblait être un cadavre en état de décomposition plus qu'avancé : Sûrement un des morts vivants ramenés par les nécromanciens drows. Et évidemment la cage thoracique de celui-ci céda sous son poids dans un bruit de chair et d'os se brisant, libérant un liquide noir putride et une odeur nauséabonde... Elle s'en extirpa le pied avec un juron quasi silencieux, vérifiant par la même qu'il était bel et bien mort en lui plantant son épée dans la tête.
Elle fit quelques mètres de plus, toujours en gardant le même silence pesant avant de se baisser sur le cadavre d'un cheval qu'elle avait reconnu... Celui d'Eryk, son second, qui lui avait sauvé la mise plusieurs fois sur l'écriture et la lecture des consignes... Complice de toujours de son ignorance... Elle fit le tour du cheval pour trouver cette fois le corps de son amis qui n'avait pas eu sa chance lors des combats.
Elle releva la visière du casque d'Eryk, vérifiant qu'il était bel et bien mort, puis elle lui ferma les yeux avant de rebaisser cette même visière. Toujours en silence elle se saisit de la main de celui-ci, y retira le gant puis la bague dorée au doigt de celui-ci... Elle pouvait au moins récupérer ses effets personnels pour sa famille, c'était la moindre des choses qu'elle pouvait lui offrir à défaut d'un enterrement décent. Elle resta quelques minutes silencieuse accroupie ainsi avant de la mettre dans une petite sacoche en cuir attachée à sa ceinture. Elle rengaina son épée puis ramassa celle de l'homme dont elle venait de récupérer la bague avant de se relever et de se tourner vers Garemas qu'elle n'avait pas du tout attendu lors de cette traversée des cadavres pour finir par le rejoindre. Une fois face à lui elle planta comme si de rien n'était la fameuse épée dans le corps d'un Drow immobile au sol, corps d'où sortis un râle et une dernière giclée de sang avant d'être secoué de derniers mouvements nerveux au niveau de la main qui tenait encore une dague.*

"Faites attention ou vous mettez les pieds, je ne suis pas votre nounou. On a assez de corps à gérer n'en rajoutez pas en plus avec vous." *Lui dit-elle sèchement en désignant le drow qu'elle venait d'achever sans aucunes pitié. Maintenant Garemas pouvait deviner qu'il avait à faire à une femme en armure complète dont il ne voyait toujours pas le visage à cause du casque qui n'avait pas bougé. Elle retira l'épée du corps et la posa sur son épaule.* "Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous n'avez visiblement pas pris part au combat, en fait vous ne semblez pas avoir une grosse expérience de celui-ci. Vous êtes aussi blanc qu'un de ces cadavres." *Le ton était toujours sec et froid, et donc peu engageant. Elle fit quelques pas en direction d'un autre corps d'un humain lui aussi décédé, continuant sa vérification en attendant la réponse de l'homme.*
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 15:36

Alors qu’il avançait vers le soldat, l’appréhension le prit… Il se demandait ce qu’il pouvait bien faire dans ce bourbier et surtout, comment allait réagir ce soldat en voyant un bouseux au milieu d’un champ morbide ? Il lui vint l’idée qu’on allait le prendre pour un cinglé avec une passion sordide des cadavres et de la mort… Une de ces folies glauque que certains ont. Il allait être exécuté aussi sommairement qu’un drow juste parce qu’il avait voulu être utile.
Arrêtons avec ces pensées idiotes, il était un gentil petit paysan avec le rêve de devenir soldat qui avait bravé l’horreur pour rendre service… On ne tuait pas les gens pour ça hein ?

Le temps qu’il finisse de penser à ses bêtises et évite par chance plusieurs chutes, il se retrouvait face à l’homme en armure, une pointe ensanglantée sur la gorge, il déglutit et ne dit mot. Une dernière pensée à son cheval qui allait servir à remplacer les morts… A son papa qui l’avait mené jusqu’ici et à sa maman qui l’avait mis au monde.
Et là, de façon surprenante, le soldat retira sa lame, lui tourna le dos et reprit son chemin en lui faisant signe de le suivre sans un mot. Un miracle ? Il était sur la bonne voie, au moins il n’était pas mort. Il suivit donc, après quelques pas mécanique. Par contre, une pensée le traversa… Avait-il perdu sa langue ? Bref, toujours intimidé et ne souhaitant pas contrarier sa chance ne dit mot, rien pouvant provoquer un excès de colère chez ce soldat sans doute à bout.

Et c’est dans ces moments, dans ce petit instant de plaisir, parce que le sentiment de vivre est plaisant hein, qu’il arrive le truc pour tout casser… Ici, c’était le craquement significatif d’une cage thoracique cédant sous une botte métallique, et le son très… caractéristique du pied plongeant dans un liquide particulièrement visqueux et écœurant. Sans même la vue, le son et l’odeur faillir arracher un haut le cœur à notre paysan préféré, mais dans un effort de maîtrise, rien ne vint, il déglutit juste et fit un effort pour reprendre son effort de concentration.
Il y eut le coup d’épée dans le crâne, mais bon, face aux bruits du ventre, c’était presque plaisant à entendre, donc ce n’est pas ce coup ci qu’il laisserait partir son dernier repas.

Puis le soldat prit un rythme qu’il eut du mal à suivre, le distançant de quelques mètres qui lui laissèrent penser qu’il était plus un poids qu’autre chose, sa place était compromise ? Et dans cette idée, il perdit son attention, trébuchant sur une jambe et chuta dans un bruit sourd qui ne détourna pas le soldat de sa trouvaille. Par contre, Garemas lui se prit un coup de boule de la part d’un cadavre et quand il releva les yeux vers lui, il découvrit avec horreur ce visage.
Le crâne de l’homme était fendu et des bestioles commençaient déjà à s’y installer sans perdre de temps… L’expression vide et terrifié du dernier instant et l’odeur, l’idée d’être allongé sur ces corps… C’était sans doute plus que l’esprit de Garemas ne pouvait en supporter pour l’heure. Ce cadavre qui l’avait frappé d’un violent coup de boule eut donc droit à un retour et notre paysan vedette relâcha toute la tension, son repas avec, sur la tête du malheureux.
Il se redressa, se mettant en position assise, la main sur une tête voisine le fit se redresser et jurer à voix basse.

Quand il reprit vraiment ses esprits, le soldat en avait terminé avec sa trouvaille et il se contenta de planter une épée dans un drow, comme si de rien était, qui semblait encore vivant et là… Stupeur !
Le soldat avait parlé… Le ton était sec, bon à la limite, c’était une réprimande normale vu sa situation, mais ce n’était pas ça qui le surprit, laissant une expression idiote figée sur son visage. La voix était féminine. Son guide sur les champs d’Alonna était une femme, une femme soldat à la Rose Noire ! Une femme soldat tout court en fait… Et c’est là que tout ses acquis s’écroulèrent, il en pensait pas la gente féminine capable d’assumer l’éprouvante vie de la guerre… Non pas qu’il était macho… Mais les conditions étaient sans doute éprouvante, mais semble t’il pas trop pour une femme… Jeune de surcroit, rien qu’à la voix.
En fait, les paroles lui étaient passées au dessus, son esprit se concentra sur cette découverte… Une jeune femme dans une armure de la Rose Noire.

La marche continuait, mais cette pensée restait figé en première ligne, cette femme, non Garemas, il faut que tu te calme… C’est un soldat, on s’en fiche que ce soit une femme, c’est un soldat. Et il essaya de s’en tenir à cette idée, et elle reparla, des questions… Juste des questions.


"Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous n'avez visiblement pas pris part au combat, en fait vous ne semblez pas avoir une grosse expérience de celui-ci. Vous êtes aussi blanc qu'un de ces cadavres."

Qu’est ce qu’il fichait là ? Un temps lui-même se le demanda, mais la réponse était claire, mais n’aurait pas la même force cette fois. En tout les cas, son inexpérience était semble t’il assez visible.
Il tenta de reprendre un minimum de sérieux et d’assurance pour sa réponse.


- C’est une longue histoire… Je suis venu jusqu’ici trouver un officier de la Rose Noire… Je veux m’engager. J’dois paraître un peu stupide d’avoir fait toute ces routes depuis Diantra… Sans doute le suis-je après tout.

Il y eut une note de doute dans sa voix, sur la fin… Cette femme le penserait sans doute cinglé, lui était convaincu que c’était là sa volonté, sa détermination à parvenir à son rêve… Mais en cet instant, il se demanda s’il n’était pas juste fou. Pourtant, il se permit une question, se préparant à esquiver un coup.


- Dites… Que fait une femme dans une armure, sur un champ de bataille ?
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Johann
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 16:48

*Il choisissait son moment lui pour se faire recruter celui-là : Ils comptaient les morts... Elle ne répondit strictement rien à cette demande, sauf pour la recherche d'un officier.*

"Vous voyez le cheval mort là bas ? Vous trouverez le cadavre d'un des officiers que vous cherchez." *Lâcha-t-elle simplement, lui montrant qu'il n'y avait pas plus mauvais moment pour en chercher un.* "Et évitez de vomir sur les corps de nos hommes ! Comment vous voulez qu'on les identifie après ?!"

*Elle se baissa de nouveau sur un corps, mais cette fois-ci sur celui d'un Drow qu'elle entreprit de fouiller. Il s'agissait visiblement d'un officier ou d'un sous officier tombé au combat, et avec un peu de chance il pourrait posséder quelques informations manuscrites et utiles, mais malheureusement il n'y avait rien à y gagner, a part rajouter encore plus de sang sur ses mains. Elle laissa tomber et se releva sous la question de ce qu'une femme faisait en armure sur un champ de bataille, ou plus particulièrement ce qu'elle faisait. Elle retourna son attention sur l'homme.*

"Ce que je fais ici ?!"
*Elle secoua sa main pour en faire goutter le sang que son gant en fer retenait.* "De la broderie ! Ça ne se voit pas ?!" *Elle renvoya son attention sur un corps un peu plus loin en jurant dans sa barbe* "Non mais il y en a qui ont vraiment des questions cons..." *Elle se baissa quelques instants et se figea sur un des corps.* "Il est encore vivant..."

*Rapidement elle essaya de dégager le bas du corps de l'homme qui était vraisemblablement caché sous le corps d'une des créatures sombres alliées des Drows, mais elle n'y trouva pas les jambes... L'homme était coupé en deux au niveau du bas ventre... Celui-ci reprit conscience quelques instants*

"On.... On a... Gagné hein ?" *Dit-il difficilement*
"Oui... Ne parlez pas je vais faire chercher des secours." *Lui répondit-elle doucement.*

*L'homme eut un dernier sourire avant de s'éteindre définitivement. Elle lui avait mentis sur les secours, il était condamné, mais au moins il ne mourrait pas seul... Elle reposa la tête de l'homme qu'elle avait surélevée puis se remit sur ses jambes. Avant de ré-adresser la parole à Garemas."

"A votre avis qu'est-ce que je fous sur un champ de bataille avec une armure recouverte de sang et d'éraflures et une épée à la main ?!" *Le ton n'avait pas changé d'un poil, il était même devenu un peu plus agressif. Elle allait continuer à l'engueuler quand un cavalier monté s'approcha.*

"Excusez moi de vous déranger mais..."

"Quoi ?!" *Coupa-t-elle*
*Le soldat sembla déstabilisé quelques instants après la réponse sèche de Jo'* "C'est que.... Nous avons fait l'appel et... Et Eryk manque toujours..."
"Je sais il est mort, j'ai trouvé son cadavre. Que donne l'appel ?"
"Nous n'avons comptabilisé que la moitié de nos hommes comme valides, du moins ceux qui se sont manifestés rapidement comme les consignes le disaient. Il reste beaucoup de blessés que nous n'avons pas compté."
"Si peu..." *Elle fit une pause* "Retournez à vos occupations"
"Très bien commandant." *Répondit le soldat, puis il désigna Garemas de la tête* "Un problème ?" *Demanda-t-il comme par politesse*
"Oui un gros ! Descendez immédiatement de cheval ! Vous voulez finir les blessés en les piétinant ?! Faites passer la consigne c'est un ordre ! *hurla-t-elle*

*Le pauvre soldat ne se fit pas prier et descendit de cheval avant que ça soit sa chef qui le fasse descendre de force pour qu'il finisse dans la boue et le sang. Avant de s'éloigner tout en faisant attention au sol et aux survivants potentiels. Jo' quant à elle se retourna vers Garemas qu'elle avait déjà classé dans la catégorie des boulets...*

"Et vous qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça la bouche ouverte ?! Vous essayez de gober les mouches ?!"

*Plusieurs têtes s'étaient tournées dans leur direction pour voir ce qu'étaient ces éclats de voix, mais aucuns n'y attacha de l'importance, la réputation du Commandant de L'Ordre de la Rose Noire était plus ou moins connue, et ses hurlements se faisaient souvent entendre à travers le camps lorsqu'un de ses subordonnés faisait quelque chose de travers et qu'elle en avait marre.*
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 17:55

[Euh ! Garemas et Johann, il y a une petite règle au début qui dit qu'on doit attendre deux posts après le sien pour poster ^^ enfin vu qu'on est plus très nombreux... >.< Edit Anim RP Ulgu : Vu le nombre de joueurs vraiment encore dans le RP on s'en tape le popotin des deux posts en effet ;-)]

Le général nain ? Voyons voir, est-ce que je me souviens de l'avoir vu avant la sortie... et bien :

-J'ai vu plusieurs officiers nains crier des ordres au moment de la sortie, il en faisait sans doute partie mais je ne saurais vous l'affirmer avec certitude, désolé.


Elle aurait sans doute préféré des nouvelles plus rassurantes, comme beaucoup d'humains, ça ne fait pas partie de mes codes de société et de toute façon je n'ai pas l'énergie de le faire. Je préfère dire la vérité, comme trop souvent.

La bataille est gagnée c'est tout ce qui compte. Les choses vont peu à peu se reconstruire, reprendre leur cours et prendre de nouveaux tournants. Tout comme le bouillon qui s'écoule chaleureusement dans mon ventre. Le liquide est sûrement bien peu de choses en comparaison des plats raffinés de mon peuple mais le temps depuis lequel je n'en ai plus goûté me semble une éternité. Pour l'instant c'est un doux bonheur de sentir à nouveau des saveurs sur ma langue, asséchée à distribuer des ordres de ci de là.

Je laisse passer un moment pendant lequel je m'amuse à sentir la progression du bouillon dans mes viscères, mais l'ennui se fait bientôt sentir à nouveau. C'est plus fort que moi, je ne tiens pas en place, nombreux sont ceux des miens qui s'en étonnent.

-Hem ! Toussé-je pour me libérer la gorge, quand pensez vous que je serais rétabli Etheldred ?

Ce n'est pas que sa compagnie ne me soit pas agréable mais j'ai de nombreuses choses à faire maintenant que la bataille est gagnée, et puis je sens bien qu'elle a besoin de repos, on ne peut pas tenir autant de temps à courir à droite et à gauche dans l'agitation, l'angoisse et les odeurs de morts.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeMer 29 Avr 2009 - 9:30

" J'ai vu plusieurs officiers nains crier des ordres au moment de la sortie, il en faisait sans doute partie mais je ne saurais vous l'affirmer avec certitude, désolé. "

Etheldred hocha la tête lentement. Elle ne s'était pas attendu à une réponse tellement plus précise à vrai dire. Bien sur, elle avait espéré un "oui, il va très bien, je le quitte à l'instant" mais elle n'était pas naïve et n'y avait pas réellement cru... Allons, ce n'était pas le moment, elle aurait tout le temps d'y penser plus tard. Elle reprit un visage plus souriant :


" Ne soyez pas désolé... Après tout, nous avons gagné !

Comme depuis qu'elle était arrivée, elle refusait de se laisser abattre. On lui avait confié la tache de mettre en place les hôpitaux, il était hors de question qu'elle faiblisse. La bataille était peut-être terminée, mais il y aurait encore beaucoup à faire, pendant des semaines, pour remettre ceux qui avaient une chance de vivre sur pied.

Elle avala ce qu'il restait de bouillon dans son bol et entreprit de refaire le tour des blessés qu'elle avait pris en charge. La plupart dormaient. L'affluence de blessé se tarissait depuis que la bataille était terminée. Quand elle revint à Tauril, il semblait un peu mieux
.

" Hem ! Quand pensez vous que je serais rétabli Etheldred ? "


Elle nota mentalement d'ajouter un adoucissant pour empêcher l'elfe de tousser dans une de ses infusions et réfléchit un instant tout en désinfectant son matériel.


" Eh bien, il y a deux paramètres à prendre en compte : le premier c'est que vous avez été gravement blessé, qu'en plus des plaies bien visibles vous pouvez très bien avoir des blessures qui se révéleront d'ici quelques heures, voir d'ici quelques jours. Nous serions à Diantra, dans mon herboristerie, je vous garderais volontiers quelques jours en observation puis je m'arrangerai pour vous suivre encore un moment et m'assurer que tout va bien. "

Bien sur, il n'attendait qu'une chose, comme la plupart des patients : qu'elle lui dise que tout allait pour le mieux et qu'il pouvait ressortir sans crainte. Elle ne voulait pas mentir, tout simplement parce que la vie de l'elfe était en jeu. D'ailleurs, elle taisait rarement la vérité aux blessés, au mieux, elle l'atténuait pour leur permettre de garder le moral. C'était parfois difficile de faire la part des choses, mais, en l'occurrence, il ne s'agissait pas de renvoyer Tauril à des occupations tranquilles. S'il sortait, il aurait probablement beaucoup à faire et ça n'aurait certainement rien d'une convalescence.

" Cependant, la deuxième chose à prendre en compte, c'est que vous êtes un elfe. J'avoue que j'ai beaucoup plus d'expérience avec les humains. les vôtres ne guérissent pas aussi lentement, déjà les dosages que j'utilise sont adaptés... Aussi, je ne peux pas me prononcer aussi clairement. "

Elle eut un geste d'impuissance :

" Je ne vais pas vous mentir : vu les circonstances, je n'en sais rien. Tout ce que je peux vous dire avec certitude, c'est que j'ai dû vous faire des points de suture au torse. Tant que la plaie ne sera pas correctement cicatrisée, vous devrez éviter tout effort afin de ne pas la rouvrir. "

Elle ajouta ensuite avec une fausse sévérité, en souriant :


" Et ne faites pas l'erreur des trois quart de ceux qui arrivent ici : si vous présumez de vos forces, vous reviendrez, et dans un état pire ! Je n'ai pas envie de devoir vous endormir pour vous maintenir tranquille ! "

Elle conclut, plus sérieusement :

" Sincèrement : soyez honnête avec vous-même et avec moi. Je doute que quoi que ce soit ait plus d'importance que votre vie. Je vous garde au moins jusqu'à... "

Ce soir ? demain matin ? Elle n'aurait su dire à quel moment de la journée on était, tant elle était coupée du temps, absorbée par son travail.

" Jusqu'à ce que votre plaie au torse arrête de saigner. "

Elle acheva de désinfecter son matériel et entreprit d'en ranger une partie dans sa sacoche qu'elle en quittait jamais.


" Qu'est ce qui vous rend si pressé ? Il y a peut-être moyen de faire venir à vous des informations ou, je ne sais pas... si vous avez des ordres à prendre ou à donner... "


[hrp : bref j'ai fait en sorte que tu puisses sortir quand tu le veux ^^ ]
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Urien Portelame
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeMer 29 Avr 2009 - 22:19


Je me tenais au milieu du champ de bataille. Cela faisait déjà cinq bonnes minutes que je luttais contre les traits acérés et mortelles de mon adversaire. Il jouait avec moi. J'avais compté quatres flèches empennées sur mon bouclier. Une d'elle avait rippée contre mes jambières. Pour l'instant je m'en étais sorti sans éraflures aucune. C'était sans compter sur la horde des fuyards. Les Drows tentaient désespérément de rallier les portails, leur havre de paix. Ils étaient encore nombreux à échapper à la mêlée de la Coalition. Je les voyais passer, souvent pourchassés, maintes fois abattus par nos archers, brûlés par nos magiciens, et peu d'entre eux parvenaient jusqu'à leur but. Je voulus regarder pardessus mon bouclier afin de voir si mon agresseur était en reste, avec ses flèches. Il se tenait à une trentaine de mètres de moi, son arc était bandé, mais il attendait visiblement quelque chose. Soudain, je ne saurais dire si c'est mon instinct ou un sixième sens développé au cours de mes différents combats, je tournais la tête vivement en arrière. Le galop éperdu d'un noir étalon, renâclant furieusement me fit prendre conscience du danger imminent. Monté sur son dos, un Sombre faisait tournoyer sa masse d'arme comme un dément, le visage déformé par la haine, la peur, le désir d'étendre un dernier homme pour laver son honneur de cette triste retraite. Ainsi donc l'archer retenait son trait uniquement pour accorder à son compagnon le droit de m'ôter la vie. Alors que je m'apprêtais à parer son coup meurtrier, je reconnus la monture, MA monture ! Moi qui voulais m'en prendre à elle pour faire chuter mon aversaire. Je ne pus réfléchir à une autre solution, pestant contre mon manque de jugement, et vis le bras meurtrier s'abaisser sur mon crâne.

Mon bras s'interposa aussi sec. Le bruit mat du choc se répercuta dans tout mon corps. Le bouclier fouetta mon visage violemment, son coin m'éclatant l'arcade sourcillaire dans un flot de sang continu. Rejettant ces petites étoiles scintillantes et cette vive douleur qui explosa à l'intérieur de ma tête, j'étendis mon bras et la lame qui va avec, droit sur le flanc ouvert de l'Elfe noir. Anguìrel pénétra la chair facilement, tranchant le cuir, la peau, les muscles, perforant le poumon et sectionnant la moelle épinière de son adversaire d'infortune. Lorsque je la retirais d'un coup sec, le sang noirâtre éclaboussa une partie de mon bouclier et de mon visage, se mêlant à mes propres effluves sanguinolentes. Je vacillais mais tenait bon. Je me retournais pour suivre la macabre cavalcade. Une douleur aigüe se ficha en un point précis de ma poitrine. Je reculais de deux pas sous l'impact. Le sale enfant de putain ! Une flèche à l'empennage sombre était plantée en plein milieu de ma poitrine. Par chance, la cuirasse et la maille avait étouffée le coup, ne laissant pénétrer dans ma chair qu'une partie de la pointe d'acier. Je brisais le bois au plus près de mon armure et toisait mon ennemi avec fureur. Suie, mon destrier, trottait dans ma direction. Je vis le corps du Drow, un peu plus loin, étendu sur le sol dans une position des plus inconfortable. Il était mort, plus aucune importance. Je n'arrivais plus à distinguer avec netteté ce qui se déroulait autour de moi. Le monde se réduisait à une vive lueur, les formes se découpaient en plusieurs morceaux et semblaient danser sous mes yeux. Des yeux qui commençaient à rouler dans leurs orbites. Je secouais la tête une nouvelle fois et épanchais le sang d'un revers de mon gantelet. Je devais terminer ce duel au plus vite. Je sentais le poids, grandissant, de mon bouclier. Mon armure pesait des tonnes. Tenir mon épée faisait trembler l'intégralité de mon bras. Ma jambe droite m'élançait furieusement se mêlant de concert à cette douleur qui battait mes tympans à intervalles réguliers. Une nouvelle flèche siffla non loin de mon visage. Elle eût pour effet de me secouer. Je resserais la prise sur mon bouclier et me ruais sur l'archer. Je ne pouvais pas courir comme je l'aurais voulu, mais je parvenais à réduire la distance qui nous séparait en évitant ses traits meurtriers. En face, il fulminait et ses tirs devenaient de plus en plus imprécis. J'hurlais de rage. Plus que quelques mètres et je pourrais l'embrocher.

C'est alors qu'une vive clameur se répandit sur toute la plaine. La terre elle-même semblait trembler sous cette émotion si particulière. J'arrêtais ma course lentement, sous le choc, ne comprenant pas ce qui se produisait. Le Drow avait disparu. Je tournais la tête, pivotais sur moi-même pour contempler le champ de bataille. Il ne restait plus aucun Sombres. La bataille était terminée. Je n'aurais sur dire si c'est par soulagement ou tout simplement par fatigue que je mis genoux en terre. Tout mon être s'affala lourdement sur le parterre boueux et ensanglanté. J'étais à bout de souffle, tiraillé par la douleur omniprésente et qui s'étendait de plus en plus dans tout mon corps. Les cris s'élevaient, véritable liesse, au travers de la vallée. Je ne parvenais pas à me réjouir. Mon regard s'attarda sur le champ de bataille. Tant de morts des deux camps reposaient éternellement sur ces terres souillées. Je vis certains de mes compagnons du Lys dont Keshem, impossible de le manquer celui-là, mais aucune trace de Charles. L'angoisse étreignit mon coeur, le faisant bondir dans sa cage. Non impossible qu'il y soit resté ! Le fait de me concentrer rendait la douleur encore plus insupportable. Je dus fermer mon oeil meurtri pour empêcher le sang de s'y introduire. Sur cette partie du visage, les blessures saignent abondamment et sans soins rapide, la tête vous tourne et vos mouvements perdent de leur coordination. J'en étais à ce stade. Lentement je rengainais mon arme, m'affairais à remettre mon bouclier et à le sangler dans mon dos. Alors que j'étais sur le point de me relever, une masse blanche me sauta au visage, me donnait des coups de langues furieux, sautait et aboyait dans tout les sens. C'était mon chien, trop heureux de me retrouver. Il glapissait, jouait de la queue, enfouissant sa tête contre mon ventre. Je lui caressais la tête et le flanc.

" Ca va aller, bon chien va... "

Il se mit à lécher ma blessure comme il l'aurait fait pour lui-même. Cela me démangeait désagréablement. J'essayais, tant bien que mal, de l'en empêcher:

" Ma salive va t'aider à épancher le sang.
- C'est bon je préfère encore saigner que de devoir supporter ton haleine de chacal !
- Très drôle, mais si tu t'évanouis viens pas te plaindre !
- Je ne m'évanouirais pas.
- Que tu dis. Et je rigolerais bien.
- Je n'en doute pas te connaissans, lui dis-je railleur. "

Il s'assit près de moi, sa tête sur mon épaule, tandis que je continuais de lui caresser le dos. Je posais ma tête contre la sienne. Je sentais que je partais. Mes yeux étaient à demi-clos lorsque son aboiement m'explosa les tympans.

" Merde Flocon ! Tu m'as déchirer les tympans ! Le vilipandais-je aussitôt, me frottant l'oreille avec vigueur.
- Tu allais t'évanouir.
- Il y a une différence entre s'assoupir et s'évanouir !
- Ah oui laquelle ? Parce que là dans ton état, s'assoupir équivaut à s'évanouir. "

Il battait de la queue, sa langue pendante, trop content d'avoir le dernier mot. Sans doute disait-il vrai. Avec précaution je me relevais. Tous les muscles de mon corps étaient tétanisés et ce fut un véritable calvaire que de marcher, ou plutôt tituber, jusqu'au campement. On me pris ensuite en charge. On m'ôta mon armure, entrepris de me coudre l'arcade. Trois points de sutture. Ensuite on s'affaira sur la flèche à moitié rentrée dans mon pectoral. Rien de bien méchant de ce côté-là même si la douleur était bel et bien présente lorsqu'ils durent la retirer. C'est donc avec deux beaux bandages que j'allais entreprendre le chemin du retour. Mais avant cela une tâche nous incombait. Une tâche que je répugnais à faire. S'occuper de nos morts. Enfin "s'occuper" est un bien grand mot puisqu'il s'agit en fait de récupérer leurs effets personnels. Armes, armures encore en état. Tout ce qui peut avoir de la valeure pour les familles. Et ensuite les corps sont entassés dans une fosse creusée au préalable, puis brûlés sans convenances. Certains d'entre eux auront droit à une sépulture décente en remerciant la générosité d'un ou de plusieurs amis de la victime, les gradés auront aussi droit aux honneurs, quand aux autres...c'est le bûcher, rien de glorieux pour remercier ce sacrifice, cette dévotion. C'est pour ça que je déteste avoir à m'en occuper et pourtant, c'est bien là, la seule manière de leur rendre dignement hommage. Assis sur mon lit de fortune, sous la tente des blessés, je patientais. Je patientais et revivais chaque instants de la bataille, décortiquant mes moindres faits et gestes, analysant chaque détails. Une manière de relativiser et de comprendre certains choix irrationel de l'instant. Et, quelque part, une échappatoire à ce qui se profilait en dehors de ces toiles tendues.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 12:27

(Désolé de mon temps de réponse Jo' =o)

Qu’est ce qu’elle avait celle là ? Un caractère ronchon, la bataille était terminée, peut-être l’avait elle oublié ? Bon, il devait admettre que c’était sans doute éprouvant de perdre ses camarades au combat, mais était il responsable ? Bref, quel caractère !

Elle fouillait les cadavres à la façon d’un croque mort à la recherche de quelques trouvailles précieuses qu’il garderait pour lui avant la mise en terre… C’était une façon sans doute copier sur la charogne mais il n’en dit pas mot, elle avait sans doute ses raisons de le faire et la moindre remarque reviendrait à s’enfoncer et à la tenter d’avantage pour un bon meurtre. Donc il se contenta de se taire, jusqu’à ce qu’elle se décide à lui répondre.
Toujours cette agressivité… Il fut tenté par une remarque, mais cette femme n’assumait pas sa féminité alors à quoi bon ? Mais sa pensée demeurait et bien moins choquer par ce caractère de cochon, il fut presque triste pour elle, mais vous n’en saurez pas plus pour l’instant.

Elle s’attarda une nouvelle fois sur un corps et de façon surprenante, fit preuve de douceur envers cet homme qui connaissait ses derniers instants. Elle en était capable pour les mourants, mais pas avec lui, car il était juste une gêne, n’est ce pas ? A quoi bon tout ce chemin je vous jure… Il était venu ici pour aider, pour intégrer l’armée, pas pour devenir celui sur lequel cette femme passerait ses nerfs à défaut d’avoir un sombre sur qui taper.

Et elle change encore, repassant pour son cas à l’agressivité… Devait-il avoir pitié ou bien être énervé ? Son envie était de lui en foutre une, on ne devait pas taper les femmes mais pour celle-ci il pouvait bien faire exception à la règle… Et puis, c’était elle qui se plaisait à cacher sa nature après tout.

Un cavalier le sorti de ses pensées et il se contenta d’être à l’écoute… Le ton n’était pas normal, c’était celui d’un subordonné à son supérieur. Les nouvelles ne semblaient pas bonne mais lui n’y comprenait pas grand-chose. Le cavalier posa la question qu’il ne fallait pas, il était donc un problème ? Pourquoi ne se débarrassait elle pas simplement de lui dans ce cas, s’aurait été plus rapide et lui aurait su à quoi s’en tenir.

Le coup de masse fut à ce grade… Commandant. Mais cela ne le stoppait pas… Ce comportement, ce caractère, s’en était trop. Elle avait un caractère fort et même le grade de commandant ? D’accord, et bien tant pis pour sa place, il remettra à sa place cette ronchonne avec cette force de caractère qu’il avait lui-même développé. Son ton était cette fois si très assuré, d’un calme qui en aurait exaspéré plus d’un mais sa voix et ses paroles trancheraient nettes, comme une lame dans l’air.


- Ce que je regarde… C’est un commandant qui n’en a que le grade, mais qui est loin d’en avoir l’étoffe.

Sa place était remise en question ? Sans doute que oui, mais à ce stade, c’était déjà trop tard alors autant continuer. Son père lui avait toujours dit qu’il ne devait pas devenir un soldat obéissant aveuglément, il devait faire jouer sans sens critique et il décida, sans doute trop impulsivement, de l’ouvrir.

- Vous croyez que brailler comme vous le faites conduira à quoi hein ? Gueuler et passer vos nerfs sur vos hommes et sur tout ce qui vous passe sous la main est aussi inutile que stupide. Vos hommes sont éprouvés, comptent et pleurent leurs morts en ce moment même, et tout ce que vous trouvez à faire, c’est gueuler, gueuler, encore et encore. Vous êtes une sotte, trop jeune et sans cette force de caractère qui est nécessaire quand on commande des troupes.

Son ton sec devenait plus agressif, plus vindicatif… Il n’est plus l’heure de faire dans le détail de toute façon, maintenant, il fallait s’attendre à des coups alors autant en finir.

- Comment vos hommes doivent ils réagir en vous voyant devenir folle de rage ? Vous n’avez même pas les épaules pour supporter cette pression et vous commandez ? Votre père devait être bien influent pour qu’une gamine arrive à cette place. Merci papa pour ce poste hein.
Vous pouvez me frapper, briser mes rêves, à vrai dire, je ne sais plus quoi en penser maintenant que je vous ai rencontré. Alors allez y, foutez moi un bon poing dans la gueule, défoulez vous sur moi comme vous le faites depuis les dernières minutes.


On joue à quitte ou double… Dans tout les cas, la relation avec cette femme allait être particulière, mais deux caractères forts ne font ils pas des étincelles ?
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 14:42

*Elle ne répondit rien à ce que lui disait l'homme. Après tout il ne savait rien d'elle et il venait de le prouver. Gamine pourrie gâtée d'un noble quelconque. S'il connaissait ses origines de paysanne il en tomberait sur le cul.
Elle se baissa de nouveau sur un corps, un homme d'une trentaine d'année, visiblement un soldat d'un régiment d'épéiste de Diantra qui n'avait pas eut la même chance que ses camarades. Celui-ci était face contre terre et avait une entaille béante dans le dos, le sang encore frais coulant le long de son armure sale. Elle mit sa main sur le sang, pour s'en recouvrir la paume, puis elle se releva pour se diriger vers Garemas.
Une fois face à lui elle lui passa cette même main sur une des joues pour la recouvrir de sang. Puis elle lui montra sa main.*

"Qu'est-ce que cela représente pour vous ?" *Le ton n'avait pas changé d'un poil* "On ne dirait pas que vous preniez conscience de ce que ce sang veut dire, et bien je vais vous l'expliquer : " A compter de ce jour, Et jusqu’à la fin du monde, Que l’on se souvienne de nous à cette occasion, De nous, Frères d’Armes, Car celui qui verse son sang à mes côtés, Sera mon frère à tout jamais." *Ces mots semblèrent résonner lorsqu'elle les prononça* "Vous ne connaissiez pas cette citation ? Souvenez vous que vous avez rendu votre dernier repas sur un de ses hommes parce que vous ne supportiez pas l'odeur de la mort." *C'est alors que sans crier gare elle lui colla un magnifique crochet du droit sur la même joue qu'elle avait ensanglanté un peu plus tôt, le sang faisant glisser sa main et amortissant le choc. Cependant le choc ou plutôt l'angle que Jo' avait fait prendre au cou de celui-ci mit Garemas à terre* "Et rien que pour ça vous auriez mérité que je vous fasse mettre aux arrêts. Vous ne méritez même pas l'honneur de mourir au même endroit que ces hommes qui reposent ici." *Maintenant le ton n'était même plus agressif mais méprisant, ce qui était encore pire venant d'elle qui avait l'habitude de traiter n'importe qui comme son égal* "Avant de porter un jugement, apprenez à connaitre la personne. Je pense savoir comment réagissent le mieux mes hommes que vous pour avoir combattu à leurs côtés au même titre qu'eux." *Partir du plus bas de l'échelle et surtout avoir participé aux combats de guérilla aux frontières avait permis à Jo' de lier des liens forts avec toute la troupe. Et tout ce que Garemas voyait était la surface. Comme la plupart des personnes extérieures qui pensaient que l'ordre de la rose noire avait une des politiques les plus strictes et sévères.*

*Elle le regarda encore quelques instants, comme hésitant à lui en coller une autre, avant de retourner à ses occupations qui consistaient plus à regardez des cadavres qu'à aider des blessés... Il n'y en avait que très peu ou plutôt aucuns dans cette zone des combats... Après tout c'était de cet endroit que les drows s'étaient réorganisés pour se replier...*

"Maintenant barrez-vous, faites ce que vous voulez rien ne vous retiens ici, mais ne salissez pas la mémoire de ces hommes en vous soulageant dessus, car si vous le faites je vous assure que c'est le pilori et la mort dans le déshonneur qui vous attends. Et pour ça vous en avez ma parole de soldat et d'enfant de paysan." *Elle lui laissait une seconde chance, elle en laissait toujours une seconde de toute manière, mais il n'avait pas intérêt de la rater.*
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 15:27

On ne récolte que ce que l’on sème hein ? Il était légitime pour elle de réagir ainsi, même si au fond, les paroles prononcées étaient au moins aussi blessante. C’est là que se joue la différence, entre celui qui incarne le pouvoir et l’autorité et celui qui dépend de cette autorité. Mais au fond, chacun des deux avaient agit de la même façon, et aucun ne s’en rendait bien compte. Le pouvoir de Johann lui offrait une victoire sans équivoque, bloquant une riposte potentielle du paysan.
Accepter l’échec… C’était une chose bien compliqué mais il avait apprit à se placer en retrait, à mettre de côté son envie de toujours l’emporter pour éviter une sanction bien plus grande.

Elle l’avait frappé comme il s’y était attendu, le clouant au sol sans une seule protestation que le timide gémissement au moment où il tomba durement sur le sol, du fait des corps et armures avoisinantes. Il se releva, se frottant la joue couverte de sang, en imprégnant ses propres mains et observa le commandant.

Rien ne le retenait ? Savait-elle elle-même de quoi elle parlait ? Il avait fait cette route dans un seul but, et il ne renoncerait pas tant qu’elle ne lui claquerait pas de façon claire la porte de la Rose Noire, même devant cette agressivité, sa détermination n’avait pas même tremblé… Des coups venant d’une personne à bout de nerfs, quoi de plus naturel hein ? Il en avait prit souvent de son père et ce n’est pas une femme qui le ferait plier.
Il releva tout de même ses dernières paroles avant de répondre, fille de paysan… Il comprenait un peu ce coup maintenant, et ne put s’empêcher de sourire en lui-même, demeurant toujours assez calme mais fermé à l’extérieur. Elle avait eu donc une jeunesse éprouvante, devant se tailler un chemin dans un milieu où on l’a sans doute rabaissé car elle est une femme. Elle s’est battue pour avoir cette place et son mérite n’en était que plus grand. Un seul mot suffisait pour que son avis change, un mot aux conséquences importantes.

Il devait mesurer ses mots, exprimer au mieux la pensée actuelle et il se mit à répondre, au contraire de l’agressivité qui précédait, il n’y eut là que du calme, de la politesse et même du respect, une pointe de regret à peine visible mais bien présente.


- Je vous prie de m’excuser, Commandant, pour mon offense. J’ignorais que nous venions du même milieu et j’ai peine à imaginer ce que vous avez du endurer pour arriver à votre place, mais je ne douterais désormais plus du mérite que vous avez.
Je m’excuse aussi pour ma faiblesse face à cette morbide réalité qui m’était encore il y a quelques heures inconnue, mais vous devriez pouvoir le comprendre… Vous avez forcément eu cette faiblesse quand vous avez été la première fois devant la mort, n’est ce pas ?


Un petit temps de pause, le regret n’était plus mais le reste demeurait, mais désormais une lueur de détermination était visible dans son regard.

- Mais, sauf votre respect, et même si cela doit vous énerver et me valoir encore des coups, le pilori ou même la mort, sachez que je n’ai pas fait toute cette route juste pour visiter un champ de bataille.
Sauf si vous décidez de façon claire maintenant que je n’intègrerais jamais la Rose Noire, et dans ce cas je me plierais à votre volonté, je ne partirais pas d’ici. J’ai fais une promesse à mon père, celle de lui succéder et je n’ai pas enduré cette jeunesse et ses entrainements pour me tirer à la première difficulté.
Alors dites moi, Commandant, ai-je encore mes chances, même si cela doit me faire passer par des difficultés, des corvées et même des sanctions disciplinaires, ou bien décidez vous que cette porte me restera fermer ?


Il ne voulait pas se défendre, elle pensera qu’il ne respecte pas les soldats, lui le fils d’un de ces hommes, il n’avait pas envie de se chamailler pour ces broutilles. La réponse suivante décidera de son avenir, à lui comme à son compagnon.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 18:28

*Elle continuait de vérifier la possibilité de trouver un éventuel survivant, vérifiant la respiration des corps qui semblaient laisser passer un semblant de vie dans leurs couleurs, ayant par exemple perdu conscience suite à un gros choc, une chute quelconque. Il s'agissait de ceux ayant le plus de chance de s'en tirer...
Elle laissait Garemas parler dans le vide. Un petit quelque chose l'énervait... Et pas qu'un peu...*

"Vous parlez du milieu, de là ou on vient. Ceci n'a que peu d'importance, chacun a son passé. Paysan, criminels, citadins, nobles, gamins de familles riches désobéissant à l'autorité parentale, ceci m'importe peu." *Le ton était toujours aussi sec et sans appel.* "Si vous voulez des distinctions allez vous adresser au Baron de Hautval qui dirige le Lys d'Or et sa cavalerie faite de nobles." *Elle fit une pause* "Ce qui m'intéresse ce sont les aptitudes de mes hommes. Pas leur or." *Cette fois elle le regarda.* "Si vous voulez rentrer dans la Rose Noire il faudra faire vos preuves. A pied comme à cheval."

*Le corps d'un drow se présenta sous ses mains, elle vérifia tout de même s'il y avait un souffle de vie, mais rien, elle passa donc au suivant, puis encore au suivant. Mais toujours rien.*

"La mort fait partie de la fonction de soldat, c'est tuer ou être tué. Le premier cadavre que j'ai vu venait du premier homme à qui j'ai fait la peau. Et on s'y habitue vite."

*Elle allait continuer quand elle sentit un souffle faible sur sa main : Un survivant... Elle dégagea le corps de celui-ci, dissimulé sous un grand pavois qui lui avait apparemment sauvé la vie, mais fait perdre conscience. Un coup de masse d'arme peut-être... L'homme semblait souffrir de multiples blessures légères et ce fut le choc à la tête qui avait du avoir raison de lui. néanmoins il était vivant. Le blason de l'homme indiquait qu'il faisait partie d'un des régiments des lanciers de l'armée de Diantra*

"Celui là peut être sauvé on dirait. Il a eut de la chance..." *Elle tenta de soulever la visière du casque de l'homme mais celle-ci resta immobile, bloquée par le choc que celui-ci avait reçu...* "Beaucoup de chance..."

*Elle vérifia rapidement son état général, puis l'assis avant de le prendre sur son dos, utilisant l'épée d'Eryk comme un siège pour l'homme inconscient avant de se mettre en route vers le poste de secours et de commandement ou un rapport l'attendait... Elle devra immédiatement aller le présenter au Roi...*

"Suivez-moi !" *Ordonna-t-elle à Garemas avant de se mettre en route.*

*Le chemin du retour sembla interminable, ils croisaient nombre de blessés étant évacués des plaines ensanglantées et des groupes de soldats retournant au milieu des cadavres pour aller chercher ceux qui pouvaient encore être en vie. Le terrai était de plus en plus couvert de groupes de recherches, après tout, après qu'ils aient quitté leur secteur des soldats avaient prit le relai. Tout s'était organisé selon les règles de l'art, des patrouilles à cheval surveillant les alentours, d'autres ayant apporté de l'approvisionnement directement aux assiégés. En bref le schéma habituel de la fin d'une bataille.
Elle confia le blessé à une infirmière, toujours en ayant Garemas sur les talons avant de rejoindre le Qg de la Rose Noire.

Les hommes sur place la saluèrent. Elle déposa les effets personnels d'Eryk sur la table que l'homme aurait du utiliser s'il avait encore été de ce monde.*

"Que quelqu'un s'occupe de lui et lui trouve quelque chose à faire" *Dit-elle en désignant Garemas.*
"Je m'en occupe, nous manquons de monde. Nous avons aussi retrouvé Iris, elle est rentrée seule." *Ce fut un jeune homme qui répondit, visiblement un palefrenier qui rapportait le compte des chevaux retrouvés.* "Suis-moi" *Lui dit-il pour l'emmener aux Écuries. Johann salua le jeune homme d'un signe de la tête qu'il lui rendit.*
"La situation ?" *Demanda-t-elle une fois que Garemas fut assez loin.*
"Pas vraiment bonne. Nous avons encore la moitié de nos effectifs en état de combattre avec des blessures légères. Moins du quart sont blessés et hors d'état de combattre. Le reste est encore porté disparu et supposé mort." *Il fit une pause* "Les pertes se situent surtout sur ceux qui étaient responsables de la charge, les troupes de harcèlement ont le moins souffert. Nous avons encore pas mal de montures folles en liberté, nous avons des hommes qui sont en train de les rattraper." *Il regarda les hommes présents avant de reprendre.* "Nous n'avons plus de nouvelles du Baron de Hautval, nous nous occupons donc aussi de sa cavalerie. J'ai appris qu'il avait chargé." *Il lui tendit alors plusieurs papiers* "Voici le rapport à transmettre au Roi" *Conclu-t-il*
"Merci. Continuez comme ça vous faites du bon travail." *Dit-elle en se saisissant des documents. Puis elle s'éloigna avant de rejoindre le Roi qui était en retrait avec le reste de sa garde personnelle. Un page le prévint de la présence du Commandant avant que celle-ci ne s'approche...*

[HRP : Trystan ? ^^']
____________________________________________
[HRP : Garemas : Je vais te faire jouer avec le PNJ palefrenier, je répondrai donc dans mes posts en séparant par le tiret bas du 8 comme ci dessus]

*Le jeune homme l'avait tiré quasiment de force en dehors de l'abri de commandement. Le conduisant rapidement vers les écuries de fortunes ou de nombreux animaux étaient rentrés avec ou sans cavaliers, la plupart d'entre eux étant victimes de blessures légères et encore avec leurs armures.*

"Tu vas m'aider à retirer les armures de ces chevaux et surtout à soigner leurs blessures." *Il le regarda droit dans les yeux.* "Je ne t'ai jamais vu. Nouvelle recrue ?" *Le jeune homme qui ne devait pas avoir plus de 15 ans semblait beaucoup plus amical que ceux qu'il avait croisé jusqu'à présent. Il allait même jusqu'à le tutoyer.* "Ne t'inquiètes pas, personne n'est méchant ici, ils ont juste du mal avec les nouvelles têtes, tu t'y fera." *Dit-il avec un grand sourire.* "Au fait moi c'est Géraud, je m'occupe d'une partie des chevaux de l'ordre." *Lui dit-il en lui tendant une main assurée* "Et je suis le meilleur" *Se vanta-t-il.* "Et toi, tu es ?"
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 21:05

Des ordres ?

-Non, c'est bon, ça ira, merci.

Je n'ai plus personne à qui donner d'ordres. Quant aux troupes d'Ellyrion, je n'y suis pas rattaché. Je n'ai plus qu'à attendre d'être remis et repartir à Daranovar.
Je demeure interdit. Et reste ainsi sans répondre, perdu dans mes pensées.

J'aimerais sortir d'ici le plus rapidement possible bien sûr, mais il serait bête de me retrouver agonisant sur le chemin du retour pour ma bête impatience.

-J'attendrais... le temps qu'il faudra.

Maintenant que j'y pense, je ne sais pas encore comment je vais rentrer. Faire la route à pied serait long et fatigant, pas impossible certes, mais je ne me tenterais pas dans mon état, même en étant bien reposé.
Bah ! Ce sont de menus détails, je trouverais bien une monture quelque part.
Mais j'aurais besoin d'un peu d'argent. Ma bourse... oui c'est bon je l'ai encore, une vraie chance.

J'écoute autour de moi. Cela parle une peu plus dehors. On parle des morts, on achemine les blessés, on se lamente, on essaie de se réjouir pour la victoire malgré tout. Il me revient un vieux chant elfe. Une complainte à la mémoire de ceux qui sont tombés sous les coups des drows lors de la séparation. Le contexte actuel semble s'y prêter. Cela en soulagera peut-être certains, même si ils n'en comprennent pas les paroles celles-ci sont magnifiques, même pour le plus sourd des cœurs. De toute façon il serait fastidieux de traduire les chants ô combien riches des elfes dans une langue aussi brute que l'humain.
Je ne suis pas le meilleur des chanteurs, mais il paraît que la majorité des elfes chantent mieux que la plupart des hommes, cela passera bien.
Je me lance, et ma voix, quoique encore assez enrouée s'élève, d'abord discrètement dans l'hôpital puis plus fort aux alentours, interrompant les conversations de ceux qui s'arrêtent pour écouter.
Si on devait malgré tout traduire cette chanson en humain, voici à peu près le sens que ses paroles auraient :

"Combien sont passés
En ces jours d'horreurs ?
Combien dans les grottes
De Tari ont trébuché ?

Plusieurs fois le soleil a traversé
Les feux ensanglantés de Calimehtar.
Mais ceux qui comme lui se sont couchés,
Jamais ne pourront se relever.

Combien ont glissé
au delà de la lumière ?
Combien n'ont pas reçu
L'aide des mains d'Elenwë ?

La boue et le sang tâchent désormais
Les soyeuses robes vertes de Kÿria.
Les enveloppes inertes des tombés,
Trouveront le repos en son sein.

Combien ont échoué,
Les yeux pleins d'espoir ?
Combien se sont déchirés,
Par les chants d'Arcamenel ?

Nombreux ils sont à être tombés. Nombreux nous sommes à les pleurer.
Mais quel espoir reste-t-il derrière les ombres ?
Car vaine est la lueur qui tenterait de les chasser

Aussi nombreux qu'ils soient,
Tari les accueillera.

Calimehtar les réchauffera,
Ceux qui sont à jamais endormis.

Aussi nombreux qu'ils soient,
Elenwë les guidera.

Kÿria les protègera,
Ceux qui furent trop fragiles.

Aussi nombreux qu'ils soient,
Arcamenel les aimera.

Malgré les morts, malgré les pleurs, malgré les ombres.
Aujourd'hui est un jour de victoire.
Remémorons nos amours et fêtons en leurs mémoires.
... "

[Etheldred, je pense que je vais arrêter là et laisser un blanc sur la fin de ma convalescence, mais si tu veux continuer ça ne me dérange pas, je répondrais. Je te laisse le choix, on s'arrête ou on continue Wink ]


Dernière édition par Tauril le Jeu 30 Avr 2009 - 23:52, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 21:49

La jeune demi-elfe continuait un peu à marcher, sans vraiment aller trop vite. Il fallait que ce blessé retrouve tous ses sens, ainsi que toutes ce sfacultés. Ce dont, elle en fut consciente, pouvait prendre un certain temps.
C'est pour ça qu'elle allait lentement, ver sl ville dévastée, au milieu des morts et des blessés agonisant qui souffraient le martyr.
Elle aurait tellement voulu les aider, mais avec son 'compère' sur le bras, elle ne pouvait pas les prendre tous à la fois.

C'est vrai que si elle le lachait, il risquerait de tomber, l'arrière train en plein dans la boue.
Cette pensée la fit sourire. Et l'éloigna un peu plus u monde de l'horreur qu pouvait être la guerre.

Certes, ils avaient gagné, mais combien de morts y avait-il? Combien de femmes et d'enfants avaient été tués par ces bêtes de l'ombre?

Les drows... Cette guerre n'avait fait qu'accentuer cette haine qu'elle éprouvait envers eux. Elle regardait le jeune demi-elfe qu'elle aidait à marcher. Bien amoché, celui-là...

Il se présenta: Darqam. Darqam Irash. Son nom n'avait pas d econsonnances elfiques. C'était bien la première fois, du peu demi-elfe quelle avait rencontré, qu'elle etendait un nom justement de demi-elfe n'ayant pas d econsonnances elfiques!

Le hasard fait bien les choses, comme on dit.

Quelqu'un hurlait des ordres à tout le monde. Une voix de femme. Léona tourna la tête. Ce n'était pas vraiment le moment de hurler sur tout le monde...
Un rictus déforma un peu le visage de Léona. Mais elle sourit un instant après.

-Pourquoi me devriez-vous la vie? Je ne suis qu'arrivée au bon moment. Et puis c'est vous qui avez tué le mort-vivant, pas moi. Alrs que vous étiez blessé. Tous les honneurs reviennent donc à vous.

Elle parlait d'une voix sincère. Et elle l'était, vraiment. Léona parcouru de ces yeux le champ de bataille.

-Regardez-moi le carnage que peut faire une haine entre deux espèces... C'est inimaginable!

Puis elle marqua une pause. La femme continuait de hurler des ordres, au loin. Elle semblait vraiment à cran. Mais tout le monde l'était, après tout.
Un jeunehomme semblait énervé par sa conduite. Même si elle semblait être de haut rang, elle semblait être apeurée au fond.
Elle ne faisait que son travail: Sauver le reste de vies le plus vite possible.

Léona tourna la tête vers Darqam.

-Alors, cher Darqam, vous sentez-vous mieux ou... Préférez-vous aller voir un guérisseur?
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Darqam irash
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 23:41

[RP a la 1ere encore une fois^^]

-Pourquoi me
devriez-vous la vie? Je ne suis qu'arrivée au bon moment. Et puis c'est
vous qui avez tué le mort-vivant, pas moi. Alors que vous étiez blessé.
Tous les honneurs reviennent donc à vous.


C'est ce qu'elle pensait vraiment? Faut croire que la mémoire et l'esprit font par fois un mélange bizarre.

C'est bien vrai mais si vous n'aviez pas été la je n'aurais pas eu le temps de me reprendre et serais donc mort, je vous doit donc la vie.

Un petit moment de silence passa avant que je ne reprenne la parole

Enfin je sens que si on continu sur le sujet ça ne finira jamais.

Elle marchait encore un peu m'emmenant avec elle et c'est alors que je vis que nous étions tout les deux en vue du champs de bataille.

-Regardez-moi le carnage que peut faire une haine entre deux espèces... C'est inimaginable!

Le carnage, oui je le voyais bien, je l'aie déjà tellement vu. J'y aie même participé, à cause de moi certains de ces corps se retrouve ici par vouloir ou par absence. Des amis et ennemis sont tombés, certains morts de ma main et d'autre car je n'ai pas sut agir. Ont tentera toujours de me dire que je n'y pouvais rien mais cela n'est pas vrai, ont a toujours le choix, et les miens ont causer des morts. Mais comment peut-ont vivre une vie comme cela, tuer des êtres vivants sans autre raison que le fait que l'ont vous l'a ordonné. C'est une chose que se défendre mais de prendre la vie de sang froid, c'était inimaginable... et pourtant je l'avais fait à maintes reprises.

Me regard se perdait parmi les carcasses drow, elfe, nains et humaines. Un carnage comme elle l'a si bien dit... il n'y avait aucun autres mots pour décrire ce qu'il voyais. Léona se retourna alors vers moi.

-Alors, cher Darqam, vous sentez-vous mieux ou... Préférez-vous aller voir un guérisseur?

Sa voix me ramena à la réalité. Bien sur que non je ne voulais pas aller voire un guérisseur, en général je voudrais être seul mais pas cette fois ci, j'étais bien avec une personne à qui parler. J'afficha un sourire et répondit du ton le plus joyeux dont je pouvais faire sortir de ma gorge.

Non, non je ne crois pas que ce soit nécésaire. Après tout n'êtes vous pas une envoyée d'Elenwë?

Afin de prouver mon point j'enleva mon bras de ses epaules afin de me tenir debout sans suport.

Vous voyez? Je vais mieux grace à votre divine intervention.

J'esseyait d'etre drole mais cela s'averais tres difficile avec la vue des cadavres dans l'arrière plan. A vrai dire je n'en pouvais plus de voire cette image cependant je ne pouvais pas simplement la laisser tombé car en ce moment ce n'etait pas une image mais la réalité.

Je voudrais bien trouver quelque chose d'utile à faire, la guerre est certe finit mais il reste probablement beaucoup à faire.

Alors que nous reprennions notre marche, je ne put m'empecher la questionnée.

Dites moi Léonna, que veniez vous faire ici?

C'était certe une question un peu bête mais cela m'avais échappé.

[HRP] bon je me sens pas super donc si mon texte fait pas beaucoup de sens mes excuses... [/HRP]
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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeVen 1 Mai 2009 - 20:53

On a gagner, Marius entendait les cries des vainqueurs, il entendait la clameur des vainqueurs, il sentait les hourra, les hommes qui enfin savouraient leur victoire.
Lui, lui, il se retenait, glissant genou au sol, il avait son coeur lourd, énorme, mais non, il ne voulait toujours pas pleurer, pas devant le vieil homme, pas devant cet incroyable magicien.
Ainsi, sans un bruit, le paladin s'écrasa au sol, son corps tombant à genou sur le sol boueux couvert du sang poisseux pas forcément humains. La victoire, enfin. Les yeux emplis de larme, Marius jeta un coup d'oeil à Nakor, combien de victoire avait il vu lui? Marius n'en savait aucune, mais la gorge serrer, il lâcha, comme s'il n'arrivait pas totalement à se rendre compte de ce qui se passait.


-On a gagné...on a gagné?

Gagné, Marius ne savait que trop bien qu'à la guerre nul ne gagne, qu'il ,n'y a que des pertes, que des morts....Je ne parlerais pas de son père.
Enfin, tout cas est-il que le "bien" avait gagné cette bataille, il fallait penser à panser les plaies. Et, secrètement, il faut l'avouer, Marius espérait que le vieil homme et lui aurait noué une certainement amitié. Et puis, il y avait cette récompense. Enfin, ça il y penserait plus tard? Quoi? De l'or? Des richesses? Non, Marius n'était pas vraiment de ce genre la à vouloir pierres précieuses ou autres trésors, il aurait juste voulu visiter le palais royale, discuter avec le roi, juste comme ça, pour voir quel homme c'était vraiment, voir autre chose que l'image des pièces d'or sur les pièces...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 10:59

" Non, c'est bon, ça ira, merci. "

Hum... Etheldred crut reconnaitre une réaction qu'elle n'aimait pas voir chez ses patients : le sentiment qu'ils n'avaient plus rien d'important à faire. Ce genre d'idée pouvait vite mener à l'indifférence quand à sa propre mort... Mais avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, il reprit qu'il attendrait. Cette fois, elle eut l'impression qu'il était malgré tout impatient de partir. Bien, c'était donc qu'elle s'était trompée, il avait encore envie de vivre. Elle lui sourit gentiment :


" On va tout faire pour que ce soit le plus rapide possible. Vous en vous reposant, moi en vous préparant une nouvelle infusion. "

Sur ces mots, elle s'éloigna un instant le temps d'aller chercher ce dont elle avait besoin. C'était fou la vitesse à laquelle les plantes disparaissaient ! Au moment où elle s'apprêtait à préparer le mélange, un nouveau blessé arriva, le ventre ouvert, les entrailles à l'air et visiblement inconscient, ce qui était sans doute mieux pour lui. Aussitôt, elle le prit en charge, donnant des ordres rapides pour obtenir ce qu'il lui fallait. Elle devait arrêter l'hémorragie, vérifier que les organes n'étaient pas touchés, les remettre en place et refermer le trou béant. Elle travaillait vite, car dans ce cas précis il s'agissait d'une course contre la mort. Des gestes précis qu'elle espérait efficaces. Elle commençait à peine les points de suture qui devaient achever le travail lorsque l'homme gémit, ajoutant à la tension ambiante. Elle indiqua rapidement à l'adolescente qui l'assistait qu'il fallait le rendormir au plus vite. Le manque de sommeil commençait à se faire sentir et l'urgence de la situation n'aidait pas, elle craignit tout à coup de faire des gestes trop brouillons. Quand soudain elle entendit un chant elfique qui s'élevait, triste et apaisant. Ayant levé les yeux un bref instant et vu qu'il s'agissait de Tauril, elle reprit son travail plus calmement.

Quand elle eut achevé le dernier point de suture et vérifié que le blessé était hors de danger, elle se lava les mains et désinfecta ses instruments, puis retourna porter l'infusion qu'elle destinait juste avant à Tauril. Celui-ci venait de terminer sa chanson.


" Merci, c'était magnifique. "

C'était sincère, sachant qu'elle le remerciait également parce que la musique lui avait permis de se calmer durant l'intervention et donc de sauver le patient. Elle n'avait encore jamais eu l'occasion d'entendre les chants elfiques tant loués, mais elle comprenait maintenant que ce peuple soit réputé pour sa musique. Même si elle n'avait pas compris un mot, la musique faisait à elle seule passer les sentiments. Elle lui aurait bien demandé de quoi ça parlait, mais elle ne voulait pas le fatiguer inutilement.

Elle posa l'infusion non loin de lui de façon à ce qu'il puisse prendre la tasse sans trop bouger et reprit :


" C'est une infusion calmante, vous pouvez en boire quand vous en ressentez le besoin. Au pire vous vous sentirez un peu endormi, mais à cette dose c'est sans danger. "


[hrp : Marius devrait débarquer à l'hôpital, donc on peut continuer à rp jusqu'à son arrivée si tu le souhaites.
Jolie chanson soit dit en passant. :)]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 12:09

-Merci, merci pour tout.

Oui, merci pour tout ce qu'elle fait pour moi. J'ai un peu oublié la politesse ces derniers jours. C'est étrange de s'entendre à nouveau énoncer quelques courtoisies, enfin, c'est un peu trop sporadique pour des courtoisies mais pour moi qui n'ai jamais vraiment été porté sur ce genre de choses et après quelques jours à brailler des ordres dans un carnage effroyable cela en tout l'air.
Je devrais me reposer c'est vrai, chanter m'a en plus fatigué la voix. Je prends une petit gorgée de l'infusion pour être plus tranquille mais je ne me sens pas prêt à m'endormir pour autant. Rester allongé là me suffit pour le moment.

-Je suis content que ça vous ai plus, dis-je à Etheldred, c'est une vieille complainte à la mémoire des premiers elfes victimes des drows, j'ai trouvé qu'elle se prêtait à la situation.

En fait j'aurais juste besoin d'échanger quelques paroles, sur tout ou rien, simplement retrouver le contact avec la civilisation. Bien sûr je ne voudrais pas la déranger dans son travail. Elle aurait presque autant besoin de repos que moi.

-Vous êtes très talentueuse Etheldred, où avez vous appris à utiliser les plantes ?


Simple curiosité, d'ordinaire je n'aurais jamais cherché à engager une conversation sans raisons précises mais il n'est jamais trop tard pour changer, même si je trouve ça assez maladroit comme début de conversation. Et puis c'est vrai qu'elle est douée, même par rapport à la médecine elfique elle semble bien se débrouiller.

[D'accord, continuons à échanger quelques posts. Et merci pour la chanson ^^]
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 21:46

" Je suis content que ça vous ai plus, c'est une vieille complainte à la mémoire des premiers elfes victimes des drows, j'ai trouvé qu'elle se prêtait à la situation. "

Etheldred eut un petit sourire triste : oui ça se prêtait bien à la situation, c'était le moins que l'on puisse dire. Quel désastre. Quel besoin les drows avaient-ils de tout détruire ainsi ? Ah ! Les humains n'étaient pas mal non plus cela dit... A croire qu'ils trouvaient du plaisir à se massacrer.


" A se demander si nous verrons un jour la fin de ce fléau. "

Elle n'était pas sure qu'aborder ce genre de sujet avec un elfe sylvain était très malin, on les disait suffisamment hostiles aux drows pour ne pas envisager une quelconque paix. En même temps, difficile de les blâmer vu le carnage dont étaient responsables le sombres. Elle garda donc ses idées pour elle, entreprit de préparer une autre quantité d'alcool de mélisse, médicament qui n'allait pas tarder à s'épuiser et s'assit à proximité pour répondre à la question de Tauril :

" Ma grand-mère m'a prise comme apprentie lorsque j'ai eu sept ans. C'est elle qui m'a tout appris. Elle connaissait énormément de remèdes, de maladies... C'était une vraie chercheuse, elle m'a laissé quantité d'herbiers annotés. "

On voyait que le sujet la passionnait. A vrai dire, si elle n'avait pas craint de fatiguer ni d'ennuyer l'elfe elle aurait pu continuer des heures. Mais elle savait que ça n'intéressait pas grand monde et elle abrégea. Pourtant, cela lui faisait du bien de parler un peu de tout et de rien. Se changer les idées simplement était un luxe qu'elle ne s'était pas offert depuis son arrivée à Alonna.

" Elle tenait tout ça de sa mère, mais elle avait un don pour aller au delà de ce qu'on lui avait appris. Elle ne se limitait jamais aux idées reçues. "

Elle entreprit de préparer des sommités de serpolet pour ajouter à la préparation et ajouta :

" La seule médecine qu'elle n'a pas cherché à connaitre est celle des autres races. Elle n'aimait pas aborder le sujet... "

La jeune femme se troubla un instant en songeant aux raisons de ce refus. Puis elle se reprit et demanda avec intérêt :


" Pourtant il me semble que votre peuple est réputé pour ses plantes, je me trompe ? "

La question la replongea des années plus tôt lorsqu'elle avait cherché à en savoir plus sur les elfes. Elle avait même planifié un voyage à Alëandir à une époque. Projet avorté comme nombre de rêves d'adolescente. Mais pour une fois qu'elle avait un elfe en face d'elle qui n'avait pas l'air d'être de ceux qui prenaient les humains de haut, elle ne pouvait pas s'empêcher de demander. A vrai dire, même si elle n'en avait pas forcément conscience, elle était comme sa grand-mère avant elle : elle aimait découvrir de nouveaux remèdes et ne se limitait jamais à ses acquis.

Elle se souvint soudain qu'elle discutait avec un patient et ajouta un peu gênée :


" Si je vous ennuie, il faut me le dire. J'ai tendance à devenir bavarde lorsque je parle d'herboristerie. "
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Nakor
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 15:31

Nakor lutta de ses dernières forces, emportant encore un ou deux drows, avant que ceux si ne sonnent la retraite. A ce moment précis la force noire des drows ne put être arrêtée et ils traversèrent les derniers portails sombres vers le monde hideux d'Abyssea! Nakor en eu un frisson, mais il harcela une dernière fois les troupes drows en jetant un jet de flamme, bien faible cette fois ci. Nakor cessa donc de déverser sa magie et les mains lui tombèrent le long du corps! Tenant fermement son bâton de la main droite, Nakor s'appuyait autant dessus que sur ses vieilles jambes. Le front trempé de sueur, il s'épongea d'un rêver de manche et souffla longuement les yeux fermé. Il n'y avait pas de joie dans le regard de Nakor, pas plus que d'amertume, car si la bataille avait été remporté par les forces de la lumière, bien évidemment ces chiens de drows avaient amené avec eux et leur défaite, un nombre trop important d'homme et de femme pour que l'on puisse se réjouir de quoi que ce soit immédiatement. C'est donc ainsi, les yeux fermé, son esprit en accord avec sa magie affaiblie et ouvert au monde des flux magiques et des esprits que Nakor entonna dans une voix ferme, les yeux vers le ciel

"Forces et esprits de la lumière
Ne soyez plus aveuglé par les enfers
Qui sur vous sont tombé sur cette clairière
Voyagez jusqu'au monde des dieux, dans l'éther
Reposez en paix et trouvez le repos, fier
Car vous avez lutté et donné vos vies entières
Pour qu'à jamais resplendisse sur notre terre
La paix qui suit ce combat délétère."

Nakor leva les mains vers le ciel comme s'il balayait doucement tout ce qui se trouvait devant lui, laissant partir de ses vieilles mains épuisé quelques étincelles de lumières blanches, qui allèrent danser autour des cadavres. Comme si Nakor saluait chaque vie qui avait été donné pour ce combat détestable. Nakor rouvrit les yeux sur le monde de poussière, un léger sourire sur les lèvres : le combat était fini, les mort avait été et serait ensuite, salué et honoré comme il se devait, mais maintenant il fallait sauver les blessé et être heureux : ce combat finit signifiait que la vie pourrait reprendre son cours, et ça, c'etait plutôt une chose encourageante. Nakor revint vite sur terre et se tourna vers le jeune paladin qui l'avait aidé. Il le vit à terre, les yeux légèrement clignotant, à genoux, la tête vers le sol. Si Nakor avait déjà combattu, et avait déjà vécu, défaites et victoires, il n'en était certainement pas de même pour le jeune homme. Le pauvre devait avoir l'esprit embrumé par bien des choses, Nakor dépassant déjà difficilement le chagrin qui s'ensuit d'un tel spectacle, et après une telle folie qu'est la guerre, meurtrière, sanglante et dévastatrice, autant pour le corps que pour l'esprit. Nakor s'approcha de son désormais jeune ami Marius, s'agenouilla sur le sol sanglant et boueux, afin d'avoir le regard droit dans celui du jeune guerrier et lui posa la main sur les épaules. Nakor resta ainsi un petit moment, à regarder Marius droit dans les yeux, sans rien dire. Puis, Nakor, en bon vieux papy, se permit de poser ses mains sur les joues du jeune homme et lui dit, dans une voix apaisante, mais sure d'elle

"La bataille et fini Marius, bien sur à quoi rime cette victoire, si ce n'est à un nombre trop important de mort, dans les deux camps. Il y a un temps pour chaque chose dans la vie mon enfant, un temps pour défendre sa vie, un temps pour la réparer et un temps pour pleurer celle des autres! Chacune de ces étapes est d'une importance capitale et aucune ne doit faire honte. Nous avons survécu, et maintenant que toutes cette folie est finit, la vie va pouvoir revenir sur le monde, afin de masquer toutes cette noirceur. Et ça, c'est plutôt encourageant non? Nous devons célébrer la vie mon ami, car tout deux sommes encore là pour nous souvenir des gens qui sont tombé. Il ne faut pas désespérer pour eux, au contraire il faut vivre, en se disant que s'ils avaient eu cette chance, il aurait voulu profiter pleinement du temps qu'il leur aurait été accordé sur cette terre. Alors nous n'avons pas le droit de rester ainsi, pour nos mort, nous devons vivre, une vie à chaque seconde plaisante, profitant de toutes les joies avec le plus de force possible!"

Puis Nakor se mit à sourire de plus en plus fortement, comme si rien ne pouvait atteindre son moral d'acier, sur de ce qu'il disait et de l'importance de profiter de la vie qui nous est offerte, pas par dédains des morts, dans la honte de profiter de ce qu'ils n'ont plus, mais par respect pour eux et le fait qu'ils ne pourront plus jamais en profiter, et qu'il faut donc le faire doublement. Nakor parla d'une voie presque chantante et joviale, tant qu'il le pouvait car ses forces étaient au bord du gouffre, mais Marius avait besoin d'aide, et Nakor ne partirait pas de là sans l'aider

"Allez, viens, relève toi mon enfant! Je vais t'aider à aller jusqu'aux guérisseurs, tu as besoin d'une bonne réparation mon ami, crois moi, je sais de quoi je parle!"

Nakor se mit à rire et fit appel à ses forces magiques pour lui permettre de soulever sans broncher, le lourd paladin armé. Une fois sur pied, Nakor passa le bras du jeune homme sur son épaule et son dos, afin de l'aider à avancer et de pouvoir lui aussi tenir debout. Voila que le magicien se concentrait pour aller vers le bon endroit, suivant son instinct, et passant parmi les hourra et les vivat des troupes, mêlé aux pleurs de ceux qui avaient normalement craqué sous le poids de toute cette horreur. Dans un silence fort, Nakor laissa Marius réfléchir à tout ce qu'il avait dit et à ses propres réflexions, lorsqu'il trouva enfin ce qu'il cherchait : une guérisseuse à ce qu'il semblait. Il s'inclina devant elle, aida Marius à prendre place et dit simplement, d'une voix chevrotante, qui trahissait son épuisement pour ceux qui le connaissait mais qui passerait pour une chose normal aux yeux de la guérisseuse, face à un très vieil homme

"Bonjour à vous, pourriez vous aider mon jeune ami ici présent, il se nomme Marius et je crois qu'il a besoin de vos talents, si vous avez le temps d'y jeter un œil ... pour ma part je me nomme Nakor, enchanté!"

Nakor sourit à la jeune femme et prit place sur un siège pour souffler un peu et reprendre des forces! Il glissa dans un clin d'œil

"Si ça ne vous gène pas, je vais rester ici un petit peu, le temps de souffler, puis je devrais partir, j'ai des choses qui m'attendent ailleurs … il faut que j’aille arroser mon jardin, sinon mes tomates ne vont jamais pousser."

Un petit rire de vieil homme vint ponctuer ses propos, ce qui devait faire un peu de bien à tous : entendre quelqu'un rire réellement, gaiement et pas par folie devant tout ce massacre. Nakor attendit de voir ce que la jeune femme dirait, puisqu’elle semblait occupée avec un elfe.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 17:03

-Oui, c'est vrai nous sommes assez réputés pour notre maitrise des plantes, répondis-je, enfin, je ne suis pas le mieux placé pour en parler, je pourrais bien reconnaitre certaines plantes utiles en cas d'urgence mais cela s'arrête là. Je suis un soldat, pas un soigneur.

Un vieil homme vient d'entrer, un chapeau pointu sur la tête et une longue barbe blanche au menton. Cela me rappelle quelque vieilles histoires, mais là n'est pas la question.
Je lève légèrement la tête pour observer la scène, le vieillard déposa un homme en armure noire. Avant de se présenter et d'enchainer avec une blague pleine de non-sens elle même suivie d'un franc rire. Au moins une personne qui a le moral ici !

Nakor, puisqu'il s'appelle ainsi, est sans aucun doute un magicien, même fatigué je le sens bien, ce bonhomme a quelque chose de particulier.

-Et bien ! Vous semblez avoir de l'énergie à revendre malgré votre âge. Vous contrastez nettement avec le reste du décor.

Ça ne m'arrive pas souvent de parler comme ça, sur un ton presque familier. Plus étrange, je ne jette pas un regard dédaigneux sur les humains comme beaucoup des miens. Il faut dire que je ne les connais pas encore beaucoup, je suis encore jeune.
Jeune... et dire que ce vieillard a moins d'années que moi. Ce doit être étrange d'être un humain.
En tout cas quelque soit l'âge de Nakor, il est drôlement étonnant de voir un vieil homme sortir d'un champ de bataille le sourire aux lèvres. On ne s'en plaindra pas, il fait couler la bonne humeur à flots depuis qu'il est entré -quoique certains ont dû être un peu surpris.
Je me reposerais plus tard, je ne me sens pas assez fatigué.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 7 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 17:55

Etheldred n'eut pas le temps de répondre à Tauril, qu'un nouveau blessé fit son apparition, accompagné d'un vieil homme.

"Bonjour à vous, pourriez vous aider mon jeune ami ici présent, il se nomme Marius et je crois qu'il a besoin de vos talents, si vous avez le temps d'y jeter un œil ... pour ma part je me nomme Nakor, enchanté!"

" Enchantée " lança la jeune femme distraitement plus préoccupée par l'état de Marius qu'autre chose. Elle avait immédiatement lâché ce qu'elle préparait pour aller soutenir le dénommé Marius.

" Où est-il blessé ? "

Bien sur, elle le verrait elle-même, mais le but était de gagner du temps. En parlant, elle avait dégagé une paillasse près de Tauril et allongé le jeune homme qui semblait hébété.


" Marius ! "

Déjà, faire en sorte qu'il reste conscient et reprenne un peu ses esprits...

" Marius ! Gardez les yeux ouvert, ça va bien se passer. "

Il n'avait pas l'air d'avoir de graves blessures, à première vue, si ce n'était son arcade qui était ouverte, mais vu l'état de son armure, il avait subit beaucoup de coups divers et variés. Il pouvait avoir pas mal de soucis internes.


" Ne bougez pas, d'accord ? il faut que je vérifie que vous n'avez rien de cassé. Dites moi si vous avez particulièrement mal quelque part. En attendant, je vais m'occuper de votre visage. "

La discussion de Tauril et Nakor lui passait au-dessus de la tête. Pourtant, elle avait repéré le fait que le magicien ne devait pas être au mieux de sa forme et elle fit signe à un enfant qui aidait à l'hôpital de porter un petit verre d'oenolé fortifiant au vieil homme.

Elle s'occupa rapidement de l'arcade où le sang avait déjà coagulé, nettoyant avec une infusion de soucis, effectuant quelques points de suture pour aider à la cicatrisation puis posant une compresse propre. Autour, elle appliqua une pommade à base de fleur d'arnica et regretta de ne pouvoir en mettre directement sur la plaie.

Puis elle s'attaqua à ce qu'il restait de l'armure pour l'enlever. S'il y avait bien quelque chose qui l'avait ennuyé et lui avait compliqué la vie depuis le début, c'était bien la couche de protection des soldats. Entre les plaques de métal, la cotte de maille et le gambison en dessous, il arrivait que le temps d'accéder à la plaie, l'homme soit déjà mort. C'était d'autant plus vrai lorsqu'un casque finissait par se fendre sur la tête du malheureux et qu'il s'agissait de l'enlever sans aggraver la situation. Un vrai cauchemar. Elle batailla donc un instant, coupant les sangles de cuir sans état d'âme pour découvrir des plaies visibles et de multiples contusions. Surtout des contusions. A croire qu'il avait été piétiné par toute une armée !



[hrp : Marius, je ne sais pas à quel point tu veux être blessé, donc je te laisse dire, j'agirai en conséquence. ]
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