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 Alonna... Là où la guerre a commencé

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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 17:18

Les mots du vieil homme semblait lointain, très lointain, trop peut être pour que ce fut normale, déjà, l'adrénaline qui avait coulé à flot dans les veines du paladin s'évacuait pour laisser place à la fatigue. Le vieil homme d'une force surhumaine, causé par la magie ou bien d'autre miracle que Marius n'aurait put expliquer, le souleva pour l'amener à des mains bien plus habile pour le soigner. Le temps du transport, la douleur arracha le paladin des brumes nébuleuses de l'évanouissement, tant de douleur, trop de douleur, l'organisme ne semblait plus supportait tout cela et les informations affluaient au cerveau du pauvre soldat..
Puis il y eut cette parole, "mes tomates ne vont jamais pousser". Tout de suite, le paladin ne réagit pas, comme si son cerveau, totalement monopolisé par les informations de douleurs ne l'avait pas interprété, mais doucement, tranquillement, elle commença à faire son petit bonhomme de chemin.

Le paladin entendait à peine les paroles d'Etheldred, comme si elle était lointaine, il parvenait à peine à sentir les mains de cette dernière s'occupait de sa blessure la moins sérieuse, une arcane abîmée. C'était sa plaie la plus récente en y pensant...Mais l'impensable se produisit.
Etait-ce le manque majeur de sommeil, le trop plein de douleur, mais un sourire s'arracha du visage du paladin qui, alors qu'une belle et jolie jeune femme le déshabillé, répéta bêtement :


-Tomates...

Il commença un rire, un rire de folie qui mourra presque instantanément dans un puissant râle de douleur. Trop de coups, trop de bleues.
L'armure du paladin resplendissant de son noir mâte avait subit bien trop d'outrages! En effet, le côté droit avait été complètement enfoncé, une hache semblait avoir fait son office, et, malgré des soins procuraient par un guérisseurs, le vol plané par la catapulte, puis finalement traîné sur plusieurs mètres par un cheval avait réouvert les quelques points de sutures posés à la vas vite.
Au finale, un médecin ne serait que basique aurait repéré la plaie béante, un guérisseur connaissant son métier aurait remarqué une ou deux côte cassé, et un fin connaisseur aurait compris que le bras gauche du soldat qui portait le bouclier avait subit trop de coups pour être intacte. Ah, aussi, une chose simple à voir, mais que Marius n'avait même pas réalisé, il avait, comment dire, deux belles flèches, brisé au milieu planté dans la cuisse gauche. Mais visiblement, la douleur dût à la haches du chaotique était bien plus intense que ces malheureuses flèches.

Voilà à peu près pour l'état de santé du paladin, pour ce qui était de son mentale, comme son corps, totalement meurtrie, le râle de douleur commençait à laisser la place à un son plaintif, une douleur latente, de lourdes larmes coulant du visage du chevalier pour s'éclater sur le lit non sans avoir parcouru le visage du "héros". Ses émotions, sa peur, sa colère, tout cela, tout cela se libéré, toute la pression qu'un simple mortel ne pouvait contenir, voilà, il la lâché...
Les yeux azurs du paladin emplit de larmes ne faisait qu'accentuer la déchéance dans laquel le paladin était, oui, il était un soldat, mais un simple soldats, un simples humains habitué à voir des duels, à voir des bandits et des monstres, pas à voir des gigantesques champs de batailles avec des êtres plus proches des monstres que des vivants. Il n'était pas un elfes centenaires, il n'était pas non plus un magicien doué de pouvoir magique ou bien un guérisseur habitué à voir la mort. Il était Marius, paladin malchanceux, gardant son éternel optimisme.
Il était un homme meurtrie au plus profond de sa chaire...
Oui, il était juste un homme...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 19:39

Quand Etheldred vit enfin ce qu'avait réellement Marius elle retint une exclamation. C'était beaucoup plus grave qu'elle ne le croyait ! La réaction du jeune homme à la limite de la conscience, le râle de douleur et les larmes la firent opter pour un calmant puissant, le datura. Ce n'était pas sans danger, mais c'était efficace et devrait atténuer la souffrance en l'endormant. Elle l'aida à boire tant bien que mal tant qu'il était encore conscient et ne risquait pas de s'étouffer. Normalement, après la dose qu'il venait d'avaler il devrait se sentir complètement abruti un temps puis s'endormir, mais au moins il souffrirait beaucoup moins. Au passage, elle enchaina sur une infusion de consoude afin de retarder au maximum les écoulements de sang. Autant profiter du fait qu'il soit conscient, ce ne serait peut-être pas le cas très longtemps. Sans compter que la réaction qu'il avait eu lui faisait craindre des séquelles sur son état psychologique.

" Allez, détendez vous un peu, calmez vous, ne vous agitez pas, je vais vous soigner. "

Elle parlait calmement malgré la tension et l'urgence de la situation. D'une voix qui faisait penser que tout était sous contrôle. Si seulement elle avait pu en être sure elle-même...

Il était temps de passer aux choses sérieuses. D'abord une large plaie qui avait besoin d'être rapidement désinfectée et bandée, sans compter qu'elle ne pouvait pas attendre que la consoude fasse son effet sur l'hémorragie. Elle saupoudra donc de poudre de géranium et termina par plusieurs points de suture avant de la bander.

Pour l'instant, les deux flèches ne l'inquiétaient pas plus que ça, vu que tant qu'elles restaient en place, le sang ne s'écoulait pas trop. Et puis pour les extraire, elle voulait attendre que le datura endorme suffisamment Marius. Elle allait avoir le temps de vérifier qu'il n'avait rien de cassé ou fêlé. Ça allait prendre un peu de temps alors autant s'y mettre de suite. Le plus évident, sur le moment, ce furent les côtes. Deux sur le côté gauche. Elle passa un instant à déterminer si oui ou non, elles étaient encore correctement placées. Oui, semblait-il. Au moins un point de positif. Elle alla chercher de quoi faire un cataplasme de racine de nard, préparé à l'avance et qu'elle utilisait si souvent et l'appliqua sur la blessure. Il aiderait les os à se ressouder plus rapidement. Puis elle le banda avec précaution et reprit son examen méticuleux.

Elle mit encore plus de temps à regarder et palper le bras gauche, car même si un premier examen ne détecta pas grand chose, elle se douta vu les contusions et l'état des côtes, que ce côté avait souffert. Bon, rien n'était sur, mais elle finit par comprendre qu'il devait être légèrement fracturé, mais en de multiples endroits. Heureusement, les os étaient restés en place. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il n'y ait pas de petits fragments broyés qui risqueraient de causer des douleurs à long terme, voir une infection. Elle appliqua le même cataplasme que sur les côtes et ajouta une attelle.

Restaient les deux flèches brisées. Elle commença par essayer de déterminer à quel point elle étaient enfoncées dans la chair. Vu que les pointes étaient probablement destinées à causer le plus de blessures possible, il ne devait pas s'agir de banales flèches de chasse à l'embout facile à arracher. La question était de savoir s'il valait mieux les retirer en faisant le chemin inverse ou en leur faisant faire la suite du trajet. Ça dépendait de la profondeur de la plaie, sauf que ce n'était pas simple à déterminer. Sans compter, qu'elle devait absolument éviter de toucher à la fémorale qui passait non loin de là. Elle finit par être plus ou moins convaincue qu'il valait mieux pousser l'une des flèches en avant et l'autre en arrière. Marius allait souffrir malgré le datura qui a présent avait largement eu le temps de faire son effet. Etheldred fit signe à un adolescent qui aidait de venir maintenir le blessé. Elle allait devoir agir vite, avant que Marius ne revienne à lui. La première flèche suscita une faible réaction à la douleur, la seconde, arrachant d'avantage la chair le fit s'agiter malgré le somnifère. S'essuyant les mains, pleine du sang du paladin, la jeune femme termina le travail en arrêtant l'écoulement du sang et en bandant les plaies.

Ça y était, elle avait fait le tour, Marius allait pouvoir à nouveau émerger. Maintenant, la question était de savoir si son esprit n'était pas à soigner autant que son corps. En attendant, elle alla chercher une tasse d'écorce de saule, qui devrait à son réveil atténuer la douleur et ferait tomber la fièvre qu'il ne manquerait pas de développer. Au passage, elle remplit celle de Tauril qui en aurait également besoin, bien qu'il ait d'avantage l'air de récupérer. Puis elle reporta son attention sur le vieil homme, se rappelant qu'il avait tenté d'amorcer une conversation. Elle lui sourit, malgré la fatigue :


" Désolée pour l'accueil, je m'appelle Etheldred. Vous aviez dit que vous étiez... ? "

Non, elle n'avait pas retenu son nom, trop occupée à soigner Marius.
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Nakor
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 20:21

Nakor prit place lourdement sur son siège et après sa petite blague, il surveilla d'un œil apparemment distrait, mais en réalité un œil de connaisseur, les faits et geste de la guérisseuse. Le pauvre Marius, en plus d'avoir un corps apparemment en mauvais état, avait un esprit trop jeune et ravagé. Mais d'abord le corps, ensuite avec le temps, et un bon soutient moral, peut être de la part de Nakor, viendrait la guérison de l'esprit. Mais voila déjà qu'un petit garçon apportait une tasse chaude, Nakor s'exclama, comme s'il était surpris de le voir débouler

"Ho ... tiens donc ... c'est très gentil, merci mon petit."

Comme pour ponctuer ses dires, Nakor prit sa barbe dans les mains et vint négligemment chatouiller le visage de l'enfant, qui partit en courant et en riant, allant vaquer à ses autres taches. Riant légèrement, l'elfe se mit à parler. Gardant de temps à autre, un œil sur Marius, Nakor sentit profondément sa tasse avant de répondre

"Humm, de l'oenolé, excellent vivifiant ... très bonne chose oui!"

Puis glissant un œil profond et plein d'une très vieille sagesse dans le regard de l'elfe, Nakor se mit à parler avec un sourire aux lèvres

"Et bien, la bataille est fini, la mort est partit, la vie va donc pouvoir reprendre! Et cela est plutôt encourageant vous ne trouvez pas mon jeune ami! J'ai suffisamment pleuré après des batailles au cours de ma longue vie, pour savoir que ce n'est pas ça qui ramènera les mort! Au contraire, en perdant trop de temps pour pleurer les âmes défuntes, nous oublions de vivre, et c'est une offense à ceux qui ont perdu ce dont incroyable qu'est la vie. Alors je préfère célébrer la vie, dans toute sa splendeur renouvelé, que de pleurer jusqu'à assécher mon corps déjà épuisé par son combat contre la mal!"

Nakor hocha la tête à plusieurs reprises, comme pour confirmer ce qu'il disait. Il avait dénommé l'elfe de "jeune ami", ce qui amènerait à coup sur une petite remarque de l'elfe, en tout cas c'est ce que Nakor espérait, car il adorait voir des elfes se rendre compte qu'un humain était plus vieux qu'eux, cela le faisait rire, et le mage adorait rire. Mais voila que la guérisseuse déclinait son identité. Nakor, qui n'avait toujours pas bu la tasse d'oenolé, souri largement et inclina la tête en disant

"Je vous en prie, vous avez beaucoup de travail Etheldred, un travail que vous faite très bien en plus!"

Nakor glissa un clin d'œil à la jeune femme avant d'ajouter

"Et bien depuis tout à l'heure, je n'ai pas eu envie de changer de nom, alors disons que je m'appelle toujours Nakor, je suis le conseiller en magie personnelle du roi Trystan de Diantra, pour vous servir!"

Nakor s'inclina encore plus ridiculement, puisqu'il était assis et ne pouvait donc pas faire une belle révérence. Il se déambula maladroitement, en gesticulant dans tout les sens au lieu de bien s'incliner, ce qui le fit exploser de rire. Une fois cette petite crise de folie, toujours présente chez Nakor, passé, le vieil homme ajouta, avec un peu plus de sérieux

"Comme iras mon jeune sauveur? Marius est il physiquement stable à vos yeux?"

Nakor précisait clairement qu'il ne posait de questions que sur le physique du paladin, sachant déjà à la perfection, ce qu'il en était de son esprit, ayant lui même vécu une première bataille il y a très longtemps.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeMer 6 Mai 2009 - 13:47

" Je vous en prie, vous avez beaucoup de travail Etheldred, un travail que vous faites très bien en plus ! "

La jeune femme le remercia d'un sourire, mais intérieurement, elle ne comptait plus les fois où elle s'en voulait de ne pas avoir fait exactement ce qu'il fallait. Comme à l'instant, avec Marius : elle avait sur estimé son état de santé et perdu un temps précieux. Nul n'était parfait mais elle estimait que dans son métier on n'avait pas droit à l'erreur.


" Et bien depuis tout à l'heure, je n'ai pas eu envie de changer de nom, alors disons que je m'appelle toujours Nakor, je suis le conseiller en magie personnelle du roi Trystan de Diantra, pour vous servir ! "

Etheldred ouvrit de grands yeux, impressionnée, avant de se mettre à rire de concert avec le magicien. Un peu de gaité dans ce monde devenu fou faisait le plus grand bien. La question qui suivit la ramena instantanément au sérieux et elle réfléchit quelques secondes avant de répondre :


" Oui, pour l'instant il semble stable. Je en peux rien faire d'autre tant qu'il est encore endormi. Après, je ne peux m'avancer sur l'évolution de son état. Il risque de développer une infection en ce qui concerne ses plaies, son bras, ses côtes. Il va probablement avoir une forte fièvre qu'il faudra faire tomber, sauf que je ne peux pas prévoir à l'avance la force qu'il lui restera pour la combattre. "

Elle avait l'air sincèrement désolée, mais pas soucieuse outre mesure, c'était une situation courante, Marius pouvait tout à fait s'en sortir sans soucis à long terme. Bien sur, la convalescence serait probablement longue, mais il fallait laisser le temps faire son œuvre.

" Disons que dans le meilleurs des cas, beaucoup de repos et un bon calmant suffiront plus ou moins et il n'aura pas de séquelle. Je vais essayer d'empêcher d'éventuelles complications en anticipant, mais si elles surviennent, là... Je ne peux pas promettre quoi que ce soit. "

Elle prenait aussi soin de choisir ses mots au cas où, le jeune homme émergeant de sa léthargie entende et comprenne ce qui se disait. Elle ne voulait pas l'effrayer inutilement, mais ne tenait pas non plus à cacher la vérité. Tout en parlant elle avait vérifié le pouls de Marius par précaution.

" Pour l'instant, tout va bien. " répéta-t-elle.

Bien sur, c'était relatif... Elle se rapprocha de Nakor, s'éloignant par là même du blessé. Elle avait bien saisi le "physiquement" dans la question du magicien. Elle baissa donc d'un ton pour ajouter :


" Mentalement, j'imagine, d'après le peu que j'ai vu, qu'il a été touché par ce qu'il vient de vivre. Mais il se peut aussi que sa réaction décalée soit due en grande partie à la douleur. J'ai quelques tisanes qui permettent de s'apaiser, sans s'abrutir pour autant, elles pourront lui être utile, on s'en sert beaucoup depuis le début. Maintenant, si vous pouvez l'aider en parlant avec lui, ou si vous savez s'il a de la famille, quelqu'un qui puisse l'épauler... ? "

Elle jeta un coup d'œil à la tasse d'oenolé, avec la forte envie d'en boire un peu pour se remettre sur pied. Seulement, comme la préparation était à base d'alcool, elle se l'interdisait, ainsi qu'à tous ceux qui travaillaient ici. Ils avaient assez de soucis et de travail comme ça pour ne pas y ajouter une ivresse générale. Tout en parlant, elle reprit sa préparation d'alcool de Mélisse, ne voulant pas rester à ne rien faire. Bien sur, en même temps, elle gardait un œil sur la rangée de paillasses où se trouvaient à présent sept blessés, dont Tauril et Marius. le dernier en particulier méritait une attention particulière tant qu'il ne se serait pas réveillé.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeMer 6 Mai 2009 - 19:55

Le paladin n'avait qu'une légère et très vague pour ne pas dire totalement abstraite notion de ce qui se passait autour de lui, cela s'était passé un peu après que la jeune femme lui ait parlé, une voie douce qui se voulait réconfortante, mais pourtant, c'était les ténèbres qui entouré le paladin, il se sentait tellement seul, tellement abandonné. Hô, ce n'était pas la faute de qui que se soit, c'était juste que Marius n'était pas taillé pour être un héros, pour vivre les grandes batailles.

Tout autour de lui n'était que murmure autour du paladin, visiblement, il s'était allé à un peu de repos, il les entendais à peine, eux, les gens dans la salle, le bon Nakor, l'elfe et la jeune femme dont il n'avait pas retenu le nom, son esprit trop embrouillé pour assimiler quelques choses.

Oui, nul doute, il guérirait, il avait cette petite étincelle, ce qui fait que tout les matins, alors que votre journée n'a été que malchance te malheur, vous vous levez en souriant, il avait cette force en lui, ce petit plus qui le poussait à aller toujours plus loin, à essayer de sauver des gens sans raison, il avait cette chose qui faisait de lui Marius.

Doucement d'ailleurs, comme, le paladin senti en lui le ballottement caractéristique des vagues, il avait l'impression que doucement, il reprenait pieds, lentement, très lentement, les sons se firent plus distinct, doucement, la lumière se fit, et Marius réouvrit les yeux, chaud, tellement chaud, la fièvre, il avait une fièvre de hceval, e déjà, il se sentait pâle, il devait être aussi blanc qu'une oie, les yeux cherchant quelqu'un, le paladin voulu se relever, mais, il fut clouer au lit dans un râle de douleur en lachant un :


-Il faut retourner à la bataille...

Visiblement, le paladin n'avait pas tout assimilé, son esprit s'embrouillait et la douleur n'y était pas pour rien, il pensait encre que la guerre faisait rage. Mais ce n'était qu'un passage à vide...Espérons le...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeJeu 7 Mai 2009 - 11:38

Au fond, même si il ne pouvait lui en vouloir, ce commandant le premier pour rien de plus qu’un imbécile. Il n’était pas ici pour devenir un héros ou un noble, ne voyait pas en mal ses origines et son milieu, bien qu’il ait un statut assez particulier. Il ferait ses preuves, il en était capable et lui prouverait, pas qu’à cette femme qui le prenait déjà pour un moins que rien, mais aussi à son père qui avait mis tout ses espoirs dans le premier de ses fils.

C’était peut-être un test, un premier pour estimer sa volonté, la mettre à l’épreuve… Si c’était cela, elle n’avait réussi qu’à le motiver d’avantage, car à présent, il voulait démontrer qu’il était digne de la Rose Noir, Elriol et lui sauront y arriver.

Il ne réfléchit même plus, se contentant de suivre et ne disait plus mot, il n’y avait rien à dire et de toute façon, elle ne l’écoutait pas… Elle s’était faite une opinion et ne désirait pas plus approfondir que cela, ce qu’il comprenait vu la situation.

Elle se débarrassa de lui et il fut confié à un palefrenier qui aurait pu être l’un de ses jeunes frères, et il allait occuper pour l’heure cette fonction avec lui. Cela le ramena presque chez lui, où il s’occupait des quelques chevaux de son père, rien d’insurmontable ou d’inhabituel pour lui, en somme. Retirer les armures, soigner les blessures et s’occuper des montures, c’était ça son premier service à la Rose Noire… Il commençait véritablement au plus bas en fait, tant pis, il s’y ferait et donnerait le meilleur de lui-même, comme dans tout ce qu’il entreprenait.

Il écouta ce jeune garçon, se faisant une rapide image de ce qu’il devait être. Il était perspicace, curieux, enchainant les questions et il était un brin vantard, mais à son âge, c’était presque normal. Désirait il faire carrière ou bien se plaisait il à servir l’Ordre de la sorte, il ne le saurait sans doute pas tout de suite, mais était ce bien important au fond ?
Garemas le laissa parler, poser ses questions jusqu’à ce que le jeune homme, Géraud, lui tende la main et lui demande qui il était. C’était à son tour de répondre, sans doute.
Il lui serra la main avant de répondre avec calme, une certaine gentillesse dans la voix, bien que son visage demeure assez fermé… Il était rare qu’il en soit autrement avec les gens, ou bien il fallait des conditions bien particulières.


- Je suis Garemas. Je ne sais pas si je suis une nouvelle recrue, considère moi plutôt comme un bénévole aussi longtemps que je ne saurais pas ce que veut le Commandant.

C’était une réponse honnête, la seule qu’il ait en fait… Il se dirigea vers une première monture qui d’abord s’écarta de lui, réaction normale puisqu’il était encore un inconnu. Il se saisit des rennes et passa devant le cheval, passant une main sur l’encolure, murmurant doucement des mots pour le calmer. Son visage bien que parfaitement concentré à sa tâche laissait entrevoir une douceur plus visible, autant il éprouvait des difficultés à s’ouvrir aux hommes, autant les chevaux c’était d’une facilité déconcertante.
Quand l’animal fut calmé, il se plaça au niveau du flanc, décrochant les attaches de l’armure avant de la retirer et la poser sur le côté. Tout en caressant et inspectant l’animal, il s’adressa à Géraud.


- Dis-moi, cela fait longtemps que tu sers la Rose Noire ? Tu veux devenir l’un des chevaliers je suppose, non ?

Il allait partager la tâche de ce garçon, autant faire plus ample connaissance, un peu de contact humain lui ferait du bien.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeVen 8 Mai 2009 - 17:30

Etheldred retourna près de Marius dès qu'il fit mine de bouger. Elle lui posa une main sur l'épaule pour l'empêcher de se lever, une autre sur le front pour vérifier sa température et capta ce qu'il disait en divaguant.

" Ne bougez pas. La bataille est terminée, nous avons gagné. Vous ne devez pas bouger et vous reposer. La bataille est terminée. Ne bougez pas, ouvrez juste les yeux. "

Elle répétait le même chose, fermement, pour qu'il ait le temps d'assimiler. En même temps, elle lui posa un linge humide sur le front, évitant avec précaution le pansement à l'arcade et entreprit de le déchausser rapidement. La fièvre montait tout de même vite, alors, aux grands maux, les grands moyens. Il avait besoin d'un cataplasme à base de pourpier et en ce moment, elle n'avait pas de préparation toute faite sous la main. Récupérant la plante - plus assez fraiche à son gout, mais elle devrait faire avec - elle la hacha menu et ajouta sel et vinaigre, à croire qu'elle se faisait une petite salade. Mélangeant le tout, elle acheva le cataplasme et le posa sur les pieds de Marius. C'était actuellement le seul moyen qu'elle avait de faire tomber la fièvre sans passer par l'absorption d'une infusion. Normalement, elle n'utilisait le pourpier que lorsque le patient était inconscient, mais là, il était trop tôt pour forcer Marius à boire quoi que ce soit.

Durant tout le temps qu'avait duré l'opération, elle avait continué à parler au jeune homme, expliquant ce qu'elle faisait, lui disant de ne pas bouger et répétant que la bataille était terminée. Surtout, qu'il reste tranquille et qu'il reprenne vraiment conscience. Elle changea le linge humide qu'il avait sur le front et reprit :


" Vous vous souvenez de votre nom ? "

Bon, elle l'avait répété deux ou trois fois depuis le début, mais s'il arrivait à faire l'effort de répondre, ce serait la preuve qu'il était déjà moins confus.
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Nakor
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 17:58

Nakor écouta les propos de la jeune guérisseuse et hocha la tête au fur et à mesure de ce qu'elle disait, en effet, son état physique était à peu prés stable et s'il ne le restait pas, elle aurait les produits nécessaire à garder la santé de Marius au mieux! Nakor tenait toujours sa tasse d'oenolé et il répondit à Etheldred

"Je ne sais pas si ce pauvre petit à de la famille ou non, nous nous sommes rencontrés sur le champ de Bataille ma fille, et j'avais besoin d'un soldat pour protéger mes arrières, pendant que j'harcelais les drows avec mes éclairs et mon feu. Lui devant la vie, je ne vais pas le lâcher comme ça, rassurez vous!"

Voila, comme le vieux grand père qu'il était, Nakor donnait des "mon enfant" et des "ma fille" à tout ceux qui étaient proche de lui. Nakor se leva et se mit à rire doucement. Il s'appuya encore lourdement sur son bâton, mais moins qu'à son arrivée, en effet, sans que cela ne se voie, Nakor s'était lié à la nature, aux plantes présentes dans la pièce, et au sol, non loin de là. Ainsi, mettant son esprit au diapason de la magie naturelle et réparatrice de la Terre, Nakor reprenait petit à petit de la force et se guérissait seul. Parce que, si l'immortalité est une bonne chose, elle présente certains désavantage, et notamment, de ne plus pouvoir profiter des potions et autres breuvages soignant, comme si, de part son âge, son corps était mort, et rien en pouvait soigner la mort! Il fallait donc que Nakor se guérisse avec sa magie, ce qu'il savait très bien faire. Ensuite il faudrait qu'il se repose, et qu'il dorme, ce qui était aussi trés rare chez lui. En réalité Nakor ne dormait plus depuis prés de deux cents ans, sauf quand il devait se guérir avec sa magie : après une telle opération, il lui fallait du repos, pour tout se remettre en place et pouvoir repartir au combat. En tout cas, une fois debout Nakor entendit Marius délirer, il s'approcha lentement, tendit la tasse d'oenolé vers Etheldred et dit, sur un ton légèrement plus ferme, et suffisamment pour faire comprendre à la guérisseuse, qu'il savait très bien ce qu'il faisait

"Tenez, donnez cela à quelqu'un d'autre, car ça n'a aucune efficacité sur moi ... je suis un homme compliqué ma chère! Pour cet enfant, sachez une chose : il n'existe pas de remède miracle pour soigner un esprit malade, seul le temps, et l'amour ou l'affection peuvent y faire quelque chose. Laissez moi essayer quelque chose, vos produit ont soignez son corps et le protège d'un quelconque désagrément futur, à moi de m'occuper de son esprit, car chacun son métier!"

Nakor glissa un clin d'œil à la guérisseuse, inclina la tête comme pour lui confirmer qu'il savait vraiment ce qu'il faisait, laissa sa tasse dans les mains de la guérisseuse et prit place largement sur le lit de Marius, il vint poser une main sur le front en sueur du paladin en plein délire qui bougeait dans tout les sens. Que le diable l'emporte son état mentale détériorait son état physique, car son front était chaud, mais la fièvre venait des distorsions mentales de Marius, pas de son état physique. La main droite posé à plat sur le front de son jeune ami, Nakor pénétra l'esprit du paladin. Il y avait l'équivalent physique d'une tempête dans l'esprit de Marius, Nakor s'y matérialisa et lutta contre ce flot de vents puissant, partant dans tout les sens et surtout contre une noirceur forte, issu du spectacle de mort et de destruction auquel Marius avait participé. LA robe balloté dans tout les sens, Nakor hurla pour que sa voix passe par dessus la tempête

"Marius! Marius, c'est moi Nakor, calme toi! Cesse cette folie, viens à moi mon enfant, tout est fini : la guerre est passé, le temps des pleurs est venu, comme je te l'avais promis. Là, calme toi et viens à moi, tu es enfin en sécurité, comme je te l'avais dis. Allez, là, calme toi!"

Tout en hurlant au départ dans la tempête, la voix de Nakor s'apaisa, comme si, à cause de cela, Marius devrait forcement calmer sa dévastation mentale pour entendre les mots d'une des seules personnes avec qui il avait sympathisé durant la bataille. En effet, Nakor était la seule source de lumière dans ces ténèbres, puisqu'au milieu de la mort et de la folie, Marius avait rencontré Nakor, ce vieillard était donc l'image de la paix, au milieu de toute ces horreurs. Le mage en tout espérait que cela marcherait et que la tempête cesserait, et que Marius, au travers d'un esprit enfin calmé, pourrait s'endormir pour de bon. Bien évidement, tout cela n'était qu'une personnalisation, issu de la magie du vieil homme, car il n'y avait nulle tempête réelle dans la tête de Marius, pas plus qu'un Nakor miniature qui hurlait, mais l'esprit du mage créa tout de même une source chaude et réconfortante de lumière, afin de chasser le chaos de l'esprit du paladin. Nakor attendit de voir si le vent mentale s'abaissait un peu et que Marius se décidait à lui parlait. Vue du coté d'Etheldred, la guérisseuse voyait une seule chose, Nakor, la main droite sur le front de Marius, les yeux clos. Si Marius se calmait, grâce à l'intervention de Nakor, la guérisseuse le verrait par la cessation lente mais certaines des mouvements saccadé du jeune fiévreux.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2009 - 18:04

On lui parlait, on lui demandait son nom, son nom, avait il vraiment un sens ici, non, aucun, aucun sens, il l'entendait d'ailleurs à peine cette jeune femme, mais alors que les ténèbres étaient partout, il y eut l'éclat de lumière, comem lors d'une tempête arrive le soleil, il y avait la voie, salvatrice, comme la corde que l'on envoie à l'homme qui se noit, comme le parapluie qui protège de l'averse.
Cet homme, Nakor, oui, le vieille homme était devenu le phare du vaisseau en perdition qu'était Marius, il était là, dans la tempête, immobile, inflexible, inattaquable.

Il était semblable à un roc, la faible lumière qui repoussait les ténèbres qui enveloppait l'esprit de Marius. Doucement, il se rapprochait de cette lumière, laissant lentement disparaître la "folie", le paladin ne put s'empêcher de murmurer à l'encontre de son bienfaiteur :


"-Je suis désolé...De ne pas être plus fort..."

Et Marius se saisit du vêtement de Nakro, le tenant comme s'il étreigné son âme, il se sentait si faible, si lâche, si incapable...Il aurait voulu lui aussi être assez fort pour rire dans un tel moment. Oui, il aurait voullu...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2009 - 19:17

Nakor sentit enfin le vent faiblir, doucement mais surement la tempête qui faisait rage s'éloignait, les nuages noirs fuyaient enfin et la lumière prenait de plus en plus de place face à l'obscurité de la folie. Nakor connaissait bien cela, car lors de sa jeunesse, suite à sa formation magique, au moment même où celle ci se terminait, il devint fou à lié, lorsqu'il apprit que c'était son manque de contrôle de la magie qui avait tué ses parents il y a si longtemps dans les plaines. Nakor était devenu fou, sa magie entretenant cet étrange phénomène et l'amplifiant durant plus de soixante ans, dans les vieilles ruines de Nisetia, là où il finit par devenir immortel pour des raisons qu'il a toujours gardé secrète, même à ses plus proches amis. Marius arrivait enfin, dans une forme floue, mais il finit par se saisir de Nakor s'excusant de ses faiblesses. Nakor activa encore un peu plus ses pouvoirs pour entourer de son esprit, celui du paladin. Dans la tête de Marius, Nakor prenait tout simplement le jeune homme dans les bras, le serrant fort pour lui donner à sentir quelque chose de réel, tangible et solide : un roc dans la tempête! Le vieil homme était touché par tant de crainte de la part de Marius de ne pas être à la hauteur. A la hauteur de quoi? Il n'y avait rien à affronter, aucun échec honteux possible, simplement la guerre, terrible dans sa simplicité : elle emportait tout sur son passage sans rien laisser, même pour les gagnants, car ceux là devaient pleurer devant l'horreur de ceux qui étaient tombés pour les sauver! Quand aux ennemis, ils se lamenteraient et développeraient une haine sans faille contre ceux qui les avaient fait perdre! Nakor parla d'une voix douce, de vieux grand père

"Allons Marius, tu ne dois pas t'excuser d'être humain! Tu serais un monstre si tu ne sentais rien, si tu sortais la tête de la mort, de la folie et du massacre de la guerre sans rien sentir, allant rire à cœur joie de n'importe quoi! Si je le fais moi, c'est parce qu'à six cent vingt trois ans maintenant, j'ai vécu plus de bataille que tu ne pourras en vivre durant ta vie d'homme! Crois moi, mon expérience est plus un fardeau qu'autre chose, car ne plus s'émouvoir autant qu'un humain normal montre à quel point la vie que j'ai mené a était dur : j'ai vu mes enfants mourir, j'ai vu des horreurs issu de la plus noire des magies, tout cela a vidé mon corps de toutes les larmes que je détenais! J'ai passez plus de temps que tu ne peux le croire, accablé par le chagrin, sans la moindre capacité au mouvement, l'esprit hagard, comme vide de tout! Parce que j'étais seul, et que comme toi, je pensais qu'il était honteux de ne pas tenir face à cela. Mais mon expérience peut au moins t'éviter de faire les même erreurs : tu n'es pas seul Marius, je suis là, alors ne reste pas enfermé dans ton esprit, dans un monde que tu aurais crée de toute pièce et qui te protégerais de la folie du monde! Non Marius, ne gâche pas ta vie, reviens à nous, éveille toi et pleur! Les larmes ne sont pas toutes mauvaises, certaines permettent de nettoyer l'esprit du mal qui l'a souillé, sans honte, sans faiblesse, simplement avec humanité mon enfant! Allez, reviens à toi, quitte le monde de l'esprit pour revenir avec moi dans le monde physique, car c'est le seul qui mérite d'être parcouru. Et puis j'ai un cadeau à te faire, des choses à te faire découvrir ... alors si tu veux tout savoir ... suis moi!"

Nakor lâcha doucement Marius, tint sa tête entre ses mains, plongeant son regard dans celui du paladin, laissant apparaitre un léger sourire. Puis Nakor commença à s'éloigner, petit à petit, puis de plus en plus vite! Si Marius le suivait, il verrait de plus en plus de lumière, de plus en plus de bruit, jusqu'à revenir dans : le monde réel. Du point de vue de la guérisseuse, elle verrait que Nakor levait enfin la main du front d'un Marius qui ne s'agitait plus du tout, qui ne transpirait presque plus, la fièvre diminué! Le vieil homme ouvrit enfin les yeux et poussa un léger soupir, comme un vieillard qui se lève en se tenant le dos, plein de rhumatisme et de douleur articulaire, se plaignant sans cesse qu'il ne faudrait pas vieillir. Mais Nakor lui ne bougea pas, il soupira simplement, posa ses deux mains sur ses genoux respectifs en disant, les yeux dans les yeux d'Etheldred

"Voila, c'est de loin le mieux que je puisse faire pour ce brave petit ... maintenant la balle est dans son camps, soit il revient à lui et vos soins feront le reste, soit son esprit reste dans l'ombre et là ... il faudra que je me repose pour pouvoir le sortir de là définitivement ... de force! Etttttttt je vous le dis Etheldred, il faudrait pas vieillir!"

Nakor se mit à rire doucement, sans trop bouger, sans trop s'exciter, car ses réserves de magies étaient affreusement basse, et s'il pouvait encore bouger et parcourir pas mal de distance, il préférait attendre que la situation se débloque pour être sur que plus personne n'aurait besoin de sa magie et qu'il pourrait garder le reste de son énergie pour marcher et parler sans devoir entrer dans une très longue transe qui ne devait pas être interrompu si elle commençait.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2009 - 19:38

-Six cent vingt-trois ans ?
Nakor a donné la réponse à mes questions avant que je ne l'interroge sur le pourquoi de sa façon de m'appeler "jeune". Je sors brutalement de mes réflexions sur l'âge moyen des humains et ne peux m'empêcher de m'étonner, bien sûr chez un elfe l'étonnement se résume à un haussement de sourcil suspicieux et une légère montée de ton.
J'étouffe une nouvelle petite quinte de toux.
Je refais tout le tour de mes connaissances, la raison divine de la mortalité, les moyens d'y échapper. C'est peut-être un demi-elfe ? Non ! pas avec cette barbe. C'est autre chose.
Je scrute attentivement ce que je peux percevoir de l'âme du joyeux bonhomme. Ma tempe se remet à taper au niveau de ma blessure, sous la pression de mes réflexions, je suis obligé de me poser. Je pousse un léger soupir de fatigue.
Voyons, tout ce que je ressens chez ce Nakor c'est beaucoup de magie, et un brin d'étrangeté, probablement reflet de son extrême bonne humeur. Rien à mon sens qui puisse lui permettre d'avoir près de cinq siècles de plus que moi.
-Mais par quel sortilège ? Demandé-je sans plus m'intéresser au jeune humain blessé, ni à quoique ce soit d'autre d'ailleurs.
Je ferme un instant les yeux pour évacuer la douleur causée par mon agitation. Il faut vraiment que je me ménage.
Mais malgré tout cet humain non mortel occupe mon esprit plus qu'autre chose. A moins que ce ne soit pas un humain...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeSam 16 Mai 2009 - 9:41

"ma fille"... Etheldred sourit légèrement, enregistrant les informations données par Nakor. Elle récupéra la tasse d'oenolé sans vraiment s'étonner : elle suivait sans doute l'état de Marius avec attention, mais elle n'avait pas manqué le fait que le magicien n'avait rien bu. Quand il fut question de remède miracle, elle haussa un peu les épaules : non, bien sur, sinon, les choses auraient été beaucoup plu simples. Pour ce qui était de laisser agir le vieil homme... Elle hésita un instant puis décida qu'elle verrait ce que ça donnait. Après tout, elle travaillait depuis des jours avec des gamins qui pour certains ne devaient pas avoir plus de sept ou huit ans. Elle les avait formés en quelques heures, puis ils avaient appris sur le tas à poser cataplasmes et bandages. Elle leur faisait bien confiance, à eux, parce qu'elle n'avait pas le choix, parce qu'elle avait décidé que toute aide était bienvenue, même si elle prenait des risques. Alors l'action d'un magicien ne pouvait pas être plus risquée que celle d'un enfant terrorisé à l'idée que les drows ne viennent le chercher.

" Allez y, sa fièvre m'inquiète plus que le reste. "

Elle n'en était pas au point de penser à une cause autre que les blessures, mais, effectivement, elle avait vu suffisamment de patients pour trouver la réaction de Marius un peu disproportionnée et trop rapide. Elle regarda Nakor poser une main sur le front du paladin et guetta une quelconque réaction du jeune homme.

La fièvre baissa, c'était flagrant pour un œil averti. La jeune femme croisa le regard de Nakor qui lui expliqua ce qui se passait dans l'esprit de Marius. Elle médita un instant ses paroles pendant que Tauril posait ses questions. Ce qu'elle retenait dans tout ça, ce n'était pas l'âge du magicien, mais ce qu'il était parvenu à faire. C'était tout simplement incroyable. Elle avait toujours soigné sans aucun recours à la magie, pas même des filtres aux pouvoirs curatifs. Tout ce qu'elle utilisait était tiré de plantes et, si certaines, pouvaient avoir des propriétés qui ressemblaient à de la magie, elle était à mille lieues de pratiquer ce genre de choses.

Le comportement de Tauril la tira de ses réflexions et elle s'exclama mi plaisantant mi sérieuse :


" Arrêtez de vous agiter, je suis sure que Nakor ne répondra pas plus vite parce que vous rouvrez vos blessures. "

Elle y avait mis une note d'humour, certes, mais si la présence du magicien devait mettre Tauril dans tous ses états, elle n'hésiterait pas à les séparer pour le bien de l'elfe. Cela dit, pour l'instant, il lui fallait surtout des réponses et elle espérait que le blessé se contenterait de celles que le vieil homme voudrait bien lui donner.

Elle observa le magicien un instant, avant de murmurer.


" Vous avez un don bien utile. Je crois qu'il n'y a pas que Marius qui en aurait besoin, malheureusement. "

Oh, elle ne voulait pas dire qu'il devait s'épuiser à faire le tour de l'hôpital. D'une certaine façon, elle le considérait également comme un patient à ménager, à partir du moment où il avait franchi le seuil de l'hôpital et ne semblait pas forcément au mieux de sa forme. Elle constatait juste ce qu'il en était, avec une note de regret car elle aurait aimé pouvoir faire plus pour ses patients. Après tout, c'était peut-être ça qui lui manquait, la magie. Ou pas. Ça ne l'avait jamais particulièrement attiré, en soi. Elle aimait bien tout ce qui était très terre à terre et compréhensible selon le lois de la nature. Les mystères et ce qui était incompréhensible rationnellement avaient tendance à l'agacer plutôt qu'autre chose. Sauf qu'apparemment la magie était réellement utile. Non pas qu'elle en ait jamais douté, mais c'était la première fois qu'elle la voyait à l'œuvre.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeJeu 28 Mai 2009 - 21:46

[hrp : Bon tant pis Trystan, je dois mettre les choses au clair avec Garemas
Post PNJ donc]

*Géraud sourit lorsque l'homme en face de lui affirma ne pas se considérer comme une recrue. Jamais le commandant n'aurait confier les bêtes à un inconnu qui n'intègrerai pas les rangs. Il ne dit cependant rien dans l'immédiat, littéralement absorbé par l'état d'un bel étalon qui avait reçut quelques blessures au combat avec des éclats de bois plantés dans son flanc. Ce n'est que par une prouesse montrant sa maitrise de l'animal qu'il réussit à lui retirer son équipement et la plus grande partie des débris.
A plusieurs reprise l'animal manqua de ruer et de s'enfuir, retenu in extrémis par le jeune palefrenier. Mais au final les bons soins étaient bien là : Malgré le sang l'animal était sauf, il n'avait maintenant plus qu'à se reposer... Géraud se retourna alors vers Garemas, s'essuyant ses mains pleines du sang de l'animal sur un torchon qui en avait vu d'autres du même genre.

"Je ne cherche pas à devenir chevalier. Je n'aime pas ce sang et ces combats." *Il caressa le flanc de l'animal dont il venait de s'occuper.* "Je veux devenir Maréchal ferrant et soigneur, et c'est ici que je trouverai le plus d'opportunité. Je veux être le meilleur !" *Son discours semblait plus que passionné.*

*Il confia l'étalon à un cavalier qui passait par là, lui donnant des des directives, comme s'il s'agissait d'ordres. Après tout le jeune homme semblait en connaitre un rayon dans les soins des animaux. Il se retourna de nouveau vers Garemas, un sourire franc aux lèvres.*

"Ravis de travailler avec vous. Je ne sais pas si elle vous l'a dis, mais si vous êtes ici c'est que vous êtes pris. Je m'occuperai de votre monture comme je le fais avec les autres." *Sur ces mots il passa à l'animal suivant venait de revenir de lui même et entrepris de l'alléger du poids qu'était son armure.* "Et ne vous inquiétez pas de son attitude, elle est toujours comme ça. Le commandant ne vous a pas encore viré à coups de pieds dans le cul, ça veux dire que vous êtes de la maison !" *De loin comme ça on aurait dit que le jeune homme ne savait pas de quoi il parlait à cause de l'air nonchalant qu'il employait. Après tout il avait toujours été comme ça, n'ayant pas la tenu ni même le statut de militaire, il faisait ce qui lui plaisait par le biais de l'armée et n'en respectait que très peu la hiérarchie. Il termina sur une question : "D'ailleurs, ou est votre cheval ? Si vous n'en avez pas il va falloir vous en trouver un, beaucoup ont perdu leur cavalier, ça ne devrait pas être trop dur."
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeVen 29 Mai 2009 - 15:06

Il avait de l’ambition, une bonne ambition et sa conviction était à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre d’un passionné. Nul doute qu’il avait tout ce qu’il faut pour s’occuper des montures, au-delà de cette compétence déjà acquise et de cette volonté visible, il y avait l’amour pour les chevaux, cette relation que tout les cavaliers ne partageaient pas avec leurs montures. Peut-être qu’à la Rose Noire, la cavalerie royale, cette relation existait pour chacun, ça, Garemas n’aurait pas su le dire.
En tout les cas, il appréciait le jeune homme, un contact agréable et chaleureux qui compensait à la froideur du commandant, mais il s’y ferait, il devait s’habituer mais surtout comprendre le caractère de cette jeune femme qui tentait de s’imposer dans un milieu masculin… De la douceur et un comportement féminin pouvait lui valoir de se faire marcher dessus.
A ce désir d’être le meilleur, Garemas se contenta d’un commentaire encourageant et sincère.


- Tu deviendras le meilleur, ça ne fait aucun doute.

Il pouvait le devenir, enfin, peut-être pas, mais il n’hésiterait pas déjà maintenant à confier Elriol, alors qu’il la relation entre les deux étaient plus fraternels qu’autre chose… Ils s’étaient vu grandir, avaient depuis toujours été très proche et le lien était devenu de ce qu’on ne peut plus briser. Et malgré cela, malgré cette manie que Garemas avait de repousser la proposition de s’occuper d’Elriol… Dans le cas où il ne pourrait pas le faire, il n’aurait pas l’ombre d’une méfiance si ce jeune garçon le prenait en charge.

Quand il le rassura vis-à-vis de son intégration, et bien, s’eut l’effet désiré, mais il le savait, cela n’était pas encore gagné, il devait faire ses preuves et tout commençait par le soin apporter aux montures, peut-être que ce garçon allait rapporter ce qu’il avait apprit de Garemas et de sa pensée à son sujet. Il se contenta d’un petit :


- Non, elle n’a pas fait mention de ce détail.

Et il passa à une autre monture, la calmant, retirant d’abord l’armure avant d’inspecter, nettoyer les plaies, y déposer et étaler un baume avant de passer à une autre après l’avoir amené à un lieu écarté où la monture pourrait se reposer.
Enfin, le garçon lui parla de son cheval… Où était-il ? Garemas se doutait bien que cet idiot l’attendait encore en haut de la colline où ils avaient assisté à la fin de la bataille, à quelques centaines de mètres de cette écurie improvisée.


- Oh, il doit m’attendre sur les hauteurs, je ne voulais pas lui faire profiter aujourd’hui de ce qu’il reste de la bataille… Laisse-moi quelques instants, je vais le chercher.

Il sortit sans un mot de plus et une dizaine de minutes après, revint accompagné de son fidèle Elriol, un bel animal d’un brun si foncé qu’il est confondu avec du noir. Il lui retira la selle qu’il posa à part, pour la retrouver et approcha son ami du jeune homme.
Et avec un sourire, il s’adressa sur un ton presque solennel.


- Géraud, je te présente Elriol… Elriol, voila un nouveau camarade, Géraud… Ne l’embête pas trop mon vieux.

Elriol hennit doucement, secouant la tête en guise de « enchanté ». Une politesse récompensée par une petite tape et une caresse à l’encolure.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeVen 29 Mai 2009 - 21:57

Nakor écouta la remarque de Tauril d'une oreille distraite, trop concentrés sur l'état de Marius, puis il tiqua aux petites remarques de la guérisseuse. Oui, bien d'autre auraient besoin d'être mentalement soigné, mais il y avait une chose absolument importante à dire à Etheldred, pour qu'elle puisse garder la tête froide sans rêver à des choses impossible. Nakor, toujours sur le lit de Marius, reprenait doucement des forces, très doucement, c'est donc sans mouvement qu'il prit la parole juste assez pour ouvrir et fermer la bouche

"Ma chère, en effet mon don serait bien utile pour beaucoup de gens ici ... malheureusement la bataille m'a plus qu'épuisé, continuer comme ça me tuerai! Mais ma magie ne guéri rien d'autre que l'esprit, elle n'abaisse pas les fièvres vrais, elle ne soigne pas les plaies, elle ne répare aucun os brisé, aucun poumon perforé ... non, ma magie ramène, au mieux, si je m'y prends bien, un semblant de calme au sein d'une tempête énorme! Oui, les jeunes soldats, comme les anciens, subissent aussi des dégâts mentaux, qui peuvent être très développé chez certains ... au point même d'empêcher une guérison physique que vous êtes la seule à pouvoir apporter! La magie ne peut pas tout, elle s'occupe assez bien de l'esprit, mais vos talents sont ceux qui sauvent vraiment un homme de la mort ... alors ne perdez pas votre temps à penser que vous devriez développer un quelconque talent magique pour mieux guérir, car avec de la magie, vous ne guéririez plus personne ma chère."

Nakor ne souriait pas, car il ne plaisantait pas, la magie avait son prix à payer et si son utilisateur pouvait penser une seule seconde qu'il pouvait tout faire, c'était faux! Bien au contraire, on pense que tout est permis et on trouve une limitation, c'est aussi très dangereux car on peut sombrer dans les ténèbres de la folie pour moins que cela! Un art comme la magie est tellement à double tranchant que, même à son âge, le vieux fou trouvait toujours fantasque qu'il y ait tant de sorcier en ce monde. Puisque pour être de ce groupe, il fallait payer un tribut plus grand qu'aucun soldat ne paierai jamais : être prit pour quelqu'un qui peut tout faire, mais qui en fait ne le peut pas du tout, et qui donc déçoit tout el monde, ou est prit constamment pour un charlatan. Pour passer à autre chose et sourire un peu, Nakor ajouta en direction de Tauril

"Non jeune elfe, aucun sort ne donne la vie eternel, ni aucun artefact ... l'immortalité n'est qu'une blague que nous fait la mort, car un jour où l'autre nous mourrons tous, même vous, les elfes à la longue vie! Alors ne cherchez pas à comprendre, je suis aussi mortel que vous mon pauvre ami, et une bonne épée placé là où je pense suffit à m'emmener au paradis ... ou en enfer!"

Nakor se mit à bouffer légèrement, ce qui était une bonne nouvelle, car comme le mage disait souvent "Nakor qui rit, Nakor qui vit". Le vieux mage attendait toujours que Marius se réveille, mais la guérison mentale était en très bonne voie, les cataplasmes d'Etheldred feraient le reste! D'ailleurs, Nakor voulu noter impérativement à voix haute

"Mais j'y pense par tout les dieux du ciel ... vous êtes la seule chef médecin de cette cité?"

Nakor posait cette question pour montrer à quel point la pauvre enfant avait du déployer de ses propres forces vitales pour tenir cet hôpital et s'occuper de tout les blessé.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 10:02

Etheldred hocha la tête aux sages paroles de Nakor.

" Je crois comprendre ce que vous voulez dire. De toutes façons, je ne vous faisais aucun reproche, vous avez déjà l'air épuis... "

Elle se coupa, ne voulant pas vexer le magicien. Enfin, c'était dit maintenant. Elle n'était pas habituée à parler à torts et à travers, encore moins à laisser échapper quoi que ce soit, seulement la fatigue faisait son œuvre.


" J'avoue que je cherche toujours à améliorer mes soins, mais il y a déjà tant à faire en herboristerie que je m'y tiendrai. Je n'ai déjà pas fini d'étudier les livres de... enfin bref. "

Encore, une fois, elle se tut, ne voulant pas ennuyer le vieil homme avec ses histoires. D'ailleurs, il répondait à présent à l'elfe, à propos de sa soit disant immortalité. Ah oui, l'immortalité... Elle n'y avait jamais cru, elle n'était pas de ceux qui passaient leur vie à chercher la fontaine de jouvence. Et puis, quel intérêt de vivre éternellement si c'était pour perdre tous ceux qu'on aimait au fil du temps ? C'était déjà bien suffisant en une vie humaine et elle n'osait pas trop imaginer avoir autant de temps devant elle qu'un elfe.

La question suivante la fit hausser les épaules.


" Quand on est arrivés et que Belegar a pris les choses en main, il m'a nommée responsable des soins. Son regard se voila un instant, mais elle se reprit rapidement et poursuivit. J'ai essayé de recruter tous ceux que je pouvais. Il y a le responsable de l'hospice de la ville au deuxième étage et une sage femme expérimentée au premier. Quelques guérisseurs et herboristes de plus, une certaine Marion qui en sait probablement beaucoup. Après, ce ne sont que des bénévoles que j'ai formé sur le tas dans le meilleur des cas, qui improvisent sinon... "

Elle désigna quelques gamins qui devaient avoir moins de dix ans et s'affairaient auprès des blessés.


" Ça me rend malade de leur infliger ça, j'ai l'impression de leur montrer des horreurs et de les exploiter. Mais je me dis que je n'avais que sept ans quand j'ai débuté, et puis, il vaut mieux qu'ils travaillent à leur propre liberté, c'est peut-être mieux pour eux que de rester terrés dans leur cave en attendant les drows. "

Elle était partagée entre la conviction et une certaine lassitude. Même maintenant que les combats étaient terminés, l'odeur omniprésente du sang continuait à flotter dans l'air et encore, ce n'était pas la plus désagréable dans l'hôpital.


" Je pense rester jusqu'à ce que tout le monde soit plus ou moins guéri, je ne repartirai pas avec l'armée, il y a trop à faire ici. "

Elle avait plus l'air de se parler à elle-même que de réellement expliquer quoi que ce soit au magicien. Mais dire les choses à voix haute lui permettait de mettre un peu d'ordre dans ses idées. Elle se leva, changea le cataplasme sur les pieds de Marius et constata que la fièvre avait vraiment baissé. Puis elle retourna s'asseoir, le regard dans le vide. Elle en avait plus qu'assez de tout cela...
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 17:49

Nakor écouta la réponse de la guérisseuse et fut amusé qu'elle évite de dire ouvertement qu'elle trouvait le vieillard épuisé et ce, depuis le début de leur entrevue. Il n'y avait aucun mal à être franc, et Nakor jamais ne s'offusquerait de cela, mais il était vrai que, un humain qui avait sa situation, aurait le droit de s'offusquer de tout! Malheureusement ou heureusement, ça le mage n'en savait rien, mais il se moquait de son statut social, de sa condition et de son rang, seul importait la justice réfléchi et le bien pour le plus grand nombre. Nakor laissa la jeune femme parler et se vider un peu, il était en effet nécessaire selon le vieux mage, que quelqu'un prenne soin d'elle comme elle le faisait pour tout les autres. Une fois qu'elle avait dit ce qui pouvait lui peser sur le cœur, Nakor prit la parole, dans une voix légèrement enraillé et qui ressemblait de plus en plus à celle d'un vieillard de prés de quatre vingt dix ans!

"Allons allons mon enfant, nous n'infliger rien à ces jeunes hommes et ces jeunes filles qui se sont mit à votre service! Vous ne voyez que l'horreur que vous leur mettez sous les yeux, mais vous oubliez aussi de voir qu'aucun de ces enfants n'auraient voulu rester là sans rien faire! Aucun enfant n'auraient aimé voir son père partir à la mort, sa cité être détruite et eux rester là sans rien faire. Grace à ce que tu leurs demande de faire, ces petits pourront, très fier, dire à tous, qu'ils ont prit part à la bataille d'Alonna! Et ça c'est un trésor inestimable que de pouvoir penser avec clarté que l'on a été utile à plus d'un personne ... oui ça n'a pas de prit, et ils se souviendront tous que c'est grâce à toi que cela à été possible ... tu pourras croire, si bon te semble que ce que je dis est faux et que je vois le bien partout et surtout là où il n'y en a pas, mais non crois moi, je sais ce que je dis!"

Nakor était très franc, il savait à quel point les jeunes ne supportaient pas de rester sans rien pouvoir faire, la certitude affreuse ancré en soit, que les adultes les considères comme incapable de tout. A la dernière remarque de la guérisseuse, Nakor ajouta

"Oui, il va y avoir beaucoup à faire Etheldred, car après la mort vient la vie! Et avec la vie, vient les ennuies!"

Nakor se mit à rire avec une force relative, ses énergies internes étant trop faible pour qu'il se mette à sauter dans tout les sens

"Les os qui se brisent, les genoux qui s'écorchent, les femmes qui accouchent et tout ce qui va avec une vie simple et pleinement vécu ... de toutes les façons j'irais trouver Trystan, pour lui dire tout le bien que je pense de toi mon enfant ... ho pardon, de vous ma chère ... et je pense qu'avec ce que je compte lui dire, vous devriez sans mal devenir la directrice de l'établissement, si vous êtes habiles, vous pourrez même y ouvrir une école d'herboristerie!"

Nakor était plein de plan pour tout le monde, et même assez pour que les autres n'aient pas à en faire. Riant plus doucement, Nakor poussa un peu Marius, et s'allongea au coté du jeune paladin, en disant

"Rhooo, gros flemmard va, pousse toi un peu bordel, non mais les jeunes vraiment!"

Nakor resta donc allongé, la tête posé sur l'épais oreillé qu'il partageait alors avec le jeune paladin, les yeux grands ouverts, Nakor pouvait enfin se reposer, tout en gardant la tête assez droite pour tenir un discours sans problème et surtout sans quitter des yeux les gens qui dialoguaient avec lui. Ainsi, il pourrait doucement, reformer ses réserves de magies, en se connectant avec la nature, tout en gardant une petite partie de son esprit ouvert au reste du monde, si jamais Etheldred voulait continuer à lui parler.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 15:10

"Allons allons mon enfant, vous n'infligez rien à ces jeunes hommes et ces jeunes filles qui se sont mis à votre service ! Vous ne voyez que l'horreur que vous leur mettez sous les yeux, mais vous oubliez aussi de voir qu'aucun de ces enfants n'aurait voulu rester là sans rien faire! "

Mais aucun enfant n'aurait voulu assister à de pareilles horreurs...

" Aucun enfant n'auraient aimé voir son père partir à la mort, sa cité être détruite et eux rester là sans rien faire. Grâce à ce que tu leur demandes de faire, ces petits pourront, très fiers, dire à tous, qu'ils ont pris part à la bataille d'Alonna! "


Fiers ? Ils avaient plus de chance de passer toute leur vie à faire des cauchemars en se rappelant ces jours maudits...


" Et ça c'est un trésor inestimable que de pouvoir penser avec clarté que l'on a été utile à plus d'un personne ... oui ça n'a pas de prix... "


Peut-être, oui. Ça, elle comprenait parfaitement, parce qu'elle en avait tout simplement fait sa vie. Aider les autres, se rendre utile...


" ...ils se souviendront tous que c'est grâce à toi que cela à été possible ... tu pourras croire, si bon te semble que ce que je dis est faux et que je vois le bien partout et surtout là où il n'y en a pas, mais non crois moi, je sais ce que je dis !"


Elle eut un sourire désabusé. Elle ne voyait plus le bien partout depuis longtemps, en ce qui la concernait. Non, depuis un an plus précisément. Le bien... C'était une chimère à laquelle on se raccrochait pour ne pas fléchir. Un doux rêve inaccessible, rien d'autre. A trop réfléchir, elle se sentait sombrer peu à peu dans le désespoir. La fatigue y aidait beaucoup, sans doute. Peut-être aussi parce que même en sachant que les combats étaient terminés, il restait encore tout à faire. D'ailleurs, Nakor reprit en écho :


" Oui, il va y avoir beaucoup à faire Etheldred, car après la mort vient la vie ! Et avec la vie, viennent les ennuis ! Les os qui se brisent, les genoux qui s'écorchent, les femmes qui accouchent et tout ce qui va avec une vie simple et pleinement vécue..."

S'il n'y avait que ça... Les dizaines de morts, de mourants, de blessés mutilés... Elle ne les comptait plus.

" ...de toutes les façons j'irai trouver Trystan, pour lui dire tout le bien que je pense de toi mon enfant ... ho pardon, de vous ma chère ... et je pense qu'avec ce que je compte lui dire, vous devriez sans mal devenir la directrice de l'établissement, si vous êtes habile, vous pourrez même y ouvrir une école d'herboristerie ! "

Etheldred ouvrit de grands yeux stupéfaits, ne sachant que dire. Trystan... Le Trystan ? Le roi ? Il allait parler d'elle au roi ? Elle le regarda s'allonger aux côtés du paladin en essayant de reprendre ses esprits. Nakor avait parlé d'école d'herboristerie, là ? Elle avait l'impression d'être en plein rêve... ou en plein délire.

Elle mit un instant sa tête dans ses mains, avant de regarder à nouveau vers le magicien :

" Je... je ne crois pas qu'embêter le roi avec mes petites histoires soit très... euh... elle en perdait ses mots, enfin, je n'ai fait que ce qu'il y avait à faire, c'est un concours de circonstances, voilà tout. "

Non, elle comprenait que ça partait d'un bon sentiment, mais elle n'arrivait pas à envisager tout cela. D'une part elle ne voulait rien avoir affaire avec le roi, se méfiant des puissants. Déjà que les petits nobles la mettaient mal à l'aise quand ils requerraient ses services ! Savoir qu'en cas d'ennui on n'aura pas gain de cause parce qu'on n'est rien à côté de ce genre de personne, elle avait du mal à l'accepter. Voir de quelle façon certains affichaient leurs richesses alors que ses patients étaient parfosi incapables de payer le moindre soin, réduits à une misère sans nom... Le peu qu'elle avait vu de la noblesse l'avait... découragée. Elle n'avait rien contre les grands de ce monde, mais, à son avis, plus elle s'en tenait loin, mieux ça valait pour elle. D'autre part, elle n'envisageait pas d'avantage d'ouvrir une école parce qu'elle était dans un tel état d'épuisement qu'elle en était réduite à donner les soins machinalement. Faire des projets, à plus forte raison d'une telle ampleur, c'était au dessus de ses forces.

Non, Nakor rêvassait, mais il ne pouvait pas être sérieux. Et elle, elle avait un besoin urgent de dormir... mais pas le temps pour ça. Ses idées commençaient à sérieusement s'embrouiller cependant. Une école d'herboristerie... Elle avait fait une promesse, alors qu'elle n'avait que sept ans : si elle acceptait de devenir apprentie herboriste, alors elle promettait de transmettre un jour son art. Elle n'avait encore jamais songé à réaliser cela, parce qu'elle ne s'était pas estimée capable d'y arriver, puis parce que les événements s'étaient précipités et qu'elle n'en n'avait plus eu le temps. Et maintenant, on lui parlait non pas de prendre un apprenti, mis d'ouvrir une école ! Le rêve... un rêve tellement fabuleux, qu'il en était irréalisable. Fatigue ou non, il fallait savoir garder les pieds sur terre.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 18:24

Nakor, bien allongé sur le lit, commençant à réguler son flux magique sur celui de la terre, écouta les propos d'Etheldred, enfin autant que l'on pouvait nommer cela des propos! La pauvre enfant manquait de cohérence, ce qui montrait à quel point la femme était sur le point de sombrer, et qu'elle manquait de force. Nakor se mit à sourire, les yeux et le haut du visage masquait par le ourlet de son chapeau pointu, aussi vieux que lui, il ajouta doucement

"Ma petite Etheldred, il n'y a nul rêve stupide, et surtout souviens toi de toujours avoir un rêve suffisamment grand pour toujours pouvoir l'observer même lorsqu'il s'éloigne de toi! Créer une école, permet bien des choses : transmettre un savoir important et surtout jouer sur les mots, oui oui oui joué sur les mots! Les écoles sont souvent financées par les couronnes, auquel cas, il faut être prêt à se mettre en priorité à la disposition des mécènes. Mais on peut être plus malin que cela, ho oui, beaucoup plus malin que cela crois! Nous en reparlerons quand je serai éveillé et que toi, tu aura enfin dormi ... et si mes derniers conseils aujourd'hui peuvent te servir, n'oublie pas une chose importante : parfois, il est nécessaire de faire ce que l'on s'est toujours interdit, et malmener son propre corps pour pouvoir tenir sa mission!"

Nakor se tut ainsi, fermant les yeux et n'ouvrant plus la bouche, car il était temps pour le vieil homme d'ouvrir son esprit à la magie de la nature, afin de recharger ses batteries, tout en éteignant son corps, pour pouvoir espérer survivre et continuer son combat, en effet Nakor avait utilisé trop de pouvoir, il s'était téléporté, il avait combattu la prime sorcière drow, il avait bataillé, éclair au poing et enfin, il avait aidé un esprit plus que déstabilisé par toutes cette folie! Nakor devait se reposer, sinon la fin serait enfin venue à lui, au bout de six cents vingt trois ans! Il avait tout de même rappeler à la jeune herboriste que non, il fallait rêver dans la vie, ne jamais se contenter de ce que l'on avait mais en vouloir toujours plus, en faire toujours plus et enfin, il sous entendait que les soldats avaient trop besoin d'elle pour qu'elle refuse d'utiliser sur elle même quelques remèdes, qui mettraient son corps à rude épreuve lorsque tout cela serait fini, mais qui permettrait de tenir le coup pour les prochains jours où tout le monde aurait besoin d'elle. Au moins une chose était sur, quand il s'éveillerait Nakor irait trouver Etheldred, et surtout, elle n'aurait jusqu'alors plus besoin de s'occuper du vieillard.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeMar 23 Juin 2009 - 19:24

Etheldred n'était pas sure que Nakor lui répondrait et, à vrai dire, sa bonne conscience de guérisseuse lui reprochait de fatiguer encore d'avantage le vieil homme en lui faisant tenir une conversation. Cependant, le magicien se remit à parler et, en plus, à sourire, bien qu'elle n'arrive plus vraiment à voir ce qui pouvait justifier que l'on puisse sourire, vu les circonstances.

"Ma petite Etheldred, il n'y a nul rêve stupide, et surtout souviens toi de toujours avoir un rêve suffisamment grand pour toujours pouvoir l'observer même lorsqu'il s'éloigne de toi ! "


Des rêves... Elle en avait eu, des rêves, mais jamais de biens exceptionnels, des rêves de gamine banale. Elle avait rêvé avoir un petit chat, quand elle était toute petite et cela s'était en partie réalisé, elle avait rêvé devenir la meilleure herboriste du monde, et à présent, elle en riait quand elle voyait l'étendue des connaissances qui lui restaient - et lui resteraient - à acquérir, elle avait rêvé rencontrer le prince charmant et avait vite compris que la vraie vie n'était pas un conte de fée... Plus récemment, elle avait rêvé guérir la peste tout en sachant que cela resterait du domaine de l'imaginaire, rêvé de pouvoir vivre en forêt, dans sa petite herboristerie, en paix... elle voyait le résultat. Alors, maintenant, les rêves... Elle n'avait plus dix ans, elle voyait la réalité en face et quand bien même elle n'aurait rien voulu savoir, cette réalité se chargeait de se manifester durement, sans aucune pitié.


" Créer une école, permet bien des choses : transmettre un savoir important et surtout jouer sur les mots, oui oui oui jouer sur les mots ! "


Elle fronça les sourcils, tentant de se reconcentrer pour rassembler des idées cohérentes et comprendre ce que le magicien sous entendait.


" Les écoles sont souvent financées par les couronnes, auquel cas, il faut être prêt à se mettre en priorité à la disposition des mécènes. Mais on peut être plus malin que cela, ho oui, beaucoup plus malin que cela crois ! "


Pour être honnête, elle n'y comprenait pas grand chose. Son éducation vis à vis des "couronnes", comme il disait, consistait à lui faire comprendre qu'il valait mieux se tenir loin des puissants. Dépendre de mécènes ? Cela voulait il dire qu'elle devrait composer ses soins en fonction de l'avis d'autres personnes ? Cette idée lui déplaisait radicalement : s'il y avait bien une chose qu'elle ne tolérait pas, c'était que l'argent prime sur la santé et c'était un peu ce qu'elle croyait comprendre. Cela dit, vu comme elle avait l'esprit embrouillé, ça pouvait peut-être ne rien avoir à faire avec tout ça. Pour ce qui était d'être plus malin... elle ne voyait tout bonnement pas en quoi.


" Nous en reparlerons quand je serai éveillé et que toi, tu auras enfin dormi... et si mes derniers conseils aujourd'hui peuvent te servir, n'oublie pas une chose importante : parfois, il est nécessaire de faire ce que l'on s'est toujours interdit, et malmener son propre corps pour pouvoir tenir sa mission ! "


Elle bailla. Oui, malmener son propre corps... Elle combinait mal de dos, à force de se pencher sur les blessés et de parfois les porter, mal de tête, mal aux yeux qui la brulaient de fatigue, mal aux mains à cause des innombrables potions qu'elle préparait depuis des jours et elle tombait de fatigue à force de courir partout en mangeant à peine et sans fermer l'œil. Alors, pour ça, oui, elle faisait ce qu'il fallait pour remplir sa mission. Belegar, elle ne l'avait pas revu, mais elle se faisait un devoir d'appliquer ses ordres. De toutes façons, quand bien même il aurait changé d'avis, elle n'aurait pu abandonner les blessés à leur sort.

Il y avait pourtant des tours de garde - qu'elle avait mis en place elle-même - où elle était sensée pouvoir dormir quelques heures. Ça faisait le deuxième qu'elle sautait... ou le troisième... ou plus, elle ne savait plus, mais il était peut-être temps de songer à se reposer un peu. Se forcer à soigner, c'était bien beau, mais si elle faisait des erreurs par manque de discernement, ça n'avait plus aucun intérêt. Elle refit le tour des blessés qu'elle avait pris en charge, vérifiant au passage une attelle, changeant un pansement ou redonnant une tisane calmante. Quelques minutes plus tard - ou quelques heures, elle avait perdu la notion du temps - on vint la relayer et elle se retira enfin pour dormir un peu.

Assoupie dès qu'elle eut fermé les yeux, elle se réveilla quelques heures plus tard, prête à repartir. Juste le temps de coucher quelques mots sur son carnet qui lui tenait lieu de journal de bord et elle retourna dans la pièce principale voir comment se portaient ses patients. Elle avait maintenant les idées plus claires, le moral qui était remonté et, après avoir avalé un morceau de pain, elle reprit son travail.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeJeu 25 Juin 2009 - 17:01

Nakor avait fini par plonger dans une très profonde transe méditative magique afin de connecter son corps à la magie naturelle de la terre, magie guérisseuse, qui rendait force, énergie et sérénité à son utilisateur! Le mage savait que la jeune Etheldred ne comprendrait pas pourquoi Nakor avait parlé ainsi, par énigme, juste avant de s'endormir. Mais elle devait elle aussi se reposer et Nakor n'en pouvait plus, il avait tout de même six cents vingt trois ans, un peu de respect bon sang! La nuit était passé et Nakor avait en permanence puisé de la force dans la nature, son immortalité s'y était aussi mise et en une nuit et un début de matinée, Nakor avait retrouvé ses forces, il n'était peut être pas complètement remplie, mais apte à refaire de la magie sans problème ou aller embêter tout le monde en mettant son nez dans les affaires des autres! Une fois éveillé, Nakor s'étira, se tourna et tomba nez à nez avec le visage de Marius. Nakor eu un hoquet de stupeur et fit un bon dans son lit, ce qui le fit chuter. Le vieil homme, comme à son habitude, commença à déblatérer un chapelet d'insulte alors qu'il était encore dans les airs, en train de chuter

"Non mais foutu bordel de nondidiou de pale sans bleu de sale rat puant de l'enfer de mer.."

Puis un choc brutal et la terre avait rattrapé le vieil homme, il se releva en plaçant une main sur le matelas de Marius et en continuant à maugréer

"Non mais ... c’est pas vrai ça, jeter un vieil homme de son lit, comme ça de bon matin à terre hein, sale petit garnement ... haaaaa soit maudit"

Les trois derniers mots furent prononcé non pas contre qui que se soit, mais plutôt contre son vieux corps, ses articulations de vieux cinglé et le poids innommable de sa foutu barbe blanche de sorcier dégénéré! Une fois difficilement debout, Nakor récupéra son bâton, remis son chapeau correctement en place, se lissa la barbe, et posa la main sur le front de Marius

"Bien, la fièvre à disparu, cet enfant ne souffrira plus de rien maintenant ... le temps finira le travail!"

Nakor partit donc et visita la forteresse à la recherche d'Etheldred, sur qui il tomba enfin au bout de plusieurs dizaines de minutes de recherches, de murs, de portes et de détours dans la place!

"Ho, mon enfant, je suis content de te voir ... et en meilleur forme non? C'est bien!"

Nakor hocha la tête à plusieurs reprises, un grand sourire chaleureux sur les lèvres et continua

"Je sais que certaines choses hier n'ont pas ... enfin, elles n'ont pas forcement été comprise en tout cas, alors je pense que petit à petit je vais essayer de te faire comprendre là où je voulais en venir ... et pendant ce temps, je ne veux pas rester inactif, dis moi donc ce que je peux faire pour t'aider et aider les autres, je m'y connais en herboristerie, je peux préparer des décoctions et certaines potions, sans me tromper en plus!"

Nakor glissa un petit clin d'œil à Etheldred et il attendit de voir si la jeune femme accepterait son aide et si elle lui ferait confiance, car après tout il n'avait pas prouvé ses compétence, il ne faisait qu'affirmer qu'il était sorcier personnel du roi et qu'il connaissait les plantes, mais il pouvait aussi être dangereux de laisser un vieillard qui semblait de nouveau plein d'énergie et d'entrain, faire des préparations pour les blessés!
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeJeu 25 Juin 2009 - 17:52

Décidément, Alaric semblait avoir bel et bien disparu, au grand désespoir d'Etheldred qui s'était attachée au gamin. En son absence, elle n'avait plus personne pour coordonner les trois hôpitaux et cela commençait à lui faire cruellement défaut. C'est alors qu'elle descendait à l'étage inférieur où les soins les plus légers étaient encore donnés qu'elle tomba sur le magicien qui semblait remit de ses mésaventures. Elle n'eut pas le temps de lui demander comment il allait, qu'il inversa les rôles en s'enquerrant de son état. La jeune femme hocha la tête, de nouveau en assez grande forme pour sourire.

"Je sais que certaines choses hier n'ont pas... Enfin, elles n'ont pas forcement été comprises en tout cas, alors je pense que petit à petit je vais essayer de te faire comprendre là où je voulais en venir ... "


Ah... Possible. D'ailleurs, elle avait eu l'esprit tellement embrouillé qu'elle se souvenait à peine de ce qu'il racontait la veille. Pour l'instant, il y avait bien assez à faire pour qu'elle ne se préoccupe plus de l'avenir. D'ailleurs, Nakor semblait en avoir conscience car il proposa son aide. Bien sur, elle aurait pu l'envoyer aider sous les ordres de la première personne un tant soit peu compétente, mais s'il avait effectivement des compétences en herboristerie, il serait plus intéressant de les exploiter en le laissant libre d'agir comme il le souhaitait. Tout en continuant à marcher vers le dernier étage où se trouvaient les blessés les plus graves, elle demanda donc, du ton sans hésitation qu'elle utilisait dès qu'il s'agissait d'herboristerie :


" Vous vous y connaissez à quel point ? Je veux dire, on a un manque cruel de soigneurs expérimentés, la plupart ne font que reproduire ce que je leur ai appris à la va vite deux minutes avant le début des combats. Vous savez soigner les petits bobos quotidiens ? Réduire une fracture ? Opérer une plaie où se trouve des éclats ? "

Le plus simple était encore de le tester vite fait :


" Vous utiliseriez quelle préparation et quelles plantes pour ce dernier cas par exemple ? "

Elle se rappela soudain qu'elle avait affaire à un magicien et ajouta :


" Cela dit, s'il s'agit de plantes magiques, je serai incapable de juger. "

Pour ça, elle l'avait déjà dit, elle avait ses limites. Après, elle n'avait aucun scrupule à poser des questions au vieil homme. Elle préférait encore se débrouiller toute seule que devoir gérer des erreurs. Cela dit, elle avait dû revoir sa vision des choses vu le nombre de blessés qui avaient affluer. Les enfants, adolescents et même adultes qui jouaient les bénévoles avaient dû faire plus d'une bêtise malgré leur bonne volonté... Mais c'était mieux que rien finalement. Du coup, elle reprit :

" A vrai dire, si vous trainez dans l'un des trois hôpitaux, vous trouverez forcément quelque chose à faire, ne serait-ce... "

Elle fut coupée, car alors qu'ils entraient à nouveau dans la pièce où se trouvaient Marius et Tauril, un enfant qui devait avoir à peine six ou sept ans, vint au devant d'eux avec un air perdu - et épuisé.

" Il a de la fièvre et ça n'arrête pas. C'est de pire en pire. "


Etheldred jeta un bref coup d'œil en posant la main sur le front du patient et se tourna vers Nakor :


" Voilà ce que je disais ! Vous pouvez faire bouillir ce mélange là : il faut obtenir un sirop épais, mais que ça ne brule pas. C'est de l'eupatoire, c'est assez puissant. Je vais tenter de le refroidir pendant ce temps. "

Elle alla chercher un baquet d'eau et entreprit de rafraichir le pauvre homme rendu à moitié inconscient par la fièvre, puis elle laissa le gamin continuer et appliqua un emplâtre sur les pieds du patient, comme elle l'avait fait plus tôt avec Marius, le tout en s'employant à le garder conscient pour qu'il puisse avaler le sirop d'eupatoire dès qu'il serait prêt.


[hrp : pour info vis à vis de la cohérence de mes rp, par rapport à ceux qui suivent Alonna et que j'ai déjà terminés, Etheldred n'a pas l'idée de créer une école dans la tête, elle rentre chez elle à Diantra dans le but de réouvrir l'herboristerie de sa grand mère... Donc je peux pas trop lui faire adhérer à ton idée, du moins pas dans ce rp là. Neutral ]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeMer 8 Juil 2009 - 9:37

Nakor écouta les questions de la guérisseuse, tous ses propos s'enchainait car la pauvre femme avait fort à faire, Nakor allait placer une réponse simple quand un enfant vint la trouver. Etheldred se mit à courir en direction de l'endroit où l'on avait besoin d'elle. Elle demanda au vieil homme s'il pouvait l'aider. Nakor prit enfin la parole

"Oui, je sais ce qu'est un eupatoire ma chère ... voyons voir!"

Nakor tendit un doigt vers la marmite d'eau, remplie de certaines plantes et de certains produit, soudain le mélange se mit à frémir, puis à se mélanger tout seul, en quelques instant Nakor atteignit la température idéal et la maintint jusqu'à ce que cela soit prêt. Il stoppa alors la chauffe et donna le mélange à Etheldred, il ajouta

"A vous de juger de cela ma chère, mais vous avez raison, si nous nous dispersons, nous serons plus efficace! Je sais recoudre une plaie, désinfecter, je sais les potions qui réparent les os, qui redonne de l'énergie, qui apaisent la fièvre ... je vais aller voir où l'on a besoin de moi, et je vais donc vous dire au revoir Etheldred. Je resterai en Alonna aussi longtemps que je le peux, et je soignerai un maximum de gens, mais bientôt je devrai partir! J'espère que vous vous en sortirez sans y laisser votre santé, je vous souhaite bon courage, que la magie vous accompagne et surtout, j'espère que nous nous reverrons, passez me voir au palais mon enfant, si vous venez à Diantra. Adieux!"

Nakor se leva, tapota l'épaule d'Etheldred et s'en alla aux étages inferieurs, pour voir où il pouvait donner un coup de main, car demain au plus tard, à l'aube, il devait quitter Alonna pour les contrées du nord. Nakor fut en tout cas heureux d'avoir rencontré cette femme, dévoué à une cause tellement noble et appréciable.
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitimeMer 8 Juil 2009 - 11:46

En temps normal, Etheldred aurait sans doute regardé le mélange chauffé à une vitesse exceptionnelle avec des yeux ronds, mais dans la précipitation, elle y fit à peine attention. Ce qu'avait répondu le magicien suffit à la convaincre qu'il pouvait se débrouiller pour soigner et elle se contenta de lancer brièvement toujours en travaillant :

" A cet étage vous trouverez les blessés les plus graves, c'est là qu'on a besoin de soigneurs compétents. "

Après, il faisait comme il voulait, elle n'avait plus le temps de réorganiser quoi que ce soit toute aide supplémentaire était la bienvenue, ou qu'elle aille.

Ce n'est que deux bonnes heures plus tard qu'elle eu le loisir de réfléchir aux derniers mots de Nakor. Elle ne lui avait même pas dit au revoir, trop préoccupée par ce qu'elle faisait. Elle aurait aimé le remercier pour ses conseils, mais il était trop tard... Quand à passer le voir au palais, jamais elle n'oserait faire une telle démarche, même si elle comptait bel et bien retourner vivre à Diantra.

Bon, elle avait autre chose à faire que rêver, et elle reprit les soins rapidement, s'employant à soulager autant que possible la douleur. Après tout, il n'y avait pas de raison de voir l'avenir en noir : les défenseurs d'Alonna avaient gagné, non ? Le prix était élevé, mais le résultat était là.



[hrp : un petit post pour terminer, merci nakor d'avoir fini avec moi :) ]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 8 I_icon_minitime

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