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 Alonna... Là où la guerre a commencé

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Malaurie Mytheiril
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 20:32

“Mais qu’est-ce que tu fais là toi !!!??? s’exclama la magicienne.

-Ben à ton avis patate. Je suis coincée ici, moi aussi.

-Attend ma vieille, si je me souviens bien, tu ne devais pas être dans les forêts elfiques à cette période de l’année ?


Son interlocutrice afficha un sourire géné. Les deux femmes s’attendaient à tout, sauf se retrouver à Alonna, et encore moins, en plein milieu des combats.


“Et bien, disons qu’on a eu quelques soucis avec les patrouilles Drows ces derniers mois. Pas moyen d’approcher les cités elfiques sans se faire repérer par eux.


-Ca m’explique pas pourquoi t’as ramené tes fesses ici,
répliqua Malaurie d’un ton énervé.

-J’y peux rien si on a été surpris par l’armée Drow. On s’est réfugié ici pour avoir la paix, mais je pensais pas qu’ils viendraient ici moi !


La magicienne était exaspérée par autant de maladresse. Mélodie était toujours un boulet fini. Ca n’avait pas changé depuis tant d’années. Elle reprit.


“C’est pas un endroit pour toi. Retourne avec la population et met toi à l’abri. Les renforts vont pas tarder.

-Taratataaaaa, super magicienne Malaurie à la rescousse !!!! Pauvre idiote, comme si tu pouvais sauver tout ces gens à toi toute seule. Et dois-je te rappeler qu’on a le même âge?”


Décidémment, Mélodie avait toujours le chic pour lui faire ravaler ses paroles. La magicienne dévisagea sa soeur. Ca faisait combien de temps qu’elles ne s’étaient pas vues...6 mois, un an...peut être plus. Mélodie avait toujours cet air malicieux. Malaurie ne pouvait pas lutter verbalement contre une Accordée...autant lui demander d’aider un peu.


“Bon...rend toi utile au moins. Tu as une idée?

-Attend ma p’tite, tu me prends pour qui? Je te signale que je suis une Accordée. Les idées, c’est mon métier.

-Aaaah oui c’est vrai...j’avais oublié,
ironisa-t-elle.

-Gnagnagna. Laisse-moi faire, je m’en sortirai, comme d’habitude.”


Elle sourit. Encore une preuve que même dans les pires moments, on pouvait toujours avoir une bonne dose d’humour. Mélodie siffla quelques notes. Deux jeunes gens accourèrent. Les deux jeunes portaient leurs instruments...des Accordés. Ils se présentèrent à Malaurie. L’un s’appelait Yanis, il ne devait pas avoir plus de 21 ans. Il portait à son dos une mandoline. L’autre se nommait Julia. Elle portait sa lyre en bandouillère. Malaurie devina que ces deux personnes étaient des Accordés depuis peu. Ils devaient avoir le même âge que Mélodie quand elle est devenue Accordée indépendante. Le groupe devait finalement bien s’entendre pour voyager ensemble...au vu du caractère de Mélodie.
Malaurie reprit.


“Tu comptes les envoyer au combat?

-Attend, tu es folle ou quoi? Je crois plutot qu’on va rester en arrière et remonter le moral aux troupes. Je suis allergique aux flèches. Eux aussi d’ailleurs...


Yanis et Julia acquiésèrent. Ils ne semblaient pas partant pour tailler une bavette avec les assaillants. D’un côté, Maly les comprennait. Voir la mort, les cadavres et les fresques sanglantes, ce n’était pas le dada des Accordés. Mais la magicienne savait à quel point ils pouvaient être redoutable. Des bardes, des baladins, des troubadours. La musique est magique, les Accordés le prouvent chaque jour. Mélodie était une barde reconnue dans les cercles bardiques. Sa principale occupation restait néanmoins la collecte d’histoires. Violonniste hors pair, elle savait parfaitement redonner courage dans le coeur des hommes. Ce ne serai pas de trop pour les épreuves qui allaient suivre. Malaurie lui faisait confiance. Après tout, elle faisait parti de sa famille.
Mélodie lui sourit à nouveau.


“Allons-y alors. Julia, Yanis, allons voir les soldats. Bonne chance Maly.”


Ses deux compagnons lui emboitèrent le pas. Ils descendirent les escaliers menant à la ville basse.


“Hey Maly !”


Mélodie la héla depuis les escaliers.


“Au fait Maly, Deirdre m’a demandé de te filer ça.”


Mélodie sortit de sa besace un petit paquet de soie rouge lié par un cordon de cuir.


“Attrape, petite patate !!! lui cria-t-elle.

-M’appelle pas comme ça !!!


L’Accordée lui lança le paquet depuis le contrebas. Les mains de Malaurie le saisirent. Avant qu’elle n’ait pu remercier Mélodie, celle-ci avait disparu de son champ de vision.


*Voyons voir ce que c’est...*


Malaurie défit le lien de cuir, et extirpa le présent de son étui de soie douce. C’était une clef, une simple clef en or pas plus grosse que le poing. Malaurie l’examina un instant, avant de la mettre dans sa sacoche. Elle sourit...


“Bien, maintenant, en route pour la place principale.”


Malaurie ramassa ses affaires et descendit les escaliers 4 à 4. Elle scruta les cieux d’un air satisfait. Les auspices étaient bons, elle allait pouvoir invoquer.



HRP: L’une des soeurs Mytheiril, en l’occurence Mélodie est présente dans la bataille. Elle reste bien à l’arrière des lignes de front et utilise sa “musique” pour réconforter les soldats et leur redonner courage. Elle n'interviendra pas plus que ça dans la bataille.
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Illiv'aere Det'tar
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeDim 8 Mar 2009 - 12:09

Sang, tripes, boyaux, sueur, peur, joie, exultation, fatigue… toutes ces odeurs, tous ces sentiments font partis d’un tout, un tout qui a pour nom la guerre. Sans s’en rendre compte, les races jouent le jeu de Calymentar, renforçant sa puissance, et me rendant plus fort. Plus la guerre gronde, plus je deviens fort et indestructible. Je pourrais bénéficier de cette puissance pour me jeter à corps perdu dans la mêlée, pour détruire la porte d’Alonna et permettre l’avancée des Drows et des Enfants du Chaos, mais pourquoi le ferais-je ? Le combat serait finit, et la guerre diminuerait en intensité. Ce que nous ne voulons pas. Non, nous voulons qu’elle perdure le plus longtemps possible. Ils ne s’en rendent pas compte, trop pris par leurs combats, mais bientôt la guerre va redoubler de férocité, l’amenant à un paroxysme de violence. Les renforts arrivent, tant du nord que du sud. Quelques heures encore et ils seront là. Une autre raison pour laquelle je ne n’interviens pas. Si nous prenons Alonna, nous serons enfermés et taillés en pièces devant le nombre de soldats qui arrivent. Les drows sont trop orgueilleux et prétentieux pour s’en rendre compte. Pauvres idiots.

Posté derrière les lignes de combattants, j’hume les parfums que m’apportent le vent, les effluves des combats qui électrisent mes sens. Je suis né pour ça. J’ai été créé dans ce but, amener la guerre. Et la voilà, devant moi. Je profite du spectacle grâce aux servants d’Uriz, voyant à travers leurs yeux pour prendre pleinement part aux combats. Je peux même voir de l’autre coté, parmi les yeux des nains et des fidèles d’Othar. Tout cela est tellement excitant. Calymentar jubile, rit, s’amuse de voir ses pions se battre sur l’échiquier qu’il a créé pour eux. Sa présence se fait plus forte en moi, il intègre mon corps et en prend possession. Je ne suis plus Illiv’aere Det’tar, mais Calymentar, Dieu de la Guerre.

J’avance lentement au milieu de la mêlée. Sa présence est si forte que tous la ressentent et la craignent. Il ne viendrait à personne l’idée de s’en prendre à mon corps tant la puissance qui en émane est terrifiante. Ils le sentent tous, un Dieu est descendu parmi eux. Que va-t-il faire ? Quel partit va-t-il prendre ? Qu’est-ce qui ce sera plus bénéfique pour lui ? Les combats ne cessent pas pour autant, et pire, grimpent en intensité. La guerre se fait plus féroce, plus dure et violente.

*Battez-vous mes petits, pense Calymentar, battez-vous jusqu’au dernier !*

Un rire sort de ma bouche, mais ce n’est pas le mien. C’est celui de mon Dieu. Le rire prend de l’ampleur, englobant toute la vallée, étant perçu par tous les assaillants. Ce rire de dément galvanise les combattants. Tel est le pouvoir du rire du dieu de la guerre, faire grimper la fureur de la guerre ! Je lance ma tête en arrière (ou plutôt mon Dieu le fait) et sa voix semble porter jusqu’aux cieux.

« Tu me vois Kÿria ? Tu regardes bien ? Vois de quoi tes enfants sont capables ! Vois avec quelle fureur ils se battent contre les enfants de ta chère sœur et contre les miens ! Et ce n’est pas fini. Bientôt ils se déchireront entre eux, cousins contre cousins, frères contre frères. Ce n’est que le début de la fin pour toi ! Bientôt tu contempleras la fin de ton œuvre ! »

Je/il baisse la tête et laisse les bruits de la guerre l’envelopper. Nous restons tous deux ainsi, attendant quelque chose qui ne tarde pas à venir. Le bruit de chevaux, de bottes, de milliers d’hommes marchant vers un but précis. Notre tête se tourne, souriante vers l’origine de ce bruit. Nous ne pouvons le voir, mais l’imaginons sans peine. Une armée arrive droit sur nous, composée d’humains, d’elfes, de nains et de sangs-mêlés. Un sourire se dessine sur nos lèvres tandis que les soldats arrivent.

Les renforts de la Communauté sont arrivés. Le combat va être encore plus amusant. Des cris se font tandis que la colonne est visible pour les combattants. Ils l’ont remarquée.

« -Attention ! Les renforts humains arrivent !
-Tout le monde en position !
-Tournez les catapultes !
-Où sont les cavaliers ? »


C’est le chaos total, ce qui rend la chose plus délectable.

*Maintenant les choses sérieuses commencent !*

------------------------------------------

HRP : Les combats ont durés et voila que les renforts, alors que la porte d’Alonna allait enfin céder. Prendre la ville ou se défendre, tel est le choix qui s’offre aux assaillants.
Quant aux renforts, pas de quartiers !
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMar 17 Mar 2009 - 15:10

HRP : Post officiel d'arrivée des renforts béni par Trystan ;-)



L'armée coalisée de renfort arrivait en effet. Au début ça n'avait été qu'un sourd bruissement. Puis un martèlement régulier. Maintenant un tohu-bahu assourdissant couvert d'une immense colonne poussière annonçant l'arrivée de près de neuf milles combattants sur le champ de bataille. Le pas régulier des soldats et quelques cris d'ordres gutturaux, le choc de la plaque contre la plaque, le bruit épais d'une armée en marche troubla la douce musique du combat engagé à Alonna. Bientôt, la légère crête surplombant la ville fut recouverte par des milliers de soldats. Les bannières du Royaume Humain claquait timidement dans la brise déjà chargée par le sang versée. Les emblèmes de l'Armée des Divins était aussi présent, tout comme ceux des redoutables Aigles elfiques. Mais une chose était sûre : on avait là surtout des soldats humains. Moins agiles que les elfes certes, souvent moins musclé que les drows ou endurants que les nains ils avaient un avantage déterminant : c'était LEUR terre qu'on attaquait. Et comme il fallait donner du bâton pour chasser le rat qui souille la maison, l'Ost Royal avait bien l'intention de balayer par le fer l'armée Drow et leurs putrides alliés chaotiques.

Les troupes alliées arrivaient sur le champ de batailles déjà déployées, prête à l'affrontement. On avait procédé à la mise en place des régiments à quelques lieues du champ de bataille avant d'ordonner une marche lente et régulière cadencée par les fifres et les tambours. Les mille lanciers humains formait le coeur de la formation sur lequel s'articulait le reste des troupes. Alignés sur trois rangs, bouclier dans une main couvrant mutuellement leurs camarades, ils avaient reçu l'honneur d'être juste devant le Roi. Sur leurs flancs les épéistes en formation plus lâche. Enfin, mur impénétrable de bois et d'acier, hérissons féroces, les piquiers était symétriquement situés sur les extrèmes. De tout le long de cette ligne étaient disposés les mille cinq cents archers humains, en tirailleurs, prêt à se réfugier derrière le mur protecteur de leurs camarades mieux armés pour le corps à corps.

Mais où était les Aigles, les Hallebardiers ? L'élite de l'armée elfe et l'élite de l'armée humaine, car mieux entrainés et deux fois plus payés, ces deux corps de chocs étaient concentrés sur le flanc droit de l'armée humaine, en colonne d'assaut très profonde, véritable bélier destiné à une seule tâche : percer. De l'autre côté de l'armée humaine, on retrouvait la crème de la chevalerie humaine, la cavalerie du Lys d'Or, accompagné du reste de la chevalerie du commandant Johann ainsi que sa redoutable cavalerie légère dont l'adjectif de "légère" ne concernait pas leur efficacité. De reste l'Armée des Divins occupait la place de la réserve, en arrière du dispositif, au cas où un coup dur requerrait leur intervention. Leur déploiement même concernait leur chef.

Reste l'état major allié. Le Roi et le Lys d'Or surveillait tout cela depuis une éminence située une centaine de mètres derrière les troupes. Il était hors de question d'amener le Roi près de la mêlée. Charles de Hautval regardait les manoeuvres d'un oeil froid et déterminé, juché sur son destrier de bataille. Le reste du Lys d'Or formait une ligne incurvée qui n'avait pas vocation à être trouée. Un mètre quatre vingt dix sans le casque minimum, plus une armure de plates et de lourdes hallebardes acérée en leurs mains, les chevaliers du Lys d'Or n'étaient pas une garde d'opérette. Quelques gardes surveillaient les chevaux derrière. Car si les chevaliers ne combattaient pas à cheval pour la Garde du Corps il va de soi qu'ils étaient tous montés.

Le chef du Lys d'Or s'adressa au Roi qui allait tout manquer du spectacle, si ce n'est les bruits :

"-Sire...si vous voulez bien donner l'ordre de l'attaque."


Combien de morts derrière ces mots ? Il revenait néanmoins au Roi, tout aveugle qu'il fut, d'ordonner l'attaque. De son côté, le commandant Johann était déjà avec la cavalerie, l'ayant entièrement sous ses ordres, cavalerie du Lys d'Or inclus. Quant à Rima-Marcil, il avait reçu le commandement de la colonne d'assaut, crème de l'infanterie coalisée. Restait le Roi et Charles pour superviser la bataille, où plutôt regarder le spectacle car une fois un combat engagé il était dur de contrôler ce chaos...
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Trystan de Diantra
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMar 17 Mar 2009 - 17:39

Et voilà... Le chemin avait paru interminable, mais maintenant ils y étaient. Trystan regrettait de ne pas voir ce qui allait se passer, de ne même pas voir la disposition des troupes, la forteresse d'Alonna et le campement drow. Mais c'était un fait qu'il ne pouvait guère changer, alors ce regret passa alors qu'il se concentrait sur le présent.

Ils avaient discuté encore et encore de la tactique à adopter. Le roi s'en était remis aux commandants pour coodoner l'attaque, se contentant de trancher quand les avis s'opposaient. La guerre n'était pas sa spécialité, il l'avait maintes et maintes fois répété. Quand il aurait le temps, peut-être demanderait-il à Charles de l'initier. Cela risquait d'être utile, le royaume humaine ne connaitrait pas la paix avant un long moment malheureusement...

Veldrin avait abandonné son poste pour filer à Oesgard venger la mort de ses amies et Trystan n'avait pas eu le coeur à l'en empêché. Mais quand il reviendrait, ils auraient une discussion sérieuse... Veldrin était trop impétueux et instable pour conserver son poste de Maréchal et Trystan passerait pour faible s'il lui passait tous ses caprices. Et cela, il ne pouvait se le permettre.

La voix de Charles le rappela à la réalité et il prit une petite inspiration. De son mot d'ordre découlerait le sort d'Alonna. Un simple mot et des milliers d'hommes mourraient.

- "Bien, que les dieux nous protègent et nous soient favorables..."

Juste un murmure. Les dieux ne les aideraient pas énormément, ils ne pouvaient compter que sur leur habileté et leur courage. Il prit une profonde inspiration et sa voix grave emplit l'air, en un cri puissant :

- "A L'ASSAUT!"

Et là, ses oreilles lui rapportèrent que les troupes s'étaient mises en branles, que les hommes hurlaient leur colère pour bouter l'envahisseur loin de leurs terres. Le Lys d'Or restait à protéger le roi, roi qui avait accepté de porter une armure. Il n'était pas au milieu des combats, mais avec les mages et archers, mieux valait rester prudent n'est-ce pas? Charles était à ses côtés, veillant sur le bon déroulement de la bataille.

- "Ne regrettez-vous pas de ne pas prendre part aux combats messire de Hautval?"
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMar 17 Mar 2009 - 18:42

Les cors sonnèrent lourdement, les bannières se redressèrent fièrement et la puissante machine de guerre alliée se mit en marche. C'était un spectacle magnifique que ces milliers de combattants armés de pied en cap avançant fermement vers l'ennemi. De la position du Roi, on pouvait embrasser la majorité de l'armée d'un coup d'oeil, et apprécier l'ordre avec lequel l'assaut commençait. Pour l'instant les troupes ne couraient pas : les hommes étaient déjà épuisés par le voyage, aussi on ne leur imposait pas une charge héroïque sur deux cent mètres. Lorsque l'ennemi serait à cinquante mètres on pourrait songer à lancer le mouvement. En attendant la formation restait parfaite, alors qu'une charge prématurée sur une longue distance avait des chances de tout désorganiser.

Non loin du Roi, des estafettes, déjà montées sur les coursiers les plus rapides que le Royaume comptaient, attendait qu'on leur transmette les messages à délivrer au plus vite aux chefs d'unités en cas de changement des plans. La bataille avait été minutieusement préparée, et si le hasard, la chance, avait toujours son mot à dire, en ce jour là tout était fait pour lui fermer son clapet.

Quant à Charles, si on permet une focalisation sur un individu dans cette masse de soldats, il portait enfin, pour la première fois depuis longtemps, son armure de plates complètes ornementée, aux armes d'Hautval. Il se tenait droit sur sa selle comme un i. Mais pas du port ridicule des valets de la haute. Non, un port noble, altier, qui seyait à son rang : le front haut, le regard fin, les traits acérés, la simple vue d'Hautval laissait comprendre qu'il n'était pas un gueux. Néanmoins le peuple pouvait se révéler utile, notamment dans les armées, face à la société militariste des Drows la noblesse seule ne suffisait pas. Ah les temps où tout se réglait entre une vingtaine de champions de chaque côté...Temps révolus ! L'armée humaine était composé de l'ensemble du peuple humain. Mais quand les cadres dans l'armée aussi étaient des marauds, c'est là que Charles grognait. Voir pire : des femmes. Léger regard dédaigneux vers la cavalerie humaine, allez donc savoir pourquoi.

Le chef du Lys d'Or se pencha légèrement vers le Roi lorsque ce dernier l'interpella, avant de lui répondre laconiquement :

"-Non Sire. Je ne suis qu'ici pour assurer votre protection, et aussi par délégation pour surveiller le déroulement général de la bataille."
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMar 17 Mar 2009 - 19:01

Le voyage fut harassant sur bien des plans. Non seulement la distance entre Diantra et Alonna était considérable pour une armée de la sorte, mais il fallait en plus que la nature s'en mêle, éprouvant le coeur et le courage des hommes. C'est donc non sans mal que les renforts, si ardemment convoité, arrivèrent en vue de la cité d'Alonna.


Je montais Suie, entièrement carapaçonné d'une armure en métal argenté. La selle était recouverte d'un linceul écarlate en plus d'une housse de protection pour faciliter les longs trajets comme celui-ci. J'avais revêtu mon armure de plate ornementée aux armoiries du Lys d'Or, ceint Anguìrel à mon flanc, mon bouclier sur le dos. Mon chien ne me quittait pas d'une semelle, ayant lui aussi éprouvé la rudesse de cet interminable voyage.
Je fis avancer ma monture à quelques encolures de celle de mon Seigneur et maître, Charles, relevant la visière de mon heaume à bassinet et toisant d'un oeil sérieux, les préparatifs de guerre; les prémices de l'assaut. Ma main lâcha la bride de mon destrier et se posa sur le pommeau de la selle. Patient, j'avais mes ordres.

Un instant mon esprit se laissa submerger par le souvenir du trajet. Je m'étais retrouvé aux côtés de cet homme, Charles de Hautval. Un homme au très grand flegme, intimidant de par son visage de marbre. A bien des égards il me rappelait mon grand-père. Deux hommes de caractères, qui n'ont aucune peur des responsabilités trop lourdes à endosser. Je fus surpris de voir avec quelle promptitude il m'avait accepté à ses côtés. Il est vrai que la noblesse de mon sang et les rangs de mes pairs devaient en être pour quelque chose, néanmoins, j'en ressentais une certaine gêne.
J'appris également à connaître, plus en profondeur, sa Majesté Trystan d'Erac. Un homme à la fois magnanime, ferme et droit. Il m'apparut néanmois fort jeune pour gouverner un royaume comme celui des hommes, mais je me gardais bien de formuler cette pensée, car après tout la jeunesse ne primait pas sur la sagesse. Je reconnaissais en lui certains traits d'Ultuant et je me surpris à imaginer comment ce dernier aborderait la bataille à venir. J'espérais en mon for intérieur que notre Altesse se présenterait comme aussi fin stratège que son prédecesseur. D'ailleurs il n'avait émis aucune objection à me voir aux côtés du maître du Lys d'Or bien au contraire.
Le henissement de Suie me ramena à la réalité. Je lui flattais l'encolure afin de la rassurer. Nous n'avions plus pris part à de telles batailles depuis bien longtemps et la tension était palpable. Lorsque sa Seigneurerie de Hautval quémanda l'ordre d'attaquer, je pris une grande inspiration, mesurant la tâche qui allait être la nôtre. Mesurant toute l'étendue du combat qui allait se jouer sous mon regard contrit. Oui je regretterais de ne pas avoir combattu aux côtés de ces hommes et femmes qui brandissent bien haut l'étendard de la justice, de l'équité et du droit commun de la liberté. Je regretterais de ne pas pouvoir nourrir la terre du sang de ces monstres. Mais mon devoir était ailleurs, aussi noble que la marche inexorable dans lequel nous nous étions lancées.

Flocon émit un petit gémissement d'impatience. Lui aussi aurait aimé prendre part à cette bataille mais il était bien mieux à mon côté. Mon regard se porta sur notre Roi. Il avait les traits tendus. Tant de vies dépendaient de son ordre à venir. Mais plus encore, celui de l'honneur. L'honneur de se battre et de mourir pour une cause. Une simple cause. Qu'elle soit juste ou non. C'était là, la seule chose à laquelle nous pouvions encore nous raccrocher. Sa voix grave, puissante, emplit l'air et son cri se répercuta au travers de la lande, au travers de la chair, déchirant le doute, écartelant la peur. Je réprimais un frisson face à ce tableau, qui dans d'autres circonstances, aurait pu passer pour magnifique.

Ma poigne se ressera autour du pommeau d'Anguìrel, mon regard embrassant la plaine, mon esprit tourné entièrement vers le tumulte vrombissant de la bataille qui s'annonçait. J'eûsse espérer que mes prières fûssent entendues ou du moins que les encouragements de mon coeur sachent trouver écho en celui de nos soldats:

" Loué soit les fils de la liberté...Que le sang de ces infidèles soit répandu pour la gloire de notre Seigneur et Roi. "
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 15:04

La bataille faisait rage aux portes d’Alonna quand nous arrivâmes enfin. Bon sang il était temps ! Qui savait depuis combien de temps les défenseurs tenaient bon face aux drows. D’ailleurs ces derniers n’étaient pas seuls. J’aperçus un étendard au loin, une sorte de route à pointe. Jamais vu ce symbole auparavant. Qui sont donc ces alliés inconnus ? Aucune importance pour l’instant, ce qu’il faut c’est se mettre ne position. Je me tournais vers mes Aigles, ainsi que sur les lignes de fantassins.

« Déployez-vous et attendez le signal ! »

Tous les Aigles rejoignirent le poste qui leur avait été attribué. Pour ma part je descendais de cheval avant de le confier à un soldat qui se chargea de le mettre à l’arrière avec les autres. Les drows nous aperçurent, et certains commencèrent à se positionner pour nous faire face. Je jetais un coup d’œil à Trystan et Charles plus loin, coordonnant l’attaque depuis leur position. Pour ma part j’avais reçu le commandement des fantassins, conduisant le plus gros des troupes à travers l’ennemi.

« Rappelez-vous tous ! La première ligne foncera avec moi sur l’ennemi. La seconde se déploiera dix secondes plus tard. La troisième, dix secondes après la deuxième. Il faut les prendre par vagues successives. Dix secondes c’est le temps qu’il nous faut pour nous retrouver au milieu de la mêlée sans être submergés. Trop tôt vous risquez de gêner vos camarades. Trop tard, nous risquons d’être noyés sous la mêlée. »

Je vérifiais une dernière que mon armure était bien mise avant de dégainer mon épée à deux mains. Voila pourquoi je ne porte pas de cape, je serais obligé de laisser mon épée sur le flanc de mon cheval. Je préfère de loin l’avoir constamment sur moi. L’épée au clair, la pointe au sol je me positionne devant tous les soldats, elfes, humains, nains et sangs-mêlés. Peu importe d’où ils viennent, ils sont là pour se battre, pour défendre Alonna et repousser les drows.

« Tenez-vous prêts ! »

Et l’attaque commença, le signal donné par le roi humain. Mon épée tenue à deux mains, dressée à la verticale devant moi je hurlais :

« Pas de quartier ! »

Et je m’élançais droit sur l’ennemi, la première ligne de fantassins me suivant comme mon ombre. Quelques secondes plus tard nous étions en prises avec les drows, taillant à tours de bras dans les chairs, frappant les boucliers, les épées et les armures. Personne ne se mettait à côté de moi, de peur de se faire trancher en deux par les mouvements de mon épée. Et ils ont raison. Les combats des épées à deux mains ne sont pas faits pour se battre eu duo. Nous gagnons en puissance ce que nous perdons en agilité, souplesse et défense.

Le sang gicle de partout, les membres sont sectionnés, les armes arrachées. La deuxième vague arrive et la bataille redouble d’intensité. Heureusement qu’Hélios a repris mon entrainement en main, j’aurais eu l’air fin à être rouillé pour une telle bataille.
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Arashkam
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 15:23

Une nuit… puis le jour… nouvelle nuit et sauvagerie et voila déjà les renforts qui arrive.

« Jiv ! Les Portails ! Prend les tiens et Vas ouvrir les portails pour la retraite ! Je ne viendrais pas avec vous. »

Mes ordres sont données, les magiciens ont besoin de temps pour stabilisé notre porte de sortie et surtout, nous devons les protéger durant l’opération. Nous changeons de formations comme un seul homme, les chevaliers du Chaos forme une ligne à présent compacte et je sens le corps de Freyja contre le mien, sa peau brulante de sueur contre le froid du métal qui m’abrite. Nous laissons faire les drows, seule la protection des nôtres importe.

« QUE PARLE SA VOIX ! »

Nouveau cris pour donner l’ordre à Alyaa d’agir avec ses nuées mortelles. Folie d’entre toute mortel alors qu’as nouveau le choc des corps et des lames contres nos boucliers nous fait presque basculer. Les muses frappes, Freyja est déjà couverte de sang et mon visage déformé par les cicatrices brulante de la présence de l’unique, laisse le liquide vital s’écouler entre les interstices. Une ample respiration et nous voila près pour la suite… tous a l’unisson.

« Poussez ! »

Une poussée ample repousse ceux qui viennent mourir sur nos épées et celles de nos gardiennes. La ligne résiste et pourtant nous peinons, ils sont plus nombreux. Il faut se séparer au prochain mouvement, bougé…

« Poussez ! »


Nouvelle attaque, quelques uns des nôtres tombent et nous nous frayons un chemin doucement, lentement, dansant par couple de deux dans la foule. Notre tentacules sombres empalant les fous cherchant la traitrise dans notre dos alors que de front, nous tuons allègrement… les âmes sont dévoré par le contacte des membres obscure des plus anciens… tel que moi ou Jiv.

Le sang, les cris, la chair…, la créature a mes cotées exulte sa joie alors qu’une lame viens s’abattre dans sa direction, ne rencontrant que mon bouclier comme a notre habitude. Venez… venez voir combien SA puissance nous rend fort, combien elle nous rend fous alors que vos dieux ne sont qu’hérésie pour nous !
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Keshem Lerr
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 16:42

Après tant de marche, de nuit froide et courte, les renforts arrivaient enfin à Alonna. La coallition s'était déployée rapidement malgré la masse de combattants, chacun respectant sa place. Elfes, Hommes et Nains se tenaient cote à cote, armes et boucliers levés. Le bruit assourdissant de la horde en marche emplissaient la plaine à présent. Un spectacle cauchemardesque s'offrit aux yeux de Keshem, chevalier de Wine.

La fière cité d'Alonna tronait au milieu d'une plaine qui devait etre, jadis, verdoyante. D'inquiétantes fumées s'échappaient des remparts, de larges brèches parsemaient ses hauts et puissants murs et meme une tour de défense était totalement détruite, vestiges des attaques qu'avaient du endurer les défenseurs. La cité était entouré de corps perçés de nombreux traits, tandis que quelques rochers énormes, ressemblant à des pans entiers de murs, parsemaient le terrain boueux. Un tas de corps inanimés formaient une sorte de pyramide macabre autour d'un bélier à moitié détruit à quelques mètres de la porte d'Alonna.

Enfin, de l'autre coté de ce no man's land, ou se melaient sang et boue, se dressait l'armée des sombres. D'innombrables étendards flottaient paresseusement au-dessus d'un océan de lames et de boucliers avançant vers les combats. Le sang et l'adrénaline se mélangèrent dans les veines de Keshem, lui donnant la sensation d'entrer en ébullition à la vue des drows. Ses yeux parcoururent la masse d'ennemis qui se pressaient vers la cité à la reccherche d'un quelconque signe de la cabale de la Flamme Noire.

Ils étaient là... Il en était persuadé.

Le colosse avait mis pied à terre, tenant fermement la bride de Roma, une jument à la robe grise tachetée de points blancs, et observait ses alliés se déployant de chaque coté. Il se trouvait là, sur une petite hauteur, non loin du baron de Hautval qui échangeait quelques phrases avec le roi. Keshem posa son regard sur Trystan. Il paraissait jeune et malgré sa cécité, il devait commander l'armée qui décideraient de la suite des événements. Lerr espéra silencieusement que ce n'était pas une trop grande responsabilité pour un si jeune etre. Le roi prit soudain une profonde inspiration et scella le destin de la journée.

A l'assaut!

Comme un écho, l'ordre se répercuta sur toute la ligne, relayé par les capitaines et les sergents de chaque régiment. L'armée se mit en branl dans un raffut métallique indescriptible. Comme un seul homme, chaque régiment avançait aux sons de tambours et de cors. Les archers bandèrent leurs arcs tandis que les Aigles elfiques se jettaient dans la bataille. Le fracas du métal rencontrant le métal parvenaient aux oreilles de Lerr et de ses compagnons du Lys d'Or. Le colosse avait envie de se battre et de pourfendre du drow, mais les ordres étaient de veiller sur le roi et seul Charles pouvaient le mener, lui et ses compagnons, au coeur des combats

Alors qu'il observait la bataille qui se déroulait sous ses yeux, un de ses pairs lanca.

Loué soit les fils de la liberté...Que le sang de ces infidèles soit répandu pour la gloire de notre Seigneur et Roi

Keshem s'approcha de l'homme, se tenant droit sur son cheval et acompagné d'un chien blanc. Le colosse l'observa d'un air incrédule et lui dit.

Hé! Mon gars! Tu crois vraiment qu'ils entendent quelque chose avec tout ce raffut? ... Et tu fais comme tu veux, hein, mais c'est pas un endroit pour les clébards!

Keshem désignait le chien blanc comme la neige du doigt, alors que ce dernier émettait une sorte de grognement vers lui. Il observa la bete visiblement décidé, elle aussi, à participer et combat. Il sourit alors qu'il reposait les yeux sur le chaos qui s'offrait en spectacle sous les murs de la cité.
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Etheldred
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 17:41

Le temps semblait à la fois figé, les soins se succédant inlassablement, et à la fois accéléré car chaque minute comptait lorsqu'il s'agissait de sauver une nouvelle vie. Le surcot d'Etheldred était depuis longtemps rougit par le sang et elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s'était lavé les mains, afin d'éviter que ses outils ne glissent entre ses doigts. Elle avait les yeux qui brulaient et l'impression d'être dans un brouillard. Le peu de repos qu'elle parvenait à prendre entre deux intervention ne lui suffisait pas, mais elle refusait de laisser dans l'attente les blessés. Or, il y avait toujours de nouvelles plaies à soigner. L'enfer sur terre. Difficile de regretter d'être là, néanmoins : il y avait tant à faire !

Elle s'accordait enfin une pause, assise à l'extérieur de l'hôpital lorsqu'une clameur monta au loin en même temps que la réaction des personnes alentours se faisait entendre. Épuisée, elle resta assise - ça ne faisait que deux minutes qu'elle s'était arrêtée - le bout de pain qui lui servait de déjeuner à la main. Les renforts... Les renforts ? Non, impossible, elle commençait à ne plus y croire. Un sourire vint éclairer son visage, tandis qu'elle se relevait en réalisant. Allez ! Ils allaient s'en sortir à présent !

Quand elle entra à nouveau dans l'hôpital, la même agitation régnait que quelques minutes plus tôt, sauf qu'un regain d'énergie semblait secouer les blessés comme les apprentis médecins. A peine plus tard, chacun s'était remis au travail, aussi concentré qu'avant, mais l'espoir était revenu. On allait se débarrasser des drows et leur faire regretter d'être venus. Elle remarqua qu'en son absence une jeune femme était entrée dans l'idée de redonner courage aux blessés. D'abord sceptique - autant Etheldred aimait la musique autant dans ces circonstances ça lui donnait mal à la tête - l'herboriste laissa pourtant faire et finit même par apprécier l'air de violon. Après tout, ça changeait agréablement les idées et ça rendait moins pénible l'atmosphère rendue lourde par les cris des blessés et l'odeur du sang. Et puis, maintenant, chacun y croyait : ils allaient vaincre les drows parce qu'il ne pouvait en être autrement.

Tout en recousant soigneusement une nouvelle plaie, la jeune femme se demanda ce qu'étaient devenus Belegar et Alaric. Elle n'avait pas eu de nouvelles du premier depuis très longtemps - bien trop longtemps à son goût - et le second semblait avoir disparu depuis plusieurs heures, ce qui commençait à l'inquiéter. Elle passa machinalement au blessé suivant, priant pour qu'ils soient tous deux en bonne santé. Elle ne savait pas vraiment à quel dieu elle s'adressait, n'ayant jamais été férue de religion, mais si elle avait besoin d'eux à un moment, c'était bien maintenant. Elle avait eu son compte de morts. Déjà que le fait de voir disparaitre des étrangers était difficile, elle ne pouvait envisager de perdre le nain et le petit garçon.
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Marius
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 18:13

Attendant la charge sur les rempart, Marius crut voir quelques choses au loin, ce..Non, il ne pouvait en croire ses yeux, ce n'était pas possible, il devait s'agir d'une illusion, ce devait être un rêve éveillé, peut être même dormait il!
Il n'arrivait pas à y croire, au plus profond de son être Marius se sentait revivre, comme s'il ressentait une nouvelle vigueur, comme si les coups de la veille, comme si les heures à rester éveillés s'étaient évanoui. Il se mit à hurler de joie, levant son épée, alpaguant ses coéquipiers qui comme lui retrouvait espoir! Parmi les hommes à côtés du paladin, pas un seul ne put retenir sa joie, hurlant à tut tête, une clameur s'élevant des remparts alors que nombreux reconnaissaient l'étendard royale, même Marius, pourtant peu enclin à côtoyer la noblesse et encore plus à la féliciter (après tout, ils exerce un pouvoir et lui même ayant été noble sais que ce n'est pas la tâche la plus difficile au monde) se surpris à hurler :


-Les Renforts!!! VIVE LE ROY!!! VIVE LE ROY!!!

Tout les muscles endoloris du chevalier avait disparut pour laisser place à une puissante montée d'adrénaline, même la plaie rapidement pansé ne lui faisait plus mal. Cependant, c'était encore la guerre et tout n'était pas fini, un des camarades du paladin s'approcha un peu trop près des créneaux et se mit à insulter les drows. Sa vie fut soudainement écartée lorsqu'une flèche unique lui traversa le visage, transperçant l'oeil gauche pour se ficher dans le cervelet, faisant basculer par la suite la dépouille du malheureux dans le vide. Il y eut soudainement un bref silence dans la section où était le cadavre, l'euphorie redescendant aussi rapidement qu'elle était venu.
Marius appela l'un des hommes le plus rapide à ses côtés et lui lâcha d'une voie douloureuse :


-va chercher le commandant de la forteresse...Demande lui s'il veut que nous tentions une sortie...

La majorité des hommes qui entendirent ces paroles fixèrent le paladin, une lueur de crainte dans leur yeux, jusqu'à présent, ils avaient était à l'abri dans les remparts, mais maintenant, sortir, cela serait il de la folie. Le chevalier compris aisément leur crainte et souffla d'une voie emplie de promesse :

-Si nous sortons, ils seront pris entre deux feux...Te sera alors notre tours de faire payer au drows le prix du sang versé!

Une légère approbation s'éleva des hommes et le messager partis chercher Belegar
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Jiv'undus
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 18:26

Les renforts ! On n’a plus aucune chance de gagner, on va être submergé. Le but était de récolter des âmes, pas de vaincre, et sur ce point on a gagné. Arash commence à donner l’ordre d’ouvrir les portails avant d’annoncer qu’il ne viendrait pas.

« Quoi ? Arash tu comptes faire quoi ? ARASH !!! »

Il ne m’écoute pas, il est déjà partie nous donner du temps pour l’ouverture des portails. Pas le temps de discuter, il nous faut agir et vite. Je cours rejoindre mes ombres, les autres magiciens ainsi que les muses de Lena.

« Les renforts de la Communauté arrivent ! Arashkam sonne la retraite, il faut ouvrir les portails pour permettre à tous les nôtres de passer. Au boulot ! »

Sans attendre tous se mettent en position et commencent à incanter. Je fais de même avec Lena, unissant mes forces aux siennes afin de créer un portail plus grand et plus vaste pour permettre à plusieurs personnes de passer en même temps. Les vortex s’ouvrent, et bientôt les Enfants du Chaos passent à travers, rejoignant Abyssea.

Garder ouvert un portail de cette taille demande du travail et de la concentration. C’est difficile mais nous tenons. Je n’ai même pas besoin d’utiliser l’énergie contenue dans mes bracelets. Bientôt il y a tellement de portails d’ouverts que le nôtre ne sert plus à grand-chose, aussi nous en réduisons la taille. Il ne sert à rien de gaspiller notre énergie. C’était surtout nécessaire au début, pour déplacer les blessés, trop faibles pour se nourrir du sang des ennemis pour reconstruire leurs forces. Je cesse de maintenir le portail ouvert et regarde Lena.

« Continues sans moi, je vais voir les drows. »

Je vais à l’arrière rejoindre les troupes Sombres et entre dans la tente de sa majesté la reine sans frapper ni même m’annoncer.

« Reine Aeth, au vu des renforts ennemis qui sont arrivés nous avons pris la décision de battre en retraite. Nous ne pouvons les vaincre. Nous avons ouverts des portails vers notre cité. Si le cœur en dit à vos troupes, ils peuvent les utiliser pour rentrer. »

Puis je file, me fichant de la bienséance et de comment je viens de parler à la reine. Je m’en vais rejoindre Arash et Freyja aux premiers rangs, tandis que la Voix continue de faire entendre le chant de Chaos à nos ennemis.

« Les portails sont ouverts ! On peut s’en aller. J’ai été prévenir nos alliés de la possibilité pour eux de les emprunter. Il serait dommage de se brouiller avec eux. »

Un soldat ennemi s’avance. Je roule en avant et me relève tel un diable sortant de sa boite pour lui arracher la moitié du visage de bas en haut. Un salto arrière et je me retrouve non loin du couple meurtrier de mon frère et ma sœur.

« On ne tiendra pas longtemps Arash ! Je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais je sais que rien ne te fera changer d’avis. Je te souhaite bonne chance mon frère. On se reverra. »

Sur ce je file à l’arrière rejoindre les portails et Lena. J’en ouvre un nouveau pour accélérer le flux. Il faut faire vite, nous n’avons plus beaucoup de temps.
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Johann
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 19:11

*La menace intimidante la nuit précédente avait eu pour effet de stresser les hommes, les drows savaient qu'ils allaient arriver. Mais comment auraient-ils pu ne pas avoir été prévenus ? Un déplacement d'autant d'hommes et de matériel ne passait pas inaperçu, encore moins en période de guerre car de tels mouvements signifiaient généralement un bain de sang. Un campement en retrait avait été monté puis le reste des troupes emmenées sur le champs de bataille.
La situation pour la ville était critique. les défenseurs avaient réussis à tenir bon sur la première muraille et les avaient empêché de rentrer dans la ville, cependant ils étaient au pied des murs à essayer de défoncer la porte, les défenseurs sur les murs tentant de les repousser du mieux qu'ils pouvaient. La plaine environnante était déjà recouverte de sang, les combats avaient fait rage depuis plusieurs jours et les cadavres non enterrés commençaient à être trop visible.
Vu le bruit qu'ils avaient fait en arrivant les Drows ne pouvaient que commencer à se remettre en position pour faire face à cette gigantesque armée. Les premières défenses Drow commençant de ce fait à se repositionner, nottament sur l'arrière d'ou les troupes humaines allaient passer à l'assaut... Ils n'eurent d'ailleurs pas à attendre longtemps pour que l'infanterie commence à avancer en formation vers les lignes Drow. Il ne fallait pas faire attendre ces ennemis, la ponctualité en combat était très importante.

Les éclaireurs commençaient à revenir, les uns après les autres. Ses troupes étaient positionnées sur plusieurs flancs visant à attaquer simultanément les archers et mages drows pour réduire leur riposte et les ordres avaient été donnés. Déjà les chevaux commençaient à s'impatienter, tout comme les hommes qui n'attendaient plus que le signal.
L'unité du Lys d'Or qui s'était retrouvées sous son commandement était traitée au même tarifs que ses hommes, nobles ou pas ils se battraient sur le même front.

Le premier signal fut donné : La première salve de flêches humaines assombrit le ciel au dessus d'eux pendant plusieurs minutes avant de plonger en direction des troupes Drows alors que l'infanterie s'approchait des premiers Drows.

Le commandant fit un signe de la tête au cor qui était le premier signal : un long son grave parcouru la plaine environnante, puis sans crier gare le sol se mit alors comme à trembler : La Cavalerie s'était mise en marche...
Le harcèlement des unités les moins défendues pouvaient commencer.
La majorité qui avait été mobilisée pour ces premières opérations avaient été la légère qui avait pour mission de charger les Mages et les archers, accompagnés de quelques unités de cavaliers lourds afin de passer les faibles défenses qui pouvaient la gêner dans ses déplacements. Le reste de la cavalerie lourde et du Lys d'Or qui accompagnaient Johann n'avaient pas encore bougé...

Malgré quelques pertes les lignes défensives des archers et mages drows furent défoncées, commençant le premier bain de sang... Oui les pertes seraient lourdes, les mages ayant eu le temps de préparer certains sorts le temps que les chevaux soient sur eux et il en avait été de même pour les archers, mais heureusement tous n'avaient pas eu le temps de le faire grâce à la diversion qu'avait pu procurer la salve de l'archérie. Mort pietinné par les sabots ou encore achevé à l'aide de lance et tout autre type d'armes tranchante ou contondante ne devait pas être très agréables pour les mages qui étaient restés regroupés et il en avait été de même pour les archers. Ceux qui s'étaient isolés avaient pu échapper aux cavaliers humains du fait d'un assaut court.

L'attaque avait visiblement profité d'un effet de surprise, non pas par l'existence de celle-ci mais plutôt par leur provenance, le gros de l'armée humaine et la cavalerie lourde placée au même endroit ayant attiré la majorité de l'attention dans une autre direction : A quoi bon attendre une attaque de face si elle arrive sur le côté ?

Les cavaliers avaient traversé les lignes adverses évitant ainsi le plus gros de l'infanterie, ne cherchant qu'à atteindre leurs cibles et éviter le combat avec ceux censés protéger celles-ci, repoussant cet affrontement à plus tard une fois qu'elles seraient épuisées à avoir courru dans tout les sens, avant de se replier aussi vite que possible pour se préparer à attaquer sous un autre angle un peu plus tard, le temps que les survivants se rassemblent de nouveau. L'ordre de charger la masse de drows agglutinés aux murs devraient attendre un peu, pour que la force de l'impact puisse faire tourner l'ordre de la bataille plus qu'il ne l'était possible à ce moment là.

Une fois le replis des cavaliers terminé une seconde salve de l'archérie vint assombrir le ciel, comme pour achever les blessés et entamer profondément le moral Drow.
La cavalerie lourde quant à elle attendait encore son signal, son premier travail était simple : Arrêter le plus tôt possible la cavalerie Drow, et le mélange des unités du Lys D'Or et des Troupes de choc de la Rose noire allait donner de quoi faire bouffer le sol aux cavaliers Drows. La suite dépendrait des besoins, notamment celui d'empêcher le repli des armées Drows : Leur but étant de les massacrer jusqu'au dernier.*
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 19:13

La nuit dernière, c'était une belle boucherie, je dirais même une boucherie héroïque tant les défenseurs se battait bien. Non, je vous rassure, aucun qui ne puisse me blesser, sauf ce dernier là, oui, que je te raconte, j'avais escalader la muraille, il faut avouer que SES dons avaient été fort utile, je faisait un massacres, mes haches déchirant les chaires et broyant les os. Ma Soeur que je ne connaissais pas elle faisait siffler ses flèches, et souvent, j'apercevais certains de mes agresseurs tomber, transpercé de part en part. Quand ma lame fut parer, par qui, je ne sais pas son nom et je pense que jamais je ne le saurais, il était là, engoncé dans une armure de plate complète, mes yeux vitreux m'affichant une image de lui. jamais je ne verrais clairement son visage,mais il émanait de lui comme une sorte d'aura de puissance, j'exagère peut être, mais je voyais en lui un homme fort et apte à me battre. Le combat fut difficile, mais jamais de ma vie je n'avais désiré autant une canine je crois, l'inconnu se battait avec l'énergie de désespoir, feintant, parant mes attaques, je crois que si je n'avais eut mes tentacules, jamais je n'aurais put le blesser.
Mais je pense que la chance à voulu l'épargner, ou alors un de ces faux dieux, car, alors que je l'avais blessé, le soleil allait bientôt arriver. Ho, moi j'aurais put encore me battre, mais ce n'était pas le cas de tout mes frères et soeurs. Il a vraiment eut de la chance...
Mais ce ne fut pas le cas des drows. Alors que nous allions de nouveau porter l'assaut, les renforts des forces adverses arrivèrent, ils étaient bien trop nombreux pour espérer les vaincre ,et nous, Ses enfants allions nous replier, rien ne sers un combat perdu d'avance, car quelques âmes pour la pertes de nos frères étaient trop chère payé!

J'exécutais alors une nouvelle fois ma danse mortelle, suivant les ordres de son Elu, de son Premier fils.


"Poussez ! "

Je devrais normalement partir avec mes frères, mais... Ici...Sur ce champ de bataille, il y a deux choses que je chérie, celle que j'aime en secret, et celui qui connait ce secret et pour lequel il faudrait dix mille fois ma vie pour équivaloir à la sienne. Oui, ce sont des maths pur et simple, tant qu'il ne partira pas, je resterais, obéissant à l'ordre de tenir.
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Nakor
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 19:34

Nakor avait forcé la marche en demandant à Valkayre de pousser les hommes dans leur dernier retranchement afin d'arriver à temps sur le champ de bataille sans pour autant être complètement épuisé et ne pas pouvoir aider les forces de la lumière à reprendre les terres presque perdues, et en tout cas attaqué par les drows : Alonna.
En route sur le chemin menant à la ville assiégé, Nakor ressentait de plus en plus d'accumulation des forces du mal, ce devait être la faute de ces maudits enfants du Chaos, ils avaient dû quitter leur trou immonde pour venir, sous le couvert de sombres nuages, pomper la vie et semer la destruction pour leur dieux déments! Nakor ne pouvait plus tenir, il devait intervenir là bas tant que cela était possible. Les troupes alliées avaient quelques mages avec eux, mais personne d'assez puissant pour affronter tout cela, lui même était loin de l'être, mais au moins, il pourrait aider les troupes à faire feu au bon moment, avec un bon tour, alors que tout les mages devaient être occupé à protéger les soldats ou lutter contre des cadavres rappelés à la vie l'instant d'une longue bataille épouvantable. Le vieux mage était devant les troupes de la lignée de l'arbre blanc, au coté de Valkayre, il lui saisit le bras et se mit à lui parler de manière fiévreuse, il venait de repérer la présence de la puissante prime sorcière drow, ainsi qu'une accumulation de magie noire qui avait atteint des sommets critiques, il ne pouvait pas laisser ça se dérouler sans rien faire, il n'avait pas passez six siècles de vie à lutter pour la lumière en laissant le chaos assombrir et pourrir ce beau monde.

"Ecoute moi bien Valkayre, tu es au pied du mur, tu es le chef de la lignée, j'ai fais tout ce que j'ai pu, j'ai entrainé les mages et leur ai donné un lien tenu, qui a brisé leur amour de la solitude, ils sont capables de t obéir et de ne faire qu'un avec le corps armé de notre lignée. Tu es aussi tout à fait prêt à mener cette bataille, tu es le seul maitre de tout cela, la destiné de la lignée est entre tes mains, tes ancêtres, de là où ils sont, sont tous fier de toi ... mais maintenant je dois te laisser, j'ai une affaire à régler, que je suis le seul à pouvoir mener à terme ... la prime sorcière drow est présente sur le champ de bataille, et je suis le seul à pouvoir rivaliser avec elle et la mettre en échec! Tu sais ce que j'en pense, l'épée doit combattre l'épée pendant que la magie affronte la magie! Il faut que j'y aille maintenant, sinon la situation nous échappera à tous et ces fils de chien réussiront leur coup! Avance avec la lignée et écoute ton cœur, il te donnera les derniers bons conseils et lèvera toute forme de doute au fond de toi, tu trouvera le meilleur moyen d'aider militairement nos alliés, là dessus je n'ai presque plus rien à t'apprendre et puis ... n'oublie pas que je ne serai pas loin, cette garce d'Aetherya ne m'emportera pas avec elle en enfer et je te rejoindrai sur le champ de bataille, nous nous battrons cote à cote mon ami ... mais il est temps pour moi de partir pour faire ce que j'ai à faire!"

Le discours de Nakor était catégorique, il ne demandait pas son autorisation à Valkayre, il lui disait simplement, comme tout les vieux mages qui ont leurs petits secrets, qu'il devait maintenant quitter la longue avancé des troupes de la lignée pour que sa magie aille combattre celle des enfers et du chaos. Nakor serra encore un peu le bras de son ami Valkayre, lui donna une accolade et se tourna vers ses troupes!

"Membres de la lignée, mes amis, mes frères! Allez à la guerre le cœur léger, car la lumière ne peut pas être masquée par les ténèbres indéfiniment! Vous êtes proche du combat, donnez tout ce que vous avez car vous ne vous battez pas pour vous, ou pour vos amis, mais pour le monde et l'avenir. Rien ne peut plus arrêter la marche du bien, nous vaincrons, grâce à notre union et notre foie en la cause que nous défendons! Obéissez à Valkayre, notre chef à tous, il vous mènera à la victoire, au coté de l'ensemble de nos alliées, issu de toutes les races que vous même représentez avec votre diversité. Je dois partir car un combat m'attend déjà là bas et chacun d'entre nous doit mener son destin jusqu'au bout! Tassalans, vous me comprendrez plus que les autres, nous nous retrouverons tous sur le champ de bataille et à vos coté je serai fier de bouter les drows de notre monde, protégez les soldats de la magie noire ennemi et attaquez les points stratégiques comme je vous l'ai enseigné, mes tactiques sont vôtres, appliquez les mes enfants! Et que la lignée de l'arbre blanc perdure à jamais! A la gueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerre!"

Nakor hurla son dernier mot, ce qui amena un vivat dans les troupes, tous devaient se demander pourquoi Nakor, le second maitre de la lignée, le plus ancien et le plus sage de tous, partait déja, mais aucun ne pensa, ne serait-ce qu'une seule seconde, que c'était parce qu'il avait peur de la guerre. Tous connaissaient sa dévotion et sa haine cuisante du mal, l'imagination ne se perdit pas très loin, si le vieux fou avait dit avoir un combat à mener, c'était la vérité. Dans un soulèvement de courage et de force, tous hurlèrent et les mages s'inclinèrent devant leur maitre. Nakor se tourna vers Valkayre, glissa un dernier clin d'œil espiègle, comme si tout cela était une petite partie de plaisir et rien de bien grave, une marque encore forte de Nakor et de ses habitudes : le vieil homme ne perdait jamais le sourire et la joie de vivre, tout était bon pour rire et avoir el cœur léger, car au final, le mage était persuadé que, le bien gagnerait le combat final! Et il se téléporta au milieu des vivats de la lignée, pour atterrir très loin des troupes, et arriver sur le champ de bataille, à la lisière des combats, précisément entre le camp du roi et celui des drows. La situation était incroyable, des cadavres partout, les drows autour de la cité éventré et les forces armées allié de la lumière qui s'apprêtaient à charger. Nakor devait faire quelque chose avant de se diriger vers la prime sorcière, il devait donner un coup de main à ses amis et faire ce qu'aucun autre mage ne pouvait faire car ils étaient certainement tous occupé à se battre, préparer des sorts de protection ou guérir les blessés. Les forces du chaos quand à elles, ouvraient des portails immonde vers les abysses d'où ils avaient du venir, les enfants du chaos devaient se retirer certainement parce qu'ils devaient avoir fait le plein d'âmes pures, qu'ils soient tous maudit, Nakor tranquille au milieu de rien, laissa sa magie prendre feu en lui, sa passion illuminer l'intérieur de son corps. En effet sa haine des forces du mal incendié son pouvoir et de voir ce spectacle de chaos horrible, réalisé par simple amour de la mort le dégoutait au plus au point, Nakor était en train de perdre son calme, mais il devait rester maitre de lui même afin d'être efficace. Son esprit ne faisant qu'un tour, et levant les yeux vers un ciel toujours trop noir à cette heure ci, il décida rapidement de la suite. Nakor s'exclama

"Ho, vous ne partirez pas sans quelques souvenirs de moi, bande de chiens galeux aller tous en enfer et pour une fois, restez y!"

Nakor ferma les poings, concentra ses pouvoir puis leva vivement les deux mains vers le ciel, paume ouverte, ses bras formant une sorte de v, au dessus de sa tête. Puis, ses bras descendirent doucement, comme s'il essayait de soutenir avec ses petits bras, une surcharge de poids impossible à tenir au dessus de soit tant c'était lourd. Nakor se mit à transpirer, et à pousser quelques petits soupirs d'effort, tous ses muscles tendus, infléchissant légèrement les genoux. Il accumulait un sortilège de grande envergure, cela ne toucherait personne, mais serait efficace. Dans un dernier râle, accompagné d'un petit cri, Nakor déploya ses pouvoirs. Les mages, amis comme ennemis, s'ils étaient concentrés sur les flux de magie du monde, durent voir un flash éblouissant, comme une belle explosion, c'était tout l'amour du bien de Nakor qui explosait aux yeux de tous, mêlé à sa vieille magie intriguante. Physiquement, voila ce que Nakor venait de faire, les bras cette fois bien tendu, comme s'il venait d'éjecter ce qu'il portait et qu'il restait en position : les nuages noirs, qui avaient envahit le ciel d'Alonna, et qui protégeaient les drows de ce qu'il détestait temps, le soleil! Peu à peu la magie de Nakor se confronta à celle des sorciers noirs qui avaient mit ces nuages là en place. Mais l'attaque de Nakor avait été vive, et par surprise, car aucun des mages ici, n'avait dû s'attendre à ce que quelqu'un utilise assez de magie pour chasser ces sorts de grandes envergures plutôt que de se concentrer sur la bataille. L'esprit toujours fortement concentré, il guida sa magie jusqu'au sort noir et se déchaina dessus, absorbant le maléfice et poussant avec force les nuages qui masquaient le ciel. Peu à peu les rayons du soleil parvinrent sur le camp! Ce n'était pas grand chose mais de cette manière, les drows perdraient un peu de confiance en eux, les chiens qui se faisaient appeler enfant du chaos souffriraient de ça jusqu'à leur départ, et les troupes alliés, voyant arriver en même temps, le roi et le soleil, reprendraient encore plus du poil de la bête. Ecartant de plus en plus les bras, Nakor finit par quitter sa transe, content du résultat, et disant, en s'essuyant le front d'un revers de manche

"Content de te revoir mon vieil ami!"

Nakor s'adressait au soleil, il admira quelques secondes le resultat de son sort, qui avait mit du temps à se mettre en place, mais qui semblait avoir reussi. Puis, le mage reprit son bâton en main, qu'il avait posé au sol, puis se tourna vers la tente d'Aetherya et ferma les yeux, en ajoutant

"A nous deux maintenant garce! Tu vas voir de quoi les humains sont capables!"

Il projeta toute sa magie dans la bonne direction, dans une envie incroyable de faire ce pour quoi il était venu : se battre avec la prime sorcière tant redouté des drows!
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeJeu 19 Mar 2009 - 1:03

Eowyndil avait marché comme un forçat menant sa troupe en eclaireur et couvrant les flancs de la colonne que formait la lignée ,meme si leur barda était moins lourd que les autres les archanges de jades avait eu pour mission d'ouvrir la voie et de repère les chemins fiables ainsi que de debusquer des embuscades , le chemin se passa sans encombres et meme avec la faune locale .

Eowyndil donna la consigne a ses hommes de ramasser de la mousse et tout ce qui s'y s'apparentait y compris le lierre et les fougères ainsi que les branchages de feuillus , les consignes etait claires : pendant les courtes poses pour manger et le bivouac du soir chaque soldat de son unité devait se confectionner une tenue de camouflage avec de vieux sac de toiles et les élément ramassés .

une fois au camps les hommes s'equiperent et se camouflerent le combat allais commencer et il fallait etre pret , les archanges nettoyait le champ de battaile tel une mort silencieuse ,Eowyndil reunit les hommes et fit un petit briefing .

Archanges , si vous etes ici c'est que vous etes l'elite des guerrier il n'exsite pas de corps plus uni et plus fort que nous , je vous ai tout appris de mon art comme si chacun de vous etait un de mes fils , la victoire nous attends et si nous perdons ce sera la tete haute .

A present je vais vous dire ce j'attends de vous , c'est tres simple tout d'abord ne mourrez pas pour la lignée , tuer pour elle , c'est pas en mourant que l'on va faire avancer les choses , ensuite ne tentez pas d'exploi heroique cela ne vous fera que tuer , ma vie m'inporte peu et un pere doit proteger ses fils ne l'oublier pas !

Bon tout d'abord vous me ferer un plaisir d'enduire toute surface de peux apparente de terre et de frottre de l'herbe coupé contre , j'ai pas envie que les drows voient des mains et des visages au millieux des etendues vertes , alors execution !


Eowyndil se baissat et coupa une touffe d'herbe avec sa dague , il se barbouilliat le visage avec et d'une peltée de main il arracha de la terre et fit de meme, des action similaires se repetait parmis les archanges ,Eowyndil rabatti sa capuche "verdoyante" et fit signe a ses "fils" de le suivre .

Quand il arriva vers les talassan Eowyndil vit Nakor disparaitre , a present c'etait a son tour de ramenez ce qu'il aimait apeller "l'elite" de la lignée , les mages tournerent la tete en voyant unemasse de buissons et de mottes de terre se deplacer vers eux , les Archanges de jade etait equpée d'un arc et d'un carquois ainsi que d'une dague au cas ou il devait combattre au corps a corps , leur capitaine Eowyndil portait quand a lui une double lame a la place d'une simple dague .

Avant de parler Eowyndil passat son regard sur ce bourbier qu'etait le champ de bataille et dire qu'il devait envoyer ses troupes la dedans et bien ce n'etait pas gagné , mais le jeu en vallait la chandelle et il se devait de reussir , il s'approchat le Valkayre et prit enfin la parole .


Nous y voila enfin , apres cette longue mare harassante nous somme pres a en decoudre , ces oiseaux de malheur paieron trib tres cher et pour chaque metre de terrain ils subion 5 morts j'en fais le serment , tu sais tres bien que je n'ai pas les longs discours car il font les petites journées et...

un rayon de soleil perçat soudainement la couche epaisse des nuages ,Eowyndil regarda cete eclairci si soudaine et il se remerciat d'avoir mis cette capuche sans cela ses yeux en aurait pâti , un leger rictus apparut une fraction de seconde sur ce visage si peut sourriant .

cette eclaircie inesperée avait donné un nouveau souffle a la troupe , qui plus que jamais desirait l'ardeur des combats , les chiens se braquent ils n'on plus qu'a etre lachées ...


*sacré Nakor je suis sur que c'est un coup de lui*


Il me faut tes ordres et un paln de bataille a suivre , le reste je m'en occupe je ne crois pas que tu est a douter de moi..
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Darqam irash
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeJeu 19 Mar 2009 - 4:31

*note de l'auteur: Ce texte contient des petits passages un peu plus violent que les autres. Les paragraphes serons marqué d'un asterix rouge afin de prevenir les lecteurs.

Darqam n'en pouvait plus, cela faisait quelques jours que l'assaut durait et il n'avait que dormis quelques petites minutes. Ce temps, il le maudit car des occasions de tuer ses drows assassin lui était passé. Dans un état presque rêveur, Il continuait a tiré des flèches, mais plus ses bonnes flèches, non il devaient utilisé depuis longtemps déjà des flèches humaine produites en masse.

Aucun des soldats qui se tenait près de lui n'étaient les mêmes qu'au début de la bataille. Chaqu'un d'eux avait ou été abattu ou envoyé d'urgence à l'infirmerie. Curieusement, le demi-elfe s'était échappé de la bataille jusqu'à ici sans grandes blessures. Il avait quelques petites entailles faites par des lames adversaires lors de la monté sur les murs et de certaines flèches faisant presque mouche.

Rujak, le soldat a sa droite, un habile archer de la garde qui se tenait avec lui depuis plusieurs heures. Ils n'avaient pas beaucoup parlé, mais le peu qu'ils avait discuté avait formé un lien entre eux. Ce n'était peut-être que due a la situation mais cela ne changeait pas au fait qu'il appréciait l'humain.

Les deux commençait vraiment a fatiguer. Chaqu'un transpirait sous l'atmosphère lourde et l'effort physique qu'il fallait continuellement fournir. Soudain Rujak s'arrêta de tirer en portant son regard au delà de la bataille. Après un instant de stupeur il cria de joie et de soulagement:

-"Les renforts! Les renforts sont arrivés!"

Comme de nombreux autres soldats a cette seconde, Darqam releva la tête et se tourna vers la direction indiqué par son voisin. Comme des esprits salvateurs venu des cieux, une masse surprenante de soldat paraissait a l'horizon se détachant de l'ombre et la lumière.

*Darqam sentit son cœur manqué un battement alors que l'idée fondait en lui, les renforts, des soldats frais venaient à leurs secours. Il resta un moment immobile, observant le nouvel espoir se rapprochant peu à peu. Cependant il réalisa bientôt que les drows eux ne s'étaient pas laissé distraire. Seulement quelques secondes après les cris de joie de Rujak, celui-ci reçu une flèche entre les deux yeux, le tuant sur place. Darqam se tourna, voyant le corps inerte de son ami tomber quand il reçu a son tour un flèche. Celle-ci se ficha dans son bras le rappelant de s'abriter derrière la muraille.

*Poussant des jurons en chaine, il prit la hampe de la flèche et l'enleva doucement, essayant de limiter le plus possible les dégâts. Il réussit finalement a extraire le projectile qu'il se fit un garrot improviser afin d'interrompre le sang qui s'y écoulait.

-" Pas possible, je viens en ville pour me faire soigner et on me fait encore plus de dégâts... non mais ou va le monde."

Enfin satisfait de la qualité de son garrot, Darqam se releva doucement évaluant les archers ennemis. Son regard s'arrêta sur un drow en particulier qui le visait en ce moment même. Il avait le même type de flèche que celle qu'il avait reçu. Il n'y avait que peu de différence entre celles des autres drows, mais il ne pouvait pas confondre; ce drow était celui qui avait abattu son ami et avait tenté de le tuer.

Sentant la rage enfler en lui, il se releva encochant une des flèches du défunt Rujak. Non seulement étaient elles d'une qualité supérieure mais l'assassin devait aussi mourir de la flèche de sa victime. Il visa et décocha la flèche. Elle filait a pleine vitesse vers sa cible quand celle-ci se déroba a la dernière seconde et répliqua en tirant sa flèche presque immédiatement. Surpris, Darqam ne parvint que de justesse a éviter le tir qui ne manqua quand même pas de couper sa joue.

Il regarda de nouveau le drow et vit que celui-ci avait un sourire heureux, comme un enfant à une foire. Décidément, celui-ci ne serait pas simple a abattre. Songeant a toute allure a un moyen de régler ce problème, il tira une nouvelle flèche vers le drow simplement pour le voire esquiver de nouveau a la dernière seconde.

-"Il est arrogant, c'est sa plus grande faute... il faut que je l'exploite." Il avait trouvé une faille, mais le moyen de l'exploiter restait toujours hors d'atteinte. Soudain il se souvient d'un jeu qu'il faisait en étant plus jeune, décocher plus d'une flèche à la fois. Un pari extrêmement risqué, non seulement il utilisait deux projectile mais il lui fallait aussi plus de temps a viser. A chaque fois qu'il avait essayé, il ratait une fois sur deux, et cette fois ci il n'aurait pas de deuxième chance.

S'arment de courage, il sortit du couvert de la muraille, le deux dernières flèches de Rujak encoché de façon a ne paraitre qu'une de loin. Darqam visait mais prenait plus de temps que d'habitude. Le drow ne manqua pas cette cible et tira. Darqam vit la flèche filer vers lui mais ne bougea pas, il fallait qu'il tire et qu'il tire parfaitement. Il cru enfin avoir la bonne visé et tira au moment même ou la flèche drow s'empala au même endroit que la dernière. Il se planqua de nouveau derrière la muraille grognant de douleur et a bout de souffle.

*Quand il reprit enfin le contrôle de soi-même, il regarda le drow. Avec joie, il vit un mort en sursis. Une des flèches se tenait ou il avait été au départ et juste a coté se trouvait le Drow a terre tenant son cou d'où giclait du sang. La deuxième flèche avait atteint un point vitale, le drow n'en avait plus pour longtemps.

*Soupirant de soulagement, Darqam se rassit de nouveau s'affairant a retirer de nouveau une flèche dans son bras. Décidément, il avait beau avoir éviter les douleurs tous ses jours, il n'avait que suffit de quelques secondes d'inattention pour lui couter relativement cher. Cependant il ne pouvait se plaindre de son sort voyant les centaines de corps morts, entaillées ou remplis de flèches tel un hérisson.

[HRP] Voila, ça fait un moment que je suis absent je me suis donc un peu défouler, désoler à ceux à qui ça a ajouter de la lecture dont ils ne voulait pas Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 138598 [/HRP]
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeJeu 19 Mar 2009 - 20:45

“J’en appelle à Celui-qui-guide-les-égarés...Par le Pacte qui nous lie, moi Malaurie Mytheiril, dernière descendante des Mytheiril, je te somme d’apparaître. J’en appelle au Passeur.”

Le sceau d’invocation luit d’un étrange aura violacée, de minuscules particules de lumières flottant dans les airs avant de disparaître dans les cieux. Les quelques soldats d’Alonna attroupés autour de la grande place observèrent le spectacle de l’invocation.
Il y eut comme un flottement dans l’air. Les hurlements des combats cessèrent un instant. Quelqu’un...ou plutot quelque chose...arrivait, répondant à l’appel de la magicienne.
Soudain, le sceau se remit à pulser de façon alarmante. La chose émergeait de l’intérieur du cercle de conjuration. CA arrivait...
L’air s’emplit d’une odeur viciée et nauséabonde. Malaurie ferma son sens de l’odorat tout de suite pour ne pas vomir. Quelques soldats se sentirent mal et vomirent dans les caniveaux.
Un bourbier apparût au mileu du cercle de conjuration. C’était là qu’IL allait apparaître. De ce bourbier infâme sortirent des cadavres d’animaux ou d’insectes gros comme des chiens. L’odeur était insoutenable, presque palpable, mais on tenait bon.

“Je sais que tu es là, apparait !!! somma Malaurie.”

Répondant à l’appel, une grande main décharnée et griffue sortie de ce bourbier contenu par le cercle de conjuration. L’odeur de la pourriture et de la boue saumâtre firent défaillir un jeune soldat. Quelque chose se hissait des profondeurs de la boue du marais. La grande place était emplise des relents affreux des marais et de la mort. Une immense forme se hissa difficilement de la boue. Dégoulinante, elle se plaça en équilibre sur un morceau d’écorce pourrissante.
C’était un homme...ou plutot, c’était. Enveloppé dans un drap de lin pourri, rongé par les mites et les miasmes, l’être était tout sauf agréable à regarder. Ses membres étaient étrangement longs et difformes. Des jambes immenses et des bras squelettiques, une silhouette rongée par la maladie et la nécrose. Ce n’était rien de plus qu’un cadavre animé d’une vie malsaine. Son odeur était aussi atroce que celle des marais d’où il était issu. Son visage était caché par une capuche boueuse d’aspect repoussant. Elle émit un râle repoussant, des vers blafards sortaient de ses mains hideuses aux doigts longs.

Le Passeur était là. Le Passeur attendait.

Les soldats reculèrent, prêts à dégainer si la créature esquissait un geste hostile. Malaurie fit signe aux hommes de rengainer. La plupart étaient terrifiés. C’était plus que compréhensible. L’aura du Passeur était puissante et s’étendait bien au-delà des limites du cercle de Malaurie. Les parterres de fleurs de la grande place se mirent à pourrir presque instantanément, dégageant une fumée verdâtre.

La créature émit un autre râle. Son doigt squelettique pointa Malaurie. Elle émit un ricanement sinistre qui se propagea dans tous les murs de la cité.

“Toi.....TOIIIIII !!!!! Ouiiii....je me souviens......Ceci t’appartiens n’est-ce pas?”

Il pointa son doigt vers son visage enténèbré. Une lueur violette brillait dans son oeil gauche. Malaurie déglutit. Son oeil gauche était là...De nombreux souvenirs lui revinrent en mémoire, mais ce n’était pas le moment.
Elle chassa ses pensées de son esprit, fermant les yeux et secouant la tête.
Le Passeur émit un nouveau ricanement. Il jubilait...

“Tais-toi !!! Si tu es là, c’est parce que j’ai besoin de toi, répliqua la jeune femme d’un ton cinglant.

-Je sais...Je sais....”
La créature toussa bruyamment, laissant s’échapper des glaires noires et vertes qui tombèrent dans le marais invoqué. Répugnant...
Le Passeur se leva, toujours juché sur son tronçon d’arbre. Debout, sa taille était impressionnante. Malaurie ne bougea pas. Montrer des signes de faiblesses n’était pas une chose dont elle pouvait se permettre en cet instant, sinon la créature vaincrai sa résistance et prendrai le contrôle du contrat.

Ce fut au tour de la magicienne de parler. C’était à elle de proposer le contrat.

“Je veux que tu m’ouvres un passage sûr le plus proche possible des portails du Chaos. Je veux pouvoir fermer leurs portails avant qu’ils ne s’échappent tous. Est-ce bien compris?”

Sa voix était autoritaire et volontaire. Il fallait qu’elle s’impose à la créature. Le Passeur n’était pas être à se laisser dominer facilement. Pour toute réponse, il étendit son bras pourrissant et dit dans un râle :

“Mon paiement...”

Malaurie se tut un instant. Une bulle de gaz explosa du marais et dégagea une vapeur noire, qui se perdit dans les odeurs du charnier.
La créature insista lourdement. Elle voulait voir son prix.
Malaurie plongea ses mains dans son havresac noir et en ressortit le cadeau de Deirdre : la simple clef. La jeune femme la lança à l’invoqué, qui s’empressa de l’attraper. L’avidité du Passeur quant à ce genre d’objets était sans limite. Il appréciait aussi les organes humains, la jeune femme en avait déjà fait les frais.
L’être difforme avala son prix et ricana. Il avait été comblé, bien plus que ce qu’il n’espérait.
Il se leva et toussa encore quelques glaires tièdes. L’arbre situé au fond de la place pourrissait littéralement. L’aura corruptrice du Passeur était puissante.

“Bien...Voici ce que tu m’as demandé, déclara-t-il solemnel.”

Ses mains décrivirent de larges courbes et de noires énergies commencèrent à graviter autour de ses mains décharnées. Le Passeur appelait ses pouvoirs pour satisfaire son invocatrice. Quelques secondes plus tard, un portail apparut dans le cercle d’invocation. L’être en décomposition parût satisfait. Malaurie fixa intensément les gestes de la créature. Le Passeur n’était pas un être maléfique, il était au-delà du bien ou du mal, comme la plupart des créatures avec qui la famille Mytheiril traite. Sa vision des choses était cependant plutot nocive pour les êtres l’approchant. Malaurie avait déjà perdu un oeil...
Elle héla l’être.

“Je te fais confiance Passeur. Tu sais ce qui arrivera si tu rompts le contrat.

-Ne me prend pas pour un mortel de basse extraction...jeune Mytheiril...Celà fait des éons que j’existe...Vois ce que je suis capable de faire...

-Tu n’es qu’un corps pourrissant....

La créature émit un sifflement odieux et esquissa un geste de révolte. Mais prisonnière du cercle d’invocation, elle ne pouvait rien faire contre la magicienne. Il se remit en position assise, attendant une autre demande de la part de Malaurie.
Celle-ci observa longuement le portail. Tout allait bien se passer, du moins, elle l’espérait...

“Bien...je pense que ça sera tout pour l’instant. Tu peux disposer...

-A votre guise dame Mytheiril...répliqua le Passeur d’un ton narquois.

Là-dessus, le bourbier invoqué fut aspiré par la magie de révocation. Le Passeur plongea dans le tourbillon d’effluves et de boue malsaine et lâcha un dernier soupir avant de disparaître pour de bon.

“N’oublie pas, jeune Mytheiril, un jour, j’aurai ton autre oeil...siffla-t-il avant de retourner dans les limbes des marais du monde.

-Compte là-dessus, âme errante....”

Malaurie ramassa son havresac et se dirigea vers le portail créé par la magie millénaire du Passeur. Un seul usage, aucune possibilité de retour. Malaurie devrait accomplir seule ce qu’elle s’était jurée de faire. Elle jeta un dernier regard aux soldats que l’arrivée des renforts semblait rassurer, en dépit de la sinistre invocation faite par la cheftaine des magiciens d’Alonna.
Le bruit de ses pas résonnant sur les pavés gris de la grande place, et la végétation pourrissante furent les derniers vestiges de la convocation faite par Malaurie.

*Pourvu que j’arrive à temps.*

Elle lança son havresac dans le vortex et franchit le pas.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeJeu 19 Mar 2009 - 20:46

(Post en deux parties)

_______________________________
L’arrivée de Malaurie au point de chute fut plus rude que prévu. Le portail s’ouvrit près des bois d’Alonna, à quelques centaines de mètres des portails de retraite des forces chaotiques.
Elle courrut se cacher derrière un mégalythe jonchant les plaines autrefois fertiles, mais désormais gorgées de sang. Il lui fallait un nouveau plan. De sa position, elle pouvait facilement observer les mouvements de troupes chaotiques. Elles battaient en retraite, éxécutant sans vergogne tout ceux qui passaient à leur portée.
Le plan était simple : s’approcher le plus possible des portails et lancer une magnifique surprise.
Le seul problème était que Malaurie n’était pas une suppliante du Chaos. Or les suppliants du Chaos n’ont pas l’habitude de laisser une demi-drow parcourir tranquillement leurs rangs en lançant des sorts à tout va. Comment s’approcher sans être repérée?
Malaurie se laisse choir dans l’herbe, le dos appuyé contre l’énorme rocher froid. Il lui fallait trouver une solution, vite...
Quelques minutes passèrent, c’était trop de temps gâché pour rien, mais une idée germa dans son esprit. Si les chaotiques tuaient ceux qui ne leur ressemblaient pas, il lui suffirait de se déguiser en soldat du Chaos pour s’approcher des portails et couper la retraite à leurs troupes.

Seulement voilà, elle n’avait aucun soldat du Chaos sous la main. De plus, il était peu probable que l’un d’eux accèpte de se laisser dépouiller par une magicienne frèle comme une brindille de chêne.

*Mais attend un peu...Mais ouiiiii !!!! C’est ça !!! Oh, je suis trop géniale !*

La solution était là, sous ses yeux. Un sortilège ! C’était pas compliqué. Un sortilège de caméléon. C’était simple comme “bonjour”. Bien sûr, c’était risqué, mais la jeune femme était dans un tel état d’excitation que l’adrénaline lui faisait perdre toutes véritables sensations du danger à long terme.

La magicienne commença à lier les équations du sortilège. Les gestes et les formules lui revinrent en mémoire. L’étrange caligraphie ésotérique lui prit plusieurs dizaines de secondes. C’était long, trop long, mais nécessaire si elle voulait se fondre dans le paysage et passer au travers des lignes ennemies. Son corps commença à se fondre dans le décor environnant. C’était presque parfait comme subterfuge, à supposer que les Chaotiques ne voient pas l’invisibilité. Malaurie prit une grande inspiration. Elle ne se soucia pas de calculer ses chances d’en réchapper. De toute façon, le destin est inéluctable. Mourir aujourd’hui ou demain, elle était mortelle et acceptait son sort avec satisfaction.

Elle s’avança vers les lignes ennemis. Les soldats du Chaos formaient une masse compacte et prête à déchiqueter tout ce qui leur passerai sous la main. Malaurie s’approcha des portails. Il devait y en avoir trois grands, plus quelques petits portails personnels, lancés par des lieutenants. Les renforts étaient encore loin, et les quelques assaillants tenus en respect par les masses chaotiques. Malaurie devrait agir vite.

Passant près d’un soldat, celui-ci ne s’aperçut pas de la présence de Malaurie, trop occupé à achever un humain pleurant et implorant la vie. Le premier portail n’était plus très loin.

*Mince, c’est quoi ça????*

Elle constata que fermer les portails ne serait pas chose aisée. En effet, le nombre de mages chaotiques présents près des portes magiques était impressionnant. Même avec toute la bonne volonté du monde, Malaurie allait avoir du mal à se débarasser d’eux sans se prendre une lame dans le dos, ce qui était somme toute, une fin plutot désagréable pour une magicienne.

Elle continua son approche furtive, protégée par son sort d’invisibilité partielle. Les lanceurs de sorts semblaient faire tout leur possible pour maintenir les portails actifs. Cela leur demandait une énergie folle. Certains ne survivraient pas à cette expérience. Ce n’était pas un mal du point de vue de la jeune femme. Par contre, ça réduisait considérablement ses chances de fermer les trois portails avec efficacité. Mieux valait se concentrer sur les portails gérés par une seule personne.
Mais d’abord, il lui fallait un bon emplacement. Sa “magnifique surprise” nécessitait une position adéquate pour être lancée.
La jeune femme fit très attention à camoufler aura et présence et zigzagua entre les bataillons jusqu’à trouver le point parfait pour faire son office.

*Allons-y ma grande. C’est maintenant ou jamais*

Elle sortit de son sac un immense anneau de métal gravé de runes ésotériques. Sa concentration se déplaça dans l’anneau tandis qu’elle commençait l’incantation d’éveil. Une minute plus tard, tout était prêt. Elle leva l’anneau vers les cieux et le planta fermement dans le sol gorgé de sang.

“Par le pouvoir que je lie en toi, devient une barrière contre les invasions. Protège cet endroit des intrusions.”

Une fantastique décharge magique violette en sortit, balayant la plaine sous contrôle chaotique de sa belle lueur sur un rayon de 500 mètres et détruisant l’anneau du même coup. Malaurie y avait mis une pleine dose de magie dedans.
Le sortilège de disjonction était en place, et il ne risquait pas de bouger. Il faudrait plus que quelques mages pour en percer le secret, et ceux-ci étaient plutot occupés en ce moment.

Mais occupés à quoi au juste? Et bien, la réponse était simple. La disjonction lancée par Malaurie par le biais de l’anneau faisait son oeuvre: détruire les portails chaotiques. Toute téléportation dans un rayon de 500 mètres autour de l’anneau était impossible. Le champ magique faisait disjoncter les portails en l’occurence.
Pourtant, si les portails personnels étaient définitivement rayés de la carte par cet enchantement et définitivement inutilisables dans cette zone, les plus gros portails semblaient résister à l’enchantement.
Les lanceurs de sorts chaotiques parvenaient à maintenir deux des trois gros portails. Le dernier s’était volatilisé, tuant du même coup une dizaine de lanceurs de sorts concentrés dessus.
Ces chaotiques étaient définitivement très forts. Même la magie de Malaurie ne parvenait pas à détruire leurs enchantements. Elle songea à la magie chaotique et ce que celà impliquait. Rien de ce qu’elle avait appris ne valait contre ce genre d’Art, du moins en théorie. Il était plus difficile à contrer, et la magicienne pouvait le constater à cet instant.

Si elle n’avait pas stoppé la retraite, elle l’avait considérablement ralentie.

Elle toisa du regard les sorciers tentant de maintenir les deux portails actifs. Si la magicienne ne se mettait pas tout de suite à les neutraliser, ils parviendraient à stabiliser le portail. Sans attendre plus longtemps, elle courrut vers les lanceurs de sorts, pour les déconcentrer.

Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi ceux-ci hurlaient à l’aide. Les yeux braqués dans sa direction, ils semblaient alarmés par quelque chose derrière Malaurie. Elle se retourna mais ne vit que les combats et le fracas des armes. Elle n’eut pas le temps de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche que tout devint clair.
La dissipation avait fait effet sur son enchantement d’invisibilité. Et ce que les sorciers voyaient dès à présent, c’était une frèle jeune fille brandissant une dague prête à les égorger.

Malaurie déglutit difficilement. Une ombre grandissante apparaissait derrière elle. Les sorciers semblaient satisfaits, continuant l’incantation du portail. Figée, paralysée par ce que l’on nomme la peur, Malaurie ne put se retourner.
Une main gantelée de fer l’attrapa par les cheveux.

Elle hurla. L’immense soldat enchassé dans son armure d’acier tirait de toutes ses forces. Il la plaqua à terre. Elle put voir au travers de son casque à pointes, la lueur démente emplissant ses yeux et son être. L’énorme masse de l’homme s’abattit d’un mouvement de bras, sur la jambe droite de Malaurie.

Un craquement sinistre se fit entendre. La gorge bloquée par la douleur, les messages nerveux criant leur agonie, les yeux révulsés par le choc, la jambe de Malaurie venait de se faire broyer par l’immense être de métal et de folie.
Le choc de l’arme contre sa jambe était plus qu’une simple blessure. En un instant, elle sentit son âme partir. Elle lutta du mieux qu’elle put, mais la force de la masse était plus puissante que sa volonté propre.
Pour sa plus grande chance, l’homme retira sa masse de la jambe de la femme, qui eut un spasme violent. Elle cracha du sang, la gorge enfin libérée, elle hurla.
Sans dire un mot, le soldat chaotique empoigna sa jambe valide et la traina sur une centaine de mètres, son butin hurlant de douleur et pleurant des larmes de sang.

Il amenait Malaurie à ses maîtres.

Etait-ce la fin?

(HRP: comme vous pouvez le constater, j’ai pourri la plupart de vos portails. Les deux plus imposants sont actifs, les autres sont détruits. Vous ne pouvez plus invoquer de portails personnels, mais je pense que la compensation que j’ai offert en échange est suffisante pour vous faire sourire. En effet, les forces chaotiques ont une jolie magicienne entre les mains. A vous de voir ce que vous voulez en faire. Vous avez tous les droits, sauf de me tuer, cela va de soi...enfin j'espère.)
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Urien Portelame
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeVen 20 Mar 2009 - 10:55

Les cors résonnaient encore dans la vallée ombrageuse, malgré le tohu bohu incessant de la bataille. On ne distinguait plus que les entrechocs d'armes, de fers, de lances, de boucliers, le martelement des hommes et des bêtes sur la terre, les cris de rage, de désespoir, de souffrance. L'orage venait d'éclater et il déferlait toute sa puissance au travers de la plaine verdoyante. Je contemplais sans un mot, ce sombre tableau vivant. Au loin, j'aperçus - ce qui me semblait l'être - l'étendard elfique se déployer sur le flanc. Et à nouveau des vagues successives d'assaillants se jetèrent dans la bataille. Quel réconfort que de pouvoir compter sur des alliés aussi prestigieux. Ils avaient répondus à notre appel, à l'instar du peuple Nain. Nous étions tous, à arpenter ces terres, à donner notre sang, notre vie pour cet idéal de liberté et ce en dépit de nos races, de nos divergences. Une belle leçon d'humilité et d'amitié.


" Tu sais je ne regrette rien.
- Pardon ? C'était Flocon.
- Tu crois que je regrettes de ne pas faire partie de cette bataille. Ne te méprends pas, si je suis là c'est uniquement parce que tu y es. Je n'ai que faire des querelles des hommes.
- Il ne s'agit pas d'une simple querelle Flocon...Je sentais sa curiosité mise en éveil. Nous nous battons pour notre liberté, pour nos terres. Ce n'est pas de l'égoïsme de notre part ou même de la cupidité.
- Ces terres vous appartiennent ?
- En quelque sorte oui, bien que je saches où tu veuilles en venir.
- Alors vous avez raison de vous battre de la sorte. Néanmoins ces regrets je ne les partage pas avec toi, un seul mis à part.
- Tiens donc...La curiosité venait de me piquer également.
- Ce n'est pas un regret en soi au vu de la conception que vous lui portez mais plus un vide. A chaque fois que j'évoque le souvenir de mon ancien maître, dussais-je encore l'appeler ainsi, et bien c'est comme si il me manquait une partie de moi-même, c'est étrange...
- Ce ressenti n'est pas le tien Flocon. Il m'appartient. Ce sont là des sentiments d'hommes et non de chien.
- Pourtant il est là, en mon coeur.
- Tu ne devrais pas traîner de trop à mes côtés, tu perds beaucoup plus que tu ne gagnes.
- J'ai sacrifié beaucoup de choses pour toi, mais je l'ai fait parce que je le voulais. N'est-ce pas là ce que vous appelez "l'amitié" ? "

Je ne sus quoi lui répondre. Il avait raison sur bon nombres de points mais je n'aimais pas penser que j'étais une entrave à son droit de vivre comme ceux de sa race. Il émit un grognement de reproche à cette pensée, puis doucement il s'avança près de moi, plongeant ses prunelles dans le tumulte incessant de la bataille.

" Hey mon gars ! Tu crois vraiment qu'ils entendent quelque chose avec tout ce raffût ! Et tu fais comme tu veux, hein, mais c'est pas un endroit pour les clebards. "

Je fus surpris par cette voix aux accents si paillard. Et la surprise fut encore plus grande lorsque je vis l'homme, du moins le colosse, à qui appartenait cette voix. Ce n'était pas un paysan, à ma première pensée, mais bien un chevalier. Un chevalier du Lys qui plus est. Comment diantre cet homme, à ses manières aussi rustres, avait-il pu se retrouver dans l'élite de la chevalerie ? Je restais un long moment à le regarder, à la fois perplexe et dubitatif. Flocon se tassa sur lui-même, le museau à ras-de-terre, dardant un oeil sombre sur le nouvel arrivant. Lorsque je repris mes esprits, les mots étaient clair et concis:

" Pour répondre à votre question, non, ils ne doivent certainement pas entendre la moindre de nos paroles. Comment en pouvait-il être autrement au vu de la mêlée sanglante, et de notre éloignement radical du champ de bataille. Je regardais ce géant en armure, sceptique devant tant de naïveté. Peut-être un simple d'esprit qui n'avait d'égal que ses propres manières tout aussi douteuse. Je sentis l'amusement de Flocon répondre à ma propre pensée. Prenez cela comme une prière, un encouragement, un signe de notre appartenance aux côtés de nos frères dans cette guerre impitoyable. Une sorte de participation à l'effort de guerre d'une manière détournée si vous voyez ce que je veux dire. Je craignais que non, nouvel amusement de la part de mon chien. Mon visage se fit plus dur et ma voix plus ferme. Considérez également que ce chien, j'insistais sur le terme, est mon ami. Il a donc le droit, à plus d'un titre, d'être à mes côtés. A l'avenir évitez de lui manquer de respect car s'il n'a pas les mots pour le dire, moi si. "

Je plongeais mon regard autoritaire dans celui du chevalier afin de clore cette discussion qui n'avait pas lieu d'être. Ce n'était ni le lieu, ni le moment.

" J'aurais très bien pu mordre les pattes de son destrier pour le faire crapahuter dans tout les sens.
- S'il te plaît...
- Inutile de te vexer de la sorte lorsque l'on parle de moi en ces termes. Je sais ce que je suis.
- C'est plus fort que moi. "

Flocon se mit à fouetter l'air de sa queue, puis doucement il s'allongea dans le lit verdoyant, sa tête sur le côté, le regard fuyant à l'horizon. Je détournais mon regard de cet homme puis reportais mon attention sur le champ de bataille. Pour l'instant rien n'était révélateur de l'issue de la bataille, mais quelque chose en moi fondait un espoir fou sur la victoire. Je ne devais pas penser ainsi. Je me devais d'être impartiale et d'envisager toutes les possibilités présentes et à venir. Le ciel obscur, dense et épais n'aidait en rien à garder un optimisme florissant mais c'est en ce dernier que naquit cet lueur d'espoir en mon être. Je crois que je devais cela à nos mages, car une trouée lumineuse laissa apparaître un rai de lumière qui illumina la crête de la cité d'Allonna. La trouée s'agrandissait à vue d'oeil, chassant ses nuages noirs et intimidant, parsemant l'air d'une nouvelle bouffée d'oxygène. Le soleil, rougeoyant, brillait de toute son intensité, nous rappelant son orgeuil et sa vanité d'être le seul astre dont nous dépendions vraiment. Qu'il était bon de sentir sa candeur et son éclat sur ma peau. Suie s'ébouriffa joyeusement en martelant le sol alors que Flocon ne daigna même pas se relever, poussant un baillement à lui en décrocher la mâchoire. Un léger sourire étira mes lèvres. Les Elfes Noirs venaient de plonger dans leur phobie la plus primitive et cela avait de quoi me réjouir au plus haut point. Sacrés magiciens.
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeVen 20 Mar 2009 - 16:11

Que d'agitation soudainement !
Les renforts étaient accourus de tous côtés, un puissant mage avait banni l'ombre qui régnait sur le champ de bataille et les troupes des humains chargèrent au côté des fières légions du fort Ellyrion, menées par l'éclat de la longue lame du régent Erecgül. Un monstre immonde était apparu dans la ville, aux côtés de la demi-drow qui avait accueilli Tauril et ses troupes, puis était parti sans autre forme de procès. Quelques instants après, des lumières magiques se déchainèrent près des invocations des troupes du chaos. Tauril observait tout ceci avec attention, la bataille était presque gagnée.

-Chef, hurla un de ses elfes, attention !

Des longs tentacules noires fusèrent vers lui. Le rôdeur tenta de les éviter mais se fit profondément griffer l'épaule tandis que le soldat qui l'avait averti vint s'empaler sur les tentacules. C'était un des guerrier du chaos encore présent sur le rempart qui continuait de se battre.
Tauril reprit son épée au sol et malgré la douleur, souleva la lame et vint la planter dans l'aine du combattant alors que celui-ci reprenait une forme normale. Le soldat du chaos se pencha sous la douleur et un des rôdeurs de Tauril vint l'achever d'un coup d'épée.
Tauril regarda le rempart autour de lui. Les drows qui restaient se battaient avec plus de férocité qu'au début, bien qu'ils sachent que la bataille était déjà presque perdue. Les zombies quant à eux étaient tombés inanimés, les sorciers qui les contrôlaient avaient dû être tués ou mis en fuite par la charge des renforts.
Tout d'un coup, des flèches sifflèrent à côté d'eux, touchant sévèrement un de ses archers qui fut aussitôt envoyé dans un hôpital. D'autres soldats furent également touchés sur la muraille. L'armée ennemie semblait s'organiser de manière à rejoindre les invocations du chaos et effectuait un tir de barrage vers les remparts pour couvrir leur avancée. Peut-être ces invocations étaient-elles une sorte de portail ? Tauril ne connaissaient pas bien la magie mais il avait déjà entendu parler d'enchantement de la sorte. Quoiqu'il en soit, il ne pouvait pas faire grand chose pour les arrêter. Ce qui restait de ses archers ripostèrent avec leurs flèches, il ne leur en restait d'ailleurs plus beaucoup. Tauril quant à lui chargea avec ses fantassins sur le rempart.
Les rôdeurs s'organisaient admirablement bien comme d'habitude. Tauril tranchait la gorge d'un drow en s'appuyant sur les créneaux pendant qu'un autre soldat faisait diversion et qu'un troisième elfe attaquait un ennemi plus loin. Tauril achevait alors le deuxième drow, ramassait une lance abandonnée et la projetait dans la tête d'un des adversaires du troisième rôdeur, broyant mâchoire et nuque sans que le drow ai pu réagir.
Ils combattaient désormais avec lassitude, ne faisant même plus attention aux quelques douleurs de leurs blessures, quelques jours avaient suffit à en faire des habitués de la guerre, ils ne devaient cependant pas se relâcher. Il fallait éliminer un maximum d'ennemis ! Ce serait toujours ça de moins à combattre plus tard.
Ils attendaient désormais des ordres des généraux. Devait-on tenter une sortie et rejoindre les renforts ou bien attendre sagement que la tempête passe ?
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeVen 20 Mar 2009 - 19:48

L'équilibre des forces? Cela vous dit quelques choses? Oui, quand quelques choses de mal se passes, quelques choses de bien doit se passer sinon, le monde plonge dans un côté où l'autre, et cela n'est jamais bon, surtout pour les dieux, car après tout, sans guerre, pas beaucoup de mort, sans guerre pas besoin de vénéré un dieu soldats, sans guerre, pas de maladie....
De même que cette théorie est vrai, il y a aussi la théorie du "du retour de bâton", cette dernière est simple fait le mal et un jours le mal reviendra vers toi, fait le bien et un jour le bien reviendra vers toi. Et bien savez vous qui avait fait le bien aujourd'hui au risque de sa vie, oui, tout le monde certes, mais, Malaurie avait en ce jours fais bien plus que l'on aurait put en penser d'elle, et peut être les dieux lui envoyait il de l'aide...Ou tout simplement voulait s'amuser avec Marius qui depuis le début de la guerre n'avais pas tant souffert de sa malchance si connu.
Ainsi, je vais vous narrer cet évènement qui passera inaperçues par les troubadours dans les temps futurs...

Ainsi, Le paladin s'agitait sur la tranché, par tout les dieux que ce messager était lent...Mais que faisait il? Etait-il parti faire le tour de miradelphia pour le chercher? Etait il mort? Peut être quelques choses d'horrible lui était arrivé! Raaah!!! On est jamais mieux servi que par soit même! n'écoutant que son impatience, le paladin se mit en marche, il commença a aller vers le deuxième créneaux quand il entendit un ingénieur lui hurler dessus :


-Et toi le clown! Prend ces ballots de pailles à côtés de toi!!

Clown, c'était ainsi que le considéré l'ingénieur nain, un clown, oui un clown en armure, la preuve, il était entrain de faire des grimaces et des conneries. Nan mais, qu'est-ce qu'il faut pas entendre. Enfin, c'était un nain, forcément, un humain devait lui semblait drôle. Les gens de petits tailles avait souvent ce genre de complexe. Rangeant son épée dans le fourreau approprié, le valeureux paladin (dont la plaie venait de cesser de saigner), se saisit de trois ballot de paille et les posa sur ce qui semblait être une catapulte. Le Nain les ficela en semble et posa dessus une jarre d'huile. Notre bon Marius, fortement intrigé par le manège de l'ingénieur demanda :

-Et tu va faire quoi de ça? C'est un immense canapé?

Comme pour marquer ses paroles, le paladin s'allongea sur les ballots de paille, en hurlant comem un enfant qui se jette dans la paille, mais, premier stupide erreur, sa plongé fit basculer la jarre d'huile et le liquide lubrifiant se répandit aussi bien sur les ballots de paille que par terre. L'ingénieur nain se mit à grommeler et lâcha d'une voie ferme :

-Stupide Humain! Ces ballots de paille tomberons sur les rangs adverses, ils seront enflammé!

Et là...Attendez, connaissez vous l'effet papillon? je vais vous l'expliquer avec un exemple, l'un des soldats qui avait vue la créature était encore incommoder de l'odeur, ainsi, lorsqu'il aperçut un cadavre, il se plia en quatre pour vomir, un soldat a côté de lui tenta d'esquiver le jet de liquide biliaire de ce dernier, dans son mouvement de surprise, il bouscula un archer qui décochait une flèche, la dite flèche rebondit contre un créneaux, et, après quelques rebond invraisemblable que vous ne verrez quand dans des aventures incroyable et rocambolesque, la flèche frappa une torche non loin de l'ingénieur, celle-ci embrasa l'huile que la plongé de Marius avait répandu au sol et un début de feu agressa les ballots de paille.
Voyant le feu se propager sur ce qui lui servait de canapé, le paladin fit un mouvement...Fatale erreur. en effet, son bouclier frappa contre la hache de l'ingénieur qui était adossé contre la catapulte, ce dernier, particulièrement affûté tomba...sur...la corde...
La dernière chose que vit l'ingénieur nain fut un homme propulser dans les airs en hurlant :


-AAAAAAaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuu ffffffffffeeeeeeeeeuuuuuuuu!!!!!

Cette scène resta certainement gravé dans bon nombre de souvenirs car il faut avouer qu'un projectile qui hurle n'est pas choses commune.
Mais revenons à nos moutons, ainsi, volant dans les airs, fermement accroché à ses ballots de paille enflammé, le paladin hurlait, il hurlait à s'en casser la voie, une peur sans nom dans ses yeux. C'était foutu, dans son esprit, il revoyait tout ses bons moments dans sa vie, non, il allait mourir...Après un vole plané, d'ailleurs, en y repensant, un bataille vu de haut c'est beau, sanglant mais bau, une superbe position tactique, quand, il remarqua la décélération, il faut déjà avouer qu'un vol plané était un miracle vu la position du paladin, mai bon, que voulais vous, cela ne serais pas plus drôle s'il commençait à faire des tourbillons dans les cieux. Enfin, tout cas est il qu'il commença a voir dangereusement le sol s'approchait, et, visiblement, vu sa trajectoire, il allait se bouffer un grand bonhomme qui traînait quelques choses au sol, cette choses, c'était une magnifique jeune femme d'ailleurs, rah, même sur le point de mourir, les yeux affûté du paladin voyait les formes magnifique de la belle qui était traîné au sol, bon, d'accord elle souffrait atrocement, mais que voulez vous, le paladin était...
Non, pas con...Non, optimisme, elle au moins n'allait pas s'écraser et mourir stupidement sans avoir la moindre chance de se battre, enfin, au moins, il emporterait un adversaire dans sa tombe...

Amis lecteurs, la fin de Marius aurait put être la suivante, mort écraser pour la gloire, mais non, le guerrier du chaos qui trimballait la jeune femme venait d'apercevoir le PVNI (Projectile Volant Non Identifié) qui de surcroît hurler. Chose étrange. Hors, heureusement pour Marius, les guerriers du chaos avait plusieurs tours dans leur manche. Lâchant son emprise sur Malaurie, il projeta ses tentacules noirs vers les ballots enflammé et, par un tours de forces incroyable, stoppa le projectile à quelques mètres au dessus de lui, la voie du soldat d'airain l'éleva dans un gargouillement haineux:


-Ils nous prennent pour des cheveaux de nous envoyer de la paille!

Un rire sadique s'éleva du gosier du monstre (au vue des proportions du soldat, c'était le mots justes) mais ce dernier mourut rapidement lorsque quelques choses tomba du projectile...Oui, il s'agissait de Mariu. Le paladin tomba lourdement au sol, son armure créant un tintamarre assourdissant. Et oui ami lecteur, il venait de se retrouver là, face à l'adversaire, ( ce dernier stupéfiait face à l'apparition presque surréaliste du chevalier), sans la moindre égratignure, juste un pantalon sali par la peur.
Le paladin esquissa un léger sourire de gène sous l'oeil médusé du chaotique, il jeta un coup d'oeil sur Malaurie, puis reporta son attention sur le géant à qui il adressa un :


-Euh, la taverne de Cheval Rouge c'est pas ici?

Sortant de sa torpeur, le "méchant" (parce que Marius c'est le gentil!!) fonça vers le paladin. Ce dernier esquiva le premier coup de justesse grâce à une belle roulade, le second coup quand à lui fut stoppé par le bouclier dans une parade salvatrice. Plusieurs éclats de bois volèrent te le dit bouclier aux armoiries du paladin se fendit. Putain, il fallait ensuite payer les réparations. Marius repoussa le soldat d'un habile coup de pied et se releva pour sortir son épée. Bon, vu la situation, même s'il s'en sortait vivant du combat contre la brute épaisse, il était en plein milieu des lignes adverses. Une fin héroïque en sommes, enseveli sous les cadavres de ses adversaires et...Stop, on arrête de rêver, le monstre revenait à l'a charge aidé de ses amis les tentacules pas jolies!
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 16:30

Une nuit de repos… C’était tout ce qu’il s’était permit avant de repartir sur les routes, poursuivant son rêve qui fuyait encore bien loin. Il avait cru le rattraper en arrivant à Diantra, mais un garde l’avait informé qu’il s’était une nouvelle fois enfuie au nord, croisant les chemins de la guerre et la Bataille d’Alonna. Il avait dormi profondément, profitant d’un bon lit, confort qu’il n’aurait pas pendant les jours à venir, chercher les villes et les tavernes sur la route était le moindre de ses soucis, son duvet suffirait à cet usage.
Le lendemain, à défaut d’avoir trouvé une armurerie décente, il se contenta de rations, de quoi tenir le voyage ensuite, il n’aurait plus rien et il dépendra du bon vouloir de l’armée.
Il revint à l’auberge où il avait dormi et récupéra Elriol, lui flattant une nouvelle fois l’encolure il lui murmurant doucement.


« Nous revoilà parti vieux frère, nous visiterons cette cité une autre fois… Le destin et la guerre nous attendent et tu vas devoir encore fournir des efforts, je compte sur toi. »

Car après tout, que faisait le cavalier dans un si long voyage ? Son ami lui devra tenir une allure qui, sans être un sprinte permanent serait bien loin de la petite balade dans les bois, et ce, pendant cinq jours d’après ses estimations. Ensuite, il faudrait espérer qu’il ne manque pas l’armée et surtout, qu’on leur permette du repos, surtout à Elriol.
Ils quittèrent la ville et reprirent aussitôt la route vers leur prochaine étape, sans jeter le moindre coup d’œil à l’imposante cité où ils avaient fait halte. Pour l’heure, il était bien loin de la vie de soldat qu’il désirait, rien de plus que des voyageurs en permanence sur les chemins, dormant souvent dehors, rarement dans une ville… Il était temps qu’il puisse porter l’uniforme.

Le voyage se passa sans encombre, pas le moindre bandit, pas une menace sur les petits sentiers qu’ils empruntaient. Il découvrait le pays qu’ils allaient défendre, les terres et le peuple dont ils seraient bientôt les protecteurs et les paysages eurent tôt fait de remettre d’aplomb les deux amis. Il s’arrêtait chaque jour pendant deux heures au milieu d’une journée de dix huit, régulant le rythme de chevauchée afin de ne pas trop s’épuiser mais le voyage en restait éprouvant. Les nuits étaient fraîche encore en cette période et le cavalier dormait tournant contre le flanc de sa monture, profitant de sa chaleur.
Chaque jour apportait son lot de difficulté, des mauvais chemins empruntés pour la plupart, mais aussi de découverte, des nouveaux paysages et de loin à l’horizon, des cités dont ils ignoraient absolument tout, augmentant la soif de savoir de Garemas, il les visiterait toute, c’est ce qu’il se promit.
Arriva le dernier jour de voyage, désormais sa route commençait à laisser voir les traces de la guerre, les sentiers dessinés par la marche au pas de milliers de soldats, il devait s’en écarter, pas trop, mais son équipement ne lui permettait pas de combattre… L’idéal serait une colline non loin d’Alonna où il pourrait se poster et observer le déroulement des évènements tout en étant à l’abri. Désormais il entendait ces sons, même lointain… Les plaines en faisaient l’écho, la guerre. Enfin il touchait au but, enfin son voyage se terminait, du moins il l’espérait.
Il trouva l’endroit idéal au se placer, en retrait des combats, assez loin pour ne pas prendre de risques et derrière les lignes de l’armée coalisée, il s’installa à l’ombre d’un arbre au sommet de cette colline. Démontant, il laissa sa monture se reposer, Elriol avait fourni un effort dont Garemas était fier, très fier.
De son côté, il se mit en tête d’essayer d’observer la situation depuis sa position, la ville avait subit de lourds dégâts, rien d’étonnant dans une guerre, mais pour lui, ce paysage était une nouveauté, un contraste avec son voyage. Une mêlée, des cadavres et déjà une odeur qui se répand dans l’air bien loin des coups d’épées, lui valant son premier haut le cœur, de dégoût, bientôt il s’y ferait et malgré l’horreur, il passerait outre ce parfum morbide.
Dans les rangs de l’armée coalisée, malgré la distance, il aperçut le fruit de son voyage, de tout ce chemin parcouru… La cavalerie d’élite du royaume, la Rose Noire.

Il resterait posté à cet endroit jusqu’à la fin et lorsque la bataille serait terminée, il abattrait la faible distance qui le séparait de son rêve… Bientôt il deviendrait réalité et ses efforts seraient récompensés.
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Keshem Lerr
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 16:38

[hrp: J'utilise les catapultes drow avec l'accord d'Illi'vaere]

Prenez cela comme une prière, un encouragement, un signe de notre appartenance aux côtés de nos frères dans cette guerre impitoyable. Une sorte de participation à l'effort de guerre d'une manière détournée si vous voyez ce que je veux dire.
Considérez également que ce chien, j'insistais sur le terme, est mon ami. Il a donc le droit, à plus d'un titre, d'être à mes côtés. A l'avenir évitez de lui manquer de respect car s'il n'a pas les mots pour le dire, moi si.


Le chevalier avait pris un ton ferme, laissant bien entendre que la conversation ne l'intéressait pas. Il avait l'ait si noble sur sa monture, le regard fixé sur la bataille, daignant à peine tourner la tete pour regarder d'un air condescendent Keshem. Le colosse l'observa sans réellement comprendre la réaction de son frère d'arme.

Bah! J'ai rien contre, je trouve ça bizarre, c'est tout... mais il y a tellement de trucs bizarres dans ce monde, hein!

Il sourit légèrement puis se dirigea vers l'animal blanc comme neige. Il s'inclina légèrement et ajouta.

Maitre chien, pardonne mon langage! Je ne voulais pas t'offenser. Si tu es son ami, je te traiterai en temps qu'ami d'un chevalier.

Il releva les yeux vers Urien, toujours droit comme un i sur sa selle.

Je me nomme Keshem Lerr, chevalier de... Wine!Et toi, chevalier?

Le colosse dut chercher le nom, il n'avait jamais eu l'occasion de se nommer ainsi. Ca avait de l'allure, chevalier de Wine... Les rayons d'un soleil retrouvé parcoururent le champ de bataille et les portails maudits des enfants du Chaos apparurent aux yeux de Keshem. Il n'avait jamais vu ça, des guerriers s'engouffraient dans un reflet brouillé de la réalité, la ridant lorsque un damné la touchait. Les lignes de l'Alliance perdait leur élan et le front se stabilisait dans un pugilat sanglant ou cris et bruits métalliques rivalisaient avec le sang versé.

Un sifflement aigu et lointain se fit entendre, avant qu'une pierre, tout bonnement énorme, ne vienne s'écraser sur la seconde ligne d'archers, loin à droite. Un bruit, à la fois sec et mat, mélant os brisés et chair écrasée, résonna sous la terre et fit trembler le sol. Keshem chercha rapidement des yeux les catapultes. Comment se faisait-il qu'elles soient déjà pointées sur eux? Keshem avait vu de pauvres bougres en manoeuvrer pendant la marche jusqu'à la ville assiégée, et, malgré leur nombre, charger, orienter et tirer s'avérer long, très long. Les drows les attendaient donc.

Il vit, au loin, un autre projectile partir et il suivit anxieusement sa trajectoire. Il tapa la jambe du chevalier et dit.

Chevalier, Chevalier! Celle-là... elle est pour nous je crois!

Le rocher continuait de grimper dans le ciel, atteignant presque le poids culminant de sa course. Le visage de Keshem se figea et il dit d'un ton monocorde.

Oh non! C'est pour le roi!! Avec moi!

Il lacha la bride de sa jument et courut vers la table d'où Trystan et Charles dirigeaient la bataille.200 mètres. Charles était penché sur la carte, étudiant scrupuleusement le terrain pour y déceler un quelconque atout stratégique. Le roi quand à lui, il était aveugle, le problème était récurrent. Le colosse se précipita, il pesta contre son armure qui l'empechait de pouvoir courir vite et naturellement. Le tintamare qu'il faisait aurait pu etre comique si la situation n'était pas si tendue. Il regardait le projectile descendre à présent, son point de chute se précisant davantage.150 mètres. Ses frères, chevalier du Lys observaient les combats silencieusement, attendant les ordres. Il dut se frayait un chemin entre les rangs, sous les regards désapprobateurs de chacun de ses pairs.

Messeigneurs! Messeigneurs!

Ils n'entendaient pas. Le bruit de la bataille s'amplifiant de plus en plus. 100 mètres. Il pesta une nouvelle fois et reprit sa course cliquetante en observant la trajectoire du rocher qui, à présent, prenait de la vitesse entrainé par son propre poids. Il tenta d'accélérer, sa cuirasse empechant, malgré tout, des mouvements efficaces et une parfaite respiration. 50 mètres. L'autre chevalier suivait-il? Il n'en savait rien, pas le temps de regarder derrière. Il dépassa les estafettes rangées en bonne ordre et se précipita vers le roi. Le rocher tombait inéxorablement sur eux et il fallait agir. 20 mètres.

Sire!! Baron!!

Il prit son élan et se jeta sur le roi, l'entrainant avec lui, les deux hommes chutant lourdement quelques mètres plus loin, tandis que l'énorme projectile tomba sur la table ou les deux seigneurs devisaient dans un craquement sourd. Impact. Keshem ne put retenir un rire bruyant de soulagement. Il se tourna alors vers le roi, avant de saisir le bras de Trystan pour le relever.

Pardonnez moi, Sire. Vous allez bien?


Dernière édition par Keshem Lerr le Mar 24 Mar 2009 - 19:37, édité 2 fois
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Trystan de Diantra
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MessageSujet: Re: Alonna... Là où la guerre a commencé   Alonna... Là où la guerre a commencé - Page 4 I_icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 17:41

La bataille commençait et surtout, l'arrivée des renforts et leur charge offrait un peu de répit aux pauvres défenseurs harassés. Les forces drows étaient obligées de se diviser, ou de se faire anéantir. Certes, l'arrivée de la cavalerie ne suffirait pas à les exterminer ou les faire fuir, surtout à cause de leurs damnés nécromants qui fournissaient aux drows une armée quasiment inépuisable quand celle des humains n'était faite que de chairs et de sang.

Plus loin, un peu en hauteur, se trouvait le roi, entouré du Lys d'Or... Des Chevaliers prestigieux, spécialement dévolus à sa protection. Naturellement, il ne put s'empêcher de poser une question à Charles, une question légitime. Ce à quoi il reçut une réponse ferme et définitive. Non, aucun regret de ne pas être au coeur de la mêlée. Pour beaucoup, les dirigeants étaient des planqués qui jouaient avec la mort des autres en toute impunité. Peut-être était-ce vrai pour certains. Mais pour d'autres, avoir la vie d'autant d'hommes entre les mains et devoir prendre les bonnes décisions en sachant que beaucoup vont être sacrifiées étaient difficile.

Le commandement était difficile. Il n'y avait que les imbéciles et les incapables pour ne pas ressentir cela. Et les ignorants. Et malheureusement, il y avait énormément de personnes qui appartenaient à l'une de ces trois catégories... Voire même aux trois.

Il entendait les chevaliers autour de lui, certains commentaient ce qu'il se passait sur le champ de bataille et il leur en était gré. Ainsi, aprrit-il la formation de portails magiques... Une retraite? Il sentit aussi une émanation de magie reconnaissable entre mille. Un fin sourire recourba ses lèvres. Nakor... Le vieux magicien était enfin là et il semblait pressé d'en découdre. Le soleil se fit, il le sentit sur sa peau. Bien, un point en moins pour les drows.

Autour de lui, tout n'était que cris de rage, hurlements d'agonie, vacarme des armes qui s'entrechoquent. Les magiciens harcelaient les nécromants, l'air était saturé de magie. Des sorts permettaient de drainer la vie de ces damnés morts vivants et de les renvoyer de là où ils venaient... de pouvoir les envoyer à Tari pour de bon.

Et puis, alors que Charles étudiait la bataille, il entendit un cri d'un homme, qui se rapprochait. Quoi? Il leva la tête, juste avant de se retrouver en contact avec... le sol? Et un truc très dur et très lourd sur lui. Il en eut le souffle coupé pendant un instant. Evidemment, il n'avait pas vu le garde arriver et ne s'était donc pas préparé à se faire plaquer au sol. Et là, il bénit l'armure qu'il portait, qui lui évitait de se faire exploser la cage thoracique sous l'impact et le poids.

Un rire lui parvint et une main attrapa la sienne. Eh bien, eh bien, cette personne n'avait pas peur de le toucher au moins... Il se releva avec l'aide, essayant de mettre un nom sur la voix, sans y parvenir.

- "Je crois, oui."

Le projectile en tombant avait soulevé des mottes de terres qui avaient recouvert un peu tout le monde. Bon, il était en un seul morceau. Et mise à part l'impression d'avoir été piétiné par un troupeau de buffles, ça allait très bien.

- "Vous êtes? Que je sache le nom de celui qui m'a écrasé à moitié pour éviter que je sois écrasé complêtement."

La voix du jeune roi était sévère, son visage de même. Il l'était souvent, mais quelque chose pourtant trahissait un certain... amusement? Par contre, il faudrait qu'il taise cet épisode à Lilianna, lui qui lui avait assuré qu'à l'arrière, il ne risquerait rien. Raté.
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