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 Duché de Soltariel

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Sapientia
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MessageSujet: Duché de Soltariel   Duché de Soltariel I_icon_minitimeVen 1 Nov 2019 - 14:14


SOLTARIEL

Duché de Soltariel Mul1

Fiche récapitulative:

Carte:


I Histoire des ducs et duchesses de Soltariel
II Soltariel la ville
III Soltariel et ses domaines - Géographie
IV Economie
V Généralités


I. Histoire des ducs et duchesses de Soltariel

Lignée des Soltariel et Soltarii-Berontii:

Lignée des Cortès di Alcacio et Castigliani:

Cristoforo de Soltariel et Amandine de Soltariel

Patriarche et héritier de la maison de Soltariel, l’histoire retiendra de lui qu’il était un duc courageux et doué pour la gestion de ses terres. Il était un homme d’arme aguerri, le rendant ainsi populaire auprès de ses hommes, mais aussi redouté par ses ennemis. Très respectueux des volontés de sa famille, il ne la fit néanmoins jamais passer avant la sécurité de ses gens. Les récits faits sur sa personne, font de lui un père aimant auprès de sa fille, Ambre, et un mari dévoué auprès de son épouse, Amandine de Soltariel. Il laissa en héritage à sa fille un duché prospère et puissant.

Ambre de Soltariel

Le règne d’Ambre de Soltariel, bien que court, fut surtout marqué par les fastes des fêtes organisées dans la capitale du duché. Dotée d’un esprit vif et d’un tempérament de feu, d’aucuns n’auraient pu s’imaginer qu’elle saurait mener le Soltaar tout entier dans la même lignée que, feu son père, l’avait fait avant elle. Car ce comportement, si peu adapté pour la direction d’un duché, la fit fuir et arpenter le monde sans vouloir s'occuper du duché. La question de lui trouver un successeur revint alors dans toutes les bouches et l’on dut se tourner vers le frère cadet de Cristoforo de Soltariel, un dénommé Alessandro, pour trouver un ou plutôt une prétendante au trône laissé vacant : Inès de Soltariel.

Inès de Soltariel

Ce fut la fille d’Alexandre de Soltariel, et par conséquent la cousine de la duchesse disparue, qui fut intronisée. Ses frères aînés, Oligora et Terryl,  étant tous les deux morts, c’est donc tout logiquement vers elle que les esprits se tournèrent. Son règne, lui aussi court, fut surtout marqué par la guerre qui opposa Soltariel au comté d’Ydril, alors sous le joug de Diogène di Systolie. La victoire fut Soltaar, mais Inès commença subitement à changer dans les mois qui suivirent, et se mit à sombrer. Elle disparut, malgré sa notoriété glanée grâce à sa victoire, et laissa le duché aux mains des convoitises.  

Asdrubal de Soltariel et Margot Soltarii-Berontii

L’accession au pouvoir d’Asdrubal de Soltariel ne se fit pas sans heurts, loin de là. Il est le dernier héritier mâle de la famille Dawson, et fils de Candice de Soltariel, sœur cadette d’Alexandre de Soltariel et Christopher de Soltariel. N’ayant que peu de soutiens parmi la noblesse soltaar, il dut accepter d’épouser Margot Soltarii-Berontii. Issue d’une très ancienne lignée, remontant jusqu’aux seigneurs de Berontis, elle apporta à Asdrubal tout ce qu’il n’avait pas. Leur règne fut sulfureux, étant donné le peu d’amour partagé entre les deux dirigeants. A la mort d'Asdrubal, suite à son procès, la noblesse soltaar incrimina la duchesse Margot pour tous les maux étant arrivés à leurs contrées, et celle-ci dut s’exiler avec ses sœurs et sa tante, Octavia.

Maciste d’Aphel et Kahina d’Ys

Maciste d’Aphel était issu d’une prestigieuse lignée sybronde. Fait Amiral de la Marine Royal et seigneur de Port Royal, il combattit au nom du Roi Bohémond pour remettre de l’ordre dans le sud en guerre. Ce fut la raison qui poussa la noblesse soltaar à lui proposer le trône laissé vacant depuis la mort du duc Asdrubal et l’exil de la duchesse Margot. Le jeune homme accepta et devint le nouveau maître de Soltariel, accompagnée de son épouse estréventine, Kahina d’Ys. Si les premiers mois de son règne furent salués par la noblesse, sa maladie qui le prit et l’empêcha de régner, ne manqua pas d’affaiblir considérablement son pouvoir. D’autant plus que son épouse, Kahina d’Ys, mena une politique dans laquelle la noblesse ne s’y retrouva pas. Ses actions perpétrées à l’encontre de la vieille lignée des Anoszia, dans le comté d’Ydril, furent à l’origine de la guerre civile des deux dragons qui vit la perte tragique et brutale du jeune comte Alastein di Systolie sur le champ de bataille. Le reste du royaume ayant été lui aussi en proie à la révolte, menée par Nimmio de Velteroc, elle prit la décision d’accueillir le Roi Bohémond et sa cour au sein de la cité du Soleil-Blanc. Profondément mal-aimée par sa noblesse, la mort du duc Maciste, l’obligea à fuir le Royaume pour regagner l’estrévent.

Tibéria Soltarii-Berontii et Arichis d’Anoszia

Fort de sa victoire durant la guerre des deux dragons contre la lignée régnante des Systolie, dans le comté d’Ydril, Arichis d’Anoszia profita de la mort de Maciste et du départ Kahina pour négocier un mariage avec Octavia Soltarii-Berontii, afin d’épouser la sœur de Margot, Tibéria Soltarii-Berontii. Le retour sur la scène politique de cette famille exilée, ainsi que l’union avec une famille ambitieuse d’Ydril, souleva un vent de mécontentement parmi la noblesse Soltaar. Cela eu pour effet de voir la naissance des Vrais-Soltaris, mené par un certain Franco di Celini. Un événement vint bouleverser le couple régnant lorsqu’Arichis fut pris sur le fait en souhaitant écarter le Régent Cléophas d’ Angleroy du jeune Roi Bohémond. Pour cette raison, Arichis d’Anoszia perdit tous ses titres et honneurs. Sa famille fut bannie, et son nom effacé. Tibéria, désormais seule, dut céder sous la pression des Vrais-Soltaris, afin de pouvoir rester sur le trône du Soleil-Blanc.

Tibéria Soltarii-Berontii et Franco di Celini

Tibéria Soltarii-Berontii réussit à conserver son titre de duchesse, grâce à son union avec le Seigneur Franco di Celini, principal meneur des Vrais-Soltaris. Si le mariage fut bel et bien consommé et vit bientôt la duchesse dans l’attente d’un héritier, leur règne fut particulièrement mouvementé et critiqué. Ne laissant que peu de places à son épouse, dans l’administration du duché, Franco di Celini fit privilégier ses intérêts personnels avant ceux de son peuple. Ce pourquoi, suite à sa fuite du Royaume considéré comme une désertion, les notables soltaris se liguèrent contre le couple ducal via la Magna Carta Soltarii. Celle-ci incrimina directement le duc de trahison, et son épouse, de mauvaise gestion du conflit provoqué par le retour d’Altiom d’Ydril, et l’ingérance du Royaume de Naelis. La Magna Carta se termina par un procès royal à l’issue duquel le duc di Celini fut condamné à mort, et son épouse, destituée de ses titres et possessions.

Félipé Cortès di Alcacio et Catarina Corellii

Félipé Cortès di Alcacio fut l’instigateur de la Magna Carta Soltarii et mena le procès contre la duchesse Tibéria. Il parvint à le faire grâce à des soutiens extérieurs, Sybrondil, mais aussi grâce aux Vrais Soltaris qu’il réussit à convaincre. Sans le soutien du Seigneur Giacomo di Camarata, l’opération aurait été un échec. Le trône laissé vacant par la destitution du couple ducal laissa Soltariel en proie à de nouvelles querelles entre les alliés d’avant. Deux partis s’opposèrent, mené d’une part par le seigneur di Camarata, et d’autre part par le seigneur Félipé Cortès. Laissé dans l’expectative d’un nouvel avènement par décision royale, le signore di Camarata décida de prendre les armes pour s'emparer du trône par la force. Ce sur quoi, le seigneur Cortès obtint l’accord royal de le défaire. Suite à cette victoire, Félipé Cortès et son épouse reçurent le trône ducal et furent intronisés en l’an XII du XIe cycle. Son règne fut notamment marqué par la mort de son épouse, mais aussi par l’émergence des sectes draconiques, ainsi que par la guerre remportée contre Merval. On retiendra également une opposition forte parmi l’ancien mouvement des vrais-soltaris, menés par le seigneur Paolo di Pasi. C'est en l'an XIV, que sera également amorcé la construction de la Capella Catarina sur la grande Piazza, petite chapelle bâtie en l'honneur de son épouse défunte.  

II. Soltariel, la ville
[Ecrit par Inès de Soltarie]

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Entrée du canal des Hourvaris

Imaginez une foultitude de nobles sires ayant du bien vivre séparément. Tous profiteraient d’une Dolce Vita, l’esprit serein, sans demander leur reste. Imaginez les maintenant vivre ensemble, se livrant une concurrence acharnée afin de prouver que leur fortune est, de loin, supérieure à celle de leurs voisins et ce même si la preuve se révèle, en elle-même, ruineuse : vous obtenez Soltariel.

Bâtie sur les berges du fleuve Tyrion, la fiévreuse « cité des canaux » ne ressemble à nulle autre. Il fut sans doute un temps où les rues n’étaient pas grouillantes, où les frontières du quartier marchand étaient bien délimitées, mais cette époque est révolue depuis trop longtemps pour que quelqu’un s’en souvienne. Au-dessus des venelles, les habitations ont fini par se rencontrer, au point que l’on ne sache plus avec certitude si la rue officielle est au rez-de-chaussée ou à l’étage - et encore, quel étage ? -. Parfois, choses rare, lorsqu’un étroit espace demeure, le ciel est obscurci par des filets tendus au-dessus du passage, retenant les marchandises qui n’ont pu être entreposées sur les étals. Au fil des siècles, de nombreux murs ont été abattus, d’autres érigés pour des raisons aujourd’hui oubliées, jusqu’à créer ce dédale inextricable de ruelles. L’atmosphère y est étouffante. Il y règne de puissantes odeurs d’épices, de sueur, de vase et de cuir. Les parois, quant à elles, résonnent des cris des commerçants et des tribuns de la plèbe, des pas des chalands, ou encore des gloussements en provenance des attroupements qui se pressent autour des petits théâtres de rue. Mais quid des canaux qui découpent le quartier ? Des barges aux cargaisons hétéroclites les parcourent inlassablement, approvisionnant les échoppes, lorsqu’il ne s’agit tout simplement pas d’échoppes flottantes. Lors des jours de grandes foires, il n’est pas rare que, après une bousculade, on déplore plusieurs noyés.

Dans le reste de la cité, là où les étendues d’eau sont plus larges, l’aristocratie locale se livre une concurrence acharnée pour l’édification de ponts imposants. En effet, toutes les grandes familles patronnent de nombreux édifices au sein de la ville. Outre les orgueilleuses sculptures taillées par des maîtres en vogue, les bâtiments sont également ornés des armoiries du généreux donateur, afin que tous sachent à qui l’on doit pareille merveille. La rivalité est parfois telle que certains sires vont jusqu’à refuser d’emprunter un passage tout à la gloire de leurs vieux émules ! Au-dessus du lit du Tyrion, de véritables « quartiers-ponts » ont été bâtis lors d’alliances entre grandes familles. Là s’établissent de nombreux artisans sous l’aile protectrice des patriciens. Quant aux indigents, ils installent leur demeure sous les ponts de plus petite envergure, où, pour peu qu’ils parviennent à louer une barque (souvent avec l’aide du patron de l’édifice), ils proposent leurs services aux larges navires marchands qui ne peuvent s’enfoncer davantage. A eux revient alors la tâche d’acheminer la cargaison jusqu’à bon port, tâche dont ils s’acquittent toujours bien volontiers pour quelques piastres.

Jamais à court d’idées constructives et surtout lucratives, la famille ducale a mis sur pied un ingénieux système de récompense de prestige lors du calcul des taxes : les ponts qui rapportent le plus durant l’année se voient gratifiés du titre de « Pont des Citoyens de Soltariel » et son mécène du titre de Pontus Primus. L’évènement est, évidemment, gravé sur l’édifice. Notons qu’il existe un nombre innombrable d’autres distinctions : celle qui récompense le philanthrope qui a fait don de la plus belle sculpture à la ville, celle qui désigne le héros ayant accompli un acte de bravoure pour la cité etc. Ces dernières sont, quant à elles, toutes distinguées par le peuple lui-même !...

...Enfin, celui qui parvient à trouver une place sur le lieu du vote, généralement bondé par les partisans, achetés ou non, des aristocrates en compétition. Le vote à lieu a main levée et est aussi imprécis que son résultat est contesté. Autant dire qu’au fil des années des rancunes tenaces se sont créées. Cela dit, c’est toujours l’occasion de bacchanales mémorables, organisées par les vainqueurs, à la santé de qui le bon peuple est invité à s’enivrer (ce dont il ne se prive pas).

Parmi les nombreux avantages d’être nommé Pontus Primus de l’année, outre le fait d’agacer les rivaux, ce qui n’a pas de prix (surtout lors des réunions mondaines où, à son arrivée, on est annoncé selon ses titres), on trouve celui d’obtenir une place de choix, juste derrière celle de la famille ducale, à la chapelle de Saint-Orso dont l’accès est, notons-le, exclusivement réservé aux gens de noble naissance. Le visiteur averti s’étonnerait peut-être que, malgré une aristocratie à la foi discutable, on trouve pareille magnificence en ces lieux : Peu vaste, le bâtiment n’en déborde pas moins de sculptures exquises, de vitraux plongeant les lieux dans une atmosphère indescriptible, de fresques à faire se pâmer d’admiration jusqu’aux êtres les plus rétifs à l’art et une chorale de castrats à la voix d’une pureté remarquable. Cependant, le visiteur observateur, lui, ne pourrait s’empêcher de remarquer que dans certaines fresques récentes les saints partagent, avec des personnes présentes dans l’assistance, une ressemblance troublante, jusqu’à la statue de Néera qui semble avoir été ciselée selon les traits de la duchesse. Là aussi, la concurrence fait rage, mais quoi de plus délectable que de voir ses rivaux s’incliner bien bas devant l’huile d’un saint peint à notre effigie?

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Vue sur le grand escalier menant au palais ducal et Saint-Orso à gauche

Sis non loin de Saint-Orso, s’étend paresseusement le palais de leurs altesses sérénissime, véritable déclaration d’amour à la prétention. Délaissant la résidence de campagne des Soltariel, trop de disparitions lui conférant un caractère morbide, la duchesse Inès de Soltariel y a fait réaménager à grands frais cette propriété. Dômes arrogants, colonnades à ne savoir qu’en faire, mosaïques à rendre jaloux Hypérion lui-même et élégants bassins – dont l’eau provient d’une source thermale – qui débouchent sur un jardin d’une rare délicatesse occupent le domaine. Là, entre des plantes aux arômes enchanteurs, s’ébattent des paons dressés dont les errements ébaudissent la maîtresse des lieux. En sa présence, des musiciens, tout juste nubiles, grimés en angelots prennent place sur un promontoire prévu à cet effet, au sommet d’une fontaine, et la régalent de leurs airs édéniques.

Certes, les ducs pourraient également loger dans la forteresse, seul signe ostensible d’autorité publique dans la ville, qu’on ne saurait manquer puisqu’elle hérisse fièrement l’unique aspre de la cité. Cependant, malgré le charme indéniable de ses barbacanes, mâchicoulis et autres merveille d’architecture, son caractère austère peine à rivaliser avec le palais. C’est pourquoi, les ducs de Soltariel en ont fait le grenier à grain de la ville et y ont également installé leur administration, histoire de justifier l’entretien de la place. L’amateur relèvera que c’est également là qu’est mis à vieillir le « Vif-Argent » vin pétillant suderon.

La noblesse, quant à elle, se partage entre ses opulents hôtels particuliers, bâtis non loin du palais et le quartier marchand où toute l’aristocratie possède sa résidence secondaire, pour parler affaire ou concevoir des héritiers soit illégitimes, soit illégitimement.
Se déplacer en fiacre relevant de l’impossible dans certaines ruelles, les chaises à porteurs demeurent très en vogue à Soltariel. Cependant, il n’est pas rare qu’elles ne parviennent pas à se croiser – car lorsque nous parlons de « chaises », il faut bien comprendre dans l’esprit soltari qu’il s’agit plutôt de confortables literies qui suintent les deniers – ce qui ne manque pas de provoquer des esclandres. En effet, c’est déshonneur que de reculer, c’est cracher au visage de ses ancêtres que baisser la tête…bref la conciliation n’est guère aisée. D’ordinaire, les deux patriciens déblatèrent longuement, vantant les mérites de leur famille, calomniant celle du voisin, chacun tentant de mettre les rires de la plèbe de son côté.

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Canal des Hourvaris et ses Palazzo

Enfin, nous ne saurions parler de Soltariel sans aborder son fameux canal des hourvaris. Nul n’en connait la raison, mais il arrive parfois que pour être reconnu, il soit nécessaire d’apparaître quelque part – entendez un lieu précis-. C’est d’autant plus incompréhensible que cet endroit ne se distingue en aucune manière. Pourtant, pour « en être » - là encore personne n’est réellement à même de dire ce que ce « en » regroupe. Mais tous s’accordent pour dire que le monde se divisent en deux catégories : ceux qui « en » sont et ceux qui n’en sont pas.- Sur ce canal, donc, toute la noblesse du duché se doit d’y posséder une barque, même ceux qui n’ont pas le pied marin.

Régulièrement, ces frêles esquifs abritent des symposiums où s’enchainent les mets distingués arrosés de grands crus. Bien évidemment, il est rare qu’une famille seulement soit l’organisatrice de saturnales. Plus généralement, les navires rivaux se postent l’un à côté de l’autre, les musiciens de chaque bord tentant de couvrir la musique de ceux de l’autre tandis que les convives se font fort de montrer qu’on se régale davantage sur leur embarcation, quitte à s’en rendre malade.

Dans ce haut lieu de la culture soltari, on peut parfois apercevoir la noblesse à bord de barques Blanche Nef, authentique vaisseau amiral de l’ostentation. Pour s’en faire une idée, celle d’un cygne obèse qui se serait roulé dans des dorures avant de se perdre dans ce que le Langecin fait de plus délicat en matière d’étoffes est sans doute l’image la plus adéquate. L’équipage n’est pas en reste, sublimes sybarites et autres thyiades s’y côtoient, plus couverts d’argent des mines soltaris et de lâches soieries qu’autre chose, et enchantent les sens des passagers jusqu’à les mener à l’empyrée.

Les demeures «pieds dans l'eau», une spécialité de la ville

III. Soltariel et ses domaines - Géographie

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Seigneurs de l’Eris

Les seigneurs de l’Eris se situent, pour la très grande majorité, disséminés le long des côtes soltariis faisant face à l’impétueuse Eris. La cité portuaire de Boniverdi et le fleuve Soltaar servent de frontière pour distinguer les domaines seigneuriaux du Sud, et du nord.

Le domaine du sud est dirigé par la famille Cortès di Alcacio, et son fief est Alcacio. Il se situe non loin d’Entreforc.  Ses principaux vassaux sont les Cortès di Castigliani, les Petroli et les Tertia. Toutes les cités se trouvent le long de la côte et disposent de villages à l’intérieur des terres pour l’agriculture, les plantations, et quelques vignobles à flanc de collines.

Le domaine du nord est dirigé originellement par la famille di Camarata, et son fief est Camarata. La cité se situe quant à elle non loin de la Tour Bleue et de la frontière avec Vallancourt. Ses principaux vassaux sont les Marissi, les Torres et les Asfurzzi. A savoir que durant la guerre de l’avènement, la famille est Camarata s’est intégralement éteinte, et le domaine est dorénavant dirigé sous la possession du duché de Soltariel.

Seigneurs de Boniverdi

Plusieurs domaines de riches familles se situent non loin de la cité portuaire de Boniverdi. On y retrouve le domaine de Solaria, autrefois appartenant à la famille Dawson de Soltariel. Depuis sa fuite du Royaume, le domaine est passé sous possession du duché de Soltariel. L’autre domaine connu, et appartenant à une ancienne lignée soltaar, est celui du Signore Bartholomé di Perocco. Son domaine, bien que petit, se trouve le long du fleuve soltaar, à l’intérieur des terres. A côté de Solaria, l’autre domaine ancestral se trouve être celui du Signore Martirigi ; situé au bord de l’océan.

Au nord du fleuve Soltaar se situe les domaines des Berontiis, originellement sous possession de la famille Soltarii-Berontii, mais aujourd’hui confisqué par le trône ducal depuis le procès de l’An XI, ayant vu la destitution de la famille. Leurs vassaux sont les Baradello et les Marzo. L'ancien palais de Berontis est aujourd'hui devenu une léproserie et un hospice pour les miséreux et autres souffreteux. Cela permit notamment de désengorger les rues de Soltariel et d'améliorer sa propreté tout en garantissant un lieu propice aux soins pour les pauvres.

Seigneurs du Bétis

Les seigneurs se situant dans le Bétis possèdent des domaines pour la plupart boisés et en altitude relative. Ils étaient originellement dirigés par la famille des Celini, devenu traîtres et condamnés par le procès royal de l’an XI, ayant vu la destitution de tous les biens de la famille. Ce pourquoi, le domaine des Celini est aujourd’hui passé sous contrôle du duché de Soltariel.  Les principaux vassaux sont les Polvo, dont fait partie le célèbre Rémus di Polvo, capitaine du corps armé des Bétissiens ; les Gentili, les Barizani, les Scalzzi et Giobini.

Seigneurs de la Lande

Les seigneurs se trouvant dans la Lande sont les plus nombreux. Ils sont notamment divisés en trois principaux domaines, ancestraux eux aussi. Ces terres nommées "landes" en raison de leurs grandes étendues verdoyantes font la richesse de ces grandes familles grâce à l'utilisation qu'ils en font (agriculture, élevage, etc...), et qui ont sut se faire une réputation au passage.

Non loin du domaine des Berontiis, se situe le domaine des Pasi, mené notamment par Paolo di Pasi, chef de file des Vrais-Soltaris.  Ses principaux vassaux sont les Brama, incarné par le patriarche Filippo di Brama, et les seigneurs de Federico.

Au sud du fleuve soltaar, se trouve le domaine des Ponittii. Ses vassaux sont les Lambruzzia et les Giovanelli. Se trouve également le domaine des Corelli, dont leurs vassaux sont les Orfei et les Vilbera.

IV. Economie

Maritime

Il est impossible d’aborder Soltariel sans évoquer son aspect maritime. Car celui-ci représente peut-être plus de 50% de son économie, développé notamment grâce aux ports faisant entrer ou sortir les denrées dans tout le reste du Royaume, etc… Mais aussi grâce à ses activités piscicoles le long des côtes, où de pêche en haute-mer.

  • Le port de Boniverdi :

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C'est le plus grand port de Soltariel, dans lequel circule quotidiennement des centaines de navires marchands. Véritable plaque tournante du commerce soltari, il serait aujourd'hui impossible de s'en passer. Ce pourquoi, sa défense a été redoublé depuis les dernières décennies. Il fait ainsi office d'arsenal de la Marine soltaar, mais sert aussi de première barrière défensive en cas d'invasion via voie maritime. Il est possible d'emprunter le fleuve soltaar, pour rejoindre le Tyrion et gagner la capitale Soltariel en embarcation de taille moyenne étant donné tous les ponts sur le parcours. Boniverdi est également le lieu où l'on trouve les comptoirs marchands appartenant aux partenaires du duché, qu'ils soient du Royaume ou d'ailleurs. C'est aussi à Boniverdi qu'on y trouve l'Ecole de la Marine, formant tous les futurs capitaines et seconds de vaisseaux du duché.  

Les corporations marchandes soltariis

Si Soltariel est réputé pour la douceur de son climat, on lui connaît également une grande notoriété dans l’art de marchander. Il est vrai qu’il n’existe pas une seule famille noble, où même bourgeoise, qui ne dispose pas d’au moins un membre ayant le sens des affaires et le désir de s’enrichir. Ces derniers laissent volontiers leurs aînés briller sur les champs de bataille ou à la tête de leur maisonnée, pour prendre le large et s’implanter dans d’innombrables comptoirs. Cela dure depuis des siècles, et l’on sait les soltaris implacables lorsqu’il s’agit de tisser de longues voies maritimes, ainsi que des liens forts avec ceux qui peuvent leur apporter. Pour cette raison, il arrive assez souvent que les ambitions trop fortes des uns fassent l’objet de convoitises des autres. Les règlements de comptes sont ainsi monnaie courante, et c’est pour lutter contre ces vendettas que les marchands se sont organisés en corporation à l’image des grandes et puissantes déjà établies dans le Langecin depuis moult siècles aussi.


Agricole

Le reste du duché est dédié à l’agriculture. Le climat chaud et humide durant une bonne partie d’un cycle, oblige certaines cultures plus adaptées. Ce pourquoi, il n’est pas rare de voir des champs d’oliviers à perte de vue, ainsi que des arbres fruitiers. Des vignes ont aussi été planté, depuis maintes générations, bien que le vin produit n’ait rien à voir avec celui produit sur les hauteurs hautvaloises. Toujours est-il, que si le cycle des saisons est favorable, les terres soltariis peuvent être très productives et bénéficiaires, dès que l’on en a déduit la Taille et la Gabelle. [En cours]

V. Généralités

culture - fêtes

  • Les saturnales:

Joutes nautiques dans le canal Hourvaris dans la cité de Soltariel. Dans leurs étroites barques, des hommes s'opposent et doivent compter sur la force de leurs bras et sur l'agilité du jouteur pour l'emporter. Il arrive souvent que l'équipage de l'une des deux barques se retrouve à l'eau. Une compétition est organisée lors des saturnales, là où l'été frappe ardemment la cité.

  • Le calssio:

Le calssio mêle tout ce qu'il peut y avoir de plus brutal. Deux équipes s'opposent, sans armes, et ont pour unique objectif de transporter une fausse tête décapitée à l'extrémité du camp opposé. Tous les coups sont permis, et ce, jusqu'à ce que les participants finissent inconscients. Seule la mort est interdite. Autant vous dire que d'innombrables histoires de vendettas sont nées à partir de ces calssios organisés au début de l'automne.

  • Ferie soltarii:

Soltariel ne serait Soltariel si la cité n'organisait pas de somptueuses fêtes dans lesquelles la noblesse aiment à se pavaner à et faire l'étalage de sa richesse. Elles sont le summum de l'opulence et de l'ostentatoire et se terminent souvent par de gargantuesques orgies dans les hôtels particuliers. Le printemps et l'été sous les deux périodes les plus appréciées pour les organiser. Elles sont les reflets subliminaux des attentes des notables désirant se montrer plus forts et puissants que tous les autres.

  • Carnavals:

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Les derniers jours de l'hiver sont l'occasion, pour les soltaris, d'organiser des carnavals. Soltariel-la-cité, en première, organise la plus grande chaque année. Pauvres ou gentilhomme se retrouvent ainsi à défiler dans les innombrables ruelles et canaux de la cité pour festoyer. Bien-sûr, ils sont tous masqués.

Religion

Le culte pentien est dominant. Des plus grandes cités aux plus petits villages, tous disposent de lieux de cultes tels que des chapelles ou mêmes de monumentales églises. Ces gens, aux peaux basanées, sont particulièrement croyants et superstitieux. C'est à cette image que la construction de le Duomo santa Catarina a été amorcé en l'an XIV du XIe cycle. Car jusqu'à présent, seule l'église saint-Orso pouvait accueillir les fidèles souhaitant célébrer la Damedieu. Ne pouvant contenir qu'une centaine de personnes, le Duomo aura pour ambition d'en contenir un peu moins d'un millier.
(copyright) Rédaction : Francesco di Castigliani
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MessageSujet: Re: Duché de Soltariel   Duché de Soltariel I_icon_minitimeVen 1 Nov 2019 - 14:16


ARMÉE DE SOLTARIEL

Duché de Soltariel Vt4t

I. De l'art de faire la guerre en pays soltaar
II. Mysticisme et tradition soltari
III. Effectifs de l'armée
IV. Soldats de métier
V. Miliciens
VI. unités spéciales
VII. Flotte de guerre

I. De l'art de faire la guerre en pays soltaar

Voir l'armée soltaar se mettre en branle est assurément un spectacle captivant. Non point parce que l'ost semble être aussi discipliné que les fiers et rudes guerriers du nord, que nenni ! Non point non plus parce que leur uniformité impose le plus grand respect. Diantre que non ! Rien de ces points ne caractérisent vraiment l'ost soltaar lorsque le duc ou la duchesse parvient à le lever pour s'en aller bouter l'ennemi. Vous l'aurez donc compris, cette armée toute aussi disparate que flamboyante est tout à fait singulière. Sa fierté n'a d'égale que sa difficulté à obtenir la cohésion tant rêvée par les plus fins tacticiens de notre temps. Sur terre, donc, les soltaris ne sont point les plus excellents bretteurs qui soient. Mais leur cœur, que dis-je, leur passion est immense et peut autant devenir un atout qu'un net inconvénient les sanctionnant pour excès de confiance. Faut-il encore que les capitaines se fassent entendre parmi ces chevaliers chatoyants, ses hallebardiers du Bétis aux tenues bigarrées ou même ces mages querelleurs ! Le défi est grand pour sûr et pourrait en décourager plus d'un. Heureusement alors que les fameux eunuques de la Guardia relèvent le niveau général grâce à leur discipline de fer et leur dévouement total envers leur suzerain. Heureusement aussi que Soltariel possède les marins parmi les plus chevronnés et courageux de tout le Royaume. Nombreux sont ceux à avoir un jour été confronté à leurs imposants et rapides bâtiments sillonnant l'Eris et l'Olienne. Plus rares sont ceux, néanmoins, à les avoir déjà vu marcher au pas ou chanter sans fausses notes dans les chaudes contrées méridionales.

Stratégies sur terre et sur mer:

-- Sur terre : L'armée de Soltariel n'a pas la prétention de vouloir rivaliser avec les grandes armées du nord. Elle est avant tout une armée de défense, capable de grandes prouesses pour défendre ses propres terres déjà bien protégées par la chaîne du Bétis au nord, le garnaad à l'est, et l'Eris à l'ouest. Son nombre, assez réduit, en fait également une armée bien plus propice à la défense de places fortes qu'aux batailles rangées dans lesquelles il lui faudra certainement compter sur des alliances et un commandant hors-pair pour parvenir à ses fins.

-- Sur mer : La stratégie soltaari est bien différente et bien plus offensive. Consciente qu'elle incarne la domination maritime péninsulaire, elle tend à faire les plus grands efforts financiers et humains pour conserver la maîtrise des mers. La guerre permanente qui l'oppose à la piraterie mecanne lui a permis au fil des décennies d'entretenir cette tradition navale guerrière et de continuer à donner de l'expérience à ses marins.

Faits d'armes notoires et échecs cinglants :

-- La première guerre d'Ydril en l'an I du XIe cycle: L'armée de Soltariel y aura inscrite ses premières grandes lettres de noblesse sans faillir à sa tâche. Elle opposa le comte d'Ydril Diogène de Systolie à la duchesse Inès de Soltariel. Ce fut après la bataille d'Arcani que le comte Diogène fut mis en déroute par l'ost du soleil blanc soltari envoyée par la duchesse, et qui fit bataille à une armée ydriaine fatiguée.

-- La deuxième guerre d'Ydril en l'an X du XIe cycle: Guerre faisant suite au retour d'Altiom, l'ancien archonte d'Ydril, fort de son soutien militaire de Naelis grâce à l'amitié qu'il entretint avec le roi Glenn. Voulant s'imposer par la force, l'ancien exilé reprit possession de ses terres sous l'oeil inquiet de la duchesse Tibéria soltarii-Berontii qui ordonna le blocus de la cité d'Ydril. Celui-ci se solda par un échec cuisant et la perte de plusieurs navires. Il fallut attendre la venue du Sénéchal du Royaume, Aymeric de Brochant, pour  que l'armée de Soltariel se mette en marche et prenne part à la récupération du pays ydriain.  

-- La guerre de Merval en l'an XIV du XIe cycle : La Bataille de Merval signe la fin d'une guerre de plusieurs années entre la principauté de Merval et le Royaume de Diantra. C'est la flotte de guerre soltaar qui s'est particulièrement démarquée lors de cet affrontement ayant réuni une forte coalition royale,  en menant un débarquement compliqué sous les ripostes enflammées de défenseurs pharétans.

II. Mysticisme et tradition soltari

Soltariel a, de tout temps, respiré, pour ne pas dire exhalé le mysticisme. Aujourd’hui encore, dans ses étroites venelles à l’air poissé d’encens, chiromanciens, ensorceleurs et autres géomanciens tiennent boutique  sans que quiconque ne paraisse s’en formaliser tandis que l’on trouve, auprès de chaque grande famille patricienne soltari, un homme de l’Art sous le nom d’astrologue, de précepteur ou encore d’apothicaire.

Cette présence remonte à la fondation même de la ville par des mages pharétans, désireux de rétablir les glorieuses républiques ingremantiennes d’antan. Organisés en Gerousia, assemblée des plus anciens sorciers, ils imposèrent leur règne sur la bastide de Soltariel pendant des siècles – règne entrecoupé de multiples pronunciamientos sanglants et autres naissances de tyrans éphémères – développant la jeune cité-Etat. Sous leur impulsion, les berges du Tyrion furent fortifiées tandis qu’ils engagèrent de nombreuses expéditions militaires, à l’ouest, afin de faire main-basse sur la thalassocratie de Boniverdi. Au nombre des vestiges de cette époque révolue, on dénombre la Tour Bleue, autrefois arrogant siège du gouvernement, où se déroule encore, deux fois l’an, d’importants rituels de nature ésotérique.

Ces conquêtes, la suite à leur donner et le partage du butin annoncèrent la chute du Gerousia, bientôt minée par les dissensions intestines qui firent craindre une guerre civile. Derrière les tentures du quartier marchand, on stipendiait les gens de son rival, nouait des alliances contre-nature voire, lorsque les méthodes « civilisées » s’étaient révélées vaines, on se surinait entre collègues avant de se débarrasser du corps dans le Tyrion. Les multiples tensions et l’impossibilité de trouver un terrain d’entente entre les partis finit par déboucher sur l’avènement des Dix, de puissants ingromanciens soutenus par la plèbe et proclamés tyrans à vie. S’ensuivit une purge dramatique qui amena quelques décennies de paix relative. Cependant, malgré toute leur rouerie, ils ne firent que repousser, temporairement, le conflit qui couvait. Bientôt, la discorde éclata entre les grands mages eux-mêmes et les ruelles labyrinthiques de Soltariel furent témoin d’une myriade d’affrontements sanglants que les princes marchands, caressant l’idée de se tailler une place au sommet, ne cessèrent d’attiser au point qu’il devint impossible de traverser la Plazza Septima sans manquer de se rompre la nuque en perdant l’équilibre sur les véritables mares de sang qui en poissaient les pavés. Soltariel geignait, elle se convulsait, roulait des yeux fous pareille à une bête traquée tout en s’automutilant. Pire encore que les tueries, après des jours d’indicibles occisions, la moitié de la ville fut emportée par un formidable incendie tandis que l’on s’étripait toujours entre voisins et que le Tyrion, lui, se teintait de pourpre.

C’est dans ce contexte et afin de mettre un terme au massacre que fut instauré, ou plutôt imposée, la dignité d’archonte-roi, l’ingromancien survivant s’autoproclamant ainsi. Par la suite, ses descendants modifièrent l’appellation au profit de celle de « duc », après avoir signé la paix du Bétis avec le suzerain de Diantra. Aujourd’hui, si l’aristocratie a partiellement supplanté les sorciers, plusieurs rues de la capitale sont encore propriété d’hommes de l’Art réunis en groupuscules ésotériques et il n’est guère rare d’en rencontrer dans les plus hautes sphères du pouvoir.

Enfin la population, quant à elle, si elle demeure principalement pharétane dans le bassin du Tyrion ainsi que dans les latifundia, au sud,  le nord, et notamment la région montueuse du Bétis, présente un tout autre visage. Ce territoire aux assemblées villageoises longtemps hostiles au Gerousia, ainsi qu’à tout ce qui se trouve à plus de trois lieux de leur hameau, entretient une relation ambiguë avec le reste du duché, oscillant entre jalousie et mépris. Néanmoins, leur « abjecte barbarie » en fait des recrues de choix pour l’armée ducale, qui veille à en entretenir quelques régiments.



III. Effectifs de l'armée :

2500 professionnels :

-- 1000 chevaliers
-- 1000 bétissiens
-- 80 mages de guerre
-- 120 mages de soutien
-- 300 hommes de la Guardia

2450 miliciens :

-- Domaines de l'Eris: 650 (400 lances - 250 archers)
-- Domaines du Bétis: 800 (600 lances - 200 archers)
-- Domaines de la Lande: 1000 (800 lances - 200 archers)


1350 unités spéciales :

-- Alguazils et forbans de Boniverdi: 1000
-- Hommes de la Lie des latifundias: 350

2000 marins :

-- 2000 marins :

-- 1 Amiral
-- 1 Vice-Amiral
-- 52 capitaines
-- 1946 marins
-- 54 navires (caraques, caravelles, galéasses, cogues et fustes)


IV. Soldats de métier

Cavalleria Soltaari - Chevalerie :

Duché de Soltariel Lo51

Patriciens impétueux, gendarmes ou condottieri en quête de renommée, aucun d’eux n’ignore la quasi sacralité de la gloire à Soltariel : avec elle, le plébéien peut espérer recevoir le patronage d’une grande famille et l’aristocrate le parrainage politique qui lui permettra de se hisser dans les plus hautes sphères du pouvoir. Il en résulte une chevalerie bouillonnante, perpétuellement en quête de coups d’éclat, ne rechignant pas aux prises de risques inconsidérées. Originaires de la grande noblesse terrienne du sud ou ruffians habitués aux expéditions commerciales en terres étrangères, leur avidité n’a d’égal que leur soif de triomphes.
1000 "chevaliers" répartis en 4 compagnia obéissant aux 4 principales provinces géographiques de Soltariel.

-- Province de Soltariel-cité : Compagnia Nero (100 chevaliers)
-- Province du Bétis : Compagnia Arancione (300 chevaliers) - avtg: Terrains escarpés
-- Province de la Lande : Compagnia Verde (350 chevaliers) - avtg: Rase-campagne
-- Province de l'Eris : Compagnia Azzuro (250 chevaliers) - avtg: combat en mer

Bétissiens :

Duché de Soltariel Dct9

Recrutés parmi les maroufles du Bétis, cette infanterie au service du trône ducal offre un spectacle offensant pour quiconque se pique d’apprécier la Grâce : secoués et obsédés par l’orgie de couleurs que leur offre la grande ville, ces mâtins entreprennent d’en adopter la mode sans jamais paraître la maîtriser.  Pourpoint crasseux aux manches bouffantes, hauts-de-chausses bariolés, collants malhabilement jaspés et autres coiffes garnies de plumes extravagantes constituent leur habillement des grands jours. Néanmoins, il convient de ne pas se fier à leur moustache adroitement huilée : ces butors aux exhalaisons fauves savent manier leurs armes et font preuve d’une cruauté toute néronienne lorsque l’occasion se présente.

1000 hallebardiers et autres porteurs de flamberge, répartis en 4 compagnia de 250 hommes (Bianco, Giallo, Rosso, Grigio).

Hommes de l’Art :

Astrologues, apothicaire voire puissants marchands en temps de paix, ces mages sont les familiers des grandes familles, s’ils ne sont pas eux-mêmes membres de l’aristocratie. Contrairement à l’Arcanum, corps de sorciers unifié au service du roi, les mages soltari offrent un spectacle bien plus bigarré : divisés tant par leurs allégeances aux patriciens que par leur appartenance à des « sectes » et autres groupuscules ésotériques, ils forment un rassemblement extrêmement hétéroclite. En outre, des rivalités pluricentenaires, toujours vives, ainsi que le fait que leur formation ne se réalise guère au sein des murs d’une quelconque académie mais auprès d’un maître de l’Art dont ils deviennent les obligés, implique qu’il se révèle impossible d’en brosser un seul et unique visage.
Un Duc, dépité, aurait déclaré : « plutôt me faire arracher les dents qu’il me reste que de diriger à nouveau ces névropathes. »
80 mages de guerre.
120 mages de soutien.

Guardia Soltaari - Garde ducale :


Autrefois châtrés pour répondre aux besoins de rites obscurs, les eunuques occupent toujours une place prépondérante à Soltariel. Choisis parmi les meutes d’orphelins grouillantes des venelles de la capitale suderonne, les futurs gardes du trône sont pris en charge par les services du palais, qui les nourrissent, les vêtent et les éduquent.
Ceux d’entre eux qui se révèlent émérites dans le métier des armes seront appelés à embrasser la carrière de reître tandis que les autres trouveront à s’employer comme valet, castrat ou intendant à l’alcazar. L’engouement pour ces « demi-hommes » trouve ses racines dans leur absence de famille ainsi que leur incapacité à un fonder une : autant de risques de trahisons écartés. De la crasse, la famille de Soltariel les a extirpés. Ce qu’ils possèdent, c’est au trône qu’ils le doivent. Le palais est leur demeure et famille.
Toutes ces raisons ont contribué à en faire la garde personnelle des élites depuis maintes des générations.

300 gardes ducaux sous le commandement direct du duc/duchesse. (Armement hétéroclite : épée, hallebarde, arc…). Le duc dispose de 50 hommes de la Guardia pour sa sécurité rapprochée, dirigé par un capitaine. Ils sont voués à cette seule mission. Les 250 autres sont dédiés à la sécurité de la cité et des habitants; assurent un rôle de maintien de l'ordre. Deux capitaines commandent 125 hommes chacun.  


V. Miliciens

Les miliciens soltaar sont répartis sur les trois principales provinces connues qui sont les suivantes: Seigneurs de l'Eris, du Bétis et de la Lande. Boniverdi n'en faisant pas partie étant donné ses troupes spécialisés ( cf Alguazils et forbans de Boniverdi). Les miliciens sont dirigés par des sergents d'armes. En cas de levé de ban, la milice est commandée par un connétable nommé par le duc/duchesse, qui choisira les capitaines parmi les chevaliers professionnels pour diriger les différents régiments incarnés par les domaines.

Leurs armes et armures peuvent être fournis par les seigneurs les plus riches, mais sont en règle générale les possessions personnelles des miliciens levés. Leur cohésion, leur manque d'expérience peuvent être leurs principales faiblesses. Les miliciens resteront disciplinés à la seule condition d'être dirigés par de bons capitaines.

-- Les miliciens de l'Eris (650):
Moins nombreux que les autres étant donné le nombre d'hommes composant la marine soltaar. 350 hommes peuvent être levés dans le domaine d'Alcacio, 300 dans le domaine de Camarata (maintenant possession de la cité de Soltariel).

-- Les miliciens du Bétis (800) :
Les bétissiens étant déjà une composante de l'armée professionnelle, les 800 miliciens du Bétis  pouvant être levés provenaient autrefois du domaine de Célini, maintenant rattaché à la cité de Soltariel.

-- Les miliciens de la Lande (1000) :
Principal vivier d'hommes; les miliciens se répartissent sur trois principaux domaines. 500 miliciens pouvant être levés sur le domaine des Pasi - 300 sur le domaine des Ponitti - 200 sur le domaine des Corelli.


VI. Unités spéciales

Alguazils et forbans de Boniverdi :

L’arbalète, moins exigeante en compétences que l’arc, s’est rapidement imposée auprès des milices qui y ont vu un moyen de faire régner l’ordre sans avoir à risquer d’être suriné au sein d’une foule hostile. En sus, comme même les plus gauches peuvent envisager prendre une vie avec cet instrument, son emploi s’est démocratisé dans le port de Boniverdi, pour répondre aux actes de pirateries, notamment au sein de la Compagnie du Ponant, ou, au contraire, se lancer dans cette voie. De même, les scorpions et autres balistes, qui faisaient la fierté de la thalassocratie à son apogée, ont trouvé un second souffle dans les luttes continentales. Si les Pharétans n’ont pas la sauvagerie des Bétissiens, leur capacité à décimer les lignes ennemies avant l’engagement compense en partie cela.

900 arbalétriers.
100 servants de scorpions et autres balistes.


La lie des latifundia :

Hommes de main dans les latifundia du sud, ces soudards, mauvais comme des teignes, ont pour habitude de semer la terreur parmi les plébéiens. Véritables vipères dotées d’une once d’autorité, ils font office d’officier de la loi improvisés dans les vastes domaines de leur maître et de coupe-jarrets dans ceux de ses rivaux. Au combat, à cheval et équipés d’arbalètes réduites ou de javelots, ils harassent les lignes ennemies, saccagent sa campagne et dérobent ses troupeaux tandis que leurs mastiffs aux imposants colliers cloutés apeurent les troupes adverses.
Enfin, lorsque vient l’heure de la charge, ils présentent un visage chaotique, masse gibbeuse exhalant la sueur rance, toute faite de piques, de haches, de crocs et autres marteaux de guerre.

300 fourrageurs.
50maîtres chiens et leurs dogues.

VII. Flotte de guerre


Duché de Soltariel D6ny

La marine de guerre est une tradition pluri-ancestrale dans le Soltaar, et notamment dans tous les domaines côtiers surplombant l'Eris. Toute famille, pauvre ou riche, a un jour connu un ou plusieurs marins en son cercle. Les plus pauvres sont envoyés pour alimenter les besoins en équipage des divers navires. Les mieux pourvus, quant à eux, sont envoyés au sein de l'académie navale de Boniverdi afin de devenir plus tard les futurs capitaines ou de rejoindre pour les meilleurs l'amirauté soltaar.

Les domaines d'Alcacio (850) et de Camarata (800) sont les principaux pourvoyeurs en marins, rejoint par Boniverdi (350)
La hiérarchie navale se compose de la manière suivante:

-- 1 Amiral disposant d'une caraque
-- 1 Vice Amiral disposant d'une caraque
-- 52 capitaines disposés dans les 54 navires ci-dessous (-2 Caraques : Am/V.Am)
-- 1946 marins

16 caraques : 800 marins (50*16)
Nombre de soldats embarcables : 100 à 150 hommes d'armes.
Tonnage : 200 à 300 Tonneaux.

3 galéasses : 180 marins. (60*3)
Tonnage : 80 à 280 Tonneaux
Nombre de soldats possible dans l'embarcation : 50 à 100 hommes d’armes.

14 caravelle : 490 marins (35*14)
Tonnage : 100 à 200 Tonneaux.
Nombre de soldats embarcables : 50 à 100 hommes d'armes.

8 Dromons : 400 marins. (50*8)
Tonnage : 200 Tonneaux.
Nombre de soldats embarcables : 50 à 100 hommes d'armes.

13 fustes : 130 marins. (10*13)
Tonnage : 16 Tonneaux
Nombre de soldats embarcables : 10 hommes d'armes.

BG original de : "inconnu au bataillon"
MàJ de : Francesco di Castigliani
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