Possessions & Equipements : Soldat qu'il est, la majorité de objets qu'Aegden considère siens sont liés de près ou de loin à cette vie.
Son armure lui à été offerte lors de sa nomination au sein de l'armée royale. De cuirs sombres aux symboles du royaume talehdel et rehaussées de tissus immaculés floutant ses jambes, elle fut conçue à sa mesure. Elle est suffisamment légère pour lui laisser pleine possession de ses mouvements tout en lui assurant une protection suffisante.
S'il porte souvent une
épée de bonne facture lorsqu'il se tient en habits de civils,Aegden est surtout un lancier accompli. L'arme qui l'accompagnait autrefois fut brisée dans les falaises du nord de Quatrième-Saison. Pourtant cette même expédition aboutira à la redécouverte d'une pointe de lance aussi ancienne que mystérieuse.
Ailagos, sa lance actuelle est le résultat de son montage sur une hampe passé entre les mains d'un archemage. Fait pourtant considéré comme impossible, il semble que la lame soit elle-même enchantée sans explications, laissant ainsi encore planer nombre de doutes quant à l'histoire de cette arme.
Apparence : D'origine Taledhelle, Aegden en porte physiquement l'héritage. Du haut de ses deux mètres, il figure dans la haute moyenne de son peuple. L'exercice assidu du maniement de l'hast qui s'ajouta à celui de la dance firent d'ailleurs de lui un elfe certes élancé mais suffisamment athlétique pour n'avoir rien à envier a ses frères d'arme.
Les traits de son visage qu'un humain supposerait sans doute aux alentours d'une trentaine d'années, sont tout aussi caractéristiques de ses origines. Ils sont fins et anguleux, surmontés de deux yeux clairs et d'un nez long et droit qui n'a, par chance sans doute, jamais été brisé. En revanche la peau pâle de ses joues n'a pas été aussi épargnées par les affres des rixes et des combats. L'elfe porte sur le coté droit deux fines cicatrices blanchies par le temps. L'une s'étend en travers de sa pommette, l'autre plus longue lui barre l'entièreté de la joue jusque au bas de son cou et longe sa jugulaire.
Détail qui surprend parfois, malgré son sang d'elfe des cités, ses cheveux sont d'un roux flamboyant bien souvent attribué aux elfes des clans avec lequel il n'a pourtant aucun lien de parenté. D'un naturel simple, il se contente souvent de les laisser libre le long de son dos ou de les nouer en arrière dans une coiffure lâche afin de ne pas être gêné.
- Taille :2m
- Couleur des yeux : Anthracite
Personnalité : Avant toute choses, Aegden est un soldat. Il est né et à fait ses premiers pas au sein de la cité blanche entouré par l'amour inconditionnel de ses parents, à l'instar de n'importe quel autre enfant Lëandrin. Pourtant c'est bien la milice dans laquelle il s'engagea dès qu'il le put qui le vit achever de grandir et devenir un homme. Il lui est difficile, même lorsque le temps est à la paix d'oublier totalement cette partie de lui et de la mettre de coté. En plus d'avoir naturellement du mal à rester en place, ce qu'il estime être son devoir lui tient particulièrement à cœur. D'une loyauté indéfectible, il n'hésite pas à faire passer les intérêts de la communautés avant les siens. Si certains de ses hommes ont parfois pu l'estimer exigeant, n'appréciant que très peu retards et toutes sortes de relâchement en service, chacun sait malgré tout que ce n'est qu'après en avoir exigé autant si ce n'est plus de sa propre personne. Et pour cela, il est pour ses frères d'arme, un elfe de confiance sur le terrain.
Autrement, lorsque le temps ne lui impose pas de faire porter sa voix, Aegden est un elfe réservé mais attentif, animé par un amour profond mais calme pour les siens et pour la cité dans laquelle il a toujours vécu. Il n'aime pas vraiment s’embarrasser de mots superflus, à l'aise dans les silences mais il sait être une oreille attentive lorsqu'un frère en montre le besoin. Le commandant préfère simplement souvent les actes à la parole.
Capacités magiques :Aegden ne possède aucune sensibilité à la magie et n'a jamais pris le temps de s'y intéresser. Il n'aime pas ce qu'il ne comprend pas et les arts mystiques sont pour lui un immense mystère... En revanche concernant la perception de la symphonie propre aux anedhels, il n'est pas né avec et malgré le Voile, il lui aura fallu l'aide d'un druide pour s'y ouvrir quelques années plus tard. Son ouïe est donc encore très récente et le laisse parfois troublé par une pulsation qu'il perçoit de manière erratique.
Histoire
- Chronologie:
• 610:X : Naissance en Alëandir. Son père est soldat, sa mère harpiste.
• 700:X : Mort de Faelyn Orian au court du siège de la cité. Malgré les réticences profondes de sa mère endeuillée, Aegden décide de prendre les armes à son tour et de porter le même nom que désormais feu son père.
• Voile
• 8:XI : Guerre en Ardamir. Front Sud. Défendant un frère contre un assaillant drow, Aegden est sérieusement blessé au visage.
• 9:XI : S'étant fait remarquer par sa hiérarchie, Aegden est promu commandant de l'armée locale d'Alëandir.
• 11:XI :[Début des rp]
• 12:XI : Migrations elfiques (Conflit avec les Iarin'dath)
• 17:XI - karfias : Un petit groupe d'elfes se fait passer pour un groupe d'artistes afin de rallier l'itrhi'Vaan et officieusement marchander avec ses princes. Si les accord ne donnent que peu de choses, Aegden y rencontrera une prêtresse dont il tombera amoureux.
• 17:XI - Karfias (8ièennéade) : Expédition en aduram à la recherche d'un artefact perdu.
• 18:XI - guerre de Naëlis - Aegden prend le commandement de l'armée royale à la mort d'Elrendil.
• 19:XI - Karfias : naissance d'Elben/fiançailles -
• '' : Quelques énnéades plus tard, une rixe éclate en Annon et force Aegden à soigner ses blessures parmi les noss de la région. Les peurs et les aprioris du citadin disparaissent peut à peu à leur contact. Ce séjour forcé lui permettra par ailleurs d'être aidé par un druide pour percevoir la symphonie d'anaëh.
• 19XI - Barkios : Recherches et redécouverte de la lance d'un ancien héro elfe tombé dans l'oubli
•19:XI - Verimios - retour en aduram
Aegden est né et à grandit entre les murs de la cité d'Alëandir. Sa mère était une musicienne, son père un soldat de la milice locale. La petite famille n'avait rien de bien hors du commun. Faelyn et Ereila s'aimaient et s'étaient juré de le faire pour l'éternité. Tout deux avaient une place bien définie dans la petite société Taledhelle dont ils étaient de parfaits exemples.
Dans les premiers temps sage et attentif dans ce que l'ont tentait de lui inculquer, l'enfant appris alors avec attention les notions d'amour et de respect de l'Oeuvre de Kÿria. Des notions qu'il n'oublia jamais dès lors. En revanche lorsqu'il fut en âge d'assister aux premières classes, cela marqua aussi le retour de son père au sein de la milice et de ses absences nombreuses, parfois très longues pour un si jeune elfe.
Pour cette raison, ou d'autres, difficile de le dire, le temps des première classes firent de lui un un élève légèrement plus turbulent. Il comprenait pourtant bien ce qu'on s'efforçait de lui apprendre, mais le jeune elfe préférait courir et se dépenser plutôt que d'endurer les longues heures à écouter les adultes. Ce qu'il arborait par dessus tout étant certainement les base de théorie magiques qui semblaient si claires à certains de ses camarade, tandis qu'il peinait à donner sens au moindre de ses concept. Pourtant, aussi terrible ces classes pouvaient-elle lui paraitre, aboutissant même parfois quelques fugues bénignes, le poids de la tradition et certaines notion parmi les plus élémentaires du peuple elfique s'ancrèrent avec force dans son souffle et ses petites frasques d'enfant ne dépassèrent jamais la limite de l'acceptable.
Au moins cela lui permit-il de découvrir un art qui devint peut à peu central dans sa vie. Élevé au son de la harpe de sa mère, ses fugues le rapprochèrent naturellement des artistes d'Arcamenel qui, plutôt que de le renvoyer au risque de le voir fuir personne ne savait où, le gardèrent de nombreuses fois sous leur aile. Parmi eux, il sembla s'épanouir bien plus facilement, et parmi les quelques domaines que les adultes lui firent découvrir, c'est la danse qui le passionna durablement. Le petit elfe grandissant pensa même quelques fois en se tourner entièrement vers le Beau-Seigneur. Pourtant, le temps de la quiétude ne devait pas durer.
L'an 700 vit le retour de la guerre et la traitrise de ceux que l'on appelait drow. Beaucoup y virent majoritairement la perte du plus grand mage de leur histoire, Aegden y vit surtout la perte d'un père, absent certes, mais figure modèle malgré tout.
A l'aube de ses 90 ans, Aegden décida alors de reprendre ce qui avait été le combat de son prédécesseur. Loin de sombrer dans la vengeance, il se fit la promesse de faire ce qu'il pouvait pour protéger et préserver. Pour plus de 300, l'elfe se voua alors à l'armée. appréciant les qualités de l'épée, c'est pourtant bel et bien la lance qui devint rapidement son arme de prédilection. C'était une arme d'agilité et de finesse, des qualités dont le jeune elfe était dores et déjà doté depuis un certain temps. Son style, mélange de danse et d'art martiaux était donc tout trouvé.
Doué dans les armes et déjà le devoir à cœur, il ne fallu pas bien longtemps pour que l'elfe se fasse remarquer sans qu'il ne cherche ni le succès ni la gloire. Lorsque le Voile s'étendit sur la forêt, ses conviction ne vacillèrent toujours pas. N'entendant pas ce qui perturbait tant de citadins, même la lame d'un frère entaillant sa joue alors qu'il tentait de calmer une rixe malheureuse ne parvint à le chambouler assez. Il resta aussi froid qu'il le pouvait, ne laissant ses doutes remonter à la surface qu'une fois les longues journées, ou nuits, de services terminées.
Ce fut cependant l'an 8 qui acheva de faire reconnaitre le soldat auprès de sa hiérarchie. La guerre faisant rage dans le protectorat d'Ardamir, l'armée lëandrinne y fut impliquée. Aux coté de ses camarades, Aegden mis donc lui aussi sa lance à contribution contre l'invasion noirelfe. Au milieu des flammes et du chaos, les souvenir du soldats se perdirent rapidement, mais plusieurs témoins et les quelques flash de sa mémoire s'accordent à dire qu'au péril de sa vie, il aura défendu celle d'un camarade tombé à terre. Là, il est difficile de dire ce qu'il se passa précisément. Aegden se souvient encore du fracas des lames et de la violence des coups. Cependant il se sait aussi avoir été grièvement touché en portant le coup fatal au dalehdel ennemi. Une lame perça sa joue jusqu'à son cou y laissa un cuisant souvenir qu'on ne pris jamais le temps d'effacer, même pas lorsqu'il se réveilla quelques longues ennéades plus tard. Ce n'est qu'à ce moment un peu étrange qu'il apprit alors à la fois que l'homme qu'il avait défendu était toujours en vie mais aussi que sa mère, elle, n'avait pas survécu à cet énième choc et avait finalement rejoint le Royaume de Tari.
Un an plus tard, lorsque que ses blessures ne furent plus qu'une simple cicatrice sur son visage, son acte de bravoure n'était pas oublié et on lui proposa de prendre le commandement de la milice d'Alëandir.
L'an 11 fut marqué par la
fin de la régence d'Anornedellon pour le début du règne d'Artiön Laergûl, jusqu'alors chef des armées de Daranovar. Le Royaume d'Anaëh se vit alors projeté dans de profondes modifications. A peine une année plus tard, les protectorat décidèrent d'abandonner à l'Oeuvre certaines de leur cités, menant à un exode massif de leurs populations. Si Alëandir figurait parmi les quelques cité restée en activité, elle ne fut épargné par les migration qui firent drastiquement augmenter sa population.
Évidement cela créa parfois des
tensions, d'autant plus lorsque noss et citadins étaient confrontés. Mais Aegden, fit de son mieux pour éviter les incidents les plus dramatiques. La milice lëandrinne se vit d'ailleurs bien entendu aidée de l'armée royale avec laquelle des
échanges s'étaient mis en place depuis quelques temps déjà.
Le vent de changement qui soufflait sur Anaëh s'étendant aussi vers l’extérieur, l'Aran décida d'approcher l'ithri'Vaan en karfias de l'an 16. Invités officiellement par la princesse marchande des Arts, Milynéa Lythandas,
il furent six elfes à prendre chacun une identité d'artiste inventés afin de plus secrètement chercher le soutient des princes marchands face à la menace daledhelle qui grondait entre les murs de Sol Dorn. Aegden y prit sans grande surprise l'identité d'un simple danseur, du nom d'
Aithruïn. Il détesta profondément ce qu'il y vit là bas, la violence des rues et de ce peuple bien étrangère a la vie tranquille des Taledhels. Plus surprenant pourtant, il y eut une vaanie qui su adoucir un peu son séjour.
ils se croisèrent au cours d'un des spectacles de la petite troupe. Aegden avait cherché à protéger cette étrange jeune femme s'interposant face à un public mécontent. Ce fut le début d'une histoire singulière, d'abord cachée, et douce amère alors qu'Aegden se trouvait obligé de lui mentir sur qui il était. Pourtant, cette histoire devait durer bien des années, l'éternité si Kÿria le voulait, puisqu'en l'an 19, leur relation était on ne pouvait plus officielle. La vaanie devenue membre du peuple Taledhelle, ils eurent la même année
un enfant du nom d'Elben et se
fiancèrent un mois plus tard.
Malheureusement, à peines revenus au sien de la cité blanche, une nouvelle menace força le Mainyth à repartir aussitôt. Les érudits de l'académie redécouvrirent un étrange artefact entre leurs murs. Celui-ci avait commencé à se montrer instable et la magie qui s'en échappe menace d'imploser.
Seul espoir, retrouver la partie manquante vraisemblablement perdue en l'ancien Linoïn. Pas de temps à perdre dans ce cas, Aegden se retrouva à mener une expédition d'urgence droit vers l'Aduram. L'expédition s’avéra plus difficile que dore et déjà prévu. Prétextant un message sibyllin de la part de Kÿria en personne, des ornedhels s'entêtent à chercher à les arrêter.
N'ayant pas le choix, le groupe de citadin continua son chemin jusqu'à ce que le conflit dégénère lorsqu'ils
croisèrent la route d'une druidesse particulièrement déterminée. Elle déclencha un piège de spores menant l’expédition dans un profond état de délire. Aegden manqua de perdre trois de ses camarades
et en restera longtemps marqué par l'expérience.
Ils n'étaient pourtant pas au bout de leur peine.
Entre dissonance et phénomène magiques inexplicables, leur mental fut mis à rude épreuve. S'en fut à un point où, une fois sortis de cette tourmente, ils furent obligés de laisser l'un d'entre eux au mains des adeptes de Kÿria d'Ardamir. Pourtant, ce n'était pas encore terminé pour Aegden. L’artefact entre ses mains, il fallu retourner en vitesse auprès des mages. Épuisé mentalement comme physiquement, il y eut
un dernier combat, sous la forme d'un loup d'ombre, mobilisant autant ses propres compétences que celles des mages de l'académie guidés par leur Doyen en personne et enfin ce fut finit.
S'en vint alors une période de quasi calme, durant laquelle Aegden chercha à mettre derrière lui les doutes et les questionnements soulevés par l'étrange épisode de cette mystérieuse marre noire et de l'expédition qui en avait résulté. Pourtant une fois de plus, cela ne devait pas durer. L'armée drow se mit en marche en direction de la petite Naëlis, comme cela avait été pressentit depuis quelques mois. Alors, suivant un plan réfléchit de longue date, une poignée de soldats elfes partirent aider à préparer les défenses du royaume vaani. Après de longues ennéades de préparations et de stratégie, le conflit éclata finalement à la fin de la deuxième énnéade de Karfias, en l'an 17. Les combats ne durèrent qu'à peine deux énnéades et les pertes elfes furent peu nombreuses quoi qu'impactantes quoi qu'il en soit. Le protecteur d'Enolir tomba, ainsi que le récent Mainyth des armée royales. Accusant ce coup, Aegden fit alors de son mieux pour agir en Mainyth de fortune. Et lorsque la guerre fut a son tour un simple souvenir, il en
prit officiellement le contrôle, sous l'impulsion de l'Aran.
Là, son existence prit un tournant drastique tant au niveau de ses nouvelles attributions que sur le plan personnel. Sirthaliel attendait leur premier enfant alors qu'ils s'installaient enfin ensembles tandis qu'il prenait tranquillement ses marques en temps que Mainyth de l'armée Royale. A coté de cela, il se lia aussi d'amitié avec un jeune mathandil nommé Vailimo qui ne le quitta bientôt plus. La vie semblait avoir reprit le dessus sur les quelques derniers évènements difficiles.
En karfias de l'an 19, alors qu'Elben était à peine né, Aegden dû partir pour une mission de routine à Celimë qui malheureusement s'éternisa. Alors qu'il ne devait s'agir que d'une vérification des avancées du fort, le mainyth se lança à la poursuite de mercenaires vaanis venus piller les ressources de l'Annon. Malgré la victoire des anedhels, Aegden fut blessé par l'un des intrus.
Emmené d'urgence au sein du clan noss de l'Annon qui les avait aidé à mettre les vaanis en déroute, il y découvrit une autre façon de vivre. Forcé de rester un temps parmi eux, il fut aussi forcé de constater à quoi ressemblaient réellement leur vie et leurs coutumes, loin de la sauvagerie souvent dénoncée et qu'il avait apprit à craindre. Le druide accompagnant le clan finit par lui
offrir la possibilité d'entendre la Symphonie, achevant de profondément changer le commandant.