Des Quotes en Or

Le but de ce sujet est de mettre en avant les rps ou les passages d'un rp qui vous ont particulièrement plu à la lecture. Bien sûr évitez de vous auto-citer , dîtes ce qui vous a plu, pourquoi et comment ! Faîtes nous connaitre vos plumes préférées de Miradelphia, celles qui vous font des frissons, des petites étoiles dans les yeux et vous transportent au pays des merveilles. Pour cela copier/coller simplement le formulaire ci-bas.

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A peine Dun Eyr avait-il adressé à Tobard cet ordre, qu’un grognement enflait dans les rangs des Nains. Dans la poitrine même du Lirganique, son cœur cognait avec fracas, rageur et rebelle. Le tonnerre qui roulait dans son ventre vide roulait comme un écho à sa colère. Le Haut-Prêtre n’eut pas même le temps d’évaluer les possibles, que déjà il s’entendait dire :
« Rien pour les Sombres, ni ce soir ni demain. »
Dans le Kathon électrisé, un grondement d’approbation féroce passa sur tous les ventres.

Jena Kastelord : A Beltrod tu iras ...

Depuis quelques jours, l’annonce de mon arrivée avait circulé. Je ne sais pas exactement jusqu’où s’était répandue la rumeur, quoi qu’il en soit, chaque jour il y avait un nouveau pèlerin qui rejoignait le petit groupe qui s’était formé lorsque j’avais quitté le temple d’Olyssea. Néera avait insisté pour que je dorme dans les temples et que je fasse savoir mon retour en Péninsule. Elle tenait également à ce que je prévienne chaque Grand-Prêtre qui croisait ma route que je me rendais à Beltrod et que de là je veillerai à ce que le Monastère des Cinq voie le jour.

C'est simple, concis et beau. Comme souvent chez Jena, et ça, ça m'épate

Ascanio Vossula: Avide d'or, cupide de chaire.

Quel que soit l'interlocuteur et aussi perché qu'il soit, il avait toujours des besoins terrestres à satisfaire, même les plus terre-à-terre. Le prince avait bien entendu dire que le clergé de Kiel était particulièrement toqué, mais cela ne l'effrayait pas outre-mesure. Les gens simples ont parfois du retard dans leurs paiements et causent des soucis ; en revanche Ascanio n'avait jamais eu de tel problème lorsqu'il traitait avec des magiciens ou des nécromants.

La description était tellement parfaite x)

Arichis d'Anoszia & Margot de Soltariel - Une vieille connaissance

Une lecture fort agréable où l'on retrouve cette vieille raclure d'Arichis qui, comme à son habitude, bouffe à tous les râteliers. Il reçoit ici Margot de Soltariel, qu'on peut résumer vulgairement comme la grosse bourge parisienne qui cherche à récupérer l'entreprise familiale que les chinois ont rachetée à la mort de son mari.
A voir comment ces deux-là s'entendent, on se demande si Arichis ne ferait pas mieux de rester bien sagement du côté de Kahina :)

Voronwë : Si vis pacem, para bellum

-"Tu te crois meilleur que moi, Voronwë? Tu es pire! Je lui l'incarnation de la violence, la colère pure, la puissance déchaînée! La dernière réponse d'Anaëh pour stopper votre folie et votre présence en son sein! Je détruis parce que c'est dans ma nature; vous détruisez parce que vous aimez le faire! Tu te sers juste de ma présence pour justifier tes envies de meurtre, vous vous servez des mauvais Ëalas pour ne pas assumer vos pulsions. Je ne suis pas votre ennemi Voronwë, je suis votre excuse!"

Dans un Rp déjà bien bordélique qui montre à quel point les elfes sont fiers déchirés et prompts à l'agressivité, je trouve que la prise de parole en a parte d'un être sanguinaire pluri-millénaires qui vous balance ça dans les dents résonne particulièrement bien! Et puis soyons honnête... ça claque.

Katalina Noblegriffon : Des réponses : De fait, elle était Mémoire et, dès lors, connaissait Lyanna ; mais c’était aussi parce qu’elle connaissait Lyanna et tous les autres que d’aucuns l’appelaient Mémoire ; si bien que chaque interrogation répondait à l’autre et inversement et de cet obscur Ouroboros, il n’était rien que Meavh put dire qui eut réellement fait sens.

Parce que cette phrase est magnifique, avec ses points-virgules ! En plus il a casé ouroboros quoi

Enrico Di Montecale : Cérémonie à Sainte Deina « Alors ce sera le cœur dans les bottes, mais la tête haute, que j’étoufferai mon indépendance. »

Je ne sais pas trop, cette réplique était amusante et tout à l'honneur du personnage. On est beaucoup à l'apprécier x)

Citation :

Leur ignorance méritait le fouet et leur idiotie l’ablation de la tumeur qui leur servait de tête.

Aymeric de Brochant : L'envol du dragon : « Nul ne devrait souhaiter la mort d'un homme, fut-il le pire d'entre eux », lui avait en somme déclaré le marquis, lorsqu'ils s'étaient séparés devant Sainte-Berthilde. « D'accord, mais c'était quand même une belle salope », s'était contenté d'objecter roidement le bon lieutenant Heinrich.

Un post tout en finesse (oui, j'ai cité le passage le plus rentre-dedans, la suite est plus subtile mais tout aussi intéressante) ; alors que l'entourage du défunt duc de Langehack s'empresse de lui rendre un vibrant hommage, le lieutenant Heinrich, sous la plume d'Aymeric, nous dresse du défunt un portrait bien moins flatteur que celui qui nous est servi d'ordinaire.
Dans un topic où tout le monde y va de sa petite larme (parfois bien légitime), j'aime bien ce ressenti d'un personnage extérieur qui, n'ayant pas connu personnellement Oschide, le juge uniquement au travers des saloperies et autres coups bas que celui-ci a pu commettre au cours de sa courte mais prolifique carrière, et que les autres ont tendance à oublier. C'est cette diversité de points de vue, montrant combien l'appréciation d'un personnage peut varier selon qui l'observe, qui à mon avis fait la richesse du jeu.

Tout le post mériterait d'être cité tellement c'est classe.

Cléophas d'Angleroy : Ce monde qui nous sépare

J’ai tout sacrifié pour cet enfant. Regardez-moi ! Mes cheveux sont secs comme la bale, ma peau froissée comme un mauvais cuir. Je ne connais plus la douceur des rêves, je ne sais plus ce qu’est le corps d’une femme, ni le goût d’une pomme. Mes papilles s’endorment, ma vision s’affadit. Je suis un prince sans couronne, je suis régent d’un royaume qui n’en est pas un, premier de pairs qui ne me reconnaissent point. Je n’ai plus de capitale. Je n’ai plus de bras droit. J’ai perdu Diantra et la moitié du Royaume. J’ai banni du Royaume un homme que je pensais un ami. J’ai pactisé avec un traître que je croyais honnête. J’ai enduré les humiliations. J’ai reçu des coups de poignards de mes amis, mes frères, avec qui je partageais le sel et la coupe. Toutes les âmes dont je me suis épris sont mortes. Mon fils lui-même est mort. Et maintenant cette plaie qui m’accable et me saisit…