[Alëandir] Académie de magie

Sans conteste la plus grande académie de magie de Miradelphia, l’Académie d’Alëandir n’ouvre ses portes qu’aux meilleurs étudiants de tout Anaëh. Ses bibliothèques recensent un savoir plurimillénaire sans cesse approfondi par les mages sylvains et sous ses bâtiments est gardé le Livre du Sage, relique d’Elenmár, qui renferme en ses pages tout le savoir magique du monde.

En savoir plus sur la magie : Magie : les grandes règles



Sommaire :

1. Création de l’Académie
   
2. Principes fondateurs
   
3. Cursus
   
4. Hiérarchie
   
   • Le Chapitre Blanc
   
   
5. Bâtiments
   
6. Les Artefacts
   
   • Le Livre du Sage
     
   • Le Portail

     

I. Création de l’Académie

La date de la fondation de la toute première assemblée de mage a été perdue au fil de l'Histoire mais certains prétendent qu'elle existe depuis Athirlan’Lendil, conseiller de Tyräl. Une certitude demeure cependant : le livre du Sage, Ëala de la Magie, n'a jamais quitté les murs d'Alëandir jusqu'à la fondation de l'Académie elle-même.

Lorsque Findarato acceda au Trône Blanc, il lança les plus grands projets de recherches et de redécouvertes des techniques artisanales et artistiques de l'Histoire des elfes. Caranthir était déjà Conseiller à la cour, Maître de son Art, et faisait parti de l'Assemblé de mage d'Alëandir depuis de nombreuses années. Il était extrêmement investi dans la conservation et la transmission du savoir et ce depuis son plus jeune âge. Il trouva donc un mécène et un ami tout désigné en la personne de ce jeune roi dont il devint le principal et plus habile conseiller.

A la fin du 9e Cycle, profitant de l'importance grandissante du Savoir dans toutes ses natures, Caranthir réunit l'Assemblée d'Alëandir, qui regroupait de plus en plus d'apprentis, pour fonder avec eux une école où les érudits de tout Anaëh pourraient venir consulter, étudier et déposer des écrits sur toutes les formes de magie. Findarato soutint sans une hésitation le projet ambitieux de son Conseiller et lui donna carte blanche.

En quelques mois, les plans étaient achevés et la construction commençait. En moins d'un an, malgré la lenteur des travaux, les premiers érudits commencèrent à déposer une copie de leurs travaux. Cinq ans plus tard, le premier cursus général pour débutants était décidé et depuis la notoriété de l'éducation qu'on y dispense n'a pas cessé d'augmenter.




     

II. Principes fondateurs

• Libre partage du savoir magique

Le savoir magique a été rassemblé et construit par une multitude de mages. Il évolue encore aujourd'hui, chacun apportant sa pierre à l'édifice. Il appartient donc à tous, si ce n'est à personne. Chaque artisan est en droit d'accéder au savoir accumulé par ses ancêtres et ses contemporains au fil des cycles. Il n'est en aucun cas l'exclusivité de quelques elfes, n'est pas l'apanage des plus méritants. Il se doit d'être partagé librement et entièrement, sans aucune contrainte de quelconque nature. L'Académie est une école rassemblant les mages provenant de toutes les Cités d'Anaëh, dans le but de leur fournir une formation complète.

• Indépendance des mages

Les mages de l'Académie ne sont en aucun cas en relation avec l'armée. N'y sont pas formés des guerriers mais des artisans. Il est important que cette institution garde en tête son but premier : former des mages. Jamais des élèves de l'Académie ne sont mandatés pour défendre expressément l'Anaëh au sein même de ses troupes. Ceux qui empruntent cette voie le font de leur plein gré et n'y sont jamais contraints ni même poussés par l'Académie.
On note aussi une indépendance certaine avec la politique elfique, notamment depuis le règne de Glorfindel. Étant contre l'évolution des connaissances, contre les sciences et la recherche en général, il a délaissé l'Académie. Dispensant un savoir bien trop intellectuel et trop peu manuel, l'école est ainsi privée de tout soutien politique. Depuis, elle est totalement indépendante et ne reçoit pas d'ordre direct du royaume. Aussi éloignée du plateau politique que possible, elle a acquis un statut à part.

• Culture commune de la magie

Si la magie est un art que chacun exerce à sa propre façon, que chacun perçoit plus ou moins différemment, elle reste fédératrice des artisans. Ils partagent un savoir commun, une perception particulière que d'autres n'ont pas. Ils manient, laissent s'exprimer, une essence qui leur a été rendue accessible. Tous les mages de toutes espèces partagent cette sensibilité. Et parce qu'ils ont tous celle-ci en commun, ils se doivent d'échanger sans cesse à propos de leurs découvertes. Ce qui arrive à l'un, même cas exceptionnel, est susceptible d'arriver à l'autre. C'est pourquoi il est primordial d'effectuer un travail d'archive et de compilation conséquent et rigoureux.




     

III. Cursus

• Entrée à l'Académie : Entre 80 et 100 ans, elle fait suite au double choix.

• Cursus commun : Dure entre 10 et 20 années. Durant ces années, les mages en devenir se voient inculquer les bases de la pratique ainsi que beaucoup de théorie.

• Cursus par Voie : Dure environ 90 à 130 années, selon chacun. Pendant ce temps, le jeune mage n'est pas libre de la manière dont il apprend, puisqu'il est sous la tutelle de plusieurs professeurs. Et tout particulièrement sous celle d'un référent. C'est uniquement lorsqu'il aura acquis assez de connaissances, d'assurance et de pratique qu'il pourra continuer plus librement son apprentissage.

• Enrichissement personnel : Généralement après 130 années d’étude. Les mages sont libres de poursuivre leur éducation par eux-mêmes, d'emprunter les chemins qui semblent leur correspondre le mieux. Certains restent à l'Académie, où ils se savent pouvoir être encadrés et soutenus s'ils en ressentent le besoin, tandis que d'autres continuent leur formation ailleurs. Il n'est pas rare d'en voir faire des allers-retours, tout comme il n'est pas rare d'en voir partir pour de longs siècles.

Pour être préparé à cette dernière étape, l'élève est encouragé à étudier par lui même, à assister à des discussions organisées par des professeurs ou simples érudits et à se renseigner sur la théorie des autres Voies tout au long de son parcours. Il est important qu'il acquière une certaine autonomie vis à vis de son apprentissage, puisque celui-ci se continuera bien après son cursus par Voie.

En savoir plus : Grandir dans les Cités

Relation Maîtres-Elèves :

Classe des Eveillés : 20 élèves pris en charge par de jeunes professeurs ou des clercs.
Référent : 5 élèves maximum, pour pouvoir se concentrer au mieux sur le développement de chacun.

     

IV. Hiérarchie

• Éveillés : Mages en devenir, ceux qui entrent tout juste à l'Académie.

• Acades/Apprentis : Sont ainsi désignés les élèves en général. Ils deviennent apprentis lorsqu'ils manipulent la magie pour la première fois (ce qui prend souvent quelques années).

• Clercs : Mages qui mettent leur savoir au profit des autres. Ils compilent, transmettent, souvent en poursuivant eux-mêmes leur apprentissage.

• Professeurs : Ils forment les élèves, leur inculquent ce qui leur sera nécessaire pour qu'ils deviennent des mages accomplis.

• Sages : Organisent les savoir compilés par les clercs, vérifient leurs sources. Ils sont aussi chargés de veiller sur le savoir accumulé depuis les premiers cycles.

• Ingolmo - Grands Enchanteurs (par Voie) : Spécialisés dans leur domaines, ils sont généralement maîtres dans leur voie. Ils supervisent les élèves qui empruntent la leur et organisent les classes, les programmes et adaptent au mieux les méthodes d'apprentissage.

• Cundo Nólëo - Gardien du Savoir : Veille sur le livre du Sage.

• Túra Sarmëo - Grand Scribe : Rédige les nouveaux savoirs ; fait en sorte qu'un événement important n'échappe pas à la retranscription.

• Assaila - Doyen : Autrement appelé Archimage (Assairon) du Chapitre Blanc, il est en charge de la totalité de l’Académie. Il dirige le Chapitre, dont il est la voix auprès des autres institutions Taledhelles, notamment auprès du Trône Blanc.

IV.1. Le Chapitre Blanc

Le Chapitre Blanc est la plus haute instance décisionnelle de l'Académie. Elle décide du rythme scolaire, des promotions, des désignations, de la validation des élèves à leur entrée et en fin de cursus ainsi que de la politique générale de l'Académie.

Il regroupe l'Archimage et les Grands Enchanteurs. Le Gardien du Savoir ainsi que le Grand Scribe y siègent aussi en tant qu'experts et érudits. Une réunion exceptionnelle du Chapitre peut avoir lieu suite à une demande expresse de l'un de ses membres.




     

V. Bâtiments

L'Académie d'Alëandir est la deuxième plus grande entreprise architecturale qui a été édifiée durant les cinq derniers Cycles après Fort Ellyrion. Constituée de plusieurs bâtiments distincts entourés par de grands murs de pierre blanche envahis par la végétation, ils sont bordés par de grands jardins qui accueillent également les terrains d’entrainements.

Un dortoir a été construit pour accueillir les élèves qui ne sont pas originaires de la cité. En contre partie de leur toit et de leur nourriture, les locataires s'occupent de l'intégralité du nettoyage et de l'entretien des lieux ainsi que certains travaux d'entretien des bibliothèques. Les chercheurs et membres du corps professoral y logent également, dans des appartements qui grandissent avec leur évolution.

Le plus grand des bâtiments est celui abritant les bibliothèques. L'intégralité des ouvrages s'y trouvant concerne la magie et le folklore s'y rapportant. Le complexe représente plus de quarante salles et des centaines de milliers d'ouvrages et d'oeuvres consultables par tous. Ce trésor inestimable est gardé en permanence par les sages de l'Académie, des gardes royaux, ainsi que plusieurs protections bien plus officieuses. Certains ouvrages sont des exemplaires uniques et ont donc une valeur inestimable.

Dans ses soubassements se trouvent le Relicarium, où est notamment gardé le Livre du Sage, un ouvrage offert aux elfes par le plus ancien des Ëalas, et qui contient sensément la totalité du savoir magique de l'Univers. Abrité dans une salle particulière, il n'est consultable qu'en présence du Gardien du Savoir mais aucun elfe ne peut se voir refuser cet accès, Taledhel ou Ornedhel.
D’autres salles du Relicarium servent à entretenir, étudier et garder de nombreux artefacts magiques, souvent millénaires. On y trouve notamment le Mentië i fuinënna, un portail vers les Ombres redécouvert en 14:XI et stabilisé à la suite des évènements de la Mare Noire.

Le bâtiment des chercheurs est un lieu de rassemblement et d’études. Quand on parle seulement de l'Académie, c'est probablement à ce bâtiment que l'on fait référence. Il comprend les bureaux des administrateurs, la salle du Chapitre Blanc ainsi que des salles de classe. C'est dans ce bâtiment que certains cours sont dispensés en petits comités. Les élèves se réunissent dans de petites salles pour assister à des cours théoriques, avant de se lancer dans la pratique.

En plus de ces constructions, l’espace aménagé à l’intérieur des murs de l’Académie comprend un ensemble de terrains d’entraînement situés en périphérie, où les cours pratiques sont dispensés. Dangereux car accueillant les apprentis et leurs nombreuses erreurs, les terrains sont surveillés par les mages de l’Immatériel, qui veillent à ce que leurs maladresses n’aient pas d’impact sur l’Académie et ses occupants.

Les Artificeries, elles aussi situées à l’extérieur car relativement dangereuses, constituent un endroit où les mages peuvent éprouver leurs théories et construire leur science arcanique. Les alambiques, creusets, brasiers et autres instruments permettent aux mages de toutes les voies de confronter leurs hypothèses aux expérimentations.

Enfin, la Rotonde constitue l’endroit de rencontre par excellence. A la fois lieu d’étude, salle à manger et espace de repos, de grandes tables permettent d’y accueillir tous les apprentis et leurs professeurs, ainsi que les visiteurs occasionnels. La décoration y est raffinée et les espaces lumineux.

VI. Les Artefacts

VI.1. Le Livre du Sage


Créé et donné aux elfes par l’Ëala Elenmár, le Livre du Sage est un épais ouvrage qui explique et recense tout ce que Miradelphia compte de magique. De manière très désordonnée et sans aucune cohérence apparente, le livre traite des sujets aussi variés que la poésie, la musique, la cuisine ou la peinture, du temps de maturation des poires à la reproduction des campagnols.
Sur la première page est inscrit : « Tout sceau peut être brisé, mais l’évidence reste le plus efficace des verrous. »

Les légendes racontent qu’Elenmár, né de la magie de Kÿria et première créature consciente qu’Elle créa, parcourait la toute jeune Anaëh dans l’espoir de trouver des êtres qui pourraient le comprendre. Il trouva d’abord les loups, à qui il transmit une part de son savoir. Lorsqu’ils furent créés, le premier des Ëalas approcha les elfes et pu à nouveau transmettre une plus grande part de son savoir à ces êtres singuliers qui avaient reçu le Souffle. Découvrant que ceux-ci avait des difficultés à comprendre les natures et les règles de la magie, il leur remit le grimoire et fit en sorte que le temps n’ait pas d’emprise sur lui.

Conservé depuis lors en Alëandir, le livre du Sage est gardé dans le Relicarium de l’Académie. Sous la responsabilité du Gardien du Savoir, nul elfe ne peut s’en voir refuser l’accès. Toutes les générations de mages se sont succédées pour en percer les secrets, y découvrant des vérités magiques universelles et évidentes dont on se demandait comment était-il possible que l’on ne l’ai pas compris avant, et recélant encore des secrets que nul n’arrive à interpréter. Décrypter l’un deux est encore au cœur des ambitions de nombreux mages. Le livre du Sage est un pilier du savoir magique Anëhdel, qu’il a beaucoup influencé.

En savoir plus : Ëalas : Elenmár le Sage

VI.2. Le Portail vers les Ombres


Artefact extrêmement ancien redécouvert en 14:XI dans les sous-sols des bibliothèques de l’Académie, le Mentië i fuinënna, ou Portail vers les Ombres, est un puits de liquide noirâtre, reflétant la lumière à la manière d’un métal. Installé avant même la construction de la capitale, cette Mare Noire est stabilisé par trois cristaux formant un triangle inscrit dans la margelle de pierre qui délimite le puits. Le troisième cristal, initialement absent lors de la redécouverte de l’artefact, fut retrouvé à la suite d’une expédition en Aduram, dans les ruines de Lomëar.

Étudiée par les mages du Chapitre Blanc après sa spontanée réactivation, la Mare Noire fut re-stabilisée et verrouillée lors d’un rituel au cours duquel elle s’est révélée être un portail menant au Plan des Ombres. Dorénavant sous la protection conjuguée des mages de l’Académie et des Éperviers de l’armée royale, peu sont ceux au courant de son existence et de sa nature précise.

RP liés aux évènements de la Mare Noire:

En savoir plus : Le Plan des Ombres

Miradelphia
Écrit par Anorn et Lómion