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| [En cours] création du BG de Diantra | |
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Thibaud de Kelbourg
Humain
Nombre de messages : 621 Âge : 64 Date d'inscription : 07/09/2016
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| Sujet: [En cours] création du BG de Diantra Mer 18 Déc 2019 - 16:09 | |
| CITÉ ROYALE DE DIANTRA Vue sud de Diantra à l'orée du jour - PLAN DE LA CITÉ:
I. Historique de la ville et de ses occupants II. La cité haute III. Fort de la Vaillance IV. Cathédrale de Sainte Deina V. La ville VI. Les fortifications VII. Diantra, hors des murs I. Historique de la ville et de ses occupantsDe sa création La légende raconte que la très vénérable sainte-mère de tous, sous les traits d'une jouvencelle nommée Deina, se serait un jour montrée à des chasseurs sur un mont que les anciens appelaient Dean'tria. Ce serait après avoir fait montre de ses talents thaumaturges et de paroles prophétiques qu'icelle leur aurait professée qu’en ce lieu serait un jour bâti sa maison ; tout comme celle qui y abriterait le seigneur de son Royaume qu'elle serait la seule à pouvoir choisir. Deina disparut pourtant, mais non sans avoir laissé une profonde empreinte dans le cœur de ces hommes lui étant devenus fidèles. Cette apparition, quoique brève, aurait été le véritable élément déclencheur donnant l'espoir aux nouveaux pentiens. Les chasseurs d'alors seraient ainsi devenus des bâtisseurs et se seraient affairés aussitôt à la construction d’une chapelle en son honneur nommée Sainte-Deina. D’autres hommes, après avoir entendu les récits rapportés de ces adeptes, seraient à leur tour venus leur prêter main forte pour embellir et élever toujours un peu plus haut l’édifice. Ils installèrent leurs masures autour et devinrent sédentaires dans l’espoir de revoir celle que leurs aïeuls avaient eu la chance de rencontrer des années plus tôt. Le village du Mont Dean'tria ne fit que s’agrandir de décennies en décennies jusqu’à devenir la plus grande cité du Médian. Réputée pour être imprenable grâce à sa position haute surplombant les plaines de l’Atral, Dean'tria fut bientôt prononcé Diantra grâce à l’établissement d’une langue commune mettant un terme aux multiples dialectes. Cela ne l’empêcha pas d’accueillir toujours plus de cultures et de populations différentes qui vinrent progressivement garnir l'intérieur de ses longs murs. Etant devenue bien trop grande et dense pour être dirigé par ce que l’on appelait le conseil des anciens, un homme fut élu pour être celui qui incarnerait le seigneur de la prophétie. Choisi pour ses qualités guerrières, mais aussi pour sa fidélité envers sa déesse dont il se disait lui-même l'élu, Fiiram fut couronné Roi de Diantra. Au côté de ce qui était devenu alors une grande église fut érigé son palais (bien loin encore de celui que nous connaissons aujourd’hui pour sûr). Car celui-ci ne fut, au tout début, qu’une modique forteresse faite de plusieurs tours en bois s’enchevêtrant les unes sur les autres. Se voulant Roi des Hommes et premier serviteur de la Damedieu, Fiiram devint l’unificateur en ramenant dans son giron les cités pharétannes du sud et les clans du nord en leur apportant le pentisme ; de gré ou de force. Placé au centre même de ce jeune royaume, l’ancien petit village de chasseurs est aujourd’hui la capitale du Royaume des hommes comme l’avait prédit la mystérieuse jeune femme des siècles plus tôt. Celle-ci a pourtant bien changé et connut des jours fastes comme des jours bien plus sombres. Histoire récente L’histoire de Diantra fut avant tout forgée par les Rois qui s’y sont succédés. En bien comme en mal, tous y ont laissé leur empreinte dont la plupart sont encore aujourd’hui visibles, lorsque l’on souhaiterait en enfouir d’autres à tout jamais. Ce fut notamment le cas lors du règne du roi Ultuant Fiiram, lorsque celui-ci, pour palier à une épidémie de peste imputée au noirelfes, dut se résigner à enfermer tous les pestiférés dans l’un des quartiers de la cité avant d’y mettre le feu pour éviter la propagation de la maladie. Des milliers de diantrais succombèrent lors de cette funeste nuit dont les stigmates peuvent encore être visibles dans le quartier des Capucines. D’autres douloureux souvenirs sont venus également alimenter l’histoire de cette cité lorsque le successeur et demi-frère bâtard d’Ultuant, Trystan d’Erac, devint Roi. Malgré tous les efforts d'embellissement de la cité durant son règne, celui-ci ne tarda pas à se faire des ennemis parmi certains de ses vassaux. Ceux-ci, après s’être organisés en ligue, finirent d’ailleurs par assiéger la cité royale et à y pénétrer lors de la trahison de son protecteur Hannibal de Roch. La ville connut sans doute ses pires heures. Les armées des quatre Barons rebelles la pillèrent, saccagèrent et massacrèrent une partie de sa population. Ce jour fait encore trembler les rares survivants de cette période et rares sont ceux à tolérer que l’on aborde « le sac de Diantra » sans avoir une bonne raison. Comme un écho à cette triste période, la ville connut de nouveau des troubles en l’an 6 lors de l’avènement à la régence du cousin de Trystan, un dénommé Aetius d’Ivrey. C’est après avoir été désavoué que l’Ivrey revint à Diantra pour s’en emparer et mettre un terme à la vie de son suzerain. De nouveau accablée, la cité connut alors un nouveau roi bien plus jeune, le fils même du Roi assassiné, Eliam Ier. Son règne fut néanmoins de courte durée puisque Diantra assista une énième fois à un triste jour que l’on nomma « l’œil bleu » en l’an 7. Le Roi, sa sœur et son régent furent tous emportés dans l’explosion de la tour de l’Arcanum, haut lieu des plus grands mages du Royaume. Voilà que la monarchie royale venait d’être amputée brusquement, laissant alors à la veuve de l’Ivrey et leur fils Bohémond, une place toute trouvée pour le trône diantrais. Arsinoé d’Olyssea devint Régente du trône en attendant la majorité de son nouveau-né, sous les regards inquiets de ses vassaux qui s'opposèrent à sa prise de force sans concertation des Pairs du Royaume. Ce fut notamment le cas de Nimmio de Velteroc et de son épouse Blanche de Hautval, qui prirent les armes contre le jeune Roi et défirent les armées royales lors de la bataille des champs pourpres. Comprenant la difficulté à défendre la cité royale, Cléophas d’Angleroy alors chancelier du royaume, mit le feu au Palais des Dômes en l'an 8 et quitta la capitale pour Soltariel, bien plus protégée. L’incendie gagna néanmoins une partie de la cité qui fit des milliers de victimes. L'on dut attendre la chute de la ligue et le retour de l'ost coalisé royal dans la capitale pour que le jeune Bohémond recouvre son trône et son peuple et que les travaux rendent à la cité sa splendeur d'antan. II. La cité hauteA. Le Palais des Dômes, joyau de la couronneConstruit au sommet du Mont Diantra, le Palais royal s’est vu continuellement transformé par les rois qui l’ont habité. Au commencement, le palais n’était qu’un empilement de tours en bois les unes sur les autres, jusqu’à ce que les vents nordiens trop puissants n’obligent les bâtisseurs à extraire la roche des entrailles de la montagne. Là alors, au fil des siècles, ce qui n’était qu’une forteresse vétuste et inconfortable finit par devenir un véritable Palais incarnant bien vite la volonté de ses possesseurs à toujours paraître plus riches et forts que les autres seigneurs des cités pharétannes ou des clans du nord. La dynastie des Fiiram n’y alla point de main leste pour faire de leur maison la plus belle et imposante. Ils firent appelle aux meilleurs architectes et meilleurs artisans qui vinrent progressivement s’installer dans ce que l’on appellerait plus tard le quartier des bâtisseurs. C’est à eux que l’on doit aujourd’hui le surnom donné à ce Palais des Dômes. Car dans toute le Royaume, la quantité de ces dômes dont les reflets du soleil en fait des billes incandescentes lorsqu’on s’approche de la cité, est une véritable prouesse architecturale. Et cela n’est que pour l’extérieur ! L’intérieur, quant à lui, réserve d’autres surprises aux visiteurs chanceux de pouvoir déambuler en son sein. Il s’y perdra sans nul-doute à tel point la succession aléatoire des couloirs et pièces en fait un véritable labyrinthe. C’est là pourtant que l’on assiste aux différents siècles et aux volontés des centaines de suzerains successifs. Mais rassurez-vous, l’un des gardes royaux appartenant aux Baudriers d’Argent, ou un simple serviteur royal sauront sans nul doute vous ramener dans le droit de chemin si vos pas vous ont malencontreusement égarés. Les lieux publics : Salle du Trône "Il serait sans doute malvenu de ne point débuter la description de ce Palais des Dômes par sa fameuse salle du Trône. Sa construction fut déjà une épopée à elle toute seule, puisque pour bâtir une salle si grande sur un Mont, il fallut user de malice et d’intelligence pour y trouver des solutions. Adoncques fut elle construite à la fois dans le Palais, et à la fois dans le vide où une armée de piliers vinrent être montés pour soutenir le poids de toute sa structure. Les travaux furent amorcés sous le règne du Roi Sigismund IV Fiiram en l’an 875 du Xe cycle, et furent achevés près de quarante années plus tard par son descendant Ecbert II le Boiteux au début des années 905. Les rois suivants n’eurent de cesse d’y apporter leurs touches personnelles à l’instar des nombreuses tours construites toujours plus haut pour montrer leur puissance. La salle du Trône est ce jourd’hui haute de 15 mètres et longue de 100. Le sol est fait de marbres noirs importés des monts hautvalois. Ses longues colonnes qui soutiennent les voûtes en ogives sont faites en pierres calcaire blanche autrefois immaculées, à présent ternies par le poids de son siècle d’existence. La grande porte qui permet d’y accéder est quant à elle faite dans un bois de chêne que des dizaines d’ébénistes ont sculpté et façonné pour y incorporer les noms de tous les rois de Diantra. Mille personnes pourraient aisément tenir en son sein à tel point ses mensurations paraissent insolentes. Nul ne peut alors échapper à l’ombre soutenue par le majestueux trône surplombant l’assemblée et auréolé d’une couronne représentant le pouvoir de celui qui y siège. Des feuilles d’or y ont été incrustées pour lui donner des reflets et éblouir les badauds lorsque le jour se lève. Pour ceux ne souhaitant pas paraître en public lorsque le roi tient séance, il leur est possible d’arpenter les galeries hautes se trouvant sur les côtés et s’étalant tout en long. L’endroit n’a clairement pas été conçu pour la discrétion et l’humilité. Il est le reflet de ce que doit incarner le pouvoir royal ; que son roi soit bon ou mauvais." Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Salle des Banquets "La salle des banquets, comme on la nomme ce jour d'hui, n'est en réalité que l'ancienne salle du Trône. Sigismund IV, dont nous avons déjà cité le nom plus haut lorsqu'il était question de nommer l'instigateur la nouvelle salle du Trône, décida néanmoins de conserver l'espace de cette pièce large d'une cinquantaine de pieds et équivalente en longueur, pour en faire la salle des banquets et des réceptions royales. Icelle fut malheureusement ravagée lors du Grand incendie qui gagna le Palais en l'an 8. Bien que restaurée sous la régence d'Aymeric de Brochant, les murs n'en gardent pas moins les vestiges de cet affreux épisode et donnent par conséquent au lieu une atmosphère plus enclin au recueillement qu'à la fête. De grands lustres furent installés pour éclairer la pièce à la nuit tombée; il arrive notamment que de la cire tombe dans les auges des invités". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Cour royale "Cette cour royale n’est atteignable qu’après une longue, fastidieuse et éprouvante ascension des ruelles pentues du quartier des Mille-Soleils. Mais là ne s’arrête point le supplice puisqu’une ribambelle de gardes royaux seront là pour vous accueillir aux portes fortifiées du Palais. Nuls doux sourires ou belles promesses ne sauraient les amadouer, ces rudes gaillards, si bien qu’ils refusent plus qu’ils n’acceptent. Il faut un laisser-passer ! Une autorisation royale vous invitant à venir fouler sa belle cour que l’on devine sitôt franchi la solide herse en fer nain incassable offerte gracieusement en l'an 830 par la récente communauté naine implantée à Külm en l'an 819 ; témoignant ainsi de leur amitié avec le Roy des Hommes. Vous y découvrirez alors une grande cour dont l’exposition sud lui donne un ensoleillement quasi permanent. L’ombre des tours aux dômes plane pourtant en ce lieu bercé d’histoire et de légende. Car c’est ici que passèrent les plus Grands de notre temps ! Plusieurs centaines d’âmes pourraient s’y tenir dans l’espoir d’apercevoir le Roy se montrant du haut de son monumental escalier aux cent marches donnant sur la dernière entrée de son Palais. Cela ne se passe néanmoins que quelques fois dans l’ennéade tout au plus. La plupart du temps, ce sont les serviteurs et les gardes qui vont et viennent sur cette place. C’est ici aussi que les Baudriers d’Argent viennent s’entraîner dès lors que les chaleurs estivales accablent leur impénétrable salle attitrée." Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Escalier monumental "Nul ne peut échapper à la découverte de cet incroyable escalier monumental dès lors que l'on a quitté la cour royal pour pénétrer le Palais. C'est là même la première chose que l'on voit à l'entrée, ce gigantesque escalier qui s'éleve en spirale en épousant parfaitement les courbes de l'impérieuse Tour servant de colonne vertebrale à ce Palais tout entier. Attention ici à ne point se faire un tour de cou à force de chercher où peut bien se terminer cette spirale infinie. Les marches de ces escaliers, larges de quelques mètres, permettent de desservir tous les étages et toutes les tours du Palais. Leur nombre, que l'on aurait chiffré à un millier, saurait venir à bout des meilleurs grimpeurs de notre bon Royaume". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Les lieux privés : Appartement du Roi "N’existe-t-il de lieu plus douillet en ce royaume que la chambre même du roi et de sa reine ? Cette question ne saurait sans-doute trouver de réponse par la négative à tel point le lieu est fort singulier. A peine entré en son sein – à la condition seule d’y être invité pour sûr – on y découvre un décor bien étonnant à mille lieues de ce que l’on pourrait imaginer. Nous y découvrons aussitôt des influences estréventines et elfiques donnant à l’espace une chaleur immédiate à quiconque y pénétrerait. Ce sont là les signatures des divers rois s’étant succédés, dont certains plus que d’autres, étaient à l’image d’Ultuant, de grands amateurs d’arts elfiques. La chambre en elle-même est composée de multiples espaces, que l’on peut accéder via des escaliers ou d’étroites coursives. L’un d’eux est dédié à l’étude, muni d’un petit bureau en bois finement travaillé, ainsi que d’une petite bibliothèque personnelle dont les ouvrages sont de toute évidence assez rares pour y trôner. Une autre pièce se caractérise par les vapeurs qui s’y échappent une fois les servantes affairées à y verser des litres d’eau bouillante. Ce sont bien les étuves privées du Roi que l’on découvre ainsi ; formant trois petites pièces dans lesquelles le Roi et son épouse peuvent profiter d’un moment d’intimité certain. Un espace, central celui-ci, constitue un salon dans lequel il peut recevoir et s’entretenir. Les assises révèlent d’antiques banquettes dont je puis assurément attester leur confort. Dès lors ne reste-il plus qu’à pousser de nouveaux rideaux opaques pour pénétrer en ce lieu sacro-saint dans lequel dort notre bon roi ! Ce lit, s’il peut encore être appelé ainsi, semble jouir du plus grand confort surpassant sans nul doute les assises du petit salon. Mais cela, seul le Roi pourra un jour le confirmer. Enfin pouvons-nous terminer ce tour de chambre par la dernière pièce s’apparentant bien plus à un lieu de culte. Et pour cause, il s'agit ici de la chapelle privée dans laquelle chaque matin vient un prêtre de Néera pour y entendre les prières et confessions de notre suzerain". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Terrasse secrète du Roi "Dans tout le château du roi, seul un endroit restait inconnu aux habitants, même aux serviteurs les plus intimes du roi. Il s'agissait de la terrasse secrète royale, le seul endroit où puisse se réfugier la famille royale après maintes journées éreintante. Dans leur grande complicité, sa Majesté, le roi Ultuant de Diantra, dévoila ce secret bien gardé à Conrad. Depuis ce jour, les deux grands amis s'y rendent afin de débattre sur la situation du monde, jouer aux échecs, où, tous simplement, afin de discuter entre eux, comme le font parfois deux hommes dont l'âge commence à se faire sentir. Situé sur le flanc vertical de la montagne sur laquelle se trouve Diantra, le jardin est en réalité un petit promontoire surplombant la paroi rocheuse, celle-ci donnant une vue extraordinaire sur la plaine d'Atral. Aménagé de manière confortable et sécuritaire, un petit vent frais circule toujours à cet endroit du palais, augmentant le confort de l'endroit. Une table ainsi que quelques chaises furent emménagé pour un confort optimal." Écrit par Conrad de Payn dans La terrasse secrète de sa MajestéAppartements des conseillers et serviteurs, "Le Palais des Dômes fut construit pour y abriter toute la maisnie royale. Et par cela, nous pouvons ce jourd’hui avouer que les appartements ne manquent guère ! Sans nul doute serait-il alors possible d’héberger en son sein plus de mille invités à tel point le Palais est en réalité devenu grande auberge. Quand bien même est-il vrai, pour les avoir vu de mes propres yeux, que les logements des serviteurs ne sont point les plus grands, ni même confortables, ceux-ci ne manquent certainement pas de place pour autant. Une aile leur est d’ailleurs dédiée, tandis que les autres sont voués à accueillir non plus le personnel mais bien le haut panier que notre royaume peut comporter. Ces familiers, invités, ambassadeurs étrangers, sont alors disposés dans des appartements se révélant être de véritables petites maisonnées disposant de tous les conforts. Ils sont composés de plusieurs pièces en enfilade, débutant ainsi par ce que l’on pourrait appeler antichambre. Celle-ci pourrait somme toute être un espace public dans lequel il serait possible de circuler librement selon la volonté de son locataire. Passant une porte, à présent, nous nous retrouvons généralement dans ce qui peut être considéré comme un salon ou une simple pièce de vie. La décoration varie selon ses occupants et leurs origines bien-sûr. Certains, installés au Palais depuis maintes années, y ont créé de véritables havres de paix à leur image ; tandis que d’autres, seulement là de passage, doivent se contenter d’une décoration forte sommaire. Continuons à nous enfoncer dans ses appartements pour y distinguer une chambre dotée de tout ce que l’on pourrait attendre d’elle. Chose intéressante à savoir pourtant, une porte isolée mène dans un petit couloir dans lequel, en son fond, se trouve une petite pièce où seulement une personne pourrait bien s’asseoir. Ce petit lieu libérateur n’est en réalité rien d’autre que les latrines dont chaque appartement du palais est pourvu. La description des appartements ne serait point complète si l’on omettait d’évoquer les portes se trouvant dans chacune des pièces. Bien discrètes, certes, elles permettent au personnel et autres serviteurs d’accéder au lieu par un couloir communiquant avec d’autres appartements et surtout leurs propres logements dont nous avons parlé en premier lieu. " Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Grandes cuisines "Cet amour transparaissait dans les assiettes allant et venant chaque jour sur la table du suzerain et de ses invités, quand bien même l’on entendait toujours des cuisines quelques hurlements ou aboiements. Mais c’était bien cette symphonie tonitruante qui faisait le charme des lieux et contribuait à l’image que l’on pouvait bien avoir d’un Palais de cet acabit. Les cuisines devaient d’ailleurs être les plus grandes de toute la péninsule en étant ainsi pourvues de plus dix cheminées dans lesquelles il était possible de faire entrer à chaque fois un bœuf ou un cheval sans même être passé au couperet. En leur intérieurs, des potagers permettaient de faire réchauffer les potages et marmites ; des broches, longues de plusieurs mètres, servaient également à faire tourner les carcasses afin d’obtenir une cuisson régulière et bellement répartie. Une petite armée de jeunes pages se dédiaient corps et âmes à faire tourner les beaux morceaux. Dès lors que l’on obtenait une peau dorée et croustillante au toucher, l’on assistait au démantèlement de l’animal – gigots, jarrets, filets, poitrines, pieds, travers, épaules, échines, côtes – Tout y passaient et finissaient entre les mains de ces fameux virtuoses triés sur le volet." Écrit par Francesco di Castigliani dans Mieux vaut tirer les rois que de se faire tirer par le Roibibliothèque royale "S’il existe en ce Palais un lieu prisé par tous les érudits, dont je figure assurément, c’est bel et bien la majestueuse et intimidante bibliothèque royale. Celle-ci, tout d’abord, se trouve dans l’une des plus hautes et larges tours du Palais. Il fallut des décennies pour venir à bout de sa construction. Bien moins haute néanmoins que l’ancienne tour de l’Arcanum aujourd’hui disparue, elle n’en donne pas moins toujours l’impression de disparaître derrière les nuages qui la recouvrent une grande partie du temps. Mais c’est en son intérieur que le lieu est encore plus remarquable lorsque l’on découvre les vertigineuses étagères garnies de grimoires plus anciens que le Royaume lui-même. Des échelles, escaliers et autres moyens ingénieux permettent d’accéder aux divers étages épousant parfaitement les formes arrondies de la tour. L’un des archivistes préposés au recensement des ouvrages vous renseignera sans-doute sur l’organisation de la pièce, et vous apprendra contre quelques compliments sur son courage qu’à droite se trouve la bibliothèque du Roi et qu’à contrario la gauche est celle de la Reine. Le manichéisme ne s’arrête point-là, puisque d’un côté (celui du Roi), se trouve les ouvrages et édits sur les sciences connues et sur la religion. A gauche, donc, se trouvent les livres contenant tout ce qui a trait aux arts poétiques, phoniques, mais aussi à l’histoire de Miradelphia et ses peuples qui l’habitent. Tout en haut de la tour, sur le dernier palier fort étroit se trouve une petite porte permettant d’accéder – à condition d’y avoir la clé et l’autorisation – à une petite tour attenante. Icelle possède une collection de grimoires magiques immémoriaux ayant appartenus aux plus grand Mages et Archimages que le monde ait connu. Le lieu est si haut que les vents permanents s’engouffrent pour y jouer d’étranges symphonies. A moins qu’icelles ne proviennent des grimoires eux-mêmes. Je n’y suis point resté assez longuement pour m’en assurer". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle salle du conseil (Chambrevert) "Chambrevert n’était pas comme le reste des salles du château des Dômes. Cette grande pièce et ses multiples antichambres et autres convenances architecturales avait été la victime des extravagances du roi Ultuant. Celui-ci n’était encore qu’un jeune prince lorsqu’il revint de son voyage en royaume elfique. Impressionné par la grâce de l’architecture des palais d’Anaëh, il avait décidé d’apporter un peu de ce raffinement outre-mont dans ses terres, et à plus forte raison dans son palais. Assisté des plus grands architectes de la Péninsule et de nombreux savants elfes, il avait totalement réaménagé la pièce, située dans la Tour de la Librairie qui fut, elle-même, grandement modifiée lors des travaux entrepris par le prince Ultuant. Chambrevert, tenant tout un étage de la Tour, avait été percé de longues fenêtres donnant sur l’un des nombreux jardins qui bordaient, les bâtiments du château des Dômes. Le verre avait été, dit-on, un peu de magie en eux, car il reflétait une lumière solaire qui inondait le lieu de façon irréelle, et lorsque l’astre lunaire venait jeter ses rayons, la pièce était auréolé d’une luminosité étrange et agréable. Mais ce qui étonnait le plus dans Chambrevert, c’était les colonnes qui maintenaient l’édifice. Taillée dans une pierre froide et d’un éclat tirant sur le vert, la colonnade qui jalonnait la chambre dans un chaos savamment orchestré, rappelait un peu l’aspect des arbres dans sa taille. Pour ne rien enlever à leur caractère ambigu, les colonnes s’épanouissaient en une multitude de faisceaux enrichi de feuilles faites dans ce qui semblait être un cristal vert et qui, par sorcellerie elfe soyons-en sûrs, semblait luire d’une lumière tirant sa source des feuilles elles-mêmes. Cette frondaison extravagante et enchanteresse laissait accroire qu’on n’était pas au cœur de la résidence royale, mais à l’ombre d’un bosquet, et que l’éclat du soleil de midi était assagi par les milliers de feuilles de cristal qui recouvraient le haut plafond." Écrit par Aetius d'Ivrey dans Dans l'idyllique Chambrevert [...]L'Arcanum "Une atmosphère pesante règne dès lors que l'on s'approche d'un peu trop près de cette tour reconstruite il y a peu. Ce n'est point sans devoir rappeler un peu l'histoire de ce lieu tout aussi mystérieux que récent, pour sûr. L'Arcanum est né de la volonté du Roi Trystan l'Aveugle, lui-même doté de dons pour la Magie. Il rassembla autour de lui les plus grands Mages du Royaume, les réunissant ainsi au sommet de son Palais dans la plus haute tour. Cela ne fit que forger la légende obscure autour de cette académie faisant preuve d'élitisme en s'isolant et s'excluant de la vie du Royaume. Rares étaient ceux à savoir ce qui s'y tramait, mais il ne se passait point une journée sans que l'on entende tonner ou retentir quelques chants étranges. Ce fut notamment ce qui entraîna leur perte lorsque, venant les visiter, le Régent Aetius d'Ivrey, le Roi Elliam Ier et sa soeur, disparurent après un rituel entamé par les plus grands Mages de l'Arcanum. Les mystères, quant à cette incantation et cette disparition, sont encore entiers. Mais il annonça la destruction littérale et propre du terme, puisque la tour s'écroula et que les Mages furent arrêtés ou exilés à Merval. Il fallut attendre la Régence du duc Aymeric de Brochant pour voir le retour de cet Arcanum, reconstruit au même endroit, et sous la supervision d'un Grand-Maître nommé lors de son accession. S'ils font ce jour d'hui preuve de bien plus d'ouverture qu'auparavant, c'est bel et bien pour ne point re-comettre les erreurs du passé. Ils s'affairent alors à trouver des solutions pour de nouveaux problèmes, tels que les dragons où les peaux vertes qui envahirent les montagnes il y a quelques années de ça. Concernant son architecture, autant extérieure qu'intérieure, la tour est aussi grande et imposante que celle de la Bibliothèque, mais ne montre point de disparités ou d'éventuelles extravagances que l'on prête aux gens de magie. Elle est surmontée d'un dôme, comme ses congénères, et s'élève bien moins haut que lors de sa première construction. A l'intérieur, l'on dénombre plus d'une dizaine d'étages répartis des fondations de la tour jusque sous la coupole. Etant une véritable académie ayant pour but de former les futurs grands mages qui seront au service du Royaume, les étages abritent à la fois les quartiers des apprentis et des mages confirmés ; tout comme des étages réservés aux cours et à la pratique des arts arcaniques. La décorations est volontairement riche et révèle immanquablement tous les signes ésotériques que l'on s'attendrait à apercevoir dans un tel lieu. La tour dispose également d'une bibliothèque privée dans laquelle est recueilli les ouvrages les plus anciens, précieux et tout autant dangereux dont le Royaume dispose. Bien plus que ceux enfermé dans la dernière tour de la bibliothèque royale paraîtrait-il. Cela ne m'a jamais donné l'envie de le découvrir par moi-même, vous comprendrez". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Logis des Baudriers d'Argent : Garde d'élite du Roy "Poursuivons nos pérégrinations dans l'une des innombrables tours que possède le Palais ; celle réservée à la Garde personnelle de notre Roi. Les Baudriers d'Argent, tout comme l'étaient les Lys d'Or (la garde royale déchue), ont établi leur quartier dans ce que l'on nomme le Logis de la Garde. Leur tour n'est guère éloignée des appartements du Roi, séparée seulement de quelques couloirs. L'entrée ne s'y fait que sur invitation même du Capitaine des Baudriers où du Roi en personne. Tout dès l'entrée y impose le plus grand respect et l'envie de ne point troubler ces hommes toujours sur le qui-vive dans leurs harnois impeccablement entretenus. Dès lors que l'on franchit cette première porte, l'on est aussitôt troublé par une première grande salle épousant les formes de la tour. Elle est appelée humblement Hall des Méritants et sert autant pour leurs entraînements que pour leurs rassemblements solennels. Solennité d'ailleurs renforcée par les grands vitraux dont les rayons du soleil viennent percer et révéler les motifs guerriers sur le sol marbré de la pièce. Leurs enseignes où figurent le mythique Baudrier sont affichées fièrement sur les murs haut qui s'élèvent à plus de dix mètres du sol pour y former une voûte sculptée en forme d'ogive. Là alors, un escalier en colimaçon nous entraîne dans l'étage supérieur où se trouve la salle réservée au capitaine et ses lieutenants lorsqu'ils doivent tenir conseil. L'on imagine parfaitement bien tout le sérieux qui doit s'en émaner avant chaque nouvelle escapade de sa Majesté. Mais cette salle du conseil leur sert aussi de salle commune puisque des portes mènent à leurs quartiers personnels dont celui du Capitaine paraît être le plus grand ; quoique sûrement trop monacal à mon humble avis. Toujours est-il que l'on devine aisément la suite dans les étages supérieurs lorsqu'on y pénètre et que l'on découvre la quarantaine de petites pièces dans lesquelles les Baudriers dorment. Les plus anciens et vénérables ont la chance d'être seul, tandis que les plus jeunes, eux, doivent se contenter d'une relative promiscuité. Deux étages leurs sont réservés. Il en reste pourtant un dernier, sous le Dôme même, dont on m'a donné la miraculeuse chance de pouvoir aller contempler. Il s'agit de leur salle de la Mémoire ; celle où sont entreposés les registres de leur ordre de chevalerie – existant déjà avant de devenir une garde royale – et où l'on retrouve les portraits peints des grands Capitaines dont le plus emblématique de tous : Sigmund Huss, aux pieds d'Airain. C'est ici, sans nul-doute, que se pratique les rites et les cérémonies les plus intimes pour y faire de nouveaux Baudriers, où pour y honorer leur mémoire. Le clou du spectacle survient lorsqu'on distingue sur un autel leur sacro-sainte relique dont ils tirent leur nom. Spectacle fort émouvant que celui-ci à n'en point douter. Rares sont ceux à avoir pu l'approcher du si près, hormis ses premiers serviteurs eux-mêmes". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Les étuves "Les étuves haaa... Ce Palais des Dômes ne serait somme toute qu'un vulgaire Palais comme les autres s'il ne disposait pas de ces fameux bains. La plus grande interrogation que se poseront néanmoins les jeunes ignorants sera sans-doute celle sur la capacité de pouvoir obtenir autant d'eau à une si haute altitude. Car ces étuves, bien qu'au premier étage de ce Palais, n'en sont pas moins nettement surélevées par rapport au plancher de nos très chers diantrais. Faut-il encore savoir qu'icelle sont nées de la volonté du Roi Eraklios Fiiram en l'an 512, durant la période où la pierre commença à remplacer le bois. Voulu comme des thermes que l'on trouvait en nombre dans les cités pharétannes, il fallut tirer une partie de l'eau du canal traversant la cité pour l'amener jusqu'aux entrailles du Mont où l'on eut très tôt l'idée d'y construire une monumentale cavité. Sans une conséquente somme d'argent qui ne manqua pas de susciter la gronde parmi le peuple, il n'aurait sûrement guère été possible de creuser un puits à même la roche menant jusqu'au plateau du Mont. La chose fut néanmoins faite, à force d'années, de sueurs, de coups de pioches et d'espèces sonnantes et trébuchantes. Les bâtisseurs eurent alors l'ingénieuse idée d'un mécanisme permettant de faire monter l'eau à l'aide d'esclaves, puis d'animaux voués à cette seule et unique tâche. Le Palais put enfin être alimenté en eau, et l'on se mit à bâtir les fameuses étuves empruntées aux pharétans. Elles sont ce jourd'hui un haut lieu de détente et de rencontre pour les habitants nobles du Palais. Composées de plusieurs pièces dans lesquelles ont été creusé des bassins profonds de quelques pieds, ses étuves révèlent sur leurs murs d'antiques scènes présentant des corps dénudés. Ceux qui ont la chance de pouvoir profiter des bains chauds ignorent probablement qu'une armée de petites gens s'activent en sous-sol pour y entretenir les nombreux foyers nécessaires à l'obtention d'une bonne température". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Les jardins du Roy "Il pourrait paraître étonnant à n'importe quel amateur de beaux jardins, de trouver presque au sommet du Mont Diantra un tel temple de beauté. Ces jardins existent pourtant bel et bien et furent crées à la sueur des centaines, voire des milliers, d'hommes et de femmes qui l'entretinrent quotidiennement. Ils ne sont ni au même niveau que le Palais, ni au niveau des Quartiers des Mille-Soleil et de l'Oratoire, mais se trouve sur une terrassement conçu ex-nihilo entre les deux. Vue du ciel, ces jardins seraient fort étroits et ne représentent assurément qu'une trentaine de pieds en largeur. La longueur, quant à elle, est toute autre, puisqu'ils débutent à l'ouest, aux toitures des maisons de l'Oratoire; et viennent finir leur course à l'est, sous les remparts du Fort de la Vaillance. On l'évalue à plusieurs centaines de mètres si l'on prend en compte les Jardins de la Reine. Contrairement à ces derniers, détaillé prochainement, ces jardins possèdent plusieurs allées de haies et de fleurs forts symétriques. Tout y est fait et conçu de manière à montrer la prouesse d'un si jardin façonné si haut". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Les jardins de la Reine "Les jardins de la Reine étaient un petit havre de paix à l’écart des jardins royaux plus grandiloquents et bien moins intimes. Installés à la demande de la Reine Lilianna - défunte épouse du Roy Trystan - il n’était point rare d’y voir quelques tourtereaux se faire la cour. Ces petits jardins, que l’ombre des remparts de la haute-ville recouvrait dès les premières matines, n’avaient pourtant rien d’extraordinaires à première vue. Quelques bosquets ici et là, fort bien entretenus, donnaient l’impression d'une nature sauvage en plein cœur de la cité royale. De vieux chênes, centenaires vue leur taille, agrémentaient eux aussi le parcours de visite ; fermant également le lieu pour en faire un endroit clos à l’abri des regards. Des plantes aux couleurs chatoyantes devaient enivrer l’espace à la belle saison. Mais en cette phase automnale, bien plus proches des premières gelées que des dernières chaleurs, celles-ci s’étaient à présent recroquevillées sur elles-mêmes. Les buissons finement tailladés par une petite armée de jardiniers dédiés, formaient de petits enclos de diverses tailles. Parfois, ils protégeaient de petits bancs sculptés en pierre sur lesquels il était facilement possible de céder à l’oisiveté. Qu’on était loin de la bruyante et insomniaque ville qui s’étendait à perte de vue en contre-bas. En ce lieu, reclus du monde, il suffisait d’y voir quelques hommes de la cour pour s’imaginer les pires intrigues. Il suffisait de tendre l’oreille à quelque moment de la journée pour y entendre de douces et voluptueuses symphonies s’émanant d’harpes de gentils ménestrels." Écrit par Francesco di Castigliani dans A l'ombre des rempartsB. Quartiers de la cité hauteQuartier des mille-soleils « A la question du pourquoi des Mille-soleils, suffirait-il de répondre à la personne de lever ses yeux en direction du Palais pour y découvrir les milliers de points lumineux finissant par provoquer la cécité à quiconque s'obstinerait à trop les contempler. Il est vrai, qu'absorbées par les rayons de l'astre solaire, les toitures des hôtels particuliers des grands de ce monde, éblouissent toute la seconde partie de la journée grâce à leur exposition si avantageuse. Ce quartier, vous l'aurez compris, est celui réunissant les plus belles et riches demeures de la cité. Elles appartiennent à ceux jugeant que le Palais n'est point assez confortable pour leurs séants et qu'il leur est nécessaire de faire étalage de leur fortune. Ces belles demeures furent pourtant construites sur une pente abrupte et difficile qu'il fallut dompter. Passé la porte de l'enceinte fortifiée d'Eraklios, on y découvre alors ce qui pourrait presque s'apparenter à une cité montagnarde dont le principal accès est la continuité de cette route royale formant de multiples lacets afin de gagner le Palais des Dômes. D'autres escaliers étroits permettent de grimper et de couper à travers les patés de maisonnées, mais pour ceux s'en venant montés, il leur sera obligé de parcourir l'épuisante route. Comme seul réconfort, les devantures grandiloquantes et riches des demeures est un spectacle à lui seul. Inutile d'y chercher le moindre signe d'humilité à tel point ces façades n'ont été façonné que par les seuls désirs de montrer à tous la supériorité de ses possesseurs. Nombreuses sont les grandes familles du Royaume à disposer de l'une de ces riches et illustres bâtisses. Elles servent alors de lieu de villégiature lorsque les obligations envers la couronne se font nécessaires. Extrait des mémoires de Père Rodolphe, De la reconstruction de Diantra. An 10 du XIème cycle Quartier de l'Oratoire « Se distinguait du plat pays diantrais cette masse sinueuse qui s’élevait vers les airs, pointant humblement vers les flancs de la Cathédrale bien-aimée. Il est difficile ce jourd’hui de décrire comment fût la chose à ses primes débuts, et les archives brûlées laissent un amer goût dans ce savoir abolit. Aussi ne souffre-je que de l’impuissante ; il ne m’est aujourd’hui possible de détailler que ce que j’ai pu constater de mes yeux, sentir de mon nez, toucher de mes doigts. Les quarante années passées à contempler le Joyau ont été un cadeau béni, que je me dois de retranscrire plus justement. Loin du tumulte de la basse ville, bordé en son pied par les quartiers des Passiflores et de la Curée, l’Oratoire se présente sur la face Ouest de la ville. Et de la fange se tracent les trois grandes rues pavées, dont les sillons façonnent l’organisation structurale de ce cœur ecclésiastique. Jamais dans le Royaume n’avait-on jamais vu pareil assemblage : des temples aux monastères, chaque pèlerin Pentien trouvait en ce lieu le havre de sainteté indu à une capitale. Bien différemment que les brebis que nous regardons en contrebas, la vie y est calme et paisible – à peine troublée par les cloches de la Sainte et les psalmodies des prêtres. Il me semble – du plus loin que je puisse me souvenir – que ce lieu a toujours été ainsi. Et cette tranquillité est si chèrement payée ; car là je déplore l’inaccessibilité de ces lieux. Cloîtrée, recluse, étouffée, la Foi est contenue à quelques privilégiés. De la noblesse surtout, et pour les grandes cérémonies, autrement la garde de nos Cultes se charge de repousser les petites gens. Cette décision prise bien avant mon ascension nous protège de la vilénie. Outre l’étrange beauté céleste, l’on dit des hospices que ce sont les meilleures de l’Estrévent à Mécca. Alors, allumant une lueur dans le cœur des mécréants, chacun y espère le prompt rétablissement. Pour autant les places y sont chères, et je ne crains que les années de trouble n’aient rendu l’accès plus difficile encore. Nous vivons dans un monde miséreux où la miséricorde est devenue l’apanage des puissants. Puisse le tintement de la Cathédrale soigner les humeurs des pauvres brebis ». Extrait des mémoires de Père Rodolphe, De la reconstruction de Diantra. An 10 du XIème cycle III. Fort de la Vaillance "La construction du Fort de la Vaillance débuta sous le règne du Roi Hubert Fiiram Ierle Pieux en l'an 326 du Xe cycle afin de répondre à un besoin nécessaire dans la défense contre les Clans descendus du Nord. La raison pour laquelle la forteresse fut installée sur le versant nord abrupte du Mont Diantra répondit également au besoin de servir de contrefort au Palais fort exposé en cas d'assaut. La roche, utilisée pour sa construction, fut extraite du Mont lui-même, créant dès lors de multiples cavités et tunnels permettant ainsi d'ouvrir des chemins dérobés dans les entrailles de la terre. Voulu pour être imprenable et constituer l'ultime bastion du Roi en cas de prise de la ville, le fort fut fini d'être achevé sous le règne de Dimitrien V Fiiram le Bègue en l'an 402 du Xe cycle. Il ne connut plus de changement dans son architecture depuis ce temps contrairement au Palais qui finit par bercer dans l'ostentatoire avec ses multiples Dômes. La forteresse ne saurait quant à elle verser dans ce genre de fioritures à tel point son importance est capitale pour quiconque souhaite dominer la ville. Car d'ultime recours, elle devint au fil des siècles le chef lieu de l'armée Royale qui y installa ses quartiers depuis. De nombreuses voix s'élèvent pour dire qu'elle dénote dans le paysage et plonge les quartiers des Bâtisseurs dans l'obscurité une grande partie du jour. A ceux-là je leur répondrai qu'ils n'ont cas travailler à la torche pendant que nous continuerons de veiller sur leurs vies". Extrait "Des chroniques de l'armée Royale" par le Grand Capitaine Edouard De Lore An 908 du Xe cyle Extérieur : Cour des dévoués, écuries royales et fortifications "Dès lors que l'on franchit le pont de Pierre menant à la Herse du Fort, c'est dans la Cour des dévoués que les hommes de l'Armée Royale arrivent en premier. Elle est une cour centrale aussi longue que large, pouvant accueillir simultanément les trois compagnies royales, ainsi que la compagnie d'Arbalestrie lorsqu'icelles doivent être passées en revue par le Sénéchal ou le Grand Capitaine les commandant. Elle est entourée des tours fortifiées, logis et écuries royales et peut aisément être utilisée pour les entraînements des hommes au combat. L'entrée des écuries se trouve à l'est de la Cour des dévoués. Elle est gardée par des hommes veillant aux allers-venus permanents des cavaliers du Roy ou de ses serviteurs devant emprunter l'un de ses chevaux. Des dizaines de palefreniers vont et viennent pour s'en occuper, les abreuver, les nourrir ou les emmener au maréchal ferrant. Par manque de place, les écuries ont fini par exploiter les nombreuses galeries souterraines se trouvant sous la forteresse. Plus de deux cents équidés peuvent ainsi être reposés simultanément. Le Fort de la Vaillance incarnant l'ultime défense du Roy et de sa cour, ses remparts ont été conçus de manière à pouvoir tenir un siège long de plusieurs mois grâce à des murailles hautes de plus d'une dizaine de mètre, sur un promontoire rocheux rendant l'assaut particulièrement difficile. Des tours fortifiées, aux nombreux créneaux viennent consolider la défense de la double muraille". Extrait "Des chroniques de l'armée Royale" par le Grand Capitaine Edouard De Lore An 908 du Xe cyle Intérieur : Salle des honneurs et les Logis "La salle des honneurs est sans nul-doute le lieu le plus emblématique de cette forteresse de la Vaillance. Sa taille et sa hauteur sont impressionnantes, si bien qu'il y est sûrement possible d'y réunir les mille hommes dont dispose l'armée royale. Et cette impression n'en est point qu'une puisqu'il arrive régulièrement que le commandant rassemble ses troupes lors de cérémonies officielles ou de veillées funèbres. L'on dénombre sur chacun des murs les dizaines d'enseignes des compagnies, ainsi que celles prises sur les champs de bataille en guise de récompense. A ce titre-là, l'armée royale n'est aucunement à plaindre. Tout comme s'il s'agissait d'une salle du trône, la table du commandant et de ses capitaines se trouve au bout, élevée sur une petite estrade de façon à être vu par tout l'auditoire. Les hommes, quant à eux, doivent assurément se contenter de bancs ou de rien du tout lors des discours. Quant aux logis, ceux du Commandant et des officiers sont les plus spacieux et mieux équipés, sans pour autant être de véritables palais non plus. Chacun d'eux peut néanmoins disposer d'une intimité en comparaison des soldats du Roy qui doivent dormir à vingt ou parfois trente dans les mêmes dortoirs. A ce niveau-là, les hommes de la compagnie d'Arbalestrie sont un peu mieux lotis. Ces derniers disposent effectivement d'un logis à part dans lequel le rez-de-chaussée est dédié à leurs inventions, et les étages à leurs dortoirs dans lesquels ils dorment à cinq ou dix dans les pires des cas". Extrait "Des chroniques de l'armée Royale IIe" par le Grand Capitaine Alphonse du Barry An 946 du Xe cyle
Dernière édition par Thibaud de Kelbourg le Sam 22 Fév 2020 - 9:46, édité 56 fois |
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Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 18 Déc 2019 - 16:09 | |
| ARMÉE ROYALE DE DIANTRA Fiiram III le Conquérant et l'ost royal après le passage du Col de Grimsel en l'an 345 du 10e cycle I. Présentation II. Organisation et fonctionnement III. Faits notoires et personnages illustres IV. Effectifs V. Armée professionnelle de Diantra et des terres royales VI. Milice de Diantra et des terres royales VII. Branches spécifiques et unités spéciales VIII. Marine Royale I. PrésentationL’armée du roi, ou ost royal, est similaire à la majorité des armées seigneuriales classiques. En effet, le roi n’est guère différent de la plupart des princes de la Péninsule, et s’il dispose de prérogatives élargies et d’un statut supérieur à tous les autres Hommes (il est le premier gentilhomme du royaume, il ne doit hommage à personne, il est l’Oint des dieux, etc.), il reste encore un seigneur féodal et tire la majeure partie de ses ressources, tant humaines que pécuniaires, de ses fiefs, les domaines royaux. II. Organisation et fonctionnementIl n’est guère aisé de mouvoir un ost pouvant atteindre près de quarante mille âmes. D’aucuns ne seraient certainement assez fous pour ne pas y voir un véritable casse-tête, quand bien même le but recherché d’un tel rassemblement serait de briser celles de ses ennemis. C’est là que réside tout le paradoxe de cette armée colossale devant incarner dans l’absolu une démonstration de force. Car aux nombreuses questions tactiques viennent s’ajouter celles concernant la logistique, (intendance, approvisionnement, point d’eau, etc… ). C’est pour cette raison que le Roy nomme un Sénéchal pour répondre à tous ces problèmes. Ce dernier, en plus de cela, doit diriger les troupes ; veiller aussi à leur entraînement et à la bonne paye de leur solde ; il doit aussi conseiller son Roy et tâcher de conserver la discipline dans les rangs. L’office du Sénéchalat a longtemps été attribué comme récompense honorifique pour les Pairs du Royaume fidèles et compétents en matière militaire. Il sera néanmoins épaulé dans ses fonctions par les Maréchaux qu'il peut nommer pour le supplanter en campagne si besoin est, et les Grands capitaines des compagnies, soit directement nommé par le Sénéchal, soit en récompense de leurs nombreuses années de service. Il n’est pas rare de les voir changer dès lors qu’un nouveau sénéchal s’en vient. Ces Grands Capitaines et capitaines, ont pour l’occasion, bien moins de difficultés et de questionnements que leur commandant. Les compagnies étant polyvalentes grâce au système des lances, elles peuvent intervenir là où le Roy l’exige de manière très mobile et fonctionnelle. Le Maître des Arbalétriers et ses ingénieurs de guerre jouent également un rôle important dans le fonctionnement de cette armée pouvant à la fois compter sur de nombreuses cohortes miliciennes, mais aussi sur de rigoureux professionnels. Autant pour la défense de la capitale que pour l’assaut d’une cité félonne. D’autres branches spécifiques viennent égayer et garnir les rangs en cas de besoin. Mercenaires de peu d’aloi, comme les rats des rats ou les archers du Roy, leur utilisation se fait généralement sur de courtes périodes et pour des usages bien précis qu’il vaudrait mieux éviter de répéter souventefois étant donné leur prix et leur tendance versatile. Autre institution aussi prestigieuse et indispensable au Roy, sa Marine de guerre. Elle est dirigée par le Grand Amiral dont les missions l’obligent à rester auprès de son suzerain à la capitale, quand bien même icelle n’est guère une cité côtière. Ses prérogatives sont les mêmes que celles du Sénéchal, reportées sur mer (construction et réparation des navires, recrutement et entretien des marins, etc…). Ses missions l’obligent aussi à assurer un rôle de représentation pour les puissances étrangères. Il peut aisément compter sur l’appui d’un Vice-Amiral qu’il nomme lui-même pour l’aider à assurer ses diverses obligations ; celui-ci étant d’ailleurs en résidence à Port-Royal pour exécuter les ordres et confier les missions aux capitaines. L’armée royale est également dotée d’un corps réunissant les plus grands mages du Royaume sous le nom d’Arcanum. Autrefois décimée lors de l’explosion de la tour d’Arcanum qui fit disparaître le Roy Elliam et son régent Aetius d’Ivrey, il est aujourd’hui reparu et rétabli dans ses anciens quartiers reconstruits. Le Maître de l’Arcanum en est le chef respecté et le plus expérimenté. Ils sont aussi craints par leurs ennemis que leurs alliés et inspirent depuis longtemps autant de méfiance que de fascination. III. Faits notoires et personnages illustresAn VI, Bataille de Pont-Lamor : Affrontement qui opposa le Régent/Sénéchal Aetius d'Ivrey au duc Léandre d'Erac, accusé de vouloir usurper le trône. L'ost royal s'en sortit victorieux et s'illustra particulièrement aux côtés de son Sénéchal et Régent.
An VIII, Bataille d'Alonna : Après s'être fait nommer Maréchal du Nord par la Régente Arsinoé d'Olyssea, Jérôme de Clairssac mena la guerre dans le pays alonnans pour y ramener la baronnie dans le giron royal. Ce dernier fut rejoint par le Capitaine de l'Armée Royale, Oschide d'Anoszia, pour l'aider dans son expédition et combattre l'armée ennemie de Marc de Chtoll à quelques lieux seulement de la cité baronnale. La victoire fut totale, mais non sans déplorer quelques pertes dans les rangs royaux.
An VIII, Bataille des champs pourpres : Dans les terres environnantes de la cité Christabel eut lieu la plus grande défaite de l'armée royale en l'an 8. L'ost royal fut mené par le sénéchal Aedan de Vercombe, nommé expressément par Arsinoé d'Olyssea pour aller défaire le félon Nimmio de Velteroc. La bataille, si l'on peut réellement l'appeler ainsi, fut en réalité une embuscade tendue par le velterien, qui fort de son armée, fondit sur le campement royal pour y engager le combat et provoquer un véritable bain de sang dans les rangs coalisés. Cette date est dorénavant connue comme étant celle des champs pourpres. L'armée royale, décimée, manqua de disparaître.
An X, L'assaut de Christabel : Le siège de Christabel est le point final d'une campagne menée par le Sénéchal Aymeric de Brochant contre la félonie liguarde provoquée par Nimmio de Velteroc. Celui-ci ayant été tué à Rochenoire par l'Ost du Marquis Louis de Saint-Aimé et le duc Renaud d'Erac, leurs armées rejoignirent celle du Brochant afin de mener le siège de la dernière cité félonne. La bataille fut l'occasion pour l'armée royale de renaître de ses cendres et de s'illustrer sur les remparts de la ville acculée depuis des ennéades.
An XIV, Siège de Merval : Véritable démonstration de force des troupes royales, autant sur mer que sur terre. Le siège de Merval se solda par sa prise sans pitié. Si l'ost pouvait compter sur une coalition réunissant de multiples vassaux royaux, c'est l'Amiral Francesco di Castigliani, dirigeant les flottes: et le capitaine Lohie de Brandevin, qui assurèrent une victoire à plate couture sur la Principauté pharétanne. IV. EffectifsCommandement-- 1 Sénéchal -- 1 Grand Amiral -- 1 Maître des arbalétriers -- 1 Maître de l'Arcanum -- 1 Connétable (responsable des écuries du Roi) -- 1 ou plusieurs Maréchaux -- 1 Grand Capitaine par Compagnie -- 1 Vice-Amiral 13 800 Professionnels-- Compagnies de Diantra : 1000 hommes -- Compagnies de Caïssa : 1800 hommes -- Compagnies de Castel-Pic : 950 hommes -- Compagnies de Christabel : 1700 hommes -- Compagnies d'Edelys : 1500 hommes -- Compagnies d'Esteria : 1050 hommes -- Compagnies de Vallancourt : 1450 hommes -- Compagnies de Val-Blanc : 2100 hommes -- Compagnies d'Apreplaine : 1250 hommes -- Compagnie Maritime de Nelen : 1000 hommes 26 175 Miliciens-- Diantra & environs : 2500 hommes -- Terres de Caïssa : 2850 hommes -- Terres de Castel-Pic : 2100 hommes -- Terres de Christabel : 3450 hommes -- Terres d'Edelys : 2500 hommes -- Terres d'Esteria : 2250 hommes -- Terres de Val-Blanc : 3750 hommes -- Terres de Vallancourt : 2600 hommes -- Terres d'Apreplaine : 2175 hommes -- Archipel de Nelen : 2000 hommes Branches spécifiques et unités du Roy-- Mages de l'Arcanum : 50 -- Rats des rats : [voir avec le staff IRP] -- Archers du Roy : [voir avec le staff IRP] Marine royale-- 56 capitaines -- 2142 marins -- 58 navires Marine de Nelen-- 37 capitaines -- 763 marins -- 37 navires V. Armée professionnelle de Diantra et de ses terres royalesLa Garde Royale des Baudriers d'Argent Ancien ordre de chevalerie repris à la demande d'Aetius d'Ivrey pour remplacer la garde du Lys d'or. Cette dernière fut dissoute après avoir été accusée de ne pas avoir su protéger la vie du Roy Trystan. Les Baudriers d'argent sont aujourd'hui le fer de lance de l'armée diantraise, uniquement voués à la protection de leur suzerain. En témoigne leur devise " Au Roy nos Vies". Ils sont recrutés parmi les meilleures lames de la capitale royale et sont constitués en plusieurs cercles. Le premier a être intégré se compose des novices devant encore faire leurs preuves et dédiés aux tâches les moins enviables. Le deuxième cercle, les plus nombreux sont considérés comme des gens d'armes et peuvent arborer le harnois de la garde. Le troisième cercle, quant à lui, dispose des vétérans composant le cercle des grands officiers dont le capitaine en est le maître incontesté et assiste les conseils royaux au même titre que les premiers conseillers du Roy. Leur relique est le Baudrier d'Argent, arboré fièrement durant les déplacements et sur les champs de bataille. Effectifs: 100 hommes Armement: Epée, bouclier, lances, arbalètes Armure: Très bonne, Comme présenté à droite. Le harnois des Baudriers provient des meilleures forges olysséannes. Faits notables: Campagne du Médian durant laquelle Thomas d'Avron rapporta le Baudrier d'Argent au Sénéchal Aymeric de Brochant. Les compagnies royales de Diantra ces troupes permanentes se composent de soldats de carrière. C’est le cœur de l’armée royale. Ses membres, qu’ils soient des cadets de nobles familles ou des pendards voulant échapper à la hart, s’engagent sur une longue période. Ils sont stationnés au Fort de la Vaillance, faisant bien souvent des missions de sûreté pour la maréchaussée. En temps de paix ils sont en morte-paye (ils ne touchent que la moitié de leur solde). Lorsque les compagnies sont levées pour les besoins du roi, les soldats partent en campagne et touchent, dès lors, la solde pleine. Le Sénéchal est secondé par un Grand Capitaine de Diantra afin de l'aider dans ses décisions, et alléger ses charges. Bien que les effectifs de chaque compagnie changent selon chacune et en fonction de l’époque, elles sont toujours commandées par un capitaine. Une compagnie classique se divise en quarante lances, des unités de cinq hommes d’armes répartis comme suit : - Un chevalier ou gendarme, équipé d’un harnois blanc, d’une épée et d’une lance, - Trois hallebardiers, équipés d’une hallebarde, d’une armure de cuir clouté et d’un poignard, - Deux archers, équipés d’une jaque, d’un arc ou d’une arbalète et d’une arme de mêlée (souvent une dague). Ces hommes d’armes étaient souvent accompagnés de pages et de valets, et tous étaient montés. L’équipement étant à la charge du soldat, il n’était pas rare de croiser des hallebardiers nobles trop pauvres pour se payer un harnois (une véritable fortune), et des bourgeois dans la cavalerie lourde. Effectifs : 800 hommes d’armes répartis en trois compagnies de 200 hommes (40 lances). Armes : Piques, épées, boucliers, hallebardes, arcs et arbalètes Armures : moyenne à bonne Faits notables : La compagnie d'Arbalestrie de Diantra La compagnie d'Arbalestrie est dirigée par le maître des arbalétriers. Elle comporte les balistaires, sapeurs et ingénieurs confectionnant les systèmes de défense dont les précieuses et redoutables arbalètes. Leur faible nombre n'en fait pas moins une unité émérite ayant prouvée par le passé leur savoir-faire. Tout comme les autres compagnies diantraises, celle-ci est stationnée au Fort de la Vaillance et dispose de son propre bâtiment. Icelui est bien assez grand pour permettre à ses férus d'ingénierie de créer de futures armes mortelles. Un capitaine nordien aurait prononcé durant le siège de Christabel " Donnez moi juste dix de ces hommes et je vous fais tomber n'importe quel oiseau de son perchoir !". Effectifs: 100 hommes Armes : -- Armures : -- Faits notables : -- Les compagnies d'ordonnance et de gendarmerie des terres royales Les compagnies d'ordonnance des terres royales sont établies plus ou moins sur le même modèle que les compagnies de Diantra (1 lance de 5 hommes). Chaque domaine possède une compagnie permanente censée assurer l'ordre et la discipline lorsque l'ost est levé. Celles-ci sont les compagnies de gendarmerie composées de 115 hommes : -- 1 Grand Capitaine, -- 1 lieutenant, -- 2 enseignes portant l'étendard du domaine et celui du Roy, -- 1 sergent d'armes, -- 35 gens d'armes -- 35 archers. (Nota : Ces compagnies sont indispensables et permettent de faire le lien entre le Sénéchal du Roy et les autres compagnies d'ordonnance. Ces hommes sont également les mieux entraînés, équipés et disciplinés). On dénombre pour chaque domaine la tenue d'une compagnie d'arbalestrie regroupant ingénieurs, balistaires, etc... (variable en terme d'effectif et selon les besoins) Effectifs total : 12 800 hommes (répartis en compagnies de 200 hommes variables avec un Capitaine) Armes : Epée, hallebarde, arbalètes, arcs, etc... Armures : Moyenne à bonne Faits notables : -- VI. Milice de Diantra et des terres royalesLes compagnies du roi sont une arme précieuse du fait de leur professionnalisme et de leur disponibilité, cependant, elles coûtent extrêmement cher à la Couronne. L’ost féodal quant à lui, s’il est long à lever et moins homogène, permet d’apporter un soutien considérable aux compagnies. Il se compose principalement des vassaux des domaines royaux, qu’ils soient seigneurs, bannerets, chevaliers, paysans ou encore bourgades. Chaque féal du roi a l’obligation de le servir à la guerre, à moins qu’il ne rachète son service militaire. Si beaucoup s’acquitte de cette taxe pour éviter une mauvaise surprise et se consacrer à des carrières plus lucratives et moins délétères, permettant ainsi au roi d’entretenir ses compagnies, d’autres se laissent charmer par les sirènes du patriotisme ou du lucre facile. A noter également que Diantra possède sa propre milice pour assurer le guet, constitué en une compagnie réunissant arbalétriers, archers et quelques lanciers. Ceci est notamment copié dans toutes les cités royales. Effectifs: 26 175 (dont Diantra et environs) Armes : Divers Armures : Mauvaise à moyenne (bonne pour les capitaines et sergents d'armes) Faits notables : -- VII. Banches spécifiques et unités spécialesLes mages de l’Arcanum Si les « mages du roi » n’ont pas pour vocation première d’aller à la guerre, l’Arcanum ayant pour fonction primitive de former une institution permettant de contrôler et de protéger les mages de la Péninsule, il n’est pas rare de voir certains des Magistères se laisser tenter par le service. Bien que la communauté magicienne gravitant autour de l’Arcanum dépasse grandement ce nombre, on peut compter 50 mages de guerre. Effectifs: 50 mages Armes : -- Armures : -- Faits notables : Explosion de la tour de l'Arcanum « Les rats du Rat » L'ancien régent d'Ivrey n’a pas apporté que son joli minois et sa bonne humeur de Scylla. Dans la plus pure tradition des comtes de Pharem, Aetius d’Ivrey s’est constitué une racaille montée, véritables agents de celui-ci. Principalement formés de gens de la Brande, d’Heldirois, de Landnostriens et d’une multitude d’autres engeances ambitieuses et cruelles, bref, principalement formés d’étrangers, ces « brigands de l’Ivrey » servent ses intérêts personnels avec un zèle certain en tant que proto-police politique, avant-garde ou cavalerie légère. Effectifs: [Voir avec le staff IRP] Armes : Divers Armures : Divers Faits notables : -- « Les Archers de Diantra » Après la révolte des Diantrais, et notamment des Arbalétriers de la ville, principal corps de garde de la cité royale, Aetius a accordé de nombreux privilèges aux gens d'Hautval et d'Helderion, qu'ils soient établis de longue date au sein de la capitale ou arrivés à ses côtés. En plus de divers libéralités commerciales, certaines charges de douane ainsi que plusieurs libertés politiques, le régent, connaissant leurs talents à l'arc et persuadé de leur attachement à sa personne, leur a offert le droit de former des Fyrds au frais de la communauté, Fyrds depuis surnommés les Archers de Diantra. Aussi n'est-il pas rare de voir des bandes d'ivrognes à cols dentelés de Caruw ou encore les plaids colorés des Heldirois pavoiser en armes dans Diantra. Pour qui se prennent-ils, ces paysans, à défiler comme en terre conquise ! Effectifs: [voir avec le staff IRP] Armes : Arcs Armures : Moyenne Faits notables : -- VIII. Marine RoyaleL'Arsenal de la Marine Royal se situe à Port-Royal, port ou est entretenu la majorité de ses bâtiments et ou résident ses membres d'équipage. Ces derniers proviennent notamment des domaines royaux, mais aussi de toutes les terres vassales du Roy, souhaitant mettre leurs expériences à son service. Cela en fait la flotte la plus cosmopolite dont la passion commune des océans semble être le dénominateur commun. La Marine Royale a pour mission d'assurer la sécurité dans la mer Olienne et l'Océan d'Eris. Pour ces raisons, on la retrouve notamment dans la lutte contre la piraterie mecanne, mais aussi pour la protection des convois marchands devant se rendre en estrévent. Elle peut également être utilisée pour servir d'arbitre en cas de litige entre deux vassaux. Sa principale fonction reste néanmoins d'être le glaive royal et de s'entraîner à rester une force armée et particulièrement mobile. Elle s'est particulièrement démontrée dans l'Archipel de Nelen pour s'assurer du contrôle stratégique des îles. La hiérarchie de la Marine Royale se compose de la manière suivante:
-- 1 Amiral disposant d'une caraque -- 1 Vice Amiral disposant d'une caraque -- 56 capitaines disposés dans les 58 navires ci-dessous (-2 Caraques) -- 2142 marins 16 caraques : 800 marins (50*16) Nombre de soldats embarcables : 100 à 150 hommes d'armes. Tonnage : 200 à 300 Tonneaux. 4 galéasses : 240 marins. (60*4) Tonnage : 80 à 280 Tonneaux Nombre de soldats possible dans l'embarcation : 50 à 100 hommes d’armes. 15 caravelle : 525 marins (35*15) Tonnage : 100 à 200 Tonneaux. Nombre de soldats embarcables : 50 à 100 hommes d'armes. 10 Dromons : 500 marins. (50*10) Tonnage : 200 Tonneaux. Nombre de soldats embarcables : 50 à 100 hommes d'armes. 13 fustes : 130 marins. (10*13) Tonnage : 16 Tonneaux Nombre de soldats embarcables : 10 hommes d'armes.
La Marine Nelenite : L'archipel de Nelen est aujourd'hui rattaché au Roy et peut ainsi être appelé à garnir sa flotte en cas de besoin. Etant essentiellement orienté vers la mer, ses 1000 professionnels et 2000 miliciens sont principalement habitués aux combats maritimes plutôt que terrestres. Ils ne forment par conséquent la Compagnie maritime de Nelen. Port-Cinglant possède également 800 marins répartis sur des navires pouvant à la fois être utilisés pour la guerre que pour le commerce et les transports. Ceux-ci sont composés de la manière suivante: 5 caravelle : 175 marins (35*5) Tonnage : 100 à 200 Tonneaux. Nombre de soldats embarcables : 50 à 100 hommes d'armes. 15 cogues : 450 marins. (30*15) Tonnage : 100 à 150 Tonneaux. Nombre de soldats embarcables : 50 à 75 hommes d'armes. 17 fustes : 170 marins. (10*17) Tonnage : 8 à 16 Tonneaux Nombre de soldats embarcables : 10 hommes d'armes.
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Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 18 Déc 2019 - 17:02 | |
| LES OFFICES ROYALES I. Le Roi II. Les Premiers Officiers III. Les Seconds Officiers IV. Les Offices spéciales I. Le RoiPremier homme du Royaume, ses pouvoirs sont grands, tout comme le sont ses devoirs envers ses sujets. En Péninsule, Le Roi est encore ce jour d'huis issu de la lignée des Fiiram, dont le nom provient du premier Suzerain ayant régné il y a plus de 1000 ans. Cette longévité dynastique n'est certainement pas dû au hasard lorsqu'on connaît l'affinité des hommes pour la guerre, les complots et la trahison. Cela s'explique sans aucun doute par l'entourage des divers Rois s'étant succédés à la tête de Diantra et du Royaume tout entier. Cet entourage, souvent composé d'hommes qu'il choisit lui-même, sont les véritables rouages permettant le bon fonctionnement de cette gigantesque machinerie qu'est la Péninsule. Ils sont alors regroupés dans ce que l'on appelle les offices royales et peuvent être amenés à composer son propre conseil, où à oeuvrer pour de plus petites fonctions assurément indispensables. Nul Roi ne saurait se passer des conseils avisés d'hommes et de femmes expérimentés. Ce sont ces derniers qui pourront avoir un rôle crucial dans ses prises de décisions, qu'elles soient politiques, juridiques, financières, guerrières ou maritimes. C'est pour cette raison notamment que ces conseillers se sont au fil des siècles perfectionnés dans des domaines bien précis, les rendant particulièrement compétents pour répondre aux questions posées. Le Chancelier saura s'occuper des affaires judiciaires ou faire en sorte que la voix royale se fasse respecter. Le Grand Argentier s'évertuera à obtenir les fonds nécessaires pour partir en guerre ou palier aux différentes disettes. Le Sénéchal, quant à lui, saura porter l'épée du Roi pour le représenter sur ses champs de bataille. Son Grand Amiral, lui, assurera sa domination dans les mers et les océans qu'il souhaitera contrôler. II. Les Premiers OfficiersOffices civiles-- Le Régent et le Premier conseiller: Véritable homme d'Orchestre du Roi lorsque celui-ci n'a pas encore atteint sa Majorité pour gouverner seul. Il est son premier conseiller et doit être son plus fervent et loyal sujet. Le bon fonctionnement, la paix et le bien être du peuple dépendent exclusivement de ses qualités d'administrateur. Pour cela, ses étiquettes doivent être diverses et variées, allant de solides connaissances en droit féodal jusqu'aux plus élémentaires préceptes de manœuvres stratégiques. Lorsque le Roi atteint sa Majorité, il peut demander à son régent de devenir son Premier Conseiller officiel où en nommer parmi les Pairs de son Royaume et autres. La mission du Premier Conseiller possède ici bien moins de prérogatives que celle du Régent, le Roi étant le seul à présent à prendre les décisions. Il doit néanmoins lui venir en aide et prodiguer ses conseils; et peut, en cas de volonté du Roi, le représenter pour une mission à durée déterminée dans le temps. Personnalités : Le Royaume connut plusieurs régences depuis la mort de Trystan d'Erac. Aetius d'Ivrey devint notamment le régent d'Elliam Ier jusqu'à l'explosion de l'Arcanum qui les vit tous deux disparaître. Plusieurs régents se sont ensuite succédés depuis le Règne de Bohémond Ier, comprenant sa mère Arsinoé d'Olyssea ; le Chancelier Cléophas d'Angleroy ; Le Sénéchal Aymeric de Brochant ; la cousine de ce dernier, Constance du Vallois et le Grand Amiral, Francesco di Castigliani ; [Prochain] -- Le Chancelier : La justice est souvent ce qui permet à l'homme de ne point sombrer dans la bestialité la plus sauvage qui soit. C'est en cela que le Chancelier du Roy doit continuellement œuvrer. Il est celui qui conseille le Roy ou son régent en matière juridique, mais aussi celui qui appose les sceaux sur les décisions et vélins officiels. Point un décret n'est validé sans son œil avisé. Personnalités : Les chanceliers successifs sont Idriss Ivellios (Règne Trystan) ; Leland Gaunt (règne Trystan) Cléophas d'Angleroy (Régence Aetius - Arsinoé d'Olyssea) ; Roderik de Wenden (Régence Cléophas d'Angleroy) ; Athanase de Cley (Régence Aymeric de Brochant) ; [prochain] -- Le Grand Argentier : Sans-doute l'une des offices les plus importantes du Royaume, le Grand Argentier fut souvent celui qui donna le dernier mot avant que le Roy ne demande la promulgation d'une loi ou le départ en guerre. Ses compétences en matière fiscales ne sont plus à démontrer et il connaît toutes les règles et préceptes concernant le commerce, terrien ou maritime. Son premier travail consiste à ce que le trésor royal puisse toujours subvenir aux premiers besoins du Roy. Il s'assurera ensuite que les taxes et autres impositions soient équitablement réparties entre les domaines royaux et les diantrais. Personnalités : Les Grands Argentier successifs sont Ailill Mânes Andoe (Règne Trystan) ; Arichis d'Anoszia (Régence Cléophas d'Angleroy) ; Hubert le Scylléen (Régence Aymeric de Brochant & interim) ; [Prochain] Offices militaire-- Le Sénéchal : Si le Régent est le chef d'orchestre pour le fonctionnement du Royaume, le Sénéchal l'est pour celui de l'armée de Sa Majesté. Bien qu'il ne soit pour ainsi dire presque jamais au contact des soldats même, il œuvre pour faire en sorte qu'ils soient suffisamment bien entraînés, équipés et armés pour parer à toute éventuelle guerre dans laquelle se serait engagée son suzerain. Lorsqu'icelle survient, le Sénéchal sera entouré de ses officiers, maréchaux, connétable et capitaines, qui l'assisteront dans toutes ses décisions. Lors du combat, néanmoins, sa vie est bien trop précieuse pour qu'il s'expose à tout danger. Une armée privée de sa tête pouvant avoir des effets néfastes considérables sur le moral des troupes, il est préférable pour lui de jouir seulement d'une vue d'ensemble pour y donner les futurs ordres devant mener à la victoire. Personnalités : Les Sénéchaux successifs sont Conrad de Payn (Règne Ultuant) ; Aïser Dayran (Règne Trystan) Kazil de Sephren (Règne Trystan) ; Aetius d'Ivrey (Règne Trystan) ; Aedan de Vercombe (Régence Arsinoé d'Olyssea) ; Aymeric de Brochant (Régence Cléophas d'Angleroy) -- Le Grand Amiral : La charge de Grand Amiral est à l'image de celle du Sénéchal du Royaume. Icelui doit à la fois s'assurer de la bonne tenue de la flotte stationnant à Port-Royal, mais aussi s'attarder sur le recrutement et l'entraînement des Marins éparpillés sur les différents vaisseaux. S'il est voué, une grande partie du temps, à rester aux côtés de son suzerain à Diantra, il est secondé par un Vice-Amiral. Le Grand Amiral peut néanmoins être amené à voyager et à y rencontrer les futurs partenaires ou alliés du Royaume, tout comme y rencontrer ses principaux détracteurs. Gilrad d'Islaïl (règne Trystan) ; Maciste de Soltariel (Régence Aetius - Arsinoé) ; Franco di Celini (Régence Cléophas d'Angleroy) ; Francesco di Castigliani (Régence Aymeric de Brochant) ; [prochain] -- Le Maître des Arbalétriers : Il est un domaine ou l'homme excelle à tout point de vu: celui de l'armement. Des siècles de guerre ont permis de voir naître de grandes innovations en matière de guerre. L'Armée de Diantra est notamment doté, pour cette raison, d'un Maître des Arbalétriers, afin de commander la compagnie dédiée à toutes ses farfelues inventions mortelles. Plus ingénieur que militaire, il n'en reste pas moins un membre de l'armée à part entière, mais garde une certaine indépendance vis-à-vis du Sénéchal, ce qui lui permet de siéger au conseil si l'occasion se présente. Personnalités : -- Le Capitaine des Baudriers d'Argent : Les Baudriers d'Argent sont les gardes d'élite entièrement dévoués à la protection de sa Majesté. Ils sont notamment dirigés par un Capitaine devant représenter avant tout la discipline et la loyauté envers leur suzerain. Il est également le gardien des traditions et doit veiller à la sacro-sainte relique du Baudrier trônant au dernier étage de leur tour. Une autre mission incombe également au Capitaine et à ses hommes: celle de s'assurer de la sécurité du Roi en prenant les mesures nécessaires. Celles-ci peuvent les amener à assurer un rôle d'enquêteurs si les possibilités d'un complot ou d'un assassinat s'avèrent plausibles. Du fait de leur dévouement envers leur roi, ils ne doivent rendre de comptes qu'au Roi seul, et ne peuvent agir que sur ses seuls ordres. Cela afin de les rendre indépendants d'une éventuelle conjuration chez les premiers Officiers royaux. personnalités : Sigmund aux pieds d'airain (Régence Aetius d'Ivrey) ; Thomas d'Avron (Régence Aymeric de Brochant) III. Les Seconds OfficiersOfficiers civiles -- Le Grand Voyer : Le Grand Voyer est en charge des voiries, petites, moyennes et grandes dans les domaines royaux. Son travail est indispensable pour permettre aux grandes voies commerciales d'être régulièrement entretenues afin de faire circuler les marchandises. Lorsque l'une d'elle fait l'objet d'une attaque de bandits, etc... il sera également chargé de s'en occuper après avoir fait part du problème au Roi lui-même, ou au Chancelier. Personnalités : Arichis d'Anoszia (Régence Cléophas d'Angleroy) -- Grand Intendant de la Cité : Diantra est tellement grande qu'un homme est nommé Grand Intendant pour aider le Roi à diriger la ville. Cette direction passe par une pluralité de missions diverses et variées allant de la bonne circulation dans les chaussées jusqu'à l'approvisionnement régulier de la cité en grain, blé, etc... Celui-ci aura notamment pour objectif de veiller au bon entretien du Canal qui dessert Diantra en eau potable. Il s'occupera également des constructions, réparations et démolitions d'éventuels bâtiments menaçants de s'écrouler. -- Intendant de justice : L'Intendant de justice est l'auxiliaire du Chancelier. Lorsque ce dernier doit rester à Diantra aux côtés du Roi, il peut le nommer pour représenter le sceau royal n'importe où dans le Royaume. Il peut également être envoyé en résidence pour une mission plus longue pouvant aller de plusieurs mois à plusieurs années. Leur nombre est variable, mais ne pourrait assurément s'élever au delà de la vingtaine à tel point leurs attributions sont grandes. Lorsque la nécessité l'oblige, l'intendant prend le titre temporaire d'enquêteur royal afin de dénouer une situation problématique. Personnalités : Cornélius Freyd (Depuis Régence Aymeric de Brochant) -- Intendant des finances : L'Itendant des finances est quant à lui l'auxiliaire du Grand Argentier. Il peut autant l'aider à Diantra pour s'occuper des finances et des comptes, comme il peut aussi être envoyé pour des missions à plus moins long terme dans les terres royales afin de veiller au bon déroulement des versement d'impôts, etc... Dans ce cas-là, l'intendant des finances se fait percepteur et prend le titre tout le long de son voyage. Personnalités : Gaël de Laval (Régence Francesco di Castigliani et Constance du Vallois - .....) -- Bailli des Domaines Royaux : Les Baillis des domaines royaux sont directement sous la responsabilité du Chancelier qui les nomme. Ils sont des administrateurs en premier lieu et non forcément des nobles issus de grands lignages. Leur fonction est pourtant celle de n'importe quels seigneurs de terres. Étant les représentants royaux sur ses domaines, ils ont aussi un rôle de représentation et rapportent les diverses doléances si besoin. Ils ont également le devoir de s'assurer de la bonne gestion des terres cultivables, ainsi que de la bonne répartition entre les agriculteurs pour les fermages, etc... Il est aussi en charge de s'occuper de la gestion des cités royales. Officiers militaire -- Le Grand Escuyer ou Connétable : Le rôle du Grand Escuyer ou Connétable est primordial. Celui-ci est charge d'assurer le bon entretien des chevaux du Roi, et notamment ceux des compagnies royales. La bonne tenue des écuries est également l'une de ses principales missions. En temps de guerre, il conseillera le Sénéchal sur les meilleures stratégies à adopter pour une bonne utilisation de la cavalerie, et sera également en charge de créer la cohésion entre les cavaliers provenant des différents domaines royaux. -- Maréchal : Le Maréchal ne peut être nommé que par le Roi en personne ou son Sénéchal. Sa nomination n'intervient généralement uniquement qu'en temps de guerre lorsque le Sénéchal ne peut se déplacer et doit choisir son représentant. Ces derniers n'ont d'autorité que sur les Grands Capitaines commandant les compagnies royales, ou d'ordonnance des domaines royaux, ainsi que ceux commandant les terres héritées du Roi (Scylla et Olyssea). Personnalités : Jérôme de Clairssac (Régence Arsinoé d'Olyssea) -- Vice-Amiral : Le Vice-Amiral est au Grand Amiral ce que le Maréchal est au Sénéchal. Bras droit et homme de confiance, il se trouve à Port-Royal pour s'assurer de l'entretien des vaisseaux et l'entraînement des Marins sous les ordres de l'Amiral. En temps de guerre ou si la période l'impose, il est le premier à être envoyé en mer pour mener les opérations contre la piraterie ou s'assurer de la sécurité des convois marchands. Personnalités : Piezzare de Montecale (Régence Aymeric de Brochant) -- Grand Capitaine et Capitaine royal : Le Grand Capitaine commande les capitaines des compagnies royales, ou d'ordonnance des domaines royaux. Il peut être nommé à titre honorifique, mais est généralement choisi pour ses aptitudes et son expérience en matière militaire. Le Grand Capitaine est directement sous les ordres du Sénéchal, ou du Maréchal en l'absence du premier. Les capitaines des compagnies de cavalerie royales sont quant à eux sous la direction du Grand Escuyer/Connétable en cas d'absence du Sénéchal. Personnalités : Ryelth de Cheshire (Règne Trystan - ...) ; Odric Parangus (Règne Aetius - ...) ; Oschide d'Anoszia (régence Arsinoé d'Olyssea) ; Lohie de Brandevin (régence Aymeric de Brochant) -- Intendant des Armées : S'il est important d'avoir de bons stratèges lors d'une campagne, il est tout autant nécessaire d'avoir des hommes capables de s'occuper de tout ce qui à trait aux ravitaillements. Son avis peut être décisif si l'itinéraire choisi ne prend pas en compte l'accès à l'eau où à des voies suffisamment grandes pour y faire passer les convois d'approvisionnements. Personnalités : Von Konrad Follsferg (Règne Trystan) IV. Les Offices spéciales -- Le Maître de l'Arcanum : Crée sous le Règne du Roi Trystan, l'Arcanum logé dans la plus haute tour du Palais des Dômes, y a abrité les plus puissants mages et archimages du Royaume. Il prit une fin brutale lors de l'épisode de l'oeil bleu, mais a été réinstauré par le Régent Aymeric de Brochant. Celui qui en est à la tête se nomme le Maître de l'Arcanum et veille autant à l'enseignement des siens, et met son savoir au service du Roi et du Royaume tout entier. Personnalités : Ascilin Séraphin (Régence Aymeric de Brochant) -- L'éminence Grise ou maître des chuchoteurs : Ombre et oreilles du Roi ou de son Régent, l'éminence Grise n'a point d'existence officielle et veille assurément à ne pas être connu, quand bien même les doutes planent sur sa personne. Le Royaume n'étant pas exempte de complotistes et de frondeurs en tout genre, il s'occupera de glaner les informations nécessaires pour les affronter et trouver le moyen d'action le plus adéquat. Il est généralement celui qui oeuvre avant que le Sénéchal ne prenne la main avec une action armée. Car s'il est une chose assurément vraie, c'est qu'il ne suffit parfois que d'ôter la vie d'un seul homme pour en éviter des milliers d'autres. Celui-ci était autrefois réunis avec ses chuchoteurs au sein des SSR, (services secrets du Roi), sous le Règne de Trystan. Nul ne sait néanmoins ce qu'il en est ce jour d’huis. -- Le Grand-Prêtre du Palais : Bien qu'appartenant au clergé de Néera, le Roi peut tout de même compter sur un Grand-Prêtre attribué afin de le conseiller sur les questions religieuses. Il est établi dans le Quartier de l'Oratoire mais dispose d'un logis au coeur du Palais des Dômes. Il assiste également sa Majesté dans la chapelle privée de ce dernier et est le seul à pouvoir le prendre à confesse. -- Le Mestre Archiviste : Rôle important que celui-ci, et pourtant ignoré d'un grand nombre. Le Mestre Archiviste est le gardien de la Mémoire et se doit de connaître l'histoire du Royaume et de Miradelphia sur le bout des doigts. Son importance, quoique boudée, est en réalité bien plus grande qu'on ne pourrait l'imaginer. Il se doit de conserver une neutralité stricte afin de pouvoir conseiller le Roi et ses officiers de la manière la plus juste qui soit. Ce rôle-clé sert à ne point refaire les mêmes erreurs que dans le passé. Sa résidence favorite, vous vous en douterez, est la grande bibliothèque royale dans laquelle se trouve cette mémoire collectée et archivée bien utile pour lutter contre les mémoires courtes et les mauvaises idées. Car dès lors que l'on se réfère au passé, tout paraît plus clair. Personnalités : Elwin Losne (depuis le règne de Gorman)
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 8 Jan 2020 - 15:13 | |
| IV. Cathédrale de Sainte Deina "Bien que son apparition fût brève et éphémère, son legs devint la fondation même de Diantra : une cité qui deviendrait, à terme, la maison mère de la Damedieu. La chose dite, il était plus qu’improbable qu’une église digne de ce nom ne lui soit guère dédiée. Ainsi naquit Sainte-Deina, le nid et cœur du culte Néerite. À l’époque, la bâtisse n’avait rien du joyau d’architecture d’aujourd’hui, non! Avant même que les fondations de la cité furent bien établies, la bâtisse de Sainte-Deina fût érigée à la hâte, question que pendant le développement du cœur de la Capitale, un endroit propice au recueillement soit disponible à quiconque en requérait l’hospitalité. Les années passèrent, la cité prospéra et, en temps comme en lieux, les habitants et bâtisseurs de l’illustre Diantra décidèrent d’offrir à celle qui fût l’inspiration même de leur vaillance, un endroit qui soit le parfait reflet de leur dévotion. C’est ainsi que s’amorça le deuxième plus grand chantier de construction après le palais Royal, annonçant ainsi de nombreuses années de dur labeur, mais qui, au bout d’efforts communs, mit au monde l’une des plus belles merveilles Péninsulaires". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle Bâtiment principal "Vaste et étendue, fastueuse et dominante autant par sa taille que sa position, la cathédrale de Sainte-Deina n’a pas son égal dans tout le Royaume. Une pièce maîtresse dans le culte Pentien, qui rappelle simplement de par son existence toute l’étendue de la ferveur de son peuple. L’illustre bijou, juché sur un promontoire, assit sur le roc, domine et mène principalement sur le quartier de l’oratoire. Séparant le peuple du monument de piété, plus de deux centaines de marches furent travaillées à même la roche. À chaque trentaine de marches, fût établi un endroit de repos où des bancs, des fontaines et même, des statues, furent installées pour épargnées les plus vieilles âmes à l’éprouvante épreuve qu’est l’ascension de la pente. Enfin, en maître, se dresse devant les courageux un portail cyclopéen, constitué de deux portes brillamment ouvragées et demandant l’aide de plus d’une dizaine d’hommes à l’ouverture. Ces portes sont ouvertes de la levée du jour, à la pénombre, laissant accès libre à quiconque souhaite y pénétrer. D’ailleurs, voilà bien un fait qui ne peut faire outre de mention : quiconque constituant un membre de la famille Pentienne, est formellement invité à jouir de l’endroit en tout temps. Et bien que cela soit de notoriété, avec le temps, le peuple s’en est détaché, n’y accueillant désormais plus que les âmes les plus pieuses, souventefois logées dans les quartiers de l’oratoire, ou nobles gens qui chercheraient à y trouver le confort de leur Mère. Quoi qu’il en soit, la bienvenue est souhaitée à tous, à l’exception faite des grandes cérémonies, où la Cathédrale se préserve le droit de constituer une liste précise des invités. Mariages notables, couronnement ou autres cérémonies officielles en rapport à la noblesse du Royaume, ces événements, bien qu’aussi grandioses que l’est Sainte-Deina, fait souvent cible de la jalousie du petit peuple qui s’y repent au quotidien. Une fois à l’intérieur, si l’ample étendue, agrémenté par le riche revêtement du plancher, par ses innombrables monuments et par les incalculables candélabres qui décoraient le plafond ne savaient vous arracher votre pleine admiration, les vitraux, aussi merveilleux que nombreux, ne laissaient personne indifférents. À chacune des valeurs attribuées à la Sainte Mère son vitrail. Quant à l’autel principal, surplombant l’assemblée en hauteur, possédait lui aussi un gemmail digne de ce nom, celui-ci faisant office de sa grandeur : une représentation qui n’avait rien à envier aux plus brillants des tableaux". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle Les dix tours de Sainte-Deina"Plusieurs tours sont rattachées au corps du bâtiment, parfois esthétiques, parfois pour accueillir en leurs cieux divers endroits de méditation, de recueillement. Si haut perchés, à frôler de si près les cumulus en flottaisons, les on-dit racontent que le murmure de Néera semble plus clair, plus limpide et réel, qu’il est à portée de main du premier venu d’en faire la franche écoute. Et cela est d’un prompt réconfort, car après avoir gravi les deux cents marches menant à la Cathédrale, plusieurs centaines encore, attendent le preux qui oserait les affronter et ainsi gagner le haut des tours". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle Le Rédemptoir "À l’entrée, avant de piéter dans l’infinité de la grande salle des messes, un couloir mène au Rédemptoir. Ce quartier, muni de plusieurs bureaux modestes, est endroit de confesse, prompt autant aux secrets qu’à l’intimité requis d’entretiens avec les voix de la Damedieu. Quiconque aurait le cœur lourd de chagrin, de remords ou d’embarras, aura une oreille attentive à son écoute. Ces endroits sont ouverts en tout temps, que ceux qui en foulent le sol soient de basse extraction ou de la bourgeoisie. Ici, les mots dits sont des mots oubliés, qui jamais ne seront répétés". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle Cloître du culte Néerite "En aparté de la grand salle, sur le flanc nord, on y trouve la seule sortie qui soit gardée d’un corps armé. Menant sur un couloir, décoré dans son entièreté par des peintures à l’effigie de la dynastie Royale, dont chaque membres étaient décrits devant l’autel de Néera, menait à la partie privée du bâtiment. Ce cloître, exclusivement réservé aux membres du culte Néerite, sert de quartier général à l’ensemble de ses membres. C’est ici que les moindres prêtres sont éduqués et où le moyen et le grand clergé y demeure. Il est donc d’une importance capitale que le premier venu ne puisse y mettre les pieds, compte tenu de la teneur de cet endroit". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle Atrium et jardins "S’il est un endroit qui me laisse croire que ce sont là les terres de notre Mère, l’endroit où elle demeure le jour durant, c’est celui-ci. Une fois passé l’interminable corridor, il n’est de verdure en Diantra plus rayonnantes que les jardins du temple. C’est une tâche fastidieuse, parfois barbante à outrance, mais l’entretient de cette interminable botanique est chaque fois offerte aux initiés. Si certains d’entre eux voient la tâche comme ingrate et non désirée, voilà bien une occasion en or pour faire le point, se concentrer sur les psaumes qui y sont enseignés et surtout, comprendre que ces tâches, usuellement réservée au petit peuple, n’a rien d’un plaisir. Une belle leçon d’humilité, qui a le mérite de voir son élève chaque fois grandi. Ces jardins sont à ciel ouvert et, en jours de pluie, il n’est pas rare que les Néerite viennent chercher leur quiétude. Cintrant l’espace vert, un toit soutenu par une multitude de colonnades sert d’abris à ceux qui chercheraient quand même leur compagnie. C’est l’endroit le plus populaire des locaux Néerite et, selon moi, le plus propice aux bonnes rencontres. De plus, de sorte à faire plein profit de cet endroit idyllique, les locaux dédiés à l’enseignement ont été établis au deuxième étage, dont l’un des murs donne chaque fois sur cet espace vert. Il y fait bon vivre et donne le ton à cet havre de paix". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle Locaux de la moyenne et de la grande prêtrise "En retrait aux espaces communs, viennent ceux privés, brigués par les moyennes et hautes sphères du culte. Ces alcôves, à des lieux de la modestie du rédemptoire, mime en tous points la richesse du grand hall, ils sont fastueux, aisés à outrance et convenables à l’établissement à long terme de ses occupants. On dit qu’il n’y aurait qu’au palais de sa Majesté le Roi, qu’un confort pareil existe. Les cathèdres, les fauteuils, la literie, passant par la décoration, le revêtement, tout est pensé de sorte à bien faire comprendre que seuls ceux qui ont su se hisser sur les plus hautes marches du culte ont droits à tant d’aisance. Comme quoi la foi n’est pas preuve de modestie. Leurs chambres sont si tant grandes, qu’elles pourraient accueillir un ménage complet. Elles sont, de surcroît, chacune munie d’un salon attenant ainsi que d’un bureau de travail. À ce lot de chambres, une salle de bain fût emménagée afin que ses résidents n’aient de besoins de quitter la Cathédrale". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle La voûte "D’aucuns des gens normaux sont en connaissance ni son existence, ni même la manière pour y parvenir. Et même, eurent-ils été de noble naissance, peu à ce jour peuvent se targuer en avoir foulé le sol béni. Une antichambre creusée à même les fondations de la Cathédrale est accessible via une galerie étranglée, dont le portail de fer fût subrepticement installé à l’arrière de la Cathédrale, soit bien au-delà du Saint Autel. Interdit d’approche, seuls sont les plus hauts dévots se sont vus octroyé droit de passage, à l’exception faite de quelques dévots de moindre importance, ceux-ci sous l’aile de ces hauts-membres. Une crypte, une maison dernière pour ceux dont le sang Royal ruisselle en leurs veines. Une moultitude de colonnades ouvragées au marteau et au pique soutient le sous-terrain, démarquant à la fois les alcôves réservées aux âmes défuntes. Ces échines de pierre sont également habillées de quelques torchères, dont la flamme est rigoureusement entretenue. Cette lumière quasi-permanente, sert à illuminer les sentiers qui mènent au Royaume de Tyra, à aiguiller les monarques éteints qui eux, de leur vivant, ont su nous guider. Au fin fond du couloir, une statue domine l’endroit en pièce maîtresse, celle-ci à l’effigie de la Sainte Deina, prime muse des bâtisseurs de la capitale". Extrait de, La Cathédrale de Sainte-Deina écrit par le Grand-Prêtre Honoré Le Grand. An 870 du Xème cycle V. VilleQuartier des Galantes « Il y a certainement au sein de Diantra deux formes de richesse. L’une, simple, se décroche du plat-pays et jouxte le castel en surplombant la ville. L’autre est bien plus opulente, et j’ai su voir les choses changer ces dernières années. Car à mesure que les petites gens s’appauvrissent, les bourgeois eux peuvent s’enorgueillir d’une réussite fulgurante. De fait, s’étalant au pied des Mille-soleils, le quartier des Galantes abrite la nouvelle aristocratie. Rutilante, exubérante, l’embourgeoisement se traduit ici par l’édification d’hôtels particuliers aux couleurs chatoyantes. Nul bon goût ne saurait arrêter l’ajout de dorures et de moulures sur les façades. Pour autant ce luxe affiché n’égale en rien sa voisine au plus haut ; les bâtisses trempent dans la même boue que les quartiers de la ville-basse et d’aucun ne saurait nier l’envie dans le yeux des nobliaux qui lèvent la tête vers le palais et ses environs. Autres importances de ce Quartier des Galantes sont sa Grande Rue Royale et sa Grande Place du Roi Fiiram. La première n'est autre que la plus grande et large voie dont dispose la capitale. Elle débute sa course à la Porte sud et tâche de former une ligne droite jusqu'à la porte des Mille-soleils de l'enceinte Eraklios. Elle est la voie qu'emprunte le Roi lors de ses arrivées ou de ses départs de la cité. Elle est aussi le moyen d'accès le plus rapide pour gagner le Palais des Dômes. La Grande Place du Roi Fiiram vient néanmoins l'interrompre sur quelques centaines de mètres de long, et d'autres centaines de large. Une gageure, somme toute, pour tous ces badauds privés de toits qui rêveraient de pouvoir y construire de nouvelles masures. Elle n'en reste pas moins un haut lieu solennel dont la statue du Premier Roi Fiiram trône fièrement en son centre». Extrait des mémoires de Père Rodolphe, De la reconstruction de Diantra. An 10 du XIème cycle Quartier des Passiflores "Il est encore tôt, mais déjà, la foule se presse à l’entrée du quartier des Passiflores, l’un des districts populaires de Diantra. Le pont de pierres survolant le canal se voit en l’espace d’une heure, fourmillant de ces commerçants sans le sous, vivant de presque rien, que l’on appelle les Filous. Vendeurs à la sauvette aux produits d’origines inconnues, fureteurs maladroits, rois et reines du recyclage, as de la récupération, artisans médiocre, cette classe à la limite des indigents s’est vue octroyée officieusement depuis des décennies le pont des Bienheureux, l’un des ponts traversant le canal. Les autorités les laissent faire, ne souhaitant s’engager dans une bataille rangée contre ces arnaqueurs à moitié ruinés, sans influence, et connaissant les pierres du pont comme personne. Car les pierres parlent. Les pierres du pont des Bienheureux ont chacune une histoire. On raconte qu’à l’époque où cet ouvrage fut édifié, les maçons gravèrent sur toutes les pierres un morceau d’histoire, une phrase voire des passages entiers de leurs vies. Aidés par la population, les pierres furent érigées en un pont, symbolisant la traversée des épreuves de l’existence terrestre. Tout ceci fut relégué au stade de légende, car, les pas incessants de la foule sur ce pont eurent bien vite raison des gravures dans les pierres. Fort heureusement, il existe encore des Filous alimentant la réputation du pont des Bienheureux, car ils savent reconnaître les « pierres à histoires ». Quelques Filous expérimentés ont d’ores et déjà entamé la vente des pierres du pont, du moins, celles dont les récits sont encore lisibles. Accrochés à une corde et descendant en rappel parfois même jusqu’aux fondations, ils tentent d’arracher des morceaux d’histoire à l’édifice, renforçant chaque jour sa lente descente vers les eaux du canal…jusqu’au jour fatidique. Continuons notre chemin et entrons dans le quartier des Passiflores. Le spectacle est saisissant. Ce quartier insalubre et mal famé, à l’origine dédié aux artisans et aux artistes désireux de s’installer à Diantra, s’est vu voler la part belle à des parcelles plus en vue, près des sources de revenus potentielles, à savoir les nobles et les bourgeois de bon ou mauvais goût. Le quartier est vite devenu la proie des mercenaires, des coupe-jarrets, des voleurs et autres êtres à la moralité et aux revenus financiers douteux. L’arrivée du Clair-Obscur dans le quartier des Passiflores fut une véritable bénédiction. Rénové dans son ensemble, le quartier affiche aujourd’hui un statut comparable aux édifices se trouvant près du château de notre bon roi, avec ce charme populaire que l’on ne trouve que dans les bas-quartiers. Les boutiques du quartier s’animent dès l’instant où le promeneur vint à s’y risquer. Tout est alors débauche de couleurs, de cris, d’odeurs. De quoi faire tourner la tête au béjaune tout frais sortit des pâturages de Serramire. Chaque ruelle, chaque coin d’avenue, chaque place est un événement qui bouleverse votre journée. Où que le regard se pose, quelque chose se passe. Mais alors que vous y prêtez attention, vous en loupez une myriade d’autres. Le spectacle est ahurissant. Les ruelles sont plus calmes, attirant les diantrais par leur fraîcheur et l’ambiance intime qui s’en dégage. On a l’impression d’y être chez soi. Le sourire de la vendeuse d’herbes à tisane, allié au délicieux parfum de fraise qu’elle dégage est une merveille qui vaut largement le produit que vous vouliez acheter. Car dans le quartier des Passiflores, tout se vend et tout à un prix. " Ecrit par Noémie Amaranthe dans Une nouvelle journée à DiantraQuartier des Capucines "Entrons maintenant dans l’un des quartiers jouxtant celui des Passiflores. Il s’agit ni plus ni moins que du quartier des Capucines, saccagé durant la Guerre Civile. La Boucherie des Capucines est le nom tristement célèbre de cette nuit fatidique où les deux armées s'entre-tuèrent, emportant avec eux la vie de nombreux civils dans un embrasement général. Depuis la fin de la rébellion, le quartier des Capucines a eu du mal à s’en remettre. Les elfes et les demi-elfes ayant survécu finirent par se regrouper au sein de ce petit quartier, s’isolant du reste de la population. Avec l’aide de druides et de jardiniers du Clair-Obscur, les elfes se recréèrent un paradis forestier au cœur de la ville. Conservant le nom originel du quartier en hommage à ses habitants décédés, les nouveaux propriétaires firent pousser des arbres venus tout droit d’Aëlandir, créant ainsi une véritable pépinière pénétrant dans les habitations et le sol. Le petit quartier est aujourd’hui envahi par la flore, qui semble se limiter à ce quartier. Il n’est donc pas rare de voir une maison traversée par une racine noueuse ou de se retrouver au beau milieu d’un jardin de roses sans l’avoir décelé quelques instants plus tôt. Une minorité d’humains, essentiellement des jardiniers, des botanistes et autres amis de la nature, vivent dans le quartier." Ecrit par Noémie Amaranthe dans Une nouvelle journée à DiantraQuartier des Bâtisseurs "Qu'importe l'heure du jour, l'on entendra toujours les cliquetis et autres fracas que l'on connaît des forgerons et autres maîtres artisans. L'on sait dès lors dans lequel des quartiers nous sommes; celui des Bâtisseurs. Icelui porte ce nom en raison des premiers bâtisseurs ayant construits le Palais des Dômes il y a maintenant près de mille années. Placé au nord-est de la cité en raison aussi des vents s'en venant du sud-ouest, les cheminées recrachent inlassablement leurs nuages grisâtre dans les airs et rendent l'atmosphère particulièrement irrespirable dès lors que l'été s'en vient. Passons ce malencontreux désagrément estival pour nous concentrer sur les innombrables ruelles dans lesquelles il est possible d'y trouver parmi les meilleurs artisans du Royaume. Aux noms des rues, il est fort bien possible de connaître l'artisanat qui y est exercé puisque l'on connaît la Rue des Forges, la rue des bottiers, celle des charpentiers et des tailleurs de pierre. Cela n'est guère original me direz-vous, mais fort bien pratique lorsque la recherche se fait urgente. La rue des armuriers est sans nul-doute celle la plus prisée de nos jeunes hobereaux cherchant à parfaire l'esthétisme de leurs harnois en amont des tournois ou des batailles. Vous y trouverez ainsi d'excellents ciseleurs rendant les armures bien plus uniques que pratiques". Extrait des mémoires de Père Rodolphe, De la reconstruction de Diantra. An 10 du XIème cycle Quartier de Templerond "Aux matines, à l’heure où s’éveille les premiers rayons, la basse-ville est plongée dans un brouillard fin. D’aucun dirait qu’il ne fait guère bon de se balader en ces lieux ; qu’importe le jour ou la nuit, jamais Templerond ne dort. L’endroit est puant, embourbé dans la fange et l’indigence que seuls quelques braves osent traverser sans escortes. Et là, c’est un étrange ballet qui se met en place ; les coins de rues sont rapidement occupés par les estropiés, les pesteux et les goitreux. Les chausses abimées par la bouillasse, les travailleurs s’en vont aux champs qui jouxtent l’enceinte – pour les plus chanceux. Les autres se doivent de gagner leur pitance. Les femmes s’en vont aux bordels qu’elles occupent en journée ou bien la nuit, ravissant les badauds les moins regardant sur la marchandise. Les lupanars odorants laissent se mêler aux effluves d’encens, de sueur et stupre l’humidité des linteaux de bois et du chaume qui caractérisent les maisonnées du quartier. Les hommes, eux, préféreront souvent les travaux à la journée ou bien tenteront de vendre leurs petites productions à quelques marchands des Passiflores. La vie – quoique rude – n’est pour autant pas pire qu’ailleurs. Résonnent çà et là les rires amusés des enfants crasseux, les voix de quelques crieurs, et les conversations animées de vieux amis. Loin de l’exubérance des Pentes, ces gens de rien se contentaient bien d’avoir un toit sur la tête. Bien sûr la gronde est encore vive : par la pauvreté des matériaux de leurs bicoques, ils sont les premiers touchés par les guerres et les incendies. Chaque fois reconstruit, le quartier de la Curée subsiste malgré tout. Repère des malfrats et des bandits, c’est sûrement le plus haut lieu de la criminalité de la capitale. Quelques piécettes suffisent à s’offrir les faveurs de voyous – dont le courage dépend de la pension. Souvent aliénés aux côtes du canal, ces Malhonnêtes attendent leur heure." Extrait des mémoires de Père Rodolphe, De la reconstruction de Diantra. An 10 du XIème cycle VI. Les fortifications "Concernant les fortifications de Diantra... il suffirait à n'importe quel commandant de les contempler du haut du Palais pour se rendre compte de leur longueur et de la difficulté qu'il aurait à les défendre. Icelles représenteraient assurément plusieurs lieux si on en faisait une ligne droite. Cela vaut surtout pour l'enceinte Sigismund, portant le nom du Roi qui termina enfin de l'achever après plus de cent années de travaux. Sa construction fut l'une des plus longues et fastidieuses de toutes les fortifications humaines. Car ici, l'enceinte est haute d'une vingtaine de mètres et épaisse de 4, de façon à obtenir un chemin de ronde protégé de créneaux à l'intérieur comme à l'extérieur. L'enceinte est surtout ponctuée de fines ou d'imposantes tours arrondies ne s'élevant généralement pas plus haut qu'une trentaine de mètres. Assurément encore, il serait malvenu d'en faire une généralité puisqu'il n'existe point de plus irréguliers que ces remparts pour lesquels il faut constamment veiller à leur entretien pour ne pas que la végétation ne reprenne ses droits ou que les pierres s'écroulent sur les badauds agglutinés de chaque côté. L'on connaît ce jour d'hui quatre portes principales qui permettent d'accéder à la cité : S ainte-Eusebia à l'Est, Sainte-Agémone au nord, Sainte-Victorinne à l'ouest et enfin Sainte-Hélène au sud. L'enceinte d'Eraklios est bien plus ancienne et se situe au commencement du Mont Diantra sur lequel fut construit le Palais des Dômes, mais aussi le Quartier des Mille-Soleils. La Porte du Soleil en son centre est le principal moyen d'accès que l'on ne peut prendre qu'en traversant la Place Fiiram ou dite "des Triomphes". Les remparts, quoique moins hauts que ceux achevé par le Roi Sigismund, n'en sont pas moins un moyen défense fort imposant permettant de protéger toute la Haute-Cité. Ceux-ci débutent au Fort de la Vaillance et rejoignent les murs de la cathédrale Sainte-Deina; reprennent enfin leur course sur le plateau où l'on trouve le quartier de l'Oratoire. Enfin, les dernières fortifications sont celles du Palais. Ultime défense devant assurer la protection des innombrables tours se perdant dans les nuages, les remparts épousent leurs formes et servent dès lors autant de chemins de rondes que de contreforts permettant le maintien de ces colossales structures de pierres. Leur hauteur en font des remparts particulièrement imprenables à cause du dénivelé fort escarpé sur lequel ils ont été bâtis". Extrait des mémoires de Père Rodolphe, De la reconstruction de Diantra. An 10 du XIème cycle VII. Le Canal AthanaseLe Pont Royal "Que serait Diantra sans son Canal permettant de relier le Bronent à l'est au Garnaad à l'ouest ?! Faut-il donc rappeler que le Palais s'est construit non seulement sur un Mont lui offrant une position stratégique idéale, mais également que la ville toute entière s'est bâtie entre les deux puissants fleuves ? Ce fut sous le règne d' Athanase II le Constructeur que l'ordre fut donné de relier ces deux derniers à partir de l'an 456. L'idée était assurément colossale et nécessita des années de travaux pour creuser dans le sol de la cité et enfin, l'ouvrir en faisant céder les digues. L'eau circula dans la cité ce jour-là et les navires purent passer d'un fleuve à l'autre en réglant seulement une taxe de passage à l'une des deux portes baptisées Sainte-Sophie à l'ouest et Sainte-Ursuline à l'est. Ces portes, aux ingénieuses conceptions, furent installées pour palier aux problèmes de crues et éviter l'inondation de la ville. Celles-ci furent donc capables de se fermer un temps en attendant que la crue passe. Tout un commerce fluvial s'est installé à Diantra depuis le jour où le Canal d'Athanase fut inauguré. On en retrouve principalement sa trace dans le Quartier marchand des Passiflores, lequel possède même une Criée royale au côté des grandes Halles construites par les nains. Inutile de préciser ce l'on y retrouve sur les étals à tel point l'odeur est prenante. A cela s'ajoute les nombreux quais sur lesquels les embarcations s'arrêtent pour décharger leurs cargaisons diverses et variées. Un véritable port que voilà ! s'étalant en longueur pour ne point gêner le passage. Nuls navires aux trop hauts mâts ne sauraient d'ailleurs se mouvoir sur ce canal à tel point icelui est recouvert en de nombreux points par des ponts portant tous officiellement des noms de nos défunts rois, et baptisés officieusement par ceux les parcourant quotidiennement. Adoncques est-il possible d'entendre parler du Pont des amants dans le quartier des Galantes ou le Pont des Pestiférés dans celui des Capucines. Les deux plus grands, quant à eux, sont ceux des Halles avec son grand Pont des Etals sur lequel sont venus s'installer des échoppes ; ainsi que le majestueux Pont Royal et sa Porte des Triomphes donnant symboliquement l'accès à la Place Fiiram". Extrait des mémoires de Père Rodolphe, De la reconstruction de Diantra. An 10 du XIème cycle VIII. Diantra, hors des murs"Diantra ne serait nullement la plus grande cité du Royaume si elle ne possédait point ces faubourgs venus s'agglutiner aux abords de ces interminables remparts. Ils ne sont fait que bric et de broc, s'apparentant parfois vulgairement à des masures qu'un seul coup de vent suffirait à détruire. Autant dire qu'il n'est guère difficile de s'en défaire lorsque l'on sait l'armée ennemie en approche. Deux ou trois journées seraient assurément nécessaire pour libérer l'espace et priver des milliers d'âmes de leurs toits; les forçant par ailleurs à gagner l'intérieur de la cité pour y être protégés. A savoir aussi qu'au moment de la guerre du Médian, de l'an 9 jusqu'en l'an 10, des centaines de réfugiés en provenance du Médian et du domaine de Chrystabel affluèrent jusqu'aux portes de la Cité. En raison de leur nombre, le duc de Langehack Oschide d'Anoszia les fit s'installer en bordure du Bronent. Cet ancien camp est ce jourd'hui un petit village fait de maisonnées bâties en dures dans lesquelles les anciens réfugiés en sont devenus des résidents permanents. Ce village, dépourvu d'un quelconque moyen de défense, porte d'ailleurs le nom d' Ivreya en l'honneur du Roi Bohémond de la maison d'Ivrey". Extrait du livre de mestre Losne, Le Palais Royal de Diantra et ses Dômes. An 15 du XIème cycle Ecrit par Thibaud de Kelbourg Co-écrits par Alanya et Louis de Saint-Aimé
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| | | Thibaud de Kelbourg
Humain
Nombre de messages : 621 Âge : 64 Date d'inscription : 07/09/2016
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Ven 21 Fév 2020 - 9:57 | |
| Bonjour,
Je pense avoir terminé le BG si jamais vous voulez faire des retours (Je suis toujours en train de chasser les coquilles)
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| | | Gaubert de Prademont
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Ven 21 Fév 2020 - 12:22 | |
| Complet, fouillé, détaillé, immersif cébo Oui c'est pas ultra constructif et critique, mais bon quand c'est bien c'est bien |
| | | Sourcil d'Airain
Nain
Nombre de messages : 45 Âge : 114 Date d'inscription : 19/10/2016
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Ven 21 Fév 2020 - 22:47 | |
| Très sympa comme BG, j'ai appris pas mal de truc sympa, ça me fait pensé un peu à Ciudalia même !
Par contre, j'avoue que les trois mentions aux nains me chicanent un peu, en m'expliquant : C'est dommage qu'on mette pas un peu plus l'accent sur la relation, ou on parle simplement d'allié d'un roi en 512. Selon les chronos naines, à cet époque, je vois pas trop pourquoi une telle alliance, ni pourquoi les nains auraient aidé les hommes à ce moment, la "simple" amitié me parait un peu léger. Non ?
Surtout que de tel travaux, pour être fait de mains d'hommes selon moi ! Pour la herse, pourquoi pas ? Mais encore une fois, pourquoi ne pas plutôt mettre l'accent sur le fait que cela à du couter bien cher au Roi en place ? Ca me semble un peu plus crédible.
A cet époque aussi, les communautés naines, les principales existantes aujourd'hui, n'existait pas encore, la première datant des environs de l'an 600. Les relations antérieurs devaient être encore plus rare du coup.
Après, pourquoi pas, si tu souhaites vraiment parler d'alliance, mais il serait alors bon de creuser la chose avec les joueurs nains, pour que les deux factions soient raccord la dessus. Ça peut paraître un détail, mais d'un point de vu nain, faire poper ce genre d’événements relativement récent dans l'histoire naine, va un peu à l'encontre de ce qu'on a écrit jusqu'à la entre les relations nano-humaines.
Voilou, n'hésite pas à venir en discuter si tu souhaites ! |
| | | Thibaud de Kelbourg
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Sam 22 Fév 2020 - 8:45 | |
| Je vous remercie pour vos retours o/
Sourcil, on voit ça en PV avec grand plaisir :)
EDIT : Modifications et corrections apportées avec l'aide de Thor pour les rapports avec les Nains (herse + étuve) Merci à lui ! |
| | | Nakor
Humain
Nombre de messages : 1758 Âge : 38 Date d'inscription : 28/01/2008
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Sam 22 Fév 2020 - 10:07 | |
| En ce qui concerne les rapports et l'alliance entre hommes et nains, j'étais le conseiller personnel du roi Trystan à l'époque et ami du roi nain (ainsi que du roi précédent et de celui d'encore avant). Il y avait donc une certaine sympathie entre nains et humains en tout cas au niveau royal. C'est ce qui m'avait permis de contribuer à la création de l'alliance de la lumière où nains, elfes et humains s'étaient liés contre les drows et les chaotiques.
Halala, le bon temps :-) |
| | | Sourcil d'Airain
Nain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Sam 22 Fév 2020 - 10:11 | |
| Oui, pas de soucis la dessus Nakor, mais la on parlait d'époque antérieur, rien à redire sur la partie liée à la communauté de la lumière, au contraire Nous avons vus avec Thibaud pour les modifications ! |
| | | Thibaud de Kelbourg
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Sam 22 Fév 2020 - 10:43 | |
| Oui c'est tout bon Nakor.
D'ailleurs je profite de ton intervention pour te remercier également de m'avoir filé un coup de main pour l'Arcanum.
Merci également à Lohie pour ses idées sur le BG armée. Et merci a Enrico pour m'avoir aidé à trouver des noms ahahah |
| | | Nakor
Humain
Nombre de messages : 1758 Âge : 38 Date d'inscription : 28/01/2008
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Sam 22 Fév 2020 - 11:17 | |
| Tant qu’on peut rendre service ;-)
Bravo plutôt pour l’énorme travail fourni! J’imagine un « nouvel » arrivant, cela aide à placer le background avec efficacité. |
| | | Kerath
Drow
Nombre de messages : 336 Âge : 27 Date d'inscription : 14/03/2019
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Sam 22 Fév 2020 - 19:17 | |
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Le travail est tout simplement impressionnant et je dois admettre qu'en imaginer la quantité que ce bg a nécessionté me donne le tournis ; je dois d'ailleurs dire qu'il m’a appris tout un tas de choses. Cela dit je m’interroge sur le nombre de soldats dans l’armée royale qui me paraît très élevé, 5825 soldats de moins que Serramire, dont la puissance militaire est justifiée du fait des nombreuses menaces frontalières. Menaces qui, de toute évidence, ne pèsent pas sur la capitale. Enfin pour la flotte, je pense qu’il y a une coquille : - Thibaud de Kelbourg a écrit:
Marine royale
-- 56 capitaines -- 21142 marins -- 58 navires
La hiérarchie de la Marine Royale se compose de la manière suivante:
-- 1 Amiral disposant d'une caraque -- 1 Vice Amiral disposant d'une caraque -- 56 capitaines disposés dans les 58 navires ci-dessous (-2 Caraques) -- 2142 marins Je présume que le nombre exact est bel et bien 2142 marins parce que 21142 c’est assez gigantesque. Pour poursuivre sur la flotte je m’interroge également sur la taille de cette dernière, plus importante que celle de Soltariel qui, pourtant, est la grande puissance maritime du royaume. Qui plus est avec son unique port, entretenir une telle flotte me parait somme toute assez difficile et ce même si on admet que Siriac soit aussi un port militaire. Du coup en continuant sur l’armée, le nombre de mages me paraît très important, et ce sans compter la réduction du nombre de mage à travers le monde. Comme dit plus haut, ils ont été décimés par l’explosion de l’Arcanum et se sont réfugiés à Missède, Langehack et Soltariel. Ainsi en former cinquante qui soient capables de se joindre aux forces royales en si peu de temps ; car n’oublions pas que l’apprentissage de la magie met du temps et que tous les mages de l’Arcanum ne se joignent pas à l’ost, comme dit plus haut. Enfin pour Nelen, depuis le retour des dragons, ne doit plus avoir de flotte ou même de troupes donc je ne pense pas qu’il soit judicieux de l’inclure étant donné que tout sera à reconstruire si jamais la Péninsule y remet les pieds. Après tout, Port-Cinglant a été détruit par lesdits dragons.
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| | | Thibaud de Kelbourg
Humain
Nombre de messages : 621 Âge : 64 Date d'inscription : 07/09/2016
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Sam 22 Fév 2020 - 20:14 | |
| Merci bien pour ton retour !
Effectivement, c'est une erreur de chiffre, je corrigerai ça. Quant a la flotte, c'est le BG marine de Soltariel qui est mauvais et que je dois mettre à jour depuis quelque temps (délaissé et procrastiné a cause de celui ci). La marine Soltaar n'est pas la plus grande. De mémoire c'est celle d'Ydril. Les chiffres pour Soltariel en terme de navires ne sont donc pas a prendre en compte et doivent être changés d'ici peu.
Port Royal est le plus grand port possédant le plus grand arsenal marin du royaume. Si l'on tient en compte que tous les navires ne sont jamais tous réunis là bas, ça se tient. Sans compter Siriac pour les navires opérant dans l'Eris et tous les ports péninsulaires dans lesquels les navires peuvent aller.
Pour le nombre de mage, celui ci a déjà été vu à la baisse et paraît au contraire assez cohérent en prenant en compte le retour en grâce de l'arcanum depuis la régence d'Aymeric il y a 7 ans.
Pour Nelen, il s'agit des chiffres en condition optimale et non en se référant aux événements actuels. (Si dans un an IRL Nelen est repris, ce seront ces chiffres là qui pourront être atteints et pas dépassés)
EDIT : Chiffre corrigé, c'est tout bon. Correction apportée également sur le BG de Soltariel avec les bons chiffres du BG marine. |
| | | Griffon de Langehack
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 15:19 | |
| C’est mieux de parler de ça avec mon péninsulaire qu’avec mon drow ! Du coup qu’en est-il de la taille de l’armée ? Quelles menaces pèsent sur les terres royales pour avoir une telle armée ? Parce que bon, si je mets un millier de soldats professionnels et plus ou moins deux mille miliciens par château, je me retrouverais avec 22.000 soldats pro et 44.000 miliciens et ce sans compter Missède, Merval, Scylla et encore moins Nelen. D’ailleurs, j’y pense, est-ce que ça ne serait pas l’occasion de préciser ce qu’est un gendarme ? De mémoire ce sujet n’était plus exact ou du moins pas assez clair. Tant que j’y suis, j’ai un peu l’impression que les terres royales n’ont plus besoin de leurs vassaux en fait ; Diantra a l’armée de Serramire, la flotte de Soltariel et les mages de Langehack du coup bon ça pose plusieurs questions.
D’ailleurs, j’y pense, est-ce que la réhabilitation de l’Arcanum par Aymeric a été joué ? Des répercussions sur le régent ? J’imagine que venant d’un nordien y’a moyen que ça passe moyennement. Bon je ne suis pas mage mais si un nordien me dit « vous pouvez revenir c’est bon » je serais assez frileux. Surtout si peu de temps après l’explosion. Du coup est-ce que la reconstruction de l’organisation et le retour des mages a été joué ? Qu’en est-il du jeu autour de la reconstruction de la réputation des mages de l’Arcanum ? Parce que l’explosion a bien fichu le bordel quand même. Bon je ne vais pas continuer mais voilà, ça me paraît bancal comme truc surtout à l’aune de la réduction du nombre de mages. Par exemple on retrouve à peine vingt mages de moins du côté humain que du côté elfique alors que les cités d’Anaëh ont tout de même une institution millénaire et que la société n’a rien contre les mages, ce qui n’est pas le cas, mis à part dans le sud, de la Péninsule. Bon voilà, ce sont les premières questions qui me viennent en tête et je m’arrête là pour éviter de noyer le sujet sous lesdites questions.
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| | | Louis de Saint-Aimé
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 16:05 | |
| Je me permets d’apporter mon point de vu à tes questionnements Griffon. =) Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’être sous la menace d’une quelconque engeance ou d’un fief afin de justifier l’établissement d’une telle force de frappe. L’Armée du Roi, constituée de toutes les forces militaires de ses vassaux, doit elle aussi avoir une partie qui soit propre à Diantra et qui soit capable de tenir front à quiconque chercherait à renverser le gouvernement. Je pense d’ailleurs que la Ligue du Médian aura laissé une marque assez profonde pour que la Capitale se prévale d’une force armée aussi conséquente. En vérité, la ligue aura appris au Roi que ses vassaux sont loin, qu’il n’est pas à l’abri d’un putsch de ses plus fidèles vassaux et qu’il doit avoir dans sa manche une armée immédiate qui répondra à sa défense. Pour ce qui concerne l’arcanum, dans le RP d’Aymeric suite à la conquête de Diantra, il est dit et mentionné qu’il la restaure. Dans le BG d’Aetius, l’Arcanum totalisait 500 mages. De 500 à 50, je pense que Thibaud ne se fou de personne. Et si tu veux faire le parallèle avec les elfes, certes ils vivent plus longtemps, sont réputés pour leurs mages talentueux, mais ont un taux de natalité qui frôle le zéro, a contrario des Humains qui pullulent : alors pourquoi auraient-ils un chiffre moindre ? Et s’il est vrai que le Nord n’a jamais été friand de la sorcellerie, il n’en a jamais été du Médian et du Sud, qui forment une immense partie du Royaume. Je crois qu’on chipote un peu sur les détails, qui n’ont jusqu’au jour où on l’a écrit clairement sur une feuille, jamais dérangé personne. |
| | | Gaubert de Prademont
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 16:24 | |
| Je me permets Je ne vois pas en quoi les armées poseraient problème perso, et ce pour plusieurs raisons : 1) L'armée royale se DOIT d'être nombreuse pour tenir tête aux grands vassaux. C'est avant tout une affaire d'équilibre (pour éviter les histoires de Ligue et consort qui ont pulluler en Péninsule avant la paix du Roi) Pour moi, c'est un évolution logique suite au passé RP joué. D'autant que cette armée regroupe Diantra ET les domaines Royaux dans son ensemble, pas juste la ville. 2) L'armée royale est le gage du Roi lui-même et de la Justice Royale. Pour en revenir à ces histoires de sédition, c'est l'armée royale qui sera envoyé, pas celles des vassaux (qui se joindront ou pas, il vaut mieux quand même) mais c'est avant tout l'armée royale qui sera engagé. Histoire de ne pas avoir une rébellion tous les quatre matins de la part d'un Duc trop ambitieux qui veut se la jouer indépendantiste sans crainte de la Justice du Roy. 3) L'Arcanum a été réhabilité par Aymeric, puisqu'il y a le Séraphin en Grand Maître et, on me corrigera si je dis une bêtise, mais les mages ont migrés, ils ne sont pas tous morts dans l'Oeil Bleu. Que les effectifs soient réduits (de 500 à 50 c'est tout de même une ENORME réduction) c'est normal, mais elle me semble parfaitement adéquate, même assez sévère si tu veux mon avis (j'ai déjà dit être plutôt opposé personnellement à cette réduction globale des mages, mais bon vox populi ...) 4) Comparé les factions entre elles n'a pas beaucoup de sens selon moi, ça fait très "qui a la plus grande?" alors qu'on s'en tape un peu. Le but est d'avoir des factions originales et différentes qui donneront envie à tout le monde de jouer partout où il le souhaite. Du coup, comparer le nombre de mages d'Anaëh (qui peuvent vivre plusieurs siècles et donc être plus puissants) avec ceux de Péninsule (qui vont caner vers les 65 ans) ça me semble être une erreur. |
| | | Griffon de Langehack
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 16:55 | |
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- Louis de Saint-Aimé a écrit:
- Je me permets d’apporter mon point de vu à tes questionnements Griffon. =)
Merci de répondre à certaines de mes questions Louis :) Bon je reprends le message de Louis mais en soit ce que je dis réponds aussi à ce que Gaubert a écrit juste après. - Louis de Saint-Aimé a écrit:
- Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’être sous la menace d’une quelconque engeance ou d’un fief afin de justifier l’établissement d’une telle force de frappe. L’Armée du Roi, constituée de toutes les forces militaires de ses vassaux, doit elle aussi avoir une partie qui soit propre à Diantra et qui soit capable de tenir front à quiconque chercherait à renverser le gouvernement. Je pense d’ailleurs que la Ligue du Médian aura laissé une marque assez profonde pour que la Capitale se prévale d’une force armée aussi conséquente. En vérité, la ligue aura appris au Roi que ses vassaux sont loin, qu’il n’est pas à l’abri d’un putsch de ses plus fidèles vassaux et qu’il doit avoir dans sa manche une armée immédiate qui répondra à sa défense.
Cela dit, si je pense qu’il soit nécessaire d’être sous la menace d’une quelconque engeance ou d’un fief afin de justifier l’établissement d’une telle force de frappe vu que c’est le cas de Serrramire. C’est justement toutes ces menaces qui justifient que le duché ait une armée gigantesque. En suivant ce raisonnement alors pourquoi Erac ne s’est pas constitué une armée aussi imposante après avoir tant souffert des guerres ? De plus ça montre quand même que le roi ne fait pas confiance à ses vassaux, même à ceux qui l’ont soutenu. C’est sans compter sur le fait que, dans une guerre civile, les forces de tout le monde sont divisés, combien de soldats vont choisir le roi et pas les rebelles ? Plus une armée est grande et plus le chaos l’est aussi. Que le roi ait une armée prête à le défendre est bien légitime. Qu’elle rivalise avec celle de Serramire l’est, à mon sens, beaucoup moins. - Louis de Saint-Aimé a écrit:
- Pour ce qui concerne l’arcanum, dans le RP d’Aymeric suite à la conquête de Diantra, il est dit et mentionné qu’il la restaure. Dans le BG d’Aetius, l’Arcanum totalisait 500 mages. De 500 à 50, je pense que Thibaud ne se fou de personne.
Enfin pour l’Arcanum, je pense toujours que cinquante c’est trop. On passe de 500 à 50 après l’explosion de l’Arcanum alors que les drows sont passés de 800 dans un seul ost (à une époque où ils en avait 5) à 550 dans tous les osts et maintenant à 210 et ce sans qu'ils aient de trucs irp qui le justifie. - Louis de Saint-Aimé a écrit:
- Et si tu veux faire le parallèle avec les elfes, certes ils vivent plus longtemps, sont réputés pour leurs mages talentueux, mais ont un taux de natalité qui frôle le zéro, a contrario des Humains qui pullulent : alors pourquoi auraient-ils un chiffre moindre ? Et s’il est vrai que le Nord n’a jamais été friand de la sorcellerie, il n’en a jamais été du Médian et du Sud, qui forment une immense partie du Royaume. Je crois qu’on chipote un peu sur les détails, qui n’ont jusqu’au jour où on l’a écrit clairement sur une feuille, jamais dérangé personne.
Mais à côté de ça la magie chez les elfes, ou les drows, est encouragée contrairement aux humains où la magie n'est bien vue, et encore c'est vite dit comme on a pu me le faire remarquer à mon inscription, que dans le sud. Du coup oui les humains ont moins de mages que les elfes dans les terres royales car je ne comptes pas le nombre de mages à Langehack et Soltariel alors que chez les elfes les 70 sont éparpillés dans toutes les cités d'Anaëh. Qui plus est les cités d'Anaëh ont autre chose: l'Académie d'Alëandir n'a pas explosé. L'Arcanum a été rétablis en l'an 7, soit. Supposons que ce dernier ait été reconstruit le lendemain de façon instantanée et que des mages soient revenus en nombre suffisants pour permettre de former de nouveaux mages, disons qu'ils se sont téléportés. Supposons également que tout le corps professoral se remet en place le lendemain, on va également les soucis logistiques. En partant de ce postulat, ridiculement absurde vous en conviendrez, ça fait à peine dix ans que l'Arcanum a été rétablis. Je ne sais même pas si en dix ans on peut avoir des arcanistes et encore moins des arcanistes capables d’aller sur un champ de bataille mais soit, imaginons, dans tous les cas y’en aura pas cinquante de prêts. - Gaubert de Prademont a écrit:
- 4) Comparé les factions entre elles n'a pas beaucoup de sens selon moi, ça fait très "qui a la plus grande?" alors qu'on s'en tape un peu. Le but est d'avoir des factions originales et différentes qui donneront envie à tout le monde de jouer partout où il le souhaite. Du coup, comparer le nombre de mages d'Anaëh (qui peuvent vivre plusieurs siècles et donc être plus puissants) avec ceux de Péninsule (qui vont caner vers les 65 ans) ça me semble être une erreur.
Et tu as bien raison, ça serait une erreur de dire qu’une faction plus puissante qu’une autre sur ces critères, heureusement que ce n’est pas ce que je fais du coup. Ma comparaison passée et celle que je fais dans ce post ont pour but de montrer que le nombre de mages humains est trop important.
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| | | Gaubert de Prademont
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 17:16 | |
| - Griffon de Langehack a écrit:
Enfin pour l’Arcanum, je pense toujours que cinquante c’est trop. On passe de 500 à 50 après l’explosion de l’Arcanum alors que les drows sont passés de 800 dans un seul ost (à une époque où ils en avait 5) à 550 dans tous les osts et maintenant à 210 et ce sans qu'ils aient de trucs irp qui le justifie.
Mais à côté de ça la magie chez les elfes, ou les drows, est encouragée contrairement aux humains où la magie n'est bien vue, et encore c'est vite dit comme on a pu me le faire remarquer à mon inscription, que dans le sud. Du coup oui les humains ont moins de mages que les elfes dans les terres royales car je ne comptes pas le nombre de mages à Langehack et Soltariel alors que chez les elfes les 70 sont éparpillés dans toutes les cités d'Anaëh. Qui plus est les cités d'Anaëh ont autre chose: l'Académie d'Alëandir n'a pas explosé.
Et tu as bien raison, ça serait une erreur de dire qu’une faction plus puissante qu’une autre sur ces critères, heureusement que ce n’est pas ce que je fais du coup. Ma comparaison passée et celle que je fais dans ce post ont pour but de montrer que le nombre de mages humains est trop important. Ah bah ça fait quand même très comparaison de zgeg pour moi Les humains ont déjà moins de mages que les drows et les elfes du coup je vois pas bien le souci ^^ |
| | | Griffon de Langehack
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 17:29 | |
| Encore une fois c'est pas le but. Pour savoir si 50 c'est beaucoup ou pas il faut contextualiser le nombre, ce que je fais en le comparant à d'autres factions.
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| | | Gaubert de Prademont
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 17:35 | |
| Bah comme dit dans mon premier post, l'Arcanum passe de 500 à 50. L'Oeil Bleu c'est le bâtiment qui a explosé, pas tant l'institution, à mon sens.
Du coup, en suivant ton raisonnement et les ratios que tu énonces, je confirme que je ne vois pas de souci avec le chiffre de 50, qui est bien moindre que les factions qui tournent plus autour de la magie (Anaëh et Drow). Le "nerf" est déjà conséquent (si on peut réellement utiliser ce mot) |
| | | Griffon de Langehack
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 17:54 | |
| Mais le nerf est sensé arriver de toute façon vu que l'Arcanum a pété et que les survivants sont partis et justement, les elfes d'Anaëh tournent beaucoup plus autour de la magie et ont vingt mages de plus et ce, encore une fois, éparpillés dans toute l'Anaëh et pas seulement dans la capiale comme c'est ce qui est proposé là. Et puis bon, encore une fois, le BG, militairement, propose un roi qui n'a juste pas besoin de ses vassaux plus qu'il a toutes les spécialités de ces derniers. Avec toutes les raisons évoquées, cinquante mages capables de partir en guerre c'est énorme et ce même si l'Arcanum pouvait recommencer à former des mages le lendemain de l'annonce de son rétablissement ce qui, entre nous, est impossible.
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| | | Victoria di Maldi
Ancien
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 18:01 | |
| Coucou o/
Bon, je me permets également un petit commentaire, surtout sur la magie, moi les soldats et leurs nombre, c'pas mon rayon.
- Griffon de Langehack a écrit:
- Enfin pour l’Arcanum, je pense toujours que cinquante c’est trop. On passe de 500 à 50 après l’explosion de l’Arcanum alors que les drows sont passés de 800 dans un seul ost (à une époque où ils en avait 5) à 550 dans tous les osts et maintenant à 210 et ce sans qu'ils aient de trucs irp qui le justifie.
Alors... je sais vraiment pas comment tu vois l'oeil bleu mais j'ai l'impression que tu imagines la tour faire BOUM (@_@) alors que les mages se sont amassés dedans juste avant alors que l'Arcanum, c'est pas juste la tour de Merlin... autant le préciser, c'est plus grand que ça pour pouvoir y amasser 500 magos x)
L'oeil bleu n'est que l'explosion du sommet de la tour alors qu'il n'y avait franchement pas grand monde (régent, prince, princesse et de mémoire quelques mages). Cela ne justifie en aucun cas la mort de 500 mages. La péninsule aussi subit une perte du nombre de ses mages sans justification tout... comme les autres factions?
Les 500 mages se sont alors éparpillés, soit dans le Duché de Langehack, soit dans le duché de Soltariel soit sont partis en IV. Qu'est-ce qui empêche leur retour?
Oeil bleu : joué Fuite des mages : joué Accueil de ceux-ci dans d'autres terres : joué Développement de la magie / présence de mages dans le sud : joué
Thib les sort pas de son chapeau de magicien.
- Griffon de Langehack a écrit:
- Mais à côté de ça la magie chez les elfes, ou les drows, est encouragée contrairement aux humains où la magie n'est bien vue, et encore c'est vite dit comme on a pu me le faire remarquer à mon inscription, que dans le sud. Du coup oui les humains ont moins de mages que les elfes dans les terres royales car je ne comptes pas le nombre de mages à Langehack et Soltariel alors que chez les elfes les 70 sont éparpillés dans toutes les cités d'Anaëh. Qui plus est les cités d'Anaëh ont autre chose: l'Académie d'Alëandir n'a pas explosé.
Encore une fois : sommet de la tour, pas l'édifice en entier, donc la plupart a été sauvegardée...
Seconde chose : la magie est encouragée dans le sud, cela fait même partie de l'éducation des seconde, troisième quatrième etc enfants (ex: les enfants de la famille Maldi, ou la famille de Tibéria), fortement tolérée dans le médian. Ce n'est vraiment que lorsqu'on dépasse Sainte-Berthilde qu'elle est franchement très mal vue. Mais cela n'empêche pas la présence de ceux qui bénéficient don de Néera. (qui est ici un autre sujet)
- Griffon de Langehack a écrit:
- L'Arcanum a été rétablis en l'an 7, soit. Supposons que ce dernier ait été reconstruit le lendemain de façon instantanée et que des mages soient revenus en nombre suffisants pour permettre de former de nouveaux mages, disons qu'ils se sont téléportés. Supposons également que tout le corps professoral se remet en place le lendemain, on va également les soucis logistiques. En partant de ce postulat, ridiculement absurde vous en conviendrez, ça fait à peine dix ans que l'Arcanum a été rétablis. Je ne sais même pas si en dix ans on peut avoir des arcanistes et encore moins des arcanistes capables d’aller sur un champ de bataille mais soit, imaginons, dans tous les cas y’en aura pas cinquante de prêts.
Encore une fois, il te manque quelques infos. La reconstruire n'est pas ici un problème, les mages ont pas besoin d'une tour pour apprendre, sachant que la magie n'a rien de théorique, juste de la pratique. Ils peuvent donc apprendre où ils veulent : la cour du château, les latrines du château ou même un endroit à l'extérieur de la ville pendant que les rénovations se terminent.
Le fait de sortir des mages qui se sont téléportés.. bah non. Les mages ne sont pas morts, ils ont donc pu décider de revenir. Et une 50aine sur 500, cela me paraît fortement raisonnable.
Il est clair qu'en 7 ans de temps, de nouveaux mages n'ont pas forcément été formés en partant de rien. D'autres par contre, ont pu se perfectionner. Quand tu vois qu'il a suffit de 10 ans pour que Victoria devienne petite Arcaniste alors qu'elle a une éducation de noble sur le côté, 7 ans me paraît suffisant pour un perfectionnement et passer d'arcaniste à arcaniste de guerre.
Il faut savoir que les humains ont une capacité d'apprentissage bien plus élevé (discours toujours tenu par le staff) car justement ils sont mortels. En contrepartie, à moins de faire une Nakor et de faire Fuck a Tyra , y'a pas d'archimage humain mais bien une prolifération de mages arcanistes.
- Griffon de Langehack a écrit:
- Et tu as bien raison, ça serait une erreur de dire qu’une faction plus puissante qu’une autre sur ces critères, heureusement que ce n’est pas ce que je fais du coup. Ma comparaison passée et celle que je fais dans ce post ont pour but de montrer que le nombre de mages humains est trop important.
Très sincèrement, la façon dont je lis tes postes, cela sonne plus comme un : j'ai moins de mages avec qui faire joujou au puy alors je vais relever toutes les soi-disant absurdités chez le voisin sans rien creuser derrière juste parce que je veux être celui qui en a le plus alors que tu ne prends pas la totalité des informations en compte, ce que je trouves vrmt dommage.
Alors que franchement, on le sait tous (je crois?), dans la magie, ce n'est pas le nombre qui importe mais la qualité, et sur ce point, effectivement, les elfes nous surpassent tous, là où les humains iraient à l'essentiel en focalisation l'apprentissage que sur un seul et même arc magique (je sais faire que des boules de feu m'sieur, je sais faire que de la brume m'sieur...) comparés aux elfes/drows.
100 mages humains face à 50 mages elfes, je leurs donne pas cher de leur peau.
Moralité: amis péninsulaire, faisons jamais la guerre aux elfes
D'ailleurs, la dernière fois que j'ai prêtée l'oreille aux discussion du nombre de mages en péninsule, il a été évoquée "1 par bateau" dans le sud, ce qui reviendrait à 32 (de mémoire) pour Sybrondil. Les 50 de l'Arcanum me paraissent donc plus que raisonnable.
Dernière édition par Victoria di Maldi le Mer 26 Fév 2020 - 18:03, édité 1 fois |
| | | Louis de Saint-Aimé
Humain
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 18:02 | |
| Ce n'est pas un nombre qui a été réduit après l'explosion de l'Arcanum, mais pour donner de la crédibilité au BG. Il y avait tout au plus une vingtaine de mages dans l'Arcanum à son explosion.
Quant à l'armée, Serramire possède des frontières qui est exposée à un perpétuel danger, contrairement à Érac qui possède non seulement des barrières naturelles ( soit les montagnes et cours d'eau ), mais aussi des alliés à ses frontières.
Quant à la méfiance du Roi vis a vis ses vassaux, je crois qu'elle est tout à fait justifiée et que, si quelqu'un venait à soulever ce point en jeu, il serait dans son plein droit. Si l'armée apparaît à quelqu'un comme démesurée, qu'il vienne le dire à qui de droit. |
| | | Artiön Laergûl
Modérateur
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| Sujet: Re: [En cours] création du BG de Diantra Mer 26 Fév 2020 - 18:20 | |
| - Citation :
- Ah bah ça fait quand même très comparaison de zgeg pour moi What a Face Les humains ont déjà moins de mages que les drows et les elfes du coup je vois pas bien le souci ^^
Le souci il est là en fait :
- Citation :
- 4) Comparé les factions entre elles n'a pas beaucoup de sens selon moi, ça fait très "qui a la plus grande?" alors qu'on s'en tape un peu. Le but est d'avoir des factions originales et différentes qui donneront envie à tout le monde de jouer partout où il le souhaite. Du coup, comparer le nombre de mages d'Anaëh (qui peuvent vivre plusieurs siècles et donc être plus puissants) avec ceux de Péninsule (qui vont caner vers les 65 ans) ça me semble être une erreur.
Construire des factions originales et différentes qui soient attractives, ça passe aussi par l'équilibrage des forces / faiblesses des factions les unes par rapport aux autres, et donc ( malheureusement peut-être ? ) par l'équilibrage de leurs armées respectives. Et pour le coup, là où la Péninsule est une faction de cape et d'épée, l'Anaëh et le Puy ont fait leur spécialité des sciences occultes, et table énormément de leur force militaire là-dessus.
C'est assez légitime au final de chercher à ce que les chiffres sur les mages ( surtout dans le cadre d'un événement dramatique aussi récent que l'oeil bleu ) restent bas en comparaison aux autres factions, parce que même en prenant en considération le fait que les mages elfes / drows ( à la manière de tout le reste de leurs troupes au final ) soient plus expérimentés donc plus fiables et plus puissants que ceux de Péninsule, la Péninsule aura toujours un turnover plus efficace, un apprentissage plus rapide, et surtout : des forces qui lui sont propres.
Faut pas oublier que derrière les fameux mages, l'Anaëh et le Puy, c'est chacun à tout péter 45 000 soldats en tout. Faut pas oublier que derrière les fameux mages, l'Anaëh et le Puy, c'est dans le premier cas pas du tout, et dans le second cas très peu d'armes de siège. Faut pas oublier que derrière les fameux mages, l'Anaëh et le Puy, ce sont des factions qui ( même si par le pouvoir du scénarium on peut tempérer la chose pour pas avoir à attendre 200 ans à chaque fois ) se reconstruisent très lentement.
Du coup oui, 50 mages préparés à la guerre, sans que ça n'ait d'énormes répercussions sur les populations en mages des territoires alentours c'est énorme, et quand les Péninsulaires s'en octroient autant, ça retire justement de leur "originalité" et de leur "spécialité" aux factions dont c'est depuis le début "l'originalité" et la "spécialité".
- Citation :
- La péninsule aussi subit une perte du nombre de ses mages sans justification tout... comme les autres factions?
Alors sans justification IRP peut-être, mais le fait est que si j'ai lancé ce topic sur la réduction du nombre des mages, c'est aussi et surtout parce que les nombres utilisés précédemment, pour ce qui était joué de la magie, n'étais juste diégétiquement pas viables en fait. Avec 500 mages potentiellement mis à profit militairement, vu comme la magie est puissante sur Mira, que ce soit les drows ou l'Arcanum, le reste de l'armée n'aurait servi strictement à rien. Donc après, certes, c'est une gymnastique mentale à faire, mais il suffit de s'enlever un peu l'idée de "l'Arcanum c'était 500 mages de la tête" et jouer avec une idée plus actuelle ( et plus viable ) de la chose.
- Citation :
- sachant que la magie n'a rien de théorique, juste de la pratique
Wut ?
- Citation :
- Très sincèrement, la façon dont je lis tes postes, cela sonne plus comme un : j'ai moins de mages avec qui faire joujou au puy alors je vais relever toutes les soi-disant absurdités chez le voisin sans rien creuser derrière juste parce que je veux être celui qui en a le plus alors que tu ne prends pas la totalité des informations en compte, ce que je trouves vrmt dommage.
Et comme je disais plus haut, c'est légitime de vouloir être "celui qui en a le plus" sinon, dans la même veine on pourrait se plaindre d'avoir moins de fantassins au Puy et en Anaëh qu'en Péninsule.
- Citation :
- D'ailleurs, la dernière fois que j'ai prêtée l'oreille aux discussion du nombre de mages en péninsule, il a été évoquée "1 par bateau" dans le sud, ce qui reviendrait à 32 (de mémoire) pour Sybrondil. Les 50 de l'Arcanum me paraissent donc plus que raisonnable.
Sauf que du coup Sybrondil / Soltariel / Langehack / Merval par exemple peuvent justement se targuer d'atteindre ces nombres là parce qu'elles se sont fait terres d'accueil de mages. Au vu des contraintes logistiques auxquelles il doit faire face, 50 mages déployables à l'Arcanum ( et non pas juste 50 mages tout magiciens confondus), non ce n'est pas raisonnable. Même ne serait-ce qu'une vingtaine dans des conditions pareilles ce serait déjà beaucoup.
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