On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé]
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Kerath
Drow
Nombre de messages : 336 Âge : 27 Date d'inscription : 14/03/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 636 ans Taille : 2m Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Jeu 14 Mar 2019 - 17:52
Possessions & Equipements :
En quittant les osts Kerath n’a pris que son armure, Elrie, son marteau, et Murrpau, son félin à pointe.
Apparence :
Taille : Deux mètres.
Couleur des yeux : Rouge cerclé de jaune.
Kerath mesure deux mètres pour deux cent dix kilos, c’est un mastodonte aux muscles hypertrophiés lui donnant un air monstrueux lorsque lesdits muscles sont visibles. Ils ne sont pas finement dessinés et encore moins ciselés, comme si chacun avait grossit plus ou moins séparément pour s’arrêter qu’une fois l’élasticité maximale de sa peau atteinte. C’est un drow qui suinte l’agressivité, ses yeux rouge foncé proche du noir et cerclés de jaune semblent châtier du regard des spectres, ses mâchoires sont contractées et ses sourcils froncés sous une colère qui, à l’instar du désir d’Isten, ne sera jamais apaisée. Ses muscles faciaux sont aussi hypertrophiés ainsi lorsque son expression change il est possible d’en lire les modifications en même temps qu’elles apparaissent via les muscles qui roulent sous la peau. Lorsqu’il abandonne son expression sévère c’est en général pour la remplacer par un sourire carnassier alors lorsqu’il décide de faire autre chose, ses traits n’ayant pas l’habitude rendent tout autre sourire ou expression assez malsaine. A ça il faut rajouter la quantité impressionnante de cicatrices sur son visage et un nez anciennement cassé qui, malgré la magie des prêtres de Kiran, n’est pas tout à fait droit.
Personnalité :
Au fil des années Kerath a fini par se calmer et la fournaise dévorante de sa jeunesse ne se ravive au final que rarement ; si auparavant tout ce qui comptait pour lui était les talents d’une personne, cette période est quelque peu révolue. La désillusion de voir que même au Puy les gens à penser ainsi étaient rares, et ce même par ses dirigeants qui auraient dû en être les plus fervents défenseurs, a fini par éroder cette vision des choses. Le temps a également fini par l’aider à accepter son prénom comme étant autre chose qu’une source de honte, les retrouvailles avec sa mère ayant grandement aidé en réalité.
Pour ce qui est de son ancienne envie brûlante de servir les dieux elle a fini par s’étioler, ou du moins celle de servir Uriz s’en est allée. Si l’ancien général croit toujours en l’existence du panthéon drow, en même temps lorsque l’on a côtoyé un de ses avatars clamer qu’ils n’existent pas est assez difficile, il a fallu une poignée d’années au contact de la Prime Flamme pour se dire que, finalement, le Père ne valait pas la peine d’être servis, vénéré.
D’abord ce fut l’aveu de Krish, qu’elle eut choisi un triumvir pour des raisons politiques et non méritocratiques mais ce qui secoua réellement Kerath fut que, visiblement, Uriz n’eut pas grand-chose à redire à ce choix. Or depuis son enfance on lui avait appris que le meilleur devait être au sommet et que les meilleurs, nécessairement, était ceux qui se trouvaient tout en haut de la longue chaîne hiérarchique du Puy ; avec une hiérarchie omniprésente et omnipotente, que la Prime Flamme passe outre et que le Père, qui avait inculqué toutes ces valeurs à ses enfants, laisse faire, était déstabilisant. Après tout si le dieu primaire du panthéon ne semblait pas croire à ce qui était prêché en son nom alors pourquoi Kerath devait-il continuer d’y croire ? Et puis ce fut une autre discussion avec Krish, celle durant laquelle elle lui expliques les raisons qui poussèrent Uriz à la choisir, qu’il commença à vraiment se distancier de la divinité. En effet de cette discussion, plus que tout, ressortit que si jamais elle devait mourir alors toutes les Flammes finiraient invariablement dans les P’leiks. Du moins c’est ce qu’en comprit Kerath. Ce dernier s’interrogea alors sur la nature vaine du dieu, sur le mépris dont il faisait preuve envers son peuple alors que lui-même s’était fait avoir de façon bien grossière par sa sœur. L’eldéen en vint à se poser nombre de questions dont les réponses qu’il trouvait dans les confins de son esprit troublé, vu qu’il était incapable d’en parler à qui que ce soit, et en proie au doute l’éloignèrent un peu plus de son passé fanatique. Et puis vint la mort de la reine et son cortège de peur pour l’ancien général qui voyait les portes des P’leiks s’ouvrir en grand, ce qui aurait été sans doute une bonne chose pour un adepte de Kiel mais, bien malheureusement, il n’en était pas un. Enfin ce fut à la fin de la campagne de Naélis que la rupture entre lui et Uriz fut consommée définitivement et avec lui tout ce que le dieu prônait. Tout sauf la liberté.
Capacités magiques : Aucune si ce n’est de maigres connaissances théoriques, le nombre d’élémentalistes dans le Second Ost a fait qu’il a appris un ou deux trucs même s’il est à des siècles de lancer son premier sort ; de toute façon ça ne l’intéresse pas.
Histoire
Sagar est né d’un couple d’esclave croyants vivant dans la Basse-Fausse. Sa taille déjà peu commune pour son âge en faisait un bon combattant sans pour autant avoir besoin de maîtriser un art martial, comptant uniquement sur sa force brute pour vaincre les enfants de son âge. C’était déjà un véritable tyran qui offrait aux gamins qui l’entouraient sa protection en échange de leur loyauté, se constituant très tôt un petit groupe d’enfants soudés à ses ordres pour survivre plus aisément.
Sagar avançait lentement, le regard passant frénétiquement d’un bâtiment à l’autre, d’un guerrier à l’autre. C’était la première fois qu’il mettait les pieds dans la Chambre Magmatique et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il s’émerveillait de ce que son peuple pouvait faire. Aujourd’hui il était avec Malal, sa seconde si on pouvait l’appeler ainsi, la seule de son groupe de suivants qui avait le même âge que lui, la seule qui allait passer son Clor d’Dormagyn avec lui. Ce jour-là, comme durant toutes les cérémonies du style, seuls les prêtres savaient ce qu’ils avaient prévu mais ça n’avait pas d’importance car Sagar avait mis un point d’honneur à être bénis en premier par ceux qui s’adressent à Uriz. Quoi de plus normal, il était le plus grand et le plus fort, le plus apte à suivre les traces du Père des Batailles. Cependant l’un des enfants ne l’entendait pas de cette oreille et tenta de le doubler, sans doute qu’il comptait sur la protection des prêtres mais il fut déçu lorsque les prêtres ne bougèrent pas alors que Sagar l’attrapa par l’épaule pour le retourner et lui asséner un crochet du droit qui lui démit la mâchoire et le projeta au sol. Sans le laisser réagir, Sagar le suivit et le frappa frénétiquement transformant son visage en une pulpe sanglante. Derrière lui les compagnons de sa victime avaient voulu l’aider mais Malal avaient fait ce qu’elle pouvait pour les repousser, c’était l’étincelle qu’il fallait pour pousser tous les enfants fanatisés, et qui ne cherchaient qu’une excuse pour se taper dessus, à s’entre-déchirer. Malheureusement pour Sagar, Malal était seule et ne put retenir bien longtemps les trois autres enfants. Le colosse sentit un coup à l’arrière du crâne et d’un claquement de doigt tout inhibiteur venait de disparaître. Il se retourna, prit son agresseur par la gorge et d’un mouvement sec du poignet lui brisa la nuque avant de se jeter sur les deux autres qui s’attaquaient à son amie. Le premier reçut un coup d’épaule qui l’envoya dans la mêlée avec des côtes fêlées quant au second il reçut un coup de pied à la tempe qui le tua sur le coup. Sagar aida Malal à se relever puis se jeta à corps perdu dans la mêlée, un tourbillon de violence qui forçait les enfants à maintenir une certaine distance, créant un cercle entre lui et les autres. Lorsqu’enfin les prêtres d’Uriz mirent fin à la pseudo bataille, Sagar avait les bras couverts de sang jusqu’au-dessus des coudes et des éclaboussures un peu partout sur le corps, le souffle court il s’arrêta de frapper pour admirer le résultat de son altercation. L’enfant reçut sa bénédiction malgré la mise hors de combat de près d’un quart des participants.
Ce n’est qu’à son adolescence qu’il devint réellement monstrueux, sa croissance fut fulgurante et semblait ne jamais s’arrêter, un peu comme si la nature l’avait laissé se développer trente ans de plus qu’un daedhel lambda. Pour ce qui est du mental, la période instable propre à l’adolescence ne fit qu’exacerber le tempérament violent de Sagar et il en profitait car dans ce regard parfois fou brillait une étincelle d’intelligence bien visible. Certes il aimait user de sa force mais maintenant qu’il s’était fait un nom dans la Basse-Fausse il s’en servait bien plus souvent que ses poings. Grâce à sa carrure imposante qui lui permettait de se battre contre des adultes s’il arrivait à les prendre par surprise, ou s’il avait l’avantage du nombre, et son réseau qui grandissait à chaque victoire ou intimidation il se tailla un petit domaine. Mais sa poigne d’acier lâcha son fief pour aller faire ses classes, avec son départ son petit royaume, quelques pâtés de maisons, se fractura, partagés entre ses proches et ceux qui attendaient qu’une chose : qu’il meurt ou disparaisse d’une façon ou d’une autre.
Si l’adolescence lui avait donné un corps hors du commun ce sont les classes qui ont commencé à le façonner, qui l’ont mis sur la voie pour en faire le monstre qu’on connait aujourd’hui. Mais ce cursus militaire ne parvint qu’à calmer la sauvagerie de Sagar qui ne laissa pas vraiment la discipline prendre racine en lui. A la fin de ses classes il fut évidemment orienté vers le métier des armes, de toute façon ses compétences se limitaient à taper des trucs et faire peur, et pour des raisons toutes aussi évidentes il choisit Zhak’Bar comme divinité tutélaire lors de son Clor d’Beannaighil. Malal s’était tournée vers une carrière ecclésiastique au service du Prime Dragon, Sagar, quant à lui, fut recruté dans la milice privée des Hune Baenre, autant pour ses prouesses martiales que pour sa faciliter à intimider. Durant son temps dans la garde d’augustes personnages, à peine une dizaine d’années, il eut le loisir de choisir son arme et il n’hésita pas longtemps : un marteau de guerre, qu’il nomma Elrie après l’avoir manié quelques temps. Il ne resta pas longtemps pour plusieurs raisons : ses camarades se moquaient de ses origines serviles et modestes, stigmatisant son nom et puis il était bien trop agressif et ne se contentait pas de simplement garder. En effet lorsque son patron voulut purifier son sang il envoya ses troupes dans le labyrinthe pour retrouver ceux qui avaient tourné le dos à leur famille. Sauf que Sagar avait commencé une liaison avec Eskavah alors, pour la prévenir, une fois lâché dans le labyrinthe, il fit le plus de dommages collatéraux possibles. Heureusement qu’il ne savait pas qu’Eskavah était enceinte de lui sinon il aurait sûrement retourné son arme contre son employeur. Cependant c’est bien son début de renommée qui lui valut une place dans le second Ost, une place de Kyorl, une place dans la Bataille des Cendres.
Juste avant la bataille les prêtres d’Uriz et de Teiweon rassemblèrent le second Ost et devant les ecclésiastiques les officiers s’agenouillèrent en plaçant leur arme devant eux alors que le grand prêtre du Père des Batailles les observait un à un. L’Obok Senger se leva et posa la main sur l’arme tendue du grand prêtre puis un servant de Teiweon alla chercher l’épée du général pour la rendre à son possesseur ensuite le grand prêtre de la déesse de la mort lia l’arme en question au bras du Senger par une chaîne. Suite à ça les prêtres de Teiweon, suivit par des esclaves portant des chaînes, passèrent dans les rangs pour enchaîner le poignet des officiers, pour les épéistes sinon le bras, à leurs armes ; des chaînes qu’ils n’auraient le droit de retirer qu’une fois la bataille terminée. Le Senger monta ensuite sur l’estrade et face à son armée commença le discours qui précédait chaque bataille :
Qu’est-ce que prendre une vie ? -C’est un honneur ! Qu’est-ce qu’un soldat du Second Ost? -L’incarnation de la mort ! Que sont les hommes ? -Des esclaves ! Qu’est-ce qu’admettre la défaite ? -Un blasphème ! Qui sont les lames de Zhak’Bar ? -Le Second Ost ! Qui sont les fils d’Uriz ? -Le Second Ost ! Qui vaincra ? -Le Second Ost ! Pour le Père des Batailles et le Prime Dragon, n’en épargnez aucun !
Dans cette bataille Sagar fit office de bélier vivant, profitant de sa masse colossale couplée à son armure lourde pour enfoncer les lignes péninsulaires et se mettre à massacrer à tour de bras. Le cadavre d’un homme d’arme fut projeté sur ses camarades à quelques mètres par un puissant coup du marteau de Sagar révélant un autre humain qui se tenait derrière, tétanisé par la peur il leva la tête aussi haut qu’il le pouvait pour observer la figure imposante dans son armure rouge, à travers les fentes de son heaume ailé il put voir l’éclat du cercle jaune de ses yeux briller dans l’ombre. Sagar n’eut pas le temps de le tuer, alors qu’il levait Elrie un cheval caparaçonné à la selle vide le percuta. L’interprétant comme un signe providentiel le paysan s’en alla aussi vite qu’il put mais il fut bloqué par la masse compacte de ses camarades qui le repoussèrent vers les sombres. Quant au sergent drow il se releva difficilement, en grognant. En voyant qu’il avait survécut les humains se jetèrent sur lui dans l’espoir de plaquer le géant au sol, ce qui marcha plutôt bien, Sagar, à quatre pattes, croulait sous le poids des humains et de sa propre armure jusqu’à ce que des flammes en embrasent une poignée, faisant reculer frénétiquement le reste. Le sombre se releva pour voir Malal, des flammes dansantes encore entre ses doigts, son épée tâchée de sang. Sagar ne ramassa pas Elrie, à la place il se jeta sur les humains et tua tant qu’il pouvait avec les griffes qui terminaient ses gantelets.
Une fois les péninsulaires morts ou en fuite il fouilla le champ de bataille, exténué, à la recherche de son marteau. Il le retrouva dans le dos d’un autre drow, ce dernier l’avait récupéré au sol et visiblement s’était dit qu’il était désormais à lui. Rien de bien inhabituel en somme sauf que Sagar tenait particulièrement à cette arme, alors Malal lui assura qu’elle s’occupait de ses arrières. Marchant jusqu’au voleur il attendit que ce dernier se retourne en entendant le pas pesant du géant. Le voleur en question, qui n’était autre que son veldruk, fit bien vite le lien entre l’arme qu’il avait récupérer et le colosse mécontent qui lui faisait face. Cependant le bougre refusait de rendre Elrie à son propriétaire légitime alors ce dernier se jeta sur son supérieur, le supérieur en question esquiva, jouant autour d’un Sagar épuisé jusqu’à ce que son orgueil le pousse à la faute. Le mastodonte attrapa le bras du veldruk et lui broya les os puis il l’attira à lui et l’attrapa fermement pour le bloquer avant de lui fracasser le crâne en le faisant frapper le sol jusqu’à ce que le veldruk ne bouge plus ; pour être certain qu’il soit mort, Sagar lui brisa la nuque. Le soldat avec qui parlait le défunt veldruk était resté figé devant la scène, notamment parce qu’il avait vu le sourire satisfait de Malal, un sourire qu’il avait déjà vu lorsqu’un prêtre de Zhak’Bar regardait son animal mettre en pièce quelqu’un ; c’était ce qu’avait fait la prêtresse durant la bataille d’ailleurs, elle avait lancé Sagar et était restée en arrière pour l’aider. Mais même s’il était intervenu d’une quelconque façon Malal s’était tenue prête à équilibrer le combat. Le soldat fut mené jusqu’à la tente du streea dont ils dépendaient, avec le cadavre du malfaiteur, et Sagar raconta l’incident. Sa version fut corroborée par Malal mais surtout par le soldat qui avait bien trop peur pour oser les contredire, il se contenta d’hocher la tête. Le mastodonte en question avait bien entendu évité de dire que s’il n’avait plus son marteau c’était parce qu’il l’avait laissé sur le champ de bataille avant de venir la récupérer. Pour toute récompense il eut le droit de garder sa vie et contrairement à ce qu’il avait espéré, ce fut un autre qui repris la place de veldruk. Il faut dire que Sagar était dans l’armée depuis à peine cinq ans, il le comprenait donc même si ça l’enrageait.
Considérant le nouveau veldruk comme illégitime, et ce même s’il avait été nommé par le streea, il voulut le défier en duel pour prendre sa place qui, selon lui, lui revenait de droit. Lorsqu’il sortit des tentes allouées aux prêtres de Kiran, Malal l’attendait pour l’en dissuader, lui expliquant qu’il était mieux d’attendre pour éviter d’être exécuté. Sagar attendit donc, acceptant les arguments de son amie et amante, il lui fallait un peu d’ancienneté pour se faire connaître et surtout s’il voulait monter en grade il devait en apprendre plus sur ceux qu’il comptait diriger ; de plus elle lui expliqua qu’elle avait aussi besoin de temps pour consolider sa position dans l’ost.
Il défia l’officier devant la majorité des soldats sous ses ordres pour qu’il ne puisse pas refuser et le duel fut… compliqué. En effet c’était le premier adversaire qui était suffisamment bon escrimeur pour annuler l’avantage de carrure et de force de Sagar. Au final, désarmé et repoussé jusqu’à l’hôpital de campagne, il prit une scie à os et les dents s’enfoncèrent dans la gorge de son opposant, déchiquetant la carotide. Le géant y était arrivé en laissant son supérieur lui planter son épée dans le bras afin de l’immobiliser et il n’avait eu besoin que d’un coup pendant que l’officier en question se rendait compte que son arme était bloquée, il mit une seconde avant de la lâcher. Mais c’était une seconde de trop, une seconde qui lui coûta la vie. Suite à ce duel il devint enfin veldruk, par droit des armes, c’est ce duel qui vit son surnom se populariser. Ce duel lui permit de se rendre compte que la force ne faisait pas tout alors il se mit à combler ses lacunes d’arts martiaux, apprenant réellement à se battre, il passa de dangereux à proprement effrayant. Découlant des arguments de Malal, il se mit aussi à travailler son charisme, s’il voulait devenir un meneur digne de ce nom il ne pouvait pas simplement se contenter d’intimider ses subordonnés sinon il allait rapidement devenir la victime d’un malencontreux accident ; les champs de bataille sont si chaotiques, qui pourrait prouver que ce carreau d’arbalète n’avait pas été tiré par l’ennemi ? Il y avait quelque chose de ridicule à voir Sagar, maintenant plus souvent nommé Kerath, répéter des discours dans sa tente, des discours que la prêtresse lui écrivait. Cela dit il fit des progrès rapidement. S’il était écouté il restait à déterminer si c’était parce qu’il s’était réellement amélioré ou bien parce que lorsqu’un type de deux-dix cent kilos en armure lourde vous dit quelque chose vous écoutez, ça il n’aurait su le dire mais les résultats étaient là, c’était le principal.
Afin de s’assurer de la victoire à Uraal ce fut le second Ost qu’on chargea de l’embuscade car le choc initial est le plus important et les troupes de choc c’est justement l’une des spécialités de cette armée. Kerath se distingua en tuant un nombre assez élevé de citadins mais surtout il laissa mourir son streea. Il fut nommé streea ; pour ses prouesses martiales, pour avoir rallié son unité afin de flanquer les troupes elfes qui s’étaient reformées et avoir tué un nombre relativement élevé d'ennemis. La bataille d’Uraal avait montré à tous que désormais Kerath ne s’abandonnerait plus à une frénésie meurtrière en combat mais qu’il garderait une idée claire du champ de bataille dans un coin de sa tête ; il s’arrêtait souvent de se battre pour mettre à jour la carte mentale qu’il se faisait, ce qui était nécessaire étant donné la nature chaotique d’une bataille. En devenant streea du premier régiment il devait faire ses preuves et dans ce régiment-là, celui dont dépendent les chevaucheurs de félins à pointe, ça implique être capable d’en dompter un ; si le nouveau streea y arrive il prouve qu’il est digne de mener les meilleures troupes de l’ost. Ces créatures avaient conquis son cœur lorsqu’il avait vu les dégâts qu’elles pouvaient faire, elles n’étaient pas sans lui rappeler Elrie. Et puis même si ça aide de dépasser la majorité de ses soldats pour observer le champ de bataille en étant dans la mêlée, ça ne fait pas de mal de se rehausser d’un mètre soixante-dix, c’est plus simple d’obtenir une vue d’ensemble. Kerath étant un grand amateur de défi il profita d’un retour au Puy pour partir avec Malal à la recherche d’un nid de félin à pointe et d’en capturer un petit. Le Second Ost resta une vingtaine d’années pour reformer les rangs, remplacer les pertes, se réapprovisionner, planifier de nouveaux entraînements et offensives. Pendant cette vingtaine d’année, la relation entre Kerath et Tallaeh Vaen're, une prêtresse d’Uriz rattachée au Second Ost, purent se poser, loin des déplacements et des dangers incessants propres à la guerre. Durant ce laps de temps ils eurent un enfant : Shyn’tae. Tallaeh resta au Puy pour s’en occuper, jugeant qu’un camp militaire n’était pas un endroit adéquat pour élever un enfant, pendant que Kerath repartait avec l’armée, ne laissant à sa fille qu’une poignée de souvenirs flous de lui.
Malal s’était aussi faite plus distance à l’arrivée de Murrpau, le félin à pointe, en se rendant compte que son emprise sur le streea se relâchait au fur et à mesure que l’animal grandissait ; en effet l’arrivée de la bête avait eu l’effet inverse sur le guerrier, elle pensait que ça exacerberait sa sauvagerie mais il n'en fut rien. Mais elle n’avait pas le choix d’aider Kerath à l’élever si elle ne voulait pas perdre tout contrôle sur lui et se retrouver avec une simple influence morale ; une influence conséquente certes mais guère plus importante que celle d’autres prêtres. Son contrôle se faisait d’autant plus ténu parce que pour la première fois depuis qu’ils avaient intégré l’ost, Kerath avait un grade plus important que le sien, elle qui n’était que prêtresse.
En 997 : X Kerath participa à la guerre contre la Péninsule et mena la partie du Second Ost faisant parti du fer de lance s’occupant des raids. Durant le siège en lui-même il déplora que l’on n’use pas des mangonneaux du Second Ost pour catapulter des cadavres pestiférés dans la citadelle, transformant les murs en prison. Malheureusement, car il aurait adoré être le premier à poser le pied sur les remparts, il ne participa pas à l’assaut mais son unité aida l’armée drow à se replier en bon ordre en protégeant les flancs avec les félins à pointe et en formant une arrière garde avec les fantassins qui lui restait. Les bataillons du premier régiment du second Ost ne participa pas à la prise de Yutar et d’Ellyrion, les pertes d’Alonna, car si Kerath ne pouvait pas mener l’assaut il a tout de même envoyé les fantassins sous ses ordres, étant bien trop importantes pour que le régiment en question soit apte à se battre. Au vu des résultats de la campagne ce n’était au final pas si mal que ça ; le Voile n’eut pas d’effet concret sur le premier régiment qui léchait ses plaies au Puy, sans drow millénaire dans ses rangs et avec l’interdiction formelle et direct du Senger de s’approcher des colonnes sorties de terre, aucune perte ne fut à déplorer. Cependant pour l’assaut sur Eraison le régiment était reformé et prêt à repartir en guerre.
Lorsque Malag’eyl Zuhak devint Karliik Glenn, contrairement à ce que Kerath pensait, il ne fut pas sélectionné comme remplaçant. Il le comprenait cela dit, à sa place il aurait sûrement fait la même chose, mais avoir une marionnette comme Senger alors que lui voulait faire profiter de ses compétences à tout l’ost. Malal lui conseilla à nouveau d’attendre mais elle n’avait plus la même influence sur lui, il était plus difficile à manipuler maintenant qu’il arrivait bien mieux à contrôler sa rage et sa sauvagerie ; cette fois ce n’était plus sur un coup de tête qu’il agissait et pour cause il provoqua une ordalie pour pouvoir défier le nouveau Senger avec le soutien de Ahlysaaria Vrammyr, streea dans le Second Ost depuis son incorporation en 900 et de Malal qui fit ce qu’elle pouvait pour que l’ordalie soit acceptée par les autres prêtres. Il aurait bien fait comme avec le veldruk qu’il avait directement défié mais à l’époque il n’avait pas de contacts dans la prêtrise de l’ost et puis il avait besoin de la légitimité qu’apporte une ordalie. Le duel se passa sous le regard des trois grands prêtres et des officiers supérieurs réunis dans une arène provisoire construite et consacrée pour l’occasion ; après les prières et autres observances de circonstance le combat commença. Il fut long, près d’une heure et demi et particulièrement féroce. Le bouclier cabossé du Senger en titre gisait à ses côtés, du bout des doigts il essayait d’attraper son épée pour la planter dans une des nombreuses brèches qu’il avait causé dans l’armure de Kerath mais il était bloqué par le pied de ce dernier qui appuyait douloureusement sur son plastron endommagé. Kerath leva Elrie et l’abattit de toute ses forces sur la tête du guerrier à sa merci, repeignant le sol sablé de l’arène. Les dieux ayant jugé le streea du premier régiment plus digne, ce dernier ne se fit pas de tatouage sur le visage pour marquer son ascension, son visage couturé de cicatrice et aux os saillants l’aurait rendu illisible, alors il le fit sur son torse.
Comme à son habitude le nouvel Obok Senger du Second Ost mena par l’exemple et fut parmi les premiers à sortir du tunnel pour commencer à massacrer les elfes. En avançant dans les rues d’Eraison, les pattes du félin à pointe de Kerath laissait des traces sanglantes alors qu’ils cherchaient de nouvelles proies. Ça faisait du bien d’être à nouveau déployé mais ça n’empêchait pas que pour lui c’était trop, il y avait bien trop de troupes pour prendre une ville comme Eraison. Il se doutait que le geste était politique plus que stratégique : lorsqu’une armée restait trop longtemps proche du Puy les triumvirs devenaient souvent nerveux. Il les comprenait cela dit, la tentation d’éloigner une force aussi puissante qu’un ost au grand complet devait être difficile à ignorer. De plus Kerath savait parfaitement que c’était bon de donner un but à des troupes, une victoire que l’entièreté du Puy pourrait célébrer car ce n’est jamais une bonne idée de laisser aux soldats suffisamment de temps libre pour se mettre à réfléchir ; ils se mettent rapidement à se rendre compte de leur force ainsi que de leur importance politique et peuvent demander des concessions voir prendre le pouvoir par la force ; Kerath n’avait pas en tête d’exemple d’ost qui avait forcé son Senger à se retourner contre le triumvirat ou le roi mais ça n’empêchait pas que c’était toujours une possibilité.
Durant le pillage, et le massacre qui l’accompagnait, Kerath en profita pour asservir une jeune forgeronne d’à peine deux siècles qui répondait au doux prénom de Taldir. Il ne lui a pas demandé son nom de famille, ça ne l’intéressait pas car de toute façon elle n’en avait plus besoin à partir de maintenant. Il y avait quelque chose chez elle qui l’avait attiré et amusé, une flamme de haine qui brûlait rageusement dans ses yeux mais il lui manquait le courage d’agir. Il participa au conseil de guerre et lorsque la question de ce qu’il fallait faire s’était posée, Kerath avait répondu avec un sourire carnassier : « laissez-les venir, mes balistaires ont besoin d’un peu d’entraînement. » Le Second Ost étant spécialisé dans la poliorcétique, il s’occupa de réparer les fortifications qui avaient été endommagées par les combats et de retrancher l’armée dans la ville après des sorties désastreuses. Si seulement il avait eu plus de temps et de matériel il aurait pu transformer la cité en forteresse mais il fallait s’y attendre avec des lignes logistiques s’étendant sur des kilomètres et des kilomètres : le temps que la demande de matériel atteigne le Puy, que la demande soit acceptée puis que le matériel en question soit préparé et envoyé par les tunnels c’était trop tard, les elfes avaient déjà eu le temps de réagir. De toute façon ce n’est pas comme si ça aurait fait une quelconque différence car la réponse du Puy ne vint jamais. Alors, le cœur lourd de voir tant de possibilité qui resteraient à jamais inexploitées, son ost se replia en dernier par les tunnels, formant l’arrière garde.
En l’an 9 le Second Ost fut rappelé, comme tous les autres, et évidemment Kerath répondit présent, il installa son armée dans le quartier-général qui lui était dédié et il y resta longtemps. En l’an 11 il accueillit avec un certain scepticisme l’idée de l’Eda Vengeur sur le point de se réaliser car il était en contact quotidien avec les autres Obok Senger et qu’il n’avait qu’à regarder l’état de son Ost pour se rendre compte que c’était tout bonnement impossible ; cependant en entendant la nouvelle il répondit simplement : « Tant que les ennemis d'Uriz respirent la paix n’est qu’un mirage. » Durant cette année-là il reçut la nouvelle du départ de Na’ri Yisfi, d’abord furieux que le veldruk qui avait assisté au départ de la prêtresse ne l’ait pas prévenu, il comprit rapidement pourquoi la médecin s’en était allé ; ce qui n’empêcha pas au veldruk de recevoir une punition sévère pour ne pas avoir fait remonter l’information à temps le long de le chaîne de commandement. Durant l’an 12 il prit en main l’entraînement des affranchis pour remettre sur pied une armée digne de ce nom, comptant sur sa foi en Zhak’Bar pour ne laisser passer aucune faiblesse et sur sa foi en Uriz pour séparer le bon grain de l’ivraie, s’assurant ainsi qu’aucun faible ou hérétique n’avait réussi à passer à travers les mailles du filet. Kerath profita de la purge pour se débarrasser des soldats encore fidèles à la mémoire de Malag'eyl ; Il remplaça les places d’officiers vacants en faisant monter en grades des soldats qui lui étaient fidèles et les hommes du rang furent remplacés par des affranchis dont il avait personnellement supervisé l’entraînement. Mais Kertah ne se contenta pas de purger ses rangs, en effet c’eut été dommage de se limiter simplement à ses troupes alors qu’il était dans la Cité Magmatique. Il aida avec un zèle remarquable à attraper tous ceux qui tentaient d’échapper à Meingal et se proposait même comme champion lorsque l’accusé était un redoutable guerrier. Il fit ce qu’il put pour que l’armée ne soit pas trop durement touchée par les purge ainsi il proposa à un Senger, faute de Karliik pour représenter leurs intérêts, de sceller une alliance politique.
En 14 il profite des gobelins pour intensifier l’entraînement des affranchis, se réservant les meilleurs, et instaurer dans ses rangs un système de noviciat : chaque soldat se voit présenté un affranchis qu’il doit former jusqu’à ce qu’il soit jugé digne par le soldat en question, quand c’est le cas il passe une série d’épreuve sous les yeux de Kerath, ses streea et le grand-prêtre d’Uriz et de Teiweon rattachés à l’ost ; si l’affranchi échoue il redevient un novice mais sous la tutelle d’un soldat plus expérimenté, souvent l’officier au-dessus, et s’il réussit il est officiellement accepté comme membre à part entière.
Pour ceux qui n’ont pas pu le passer, les épreuves font office de Clor d’Dormagyn. Kerath profite aussi de cet entraînement pour tenter d’augmenter le nombre de chevaucheurs de félins à pointe dans son ost, collaborant étroitement avec le clergé de Zhak’Bar pour obtenir de nouvelles montures. Dans la même année il se joint à la délégation puysarde qui assiste aux Grands Jeux de Thaar mais n’y participe pas, considérant que ce sont, justement, des jeux et qu’il n’a rien à y faire. Il est aussi possible que ce soit parce qu’il veut devenir Karliik Glenn et que s’il survit à une défaite dans les jeux il pense que toutes ses chances de monter en grade s’évaporeront.
Ce qui a été joué : A la tête du second ost Kerath débarqua devant Sol’Dorn pour en faire le siège en l’an 15 : XI. Un siège bien étrange étant donné que le but n’était pas vraiment d’affamer ou d’attaquer la cité. Et il sembla que les dieux testaient leur patience alors que ledit siège était d’un ennui mortel, à peine y avait-il eu une attaque sur un château appartenant à un despote ne s’étant pas rangé du côté d’Elda. Une attaque qui tourna un peu mal il faut bien l’admettre. Toutefois ce fut un an et demi plus tard que tout arriva, presque d’un coup. Son ordalie avec Shyn’tae qui, bien qu’il la remporta, l’empêcha de faire ce qu’il voulait avant le retour de Krish ; la disparition de sa fille ; les discussions avec Krish concernant son implication dans l’affaire et leur accordement de violons ; la grande purge des despotes qui ne s’étaient pas rangés du côté d’Elda, se culminant par l’assaut de la grande forteresse de Malbork ; la fondation de la garde draconnique. Toutefois cette tornade d’évènement n’était rien comparé à ce qui se passa durant l’ennéade qui suivit.
Voyant en Krish le meilleur espoir pour la Flamme de chaque Ilythiiri, il se range derrière elle et à dix-sept heure est nommé Karliik Glenn après qu’elle se soit déclarée reine et fut acclamée par les gens présents. C’est avec ce nouveau titre qu’il passe le reste de la soirée à préparer l’assaut du lendemain. Assaut qui se passe aussi bien qu’il aurait pu l’espérer étant donné le peu de temps qu’il avait eu pour le préparer et c’est à quinze heure qu’ils passent à l’assaut du haut-temple de Teiweon, après quelques combats contre des morts-vivants ils arrivent dans les sous-sols du temple où des prêtres se livrent à rituel autour de la marre noire de la cité. Si Kerath proposa aux dorniens de se rendre pour se joindre à eux et que la haute-prêtresse de Teiweon semblait sur le point d’accepter, ce ne fut pas le cas de ses subordonnés qui s’attaquèrent aux eldéens. Le combat qui s’en suivit fut bref bien qu’intense et vit Ssasha lancée dans la marre noire et le reste de ses suivants massacrés ; ainsi se termina le long siège de Sol’Dorn.
En face des murs de Naélis, après le premier assaut, il ordonna le retrait des troupes. Il avait envoyé suffisamment de Flammes dans les P’leiks pour une divinité qui semblait se moquer des efforts de ses dévots.
Ce qui n’a pas été joué :
Devant les murs de Naélis, après le premier assaut, Kerath ordonna le retrait des troupes eldéennes. Il avait envoyé assez de Flammes dans les P’leiks comme ça et ce au nom d’une divinité qui semblait se moquer éperdument du sort et des efforts de ses dévots. Le lendemain il abandonna derrière lui les osts, laissant dans la tente du Karliik Glenn le symbole de sa fonction ; que ceux qui voulaient se battre pour récupérer l’anneau d’onyx le fassent, pensaient-ils, il savait que les candidats ne manquaient pas et il ne comptait pas attendre qu’ils prennent l’initiative. Le grand drow donna une lettre aux quatre seuls gardes draconniques en qui il avait confiance, leur donnant l’ordre de l’ouvrir que demain à la même heure revêtit son armure alors que le soleil se couchait. Il prit Elrie et harnacha Murrpau puis il sortit de sa tente et s’en alla. Mais pour aller où ? Lui qui voulait désormais voulait éviter les P’leiks, le choix ne fut ni long ni difficile à faire, il se dirigea vers l’endroit le moins susceptible de le tuer : l’Aduram, aussi étrange que cela puisse paraître.
Il ne s’enfonça pas bien loin dans la forêt, à une demi-journée, à une heure ou deux près, de marche, s’arrêtant dans une petite clairière où coulait un ruisseau, là il monta un campement avec ce qu’il avait pris ; ou du moins le matériel que Murrpau portait. Les premiers jours dans la forêt furent passés à explorer ce qui l’entourait, à se faire une sorte de carte mentale des environs jusqu’à ce que ses vivres ne s’épuisent. Il passa alors à la chasse et il fallait admettre que l’agressivité des animaux n’étaient pas forcément une mauvaise chose en soit. Et puis après deux ennéades lui vint une idée saugrenue mais qui ne serait peut-être pas sans mérites, résonna-t-il après sa prière matinale. Alors, prenant son armure et de la viande fumée car il ne savait pas vraiment combien de temps il s’en irait, il partit, retournant brièvement vers la civilisation et ce pour y chercher une ferme. Attendant alors la nuit, le drow entreprit de chercher l’endroit à la recherche d’outils et de grains avant de s’en aller une fois qu’il avait ce qu’il était venu cherché.
Une fois de retour dans son camp, il se lança dans l’agriculture, creusant un sillon ou deux à côté de son trépied à fumer la viande avant d’y planter quelques graines, n’ayant aucune idée de ce qui pourrait bien en sortir ou même s’il allait pouvoir en faire sortir quoi que ce soit. Lorsque Sagar avait demandé à sa mère ce qu’elle aimerait faire elle avait répondu que les fermes de champignons lui manquaient un peu, non pas les conditions de vie mais le travail en lui-même et maintenant il se demandait ce qui lui avait tant plu. Alors certes ce n’était pas vraiment la même chose mais avec un peu de chance il arriverait à répondre à sa question. Il passa les ennéades suivantes en prières, en travaux agricoles et en chasse et pour la première fois depuis, sans doute qu’il fut né, l’ilythiiri se sentait enfin libre et malgré une résurgence de son tempérament prompt à la colère et aux emportements, presque heureux.
HRP:
Dernière édition par Sagar le Ven 10 Sep 2021 - 23:11, édité 19 fois
Artiön Laergûl
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Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Dim 17 Mar 2019 - 19:39
Ta fiche est looOooOoongue, et malheureusement ça te dessert plus que le contraire. Dans l'idée le personnage est vachement cool, mais généralement force de surplus de description, tu accumules très vite un pléthore de petits ( et de gros ) problèmes.
Déjà, on part avec un problème - sans mauvais jeu de mots - de taille. Les Drows très grands commencent à s'accumuler, et du coup en tant que l'un des joueurs en possédant déjà un de taille hors norme, il serait mieux que tu te limites à "grand" plutôt qu'à "géant". Un Kerath de 2m / 210 kg ( parce que s'il était plus lourd ça deviendrait malsain, ton ratio aussi était malsain d'ailleurs ) avec la bonne hypertrophie musculaire qui lui ferait un sacré physique de strongman ( comme ça , mais avec encore 30kg de muscle par-dessus ) ça ferait déjà pas mal le job.
Après, le truc, c'est qu'avec cette condition-là, il y a pas mal de passages de ta fiche qui du coup seraient à réviser. Parce qu'autant Kerath aura pu commencer à forcir dès très jeune, et du coup être plus costaud plus vite que ses petits camarades, autant il ne sera pas un monstre dès le berceau, et ne sera pas aussi monstrueux que tu l'imaginais une fois adulte. Et par la même occasion, ça remet en cause l'usage de ton espadon, qui devient beaucoup trop grand pour un Kerath à la taille révisée.
Sinon, dans la lignée du problème de taille, il y a son influence au sein de la Basse-Fausse... qui est elle aussi disproportionnée. Certes, il s'agit là d'un quartier pas terrible, donc ils sont loin les grands héros du Puy, mais de là à ce que des adultes habitués à la dure vie sous le Vatna se retrouvent à céder devant un gamin même pas ado ? Surtout que même s'il avait commencé sa croissance en avance, et même si on lui avait accordé la taille que tu visais au début, aussi jeune il aurait quand même été loin d'être capable de rivaliser avec des Drows adultes dignes de ce nom. Surtout que les-dits adultes ont l'expérience du combat en plus, et sont certainement bien plus au fait de lui du fonctionnement des systèmes mafieux de leur quartier. Que Kerath ait réussi à s'assembler son gang de loustic et à terroriser les enfants de son âge ( et même ceux un peu plus vieux ) pendant que les adultes regardaient en se disant que "aaawww si c'est pas mignon !" pourquoi pas, mais de là à ce qu'un gamin ait pris le contrôle d'un quartier avant de savoir écrire, c'est un peu gros.
Citation :
Cependant c’est bien son début de renommée qui lui valut une place dans le second Ost, une place de Kyorl, une place dans la Bataille des Cendres.
Là tu parles d'une renommée parmi les guerriers alors que juste avant tu le décris comme ayant eu mauvaise réputation auprès des frères d'armes de la milice à laquelle il appartenait. En plus, la dernière chose qui sera connue de lui avant ça, ce sont les dégâts collatéraux qu'il aura fait, donc pas forcément la meilleure publicité au monde. Autant qu'il demande tout simplement à rentrer dans l'armée. C'est bien plus simple pour tout le monde. L'armée Eldéenne ne refuse ( presque ) personne
Sinon, il y a un thème récurrent dans ta fiche et l'un de ceux qui font particulièrement mal : la gestion des combats.
Je profite de l'occasion pour te faire remarquer que contrairement à chez les elfes, chez les Drows il y a un système monétaire, et en tant que Kyorl, il y a peu de chances que Kerath ait eu de quoi se faire forger une armure rouge aussi distinctive.
• Dans la première, ce n'est pas tant le déroulement de la bataille en elle-même que la gestion de l'affrontement avec le veldruk qui s'ensuit le souci. Vouloir dépeindre ton perso comme étant un gros badass est une chose. Réussir à fracasser un casque, forgé pour être assez solide pour parer des lames en est une autre. Dans l'histoire, en s'y prenant de cette manière, c'est Kerath qui aurait dû finir avec le crâne fracassé. Et par la suite, quand est venu le moment de rendre compte, il y a aussi très peu de chance que le témoin de l'affrontement ait distordu son témoignage en faveur de Kerath pour ces raisons. La lâcheté est très mal vue au Puy. Ce serait plus logique que sa non-intervention et sa "trahison" de l'ancien veldruk soit motivée par une conviction que c'était juste la sélection naturelle à l'oeuvre que parce qu'en bonne tapette qui se respecte il a peur de Kerath.
• Dans la seconde, à Uraal donc, il faut déjà que tu saches qu'il n'y a pas de collines à nu autour d'Uraal. Autour d'Uraal il y a une ripisylve plutôt épaissé, et donc pas de points de vue. Et même s'il y en avait eu un, les Drows voient peut-être dans le noir, mais les Elfes ont une vision diurne beaucoup plus performante. Kerath capable de voir les troupes elfes, c'est que les elfes étaient capables de voir Kerath, et en tant que cible facile, il se serait fait probablement fait cribler de flèches. Pour les mêmes raisons, il n'y a aucune raison que les elfes n'aient pas pu reconnaître que lors de la charge, il s'était éloigné de ses troupes. Et là encore il se serait fait soit cribler de flèches, soit découper en rondelles. Et oui, je tiens aux flèches parce que l'archerie est la grande force des elfes, du coup même s'ils avaient été assez cons pour passer en position défensive les elfes, ça n'aurait pas empêché aux archers d'en terminer avec ton personnage.
Même bilan avec l'affrontement contre le félin à pointes. La bête est bien plus endurante que toi. Bien plus forte que toi aussi. Au moment où tes mains se seront approchées de sa gueule, tu es mort, il n'y a pas d'autre issue.
• Dans la suivante, tu décris un déploiement de l'intégralité de tes forces montées, ce qui d'un point de vue stratégique est à la fois excessif et dangereux. Mettre en jeu l'intégralité des forces d'un ost lorsqu'elles ne sont pas nécessaires, c'est risquer des morts inutiles. Surtout lorsque l'on tente des manœuvres du genre "charger la ligne défensive elfique". Bon, déjà les elfes ne sont pas de grands afficionados de la longue ligne de défense ala LoTR, ce sont plus des combattants de guérilla, et surtout, ce sont des combattants qui ont l'habitude de se protéger des bestiasses dangereuses d'Anaëh. Leur envoyer une charge de félins à pointe, ça aurait été sacrifier pas mal de montures qui ont pris plus de 200 ans à être préparées.
Au passage, attention aussi à ce que tu entends par des "experts en poliorcétique" parce que l'une des grandes faiblesses de l'armée Drow, c'est la rareté de leurs machines. Les balistes, les catapultes, les trébuchets et autres sont extrêmement rares chez les Eldéens. Ce sont les mages généralement qui feront le boulot de destruction qu'on leur impute.
Deuxième thème récurrent qui décrédibilise pas mal la fiche : la gestion des PNJs alentours
• La plus grande victime en est définitivement Malal, qui au final ressemble à un esclave servile plus qu'à une Prêtresse de Zakh'Bar. Plusieurs fois au cours de la fiche ( beaucoup trop ) elle arrive pour servir de Deus Ex Machina et sortir Sagar du pétrin, mais à côté, à aucun moment on n'a aucune idée de la relation qu'elle entretient avec lui, et de ce qu'elle gagne à entretenir la-dite relation. Surtout qu'en tant que Prêtresse de Zakh'Bar, son idéologie voudrait qu'elle se place en tant que dominant plutôt que dominé, et au final, la retrouver limite en position d'esclave de Sagar l'affaiblit autant elle en tant que PNJ que ça n'affaiblit ton personnage.
Parmi les victimes collatérales on retrouve : - les autres habitants des Bassses-Fausses tous devenus tellement des branques qu'un enfant a pu prendre l'ascendant sur eux. - tes frères d'armes qui se seront rangés de ton côté après 74 ans à saper ton supérieur alors que ça te plaçait ouvertement en tant que personne dangereuse dont il vaudrait mieux se débarrasser - tes supérieurs qui n'ont rien vu venir - les chevaucheurs de félins à pointe ton tu deviens le veldruk alors que ton perso n'a pas la moindre expérience de leur métier - la forgeronne elfe que tu choisis comme esclave qui se sera mise à lécher tes bottes sans rien tenter alors que tu la décris comme ayant les yeux qui brûlent de haine - Malag'Eyl, qui te choisit comme Obok en faisant le choix de la crainte, alors que Malag était un Drow EXTRÊMEMENT FIER qui n'aurait jamais supporté de se retrouver avec un subordonné qui ne lui soit pas 100% loyal et presque servile - les autres Obok Senger en fin d'ellipse que tu "protèges" en te servant de ton influence... alors qu'ils ont exactement la même influence que toi
Pour ce qui s'agit des montées en grade de Sagar, la majorité, pour peu qu'elles le placent à un poste pour lequel il possède l'expérience nécessaire peuvent simplement se faire via ordalie. Certes, c'est pas très glamour, c'est pas très original, mais ces victoires peuvent aussi être utilisé - plutôt que des hauts-faits discutables sur le terrain - pour lui refiler une certaine notoriété.
Sinon, dernières petites remarques :
Tu peux considérer la première "fournée" d'affranchis comme ayant été assez formés pour prendre les armes sur le terrain après l'ellipse, mais être devenus des combattants assez décents pour servir de chair à canon n'en fait pas pour autant des instructeurs dignes de ce nom. Si tu leur confies ce boulot plutôt que de les laisser continuer d'apprendre au sein de l'armée pour la suite, tu te retrouveras juste avec une prochaine fournée extrêmement médiocre.
À vouloir augmenter le nombre de félins à pointes au sein de l'armée, tu te retrouveras inévitablement face aux contraintes de temps. Parce que ce sont des bestiasses qui prennent 200 ans avant d'êtres prêtes au combat, et du coup, tu ne pourras pas considérer avoir été à l'origine du moindre changement effectif en fin d'ellipse. Tu vas aussi te retrouver face à la contrainte de main d'oeuvre, parce que c'est tout de même une sacré bête, et que la dompter et l'élever c'est toute une logistique. Mais surtout, le félin à pointe est une monture de particulièrement "haut standing" au sein d'Elda. À tenter de le banaliser, tu risques d'attiser la fureur des quelques élus qui en ont eu le privilège avant même que ta stratégie n'ait pu avoir d'effet.
En dehors de ça, je ne sais pas si tu te rends compte, mais 200 félins à pointe actifs au sein des armées, quand tu vois quel char d'assaut représente cet animal, c'est déjà ENORME. Ça représenterait énormément de ressources mises là-dedans de la part du Puy que d'essayer de faire plus.
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Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Lun 18 Mar 2019 - 15:33
Merci de la correction o/ Pour la taille et le poids je vais modifier ça de suite et tout ce qui ça implique dans ma fiche, notamment pour son arme qui va changer. Idem pour sa prise sur la Basse-Fausse du coup, je me doutais un peu que ça passerait pas mais bon, ça ne coûte rien d’essayer :D
Citation :
Là tu parles d'une renommée parmi les guerriers alors que juste avant tu le décris comme ayant eu mauvaise réputation auprès des frères d'armes de la milice à laquelle il appartenait. En plus, la dernière chose qui sera connue de lui avant ça, ce sont les dégâts collatéraux qu'il aura fait, donc pas forcément la meilleure publicité au monde. Autant qu'il demande tout simplement à rentrer dans l'armée. C'est bien plus simple pour tout le monde.
Oui, il n’a pas une réputation géniale et c’est pour ça que c’est le Second Ost qui le prend, son image de destructeur psychotique va mieux avec l’ost du Dragon qu’avec les autres. J’imagine que s’ils ont eu ce nom c’est qu’ils entretiennent leur réputation.
Citation :
Je profite de l'occasion pour te faire remarquer que contrairement à chez les elfes, chez les Drows il y a un système monétaire, et en tant que Kyorl, il y a peu de chances que Kerath ait eu de quoi se faire forger une armure rouge aussi distinctive.
Comme pour son arme j’imaginais qu’il avait chopé son armure au service des Primas et qu’il en avait simplement changé la couleur en entrant dans les Osts mais si ça passe pas il la récupérera plus tard.
Citation :
Réussir à fracasser un casque, forgé pour être assez solide pour parer des lames en est une autre. Dans l'histoire, en s'y prenant de cette manière, c'est Kerath qui aurait dû finir avec le crâne fracassé.
Les armures, et a fortiori les casques, sont plus faits pour dévier les coups que les encaisser parce qu’une armure capable de les encaisser serait bien trop lourde pour être portée ; c’est pour ça que les marteaux, les masses et autres armes contendantes sont efficaces contre les armures lourdes.
Citation :
Et par la suite, quand est venu le moment de rendre compte, il y a aussi très peu de chance que le témoin de l'affrontement ait distordu son témoignage en faveur de Kerath pour ces raisons.
En gros Kerath raconte et les deux autres hochent la tête. Pour la raison, pas de problème je vais changer.
Citation :
il n'y a aucune raison que les elfes n'aient pas pu reconnaître que lors de la charge, il s'était éloigné de ses troupes. Et là encore il se serait fait soit cribler de flèches, soit découper en rondelles. Et oui, je tiens aux flèches parce que l'archerie est la grande force des elfes, du coup même s'ils avaient été assez cons pour passer en position défensive les elfes, ça n'aurait pas empêché aux archers d'en terminer avec ton personnage.
Je note pour les collines, avec sa taille y’a moyen qu’il voit, en étant un peu en retrait, les troupes elfes bouger ? Sinon les soldats qui se font charger sur le flanc/par l’arrière par un type dont la charge est sa spécialité donc qui sait faire le maximum de dommage d’un coup. Ce qui fait le plus mal dans une charge c’est pas tant l’impact mais la surprise, ça sert plus à désorganiser l’ennemi qu’à le tuer ; les elfes n’étant pas spécialement des adeptes de l’impro’ en voyant qu’ils se prennent un coup dans la gueule imprévu j’imagine qu’ils se mettent en formation défensive. Pour ce qui est des archers justement, ce sont des archers, pas des arbalétriers, c’est compliqué de percer une armure lourde avec un arc, c’est là tout l’intérêt de l’armure de plate.
Citation :
Même bilan avec l'affrontement contre le félin à pointes. La bête est bien plus endurante que toi. Bien plus forte que toi aussi. Au moment où tes mains se seront approchées de sa gueule, tu es mort, il n'y a pas d'autre issue.
Je me doute bien que la bestiole est plus forte et endurante, c’est bien pour ça que Kerath ne s’y attaque pas à la loyale. Il attrape la bête alors qu’elle est encore confuse par la perte de son maître et il plante ses griffes dans son palais, j’ai jamais essayé mais ça doit faire super mal, et dans sa mâchoire inférieure puis il tire un grand coup avant qu’elle ne puisse réagir : un avantage qui, je pense, les mets sur un pied d’égalité.
Citation :
Dans la suivante, tu décris un déploiement de l'intégralité de tes forces montées, ce qui d'un point de vue stratégique est à la fois excessif et dangereux. Mettre en jeu l'intégralité des forces d'un ost lorsqu'elles ne sont pas nécessaires, c'est risquer des morts inutiles. Surtout lorsque l'on tente des manœuvres du genre "charger la ligne défensive elfique". Bon, déjà les elfes ne sont pas de grands afficionados de la longue ligne de défense ala LoTR, ce sont plus des combattants de guérilla, et surtout, ce sont des combattants qui ont l'habitude de se protéger des bestiasses dangereuses d'Anaëh. Leur envoyer une charge de félins à pointe, ça aurait été sacrifier pas mal de montures qui ont pris plus de 200 ans à être préparées.
Il est dit que les forces montées sont divisés en groupes, pas qu’elles sont toutes déployées, au vu de leur nombre ce sont des troupes qui sont gardées en réserve, comme la cavalerie classique, encore plus dans un combat urbain. Pour la ligne défensive c’est une tentative désespérée d’arrêter les drows parce que ce sont les derniers soldats dans le coin à être en état de se battre, derrière eux y’a des civiles, des médecins et des blessés. J’ai d’ailleurs du mal à voir comment les elfes, dans ce contexte-là en tout cas, peuvent tuer un félin à pointe qui charge vu que les félins baissent sûrement la tête avant l’impact pour se protéger et qu’en plus les elfes préfèrent viser le cavalier.
Citation :
Au passage, attention aussi à ce que tu entends par des "experts en poliorcétique" parce que l'une des grandes faiblesses de l'armée Drow, c'est la rareté de leurs machines. Les balistes, les catapultes, les trébuchets et autres sont extrêmement rares chez les Eldéens. Ce sont les mages généralement qui feront le boulot de destruction qu'on leur impute.
Le Second Ost a l’air d’être une armée taillée pour les sièges (avec ses 3300 arbalétriers lourds et sapeurs ainsi que ses 35 machines), la poliorcétique ce n’est pas simplement l’utilisation d’artillerie, c’est aussi mener et tenir un siège, qu’on soit attaquant ou défenseur. Alors je comprends bien que pour les drows se soient des spécialistes mais que pour d’autres races ils restent des pignoufs.
Citation :
La plus grande victime en est définitivement Malal, qui au final ressemble à un esclave servile plus qu'à une Prêtresse de Zakh'Bar. Plusieurs fois au cours de la fiche ( beaucoup trop ) elle arrive pour servir de Deus Ex Machina et sortir Sagar du pétrin, mais à côté, à aucun moment on n'a aucune idée de la relation qu'elle entretient avec lui, et de ce qu'elle gagne à entretenir la-dite relation. Surtout qu'en tant que Prêtresse de Zakh'Bar, son idéologie voudrait qu'elle se place en tant que dominant plutôt que dominé, et au final, la retrouver limite en position d'esclave de Sagar l'affaiblit autant elle en tant que PNJ que ça n'affaiblit ton personnage.
Je l’ai pas développé dans la fiche parce que je préférais le faire irp mais si Malal a rejoint le clergé de Zhak’Bar au lieu de celui d’Uriz c’est parce qu’elle a compris très tôt que Kerath est à moitié sauvage et qu’elle le dresse plus qu’autre chose : les changements de Kerath sont toujours motivés par Malal quand elle ne les initie pas directement ; elle n’a pas besoin de se montrer ouvertement dominante vu qu’il lui obéit plus ou moins au doigt et à l’œil. Elle perd de l’influence sur lui lorsqu’il récupère son félin à pointe parce qu’il cristallise sa sauvagerie, elle a plus de mal à en profiter pour le manipuler.
Citation :
- tes frères d'armes qui se seront rangés de ton côté après 74 ans à saper ton supérieur alors que ça te plaçait ouvertement en tant que personne dangereuse dont il vaudrait mieux se débarrasser. - tes supérieurs qui n'ont rien vu venir. - les chevaucheurs de félins à pointe ton tu deviens le veldruk alors que ton perso n'a pas la moindre expérience de leur métier. - la forgeronne elfe que tu choisis comme esclave qui se sera mise à lécher tes bottes sans rien tenter alors que tu la décris comme ayant les yeux qui brûlent de haine. - Malag'Eyl, qui te choisit comme Obok en faisant le choix de la crainte, alors que Malag était un Drow EXTRÊMEMENT FIER qui n'aurait jamais supporté de se retrouver avec un subordonné qui ne lui soit pas 100% loyal et presque servile. - les autres Obok Senger en fin d'ellipse que tu "protèges" en te servant de ton influence... alors qu'ils ont exactement la même influence que toi.
-Saper l’autorité de son supérieur c’est plus pour lui donner un truc à faire durant tout ce temps qu’autre chose, il peut s’en passer vu qu’il ne fait pas une ordalie mais un duel pour récupérer le poste. -Je vois pas pourquoi ils n’ont rien vu venir. Le veldruk défié en duel l’a vu venir, il est pas resté à rien faire pendant 74 ans, il a observé Kerath pour savoir comment lui casser la gueule si nécessaire. J’en parle pas parce que c’est du côté de mon perso et qu’il est pas omniscient mais ce que lui interprète comme un type qui sait super bien se battre c’est parce que le veldruk a, au fil des ans, développé des techniques pour vaincre quelqu’un de plus grand et fort que lui justement parce qu’il sentait que Kerath allait le défier. -Kerath ne devient pas veldruk des chevaucheurs, il devient veldruk d’infanterie. Il ne prend le commandement des chevaucheurs une fois qu’il devient streea et justement il prend les deux siècles nécessaires pour élever un félin capable d’aller sur le champ de bataille pour apprendre comment ça marche. -Y’a une grosse différence entre vouloir faire un truc et en être capable. La forgeronne elfe en question est certes habitée d’une haine féroce mais la peur sert d’inhibiteur. -Je note pour Malag, ça se fera par ordalie du coup o/ -Vu que ça fait partie de l’ellipse je voulais le développer irp mais l’idée n’était pas de les protéger comme si Kerath était un super-héros mais plutôt d’aider un Senger pour tisser des liens plus forts et éventuellement former une sorte de triumvirat militaire de l’ombre.
Citation :
Tu peux considérer la première "fournée" d'affranchis comme ayant été assez formés pour prendre les armes sur le terrain après l'ellipse, mais être devenus des combattants assez décents pour servir de chair à canon n'en fait pas pour autant des instructeurs dignes de ce nom. Si tu leur confies ce boulot plutôt que de les laisser continuer d'apprendre au sein de l'armée pour la suite, tu te retrouveras juste avec une prochaine fournée extrêmement médiocre.
C’est noté et ce sera modifié.
Citation :
À vouloir augmenter le nombre de félins à pointes au sein de l'armée, tu te retrouveras inévitablement face aux contraintes de temps. Parce que ce sont des bestiasses qui prennent 200 ans avant d'êtres prêtes au combat, et du coup, tu ne pourras pas considérer avoir été à l'origine du moindre changement effectif en fin d'ellipse. Tu vas aussi te retrouver face à la contrainte de main d'oeuvre, parce que c'est tout de même une sacré bête, et que la dompter et l'élever c'est toute une logistique. Mais surtout, le félin à pointe est une monture de particulièrement "haut standing" au sein d'Elda. À tenter de le banaliser, tu risques d'attiser la fureur des quelques élus qui en ont eu le privilège avant même que ta stratégie n'ait pu avoir d'effet.
En dehors de ça, je ne sais pas si tu te rends compte, mais 200 félins à pointe actifs au sein des armées, quand tu vois quel char d'assaut représente cet animal, c'est déjà ENORME. Ça représenterait énormément de ressources mises là-dedans de la part du Puy que d'essayer de faire plus.
Yup j’imagine bien que rien ne se fera à la fin de l’ellipse et justement l’idée est plus de tâter le terrain qu’autre chose, si Kerath arrive à en rajouter dix, même s’ils ne seront pas prêts tout de suite, il sera content ; l’idée n’est pas de les banaliser, parce que c’est pas faisable, mais de monter à 300, c’est un objectif sur le long terme, s’il a besoin de quatre siècles pour y arriver ça lui pose pas de problème.
Artiön Laergûl
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Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Lun 18 Mar 2019 - 16:35
Citation :
Oui, il n’a pas une réputation géniale et c’est pour ça que c’est le Second Ost qui le prend, son image de destructeur psychotique va mieux avec l’ost du Dragon qu’avec les autres. J’imagine que s’ils ont eu ce nom c’est qu’ils entretiennent leur réputation.
Dans ce cas-là c'est toujours mieux de rajouter un petit commentaire du genre "sa triste réputation" ou quelque chose comme ça histoire qu'on comprenne où tu veux en venir.
Citation :
Les armures, et a fortiori les casques, sont plus faits pour dévier les coups que les encaisser parce qu’une armure capable de les encaisser serait bien trop lourde pour être portée ; c’est pour ça que les marteaux, les masses et autres armes contendantes sont efficaces contre les armures lourdes.
Sauf que ton crâne n'est pas un Morgenstern, et que du coup, bâti pour parer plus que pour encaisser ou pas, à donner des coups de boules à un casqué, pour peu que son casque ne soit pas merdique, certes, tu risques de le sonner, mais tu te fractureras le crâne LARGEMENT avant de lui avoir infligé de dommages dignes de ce nom.
Citation :
Je note pour les collines, avec sa taille y’a moyen qu’il voit, en étant un peu en retrait, les troupes elfes bouger ? Ce qui fait le plus mal dans une charge c’est pas tant l’impact mais la surprise, ça sert plus à désorganiser l’ennemi qu’à le tuer ; les elfes n’étant pas spécialement des adeptes de l’impro’ en voyant qu’ils se prennent un coup dans la gueule imprévu j’imagine qu’ils se mettent en formation défensive. Pour ce qui est des archers justement, ce sont des archers, pas des arbalétriers, c’est compliqué de percer une armure lourde avec un arc, c’est là tout l’intérêt de l’armure de plate.
Qu'il voie les troupes elfes bouger il y a moyen. Par contre, s'il voit les troupes elfes bouger et qu'il est à portée de charge, il y a de grandes chances qu'il soit aussi vu, et là l'effet de surprise est grandement amoindri. Ensuite, effectivement les elfes ne sont pas spécialement des adeptes de l'impro, mais de là à passer en formation défensive et à se geler sur place parce qu'un type tout seul leur est tombé dessus, on n'est plus sur des troupes surprises on est sur des troupes d'imbéciles. S'il était arrivé accompagné de ses troupes la charge aurait pu marcher, mais un Leeroy Jenkins pareil ça se paie cher, et je doute que tu veuilles en payer le prix avant d'être validé x)
Puis par rapport aux arcs, non seulement à une distance aussi courte certains arcs / flèches permettent de passer au travers d'une armure, au moins à ses points les plus sensible, mais en plus tu ne décris pas ton personnage comme portant de casque, donc à charger droit sans couverture il se serait très certainement tout simplement fait headshot.
Citation :
Il est dit que les forces montées sont divisés en groupes, pas qu’elles sont toutes déployées, au vu de leur nombre ce sont des troupes qui sont gardées en réserve, comme la cavalerie classique, encore plus dans un combat urbain.
Le contexte dans lequel tu parles de ladite division laisse entendre que les groupes sont tous prêts à servir à Eraïson... ce qui risquerait d'être compliqué. Si ce n'est pas ce que tu entendais il faudrait du coup que tu sois plus clair.
Citation :
Pour la ligne défensive c’est une tentative désespérée d’arrêter les drows parce que ce sont les derniers soldats dans le coin à être en état de se battre, derrière eux y’a des civiles, des médecins et des blessés. J’ai d’ailleurs du mal à voir comment les elfes, dans ce contexte-là en tout cas, peuvent tuer un félin à pointe qui charge vu que les félins baissent sûrement la tête avant l’impact pour se protéger et qu’en plus les elfes préfèrent viser le cavalier.
Les elfes préfèrent viser le cavalier, mais dans le cas d'un félin à pointes, qui est au final une arme bien plus dangereuse que le cavalier en lui-même, ils iront chercher le ventre du félin avant de s'occuper du cavalier. Ensuite, tentative désespérée ou pas, ça reste absolument stupide de la part de troupes habituées aux tactiques de guerrilla, si elles veulent faire leur baroud d'honneur avant de crever, de se mettre en ligne comme de grandes quilles en attendant de se faire rouler dessus.
Enfin, le but n'est pas de t'interdire de gagner cette bataille, ce serait con vu que la bataille est déjà gagnée, mais tant qu'à la gagner autant que la victoire ne soit pas acquise sur une action stupide des attaquants parce que les défenseurs ont été encore plus stupides.
Citation :
Le Second Ost a l’air d’être une armée taillée pour les sièges (avec ses 3300 arbalétriers lourds et sapeurs ainsi que ses 35 machines), la poliorcétique ce n’est pas simplement l’utilisation d’artillerie, c’est aussi mener et tenir un siège, qu’on soit attaquant ou défenseur. Alors je comprends bien que pour les drows ce soient des spécialistes mais que pour d’autres races ils restent des pignoufs.
On n'est jamais trop sûrs ^^"
Citation :
Je l’ai pas développé dans la fiche parce que je préférais le faire irp mais si Malal a rejoint le clergé de Zhak’Bar au lieu de celui d’Uriz c’est parce qu’elle a compris très tôt que Kerath est à moitié sauvage et qu’elle le dresse plus qu’autre chose : les changements de Kerath sont toujours motivés par Malal quand elle ne les initie pas directement ; elle n’a pas besoin de se montrer ouvertement dominante vu qu’il lui obéit plus ou moins au doigt et à l’œil. Elle perd de l’influence sur lui lorsqu’il récupère son félin à pointe parce qu’il cristallise sa sauvagerie, elle a plus de mal à en profiter pour le manipuler.
Dans le cas de PNJs aussi importants, il faut que tu développes la relation dans la fiche, sinon comme je le disais plus tôt, surtout dans le cas de PNJs aussi puissants. Sinon, comme je le disais plus tôt, il devient juste un joker, et rolistiquement parlant, c'est juste pas intéressant. Surtout qu'au final, le développement du lien avec le PNJ proche devient un outil de narration très puissant pour expliquer ton personnage via son histoire.
Citation :
Je vois pas pourquoi ils n’ont rien vu venir. Le veldruk défié en duel l’a vu venir, il est pas resté à rien faire pendant 74 ans, il a observé Kerath pour savoir comment lui casser la gueule si nécessaire. J’en parle pas parce que c’est du côté de mon perso et qu’il est pas omniscient mais ce que lui interprète comme un type qui sait super bien se battre c’est parce que le veldruk a, au fil des ans, développé des techniques pour vaincre quelqu’un de plus grand et fort que lui justement parce qu’il sentait que Kerath allait le défier.
74 ans pour trouver un moyen de lui casser la gueule c'est vachement long. En plus, en tant que ton supérieur, s'il n'est pas un arriviste de la dernière espèce, il est censé avoir un minimum l'admiration et la loyauté de ses troupes, donc il y a de fortes chances que Kerath se soit retrouvé dans d'immenses problèmes longtemps avant d'avoir pu convaincre qui que ce soit de son illégitimité.
Citation :
Kerath ne devient pas veldruk des chevaucheurs, il devient veldruk d’infanterie. Il ne prend le commandement des chevaucheurs une fois qu’il devient streea et justement il prend les deux siècles nécessaires pour élever un félin capable d’aller sur le champ de bataille pour apprendre comment ça marche.
My bad pour le nom du grade, mais le problème reste le même. Kerath n'a aucune légitimité en tant que Streea à s'occuper des troupes montées alors qu'il doit y avoir des gens bien plus qualifiés pour le job que lui à ce momen-là. Qu'il finisse ultimement par se retrouver le supérieur des chevaucheurs lorsqu'il devient Obok oui, mais la logique voudrait qu'il ne prenne pas la voie directe.
Citation :
Y’a une grosse différence entre vouloir faire un truc et en être capable. La forgeronne elfe en question est certes habitée d’une haine féroce mais la peur sert d’inhibiteur.
Et réciproquement la colère est aussi un inhibiteur de la peur, donc si tu développes la première sans mentionner la deuxième, il est normal que ça paraisse aller à contre-caractère.
Citation :
Vu que ça fait partie de l’ellipse je voulais le développer irp mais l’idée n’était pas de les protéger comme si Kerath était un super-héros mais plutôt d’aider un Senger pour tisser des liens plus forts et éventuellement former une sorte de triumvirat militaire de l’ombre.
Dans ce cas-là, évite les tournures paternisantes et décris plutôt directement ce que Kerath chercherait à apporter comme changements. Déjà à nous en tant que Staff ça nous permet de vérifier que tu n'es pas allé trop loin, et en plus ça fait tout de suite plus ancré dans la "réalité".
Citation :
Yup j’imagine bien que rien ne se fera à la fin de l’ellipse et justement l’idée est plus de tâter le terrain qu’autre chose, si Kerath arrive à en rajouter dix, même s’ils ne seront pas prêts tout de suite, il sera content ; l’idée n’est pas de les banaliser, parce que c’est pas faisable, mais de monter à 300, c’est un objectif sur le long terme, s’il a besoin de quatre siècles pour y arriver ça lui pose pas de problème.
Un félin à pointes, c'est beaucoup de risques pris pour le capturer, beaucoup de ressources pour l'élever, et encore beaucoup de d'investissements pour maintenir l'adulte sous contrôle. Je te l'ai dit 200 félins à pointes dans l'armée Drow c'est déjà ENORME. Ne serait-ce qu'en rajouter un ou deux jeunes au cours de l'ellipse ce serait déjà un tour de force, et quant à passer à 300, même en quatre siècles à moins d'abandonner un paquet des ressources allouées à d'autres facettes de leur société ce ne serait pas tenable. Que Kerath soit passionné par ces bestioles oui, qu'il ait envie qu'on en augmente le nombre ok, mais il faut que tu saches que si tu te lances là-dedans, il faudra que tu composes avec le mécontentement des prêtres de Zakh'Bar, des Primas, des éleveurs et des soldats d'infanterie bien-pensants qui trouveront tous l'idée absurde. Sachant que t'exposer à autant d'opposition, c'est commencer le RP sur un terrain où ton Rang au sein de l'armée et ta réputation sont en jeu.
Nombre de messages : 336 Âge : 27 Date d'inscription : 14/03/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 636 ans Taille : 2m Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Mer 20 Mar 2019 - 8:36
Citation :
Qu'il voie les troupes elfes bouger il y a moyen. Par contre, s'il voit les troupes elfes bouger et qu'il est à portée de charge, il y a de grandes chances qu'il soit aussi vu, et là l'effet de surprise est grandement amoindri. Ensuite, effectivement les elfes ne sont pas spécialement des adeptes de l'impro, mais de là à passer en formation défensive et à se geler sur place parce qu'un type tout seul leur est tombé dessus, on n'est plus sur des troupes surprises on est sur des troupes d'imbéciles. S'il était arrivé accompagné de ses troupes la charge aurait pu marcher, mais un Leeroy Jenkins pareil ça se paie cher, et je doute que tu veuilles en payer le prix avant d'être validé x)
Puis par rapport aux arcs, non seulement à une distance aussi courte certains arcs / flèches permettent de passer au travers d'une armure, au moins à ses points les plus sensible, mais en plus tu ne décris pas ton personnage comme portant de casque, donc à charger droit sans couverture il se serait très certainement tout simplement fait headshot.
J’vais sûrement l’ellipser de toute façon. Cela dit pour les troupes chargées, si, ce sont des troupes surprises, quand tu te prends une charge sur le flanc ou dans le dos par un type dont c’est la spécialité, qui a une arme lourde, au vu des dégâts qu’il peut causer c’est pas stupide, surtout avec le chaos inhérent à un champ de bataille, de penser qu’il est pas seul ; surtout pour ceux qui ne le voient pas directement. Pour ce qui est du casque, ce n’est pas un film ou un animé, je le dis pas directement mais oui il le remet, de toute façon il est suffisamment grand et/ou gros pour être reconnaissable par ses troupes sans avoir à être tête nue.
Citation :
Le contexte dans lequel tu parles de ladite division laisse entendre que les groupes sont tous prêts à servir à Eraïson... ce qui risquerait d'être compliqué. Si ce n'est pas ce que tu entendais il faudrait du coup que tu sois plus clair.
Oui ils sont tous prêts à Eraïson mais ça ne veut pas dire qu’ils se battent, ils restent en réserve, notamment pour défoncer une barricade qui bloquerait l’avancée des fantassins. J’ai du mal à voir pourquoi est-ce que c’est compliqué qu’ils soient tous là vu que, à ma connaissance, c’est la seule offensive, en Anaëh à cette époque.
Citation :
Les elfes préfèrent viser le cavalier, mais dans le cas d'un félin à pointes, qui est au final une arme bien plus dangereuse que le cavalier en lui-même, ils iront chercher le ventre du félin avant de s'occuper du cavalier. Ensuite, tentative désespérée ou pas, ça reste absolument stupide de la part de troupes habituées aux tactiques de guerrilla, si elles veulent faire leur baroud d'honneur avant de crever, de se mettre en ligne comme de grandes quilles en attendant de se faire rouler dessus.
Enfin, le but n'est pas de t'interdire de gagner cette bataille, ce serait con vu que la bataille est déjà gagnée, mais tant qu'à la gagner autant que la victoire ne soit pas acquise sur une action stupide des attaquants parce que les défenseurs ont été encore plus stupides.
On en a parlé en vovo donc problème réglé o/ (enfin j’imagine).
Citation :
74 ans pour trouver un moyen de lui casser la gueule c'est vachement long.
Il ne met pas 74 ans pour trouver un moyen, il met peut-être une année ou deux, c’est Kerath qui met 74 ans à le défier en duel.
Citation :
Kerath n'a aucune légitimité en tant que Streea à s'occuper des troupes montées alors qu'il doit y avoir des gens bien plus qualifiés pour le job que lui à ce momen-là. Qu'il finisse ultimement par se retrouver le supérieur des chevaucheurs lorsqu'il devient Obok oui, mais la logique voudrait qu'il ne prenne pas la voie directe.
Il devient streea en étant dans le premier régiment, premier régiment qui comprend les chevaucheurs. Alors certes il est veldruk d’infanterie et il n’y connait rien mais qui d’autre a tué un félin ? De toute façon ce n’est pas le problème vu que l’idée que le streea accompagne les chevaucheurs est une tradition plus qu’autre chose, c’est un test, une épreuve : si le type arrive à maîtriser un félin à pointe il est digne de mener les meilleurs soldats du Second Ost. S’il n’y arrive pas et bien il ne va pas rester streea, et en vie, bien longtemps, qu’il soit tué par sa monture ou par ses troupes.
Citation :
Et réciproquement la colère est aussi un inhibiteur de la peur, donc si tu développes la première sans mentionner la deuxième, il est normal que ça paraisse aller à contre-caractère.
S’échapper d’un camp militaire c’est compliqué et puis vu qu’elle n’a pas accès à des armes (je la vois mal soulever et manier correctement celle de Kerath) et puis quitte à tenter, et donc se suicider, y’a plus rapide que de s’attaquer à main nu à lui, surtout avec le félin qui reste tout le temps à côté de son maître.
Artiön Laergûl
Modérateur
Nombre de messages : 1629 Âge : 27 Date d'inscription : 23/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Mer 20 Mar 2019 - 21:43
Citation :
J’vais sûrement l’ellipser de toute façon. Cela dit pour les troupes chargées, si, ce sont des troupes surprises, quand tu te prends une charge sur le flanc ou dans le dos par un type dont c’est la spécialité, qui a une arme lourde, au vu des dégâts qu’il peut causer c’est pas stupide, surtout avec le chaos inhérent à un champ de bataille, de penser qu’il est pas seul ; surtout pour ceux qui ne le voient pas directement. Pour ce qui est du casque, ce n’est pas un film ou un animé, je le dis pas directement mais oui il le remet, de toute façon il est suffisamment grand et/ou gros pour être reconnaissable par ses troupes sans avoir à être tête nue.
Ça reste UN type, et justement, le fait que lancer des charges soit sa spécialité devrait lui permettre de se rendre compte que se séparer du reste de ses troupes c'est souhaiter la mort.
Citation :
Oui ils sont tous prêts à Eraïson mais ça ne veut pas dire qu’ils se battent, ils restent en réserve, notamment pour défoncer une barricade qui bloquerait l’avancée des fantassins. J’ai du mal à voir pourquoi est-ce que c’est compliqué qu’ils soient tous là vu que, à ma connaissance, c’est la seule offensive, en Anaëh à cette époque.
Parce que déplacer 200 chars d'assauts vivants, les "loger" et les nourrir ce n'est pas du tout compliqué.
Citation :
Il ne met pas 74 ans pour trouver un moyen, il met peut-être une année ou deux, c’est Kerath qui met 74 ans à le défier en duel.
S'il ne met pas 74 ans pour trouver un moyen de latter la gueule de Kerath, alors il n'y a aucune raison qu'il laisse à Kerath 74 ans avant soit de lui-même le provoquer en duel, ou de s'arranger pour le faire tuer.
Citation :
Il devient streea en étant dans le premier régiment, premier régiment qui comprend les chevaucheurs. Alors certes il est veldruk d’infanterie et il n’y connait rien mais qui d’autre a tué un félin ? De toute façon ce n’est pas le problème vu que l’idée que le streea accompagne les chevaucheurs est une tradition plus qu’autre chose, c’est un test, une épreuve : si le type arrive à maîtriser un félin à pointe il est digne de mener les meilleurs soldats du Second Ost. S’il n’y arrive pas et bien il ne va pas rester streea, et en vie, bien longtemps, qu’il soit tué par sa monture ou par ses troupes.
En l'occurrence, pour l'instant, lui non plus ne peut pas se vanter d'avoir tué un félin. Le "j'ouvre la gueule d'un félin à pointes tellement grand que je lui défonce la mâchoire" fait partie des points de litige de ta fiche.
Citation :
S’échapper d’un camp militaire c’est compliqué et puis vu qu’elle n’a pas accès à des armes (je la vois mal soulever et manier correctement celle de Kerath) et puis quitte à tenter, et donc se suicider, y’a plus rapide que de s’attaquer à main nu à lui, surtout avec le félin qui reste tout le temps à côté de son maître.
Pas besoin de l'envoyer se tenter à se servir de l'arme de Kerath ou quoi, ou même de s'enfuir. Elle peut aussi tout simplement refuser de coopérer jusqu'à ce qu'on finisse par en avoir marre d'elle et la tuer.
Nombre de messages : 1629 Âge : 27 Date d'inscription : 23/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Jeu 28 Mar 2019 - 23:05
Voilà, tu peux définitivement ajouter cette fiche au palmarès des victoires de Kerath
Code:
[Métier] : Obok Senger du Second Ost
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps-à-corps
[Alignement] : Loyal Mauvais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Nombre de messages : 786 Âge : 33 Date d'inscription : 09/08/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 106 ans Taille : 1m70 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Lun 30 Aoû 2021 - 13:04
Fiche déplacée pour MAJ
Ancienne Fiche:
Possessions & Equipements :
La principale possession de Kerath, et celle qu’il chérie plus que tout, est Elrie, son arme favorite : un marteau de guerre à deux mains avec un manche d’un bon mètre qui se termine par une double tête. A ça il faut rajouter son armure écarlate dont les gantelets sont terminés par des griffes et Murrpau, son félin à pointe.
Apparence :
Taille : Deux mètres.
Couleur des yeux : Rouge cerclé de jaune.
Kerath mesure deux mètres pour deux cent dix kilos, c’est un mastodonte aux muscles hypertrophiés lui donnant un air monstrueux lorsque lesdits muscles sont visibles. Ils ne sont pas finement dessinés et encore moins ciselés, comme si chacun avait grossit plus ou moins séparément pour s’arrêter qu’une fois l’élasticité maximale de sa peau atteinte. C’est un drow qui suinte l’agressivité, ses yeux rouge foncé proche du noir et cerclés de jaune semblent châtier du regard des spectres, ses mâchoires sont contractées et ses sourcils froncés sous une colère qui, à l’instar du désir d’Isten, ne sera jamais apaisée. Ses muscles faciaux sont aussi hypertrophiés ainsi lorsque son expression change il est possible d’en lire les modifications en même temps qu’elles apparaissent via les muscles qui roulent sous la peau. Lorsqu’il abandonne son expression sévère c’est en général pour la remplacer par un sourire carnassier alors lorsqu’il décide de faire autre chose, ses traits n’ayant pas l’habitude rendent tout autre sourire ou expression assez malsaine. A ça il faut rajouter la quantité impressionnante de cicatrices sur son visage et un nez anciennement cassé qui, malgré la magie des prêtres de Kiran, n’est pas tout à fait droit.
Personnalité :
Comme dit plus haut, Kerath semble toujours en colère et c’est le cas mais pas que, il défie quiconque de s’en prendre à lui. Car c’est bien là ce qu’aime le mastodonte : les défis. Particulièrement les défis physiques. Il est habité d’un esprit de compétition qui est seulement tempéré par une envie profonde et sincère de servir les dieux ainsi que le peuple daedhel dans son ensemble ; il sait qu’afin de mieux servir il doit se trouver au plus haut de l’armée pour faire profiter, au moins à son ost si ce n’est à tous, de ses compétences. Sa montée en grade n’est donc pas motivée par une ambition personnelle même s’il est aisé de l’interpréter ainsi.
Pour ce qui est de son nom il ne le déteste pas mais préfère son surnom depuis qu’il a servi dans la milice de la famille Hune Baenre alors lorsque quelqu’un qu’il ne connait pas l’appelle par son prénom ou son nom il a tendance à sentir une pointe de mépris, qu’elle soit réelle ou imaginaire, il préfère donc se faire appeler par son surnom, c’est mieux pour tout le monde ; c’est mieux pour tous car il est prompt à la colère, en effet son tempérament explosif n’est tempéré que par deux choses : Elrie et Murrpau. Le marteau, de par les dommages écrasants que peuvent causer ses coups, l’apaise tandis que le félin à pointe cristallise sa sauvagerie et c’est pour ça que les deux ne sont jamais bien loin. Sur certains aspects on pourrait le croire plus proche de l’animal que du drow, c’est un peu le problème d’être né et d’avoir grandi dans la Basse-Fausse. Cependant la discipline militaire a grandement aidé, de même pour le code moral qu’il s’est construit afin de contrôler ses accès de violence, ce dernier favorisant grandement les drows libres et croyants malgré tout ça il a du mal à rester inactif et il tremble lorsqu’il tente de rester immobile. C’est aussi un produit de la méritocratie éldéenne, peu importe la provenance d’un individus, seul ses compétences comptes et il n’a aucun mal à voir le mérite des autres races même s’il les déteste.
Capacités magiques : Aucune si ce n’est de maigres connaissances théoriques, le nombre d’élémentalistes dans le Second Ost a fait qu’il a appris un ou deux trucs même s’il est à des siècles de lancer son premier sort ; de toute façon ça ne l’intéresse pas.
Histoire
Sagar est né d’un couple d’esclave croyants vivant dans la Basse-Fausse. Sa taille déjà peu commune pour son âge en faisait un bon combattant sans pour autant avoir besoin de maîtriser un art martial, comptant uniquement sur sa force brute pour vaincre les enfants de son âge. C’était déjà un véritable tyran qui offrait aux gamins qui l’entouraient sa protection en échange de leur loyauté, se constituant très tôt un petit groupe d’enfants soudés à ses ordres pour survivre plus aisément.
Sagar avançait lentement, le regard passant frénétiquement d’un bâtiment à l’autre, d’un guerrier à l’autre. C’était la première fois qu’il mettait les pieds dans la Chambre Magmatique et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il s’émerveillait de ce que son peuple pouvait faire. Aujourd’hui il était avec Malal, sa seconde si on pouvait l’appeler ainsi, la seule de son groupe de suivants qui avait le même âge que lui, la seule qui allait passer son Clor d’Dormagyn avec lui. Ce jour-là, comme durant toutes les cérémonies du style, seuls les prêtres savaient ce qu’ils avaient prévu mais ça n’avait pas d’importance car Sagar avait mis un point d’honneur à être bénis en premier par ceux qui s’adressent à Uriz. Quoi de plus normal, il était le plus grand et le plus fort, le plus apte à suivre les traces du Père des Batailles. Cependant l’un des enfants ne l’entendait pas de cette oreille et tenta de le doubler, sans doute qu’il comptait sur la protection des prêtres mais il fut déçu lorsque les prêtres ne bougèrent pas alors que Sagar l’attrapa par l’épaule pour le retourner et lui asséner un crochet du droit qui lui démit la mâchoire et le projeta au sol. Sans le laisser réagir, Sagar le suivit et le frappa frénétiquement transformant son visage en une pulpe sanglante. Derrière lui les compagnons de sa victime avaient voulu l’aider mais Malal avaient fait ce qu’elle pouvait pour les repousser, c’était l’étincelle qu’il fallait pour pousser tous les enfants fanatisés, et qui ne cherchaient qu’une excuse pour se taper dessus, à s’entre-déchirer. Malheureusement pour Sagar, Malal était seule et ne put retenir bien longtemps les trois autres enfants. Le colosse sentit un coup à l’arrière du crâne et d’un claquement de doigt tout inhibiteur venait de disparaître. Il se retourna, prit son agresseur par la gorge et d’un mouvement sec du poignet lui brisa la nuque avant de se jeter sur les deux autres qui s’attaquaient à son amie. Le premier reçut un coup d’épaule qui l’envoya dans la mêlée avec des côtes fêlées quant au second il reçut un coup de pied à la tempe qui le tua sur le coup. Sagar aida Malal à se relever puis se jeta à corps perdu dans la mêlée, un tourbillon de violence qui forçait les enfants à maintenir une certaine distance, créant un cercle entre lui et les autres. Lorsqu’enfin les prêtres d’Uriz mirent fin à la pseudo bataille, Sagar avait les bras couverts de sang jusqu’au-dessus des coudes et des éclaboussures un peu partout sur le corps, le souffle court il s’arrêta de frapper pour admirer le résultat de son altercation. L’enfant reçut sa bénédiction malgré la mise hors de combat de près d’un quart des participants.
Ce n’est qu’à son adolescence qu’il devint réellement monstrueux, sa croissance fut fulgurante et semblait ne jamais s’arrêter, un peu comme si la nature l’avait laissé se développer trente ans de plus qu’un daedhel lambda. Pour ce qui est du mental, la période instable propre à l’adolescence ne fit qu’exacerber le tempérament violent de Sagar et il en profitait car dans ce regard parfois fou brillait une étincelle d’intelligence bien visible. Certes il aimait user de sa force mais maintenant qu’il s’était fait un nom dans la Basse-Fausse il s’en servait bien plus souvent que ses poings. Grâce à sa carrure imposante qui lui permettait de se battre contre des adultes s’il arrivait à les prendre par surprise, ou s’il avait l’avantage du nombre, et son réseau qui grandissait à chaque victoire ou intimidation il se tailla un petit domaine. Mais sa poigne d’acier lâcha son fief pour aller faire ses classes, avec son départ son petit royaume, quelques pâtés de maisons, se fractura, partagés entre ses proches et ceux qui attendaient qu’une chose : qu’il meurt ou disparaisse d’une façon ou d’une autre.
Si l’adolescence lui avait donné un corps hors du commun ce sont les classes qui ont commencé à le façonner, qui l’ont mis sur la voie pour en faire le monstre qu’on connait aujourd’hui. Mais ce cursus militaire ne parvint qu’à calmer la sauvagerie de Sagar qui ne laissa pas vraiment la discipline prendre racine en lui. A la fin de ses classes il fut évidemment orienté vers le métier des armes, de toute façon son CV se limitait à taper des trucs et faire peur, et pour des raisons toutes aussi évidentes il choisit Zhak’Bar comme divinité tutélaire lors de son Clor d’Beannaighil. Malal s’était tournée vers une carrière ecclésiastique au service du Prime Dragon, Sagar, quant à lui, fut recruté dans la milice privée des Hune Baenre, autant pour ses prouesses martiales que pour sa faciliter à intimider. Durant son temps dans la garde d’augustes personnages, à peine une dizaine d’années, il eut le loisir de choisir son arme et il n’hésita pas longtemps : un marteau de guerre, qu’il nomma Elrie après l’avoir manié quelques temps. Il ne resta pas longtemps pour plusieurs raisons : ses camarades se moquaient de ses origines serviles et modestes, stigmatisant son nom et puis il était bien trop agressif et ne se contentait pas de simplement garder. En effet lorsque son patron voulut purifier son sang il envoya ses troupes dans le labyrinthe pour retrouver ceux qui avaient tourné le dos à leur famille. Sauf que Sagar avait commencé une liaison avec Eskavah alors, pour la prévenir, une fois lâché dans le labyrinthe, il fit le plus de dommages collatéraux possibles. Heureusement qu’il ne savait pas qu’Eskavah était enceinte de lui sinon il aurait sûrement retourné son arme contre son employeur. Cependant c’est bien son début de renommée qui lui valut une place dans le second Ost, une place de Kyorl, une place dans la Bataille des Cendres.
Juste avant la bataille les prêtres d’Uriz et de Teiweon rassemblèrent le second Ost et devant les ecclésiastiques les officiers s’agenouillèrent en plaçant leur arme devant eux alors que le grand prêtre du Père des Batailles les observait un à un. L’Obok Senger se leva et posa la main sur l’arme tendue du grand prêtre puis un servant de Teiweon alla chercher l’épée du général pour la rendre à son possesseur ensuite le grand prêtre de la déesse de la mort lia l’arme en question au bras du Senger par une chaîne. Suite à ça les prêtres de Teiweon, suivit par des esclaves portant des chaînes, passèrent dans les rangs pour enchaîner le poignet des officiers, pour les épéistes sinon le bras, à leurs armes ; des chaînes qu’ils n’auraient le droit de retirer qu’une fois la bataille terminée. Le Senger monta ensuite sur l’estrade et face à son armée commença le discours qui précédait chaque bataille :
Qu’est-ce que prendre une vie ? -C’est un honneur ! Qu’est-ce qu’un soldat du Second Ost? -L’incarnation de la mort ! Que sont les hommes ? -Des esclaves ! Qu’est-ce qu’admettre la défaite ? -Un blasphème ! Qui sont les lames de Zhak’Bar ? -Le Second Ost ! Qui sont les fils d’Uriz ? -Le Second Ost ! Qui vaincra ? -Le Second Ost ! Pour le Père des Batailles et le Prime Dragon, n’en épargnez aucun !
Dans cette bataille Sagar fit office de bélier vivant, profitant de sa masse colossale couplée à son armure lourde pour enfoncer les lignes péninsulaires et se mettre à massacrer à tour de bras. Le cadavre d’un homme d’arme fut projeté sur ses camarades à quelques mètres par un puissant coup du marteau de Sagar révélant un autre humain qui se tenait derrière, tétanisé par la peur il leva la tête aussi haut qu’il le pouvait pour observer la figure imposante dans son armure rouge, à travers les fentes de son heaume ailé il put voir l’éclat du cercle jaune de ses yeux briller dans l’ombre. Sagar n’eut pas le temps de le tuer, alors qu’il levait Elrie un cheval caparaçonné à la selle vide le percuta. L’interprétant comme un signe providentiel le paysan s’en alla aussi vite qu’il put mais il fut bloqué par la masse compacte de ses camarades qui le repoussèrent vers les sombres. Quant au sergent drow il se releva difficilement, en grognant. En voyant qu’il avait survécut les humains se jetèrent sur lui dans l’espoir de plaquer le géant au sol, ce qui marcha plutôt bien, Sagar, à quatre pattes, croulait sous le poids des humains et de sa propre armure jusqu’à ce que des flammes en embrasent une poignée, faisant reculer frénétiquement le reste. Le sombre se releva pour voir Malal, des flammes dansantes encore entre ses doigts, son épée tâchée de sang. Sagar ne ramassa pas Elrie, à la place il se jeta sur les humains et tua tant qu’il pouvait avec les griffes qui terminaient ses gantelets.
Une fois les péninsulaires morts ou en fuite il fouilla le champ de bataille, exténué, à la recherche de son marteau. Il le retrouva dans le dos d’un autre drow, ce dernier l’avait récupéré au sol et visiblement s’était dit qu’il était désormais à lui. Rien de bien inhabituel en somme sauf que Sagar tenait particulièrement à cette arme, alors Malal lui assura qu’elle s’occupait de ses arrières. Marchant jusqu’au voleur il attendit que ce dernier se retourne en entendant le pas pesant du géant. Le voleur en question, qui n’était autre que son veldruk, fit bien vite le lien entre l’arme qu’il avait récupérer et le colosse mécontent qui lui faisait face. Cependant le bougre refusait de rendre Elrie à son propriétaire légitime alors ce dernier se jeta sur son supérieur, le supérieur en question esquiva, jouant autour d’un Sagar épuisé jusqu’à ce que son orgueil le pousse à la faute. Le mastodonte attrapa le bras du veldruk et lui broya les os puis il l’attira à lui et l’attrapa fermement pour le bloquer avant de lui fracasser le crâne en le faisant frapper le sol jusqu’à ce que le veldruk ne bouge plus ; pour être certain qu’il soit mort, Sagar lui brisa la nuque. Le soldat avec qui parlait le défunt veldruk était resté figé devant la scène, notamment parce qu’il avait vu le sourire satisfait de Malal, un sourire qu’il avait déjà vu lorsqu’un prêtre de Zhak’Bar regardait son animal mettre en pièce quelqu’un ; c’était ce qu’avait fait la prêtresse durant la bataille d’ailleurs, elle avait lancé Sagar et était restée en arrière pour l’aider. Mais même s’il était intervenu d’une quelconque façon Malal s’était tenue prête à équilibrer le combat. Le soldat fut mené jusqu’à la tente du streea dont ils dépendaient, avec le cadavre du malfaiteur, et Sagar raconta l’incident. Sa version fut corroborée par Malal mais surtout par le soldat qui avait bien trop peur pour oser les contredire, il se contenta d’hocher la tête. Le mastodonte en question avait bien entendu évité de dire que s’il n’avait plus son marteau c’était parce qu’il l’avait laissé sur le champ de bataille avant de venir la récupérer. Pour toute récompense il eut le droit de garder sa vie et contrairement à ce qu’il avait espéré, ce fut un autre qui repris la place de veldruk. Il faut dire que Sagar était dans l’armée depuis à peine cinq ans, il le comprenait donc même si ça l’enrageait.
Considérant le nouveau veldruk comme illégitime, et ce même s’il avait été nommé par le streea, il voulut le défier en duel pour prendre sa place qui, selon lui, lui revenait de droit. Lorsqu’il sortit des tentes allouées aux prêtres de Kiran, Malal l’attendait pour l’en dissuader, lui expliquant qu’il était mieux d’attendre pour éviter d’être exécuté. Sagar attendit donc, acceptant les arguments de son amie et amante, il lui fallait un peu d’ancienneté pour se faire connaître et surtout s’il voulait monter en grade il devait en apprendre plus sur ceux qu’il comptait diriger ; de plus elle lui expliqua qu’elle avait aussi besoin de temps pour consolider sa position dans l’ost.
Il défia l’officier devant la majorité des soldats sous ses ordres pour qu’il ne puisse pas refuser et le duel fut… compliqué. En effet c’était le premier adversaire qui était suffisamment bon escrimeur pour annuler l’avantage de carrure et de force de Sagar. Au final, désarmé et repoussé jusqu’à l’hôpital de campagne, il prit une scie à os et les dents s’enfoncèrent dans la gorge de son opposant, déchiquetant la carotide. Le géant y était arrivé en laissant son supérieur lui planter son épée dans le bras afin de l’immobiliser et il n’avait eu besoin que d’un coup pendant que l’officier en question se rendait compte que son arme était bloquée, il mit une seconde avant de la lâcher. Mais c’était une seconde de trop, une seconde qui lui coûta la vie. Suite à ce duel il devint enfin veldruk, par droit des armes, c’est ce duel qui vit son surnom se populariser. Ce duel lui permit de se rendre compte que la force ne faisait pas tout alors il se mit à combler ses lacunes d’arts martiaux, apprenant réellement à se battre, il passa de dangereux à proprement effrayant. Découlant des arguments de Malal, il se mit aussi à travailler son charisme, s’il voulait devenir un meneur digne de ce nom il ne pouvait pas simplement se contenter d’intimider ses subordonnés sinon il allait rapidement devenir la victime d’un malencontreux accident ; les champs de bataille sont si chaotiques, qui pourrait prouver que ce carreau d’arbalète n’avait pas été tiré par l’ennemi ? Il y avait quelque chose de ridicule à voir Sagar, maintenant plus souvent nommé Kerath, répéter des discours dans sa tente, des discours que la prêtresse lui écrivait. Cela dit il fit des progrès rapidement. S’il était écouté il restait à déterminer si c’était parce qu’il s’était réellement amélioré ou bien parce que lorsqu’un type de deux-dix cent kilos en armure lourde vous dit quelque chose vous écoutez, ça il n’aurait su le dire mais les résultats étaient là, c’était le principal.
Afin de s’assurer de la victoire à Uraal ce fut le second Ost qu’on chargea de l’embuscade car le choc initial est le plus important et les troupes de choc c’est justement l’une des spécialités de cette armée. Kerath se distingua en tuant un nombre assez élevé de citadins mais surtout il laissa mourir son streea. Il fut nommé streea ; pour ses prouesses martiales, pour avoir rallié son unité afin de flanquer les troupes elfes qui s’étaient reformées et avoir tué un nombre relativement élevé d'ennemis. La bataille d’Uraal avait montré à tous que désormais Kerath ne s’abandonnerait plus à une frénésie meurtrière en combat mais qu’il garderait une idée claire du champ de bataille dans un coin de sa tête ; il s’arrêtait souvent de se battre pour mettre à jour la carte mentale qu’il se faisait, ce qui était nécessaire étant donné la nature chaotique d’une bataille. En devenant streea du premier régiment il devait faire ses preuves et dans ce régiment-là, celui dont dépendent les chevaucheurs de félins à pointe, ça implique être capable d’en dompter un ; si le nouveau streea y arrive il prouve qu’il est digne de mener les meilleures troupes de l’ost. Ces créatures avaient conquis son cœur lorsqu’il avait vu les dégâts qu’elles pouvaient faire, elles n’étaient pas sans lui rappeler Elrie. Et puis même si ça aide de dépasser la majorité de ses soldats pour observer le champ de bataille en étant dans la mêlée, ça ne fait pas de mal de se rehausser d’un mètre soixante-dix, c’est plus simple d’obtenir une vue d’ensemble. Kerath étant un grand amateur de défi il profita d’un retour au Puy pour partir avec Malal à la recherche d’un nid de félin à pointe et d’en capturer un petit. Le Second Ost resta une vingtaine d’années pour reformer les rangs, remplacer les pertes, se réapprovisionner, planifier de nouveaux entraînements et offensives. Pendant cette vingtaine d’année, la relation entre Kerath et Tallaeh Vaen're, une prêtresse d’Uriz rattachée au Second Ost, purent se poser, loin des déplacements et des dangers incessants propres à la guerre. Durant ce laps de temps ils eurent un enfant : Shyn’tae. Tallaeh resta au Puy pour s’en occuper, jugeant qu’un camp militaire n’était pas un endroit adéquat pour élever un enfant, pendant que Kerath repartait avec l’armée, ne laissant à sa fille qu’une poignée de souvenirs flous de lui.
Malal s’était aussi faite plus distance à l’arrivée de Murrpau, le félin à pointe, en se rendant compte que son emprise sur le streea se relâchait au fur et à mesure que l’animal grandissait ; en effet l’arrivée de la bête avait eu l’effet inverse sur le guerrier, elle pensait que ça exacerberait sa sauvagerie mais il n'en fut rien. Mais elle n’avait pas le choix d’aider Kerath à l’élever si elle ne voulait pas perdre tout contrôle sur lui et se retrouver avec une simple influence morale ; une influence conséquente certes mais guère plus importante que celle d’autres prêtres. Son contrôle se faisait d’autant plus ténu parce que pour la première fois depuis qu’ils avaient intégré l’ost, Kerath avait un grade plus important que le sien, elle qui n’était que prêtresse.
En 997 : X Kerath participa à la guerre contre la Péninsule et mena la partie du Second Ost faisant parti du fer de lance s’occupant des raids. Durant le siège en lui-même il déplora que l’on n’use pas des mangonneaux du Second Ost pour catapulter des cadavres pestiférés dans la citadelle, transformant les murs en prison. Malheureusement, car il aurait adoré être le premier à poser le pied sur les remparts, il ne participa pas à l’assaut mais son unité aida l’armée drow à se replier en bon ordre en protégeant les flancs avec les félins à pointe et en formant une arrière garde avec les fantassins qui lui restait. Les bataillons du premier régiment du second Ost ne participa pas à la prise de Yutar et d’Ellyrion, les pertes d’Alonna, car si Kerath ne pouvait pas mener l’assaut il a tout de même envoyé les fantassins sous ses ordres, étant bien trop importantes pour que le régiment en question soit apte à se battre. Au vu des résultats de la campagne ce n’était au final pas si mal que ça ; le Voile n’eut pas d’effet concret sur le premier régiment qui léchait ses plaies au Puy, sans drow millénaire dans ses rangs et avec l’interdiction formelle et direct du Senger de s’approcher des colonnes sorties de terre, aucune perte ne fut à déplorer. Cependant pour l’assaut sur Eraison le régiment était reformé et prêt à repartir en guerre.
Lorsque Malag’eyl Zuhak devint Karliik Glenn, contrairement à ce que Kerath pensait, il ne fut pas sélectionné comme remplaçant. Il le comprenait cela dit, à sa place il aurait sûrement fait la même chose, mais avoir une marionnette comme Senger alors que lui voulait faire profiter de ses compétences à tout l’ost. Malal lui conseilla à nouveau d’attendre mais elle n’avait plus la même influence sur lui, il était plus difficile à manipuler maintenant qu’il arrivait bien mieux à contrôler sa rage et sa sauvagerie ; cette fois ce n’était plus sur un coup de tête qu’il agissait et pour cause il provoqua une ordalie pour pouvoir défier le nouveau Senger avec le soutien de Ahlysaaria Vrammyr, streea dans le Second Ost depuis son incorporation en 900 et de Malal qui fit ce qu’elle pouvait pour que l’ordalie soit acceptée par les autres prêtres. Il aurait bien fait comme avec le veldruk qu’il avait directement défié mais à l’époque il n’avait pas de contacts dans la prêtrise de l’ost et puis il avait besoin de la légitimité qu’apporte une ordalie. Le duel se passa sous le regard des trois grands prêtres et des officiers supérieurs réunis dans une arène provisoire construite et consacrée pour l’occasion ; après les prières et autres observances de circonstance le combat commença. Il fut long, près d’une heure et demi et particulièrement féroce. Le bouclier cabossé du Senger en titre gisait à ses côtés, du bout des doigts il essayait d’attraper son épée pour la planter dans une des nombreuses brèches qu’il avait causé dans l’armure de Kerath mais il était bloqué par le pied de ce dernier qui appuyait douloureusement sur son plastron endommagé. Kerath leva Elrie et l’abattit de toute ses forces sur la tête du guerrier à sa merci, repeignant le sol sablé de l’arène. Les dieux ayant jugé le streea du premier régiment plus digne, ce dernier ne se fit pas de tatouage sur le visage pour marquer son ascension, son visage couturé de cicatrice et aux os saillants l’aurait rendu illisible, alors il le fit sur son torse.
Comme à son habitude le nouvel Obok Senger du Second Ost mena par l’exemple et fut parmi les premiers à sortir du tunnel pour commencer à massacrer les elfes. En avançant dans les rues d’Eraison, les pattes du félin à pointe de Kerath laissait des traces sanglantes alors qu’ils cherchaient de nouvelles proies. Ça faisait du bien d’être à nouveau déployé mais ça n’empêchait pas que pour lui c’était trop, il y avait bien trop de troupes pour prendre une ville comme Eraison. Il se doutait que le geste était politique plus que stratégique : lorsqu’une armée restait trop longtemps proche du Puy les triumvirs devenaient souvent nerveux. Il les comprenait cela dit, la tentation d’éloigner une force aussi puissante qu’un ost au grand complet devait être difficile à ignorer. De plus Kerath savait parfaitement que c’était bon de donner un but à des troupes, une victoire que l’entièreté du Puy pourrait célébrer car ce n’est jamais une bonne idée de laisser aux soldats suffisamment de temps libre pour se mettre à réfléchir ; ils se mettent rapidement à se rendre compte de leur force ainsi que de leur importance politique et peuvent demander des concessions voir prendre le pouvoir par la force ; Kerath n’avait pas en tête d’exemple d’ost qui avait forcé son Senger à se retourner contre le triumvirat ou le roi mais ça n’empêchait pas que c’était toujours une possibilité.
Durant le pillage, et le massacre qui l’accompagnait, Kerath en profita pour asservir une jeune forgeronne d’à peine deux siècles qui répondait au doux prénom de Taldir. Il ne lui a pas demandé son nom de famille, ça ne l’intéressait pas car de toute façon elle n’en avait plus besoin à partir de maintenant. Il y avait quelque chose chez elle qui l’avait attiré et amusé, une flamme de haine qui brûlait rageusement dans ses yeux mais il lui manquait le courage d’agir. Il participa au conseil de guerre et lorsque la question de ce qu’il fallait faire s’était posée, Kerath avait répondu avec un sourire carnassier : « laissez-les venir, mes balistaires ont besoin d’un peu d’entraînement. » Le Second Ost étant spécialisé dans la poliorcétique, il s’occupa de réparer les fortifications qui avaient été endommagées par les combats et de retrancher l’armée dans la ville après des sorties désastreuses. Si seulement il avait eu plus de temps et de matériel il aurait pu transformer la cité en forteresse mais il fallait s’y attendre avec des lignes logistiques s’étendant sur des kilomètres et des kilomètres : le temps que la demande de matériel atteigne le Puy, que la demande soit acceptée puis que le matériel en question soit préparé et envoyé par les tunnels c’était trop tard, les elfes avaient déjà eu le temps de réagir. De toute façon ce n’est pas comme si ça aurait fait une quelconque différence car la réponse du Puy ne vint jamais. Alors, le cœur lourd de voir tant de possibilité qui resteraient à jamais inexploitées, son ost se replia en dernier par les tunnels, formant l’arrière garde.
En l’an 9 le Second Ost fut rappelé, comme tous les autres, et évidemment Kerath répondit présent, il installa son armée dans le quartier-général qui lui était dédié et il y resta longtemps. En l’an 11 il accueillit avec un certain scepticisme l’idée de l’Eda Vengeur sur le point de se réaliser car il était en contact quotidien avec les autres Obok Senger et qu’il n’avait qu’à regarder l’état de son Ost pour se rendre compte que c’était tout bonnement impossible ; cependant en entendant la nouvelle il répondit simplement : « Tant que les ennemis d'Uriz respirent la paix n’est qu’un mirage. » Durant cette année-là il reçut la nouvelle du départ de Na’ri Yisfi, d’abord furieux que le veldruk qui avait assisté au départ de la prêtresse ne l’ait pas prévenu, il comprit rapidement pourquoi la médecin s’en était allé ; ce qui n’empêcha pas au veldruk de recevoir une punition sévère pour ne pas avoir fait remonter l’information à temps le long de le chaîne de commandement. Durant l’an 12 il prit en main l’entraînement des affranchis pour remettre sur pied une armée digne de ce nom, comptant sur sa foi en Zhak’Bar pour ne laisser passer aucune faiblesse et sur sa foi en Uriz pour séparer le bon grain de l’ivraie, s’assurant ainsi qu’aucun faible ou hérétique n’avait réussi à passer à travers les mailles du filet. Kerath profita de la purge pour se débarrasser des soldats encore fidèles à la mémoire de Malag'eyl ; Il remplaça les places d’officiers vacants en faisant monter en grades des soldats qui lui étaient fidèles et les hommes du rang furent remplacés par des affranchis dont il avait personnellement supervisé l’entraînement. Mais Kertah ne se contenta pas de purger ses rangs, en effet c’eut été dommage de se limiter simplement à ses troupes alors qu’il était dans la Cité Magmatique. Il aida avec un zèle remarquable à attraper tous ceux qui tentaient d’échapper à Meingal et se proposait même comme champion lorsque l’accusé était un redoutable guerrier. Il fit ce qu’il put pour que l’armée ne soit pas trop durement touchée par les purge ainsi il proposa à un Senger, faute de Karliik pour représenter leurs intérêts, de sceller une alliance politique.
En 14 il profite des gobelins pour intensifier l’entraînement des affranchis, se réservant les meilleurs, et instaurer dans ses rangs un système de noviciat : chaque soldat se voit présenté un affranchis qu’il doit former jusqu’à ce qu’il soit jugé digne par le soldat en question, quand c’est le cas il passe une série d’épreuve sous les yeux de Kerath, ses streea et le grand-prêtre d’Uriz et de Teiweon rattachés à l’ost ; si l’affranchi échoue il redevient un novice mais sous la tutelle d’un soldat plus expérimenté, souvent l’officier au-dessus, et s’il réussit il est officiellement accepté comme membre à part entière.
Pour ceux qui n’ont pas pu le passer, les épreuves font office de Clor d’Dormagyn. Kerath profite aussi de cet entraînement pour tenter d’augmenter le nombre de chevaucheurs de félins à pointe dans son ost, collaborant étroitement avec le clergé de Zhak’Bar pour obtenir de nouvelles montures. Dans la même année il se joint à la délégation puysarde qui assiste aux Grands Jeux de Thaar mais n’y participe pas, considérant que ce sont, justement, des jeux et qu’il n’a rien à y faire. Il est aussi possible que ce soit parce qu’il veut devenir Karliik Glenn et que s’il survit à une défaite dans les jeux il pense que toutes ses chances de monter en grade s’évaporeront.
HRP:
Kha'linas Do'ath
Ancien
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Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Ven 10 Sep 2021 - 21:39
Alors...
Kerath a écrit:
Alignement : Loyal meh.
J'ai pas besoin de dire quoi que se soit. Je crois que tu sais exactement ce que je pense.
Kerath a écrit:
« de toute façon son CV »
Léger anachronisme - à changer
Kerath a écrit:
« Sauf que Sagar avait commencé une liaison avec Eskavah alors, pour la prévenir, une fois lâché dans le labyrinthe, il fit le plus de dommages collatéraux possibles. Heureusement qu’il ne savait pas qu’Eskavah était enceinte de lui sinon il aurait sûrement retourné son arme contre son employeur. Cependant c’est bien son début de renommée qui lui valut une place dans le second Ost, une place de Kyorl, une place dans la Bataille des Cendres. »
Qui est Eskavah?
Kerath a écrit:
l’Aduram et plus particulièrement la Dross,
Ok...... Non sérieux, le souverain de la dross est Naélis, il ne faut pas oublier que les ladroissiens ont combattus les drow à Hanning. Du coup, les habitants sont pas totalement stupide, et s'ils voient Kerath, bah forcément il y aura probablement quelqu'un qui va le reconnaître et le tabasser. Kerath est l'ennemi no.1 non seulement du Puy mais aussi de Naélis. Du coup, question qui se fasse pas éclater en quelques jours, j'éviterais de lui faire faire du Tourisme à La Dross.
Une petite partie manque aussi, comment s'est déroulé son premier mois dans l'Arduram? Il a vécu comment le changement? Bref, peut-être donner un peu plus de détails sur ce mois que tu as manqué irp :)
T'sisra Do'ath
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Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Jeu 7 Oct 2021 - 23:25
Citation :
si auparavant tout ce qui comptait pour lui était les talents d’une personne, cette période est quelque peu révolue. La désillusion de voir que même au Puy les gens à penser ainsi étaient rares, et ce même par ses dirigeants qui auraient dû en être les plus fervents défenseurs
En réalité, pendant que Kerath était en fonction au Puy, personne ne pensait réellement comme ça, à part peut-être les gens qui se sont rassemblés pendant le conseil de guerre et qui ont essayé de faire un forcing pour choisir leurs triumvirs, plutot que de laisser le triumviart se remplir seul.
L'ascension des triumvirs s'est joué comme n'importe quelle ascension jusque-là. Et on ne peut pas les accuser de quoique ce soit pour l'heure, parce que y a pas grand chose qui a été assis par les triumvirs actuels (j'entends qu'il n'y a pas eu de grandes décisions prises jusque là).
Citation :
qu’elle eut choisi un triumvir pour des raisons politiques et non méritocratiques
Même remarque qu'au dessus. Si Krish a choisi Urgoll et Viconia à l'époque, c'est parce qu'ils ont porté leurs burnes et étaient dans la bataille visant à renverser Malag'eil.
Citation :
résonna-t-il après sa prière matinale
Vu que Kerath a renié pas mal de choses, il prie qui maintenant ?
Citation :
retournant brièvement vers la civilisation et ce pour y chercher une ferme. Attendant alors la nuit, le drow entreprit de chercher l’endroit à la recherche d’outils et de grains avant de s’en aller une fois qu’il avait ce qu’il était venu cherché.
En terme de temporalité c'est pas jouable, étant donné qu'on était sur la fin de l'hiver, le grain avait été ramené dans la cité pour se préparer à un siège, et la politique de la terre brulée avait été appliquée pour le reste : ce qu'on ne peut transporter on le brûle.
(PS: Les conditions pour vivre de l'agriculture en Aduram sont pas spécialement réunies, en revanche chasseur-cueilleur ça se fait. Bon après ça n'empêche pas de se faire un jardin potager, hein, mais les champs de céréales ce sera pour une autre fois x))
Sinon : 1) Les gens de confiance dans la garde draconique bof. Ça va déjà pas mal à l'encontre des valeurs puysardes. Mais vu les derniers événements, la loyauté elle ira encore moins à une personne en particulier. 2) La lettre, c'est quoi le contenu ?
En vérité ce qui me fait me poser le plus question c'est le paragraphe "personnalité". Y a beaucoup de détours pour au final avoir un personnage qui a eu peur des P'leiks (cf le passage avec Krish etc), donc pour ça faut éviter de mourir. Donc se barrer discrètement.
Question subsidiaire : Pourquoi présenter cette remise en question religieuse comme un choix conscient ? Au final si c'est la peur des P'leiks, c'est juste aveu de faiblesse. Je pense qu'en soit ça justifie tout le reste, pour la fuite, etc.
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Kerath
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Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé] Ven 5 Nov 2021 - 13:19
T'sisra Do'ath a écrit:
Vu que Kerath a renié pas mal de choses, il prie qui maintenant ?
Avant cette question j’avoues que je sais pas trop quoi te répondre étant donné que ça touche des trucs qui ont été joués, les changements résultants directement des rps. Pour répondre à la question : Meingal, principalement, ou d’autres dieux eldéens en fonction de la situation. En réalité y’a qu’Uriz, et par extension Teiweon, qu’il a renié, Meingal prenant sa place comme divinité principale.
T'sisra Do'ath a écrit:
En terme de temporalité c'est pas jouable, étant donné qu'on était sur la fin de l'hiver, le grain avait été ramené dans la cité pour se préparer à un siège
Les paysous rentrent pas chez eux pour planter au printemps ? Et si non je décris quoi à la place, les restes d’une maison calcinée ?
T'sisra Do'ath a écrit:
Les conditions pour vivre de l'agriculture en Aduram sont pas spécialement réunies, en revanche chasseur-cueilleur ça se fait. Bon après ça n'empêche pas de se faire un jardin potager, hein, mais les champs de céréales ce sera pour une autre fois x)
C’est bien pour ça qu’il se lance à essayer l’agriculture qu’une fois avoir un stock de provision, acquis justement par la chasse et la cueillette. Accessoirement, même si les conditions étaient réunies, ça serait quand même un échec, principalement parce qu’il y connait rien. On dirait pas comme ça mais paysan c’est un métier, et aussi parce qu’il a pas forcément la patience pour x)
T'sisra Do'ath a écrit:
1) Les gens de confiance dans la garde draconique bof. Ça va déjà pas mal à l'encontre des valeurs puysardes.
Je suis pas certain de comprendre ce passage-là ou en tout cas le pourquoi.
T'sisra Do'ath a écrit:
2) La lettre, c'est quoi le contenu ?
Bon je l’ai pas écrite mais dans l’idée c’est un truc du genre « si vous pouvez donner ma fortune à ma mère ça serait cool, vous pouvez en garder un bout si vous voulez, merci pour tout, des bisoux. »
T'sisra Do'ath a écrit:
Y a beaucoup de détours pour au final avoir un personnage qui a eu peur des P'leiks
Est-ce que c’est pas un peu le principe des P’leiks que les drows en aient peur ? Ça fait un moment que j’ai pas lu le bg sur le sujet mais dans mes souvenirs ça avait pas l’air d’un endroit super. De plus au fil des rps ce n’est pas la peur des P’leiks qui s’est développée, parce qu’elle était déjà là, mais la certitude que les drows allaient y finir de toute façon du coup faut éviter de mourir et se barrer discrètement.
T'sisra Do'ath a écrit:
Pourquoi présenter cette remise en question religieuse comme un choix conscient ? Au final si c'est la peur des P'leiks, c'est juste aveu de faiblesse.
Parce que ça a été joué comme ça après si tu veux voir la peur comme un aveu de faiblesse, libre à toi cela dit en ce qui concerne la religion drow je suis pas certain qu’avoir peur des dieux soit un aveu de faiblesse.
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Sujet: Re: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé]
On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. [Terminé]
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Jeu 14 Mar 2019 - 17:52
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Non sérieux, le souverain de la dross est Naélis, il ne faut pas oublier que les ladroissiens ont combattus les drow à Hanning. Du coup, les habitants sont pas totalement stupide, et s'ils voient Kerath, bah forcément il y aura probablement quelqu'un qui va le reconnaître et le tabasser. Kerath est l'ennemi no.1 non seulement du Puy mais aussi de Naélis. Du coup, question qui se fasse pas éclater en quelques jours, j'éviterais de lui faire faire du Tourisme à La Dross.
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