Le Feu et la Terre sont les deux éléments de prédilection de Yggdar Frappe-Rune. Mais, plus que le feu, plus que la terre, c’est l’élément que maîtrise Yggdar. L’enjeux est donc bien différent de celui d’un pyromancien, ou d’un géomancien, car les runes ont ceci d’exceptionnel qu’elles sont créées ensembles. Des runes simples qui, agencées ensemble dans des imbroglios spécifiques au langage et au patois du runiste qui les dessines, qui les graves, qui les forges, forment des runes complexes aux pouvoirs exceptionnels.
Zharrazorn : une des premières runes complexes maîtrisées par Yggdar. Deux runes simples se mélangent : une rune de flamme et une rune de chaleur. Ainsi forgées au cœur d’une lame, le sort passif permet d’obtenir une arme au fil incandescent capable de trancher dans bien des métaux, sauf les plus résistants, comme le Mogarium ou l’Acier Véladrien. Le sort actif lui, permet au cognard maniant la lame de produire à chaque coup, ou à chaque mouvement circulaire – même sans toucher l’adversaire ou sans toucher aucun élément de produire – selon la qualité de la rune complexe ou la puissance de celle-ci – un long jet de flammes incandescentes sur plusieurs mètres au-devant de la lame, et tout du long du geste. Les victimes touchées souffrent alors des affres d’une lame à la chaleur intense, provoquant des brûlures et des lacérations impressionnantes, mais aussi, des conséquences d’un tel jet de flammes capable de faire brûler les tissus humains ou d’enflammer le bois, l’herbe, et les structure devant elle.
Harazzharr : une extension du sort présenté plus haut. La maîtrise du feu incandescent, implacable, brûlant tout sur son passage, mêlé à une rune de terre. Trois runes donc, deux de Feu et une de Terre, permettant la création d’un sort soit passif, soit actif. Le sort passif transforme le fil de la lame – hache, épée ou marteau – en un filet de lave immobile constamment chauffé à blanc. Porté ainsi à une température infernale, digne du magma originel, la lame ainsi transformée en magma, permet de trancher n’importe quel élément. Rocs, pierres précieuses et de tailles, armures de fer, d’acier, de plate, d’acier Véladrien et même de Mogarium, ne pourraient survivre face à une telle lame. Le sort actif, lui, permet, lors des mouvements circulaires ou lors d’une frappe sur un adversaire, de projeter sur une dizaine de mètre, un épais filet de lave brûlante recouvrant tout sur sa trajectoire. Une arme mortelle.
Kazadazorn : après le feu, une des premières runes complexes de Terre réalisée par Yggdar lors de son apprentissage, et parfait ensuite durant l’exercice de son métier. Deux runes de Terre se superposent, créant un sort purement passif. Cette fois toutefois, cette rune complexe peut-être forgée aussi bien dans une arme, que dans une pièce d’armure. Le sort passif renfermé par cette rune complexe, rend l’objet forgeruné aussi solide que le plus solide et durable que la plus massive des montagnes. Les objets sont impénétrables, impossibles à user, à écorcher, et le fil ne s’émousse jamais. De plus, de par cette solidité, une lame forgerunée avec cette rune complexe sera incassable, mais aussi, pourra fendre n’importe quoi en deux, littéralement.
Ces runes sont les principales runes complexes maîtrisées par Yggdar le Rhunki, mais elles ne sont pas les seules. En tant que Runiste, et Nain, Yggdar aura passé un temps incroyablement long à peaufiner sa technique et à parfaire sa maîtrise, afin que de ces trois runes complexes, découlent plusieurs runes simples, ou d’autres runes complexes, plus faciles à forgeruner et moins puissantes dans le sort enfoui.
Ainsi, Yggdar peut forgeruner de petites pièces de métal avec une rune de feu, permettant, une fois la pièce poinçonnée au fond d’un sceau de fer, de garder l’eau constamment chaude. Ou, si la pièce d’acier est placée au cœur de l’âtre d’une cheminée, d’allumer la moindre bûche qui sera ajoutée par la bavette désireuse de réchauffer le foyer. De même, Yggdar peut forgeruner des pointes de flèches rendues incassables et aussi incisives que la lame d’un dieu.
Aussi, de ces trois grandes runes complexes peuvent découler d’autres runes complexes ou simples, permettant de diversifier les sorts actifs et/ou passifs, tant et tant que seule l’imagination pourrait imposer une limite aux sorts qu’Yggdar peut créer. Boules de feu, explosions, objets constamment incandescents ou rayonnant d’une lumière si forte qu’elle pourrait illuminer une cité toute entière… Les capacités sont infinies.
II. Runes d’Eau et d’Air
S’il est connu que les mages de Miradelphien se spécialisent dans une branche de la magie (élémentalisme, immatérialisme, etc …), c’est d’autant plus vrai chez les runistes du Zagazorn. Les runes étant effectivement aussi variées qu’il existe d’individus sur le continent, car elles se déclinent en autant de jargons, un runiste s’enferme généralement dans une seule et unique branche de magique.
Pour Yggdar, ce fut l’élémentalisme. Mais sa longue vie lui aura permit de s’ouvrir aux deux derniers éléments : l’eau et l’air. Bien que cet intérêt soi très récent, l’expérience d’Yggdar, ses nombreux échanges, et ses recherches intenses, lui permirent de s’approprier ces éléments, faisant de lui un runiste de l’élémentaire complet. Runes simples, associées en runes complexes, acquises et mémorisées d’écrits d’autres clans et d’anciens runistes, ou appropriées en son propre jargon, Yggdar aura appris une multitude de runes et de sorts associés, mais quelques-uns figurent parmi ses favoris.
Wyrarhuf : : une rune complexe faite à partir de deux runes simples d’eau : une rune de glace et une rune de froids. Exacte opposée de la rune Zharrazorn, elle possède, une fois forgée, un sort actif ou un sort passif. Le sort passif transforme le fil de la lame en une couche de glace tranchante permettant de trancher les tissus, et certaines armures, avec une aisance impressionnante, et la lame, à température glaciale, congèle toute ou partie de la victime frappée. Le sort actif, lui, permet au soldat manipulant l’arme de produire à chaque coup, ou à chaque mouvement circulaire, et même sans toucher un adversaire, une trainée faite de stalactites de différentes tailles, s’enfonçant dans les chaires et les tissus adversaires sans aucune difficulté.
Zilfingormdum : : une autre rune complexe faite par deux runes simples de l’élément du vent produisant une rune complexe se traduisant du Khazalide « cataclysme ». Elle n’existe que sous forme d’un sort actif. Le soldat frappant ou moulinant la lame, créera une tempête si puissante devant lui, que les vents produits soulèveront n’importe qui, et n’importe quoi, dans un rayon d’une dizaine de mètre. Retourner un trébuchet, éjecter une demi-douzaine de soldats de première ligne si haut que leur chute en serait mortelle, devient tout à fait facile avec cette rune. Sans oublier bien-sûr les dégâts provoqués par le tranchant de la lame, dégâts potentialisés par le sort se déclenchant contre le corps du blessé.
Wyrarzilf : : une association complexe entre une rune d’eau et de vent, permettant de créer encore une fois un sort uniquement actif. Lors d’un coup porté, ou d’un mouvement circulaire réalisé, le sort enfermé dans la lame déchainera une tornade composée de morceaux de glace tous tranchants, et de différente taille, fendant les rangs adverses et les propulsant dans les airs avec une facilité démoralisante pour l’ennemi. Sans oublier les dégâts provoqués par la lame d’acier, et du sort déclenché par le coup porté.
III. Autres combinaisons d'éléments.
Tous les éléments se mélangent lorsque le runiste est suffisamment maître de son champ d’expertise, et que son expérience est suffisamment grande pour qu’il puisse dessiner et penser ses runes. Une rune mal tracée, mal pensée, c’est une rune qui ne sera point efficace, qui pourra se corrompre, ou, pire, se détruire en provoquant un effroyable accident magique.
Feu, Terre, Air et Eau peuvent donc se retrouvés ensemble, assemblés en une rune aussi complexe qu’il y aura de runes simples pour la former. Ces combinaisons diverses et variées permettent à Yggdar de réaliser des sorts complexes, uniques, et à la puissance parfois insoupçonnée. Une rune complexe faite d’une rune simple de flamme et d’une autre rune simple d’air, pourrait une fois forgerunée au cœur d’une pièce de métal, permettre par exemple de maintenir une atmosphère chaude et ventilée dans une salle thermale, par exemple. A l’inverse, une rune de glace et une rune d’air pourrait rafraichir l’atmosphère, créant une sorte de zone de congélation pour entreposer des denrées périssables. Encore une fois, il n’y a de limite que l’imagination du runiste !
Quelques-unes de ces runes originales ont été créées par Yggdar au cours de sa vie de runiste. Certains très anciennes, d’autres plus récentes, mais toutes sont maîtrisées à la perfection. Leur diversité permet par exemple de créer des tornades enflammées, de grandes failles dans le sol, en longueur, largeur et profondeur, permettant de piéger toute une ligne adverse dans ladite faille, les rendant impuissants et vulnérables, ou encore de transformer instantanément une portion de terre en zone magmatique. Toutefois, une de ces runes est plus impressionnante que les autres :
Gordumdron : : une rune complexe, aussi bien de part son association de deux runes simples, que par la réalisation de sa réflexion. Il aura fallu des jours de travail à Yggdar, des ennéades même, pour qu’il puisse réussir à la créer dans son jargon. Assimilant une rune de feu, et une rune d’air, la combinaison des deux produit uniquement un sort actif produisant de très puissants éclairs. Que la lame frappe un adversaire, ou réalise un mouvement circulaire, de puissants éclairs chargés d’électricité traverseront et détruiront les corps touchés dans une rayon de 5 à 10 mètres devant le porteur de l’arme. Outre le bruit impressionnant produit par les éclairs – le tonnerre – la puissance déployée, les dégâts réalisés, et la stupeur de voir une telle maîtrise jusqu’ici appartenant aux cieux, peut faire tourner les talons à toute une armée.
Bien-sûr, bien qu’Yggdar ait une préférence dans le forgeage d’épées, de haches, de marteaux et de plastrons, il lui arrive de forger des cuissardes ou des bijoux en métal, lesquels peuvent également renfermer des runes permettant de déployer des sorts eux aussi actif ou passif. Une bague peut ainsi permettre de lancer des éclairs, ou des flammes, entre autres choses.
IV. Armes, armures et objets créés.
Au cours de sa vie, Yggdar aura créé plusieurs objets forgerunés. Que ces objets soient des commandes réalisées par des clans riches, ou par des guerriers désireux de s’offrir une arme ou une pièce d’armure surpuissante, ou un clan tout entier désireux d’obtenir une création unique, le Rhunki se souvient de toutes ses créations. Toutefois, le destin de ces créations demeure inconnu.
Plusieurs créations forgerunées méritent toutefois d’être consignées dans le Zagaskron du clan Frappe-Rune. Pas que les précédents objets forgerunés ne soient point dignes d’y apparaître, seulement, il n’est pas certain que ces objets soient visibles à nouveau un jour, le Voile étant passé par là.
Rhunkamaraz : les outils du forgerune. Dans la tradition, il existe deux moyens pour un apprenti forgerune, d’obtenir ses propres outils : la création ou le lègue. La création de l’apprenti en fin d’apprentissage, sous l’œil expert et bienveillant – et autrement plus critique encore – du maître, ou bien le lègue du jeu d’outils du maître à son apprenti. Le lègue des outils est la manière la plus courant pour un apprenti d’obtenir ses outils. L’apprentissage des forgerunes étant extrêmement long, le nombre moyen d’apprenti forgerune pris en charge par un maître, et d’un seul apprenti, au cours de sa vie. Le maître devenant trop vieux pour poursuivre son travail harassant, ou prenant des fonctions d’archirunistes, ses outils étaient légués à l’apprenti, plus jeune. Yggdar, lui, décida de créer ses propres outils.
Tharkùnazorn et Tharkùn : sa fidèle canne forgerunée, et sa sœur, forgée bien plus tard, à destination de Haldin Barbedrue, grand ami d’Yggdar. Après un effroyable accident magique, survenu lorsqu’Yggdar n’était encore que dans la force de l’âge Nain, le maître forgerune aura subit d’affreux dommages à sa jambe droite, le rendant presque estropié. Pour pouvoir remarcher, en claudiquant, Yggdar comprit qu’il allait avoir besoin d’une canne. Taillée dans un bois de qualité, seule la pointe est forgerunée, possédant une rune complexe de terre lui permettant de s’enfoncer dans n’importe quelle matière, et conférant à la canne – et donc à son porteur – un équilibre parfait. Petite anecdote : pour retrouver Yggdar, suivez les minuscules trous parfaitement sphériques qu’il laisse dans le sol lorsqu’il plante sa canne. Pour Haldin, la justification est similaire, à ceci prêt qu’en lieu et place d’un accident magique, il s’agit d’un accident de beuverie. Yggdar lui offre la canne en l’an XVII du cycle XI.
Drengazorn : profondément investi dans les énormes chantiers de Kirgan, qui drainent une quantité impressionnante de main d’œuvre naine, Yggdar sentit bien rapidement le besoin d’apporter sa modeste contribution. Si sa condition de Rhunki l’empêche – ou le préserve – de piocher et de pelleter lui-même les innombrables tonnes de pierres magmatiques, une idée lui vint, à partir d’un simple constat : la roche magmatique était si solide que nombre de pelles et de pioches se brisaient dessus, à peine sorties des ateliers des forgerons qui passaient leurs temps à les reforger et les affûter. Il fallait alors une pioche capable de fendre n’importe quelle roche, sans jamais subir les affres de l’usure. Aussi s’échina-t-il à forgeruner une pioche à cet usage. Puisant dans ses propres fonds, et ses propres matières premières, Yggdar forgera cette pioche intemporelle et très puissante, et l’offrit, en l’an XIV, à Wulfrid Front-Noirci, le thane du clan éponyme, lequel s’était illustré au fur et à mesure des années par son caractère rustre, et les magnifiques efforts et sacrifices consentis pour que Kirgan puisse renaître. La pioche est toujours en leur possession aujourd’hui.
Dernière édition par Yggdar Frappe-Rune le Lun 23 Jan 2023 - 12:51, édité 22 fois
Yggdar Frappe-Rune
Nain
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Sujet: Re: Rhunazkron i Yggdar Rhunki Lun 6 Jan 2020 - 15:58
Zagaskron am Rhunki
XVème et XVIème année du cycle XI.
De la 7ème ennéade de Karfias, second mois de l’Eté de l’an XV jusqu’à la 2ème ennéade de Favrius, premier mois du Printemps de l’an XVI : Du Kirgion jusqu’à l’antique cité de Molgrunn nouvellement retrouvée : en ce temps béni par Yaron, le grand scribe, les Nains du Zagazorn organisent une expédition de reconquête d'une cité antique depuis trop longtemps oubliée et qui, parait-il, recélerait des trésors oubliés, des savoirs légendaires et d’antiques secrets. Le Grand Roi du Zagazorn, Hardrek Poing-De-Fer, autorisa cette expédition sur les propos rapportés par une Noire Elfe et son traître de père adoptif, lequel avait sciemment fait entrer la sombre sur les terres du Zagazorn malgré l’interdit royal. Cependant, plutôt que de condamner l’Elfe à une mort certaine et de tondre le rebelle, il décida de lancer une expédition. D’aucun dirait que, plus que les témoignages douteux, ce furent surtout les outils d’un Forgerune et une Brynduraz, trouvés dans ladite cité, qui ôtèrent ses doutes au Grand Roi. En tant que Zagaskroni, Maître Forgerune et ancien d’un clan séculaire vénérant Yaron et l’art de forger les runes, je décidais alors d’accompagner cette expédition aux côtés de mon fils et Thane du clan, Yörl Frappe-Rune, maître Forgerune utilisant la magie immatérielle, force immuable de notre clan, et de Yaknüt Frappe-Rune, frère de clan et seul maître Forgerune usant de la magie de la vie.
Ensemble, nous partîmes en direction des sommets enneigés des Monts du Septentrion, équipés de petites armures de cuir, parfois d’aciers, pour nous protéger, et sur une charrette tirée par deux béliers, laquelle transportait une précieuse cargaison : nos outils forgerunés. Les miens, ceux de mon fils et de mon frère de clan, nous les portions en permanence, mais nos enclumes, nos marteaux, nos pinces, et le matériel lourd, il fallait bien le stocker pour le convoyer. La cargaison fut tenue secrète, afin que jamais elle ne puisse faire l’objet d’une quelconque convoitise.
La traversée fut rude pour nous autres, bien que mon fils soit celui qui, de nous trois, avait le mieux vécu le voyage. Il faut dire qu’il n’avait que 170 ans et des poussières, il était encore jeune en comparaison à Yaknüt et moi-même. L’embuscade fut une véritable épreuve, le brouillard ne nous laissant profiter que du bruit des boucliers et des lames, des cris des blessés et des hurlements des assaillants. Fort heureusement, les soldats de Lante, guerriers vénérables tenant depuis longtemps la porte du Zagazorn, repoussèrent les sauvageons. On raconte que le Noire Elfe aurait usé d’une magie interdite. Sa présence était déjà une honte pour nous autres, mais sa magie est une véritable insulte. Yaron lui-même doit en être écœuré.
L’arrivée au Langk Duraz fut un soulagement de courte durée. Très vite, les militaires installèrent un campement, confortable pour nous autre, mais ô combien ennuyant. Nous ne faisons qu’écrire, manger, boire et dormir. Nous ne pouvions qu’attendre que les braves qui eurent la bêtise de suivre l’Elfe puisse revenir jusqu’à nous part la cité en creusant ce qui fut l’ancienne Grande Porte. Et, après deux ennéades, ils revinrent. L’Elfe était toujours en vie.
Et la cité ouvrit alors ses bras, et avec elle, ses trésors. Mogar, maudit soit-il, avait détruit durant le Voile, la Gransalle et la salle des Scriberunes, anéantissant ainsi des cycles de connaissances, de savoirs runiques et magiques, et le conseil des Archirunistes par la même occasion. Une perte considérable, une tragédie incommensurable pour le peuple du Zagazorn. Un véritable crève Braise-Vie pour nous autres runistes. Et c’est là, que nous devions établir ce qui serait le renouveau des Runes, la place forte des Runistes de notre nation. Il y avait une Gransalle dotée d’un éclairage bleuté créé par des pièces forgerunée d’un autre temps. Au centre, une fontaine d’eau continuellement chaude, et aux alentours, diverses bibliothèques et salles d’études et de réunion. Un paradis, promit par Yaron en personne, lequel donnait à ses enfants qui avaient tant soufferts, un autel, une demeure, un lieu de culte et de savoir. Que le grand scribe soit remercié !
La ville fut, dans un premier temps, sécurisé. Quelques Gobelins continuaient à hanter les escaliers, ils furent bien vite ramenés à leur condition de vermine qu’on écrase du plat de la botte sans se soucier. Des travaux de sécurisation de la Grande Porte furent immédiatement entrepris. Un construisit des tunnels d’aération, on reconstruisit les maisons de pierre, les échoppes, les forges. On aménagea un petit hameau dans le Vallon ceinturé par les montagnes, et on développa très vite des stratégies militaires pour sécuriser à la fois le Vallon, la cité et le chemin qui fut, avec l’aide de nos vaillants cognards et fières bavettes, jalonné avec succès. Et toujours la Noire Elfe qui fourrait son nez partout. Par Smedan, l’acier devrait bientôt lui ôter la vie !
Les travaux dureraient encore plusieurs années, mais malgré tout, le Gazanundi de Lante en charge de l’expédition par le Grand Roi, retourna en l’an 16 auprès du trône, laissant la cité à la charge d’un conseil constitué de militaires, d’ingénieurs civils et de runistes. La cité était devenue la cité des runistes, centre du savoir dans tout le Zagazorn, perché dans les montagnes, loin de tout, et surtout des étrangers. Aucun non Dawi ne serait toléré dans l’enceinte de la cité des runes !
L’avenir semblait désormais radieux, éclairé par le bleuté des runes de Yaron et les étincelles de l’enclume de Smedan frappant de son épais marteau. Il fallait dorénavant réaménager la Gransalle et remplir ses étagères de savoirs perdus, et pour cela, il fallait faire venir les runistes jusqu’ici. La voie du clan n’allait plus être l’unique source d’apprentissage dorénavant, et bientôt, avec l’aide de Yaron, la voie du mentor allait être de nouveau possible, et les Archirunistes, les nouveaux dirigeants du monde des Runes.
RP avec T'sisra Do'Ath, Hardrek Poing-De-Fer, Harald Barbe-Sanglante et Brynhild Odomar
Dernière édition par Yggdar Frappe-Rune le Ven 30 Avr 2021 - 14:42, édité 6 fois
Yggdar Frappe-Rune
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Sujet: Re: Rhunazkron i Yggdar Rhunki Mer 20 Mai 2020 - 7:21
An XVII du cycle XI
Du 1er jour de la 1ère ennéade de Favriùs, premier mois de l’Eté de l’an XVI, à la 9ème ennéade de Karfiàs, deuxième mois de l’Eté, An XVII du cycle XI : Au cœur de Molgrunn : en ces temps bénis par Yaron, qui permit aux Dawis de retrouver ce véritable bijou runique qu'est l'antique cité de Molgrunn, le clan Frappe-Rune s'apprête à être oréolé d'une nouvelle création unique et puissante, à destination du Grand-Roi du Zagazorn, Hardrek Poing-De-Fer. En effet, le projet grandiose désiré par Yggdar, Forgerune du clan Frappe-Rune, allait enfin prendre forme.
Au terme de quatre mois d'un travail intense et acharné, et de plusieurs échecs, la hache d'arme forgerunée du Grand-Roi est prête. Aiguisée comme un rasoir, dotée d'une large poignée en acier enchâssée dans d'épais lacets de cuirs, l'un recouvrant l'autre à moitié et faisant le tour de la poignée sur une bonne distance afin de garantir au Roi une prise ferme, fiable et forte, elle disposait en plus d'un fil d'or incrusté à la main et au marteau. Des runes célébrant Ikthor pouvaient être visibles, et, enfin, une puissante rune complexe avait été scellée au cœur de l'arme. Elle disposait ainsi d'un pouvoir ô combien puissant : la lame était constamment chaude, et chaque coup, chaque mouvement circulaire réalisé avec cette arme, produirait un épais filet de lave sur plusieurs mètres de distance. La chaleur de lame, doublée par la lave produite, permet de tout transpercer, de tout détruire. Les armures fondent, le roc se fend, et la peau s’étiole.
De la 9ème ennéade de Karfïas, second mois de l’Eté, an XVII à la 9ème ennéade de Bàrkios, second mois de l’Automne, an XVII : A Molgrunn : deux ans après la reconquête de la cité antique de Molgrunn, la cité mérite sa place de coeur du savoir en Zagazorn. Molgrunn est la cité des runistes. La nouvelle Gransalle s'enorgueillit un peu plus chaque jour des savoirs passés redécouverts et décriptés, et de ceux provenant des clans runistes qui investirent la ville depuis son officialisation. Moi, je travaille à la réalisation d'une nouvelle hache forgerunée à destination du Groman-Rik. Et après une bonne journée d'un travail harassant, mon ami, Haldin Barbedrue, décide de lui rendre visite. Tels deux vieux Dawis, nous entâmons une discussion, laquelle se termine bien vite à la taverne du coin.
Quelle tristesse s'en suivit alors. Haldin, vieil ami depuis de longues années, fut frappé de malchance. Un genou fut brisé, et le pauvre devait rester aliter durant 18 ennéades, pas moins.
A mon retour des sombres évènements d'Almis, je retrouve mon ami handicapé et presque estropié, pour qui marcher est devenu impossible sans l'obtention d'une aide que je connais bien : une canne. Désireux de rendre sa liberté et sa vie à ce vieux barbus, je lui fais la promesse de lui offrir une canne semblable à la mienne, forgerunée par mes soins.
Du 7ème jour de la 9ème ennéade de Karfïas au 7ème jour de la 1ère ennéade de Favrius, premier mois de l’Automne : Au cœur d’Almis : guidés par Yaron et par les murmures qui s'élevaient de plus en plus en provenance de la "Parle du Nord", nous nous rendîmes jusqu’à la cité d’Almis, mon fils Yörl et moi-même. Après un long trajet éprouvant pour les os ancestraux d’un vieux Rhunki, nous arrivâmes en vue de la cité troglodyte, en proie à un mal bien curieux. L’accueil fut très différent de celui que nous attendions. La roche semblait se mouvoir sous nos pieds, véritable force, d’ordinaire endormie, en cet instant en plein éveil. De tels bruits et de tels indices nous rappelèrent non sans tristesse, les prémisses de l’Ire de Mogar, il y a des années, à Kirgan. Ce frisson passé, nous nous aventurâmes au cœur de la Perle, retrouvant ainsi la Narundi et des Dawis blessés, dans les corps et dans leurs Braises.
Après moultes discussions, Yaron mena nos pas vers l’ancien Temple de Mogar – maudit soit-il – dont un mur fut semble-t-il détruit, poussé par l’intérieur. Pourtant, nulle odeur de poudre, nulle trace de runes élémentaires, aucun indice direct. Le bruit, lui, était toujours assourdissant, uniquement couvert par moments, par les cris des Dawis encore au combat. Les corps poussiéreux, mutilés, agglutinés, des anciens prêtres de Mogar emmurés vivants et privés de leur main directrice, s’offrirent à nos mires aux iris écarquillées. Alors que nous enquêtions, et observions ces lieux au passé tortueux, nous entendîmes vrombir de nouveau ce même son de roc animé de magie, mais cette fois-ci, beaucoup plus proche de nous. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous vîmes s’illuminer un rocher, d’une lueur bleutée, des runes se creusant sous nos mires impuissantes, tandis que venaient à lui les rocs, les pierres et les éboulis alentours. Un golem de pierre se formait sous nos yeux.
Le Gormisson, l’enfant d’Ikthor et le brave parmi les braves, prit sa hache à pleine main et frappa avec la fougue du dévot, son bras, sans nul doute commandé par le Premier Fils lui-même. Il pourfendit le cœur du golem, lequel s’effondra pour redevenir éboulis et poussières.
Le combat fut déporté vers un second tunnel, là où se battaient déjà d’autres fiers Dawis et là où se trouvait le premier Golem. Il est impossible de résumer ici les combats qui se déroulèrent, seulement, il est à noter que le courage et la détermination des Dawis, ne faiblirent point et en aucun moment. La force brute et l’honneur militaire s’allièrent alors à l’éther, et Yaron et Ikthor, par nos esprits et par les bras de guerriers, provoquèrent la fin du Golem, qui devint poussière alors que le Gormisson profita des effets d’une rune complexe gravée, mettant à nu, le cœur de la créature rocailleuse.
Après un bon repas, et avoir pansé les plaies, pleuré les morts et maudit Mogar, la Narundi elle-même se présenta à notre porte. Elle nous informa, à mon fils et à moi, de son envie de démêler tout ce mystère et confia entre mes mains caleuses, un fragment du roc runé qui avait donné vie au Golem destructeur. Je fis la promesse, en mon et au nom du clan, de chercher sans relâche les significations de ces runes, et de fournir à la Narundi, aux Almiens et au peuple du Nord, toute la lumière sur ces secrets qui causèrent la mort de tant des nôtres.
Mais notre quête n’était pas terminée. Dans les jours qui suivirent, nous enquêtâmes, distillant à l’envie nos interrogations, dans le but d’obtenir les informations si précieuses et nécessaire pour comprendre le nouveau mal qui ronge les sous-sol d’Almis. Nous découvrîmes alors que cette mare sombre avait été découverte plusieurs années auparavant, et gardée depuis. Les meilleurs runistes de la cité se penchèrent sur cette mare sombre, sans découvrir quoi que ce soit. Son liquide était aussi sombre qu’une nuit sans étoile. Il ne restait dans aucun contenant quel qu’il soit. Son contact était douloureux, son froid, glacial, et une aura irisée magique s’en échappait depuis maintenant plusieurs mois. Ce mystère était encore à éclaircir.
Mais les évènements finirent une nouvelle fois par nous échapper. La cité était attaquée. Par qui ? Par quoi ? Nous ne le savions pas réellement. Tout ce que nous savions, c'est que des poilus et des bavettes avaient été retrouvés, transits de froid, glacés, leurs peaux gelées et leurs Braises-Vies emportées jusqu'aux Derniers Halls. Le Gormisson lui-même fut transit et retrouvé dans un sale état. Les runistes soigneurs avaient du travail à n'en plus finir, et voilà que la sombre Elfe T'sisra était parmi nous. Je ne peux relâter ici ses propos, tant ceci fut blasphématoires.
Au terme de tractations et d'élucubrations diverses et variées, nous décidâmes de la réalisation d'un plan. La cité fut évacuée, le habitants, dépossédés de leurs miroirs, de leurs plats, de tout ce qui pouvait refléter de la lumière afin de créer un étau lumineux qui piégerait, espérons-le, la créature des ombres. Et le plan fut un franc succès.
Après la mort de tant des nôtres, et ces temps de doutes et de douleurs, le plan, peu ordinaire et créé par une sombre-elfe, aura fait ses preuves. Le lendemain, les runistes et conseillers de l'Insoumise décidèrent d'écouter les récits de ceux qui vécurent cette journée sombre face à cette marre noire. A terme de discussions, Yggdar Frappe-Rune appuya le plan de la sombre-elfe, lequel fut mis en place de manière permanente pour protéger les lieux.
Les yeux emplis de souvenirs difficiles à oublier, de morts et de souffrances, et Yörl, thane du clan, grièvement blessé, nous retournâmes dans les bras rocailleux de Molgrunn, l'antique cité. Yaron aura, pour sûr, posé sur nous un regard bienveillant alors que Yörl aura sacrifié son corps pour sauver la cité d'Almis. Mais une chose aura changé, car maître Linard nous suit jusqu'à Molgrunn afin d'exporter son savoir et celui de son clan, dans ce qui serait assurément la cité de la nouvelle Grandsalle des Scriberunes.
RP en cours avec T'sisra, Inga Chanteroche, Thorgrel Gormisson (MJité)(Event)
De la 1ère ennéade à la 4ème ennéade de Verimios, premier mois de l’Hiver : Au cœur de Kirgan : le crépuscule vint s'abattre sur les paupières du Grand-Roi du Zagazorn unifié, Hardrek Poing-De-Fer. Après avoir vaillamment inspecté les fortins du Kadrinin, une fièvre et une fatigue générale brutale, s'abattirent sur ses épaules, et au bout de 9 jours d'agonie sur son lit de mort, le vieux Roi prit les chemins du monde du Dessous.
S'en suivirent plusieurs ennéades de présence dans la cité, pour le soixante-huitième Althinkalan de l'histoire du Zagazorn, et le second depuis le Voile. Harald Barbe-Sanglante, Gazanundi de Lante et meneur de l'expédition de Molgrunn par l'autorité et décision de feu Hardrek Poing-De-Fer, se fit connaître devant le trône de Kirgan, avant d'être élu par l'assemblée des thanes. Il était donc le soixante-huitième Grand-Roi du Zagazorn.
S'en suivit un banquet conséquent, que le brave Zagaskroni du clan, Yggdar Frappe-Rune, choisit pour participer à un concours de boustifaille et d'alcool, lancé par Glumtol Barbe-De-Fer, le Haut-Conseiller de Thanor possédant sans doute la panse la plus épaisse du royaume, et le glissoir le plus profond.
Quelques jours plus tard, Harald Barbe-Sanglante, nouveau Grand-Roi du Zagazorn, fit se réunir une dernière fois les thanes du Zagazorn qui n'étaient pas encore rentrés chez eux, et s'adressa à eux pour exposer les lignes et projets de son règne.
Rp avec Harald Barbe-Sanglante, Glumtol Barbe-De-Fer, Braähm Main-Ferme, Hardrek Poing-De-Fer, Thordril Hargrund, Brand Barbe-Sang.
Dernière édition par Yggdar Frappe-Rune le Ven 30 Avr 2021 - 14:43, édité 3 fois
Yggdar Frappe-Rune
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Sujet: Re: Rhunazkron i Yggdar Rhunki Jeu 30 Juil 2020 - 15:35
An XVIII du cycle XI Durant l’Hiver
De la 7ème ennéade de Vérimios, premier mois de l’Hiver de l’an XVII, à la 1ère ennéade de Kàrfias, second mois de l’Hiver de l’an XVIII : Sur le chemin entre Kirgan et Molgrunn, la sente des neiges éternelles : Yaron le Grand Scribe, soit béni. Alors qu'un vieux souverain rejoignait le monde du Dessous, un successeur s'évertuait à œuvrer pour un peuple reconnaissant. Sous l'égide de Harald Barbe-Sanglante, soixante-huitième souverain du Zagazorn, Glumtol Barbe-De-Fer fut nommé Architecte royal, chargé de la sécurisation et de la sente des neiges éternelles, voie menant jusqu'à l'antique cité de Molgrunn où vit notre clan depuis l'an 15.
Accompagné par Yggdar, Zagaskroni de notre clan, l'architecte s'arrêta au fortin du Col des Hardis pour y dessiner les plans, et poser les premières pierres d'un fort qui, selon sa propre initiative, serait nommé en l'honneur de notre nouveau souverain : Fort Harald. Ce fort était dédié à la sécurité de la vie menant vers Molgrunn, ainsi qu'à la sécurité des importations, vitales pour la petite cité troglodyte cruellement dépendante des aides des cités de Thanor, de Lante et de Kirgan. Ce fort était imprenable, et pouvait loger une grande quantité de cognards et de commerçants, de caravanes et de marchandises, en sécurité.
De la même manière, un second fortin fut créé, plus haut, à mi-chemin entre fort Harald et l'antique cité, toujours pour assurer une sécurité dans cette région si cruelle. Et ainsi, les chantiers furent lancés, et Glumtol se rendit à Molgrunn afin de sécuriser la cité elle-même.
3ème de Kàrfias, second mois de l’Hiver : Au cœur de l’antique cité de Molgrunn : l’incroyable épopée ordonnée par la couronne mena nos pas jusqu'aux portes de l'antique cité de Molgrunn, et ce doux foyer qui est le nôtre. L'architecte royal ne rechigna point à la tâche qui était la sienne, et dès son arrivé, les premiers conseils furent ordonnés, et des plans commencèrent à poindre sur les vélins de Glumtol.
Yggdar lui, revint parmi les siens, retrouvant son fils et l'ancien, profitant enfin d'un repos bien mérité. L'arrivée des travaux à Molgrunn signifiaient le début des travaux de la nouvelle Grandsalle des Scriberunes. L'on s'y voyait déjà : l'ajout de plusieurs nouvelles salles, la construction d'une salle du futur conseil des archirunistes, et l'arrivée de nouveaux clans de runistes prêts à partager leurs savoirs afin de que la voix du Mentor puisse de nouveau être pleine et entière.
RP en cours avec Glumtol Barbe-De-Fer et Haldin Barbedrue
5ème ennéade de Kàrfias, second mois de l’Hiver : Au cœur de l’antique cité de Molgrunn : Haldin Barbedrue, fière barbe du Zagazorn, brave parmi les braves, et Yggdar Frappe-Rune, Zagaskroni du clan, se revoient dans le Vallon de Molgrunn pour la première fois depuis longtemps. Tels deux amis, leurs retrouvailles fait chaud au cœur. Échangeant, claudiquant ensemble, les deux vieillards passèrent de doux instants, maugréant face aux enfants du coin, et appréciant la quiétude et la fraîcheur des monts enneigés.
Panahos de la 3ème ennéade de Favriüs, premier mois du Printemps : Au coeur de l'antique cité de Molgrunn : tous les travaux réalisés au cœur de Molgrunn, l’antique cité reprise, conduisirent à ceci. Yaron soi loué, les runes qu’il dessina pour le Zagaskroni du clan, permirent à Yggdar d’obtenir un honneur suprême. Le Rhunki aux créations surpuissantes et célèbres, obtint la reconnaissance qui lui était dû, et l’honneur d’une nouvelle responsabilité : devenir Archiruniste.
Les runistes de Molgrunn rassemblèrent alors la population de la cité. Une estrade fut montée, les runistes y siégèrent. Un rassemblement fut préparé, les poilus et bavettes de Molgrunn se présentèrent. Et, devant les mires ébahies et les esgourdes grandes ouvertes, l’on nomma le renouveau du conseil des Archirunistes ici, à Molgrunn. Yggdar Frappe-Rune, éminent forgerune, y siège désormais, dans l’honneur d’une vie accomplie.
Du 6ème au 9ème jour de la 4ème ennéade de Bàrkios, second mois du Printemps : Au coeur de l'antique cité de Kirgan, durant le serment de fidélité du Grand-Roi du Zagazorn : en cette dix-huitième année du cycle onze, Yaron, le Scribe, s’associa avec Girdon le Ripailleur pour offrir aux nains un serment de fidélité de plus grand des augures. Le Grand-Roi retrouvait une bavette à laquelle se lier. Quelle fut toutefois la stupeur que de voir au cœur de la capitale Kirgan, au sein même de la salle du trône, des représentants des autres races ! Le Grand-Roi des Elfes était là, ainsi qu’un magicien à la puissance insoupçonné pour un Humain, et qui, en plus, revêtait une couronne temporaire. T’sisra Hazkalkol était là également, ainsi que d’autres nobles Péninsulaires et quelques Elfes à l’importance moindre. Et, bien-sûr, nombreux et nombreuses furent les poilus et bavettes héroïques, à l’honneur imposant, qui furent invités. Notamment Thordril et Braähm, les Nains qui permirent au Zagazorn de recouvrer le Mogarium
Et en parlant de Mogarium, imaginez quelle fut la surprise de toute cette assemblée, lorsque, des mains de Thordril Hargrund, l’ont vit la couronne des Rois reforgée. Faite en Mogarium, forgée il y a des siècles et des siècles, Garmin le Vengeur en fut le dernier porteur. Face à cet honneur, Harald nomma Thordril « Zharrhazarsson », le « fils de la fournaise », en homme. Un titre si prestigieux pour un nain si jeune.
Le Groman-Rik aura donc réussi un impressionnant tour de force, invitant tous ces puissants étrangers au cœur de l’antique capitale, démontrant, par la taille de la ville et la légendaire couronne, l’incroyable puissance et le grand honneur qui berce le peuple nain.
Les trois jours et nuits de festivités qui s’en suivirent, furent dignes des plus grands festins du Ripailleur. Nul doute que le peuple Dawi saurait s’en rappeler durant les prochaines décennies, sinon les prochains siècles.
Dernière édition par Yggdar Frappe-Rune le Dim 4 Avr 2021 - 20:39, édité 2 fois
Yggdar Frappe-Rune
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Sujet: Re: Rhunazkron i Yggdar Rhunki Jeu 21 Avr 2022 - 14:30
An XIX du cycle XI Du premier mois du Printemps de l'an XVIII au premier mois de l'Automne de l'an XIX
De Kÿrianos, septième ennéade de Favrius, premier mois du Printemps de l'an XVIII au 6ème jour de la 8ème ennéade de Favriüs, premier mois de l'Automne de l'an XIX : Dans la Grandsalle des Scriberunes de Molgrunn : Yggdar entreprend de maîtriser la magie élémentaire, en étudiant plus précisément les runes d'air et d'eau. Maîtrisant d'ores-et-déjà les runes de feu et de terre, possédant de solides bases sur les deux autres éléments, l'archiruniste et forgerune mettra une année à peaufiner sa maîtrise des runes d'air et d'eau et à créer, après plusieurs échecs, une arme de grande puissance.
Au terme de cette année d'études complexes, diverses et variées, qui aura presque réussie à anéantir l'esprit de l'archiruniste, Yggdar devient un élémentaliste complet et un runiste d'exception.
Calimehtarus, 3ème ennéade de Vérimios – Premier mois de l’Hiver : Dans la tour des Archirunistes de Molgrunn : des années après avoir reçu des mains d'Inga Chanteroche, une pierre aux runes mystérieuse trouvée dans le coeur éthéré d'un golem de pierre défait dans les profondeurs d'Almis, Yggdar se met enfin à l'étudier... Sans succès, pour l'instant.
Septième ennéade de Karfias, second mois de l'Hiver : Kirgan, aux portes du chantier de l'antique Gransalle : la nouvelle se répandit depuis Kirgan jusqu'à Molgrunn, comme une traînée de poudre : l'entrée de l'antique Gransalle des Scriberunes avait été redécouverte ! Ni une, ni deux, Yggdar et de nombreux autres runistes prirent la direction de Kirgan pour retrouver le runiste qui, d'entre tous, avait permis bien des avancées ces dernières années : Wyrgar Sage-Pierre. Dès lors, les chantiers devaient redoubler d'intensité.
Septième ennéade de Karfias, second mois de l'Hiver : Kirgan, salle du trône : lors d'un festin fastueux, le Grand-Roi fait un discours comme il sait si bien les faire maintenant. Après le sacrifice du Fils d'Ikthor, le Gormisson, tous voient Ikthor comme la nouvelle figure protectrice des Nains. L'explosion d'une montagne dans le lointain Nord, fait planer sur les Nains la menace d'un nouveau Voile... Mais le fait que seule une seule montagne ait été touchée, fait croire qu'Ikthor lui-même se serait interposé face à l'Ire du Père. Une expédition est décidée, pour enquêter sur place... Et Yggdar profite de la tribune pour appeler celles et ceux qui désirent rester et creuser l'antique Gransalle.
Début de la 1ère ennéade de Karfias, second mois de l'Eté : Kirgan, dans la forge d'Yggdar : alors qu’il aide aux travaux menés par Wyrgar pour retrouver l’antique Gransalle des Scriberunes, Yggdar est visité par Braäm Main-Ferme, thane du clan éponyme, lequel vient lui parler alors de ce qu’il aura vu dans les montagnes de feu. S’en suit alors une discussion sur le retour de Mogar, qui met Yggdar dans tous ses états : s’il n’avait jamais été un véritable fidèle du Père, sa rancœur et son caractère irascible rendent impossible tout pardon et tout retour dans les jupons du Père. Braähm n’étant absolument pas de cet avis, une dispute éclate et les deux anciens se quittent en mauvais terme.
Milieu de la 3e ennéade de Karfïas, second mois de l'Eté : Camp Elfico-Nain dans le Lörn : sur demande royale, une délégation des artisans forgerons Nains doit rencontrer une délégation des forgerons Elfes. Si, au départ, Yggdar ne comprends pas réellement le pourquoi de ce voyage, la demande des Elfes le fait aussitôt réagir : ces derniers demandent aux Nains de pouvoir reforger l'Acier Véladrien, via des outils qui, quelques années auparavant, leurs fut cruellement enlevés. Yggdar s'insurge ! Mais Thordril, forgeron de légende, accepte de donner aux Elfes les outils qu'ils demandent.
Sujet: Rhunazkron i Yggdar Rhunki 
Mer 21 Aoû 2019 - 16:12
Miradelphia
