Sujet: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Mar 10 Jan 2012 - 15:59
Possessions & Equipements :
Etant Seigneur de trois châtellenies, Jérôme dispose de beaucoup de choses. Entre autre, il possède déjà trois châteaux forts, dont deux sur les marches de Serramire, devant protéger le Duché contre les Wandres. Ancien Baron d'Etherna, il a acquis pas mal d'équipements, que ce soit en armes ou armures, mais depuis son abdication il a changé quelque peu. Il garde toujours sa précieuse flamberge, « Espérance » auprès de lui, celle-ci venant de son arrière grand-père qui portait le même prénom que lui. Elle l'a très bien servit sur la première partie de sa vie, alors qu'il ne maniait qu'elle seule, mais depuis qu'il à abdiqué, il a changé radicalement de style. Il a maintenant un autre armement, une épée qu'il tient dans sa dextre, sa main forte, et une hache dans sa senestre.
Pareillement, oublié l'armure de plate, offrant une forte protection, mais diminuant le mobilité. Il chéri maintenant une cotte de maille sur le champ de bataille, et une cotte de cuir souple afin d'être toujours paré au cas ou. Jérôme ne se sépare que rarement de sa protection. Il garde toujours une arme quelle qu’elle soit, de crainte de ne pouvoir protéger ses proches ou sa vie. Dans le pire des cas, une rapière décorative fait l'affaire, et lorsqu'il n'a pas le droit d'en porter une, il se sent fragilisé. Les couleurs de ses tuniques, lorsqu'il n'a pas une armure sur le dos, sont le rouge, le bleu ou encore le noir, qui vont à merveille avec sa blondeur.
Enfin, il apprécie tout de même de revêtir quelques bijoux, tels des médaillons. Il garde également prêt de lui en tout temps une chevalière, et une bague. La première se trouve être le sceau familial qu'il a hérité, étant donc on ne peut plus précieux à ses yeux. La seconde, qui lui a été donné par sa mère.
Apparence :
Taille :1m81 Couleur des yeux :Bleu
Ses cheveux couleur de blé sont fins, et toujours désordonnés, au désespoir de ses servantes depuis qu'il a des cheveux. Il a constamment des mèches rebelles qu'il s'avère impossible de coiffer, toutefois cela lui donne aussi un charme.
Du haut de son mètre quatre-vingt, et avec la musculature imposante, héritage de ses multiples entraînements et combats sur de vrais champ de bataille, l'ont peut dire qu'il se dégage de son aura une menace permanente. Pour quelqu'un qui s'y connaît, il semble difficile de le prendre à défaut tant il semble toujours sur le qui-vive, tel un félin prêt à bondir à la moindre alerte. De même, sa démarche en a la souplesse, économisant ses gestes, habitué à devoir conserver de l'énergie lors de longues campagnes harassantes. Un autre héritage de ses nombreuses campagnes et batailles, son corps est meurtrit de plusieurs cicatrices sur le corps, les jambes et les bras.
Pour un guerrier aussi chevronné et aguerrit, les gens qui le croisent pour la première fois sont souvent surprit par son visage. En effet, Jérôme tient du côté de sa mère, il a des traits fins, et un visage avec des yeux en amende. Ses yeux bleus, auparavant brillants d'espièglerie sont désormais bien plus mélancoliques. Ils restent toujours perçants, semblant vous jauger de la tête aux pieds, et pouvant transpercer les moins avertis, les déstabilisant.
Pour ceux qui le suivent sur le champs de bataille, et qui restent proches de lui, ses hauts faits d'armes et son charisme débordant insufflent du courage et un moral à toute épreuve faisant qu'ils iraient jusque dans le royaume des morts s'il le leur demandait
Personnalité :
Perturbé, c'est le mot qui convient le mieux à sa personnalité actuelle. Actuelle oui, car comme toute personne qui grandit et vieillit, sa personnalité à changé au travers des expériences. Et Néera sait que Jérôme en a vécu beaucoup, en peu de temps.
Ceux qui le connaissent depuis toujours, se rappelant de lui avant qu'il ne devienne Baron, diraient qu'il était juste, honorable, loyal, humble, et chevaleresque. C'était ce qui le caractérisait le mieux, et les valeurs qu'il choyait par dessus tout, celle que Barthélémy, son père, lui avait inculqué. La famille était capitale aussi dans la construction qui avait été la sienne. D'un caractère jovial et sympathique, il était presque toujours souriant, protecteur envers autrui.
Une fois devenu chef de la famille, et Baron, il a alors prit le poids des responsabilités qui lui incombaient, les endossant sans sourciller. Il aimait s'entourer de gens compétents pour le conseiller, donnant facilement sa confiance, et d'un tempérament bienveillant. Il avait le sens exacerbé du devoir envers son suzerain, et envers le Royaume, et il fut un parfait vassal tant que Grégoire, Marquis d'Odélian et ami, était encore vivant. Malheureusement, L'un des plus gros défaut de Jérôme était sa naïveté, et c'est ce qui causa sa perte, l'amenant la où il en est aujourd'hui.
Depuis son abdication, ainsi que les événements qui amenèrent à l'exile de son frère, et surtout à la mort de Maélyne de Lourmel, une amie chère, il à une nouvelle fois changé. Il est plus sombre, renfermé sur lui même dans des instants ou il semble inaccessible. Lui même se dit perdu, à la recherche de quelque chose dont il ne sait rien. Alors certes il sait faire illusion, mais une flamme s'est éteinte au plus profond de son être. Il n'est plus à l'aise dans la haute société et il est bien content de ne plus être Baron. Ce qu'il apprécie le plus maintenant, c'est le frisson de la bataille, l'adrénaline qui le porte à avancer et lever le bras pour ne pas succomber. Il aime l'atmosphère des campements, et la proximité avec ses hommes, l'instant ou chacun sait que peut être demain, il ne fera plus partit de ce monde et ou sa vie dépend de ses compagnons. Ses hommes l'aiment, lui qui n'a jamais perdu, et qui se porte toujours en première ligne, risquant sa vie comme eux. Jérôme est pourtant effrayé car lorsque le combat bat son plein, il n'est pas rare qu'il perde le contrôle, entrant dans un état de frénésie dans lequel il s'abandonne complètement, se transformant en une machine à tuer, entouré d'une multitude de corps lorsqu'il reprend conscience. Ces instants où il oublie de se protéger, et qui lui ont valu nombre de nouvelles cicatrices.
Au milieu de cette détresse, il avait trouvé un îlot de sérénité, un roc auquel il s'accrochait de toutes ses forces. Il s'agissait d'Aline en premier et de leurs enfants. Elle avait un effet apaisant sur lui, elle était son fourreau, une bulle de calme pour le héro qui retrouvait alors la joie de vivre l'espace de cet instant ou il se trouvait auprès de sa compagne. Les moments simples qu'il passait en sa compagnie, il les chérissait et il les gravait dans sa mémoire pour se les remémorer quand il était loin d'eux. Mais l'appel du fracas des armes n'est jamais loin, et celui-ci le rappelle irrémédiablement, comme une malédiction à laquelle il ne peut échapper. Depuis la disparition d'Aline, voila deux ans déjà, il a bien du mal, et les cauchemars qui l'envahissent chaque soir ne le quittent plus lorsqu'il rentre chez lui.
Capacités magiques :
Histoire
1ère partie : Un peu d'histoire sur les ancêtres
Petit châtelain de la Baronnie d'Etherna, les Clairssac étaient une famille pauvre en raison des mauvais choix de leurs ancêtres, tout cela jusqu'à l'arrière grand-père de Jérôme, portant le même prénom. Celui-ci délaissé par ses parents, prompt à se plaindre de leur mauvaise condition, ne pouvait disposer que de piètres précepteurs, faute de moyens. Il avait tout de même apprit à lire et écrire. C'est donc à la bibliothèque qu'il passa le plus clair de sa jeunesse, dévorant les livres de chevalerie, et de héros. Il débuta alors son entraînement, avide de devenir comme les personnes qui peuplaient ses livres. Une fois adulte, il offrit sa lame au Baron d'Etherna et il écuma les champs de bataille, acquérant dans les sang les lettres de noblesses qui étaient les siennes, et ramenant le nom des Clairssac sur le devant de la scène, attirant l'attention de son suzerain. Les créanciers ne les avaient pas oublié, et voyant que la fortune familiale commençait à se renflouer, ils revinrent à la charge. L’ancêtre ne broncha pas, et il vécu comme il pouvait. Il se maria, et eut à son tour des enfants. Tout en gardant l'esprit de chevalerie dans l'éducation de son fils, Adrien, il changea tout de même de méthode, lui inculquant les valeurs de la famille. D'abord au service du Baron d'Etherna, le Grand-Père de Jérôme se fit remarquer par le suzerain de son Baron, à savoir le Comte d'Odélian. Il combattu dès lors pour lui, parvenant à créer un lien entre eux. Ayant un fils à son tour, Barthélémy, père du Jérôme d'aujourd'hui, il continua dans la droite ligne son grand-père et de son père. Il se maria à son tour et il eut trois enfants, Jérôme bien entendu qui fut l’aîné, puis Guillaume et enfin Mathilde. Les dettes furent enfin remboursées, après trois générations de dur labeur, et les Clairssac commencèrent à avoir plus de moyens.
2ème partie : Jeunesse et apprentissage
Un jour, sur un des multiples champ de bataille où le Comte d'Odélian avait appelé Barthélémy à ses côtés, ce dernier fut gravement blessé. Il finit amputé d'une jambe, malheur qui fit quelques heureux puisqu'il n'était plus question de partir au combat, obligé de rester sur ses terres, et ayant par la même occasion bien plus de temps à accorder à son épouse et ses enfants. Aimant sa famille, il parvint à faire abstraction de son amertume concernant son amputation pour élever ses enfants comme il se devait. Il berça sa descendance d'histoires plus héroïques les une que les autres, n'oubliant pas de conter les hauts faits d'armes de ses deux ancêtres. Il instruisit naturellement ses deux fils aux armes, ce qu'il connaissait le plus.
C'est dans cet atmosphère bienveillant qu'il grandit, enfant joyeux et prompt à faire la fête. Jusqu'à ce que son père ne le reprenne, lui rappelant la valeur de l'argent, lui remémorant l'infortune de sa famille, ainsi que les devoirs qui étaient les siens envers sa famille et ceux qu'il dirigerait plus tard lorsqu'il lui succèderait à la tête de la châtellenie. Puis vint le temps de l'écuyage, ou Jérôme rejoignit Odélian grâce aux contacts de son père. Il fut donc introduit auprès de Grégoire, frère du Comte en titre. Il le suivit fidèlement, allant jusqu'à sympathiser, le servant loyalement et l'accompagnant lors de l'insurrection contre le Roy à laquelle nombre de nobles étherniens s'étaient acoquinés. Plus tard, Gaucelm d'Odélian mourut et n'ayant pas de descendant direct, Grégoire lui succéda à la tête du Comté.
Un courrier avisa Jérôme que son père était mort, il prit congés avec l'accord de son ami Grégoire, et il se rendit sur ses terres où il enterra dignement son paternel. Ce fut pendant cette cérémonie qu'Etherna se rebella de nouveau, ne comprenant pas qu'elle n'en avait pas les moyens. Le comte d'Odélian leva son armée et il vint mater une nouvelle fois la baronnie, ce qu'il fit promptement. Mais contrairement à son frère qui le faisait souvent en de grandes purges et dans le sang, Grégoire fut plus fin. Il convoqua Jérôme qu'il éleva au titre de Baron, afin que ce soit un éthernien, un enfant du pays, qui prenne place sur le trône de cette baronnie. Ensuite, il investit largement sur les terres de son vassal, en voirie et en passant des accords avec le sud et Scylla. Le port de Seram vit apparaître un chantier maritime, et de nombreux agencements. De même l'on débuta la construction d'une flotte commerciale.
3ème partie : Baron et campagnes militaires à répétition
Lors la 7ème année du 11ème cycle, à peine nommé à la tête de la baronnie qu'une campagne se profilait déjà à l'horizon. Grégoire d'Odélian avait envoyé un courrier pour demander à son vassal de lever son ost. Le Comte d'Aretria, Anseric de la Rochepont, accompagné de son épouse, Cléia, Baronne d'Olysséa, s'étaient ligués contre la toute nouvelle Marquise de Sainte-Berthilde, Arsinoé. Ce fut la première campagne d'une longue série à laquelle Jérôme allait participer, voir même instiguer. Suite à la victoire de Sainte-Berthilde sur ses vassaux, la rencontre entre Arsinoé, la Marquise et Aetius d'Ivrey, allait se terminer par leur mariage qui donnerait naissance au Roy Bohémond. A cette époque, le Royaume était en perdition, chaque territoire n'en faisait qu'à sa tête, indépendamment de son suzerain, et en ne s'occupant nullement de la couronne. Certains endroits changeaient de dirigeant à une vitesse folle. Fort de son devoir exacerbé, suite à la campagne Sainte-Berthilde qui s'était révélée éclair, et après une discussion avec le Comte d'Odélian qui rageait contre Serramire, le jeune Baron prit sur lui d’enchaîner. L'année d'après, alors que son ost n'était pas encore baissé, il envahi par surprise le Marquisat, terriblement affaiblit par la faiblesse de ses dirigeants successifs. Ses troupes s’enfoncèrent rapidement jusqu'à la capitale qu'il parvient à prendre grâce à la trahison d'un Seigneur local. Tout cela aura le bénéfice de réveiller les châtelains, qui trouvèrent un nouveau chef dans Aymeric de Brochant. Personne ne le savait encore, mais cet événement, et la découverte de ce nouveau Marquis marquera un tournant dans l'avenir du Royaume. Le nord avait enfin reprit des couleurs. Le nouveau Marquis négocia avec Jérôme qui avait atteint ses objectifs, profitant de l'ost du Baron pour mettre au pas un Seigneur trop puissant alors que Serramire devait d'abord panser ses plaies. Jérôme en ressortit tout de même avec trois nouveaux fiefs que lui donna Aymeric.
Serramire était de nouveaux uni, et alors que l'on aurait pu penser qu'enfin, la péninsule serait unie et forte, ce n'était pas du tout le cas. Profitant de la faiblesse de la couronne, dirigée par la régente Arsinoé au nom d'un Roy nourrisson qui n'était pas reconnu de tous, ce fut Oësgard cette fois qui fit parler d'elle. La Baronnie, en état de guerre permanente entre ses Seigneurs depuis de nombreuses années, finit par trouver un dirigeant. Celui-ci, Seigneur d'Amblère ayant vaincu tous ses ennemis, se fit appeler Goar Ier et il envoya une missive à Diantra pour déclarer publiquement son indépendance vis à vis du Royaume. Jérôme avait retrouvé Etherna, et il pensait qu'Aymeric, le nouveau Marquis de Serramire, allait mater son vassal turbulent. Malheureusement, une maladie le cloua au lit, incapable de prendre une décision, et son entourage se fit des plus silencieux. Voyant qu'Odélian ne réagissait pas non plus suite au décès prématuré de son Comte, et profitant du marasme péninsulaire, le félon d'Oësgard en profita pour entrainer Alonna dans sa folie lorsqu'il épousa sa toute nouvelle Baronne, Constance de Lourbier. Jérôme, n'en pouvant plus de tout cela, alla chercher l'approbation de la Régente, Arsinoé, la Régente depuis le décès de son époux. Celle-ci, peu habile en matière de politique, à moins qu'elle ne voulait encore affaiblir le tout à son avantage, accepta l'offre du Baron d'Etherna de ramener les deux terres félonnes dans le giron de Diantra. Toutefois, elle le nomma Maréchal pour le nord, et lui promit Oësgard, et la suzeraineté sur Alonna en échange de son serment direct envers le Roy, l'obligeant en échange à rompre celui envers Odélian, dirigé par le fils de Grégoire depuis son décès. Mortifié par son parjure, mais voyant un intérêt supérieur qui lui permettrait d'assurer l'unité du Royaume, et de veiller sur le fils de Grégoire malgré sa défection, il accepta, mais il resta une tâche sur son cœur qui ne partirait jamais.
La campagne se passa très bien, aidé par un capitaine royal, ainsi que par le Comte d'Aretria, et Alonna tomba très rapidement alors que l'ost royal craignait une guerre qui s'enlise vu la martialité de la baronnie. L'on placa alors un nouveau Baron et l'on continua vers Oësgard, mais c'est sans compter sur la sournoiserie des femmes. Aussi c'est l'épouse du nouveau Baron d'Alonna, Alanya de Broissieux, qui se présenta sous la tente de commandement, annonçant de but en blanc que le serment de fidélité envers Jérôme était rompu, mais qu'une alliance serait de mise. Pris de court par cette nouvelle, mais n'étant pas en position de revenir en arrière après s'être avancé en pays d'Oësgard, Jérôme accepta de mauvaise grâce, continuant la campagne qui avait débuté pour pacifier la Baronnie félonne. Au sortir de sa maladie, Aymeric de Brochant, qui voulait réunifier son Marquisat, ne vit pas d'un bon œil l'initiative de Jérôme, même si cela faisait bien longtemps que Serramire n'avait pas dirigé ses deux baronnies, et il leva son ost pour aller demander des comptes à son vassal. Le Baron avait craint un enlisement, et il avait raison puisque cela se vérifia dans la campagne contre Oësgard.
L'ost coalisé tenait maintenant le sud d'Oësgard, tandis que Serramire, avec Aymeric à sa tête, attaquait par l'ouest. Tout amenait à penser que Serramire et Etherna allait s'affronter lorsqu'un évènement inattendu survint. Un drow leva une armée, et une autre composée par des zombies arrivèrent simultanément, marchant vers la péninsule, en commençant par Oësgard ou tant d'ost étaient présents. Alonna fut appelé à l'aide, mais la famille baronniale fit défaut, ne respectant pas pour la seconde fois un serment prononcé. Jérôme' n'oublierais jamais de toute sa vie la double traitrise de cette famille, et surtout de cette femme, la dénommé Alanya. Un avantage à cette invasion drow est que les osts de Serramire et d'Etherna, après la défection de la compagnie royale, et d'Aretria, sont obligé de s'entraider pour venir à bout du fléaux sombres et surtout des zombies qui envahissent les terres. Tout se finit en Verimios, 8ème année du 11ème cycle, lors de la bataille épique qui portera le même nom que la cité ou tout se déroula, Amblère. La victoire enfin acquise, il est temps de panser ses plaies, permettant une rencontre entre les deux rivaux Aymeric et Jérôme ou l'on s'expliqua comme il le fallait. Les deux hommes semblent heureusement se comprendre, évitant une bataille entre péninsulaires. Oësgard revient donc à son Marquis légitime, et Jérôme deviendra Régent le temps que le nouveau baron et sa futur épouse soient en âge de diriger. Enfin tout rentre dans l'ordre, mais quelque chose s'est brisé chez Jérôme depuis son entretien avec Arsinoé.
En même temps que cette campagne, entre le départ de Jérôme pour Alonna et la fin de la guerre en Oësgard, Madeleyne d'Ancenis, mère du fils de Grégoire et sa sœur Blanche, était furieuse d'avoir perdu la suzeraineté sur Etherna. Elle tourne naturellement le dos à Jérôme et elle arme son ost avant de se rendre à Diantra pour régler ses comptes avec Arsinoé et faire valoir ses droits sur la baronnie. La cinquième ennéade de Favrius de cet an 8 du 11ème cycle, aidé par le Sénéchal d'Arsinoé qui la trahit pour son compte, Odélian prend Edelys et s'empare de la Régente. Après négociation, Arsinoé lâche Jérôme au profit d'une alliance avec Odélian pour défaire Velteroc et Hautval qui n'ont pas reconnu Bohémond comme Roy. Le Baron d'Etherna eut alors la chance que la couronne se prenne une déculottée monumentale à Chrystabel. Gaston prit les rennes du Marquisat, épousant de force Madeleyne, et il convoqua Jérôme pour tenter une réconciliation. Suite à la débâcle royale, et l'aide d'Odélian, malgré la défaite, il fut difficile à Arsinoé de refuser au Marquisat de récupérer la suzeraineté sur Etherna.
4ème partie: Abdication et déchéance
Le calme était enfin revenu en péninsule, et dans tout ce malheur, Jérôme trouva l'amour à Serramire. En Favrius d'été de l'an 9, et il se marie avec Aline de Montévlin, le même jour que son frère s'unissait à Maélyne de Lourmel, une amie chère qui devait permettre de rapprocher Serramire et Etherna. Tout allait donc pour le mieux, du moins en façade, car le Baron n'oubliait pas tout ce qu'il avait fait, et l'absence de Gaston, le Comte d'Odélian, pouvait en dire long sur les ressentiments, même après avoir pardonné. Jérôme fit une grande introspection de lui même, et il en arriva à certaines conclusions inéluctables. En Barkios de la 9ème année, après en avoir discuté avec sa nouvelle épouse, Jérôme décida d'abdiquer en faveur de son frère. Il pense ainsi enterrer les griefs entre Odélian et Etherna, et il avait déjà bien assez à faire avec la Régence d'Oësgard et de ses fiefs serramirois. Cela permet également d'en terminer avec sa double vassalités, envers Aymeric et Gaston, qui créée des tensions.
Malheureusement, c'était sans penser sur la fourberie et l'ambition du Comte d'Odélian qui en profite, un petit mois après cette passation de pouvoir pour s'emparer du titre de Baron d'Etherna. Les clans se forment, odélians contre etherniens, et ces derniers se tournent se rangent derrière Guillaume de Clairssac avant d'aller chercher de l'aide auprès de Sainte-Berthilde, le suzerain ancestral de la baronnie, qui accorde son soutien au travers de Charles d'Hardancour. Tout pourrait s'arranger en ce mois de Karfia pour la baronnie lorsqu'un revirement de situation intervient par l’intermédiaire du Régent de Sainte-Berthilde, Louis en personne, qui vient retirer le secours de son marquisat à la cause ethernienne. L'hiver était très rude, et alors que Guillaume s'était décidé à rentrer dans le rang, et à discuter avec Gaston, il est trahit par le Seigneur de Caerlyn, le fourbe éthernien qui ne souhaitait pas la paix. Maélyne meurt d'une fièvre contractée après sa blessure, alors que Guillaume survit. Ce dernier se rend à Etherna pour faire la lumière sur tout ce qu'il s'est passé. Après un entretien entre Aymeric de Brochant et Gaston de Berdevin, un jugement eut finalement lieu, la Marquis d'Odélian donna le choix aux "rebelles", soit de se faire décapiter, soit de faire pénitence durant cinq années auprès du Marquis de Serramire, et de servir ce dernier dans le combat qu'il menait contre les forces extérieures au Royaume, et en particulier les sauvages des Wandres. Guillaume choisit la pénitence, et il partit peu après pour Serramire. L'on aurait pu penser que les deux frères allait être réunit, vu leur proximité, mais ce ne fut pas le cas. Jérôme avait terriblement honte, pensant que tout ce qu'il s'était passé était de sa faute, et que s'il n'avait pas abdiqué, Maélyne serait encore vivante, et son frère libre de faire ce que bon lui semblait. Guillaume de son côté avait honte également, mais c'était le fait d'avoir perdu tout ce que son ainé avait bâtit au prix de haute lutte. Ainsi, les Clairssac érigèrent un mur entre eux deux, non pas par rancœur, mais en raison de leurs regrets et remords mutuels. Il fallu deux années avant que ceux-ci ne renouent le contact par l'intermédiaire de missives. Le cadet, à la fin de ses cinq années, ne revint pas immédiatement à Etherna, préférant continuer d'expier ce qu'il pensait être une grande faute. A ce jour, il est d'ailleurs toujours la bas.
5ème partie: La guerre du médian
La mort de Maélyne et l'exile de Guillaume portent un terrible coup de massue sur la tête de Jérôme, lui mettant le moral au plus bas. Bien décidé à ne plus s'occuper de politique, et de se contenter de gérer ses trois châtellenies, l'ancien Baron pense pouvoir fonder une famille avec Aline, qui le soutient du mieux qu'elle le peut. Pourtant, l'hiver se terminant, la guerre est déjà de retour, éternel compagne pour Jérôme qui avance de batailles en batailles depuis tellement longtemps. En Favrius de l'an 10, tout juste un petit mois après l'exile de Guillaume, Aymeric, devenu Sénéchal royal, lève le ban et demande aux troupes de se réunir à Versmilia, et il écrit personnellement à Jérôme, toujours Maréchal du Nord, pour l'appuyer en raison de son grand savoir des choses de la guerre. C'est que Diantra à été prise par le Comte de Velteroc et son épouse, la Baronne de Hautval, et que la couronne, réfugiée à Soltariel, après des négociations rapides et un incendie ayant ravagé le ville, est en grand danger. La campagne se déroule à merveille, même trop bien, l'ost passant par Ancenis sans rencontrer la moindre résistance, chevauchant et pillant à loisir, avant de recevoir la reddition de la baronnie en Favrius de la 10ème année. Le même mois, il faut s'occuper de Hautval, mais c'était sans compter sur un retournement de situation. Blanche, la Baronne en titre, avait écrit au Roy, et à son régent, pour demander audience et plaider pour sa cause. Tout cela se terminera par un serment et l'exile de la belle, qui obtient en échange que sa famille reste au pouvoir.
Ancenis et Hautval revenu dans le giron royal, et Erac en ayant fait autant avant le début de la campagne suite à l'arrivée d'un nouveau Duc, il était temps de châtier l'ogre en personne, et d'entrer dans les terres de Velteroc. Il y eut plusieurs batailles acharnées, jusqu'à la chute de Christabel. Parlons d'ailleurs de cette bataille, ou il se passa plusieurs choses étranges en rapport avec Jérôme. Beaucoup parlèrent de flèches qui étaient déviées alors qu'elles auraient dû les transpercer. De plus en plus, un mythe s'installait autour du Baron, celui qui n'avait jamais perdu une bataille alors que les chances n'étaient pas toujours de son côté. Beaucoup commençaient à dire qu'il était protégé par le divin. La campagne se poursuivit jusqu'à Rochenoire, la capitale verlterienne, ou la rédition se fit après l'assassinat du Comte par son propre homme de main en Barkios de l'an 10.
La campagne terminée, Aymeric se rendit à la capitale, après avoir renvoyé une partie de son ost à Serramire. Jérôme faisait partie de ceux qui rentrèrent au pays.
6ème partie: La routine ou quand les dragons et les gobelins font leur entrée
La routine s'installa, alors qu'enfin, Jérôme pouvait passer du bon temps avec son épouse. Les années passèrent et trois ans après son mariage, en l'an 12, Aline tomba enceinte de leur premier enfant. Ou plutôt premierS puisque lorsqu'elle accouche, il s'avère que ce sont des jumeaux qu'ils appelèrent Thibaud et Constant. Le couple se moque de ce qu'il se passe au travers du Royaume, se contentant de vivre leur vie, et de gérer leurs terres. Tout cela fut bien évidemment marqué par les invasions habituelles venues des Wandres. C'est la qu'un point noir subsiste, puisque lors des escarmouches entre wandrais et serramirois auxquelles Jérôme prit part, l'on remarqua un changement dans son comportement, changement qui avait débuté lors de la campagne d'Oësgard et de la bataille d'Amblère. Le Châtelain se portait à chaque fois au devant du danger, semblant perdre le contrôle sur lui, et faisant un massacre à chaque fois. Il était de même difficile de la ramener à la réalité une fois la bataille terminée et qu'il était haletant, et ruisselant de sang, celui de ses adversaires mélangé au sien. Une légende s'installe autour de cet homme peu commun, et ceux qui l'ont vu au sein des batailles sont d'avis partagés. Certains disent qu'il cherche la mort les armes à la main, d'autres qu'il est béni, et les derniers qu'il est juste fou à lier. Quoiqu'il en soit, la seule vérité vraie, c'est qu'à ce jour, il n'a encore jamais perdu ni bataille, ni campagne, ce qui, quoiqu'on en pense, force l'admiration et le respect, voir la crainte. Ayant conscience de ces changements lorsqu'il se bat, Jérôme est perturbé, ne comprenant pas forcément ce qu'il lui arrive. Il n'y a que lorsqu'il se retrouve auprès d'Aline et de leurs enfants qu'il se sent apaisé, appréciant tous les instants passés en leur compagnie. Pourtant l'appel des armes résonne sans cesse en lui, l'invitant à aller se battre encore et encore.
C'est cette même année qu'un dragon fait son apparition dans le Wandres, impliquant des incursions plus fréquentes en terres serramiroises. Deux autres arrivent, cette fois sur l'archipel de Nelen. Tout cela à des conséquences sur la péninsule, mais outre les Wandres, cela n'interesse pas Jérôme outre mesure.
L'an 14 allait lui donner pleine satisfaction quand à ses envies de batailles, puisque sans comprendre pourquoi, les montagnes péninsulaires se mirent à vomir des gobelins en masse. Il y en avait tellement, et les hommes n'ayant pas l'habitude de combattre cette engeance en aussi grand nombre, qu'il fallut s'entraider pour repousser tout cela. Des villages furent rayés des cartes sans que l'on puisse les sauver. Jérôme combattu comme à son habitude avec ses hommes, mais aussi auprès des autres chatellenie du Duché, que ce soit Avron, Valcouchant, Brenheim, Montévlin, ou encore Fernel. C'est d'ailleurs lors d'un repas après une victoire, qu'il fait la connaissance de Louise, la chatellaine actuelle de Fernel. Jérôme ne manqua pas de marquer les esprits, ravageant les cohortes à coup de grands moulinés, perdant le contrôle à chaque fois, et récupérant au passage quelques cicatrices supplémentaires. Il fallut une longue année, et de gros efforts pour repousser cette marée verte, malheureusement le danger persiste toujours. En effet, les péninsulaires ne sont pas habitués comme les nains à combattre ce genre d'adversaires, ce qui les désavantage grandement. Aujourd'hui, les attaques sont moindres mais toujours bien présentes, et chacun sait que les gobelins se terrent dans les montagnes,tapient dans les tréfonds des sous-terrains et autres grottes profondes.
7ème partie: Passé récent et avenir
Trois ans après la naissance de leurs garçons, en l'an 15, Aline met deux nouveaux enfants au monde. Il s'agit de deux jumelles, prénommées Camille et Héloïse. La probabilité d'avoir deux fois des jumeaux en deux grossesses et rare, mais que tous survivent l'est encore plus. Les gobelins sont contenus dans les montagnes, et un calme relatif est de nouveau de mise, mais toutes les seigneuries sur des abords montagneux savent que la menace est toujours bien présente, et qu'il ne faudrait pas oublier trop rapidement la présence de ces gobelins.
L'an 16 vit un nouveau drame pour l'ainé des Clairssac, quand Aline Partit rendre visite à son frère à Montévlin. Elle partit, mais n'arriva jamais à destination. Les recherches durèrent très longtemps mais elles s'étaient toutes soldées par un échec, personne ne sait ce qu'il est advenu de l'épouse de Jérôme. Ce dernier, ayant perdu celle qui parvenait à l'apaiser, est constamment harcelé de cauchemars qui reviennent le hanter chaque nuit. Il se réveil alors en sueur, les yeux dans le vide avant de revenir à la réalité.
HRP:
Dernière édition par Jérôme de Clairssac le Jeu 25 Mar 2021 - 8:02, édité 44 fois
Aetius d'Ivrey
Ancien
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Mer 11 Jan 2012 - 11:34
Coucou ^^, Je vais m'occuper de ta fiche.
Il n'y a pas grand chose à redire, cependant, quelques points qui pourront te paraître obscur voire proches de la vétille : - Bien rendre la justice n'est pas forcément une bonne justice. La justice, notamment des petits, était l'occasion pour le seigneur d'affliger les paysans d'amendes qui lui permettent de s'enrichir. Une façon, en somme, de taxer un peu plus la roture. - Tu dis que ton personnage organise des fêtes sans toucher à ses "économies". Ce serait donc des petites soirées un peu austères ? Sinon, une fête coûte cher, ce sont des dépenses qui feront forcément un trou dans ta fortune, mais c'est utile pour démontrer sa richesse et donc sa puissance. - Sinon, l'avatar ne va pas. L'image est assez manga et le costume est plus celui d'un officier de la garde impériale russe du XIXème que celui d'un chevalier du nord.
Jérôme de Clairssac
Humain
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Mer 11 Jan 2012 - 12:31
Bonjour,
Merci pour ta modération rapide.
- Effectivement il y a plusieurs justices selon la vision qu'en ont les personnes, j'ai changé en parlant plus d'un point de vue que d'une généralité.
- Pour les fêtes, ce n'était pas clair, en fait manquant d'argent, il n'était pas évident de faire la fête, j'ai retouché cela mais il va de soit qu'en devenant baron, les revenus vont augmenter et il y aura plus de possibilités, il est évident qu'il fera tout pour que lorsqu'il fait une fête, elle soit réussie et donc forcément "faste"
- J'ai modifié l'avatar, j'espère qu'il convient plus que le précédent qui était en effet tiré d'un manga....
Aetius d'Ivrey
Ancien
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Mer 11 Jan 2012 - 12:44
Oui l'avatar est mieux, mais n'hésite pas à le redécouper via une image plus grande, comme celle-ci
Sur ce, tu es validé !
Code:
[Métier & Classe] : Baron d'Etherna
[Race & Sexe] : Humain & Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps & magie
[Alignement] : Neutre bon
Magie : Apprenti.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet
Jérôme de Clairssac
Humain
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Mer 11 Jan 2012 - 12:49
Merci beaucoup,
J'ai l'image en grand format dans un autre contexte, ce qu'il me manque c'est le talent je ne suis pas doué en retouche d'image. J'irais surement faire une demande aux graphistes chevronnés s'ils ont l'envie et le temps
Fjama
Ancien
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Mer 11 Jan 2012 - 20:46
Re-Bienvenue sur le forum !
Raoul de Sentazygore prépare une petite fête pour célébrer la fin de sa purge. En tant que noble tu y es cordialement invité ! Le topic de "lancement" verra bientôt le jour ! Je t'encourage à t'y inscrire !
Encore une fois, bienvenue ! Au plaisir de t'embêter avec ma pyromancienne-danseuse ou pour discuter chose sérieuse avec ma noble !
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Mer 11 Jan 2012 - 21:01
Bienvenue à toi !
J'espère que tu te plairas sur Miradelphia :)
Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Jeu 12 Jan 2012 - 12:05
Bienvenue.
Kha'linas Do'ath
Ancien
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois Jeu 18 Fév 2021 - 15:51
Fiche déplacée pour MAJ
Ancienne Fiche:
Nom/Prénom : De Clairssac, Jérôme Âge : 26 ans Sexe : Masculin Race : Humain Particularité : néant Alignement : Neutre Bon Métier : Noble – Baron d'Etherna Classe d'arme : Corps à corps et magie.
Équipement :
Éduqué pour le combat ainsi que la gestion d'un royaume, Jérôme dispose de plusieurs équipements qui s'avèrent importants lorsque vous partez à la guerre. Il est évident qu'il n'emporte pas tout sur lui au même moment.
- Pour le combat, il est engoncé dans une vieille armure ternie par les combats qu'il tient de son père et qui a été remise à sa taille. Il a aussi une cotte de maille et un écu pour le protéger.
Il possède un cheval brun avec une tache blanche sur le museau qu'il a prénommé tout simplement « brun », il l'a gagné lors d'un pari qu'il a fait durant un tournoi de tir à l'arc.
Au niveau des armes, comme tout bon noble qui se respecte, il en a quelques unes, qu'il n'emporte pas toutes au combat naturellement, il choisit selon son humeur. Il dispose donc d'une lance mais il ne s'en sert que pour les joutes équestres, d'une masse d'arme, d'une épée à une main, d'une dague et enfin d'un arc.
Pourtant le joyau de sa collection, l'arme qu'il chéri particulièrement et qu'il emporte tout le temps au combat, c'est une flamberge qu'il porte dans son dos. Cette épée, qu'il manie à deux mains, est composée d'une garde toute noire, rehaussée d'argent en bas et sur les deux côtés. La lame, droite et grise foncée au début, jusqu'au deux piques, devient ondulée et d'un gris très clair sur toute la longueur. Cette épée vient de son arrière grand père, ancêtre de la famille portant son prénom, elle se transmet de père en fils et elle n'a jamais été vendu même lors des pires moments de la famille. Elle porte le nom d'« espérance »
- Quand Jérôme n'est pas au combat, il s'habille de tuniques en soie ou en velours selon le temps ainsi que de chemises (souvent blanches) aux manches bouffantes. A ces moments, il porte une épée ou une rapière en décoration bien que pouvant servir si le besoin s'en fait ressentir. Après tout, il faut toujours être prêt à combattre et défendre sa vie.
Il apprécie de porter des médaillons de toutes sortes lorsqu'il n'est pas vêtu pour le combat. Il est également le possesseur d'une chevalière, symbole de sa noblesse et sceau de sa famille qu'il met à son annulaire droit.
Description physique :
Jérôme mesure 1 mètre 81 pour 70 kilos. Ses entrainements aux armes et à la magie l'ont musclé, il est donc bien bâtit mais pas à outrance, disons qu'il est dessiné.
Il a prit les traits de sa mère, ils sont donc fins, son visage est clair et rayonnant, souvent souriant. Il a un visage ovale et des yeux en amande de couleur bleue, ils brillent souvent d'espièglerie mais lorsqu'il devient sérieux, les sourires des personnes le connaissant s'estompent rapidement.
Ses cheveux sont fins, blonds et désordonnés, il a constamment quelques mèches rebelles qui partent un peu dans tous les sens, au désespoir de sa servante mais cela lui donne du charme. Il porte également un bouc bien taillé en raison de son titre.
Au niveau vestimentaire, les couleurs prédominantes (celles qu'il préfère) sont le rouge, le vert et le mauve. Ses tenues sont donc essentiellement sur cette base de coloris.
Description mentale :
Si l'on devait choisir un mot pour caractériser Jérôme, ce serait juste. Depuis son enfance, c'est la principale valeur que son père à essayé de lui inculquer, la deuxième étant l'importance de la famille. L'histoire de cette dernière, allant de la grandeur à la déchéance pour remonter la pente depuis son arrière grand père, a apprit l'humilité aux De Clairssac et ils ont décidé de ne pas oublier le passer lors de leur reconstruction.
Tout en conservant en permanence cet état d'esprit au fond de lui, Jérôme est quelqu'un qui paraît tout de suite sympathique au premier coup d'œil. Il sourit très souvent et il a une lueur de jovialité dans les yeux.
Son père lui a apprit qu'un bon seigneur doit faire en sorte que le bas peuple soit satisfait afin de ne pas avoir de soucis et que cela passait par un ventre bien rempli et une sécurité efficace. Il essaiera donc de mettre en œuvre divers plans afin d'atteindre cet état de fait.
Son père à tout fait pour donner la meilleure éducation possible à ses enfants, surtout son successeur. Ainsi Jérôme sait naturellement lire et écrire, il a apprit à compter ainsi que la stratégie lors des guerres et bien sur la magie afin d'être armé comme il le faut pour gérer un royaume.
Ayant apprit la valeur de l'argent, Jérôme n'organise pas de fêtes régulièrement mais il aime retrouver les personnes qu'il apprécie et partager avec eux le peut qu'il a à offrir.
Malgré ses airs de gai luron, il garde toujours à l'esprit les responsabilités qui lui incombent. Il fera de son mieux pour gérer ce qu'on lui demande et il n'hésitera pas à demander de l'aide s'il est dépassé, préférant le conseil avisé de quelqu'un s'y connaissant plutôt que de faire n'importe quoi.
Dans cet optique il essaiera de trouver de bon conseillers, au profit des personnes qui n'hésiteront pas à lui dire lorsqu'il fait fausse route en expliquant les raisons plutôt que des opportunistes répondant à ses moindres caprices.
Lorsqu'il le faut, il sait faire abstraction de ses émotions et garder la tête froide mais il essaiera toujours de prendre un peu de temps pour la réflexion afin de trouver la meilleure solution, il n'aime pas se lancer dans l'inconnu.
Concernant les hommes sous sa charge, il est du style à faire des apparitions. Les hommes apprécient de sa battre pour quelqu'un qu'ils connaissent (surtout s'il est juste) plutôt que pour un illustre inconnu.
Histoire:
Les nobles sont ce qu'ils sont, des êtres supérieurs à la populace et faisant ce que bon leur semble, cherchant toujours plus de pouvoirs. Voilà la façon de penser des ancêtres de la famille De Clairssac. Cela les mena bien entendu à leur perte et c'est ainsi que ce nom qui aurait pu gravir les échelons de la noblesse se fit connaître.
Châtelain sur les terres de la baronnie d'Etherna, ils ne voulaient qu'une seule et unique chose, c'était le pouvoir. Hypocrite à souhait et se vendant à celui qui leur offrait le meilleur avantage, ils devinrent, avec le temps, infréquentable pour toute personne ne voulant perdre de son prestige. Lâchés par les opportunistes qui s'étaient allégrement servit d'eux, isolés et indésirables à la cour, l'un des ces fameux ancêtres, prénommé Anselme, ruina la famille en jouant dans les coins les plus malfamés imaginable.
Cette situation perdura pendant plusieurs générations et le nom des De Clairssac finit par se faire oublier, perdu dans leur petit domaine que tout le monde avait (ou essayait) de ne plus se rappeler. L'on ne parlait plus de cette famille (ou très peu) et c'était bien comme cela.
Jusqu'au jour de la naissance d'un certain Jérôme, arrière grand père de notre Jérôme actuel et portant, vous l'aurez compris, le même prénom. Cet aïeul donc, qui était plus intelligent que ces prédécesseurs, prit les choses à bras le corps. Il apprit tout ce qu'il pouvait des personnes censées lui enseigner quelque chose mais la famille était tombée tellement bas qu'elle n'engageait que des personnes peu onéreuses. L'enseignement allant avec le statut et surtout la bourse, il allait de soit qu'il n'apprenait que le strict nécessaire. C'est donc essentiellement en lisant les livres de la vieille bibliothèque qu'il se fit son propre savoir.
Sa mère était morte à l'accouchement et son paternel le délaissait, l'ancêtre s'isola dans son monde, et ce dernier était celui de la chevalerie, le code d'honneur et les faits d'armes le faisaient rêver. Il se distingua donc par ses idéaux.
Au final, le fait que le nom qu'il portait soit oublié fut une bonne chose, sinon il aurait certainement échoué dans sa volonté de redonner ces lettres de noblesse à son nom, partant perdant du fait de la mauvaise réputation de sa famille. Pour sa part, il ne s'occupa que de sa façon de vivre et de rien d'autre.
C'est cette personne qui fut donc le tournant dans l'histoire de la famille De Clairssac. Il partit sur les champs de bataille pour éprouver sa force de caractère, offrant son bras au seigneur d'Etherna. A force de courage et de vaillance, cette homme qui s'était jeté dans tous les combats, acquis de la reconnaissance, faisant ressurgir le nom du néant et le revalorisant.
Il se maria et eut un fils qu'il éleva comme lui et qui perpétua la renaissance du nom de famille. Celui-ci eut la chance d'avoir un père et une mère attentionnée et de l'amour. Il continua dans la droite ligne tracée par son père, à savoir la chevalerie. Tout d'abord au service de la baronnie, profitant du prestige qu'avait acquis son père pour se faire une place de choix, les combats l'amenèrent à lutter auprès du seigneur d'Odélian. Il fit la connaissance du père de Grégoire d'Odélian et combattu à ses côtés lors de plusieurs affrontements, luttant côte à côte à certains moments, gagnant son respect et lui accordant sa fidélité.
Pour autant, les soucis n'étaient pas encore terminés, les dettes accumulées ne s'étaient pas évaporées et les créanciers revinrent à la charge en constatant que la fortune familiale se reconstituait. Trois générations, voilà ce qu'il fallu pour éponger toutes les dettes de la famille, l'arrière grand père, le grand père et le père de notre Jérôme actuel.
Leurs savoir faire et leurs intelligences ainsi que leurs bravoures au combat (car ils étaient tous des guerriers) ramenèrent l'honneur et la réputation sur le nom de famille qu'ils portaient. Pourtant, ils avaient oublié une chose importante dans leur existence, il s'agissait de la population dont ils avaient la charge. En effet, ils partaient pour de longues périodes pour guerroyer et ils ne s'occupaient pas beaucoup de leurs sujets. Certes leurs terres n'étaient pas énorme et il n'avait une masse de gens sous leur coupe mais le peu qu'ils géraient n'étaient pas les mieux lotit.
Ce fut le père de Jérôme qui s'en rendit compte. Un jour alors qu'il était sur un champ de bataille au profit du Comte d'Odélian, il se retrouva face à un mage qui ne fit qu'une bouchée de lui. Il eut la chance de ne pas mourir mais il fit l'objet de l'amputation d'une jambe. Désormais finit les batailles épiques et la renommée ainsi que la gloire. C'est lors de cette deuxième partie de sa vie qu'il put prendre en compte l'entièreté du devoir d'un homme envers ses vassaux et la paysannerie.
Cet homme avait eut la chance de s'être marié par amour et de cette union, il avait eut trois enfants, Jérôme, Guillaume et Mathilde. Il aimait ses trois enfants de la même façon mais c'est tout naturellement à l'ainé qu'il dispensa le plus son savoir, celui qui devait prendre sa succession.
Nous voilà donc enfin arrivé à celui que nous attendons, Jérôme fut élevé dans la joie et l'amour de ses parents. La première chose qu'on lui apprit dès son plus jeune âge, c'était l'importance de la famille. Vint ensuite les leçons sur la manière de gérer les terres et les armes.
La fin du remboursement des dettes familiales fut une chose très importante, la valeur de l'argent était importante également. Jérôme avait apprit à compter et à bien le faire, il savait qu'il ne fallait pas dépenser à tout va. L'argent permit à Jérôme d'avoir des précepteurs dignes de ce nom et d'apprendre ainsi beaucoup plus de choses que ses ancêtres.
Descendant direct de trois générations de guerriers, c'est tout naturellement qu'il fut bercé par les histoires héroïques des batailles livrées par ses proches ancêtres. Il fut donc instruit dans l'art des armes, le préparant ainsi à se défendre et le façonnant physiquement pour la suite que son père avait prévu.
En effet, il n'avait pas oublié sa rencontre avec la magie et il fut dès lors évident que son fils serait éduqué dans cette art. Il fit appel aux mages qui lui avaient été conseillé afin d'enseigner à son successeur leur savoir. Cette nouvelle instruction fut au détriment des armes et c'est pour cela que la seule qu'il maitrise très bien et sa flamberge. Pour les autres il n'a que des connaissances basiques d'utilisation.
Hormis ces leçons, il apprit très tôt la signification du mot "juste". Cette vision des choses du point de vue des De Clairssac était importante pour gérer un royaume et les hommes qui vivaient dessus. Jérôme apprit l'histoire de sa famille et ses déconvenues comme il se devait, appuyant sur le fait qu'il fallait apprendre de ses erreurs et ne pas refaire les mêmes. C'est pourquoi le sens de l'honneur est poussé aussi fort ainsi que la justesse de ses actes car tout acte à une conséquence, qu'elle soit bonne ou mauvaise.
Il grandit dans cet atmosphère, c'était un enfant joyeux et lorsqu'il eut l'âge de faire comme bon lui semblait, il n'hésita pas à faire quelques escapades afin de se donner un peu de bon temps. Cela lui fut reproché par son père qui lui expliqua qu'un bon dirigeant veillait avant tout sur son peuple, qu'il fallait que ce dernier soit bien nourrit et en sécurité afin de perdurer et d'encenser leur seigneur.
La leçon fut apprise et il s'en souvient à chaque instant de son existence, le bien de ses sujets et par la le chemin pour que la famille regagne la place qui lui est dû. Jérôme n'est pas quelqu'un qui cherche à manipuler, il préfère la franchise et cela est bien perçu par les hommes qui le suivent. Toutefois il connait aussi l'étiquette et il sait louvoyer lorsqu'il est en présence d'autres nobles.
A ses dix huit ans, son père l'introduisit auprès de Grégoire, le frère et le bras armé du Comte d'Odélian, l'amenant à prêter serment de fidélité et à le servir comme il se devait. Secrètement il lui dit aussi d'observer attentivement les faits et gestes du frère du Comte pour voir comment se comporter.
C'est donc auprès de cet homme que Jérôme vécu ses dernières années, apprenant toujours plus sur la stratégie car l'homme qu'il servait était un guerrier, tout comme son père, c'était peut être aussi la raison qui avait poussé son aïeul à le mettre au service de Grégoire.
Lors de l'insurrection contre le roi, Grégoire et Jérôme accompagnèrent le Comte d'Odélian en campagne et ils participèrent donc à la prise de la ville d'Etherna. Après la lutte, le Comte plaça un pantin mais c'était son frère qui détenait réellement les rennes de la baronnie.
Tout naturellement, Jérôme resta avec son seigneur, le découvrant sous un autre jour, celui de gestionnaire. Grégoire était un homme impitoyable et autoritaire et il n'aimait pas qu'on lui résiste, tous ceux qui essayèrent en subirent les conséquences. Malgré sa formation martiale, il se trouva être un bon administrateur pour la baronnie et Jérôme apprit de nombreuses choses.
Certes, les méthodes n'étaient pas toujours aux gouts de notre jeune noble qui avait d'autres idées mais il n'avait rien à dire à son seigneur et il fallait reconnaître que la ville fructifiait régulièrement, le commerce augmenta et l'agriculture fut valorisée, forçant l'admiration. Les gens reprirent le cours de leur vie et pour la plupart, oublièrent qu'ils avaient été conquit.
Puis vint la nouvelle de la mort du frère de Grégoire et celui-ci, légitime successeur, prépara son départ pour le Comté afin de prendre possession des lieux en nouveau seigneur. De nouveau, Jérôme le suivit, fidèle comme à son habitude. Il renouvela sa fidélité au nouveau Comte d'Odélian avec les autres nobliaux et tout se passa dans l'ensemble assez calmement.
Le père de Jérôme mourut à son tour quelques mois après, ce dernier lui succéda naturellement et il quitta le service de Grégoire avec son autorisation afin d'organiser les obsèques de son père. Il fut alors à la tête de sa famille et il resta un peu avec son frère et sa sœur.
Cela ne dura pas très longtemps car il apprit ensuite que de nouveau Etherna faisait des siennes, voulant son indépendance. Le Compte refusa tout naturellement et il leva une armée afin de marcher sur la ville et de mater la rébellion. Bien qu'étant originaire de la baronnie d'Etherna, Jérôme savait où allait sa fidélité, il rejoignit Grégoire et lui offrit de nouveau son service.
A la surprise générale, le Comte ne fit pas un massacre, la ville se rendit à la vue des troupes et après avoir fait quelques exemples légitimes, épargna la populace et interdit le saccage. Il reprit le travail de développement qu'il avait engagé ainsi que la voirie (peut être pour que les armées se déplacent plus rapidement en cas de nouveaux conflits récurrents). Il passa des accords avec le sud et Etherna fut dotée d'une flotte commerciale conséquente et Seram, son port maritime subit de nombreux agencements.
Des tensions arrivèrent avec Missède alors qu'une alliance militaire naissait avec Scylla, deux évènements majeurs. Jérôme assista aussi au mariage de Grégoire et de Madeleyne de Hauval qui eut lieu à Odélian .
Jérôme ne sait pas si c'est en raison de ses bons et loyaux services ou parce qu'il est fidèle à son seigneur qui a de moins en moins de temps mais il se vit offrir le titre de baron et la ville d'Etherna à gérer. Cela fut un grand honneur et il jura de tout faire pour que les efforts de son Suzerain en terre d'Etherna ne soient pas vain.
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Comment trouves-tu le forum ? : très beau, un background impressionnant et très bien ficelé. Comment as-tu connu le forum ? : Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Compte autorisé par: Double de compte de Kelendil, autorisé par Anseric de la Rochepont et fiche vu avec Grégoire d'Odélian pour son accord concernant la baronnie d'Etherna
Jérôme de Clairssac
Humain
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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Sujet: Re: Jérôme de Clairssac - Seigneur serramirois