EN COURS | L'Hydre, l'Épée et le Dragon

Bonjour à tous,

J'ouvre ce topic explicatif sur la trame qui se déroule en Ydril avec les rps portant la mention "[L'Hydre, l'Épée et le Dragon]". Elle est organisée par Altiom, Aléandra et moi même. Ce sujet n'est pas seulement destiné aux joueurs qui y participent directement, il peut intéresser tous les curieux férus de géopolitique ou les lecteurs en manque de drama et d'epicness.

Présentation générale

Cette carte remodelée dupère Bréguet me permet donc de vous présenter le cadre général de l'action. Les couleurs représentent les trois camps qui s'affrontent chacun pour la domination du Comté d'Ydril. Je vais vous présenter brièvement ces trois camps :

Loyalistes : Il s'agit des terres fidèles à la Comtesse Aléandra, la souveraine légitime. Elle n'a que 14 ans mais entend bien faire respecter les droits de sa famille. En vue du conflit avec les rebelles, elle a rassemblée ses forces en la ville d'Ydril.

Rebelles : Théobald d'Arseflèse est un scylléen qui occupe la fonction de Haut viguier et administre le Vicomté de Marcalm. En effet, Aetius d'Ivrey, alors comte de scylla, a récupéré le vicomté de Marcalm (donné par la duchesse Inès de Soltariel après que le premier eut aidé la seconde lors de la rébellion de Diogène de Systolie). Depuis et malgré sa mort, ses pions demeurent et se sont habitués à cette fonction. Refusant de se plier à la volonté de la Comtesse qu'il dénigre, Théobald peut compter sur le soutien des Vicomtés voisins du Curzio (Valméro) et du Calozi (Clovi, Velmone). Il a rassemblé une armée de 1000 hommes a Marcalm.

Altiom : Ancien archonte d'Ydril, renversé par les Anoszia. Dans sa chute il a trouvé refuge au royaume de Naelis. Plongé dans un sommeil sans fin, le Roi Glenn a été sorti de sa torpeur par Altiom, ce qui en fait son débiteur. Glenn a donc décidé de lui apporter tout son soutien pour récupérer son Comté. L'armée rassemblée par les deux amis compte plus de 3000 soldats.

Rps associés

Les préquelles
Le plan de l'hivern (Toute guerre se prépare)
Une affaire ducale... Ou presque (Déclenchement des hostilités entre Aléandra et Théobald, le leader des rebelles)
Une vie de comtesse (Le quotidien d'Aléandra)
Corporation commerciale entre Ydril et Naelis (La comtesse se prend un vent de la part du King)

La trame
Quand revient le vent d'autan (Bataille sauvage de Marcalm)
Par delà les collines, la vigne (Bataille en souplesse de Valméro)
Ou tombent les géants (Bataille sournoise de Lypenzio)
La parole des grands (Echange de lettre sulfureux entre le Roi de Naelis et la duchesse de Soltariel)
Le choix (La décision pragmatique de Soltariel)

Point de situation

J Bataille de Marcalm, mort de Théobald d'Arseflèse
J+2 De par la lettre envoyée par Glenn, Soltariel est au courant de l'implication de Naelis dans le conflit
J+4 On peut imaginer que la nouvelle de l'invasion ait commencée à atteindre le médian, une journée de plus pour le Nord

Loyalistes : Aléandra continue de rassembler ses forces en Ydril et s'apprêterait à faire mouvement.
Rebelles : Théobald mort durant la bataille de Marcalm et leur armée défaite, les rebelles se reconstruisent au Vicomté de Calozi (Clovi) et rassemblent une nouvelle armée.
Altiom : Altiom et Glenn se séparent, le premier marchant sur Lypenzio, la porte de la capitale et le deuxième sur Valméro, capitale du Curzio dont les pertes à la bataille de Marcalm ont étés colossales.

   

Résumé de la mi-Favriüs au début du mois suivant

   ¤Zic d'mabiance¤

   I. HC SVNT DRACONES

   

   La nouvelle se répand en Ydril : les derniers bastions royalistes en Calmerrèse - Valmer et Lypenzio -, sont tombés, laissant Ojianè et son reliquat de garnison isolées. L'espoir de promptement recapturer Marcalm est définitivement balayé et la voie désormais grande ouverte aux envahisseurs vers la vicomté de Calozi. Un second ost, assemblé à la va-vite après la chute de Marcalm, quitte Cloyí en désespoir de cause. Iacopo de Pasi (institué régent des anciennes terres Anoszia après leur confiscation par la Couronne), en prend personnellement le commandement et fait route vers Valmer. Incapable d'affronter la force coalisée au grand complet, il escompte profiter de leur séparation provisoire pour battre chaque armée l'une après l'autre. En priant les Cinq que la comtesse se remue un peu le gras du fessard pour intervenir et lui servir de diversion.

   Et le bougre ne serait point déçu ! Déterminée à mener l'ost au-devant de tout péril frappant ses terres, qu'il s'en vienne de ses propres vicomtés ou des lointaines contrées d'orient, Aléandra quitte la cité d'Ydril sitôt qu'elle apprend la chute de Lypenzio aux mains de son cousin. Au septième jour de la quatrième neuvaine de Favriüs, la voilà sous ses murs. S'ensuivent délibérations houleuses, noms d'oiseaux exotiques, regards en chiens de faïence, échanges larmoyants, un ou deux carreaux d'arbalète sans doute. Mais l'assaut ne vient pas, et après quelques premiers instants incertains semble se profiler un début d'entente fragile. Incapables de porter les armes face à leur dernier vestige de famille vivant, comtesse comme archonte décident d'une trêve, mieux, de mener la guerre ensemble sus aux usurpateurs royalistes ! Car depuis trop longtemps l'Ydril est déchirée entre les babines de dogues avides comme un pauvre bout de venaison. En ce jour, Hydre et Dragon brûleraient d'un même feu tous ces roquets.

   On le sentit dès lors : à peine né, le conflit approchait de son dénouement. Mais si l'Ydril s'était toute entière embrasée, ce n'était pas d'un de ces feux faméliques qui meurent doucement dans les braises et les bluettes. Vorace et fulgurant, il était de ces arsins qui ne daignent disparaître sans ce dernier grandiose éclat, sans la..

   

II. CONFLAGRATION !

   

   De rigueur.

   Ainsi l'on apprend que Glenn, coquettement installé dans Valmer, subit le siège après avoir brillamment mené le sien. Aussi prompte à briser les fortunes qu'à les forger, la ville semble se faire bien inconstante maîtresse, et l'on se décide à la mater une bonne fois. Aléandra et Altiom joignent leurs osts, ensemble enfin, ils marchent à la ruine des ennemis de l'Ydril.

   En la capitale du Curzio, la situation reste incertaine. Si Iacopo s'apprête à user les défenseurs sur la durée, s'imaginant la comtesse affairée aux mêmes artifices devant Lypenzio, le roy de Naelis quant à lui opte comme à son habitude pour une stratégie un poil plus expéditive. Laissant d'abord les assaillants monter leurs prémices de contrevallation, il entame une furieuse sortie sitôt que l'ennemi semble faire montre d'un trop-plein de confiance. Plusieurs heures d'escarmouches, manœuvres et replis ordonnés s'écoulent avant que n'apparaissent les premiers étendards au Dragon et à l'Hydre, depuis le nord. Ceux-ci, désireux d'écraser définitivement l'adversaire, contournent lentement les royalistes par l'est. Le mouvement de l'ost, comportant certains éléments mal disciplinés de l'archonte comme le sait Iacopo, expose hélas dangereusement son flanc. On y voit toute une aile d'hommes de trait prêts pour la moisson. Et la parfaite opportunité d'y engouffrer la cavalerie en une charge meurtrière, avant qu'elle ne s'en revienne épauler le gros des forces royalistes. Ainsi le cor sonne, l'ordre est donné, et toute l'impétueuse noblesse guerrière du Calozi file droit sur les pauvre arbalétriers, droit vers la gloire ! Et le châtiment. S'extirpant des rangs incertains des cranequiniers, déjà occupés à décaniller tout ce qu'ils savent, l'archonte déchu avance seul face à la charge. Bras écartés, il subit la déferlante de plein fouet. Et sous la malédiction des Cinq la vague de destriers se brise, et l'épargne, et par la punition divine il emporte la victoire, et la guerre, sous les regards parfaitement ahuris des siens. Qui seulement alors se remémorent le plan convenu à l'avance : laisser leur meneur encaisser toute une chevauchée, singer la fuite, revenir ensuite, coutille à la patte, immobiliser tout ce qui se voyait entravé sous la chute de son canasson, tandis que le reste abreuve de dards les fuyards et les récalcitrants à la défaite.

   On éradique ainsi d'un gambit les grands de cet ost. On encercle déjà le fatras malmené qui en reste. Et puis l'on sort les étendards pour négocier. Trois s'avancent, deux hommes, une femme, face à notre Iacopo décidément pas bien rassuré. Mais l'on a cure des tractations habituelles : dépassant le pauvret, Altiom s'avance envers l'homme du commun, le milicien, le sergent, le paysan de la levée, il entame la diatribe d'une voix puissante, il fait une pause, laisse la rumeur et le temps faire leur œuvre, reprend tout à coup, et dit enfin ce qu'il a à dire. Ydril est une. Soltariel, Scylla, Langehack, tous ceux-là ne sauraient dicter sa conduite à l'un des plus vieux pays de ce royaume. Il n'était venu conquérir, il n'était venu les pourfendre, il était venu libérer, les libérer, il les acceptait, les réclamait, eux et tous ses fils d'Ydril, et sous son égide renaîtrait enfin sa terre ! Le discours émut, peut-être, la perspective de ne pas finir la trogne traversée par trois fois plus de lames qu'on n'en avait aussi, sans doute. Le second siège de Valmer trouvait ici et ainsi sa fin.

   

III. Menus détails

   On eut vent de ce dernier sursaut royaliste partout en Ydril, et l'on se fit une raison. Et bien assez vite l'on se réjouit. Ces terres que la Couronne usurpait depuis la trahison, d'Arichis comme plus avant d'Aetius, retournaient dans le giron comtal. Les choses rentraient dans l'ordre.

   Aléandra quitta notre joyeuse compagnie pour obtenir la capitulation inconditionnelle d'Ojianè et du Parazio, Glenn lui resta sur place pour mettre au pas l'entièreté du Curzio - qui toujours sous tutelle soltarie depuis Inès se révélait encore un tantinet rétif à la domination ydriaine -, tandis qu'Altiom et Iacopo eux se présentaient innocemment devant chaque cité de l'est, vidée d'hommes d'armes. On recueillit ainsi moult redditions, prisonniers et otages ; à savoir chaque seigneur ayant un jour suivi de près ou de loin l'Anoszia (ou n'ayant daigné s'y opposer, on n'ayant soi-disant eu vent de l'affaire), et puis dans le doute sa femme, ses enfants, ses parents proches ou lointains, tant qu'à faire un peu de sa valetaille parce qu'il fallait bien entretenir toute cette clique en chemin. Et la pragmatique délégation se mua bientôt en un véritable ost ! À vrai dire se trouveraient là-dedans tous ceux qui n'avaient concrètement pris les armes pour défendre l'archonte alors engêolé dans les bas-fonds de la Valliance, quelques années plus tôt. Et depuis chaque recoin du comté, la gaillarde maisnie se verrait embarquée jusqu'en la cité d'Ydril.

   Heure était venue de bénir féaux et punir félons.

   

Nota bene:

Annexe(s)

Annexe Effectif:

Voilà pour les précisions HRP, je ne doute pas que ce post puisse être utile pour beaucoup. Il sera édité et mis à jour. Merci à tous les joueurs impliqués dans cette belle aventure, le meilleur reste encore à écrire !

Spoiler:

Aymeric de Brochant a écrit:

[justify]
Une petite remarque d'ordre contextuel par rapport à cette affirmation. Le calmérrèse (a.k.a le pays de Marcalm) avait été octroyé à Aetius d'Ivrey, alors comte de scylla, par la duchesse Inès de Soltariel après que le premier eut aidé la seconde lors de la rébellion de Diogène de Systolie (Les terres de Marcalm était les possessions de ce dernier avant qu'il ne devienne comte). Si l'intendant était le PNJ Théobald d'Arseflèse, le seigneur en titre, lui, n'est autre que Sa Majesté Bohémond Ier Fiiram, connue aussi sous le nom de Bobo. De fait, la mention de "rebelle" me semble exagéré, puisque les scylléens sont dans leur droit.

Citation :

La famille Anoszia est dès a présent dépossédée de tout bien et titre au profit directe de la couronne. Les terres appartenant aux Anoszia, notamment la Seigneurie de Velmonè et le Vicomté de Calozi, sont dès à présent des terres royales.

Glenn Hereon a écrit:

Concernant Faeron, tout s'est fait IRP sans que ni le personnage ni même le joueur ne sache à quoi allait servir ses bateaux !

Après comme tu veux, il compensera ailleurs (open bar à Naelis pour toi Faeron )...

• Nouvel an de la 10ième année du 11ième cycle
  L'ambitieux Faeron Savarius donne une fête pour les grands et les petits de Thaar afin de montrer l'étendue de sa richesse et la nature de ses ambitions.
  
  
• L'intriguant M. Calvane
  Faeron s'isole durant la fête avec un intriguant M. Calvane pour discuter d'affaires requérant le plus grand secret.
  
  
• Le sens du commerce
  Faeron Savarius se rend à Naëlis pour discuter avec la Couronne des investissements qu'il souhaite réaliser sur ces terres.