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 [Histoire Péninsulaire] Résumé des événements de l'an 997

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Aymeric de Brochant
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Aymeric de Brochant


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MessageSujet: [Histoire Péninsulaire] Résumé des événements de l'an 997   [Histoire Péninsulaire] Résumé des événements de l'an 997 I_icon_minitimeLun 9 Juil 2018 - 17:24


Au tour de l'an 997, durant lequel prit place la fameuse bataille d'Alonna.


*  *  *


Résumé des évènements récents Péninsulaires, an 997

Karfias, second mois d'hiver

La cour s'aggrandit

Après une singulière année qui l'avait vu succéder à son demi-frère, Trystan Ier, que les mauvaises langues surnommèrent dès lors "Sa Cécité", était enfin couronné Roy de Diantra. C'est tout naturellement autour de lui que grossit alors la nouvelle cour, plusieurs seigneurs de Péninsule gagnant la capitale pour se tenir au plus près du monarque. Il en était ainsi de Charles de Hautval, qui quitta ses pénates avosniennes pour se mettre au service de Trystan. Après ses premiers pas à la cour, le baron de Hautval entra bien vite dans les faveurs du Roy qui fit de lui le chef de sa nouvelle garde, le Lys d'Or.

Cette arrivée de nouveau courtisans ne manqua cependant de créer quelque houle, à l'image de la querelle opposant le nouveau maître du Lys d'Or à l'argentier du Roy, Ailill Manes. Celle-ci, se soldant par un duel à l'issue funeste pour l'argentier, pouvait déjà présager les nombreuses intrigues qui jalonneraient la cour du Roy Trystan.


Matador Kondor, un conseiller plein de rancœur (1ère partie)

Le retour du traître

Les affrontements de palais ne devaient en effet pas être les seuls à concerner le Royaume. Ainsi, quoique Trystan eût rassemblé nombre de fidèles à sa cour, ailleurs, il conservait de nombreux ennemis. Il en était ainsi de Matador Kondor, un ancien courtisan du Roy Ultuant, qui avait juré la perte des Phiiram tout entiers. Exilé après des premières frasques, l'intriguant conseiller refit surface avec la ferme intention de se venger. Ce désir devait le mener à nouer des alliances des plus éclectique, lorsqu'il s'associa tour à tour avec des pirates mécans, Aranel d'Actuellys, un baron elfe et membre de l'armée des divins, ainsi que des assassins.

Cherchant même jusqu'au concours des puysard, Matador alla rencontrer dans l'Aduram touffu des drows, ne parvenant toutefois pas à un accord. Les conjurés se regroupèrent finalement à Ydril pour formaliser leur entente, avec un agenda pour le moins expéditif : faire régler la terreur dans le Royaume, avant de détrôner Trystan l'Aveugle.

Leur conjuration devrait cependant attendre, tant il est vrai que d'autres leur damèrent le pion : les drows.

La bataille d'Alonna

Des drows tapis dans la brume

En effet, tandis que les conspirateurs planifiaient, les séides du Puy, eux, agissaient. Se contentant habituellement à des razzias sur les terres de leurs ennemis, les drows agirent cette fois-ci en masse. Menées par le Karliik Glenn Brylyan Naerth et la Prime Sorcière Aethyria, les armées noirelfiques entreprirent de marcher sur le Royaume des hommes. Ce n'était cependant pas à ces derniers de découvrir leur venue les premier, mais aux troupes naines envoyées en Aduram après le sommet de Kirgan, et menées par le général Belegar. Ce dernier, patrouillant dans la forêt, n'apprit la venue noirelfique qu'à temps pour se replier sur la ville humaine la plus proche, Alonna, où devait se dérouler une formidable bataille.

La soudaineté de la venue des drows prit la ville de court, ne leur laissant que bien peu de temps pour se préparer. Faisant au mieux avec les ressources d'Alonna, le général nain organisa la défense locale, en espérant que celle-ci tienne jusqu'à l'arrivée des renforts humains et elfes. Bientôt, nimbés dans une brume tout sauf naturelle, les puysards entamèrent le siège de la ville, rejoints par leurs alliés de circonstance, venus d'Abysséa : les suppôts du dieu chaos. Tandis que les dirigeant drows devisaient quant à la bonne tactique à adopter, les défenseurs, eux, se préparaient à l'assaut imminent.

La nouvelle de l'invasion noirelfique n'avait cependant laissé de marbre le reste de la communauté de la lumière. L'alliance conclue l'année d'avant dans le but même de faire face aux drows se mit ainsi en branle, afin de porter secours à Alonna assiégée. Rassemblant une imposante armée, à laquelle se joignit la guilde de l'Armée des Divins, Trystan prit enfin la route vers Alonna. Le chemin, cependant, devait durer fort longtemps ; c'est le long de ce dernier que le monarque fit la rencontre d'Aranel d'Actellys, qui conspirait tantôt contre lui. C'est également sur la route, à l'occasion d'une escarmouche contre des pillards noirelfiques, que le chef du Lys d'Or Charles de Hautval adouba un bucheron, Keshem Lerr, qui devrait s'illustrer grandement par la suite.

Pendant ce temps, à Alonna, les défenseurs, rejoints par des troupes d'éclaireurs elfes, avaient achevé leurs préparatifs au mieux que possible. L'assaut vint promptement sur eux, quand chaoteux et elfes noirs attaquèrent : la bataille d'Alonna commençait. Employant de concert magie et engins de sièges, les drows prirent rapidement pied sur les remparts de la ville, où de vigoureux affrontement éclatèrent.

Deux jours de combat devaient ainsi se succéder, durant lesquels les assauts noirelfiques ne cessaient que pour laisser place aux vagues des serviteurs du chaos, le soir venu, jusqu'à ce qu'à la troisième journée de lutte ne pointent à l'horizon les armées de renforts, où s'étaient regroupés soldats humains, aigles elfiques et armée des divins. Face à une pareille coalition, à laquelle devait encore venir se rajouter la guilde de l'Arbre Blanc, ainsi que les défenseurs de la ville, entreprenant une sortie, les armées noirelfiques accusèrent le coup.

Battant en retraite, les drows et leurs alliés se défendirent vaillamment, manquant d'écraser le Roy Trystan à grand coup de catapulte, si n'avait été là le chevalier-bucheron Keshem Lerr ; toutefois, la déroute semblait certaine. Usant de leur magie, les chaoteux entreprirent alors d'ouvrir plusieurs portails pour minimiser leur défaite, tandis que sur le champ de bataille, la chevalerie humaine achevait de piétiner l'ennemi. Les drows en déroute, Alonna avait été sauvée.


L'Oesgardie face aux drows

L'offensive puysarde, cependant, ne se concentrait pas exclusivement sur Alonna. En effet, des contingents avaient été envoyés plus au Nord, en Oesgardie. Bien qu'ils ne soient pas autant retenus par l'Histoire, ces affrontements n'en furent pas moins vigoureux, la cohorte noirelfique semant le dégât à travers le pays tandis que les renforts humains se concentraient sur la bataille principale, à Alonna.

L'Oesgardie, cependant, ne serait pas totalement abandonnée à son sort. En effet, tandis que les armées de la communauté de la lumière se rassemblaient dans l'Atral, Veldrin Delisa, le sénéchal du Roy, apprit la nouvelle de l'invasion de ses terres natales, et, sans attendre, délaissa l'armée royale pour rejoindre les garnisons oesgardiennes. Celles-ci avaient été longuement fortifiées par ses soins depuis un an, et se trouvaient fort prêtres à accueillir l'envahisseur drow. Les combats là bas n'eurent pas le retentissement d'Alonna ; la victoire y fut toutefois acquise, mais Veldrin le semi-elfe y trouva également la mort.

Alonna, là où la guerre aurait du commencer

Veldrin ne fut pas le seul à trépasser durant cette invasion noirelfique. L'attaque sur Alonna avait prélevé son lot de vies, dans chacun des camps. Près de deux milles âmes étaient tombées sous l'acier et la magie des drows, et dans la ville, l'heure était désormais au répit, tandis qu'à l'extérieur, les buchers prirent place. On y célébra ainsi le trépas d'Iliüs Niennor le semi-elfe, ancien capitaine de la garde royale, ayant trouvé la mort en cherchant une forme de rédemption sur les murs de la cité, ou encore Arylwen, la tête de l'armée des divins, à qui devait succéder l'intriguant Aranel d'Actellys.

L'offensive noirelfique s'était heurté à la communauté de la lumière, cependant, en dépit des vœux prononcés un an plus tôt, ce fut ici la seule réelle union entre les races. Bientôt, elfes et humains regagnèrent leurs pénates pour panser leurs plaies et enterrer leurs morts, laissant sur place les troupes naines du général Belegar. Celles-ci, quoique renforcées par l'armée naine dans son ensemble (mais hélas partie trop tard pour combattre à Alonna), devait stationner une année durant dans les murs d'Alonna, jusqu'à ce que, faute de décision réelle prise au sein de l'alliance, elle ne décide finalement de s'en retourner au pays

Alonna devenait ainsi le lieu où la guerre des quatre races avait débuté, mais également fini.


Favrius, premier mois de printemps

Une fin silencieuse

Après une épreuve aussi grande que la bataille d'Alonna, les tribulations qui agitèrent le Royaume peuvent sembler bien dérisoires. Il en fut ainsi de la guilde des Silencieux, une coterie d'assassins qui avait autrefois fait trembler la Péninsule : exsangue, l'organisation s'était esseulée sur l'île de Nelen, où les troupes royales vinrent les achever une bonne fois pour toute. C'était toutefois sans compter sur les pirates mécans, qui profitèrent de l'occasion pour porter un coup décisif à la marine royale, envoyant nombre de leurs navires par le fond.

À l'autre bout du continent, une seconde guilde devait également s'éteindre. Durement éreintée à la bataille d'Alonna, la compagnie de l'Arbre Blanc fut également dissoute après le départ de son chef, Valkayre, qui par le vouloir du mage Nakor fut exilé de Miradelphia.


Le chaos se répand en Péninsule

Si certaines guildes semblaient ainsi vouer à disparaître, d'autres se trouvait en plein essor. Il en était ainsi de la sinistre assemblée - si tant est qu'on puisse nommer cela une guilde - vénérant le dieu Chaos depuis leur forteresse marécageuse d'Abysséa. Révélés au grand jour durant la bataille d'Alonna, les chaoteux entreprirent alors ce qui avait fait la force des puysards : la pillerie en Péninsule. S'attaquant aux caravanes commerciales, ils allèrent même jusqu'à frapper le cœur de la noblesse. C'est ainsi que la fille du baron de Hautval fut tristement assassinée dans son manoir, poussant son père à la folie.

À Diantra, les nouvelles de ces attaques ne manquèrent pas d'inquiéter. La disparition de Charles, s'évanouissant on ne sait où, fit grandement jaser. Tandis que l'on admettait Keshem Lerr, le bucheron adoubé ayant sauvé le Roy à Alonna, au sein de la garde royale, le second de Charles, Urien Portelame, lui succéda quant à lui à la tête du Lys d'Or.


Barkios, second mois de printemps

Matador Kondor, un conseiller plein de rancœur (2nde partie)

Une conspiration qui tourne court

La guerre n'avait laissé que peu de place aux intrigues ; cependant, dès la paix revenue, il ne fut guère surprenant de voir à l’œuvre l'ineffable Matador Kondor, qui entreprit bien vite de remettre sur pied la cabale échafaudée l'hiver précédent. Quoiqu'il fut mis en garde par Hannibal de Roch, un courtisan influent auprès du Roy Trystan - ce dernier lui confierait rapidement le commandement de toute son infanterie -, Matador persista dans ses idées de vengeance. Renouant le contact avec Aranel d'Actellys, tout deux organisèrent une seconde réunion des conjurés. Celle-ci, cependant, ne devait guère se dérouler comme prévue ; c'est qu'au sein de la cabale tous ignoraient l'entente née entre le nouveau chef de l'Armée des Divins et Sa Cécité, lors de la marche vers Alonna. Royaliste au milieu d'un complot contre le Roy, Aranel profita de cette seconde réunion pour mettre aux fers la coterie, tuant ainsi la conspiration dans l’œuf.


La querelle de Hautval

Si la fin de la guerre ravivait les intrigues à la cour, elle ne manqua pas non plus d'inspirer celles de la noblesse terrienne. Cette dernière venait de perdre un de ses membres éminent, en la personne de Charles de Hautval, que personne n'avait revu ; la mort de sa fille acheva de mettre le sort de la baronnie en suspens - or la noblesse réagit vite. Sans perdre de temps, les maisons d'Ancenis et d'Olysséa avancèrent leurs prétention au titre, étant toute deux liées à la maison de Hautval par des liens de parenté. Mettant bientôt des formes à leurs mots, ils s'élancèrent en armes dans la baronnie aux vignes.

Tandis que le baron d'Olysséa, Semoras, fonçait sur la capitale dont il obtenait le soutien, Aemon, le baron d'Ancenis, prit quant à lui son temps afin de rassembler à ses côtés plusieurs seigneurs du cru. La confrontation entre les deux encombrants voisins semblait inévitable, avant qu'ils ne se trouvent tout deux un ennemi commun. Yquem de Marc, vieux féal de feu le baron, attisa en effet la révolte contre ce qu'il considérait deux envahisseurs étrangers - ce fut l'aubaine ; Aemon et Semoras marchant de concert contre l'irréductible vassal. Alors que ce dernier s’apprêtait à chercher le soutien du Duc d'Erac, et par là même du Roy, les deux barons firent cependant volte face. Eux qui s'étaient affrontés décidèrent de s'allier, unissant leurs parents ayant respectivement des prétentions sur la baronnie, Audoin d'Olysséa et Blanche d'Ancenis. Rassemblant leurs soutiens respectifs, les deux barons obtinrent ainsi un ralliement conséquent, mettant fin à la querelle.


Verimios, premier mois d'été

La mort du duc Arathor

L'année ne devait cependant pas s'achever sans une nouvelle intrigue. Celle-ci prit la forme du marquis de Sainte-Berthilde, Aegar Kal'han, que les mauvaise langue surnommaient "le marchand", car l'homme avait acheté ses titres de noblesses en même temps qu'il avait obtenu la main de son épouse, Ivy de Sainte-Berthilde. C'était justement celle-ci qui était à l'origine de l'intrigue, ou plutôt sa mort. En effet, récemment devenu veuf, Aegar cherchait une nouvelle épouse ; il gagna le Langecin, dont la jeune héritière, Ashenie, faisait les gorge chaude par sa beauté et sa vertu.

Si la jeune Ashenie demeurait un diamant d'innocence, sa mère, quant à elle, était connue pour être une fieffée salope. Esidinir, elle même la tante du Roy Trystan, souffrait l'autorité de son mari depuis de nombreuses années ; elle en avait conçu une rancœur tenace. Quoique personne ne l'eut prouvé, on suspecta longtemps qu'elle soit à l'origine de la mort de son époux : en effet, lors du repas en l'honneur d'Aegar, l'hôte et l'invité furent tout deux empoisonnés. Arathor de Sephren, duc de Langehack, trépassa, tandis qu'Aegar, lui, survécut - et peu de temps après honorait la couche de la toute récente veuve.

Cependant, alors que le fruit semblait mûr à point, Aegar se heurta à un rival inattendu. Tandis qu'il tentait de remplacer la garde ducale par des hommes qui lui soient fidèles, le marquis découvrit l'existence d'Aldénor du Faeorn, semi-elfe venu à la cour ducale en tant que maître d'armes. L'homme n'était pas arrivé ici par hasard : c'était la veuve elle-même, Eisidinir, qui avait mandé sa présence, et pour cause : le semi-elfe également jouissait des faveurs de la dame, dont il était le concubin.

Ainsi, supplanté dans la couche de sa complice par, qui sait, meilleur amant que lui, Aegar vit s'envoler ses projets - il ne besogna pas plus la mère qu'il ne maria la fille, et sans que l'on ne découvre qu'il avait enherbé le père, s'en retourna chez lui.



Résumé des évènements récents Péninsulaires, an 997

Karfias, second mois d'hiver

La cour s'aggrandit

Après une singulière année qui l'avait vu succéder à son demi-frère, Trystan Ier, que les mauvaises langues surnommèrent dès lors "Sa Cécité", était enfin couronné Roy de Diantra. C'est tout naturellement autour de lui que grossit alors la nouvelle cour, plusieurs seigneurs de Péninsule gagnant la capitale pour se tenir au plus près du monarque. Il en était ainsi de Charles de Hautval, qui quitta ses pénates avosniennes pour se mettre au service de Trystan. Après ses premiers pas à la cour, le baron de Hautval entra bien vite dans les faveurs du Roy qui fit de lui le chef de sa nouvelle garde, le Lys d'Or.

Cette arrivée de nouveau courtisans ne manqua cependant de créer quelque houle, à l'image de la querelle opposant le nouveau maître du Lys d'Or à l'argentier du Roy, Ailill Manes. Celle-ci, se soldant par un duel à l'issue funeste pour l'argentier, pouvait déjà présager les nombreuses intrigues qui jalonneraient la cour du Roy Trystan.


Matador Kondor, un conseiller plein de rancœur (1ère partie)

Le retour du traître

Les affrontements de palais ne devaient en effet pas être les seuls à concerner le Royaume. Ainsi, quoique Trystan eût rassemblé nombre de fidèles à sa cour, ailleurs, il conservait de nombreux ennemis. Il en était ainsi de Matador Kondor, un ancien courtisan du Roy Ultuant, qui avait juré la perte des Phiiram tout entiers. Exilé après des premières frasques, l'intriguant conseiller refit surface avec la ferme intention de se venger. Ce désir devait le mener à nouer des alliances des plus éclectique, lorsqu'il s'associa tour à tour avec des pirates mécans, Aranel d'Actuellys, un baron elfe et membre de l'armée des divins, ainsi que des assassins.

Cherchant même jusqu'au concours des puysard, Matador alla rencontrer dans l'Aduram touffu des drows, ne parvenant toutefois pas à un accord. Les conjurés se regroupèrent finalement à Ydril pour formaliser leur entente, avec un agenda pour le moins expéditif : faire régler la terreur dans le Royaume, avant de détrôner Trystan l'Aveugle.

Leur conjuration devrait cependant attendre, tant il est vrai que d'autres leur damèrent le pion : les drows.

La bataille d'Alonna

Des drows tapis dans la brume

En effet, tandis que les conspirateurs planifiaient, les séides du Puy, eux, agissaient. Se contentant habituellement à des razzias sur les terres de leurs ennemis, les drows agirent cette fois-ci en masse. Menées par le Karliik Glenn Brylyan Naerth et la Prime Sorcière Aethyria, les armées noirelfiques entreprirent de marcher sur le Royaume des hommes. Ce n'était cependant pas à ces derniers de découvrir leur venue les premier, mais aux troupes naines envoyées en Aduram après le sommet de Kirgan, et menées par le général Belegar. Ce dernier, patrouillant dans la forêt, n'apprit la venue noirelfique qu'à temps pour se replier sur la ville humaine la plus proche, Alonna, où devait se dérouler une formidable bataille.

La soudaineté de la venue des drows prit la ville de court, ne leur laissant que bien peu de temps pour se préparer. Faisant au mieux avec les ressources d'Alonna, le général nain organisa la défense locale, en espérant que celle-ci tienne jusqu'à l'arrivée des renforts humains et elfes. Bientôt, nimbés dans une brume tout sauf naturelle, les puysards entamèrent le siège de la ville, rejoints par leurs alliés de circonstance, venus d'Abysséa : les suppôts du dieu chaos. Tandis que les dirigeant drows devisaient quant à la bonne tactique à adopter, les défenseurs, eux, se préparaient à l'assaut imminent.

La nouvelle de l'invasion noirelfique n'avait cependant laissé de marbre le reste de la communauté de la lumière. L'alliance conclue l'année d'avant dans le but même de faire face aux drows se mit ainsi en branle, afin de porter secours à Alonna assiégée. Rassemblant une imposante armée, à laquelle se joignit la guilde de l'Armée des Divins, Trystan prit enfin la route vers Alonna. Le chemin, cependant, devait durer fort longtemps ; c'est le long de ce dernier que le monarque fit la rencontre d'Aranel d'Actellys, qui conspirait tantôt contre lui. C'est également sur la route, à l'occasion d'une escarmouche contre des pillards noirelfiques, que le chef du Lys d'Or Charles de Hautval adouba un bucheron, Keshem Lerr, qui devrait s'illustrer grandement par la suite.

Pendant ce temps, à Alonna, les défenseurs, rejoints par des troupes d'éclaireurs elfes, avaient achevé leurs préparatifs au mieux que possible. L'assaut vint promptement sur eux, quand chaoteux et elfes noirs attaquèrent : la bataille d'Alonna commençait. Employant de concert magie et engins de sièges, les drows prirent rapidement pied sur les remparts de la ville, où de vigoureux affrontement éclatèrent.

Deux jours de combat devaient ainsi se succéder, durant lesquels les assauts noirelfiques ne cessaient que pour laisser place aux vagues des serviteurs du chaos, le soir venu, jusqu'à ce qu'à la troisième journée de lutte ne pointent à l'horizon les armées de renforts, où s'étaient regroupés soldats humains, aigles elfiques et armée des divins. Face à une pareille coalition, à laquelle devait encore venir se rajouter la guilde de l'Arbre Blanc, ainsi que les défenseurs de la ville, entreprenant une sortie, les armées noirelfiques accusèrent le coup.

Battant en retraite, les drows et leurs alliés se défendirent vaillamment, manquant d'écraser le Roy Trystan à grand coup de catapulte, si n'avait été là le chevalier-bucheron Keshem Lerr ; toutefois, la déroute semblait certaine. Usant de leur magie, les chaoteux entreprirent alors d'ouvrir plusieurs portails pour minimiser leur défaite, tandis que sur le champ de bataille, la chevalerie humaine achevait de piétiner l'ennemi. Les drows en déroute, Alonna avait été sauvée.


L'Oesgardie face aux drows

L'offensive puysarde, cependant, ne se concentrait pas exclusivement sur Alonna. En effet, des contingents avaient été envoyés plus au Nord, en Oesgardie. Bien qu'ils ne soient pas autant retenus par l'Histoire, ces affrontements n'en furent pas moins vigoureux, la cohorte noirelfique semant le dégât à travers le pays tandis que les renforts humains se concentraient sur la bataille principale, à Alonna.

L'Oesgardie, cependant, ne serait pas totalement abandonnée à son sort. En effet, tandis que les armées de la communauté de la lumière se rassemblaient dans l'Atral, Veldrin Delisa, le sénéchal du Roy, apprit la nouvelle de l'invasion de ses terres natales, et, sans attendre, délaissa l'armée royale pour rejoindre les garnisons oesgardiennes. Celles-ci avaient été longuement fortifiées par ses soins depuis un an, et se trouvaient fort prêtres à accueillir l'envahisseur drow. Les combats là bas n'eurent pas le retentissement d'Alonna ; la victoire y fut toutefois acquise, mais Veldrin le semi-elfe y trouva également la mort.

Alonna, là où la guerre aurait du commencer

Veldrin ne fut pas le seul à trépasser durant cette invasion noirelfique. L'attaque sur Alonna avait prélevé son lot de vies, dans chacun des camps. Près de deux milles âmes étaient tombées sous l'acier et la magie des drows, et dans la ville, l'heure était désormais au répit, tandis qu'à l'extérieur, les buchers prirent place. On y célébra ainsi le trépas d'Iliüs Niennor le semi-elfe, ancien capitaine de la garde royale, ayant trouvé la mort en cherchant une forme de rédemption sur les murs de la cité, ou encore Arylwen, la tête de l'armée des divins, à qui devait succéder l'intriguant Aranel d'Actellys.

L'offensive noirelfique s'était heurté à la communauté de la lumière, cependant, en dépit des vœux prononcés un an plus tôt, ce fut ici la seule réelle union entre les races. Bientôt, elfes et humains regagnèrent leurs pénates pour panser leurs plaies et enterrer leurs morts, laissant sur place les troupes naines du général Belegar. Celles-ci, quoique renforcées par l'armée naine dans son ensemble (mais hélas partie trop tard pour combattre à Alonna), devait stationner une année durant dans les murs d'Alonna, jusqu'à ce que, faute de décision réelle prise au sein de l'alliance, elle ne décide finalement de s'en retourner au pays

Alonna devenait ainsi le lieu où la guerre des quatre races avait débuté, mais également fini.


Favrius, premier mois de printemps

Une fin silencieuse

Après une épreuve aussi grande que la bataille d'Alonna, les tribulations qui agitèrent le Royaume peuvent sembler bien dérisoires. Il en fut ainsi de la guilde des Silencieux, une coterie d'assassins qui avait autrefois fait trembler la Péninsule : exsangue, l'organisation s'était esseulée sur l'île de Nelen, où les troupes royales vinrent les achever une bonne fois pour toute. C'était toutefois sans compter sur les pirates mécans, qui profitèrent de l'occasion pour porter un coup décisif à la marine royale, envoyant nombre de leurs navires par le fond.

À l'autre bout du continent, une seconde guilde devait également s'éteindre. Durement éreintée à la bataille d'Alonna, la compagnie de l'Arbre Blanc fut également dissoute après le départ de son chef, Valkayre, qui par le vouloir du mage Nakor fut exilé de Miradelphia.


Le chaos se répand en Péninsule

Si certaines guildes semblaient ainsi vouer à disparaître, d'autres se trouvait en plein essor. Il en était ainsi de la sinistre assemblée - si tant est qu'on puisse nommer cela une guilde - vénérant le dieu Chaos depuis leur forteresse marécageuse d'Abysséa. Révélés au grand jour durant la bataille d'Alonna, les chaoteux entreprirent alors ce qui avait fait la force des puysards : la pillerie en Péninsule. S'attaquant aux caravanes commerciales, ils allèrent même jusqu'à frapper le cœur de la noblesse. C'est ainsi que la fille du baron de Hautval fut tristement assassinée dans son manoir, poussant son père à la folie.

À Diantra, les nouvelles de ces attaques ne manquèrent pas d'inquiéter. La disparition de Charles, s'évanouissant on ne sait où, fit grandement jaser. Tandis que l'on admettait Keshem Lerr, le bucheron adoubé ayant sauvé le Roy à Alonna, au sein de la garde royale, le second de Charles, Urien Portelame, lui succéda quant à lui à la tête du Lys d'Or.


Barkios, second mois de printemps

Matador Kondor, un conseiller plein de rancœur (2nde partie)

Une conspiration qui tourne court

La guerre n'avait laissé que peu de place aux intrigues ; cependant, dès la paix revenue, il ne fut guère surprenant de voir à l’œuvre l'ineffable Matador Kondor, qui entreprit bien vite de remettre sur pied la cabale échafaudée l'hiver précédent. Quoiqu'il fut mis en garde par Hannibal de Roch, un courtisan influent auprès du Roy Trystan - ce dernier lui confierait rapidement le commandement de toute son infanterie -, Matador persista dans ses idées de vengeance. Renouant le contact avec Aranel d'Actellys, tout deux organisèrent une seconde réunion des conjurés. Celle-ci, cependant, ne devait guère se dérouler comme prévue ; c'est qu'au sein de la cabale tous ignoraient l'entente née entre le nouveau chef de l'Armée des Divins et Sa Cécité, lors de la marche vers Alonna. Royaliste au milieu d'un complot contre le Roy, Aranel profita de cette seconde réunion pour mettre aux fers la coterie, tuant ainsi la conspiration dans l’œuf.


La querelle de Hautval

Si la fin de la guerre ravivait les intrigues à la cour, elle ne manqua pas non plus d'inspirer celles de la noblesse terrienne. Cette dernière venait de perdre un de ses membres éminent, en la personne de Charles de Hautval, que personne n'avait revu ; la mort de sa fille acheva de mettre le sort de la baronnie en suspens - or la noblesse réagit vite. Sans perdre de temps, les maisons d'Ancenis et d'Olysséa avancèrent leurs prétention au titre, étant toute deux liées à la maison de Hautval par des liens de parenté. Mettant bientôt des formes à leurs mots, ils s'élancèrent en armes dans la baronnie aux vignes.

Tandis que le baron d'Olysséa, Semoras, fonçait sur la capitale dont il obtenait le soutien, Aemon, le baron d'Ancenis, prit quant à lui son temps afin de rassembler à ses côtés plusieurs seigneurs du cru. La confrontation entre les deux encombrants voisins semblait inévitable, avant qu'ils ne se trouvent tout deux un ennemi commun. Yquem de Marc, vieux féal de feu le baron, attisa en effet la révolte contre ce qu'il considérait deux envahisseurs étrangers - ce fut l'aubaine ; Aemon et Semoras marchant de concert contre l'irréductible vassal. Alors que ce dernier s’apprêtait à chercher le soutien du Duc d'Erac, et par là même du Roy, les deux barons firent cependant volte face. Eux qui s'étaient affrontés décidèrent de s'allier, unissant leurs parents ayant respectivement des prétentions sur la baronnie, Audoin d'Olysséa et Blanche d'Ancenis. Rassemblant leurs soutiens respectifs, les deux barons obtinrent ainsi un ralliement conséquent, mettant fin à la querelle.


Verimios, premier mois d'été

La mort du duc Arathor

L'année ne devait cependant pas s'achever sans une nouvelle intrigue. Celle-ci prit la forme du marquis de Sainte-Berthilde, Aegar Kal'han, que les mauvaise langue surnommaient "le marchand", car l'homme avait acheté ses titres de noblesses en même temps qu'il avait obtenu la main de son épouse, Ivy de Sainte-Berthilde. C'était justement celle-ci qui était à l'origine de l'intrigue, ou plutôt sa mort. En effet, récemment devenu veuf, Aegar cherchait une nouvelle épouse ; il gagna le Langecin, dont la jeune héritière, Ashenie, faisait les gorge chaude par sa beauté et sa vertu.

Si la jeune Ashenie demeurait un diamant d'innocence, sa mère, quant à elle, était connue pour être une fieffée salope. Esidinir, elle même la tante du Roy Trystan, souffrait l'autorité de son mari depuis de nombreuses années ; elle en avait conçu une rancœur tenace. Quoique personne ne l'eut prouvé, on suspecta longtemps qu'elle soit à l'origine de la mort de son époux : en effet, lors du repas en l'honneur d'Aegar, l'hôte et l'invité furent tout deux empoisonnés. Arathor de Sephren, duc de Langehack, trépassa, tandis qu'Aegar, lui, survécut - et peu de temps après honorait la couche de la toute récente veuve.

Cependant, alors que le fruit semblait mûr à point, Aegar se heurta à un rival inattendu. Tandis qu'il tentait de remplacer la garde ducale par des hommes qui lui soient fidèles, le marquis découvrit l'existence d'Aldénor du Faeorn, semi-elfe venu à la cour ducale en tant que maître d'armes. L'homme n'était pas arrivé ici par hasard : c'était la veuve elle-même, Eisidinir, qui avait mandé sa présence, et pour cause : le semi-elfe également jouissait des faveurs de la dame, dont il était le concubin.

Ainsi, supplanté dans la couche de sa complice par, qui sait, meilleur amant que lui, Aegar vit s'envoler ses projets - il ne besogna pas plus la mère qu'il ne maria la fille, et sans que l'on ne découvre qu'il avait enherbé le père, s'en retourna chez lui.


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[Histoire Péninsulaire] Résumé des événements de l'an 997
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