Sujet: MdO 2021 - Deuxième tour Sam 6 Fév 2021 - 23:32
Miradelphiens, Miradelphiennes, nous y sommes !
Premièrement, je tenais à remercier toutes les personnes qui ont votés au premier tour!
Cette année fut forte en émotion dans nos RP et on peut aisément constater qu’il y a trop d’histoires qui ont attirés votre attention! Des choix si difficiles, que vous allez devoir faire le choix dans ce deuxième tour.
Sur ce, les voici, tous beaux, tous rutilants, les finalistes de ces Mira d'Or 2021 !
_________________
Ombre fugace Maître de ton destin
-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/
Entité
Modérateur
Nombre de messages : 1677 Âge : 823 Date d'inscription : 14/01/2008
- Nous avons vaincu. ta voix claire tranche à travers le silence Notre participation aux batailles du Royaume de Naélis n’auront pas été en vain. tu marques une courte pause Non, la guerre contre les Sombres n’est pas terminée. Et elle ne le sera – à moins que les Dieux n’en décident autrement – probablement jamais. Mais ces quelques mois sacrifiés à Naélis nous auront au moins gagné quelques années, si ce n’est quelques décennies de tranquillité, le temps que l’armée Eldéenne panse ses plaies. tu clignes lentement des yeux Par la même occasion, nous avons gagné le respect des habitants de Naélis, et maintenant que leur Royaume se reconstruit, il est tout dans notre intérêt d’entretenir ce sentiment. Qu’un Royaume nous respecte et il respectera l’Œuvre. Qu’un Royaume tenant une position aussi avantageuse que Naélis nous respecte et choisisse de se tourner vers nous plutôt que vers le reste du monde, et c’est à la fois un peu plus de pouvoir qui nous revient et un peu de terreau versé pour accueillir les racines de l’Estel.
Ton menton se lève légèrement. Comme beaucoup des tiens, tu te plais à rêver un jour où l’Œuvre retournerait à un état proche des origines. Un jour où la Symphonie Chanterait à nouveau à travers l’entièreté du continent. Un jour où vous prendriez la place de guide qui vous revient de droit, car les autres peuples ne sauraient s’accommoder d’un monde rendu à sa sauvagerie primale de la même manière que vous l’avez fait. Un jour où le monde retrouverait enfin un ersatz de l’harmonie avec laquelle il a été pensé.
- Il n’y a pas que le Royaume de Naélis qui nous a offert son respect. ton visage se décore d’un cérémoniel sérieux Beaucoup d’entre vous – pour peu que vous vous soyez intéressés aux nouvelles du Nord-Ouest – savent le Zagazorn avoir tenté de renouer contact avec nous. ton torse se bombe encore un peu plus En avaient déjà résulté un accord nous ouvrant le droit de pèlerinage dans le Lörn, en échange de quoi nous apprendrions aux leurs à gérer leurs ressources dans le respect de la nature. tu encaisses sans broncher les regards perplexes d’une foule peinant à envisager ce que pourrait être une existence sans révérence envers la Création Au retour des batailles, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec le Grand-Roi du Septentrion. Il aspire à plus. Et en réalité, moi de même. Lui et moi avons noué une amitié autour du rêve d’un retour aux jours où nos deux peuples travaillaient de concert. Nos deux peuples se sont mutuellement énormément enseigné, et lui et moi aimerions que le futur nous offre de nous enseigner de la même manière. Certes, l’entente d’autrefois s’est transformée en heurts, et de ces heurts est née la première des guerres ayant secoué l’Œuvre. Seulement aujourd’hui que nous sommes plus sages de presque dix Cycles, nous n’avons plus de raisons de nous laisser aller à des torts passés. Tu hoches lentement la tête, annonçant la fin proche de ton discours. L’Anaëh rayonne à nouveau en dehors de ses frontières. Et de manière positive. Frères, Sœurs, nous avons le vent en poupe.
lueth ka dos ragar thry whol numl'esstu wun nindol, dos phuul lle'warin lil' mon'tu: vel'drav jiv'undus jihard olt qwe wund dos, nindol zhah naut ussta elghinn d'sreft, xor ussta cha'kohk;
ol zhah ussta screa ulu dos, lotha uss, nindel lil' kor'inth qu'madosfan uriu nau yorn lueth lil' knif de' ssinssrigg uriu nau ssussun xuileb nindel ula suul de' oloth.
xuat treemma p'leik, il della uns'aa, whol ussta dumoas ulu dos zhah dro'xundus lil' tela de' ilta killian a ussta arlyurl, whol ol zhah alur ulu huertar pholor nindol velve nin taga ulu inlul tarthe dal dro, wun treemma»
Maîtresse de la souffrance, Kiel, quand nous cherchons tes enseignements, Bénis-nous avec tes cris, montre un chemin à travers les ombres. Là, où les ancêtres attendent, Où se cachent tous les souvenirs,
Je suis ton ombre, et je serai la dernière chose que tu entendras quand tu mourras…. Voici, je vois notre maîtresse, Elle m'appelle, emmène-moi vers elle, fais-lui entendre nos cris.
Elle était terriblement voluptueuse, sanglante Comme les essences lavées du sol du champ de bataille à la fin de la journée.
Et j'ai lu l'histoire de ma mort dans ses yeux brillants, lis les miens les passions et la douleur là-bas dans la paume retournée, elle a tenu. Il y a souffle après souffle, le mouvement de votre corps à partir d’un moment à un autre, en avant et toujours dans le temps jusqu'au jour de votre mort, et au-delà.
Il y a cette connaissance que le chagrin porte de nombreux visages, et que certains de ces peut se guérir dans la soumission ou l'oubli, tandis que d'autres ne le peuvent pas.
Et si vous trouvez une cause de désespoir là-dedans, vous manquez le point: quand la douleur met son aiguille en toi, ce n'est pas mon coup de grâce ou ma malédiction;
c'est ma leçon pour toi, que l'océan déchaîné n'a aucun pouvoir Et la lueur de d’espoir n'a pas de miroitement sans ce beau bord des ténèbres.
N'aie pas peur de souffrir, m'a-t-elle dit, car ma bénédiction pour toi est la survie. La pointe de son épée sur ma poitrine, car il vaut mieux se précipiter sur cette lame maintenant que de s'éloigner de la vie, de peur.
Et je tiens son regard et ses mains tachées de sang repose sur ma tête en bénédiction, et je ne me suis jeté en avant sur la lame qu'elle tient à mon cœur.
La réponse de ses pairs ne se fit pas attendre :
«Ori'gato lil' ul'nusst mrimm uns'aa» Laissez le cri nous guider…
- Dawis ! Anciens ! Thanes ! Cognards ! Poilus ! Barbes et bavettes ! Merci. Commencer un discours royal de la sorte n’était pas chose commune chez les nains. Sentant la curiosité de certaines barbes grandir de seconde en seconde, Harald ne laissa point le temps aux commérages de faire leur apparition. Il reprit interrompant les chuchotements. Merci d’vot’ patience, et d’être restés ainsi à Kirgan, loin de vos clans, quelques journées de plus. S’il était besoin un jour d’illustrer le dévouement et l’honneur des Dawis pour leur nation, nul doute que les divinités choisiraient ce jour-ci, et le graverait dans les flancs du Septentrion, afin qu’il illumine le Zagazorn tout entier !
Les chuchotements se transformèrent en voix fortes, puis en cris, en BARUK !! tonitruants, en coups de pogne sur les chaises et les tables afin de produire une symphonie commune, si simple, mais pourtant si transcendante. Harald, frémissant, sentait ses poils s’iriser sous son armure de plate. Se levant, il reprit de plus belle.
Ip ! Ip ! Not’ nation est forte, not’ nation est fière ! Elle est puissante, car elle jouit d’l’œuvre du mineur qui creuse toujours plus profond sous la terre, toujours plus loin dans la montagne, pour ramener minerais et filons ! Elle bénéficie du forgeron qui crame sa peau et sa barbe d’vant sa forge incandescente, pour forger les armes, les armures et les pièces qui protégeront et défendront et élèverons le Zagazorn ! Elle profite d’l’éleveur, du cueillir, du chasseur, du bucheron, qui nourrissent, chauffent et construisent c’royaume à la seule force d’leurs bras ! Elle compte sur les clans d’ingénieurs, de bâtisseurs et d’architectes, qui, sans cesse, réalise d’incroyables demeures, d’incroyables constructions, d’énormes édifices, des œuvres architecturales si puissantes, si impressionnantes, relevant de telles prouesses qu’elles éclairent le monde qui les jalouse ! Not’ nation peut se r’poser sur ses cognards et braves bavettes, qui la défende d’puis l’mur du Sud ou dans les fortins du Nord ! Not nation est prospère de ses commerçants, riche d’ses artisans, forte d’ses soldats, bénie d’ses prêtres, et éclairées d’ses runistes ! Le Zagazorn est fort !
Nouvelle envolée de cris, de hourras, de Baruk !! et autres mots lancés à la gloire du Zagazorn. L’euphorie était telle, que même certains anciens, à trois pattes, se levaient de leurs assises pour agiter leurs bras rallongés de cannes. Harald reprit alors.
Dawis, tout cela n’est que le commencement. Il reprend une voix plus grave, car ce qu’il allait dire était le cœur initial de son message royal. L’Ungordrinin permettra, dans quelques années, de réunir nos cités par le commerce et par des voies souterraines sécurisées. L’Hunzrung-Langk est opérationnel et protège fièrement notre frontière Sud. Le commerce avec les Humains de la Péninsule débute, mais des accords existent, et il ne tient qu’à nos clans commerçants de les entret’nir ! Nos r’lations avec les Elfes de l’Anaeh sont pacifiques, et j’l’espère, l’terreau d’futurs ententes cordiales. Et enfin, la cité de Molgrunn est l’nouveau cœur du savoir runique de notre nation, et nous permettra d’renouer avec les savoirs du passé, car sa nouvelle Grandsalle des Scriberunes est prête à accueillir tous les savoirs que les clans de runistes accepteront d’voir graver sur la pierre, pour l’éternité. Au nom du Zagazorn, et en mon nom, scriberunes, graverunes, forgerunes, rhunki, rejoignez Molgrunn, et partagez vos connaissances, qu’la voix du mentor puisse renaître.
Il n’y avait plus de hourras ou de baruk, mais des visages graves et attentifs. Le fait d’avoir rendu un hommage royal à tous les clans du Zagazorn, avait touché les Dawis en plein cœur. Et connaître les enjeux et les projets de la couronne et de la nation toute entière, mettait les Dawis sur un même pied d’égalité, et surtout, faisait de chaque Dawi – si ce n’était pas déjà le cas – un maillon important forgé dans le plus solide des aciers, dans la chaine du Zagazorn. Chaque maillon était important.
- La campagne militaire du Nord, voulue par feu Hardrek Poing-De-Fer, sera planifiée. Mais j’ai entendu vos remarques et vos critiques, et l’hiver en Zagazorn n’est point propice aux opérations militaires dans le lointain Nord montagnard. Alors, les seules projets qui seront mis sur pieds, seront l’amélioration du fort militaire au col des Hardis, la construction d’un second fort entre le col et Molgrunn, et la construction de défenses militaires dans et en-dehors de Molgrunn. Harald laisse quelques secondes de répit aux oreilles des Nains présents, conscient qu’ils étaient tous à l’écoute, qu’ils mesuraient maintenant les enjeux et les projets du Zagazorn. Comme le fit Hardrek, je place ma confiance en ce projet en Glumtol Barbe-De-Fer, que je nomme ingénieur royal de la campagne du Nord. Cela ne le délaisse pas de ses responsabilités envers Thanor, mais cette responsabilité sera un honneur pour lui, ainsi que pour Thanor. Je lui laisse la liberté de choisir une barbe ou une bavette digne de confiance pour le seconder.
Ainsi, Harald plaçait de nouveau Glumtol sur le devant de la scène. Il s’y était placé une première fois durant l’Althinkalan, lorsqu’il donna sa voix et sa confiance à Harald tout en exprimant son avis. Maintenant, Harald plaçait sa confiance, et par sa confiance, celle de tous les nains, et en exprimant la modification de la campagne du Nord, tenait compte des remarques du Haut-Conseiller. Harald envoyait un double message : Glumtol avait été entendu par la couronne, et il recevait une haute responsabilité promise à un grand honneur. Glumtol ne s’en doutait peut-être pas, mais Harald préparait son règne.
- Sachez cependant qu’au-dehors de nos frontières, les choses évoluent, et les tensions grandissent. Salfaryl Le Sombre, maître des Mille-Caves et grand partenaire commercial du Zagazorn, m’a fait part des projets, des actions et de la menace que font peser les Drows dans le lointain Sud. Ces craintes sont, à n’en pas douter, partagées par les Elfes d’Anaëh qui craignent de revoir les Drows sur leurs territoires. Il marque une nouvelle pause. Notre nation est forte, mais les ennemis qui guettent à nos portes sont toujours nombreux. L’ouverture commerciale et diplomatique ne doit pas se faire au détriment de notre nation. Autrement dit, nul non nain doit connaître le contenu de ce discours, car aucun non-Dawi ne doit être dépasser les seules enclaves commerciales autorisées. Ne laissons pas à nos ennemi le pouvoir d’agir contre nous. Et oeuvront ensemble pour qu’not’ nation soit plus puissante encore qu’elle ne le fût jadis. Je compte sur Thordril et la quête du Mogarium ! Aussi, je proclame ceci : les frontières ne sont ouvertes qu’au commerce, qui se limite aux quartiers commerciaux cosmopolites de Thanor, et à l’Enclave de Lante. Seuls les amis des nains, les Ongromthrong ayant mérité la confiance d’un thane, pourront se déplacer librement sur notre territoire, tout autre étranger surprit sans autorisation, sera emprisonné et reconduit à la frontière. Il laisse une dernière pause. Dawis, puissent les divinités vous bénir.
- Frères, Sœurs, la bulle de silence éclate, les bruits environnants reprennent vie en un chaos sonore sur lequel ta voix, forte, domine vous me voyez aujourd’hui bien désolé d’avoir à vous faire cette annonce, ton timbre ne flanche pas, tu es désolé mais pas meurtri, tu restes assuré, fort, aussi immuable que le masque qui les sépare de ton visage mais aujourd’hui, mes frères d’arme et moi nous apprêtons à quitter les frondaisons d’Anaëh pour le Royaume de Naélis. tu marques une courte pause, tend l’oreille à l’offuscation générale, et avant que l’apnée de la multitude ne soit trop longue, reprends L’armée Eldéenne en ce moment-même est en marche vers le petit Royaume, et l’armée de ce petit Royaume, par sa position, est actuellement tout ce qui les sépare les Sombres d’une position de choix pour asseoir son pouvoir sur tout le Sud-Est du continent. triste perspective, qu’est celle de Sombres ayant tout contrôle sur les foisonnantes ressources d’Ithri’Vaan Que le Puy arrive à s’installer à Naélis, et c’est tout l’Ithri’Vaan qui risquerait de tomber. Que l’Ithri’Vaan tombe, et c’est une armée drow au moins aussi puissante que celle qui a assiégé Alëandir il y a trois siècles de cela à laquelle nous devrons faire face. ton menton se relève, et ta poigne se resserre sur ton sceptre Parce qu’il en va de l’intégrité de la Prime-Œuvre, Naélis ne doit pas tomber. Pas sans qu’Elda ait à en payer le prix fort. un nouveau silence, plus lourd encore C’est pour cela que moi, votre Aran, et la centaine et demi de soldats qui m’accompagnent partons. Car là-bas, la centaine et demi d’elfes que nous serons est la clef d’une victoire que Naélis n’obtiendra pas seule ; et la clef d’une victoire qui épargnera à des milliers d’autres, des milliers de vos frères, de vos sœurs, de vos enfants, qui vous épargnera à vous, l’horreur de la guerre.
Tu t’inclines un instant, et souris, loin des yeux mais près du cœur. Ton sourire, tu espères qu’ils le perçoivent sans le voir, de la même manière que tu espères qu’ils perçoivent ton cœur.
- Puisse ce soir l’Anaëh entière invoquer I Ëmel. Puisse Hiril Lothren accompagner ses enfants là où les Chants ne le peuvent pas encore. Puisse I Mîngely nous guider à travers les vents du doute. Et puisse le peuple Anedhel rester fort le temps de cette épreuve. Puisse le peuple Anedhel sortir de cette épreuve plus fort encore qu’il n’y est entré. chaque point tu le marques du pied de ton sceptre sur la roche Puisse cette épreuve donner au peuple Anedhel l’occasion d’imiter l’Estel, et par sa dévotion faire rayonner les Chants de Liltalaima chaque jour un peu plus loin. chaque phrase tu la dis avec plus de conviction que la précédente Puisse chaque jour rapprocher notre Mère de la gloire dont elle est digne. De la gloire qui fut sienne. De la gloire dont elle se couvrit en offrant à un monde la Vie.
« J’ai perdu la foi en lui, comme vous tous. Cela fait 17 ans, et aujourd’hui, je ne doute plus. Mogar ne mérite plus le respect des Dawis. Il ne mérite plus notre ferveur, notre adoration. Il nous a trahi. Renouer avec le mogarium ne me rapprochera pas de Mogar. Nous devons retrouver ce minerai parce que c’est notre droit, et qu’il nous appartient. Le Zagazorn est nôtre, et ce depuis dix-mille ans. »
J’insistai sur ce point en frappant la table la plus proche de mon poing, et je me tournai vers Harald.
« Nous avons donné à ce minerai le nom de Mogarium, parce que nous le suivions autrefois. Mais ce métal n’est pas le sien, il est nôtre. Il représentait notre force, notre couronne et notre gloire. Nous vénérions tous Mogar à l’unisson, mais aujourd’hui, la foi de notre peuple n’est plus orientée vers un seul dieu. Lirgan est le fils de la pierre, des roches et des métaux. C’est lui qui fournit force et courage à mes mineurs, et leur octroie leur don pour trouver les meilleurs filons. Écrasons les doutes et les peurs dans l’oeuf. Que le mogarium s’appelle dorénavant lirganium, et que lui et ses frères nous protègent de leur père cruel. »
Je frappais du poing sur la table une seconde fois, alors que des murmures s’élevaient des tables. Personne n’osait hausser la voix, je dus toutefois parler plus fort pour couvrir le bruit installé. En me tournant de nouveau vers l’ancienne, je rugis :
« Et une fois qu’on l’aura… Oui, une fois qu’on l’aura, alors, que Brisséa en soit témoin, le doute disparaîtra ! Car la gloire de notre peuple sera retrouvée, et nous aurons la certitude que nos dieux nous protègent. Et alors, alors,... » L’idée, me sauta aux yeux, si évidente, si importante. « Alors, qu’on forge une nouvelle couronne ! Une nouvelle ère s’annonce, il est temps pour les Dawis de resplendir de nouveau en Miradelphia ! »
iiiiiiiiil yyyyy a, il y a, une auberge tranquille, au pied de la montagne ! Et l’on y brasse une bière si brune, que le Nain de la mine, voulant faire BOMBANCE, s’en est mis plein la panse. Le tavernier à un bouc pompette, qui jouuuuuuait du violooooooon, et de haut en bas avec son archet ça faisait Cracraaaaaaaaaaa… Et puis Ronroooooooooon ! Quand enfin on eut le glissoir rassasié, alors le bouc joua au violon, un gigue à réveiller l’soulard, il fit rôter, péter, gueuler, la mélodiiiiiiiie… D’un bon banqueeeeeet ! AYE !
« Heidum hunkdrin a Mogankordum, af, drangkazakdrengi. Af dum arm drangthrag. An Heidum : um dawiazul, uzgul arm karazazundi. Koboldrengi, kroakdrengi, afarm rinn. azgrimankor. Wan gromthiguzaum, wanrak git bin Mogankordum. »
Puis, il releva sa tête, et à la vue des soldats en renfort, des runistes de vie et des mineurs, écoeurés, attrités et en même temps heureux de voir que le Roi était encore en vie, il ordonna ceci :
- Qu’les corps d’nos cognards soient enterrés dans l’caveau d’leurs ancêtres, et qu’leurs noms soient gravés dans l’monument d’nos morts. Buvez en leur honneur, mais réjouissez-vous : ils auront rejoint leurs ancêtres, dans le monde du Dessous. Car leur sacrifice n’est pas vint. Il montre du doigt la plaque arrachée sur laquelle des runes gravées indiquaient la présence de la grandsalle des scriberunes. La Grandsalle des Scriberunes est à portée d’pioche, grâce à eux. Sécurisez ces boyaux, et lorsqu’ce s’ra fait, étayez les pour les rendre à la population Dawis. Runistes, soignez les blessés, et occupez-vous de l’épaule de Braahm. Le vénérable Gromtrommi est un héros.
« Ce spectacle était au mieux médiocre. Maintenant vous n’avez joué qu’avec la vulgarité. Inutile de mentionner que votre stratégie est bancale et manque de variété. Si elle était mieux étoffée peut-être aurais-je donner mon accord, mais pour le moment je suis contre. » Un demi sourire, elle fit un clin d’œil à Diolando, prenant un malin plaisir à le narguer avant d’ajouter; « Si je peux me permettre Diolando, ne mendiez pas l’attention. Un jour vous en trouverez que vous ne vouliez pas. »
- Que personne ne bouge ! Toi là bougresse. Il désigna Aulyanne parée d'une riche toilette. Reste sagement contre ce vieillard, y semble qu'il en pince pour tes attributs ! Ahah !!